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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 9
- PREMIÈRE PARTIE
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 89
- Le granit renversé du pharaon. L’obélisque entre Nil et Seine.
- .......... Page(s) .......... 97
- .......... Page(s) .......... 109
- .......... Page(s) .......... 111
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- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 124
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- .......... Page(s) .......... 138
- .......... Page(s) .......... 142
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 156
- La côte gardénne
- .......... Page(s) .......... 162
- .......... Page(s) .......... 166
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 171
- .......... Page(s) .......... 174
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- .......... Page(s) .......... 208
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- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 225
- .......... Page(s) .......... 230
- POÈMES
- Poèmes et contes lus en 2010.
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- .......... Page(s) .......... 236
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- .......... Page(s) .......... 237
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- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 242
- Le temps de la lumière, du silence et du vent n’est pas celui des hommes. (Conte) Antoine MARMOTTANS.......... Page(s) .......... 243
- .......... Page(s) .......... 243
- Poèmes lus en 2009 (complément au Bulletin 2009).
- .......... Page(s) .......... 244
- .......... Page(s) .......... 244
- DEUXIÈME PARTIE
- COMMISSION DE LITTÉRATURE
- Cinquantième anniversaire de la mort d’Albert Camus.
- .......... Page(s) .......... 261
- .......... Page(s) .......... 265
- .......... Page(s) .......... 271
- COMMISSION D’HISTOIRE ET D’ARCHÉOLOGIE
- Sur le thème des batailles.
- .......... Page(s) .......... 283
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 290
- Sur le thème de l’esclavage.
- L’esclavage de l’Antiquité à nos jours, spécialement dans les nations chrétiennes. Bernard BROUSOLLE.......... Page(s) .......... 299
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 358
- .......... Page(s) .......... 366
- .......... Page(s) .......... 370
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- .......... Page(s) .......... 378
- .......... Page(s) .......... 380
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- .......... Page(s) .......... 392
- .......... Page(s) .......... 398
- .......... Page(s) .......... 402
- TROISIÈME PARTIE
SÉANCE PUBLIQUE DU 10 DÉCEMBRE 2010
LA VIE EXTRAORDINAIRE
DE DÉODAT DE GRATET DE DOLOMIEU
Georges MARBLÉ
Nous sommes en 1750. Louis XV, le Bien-Aimé et la
marquise de Pompadour, la maîtresse officielle du roi,
règnent sur la France. La Corse est génoise et n'est pas
encore française. Quant à Napoléon Bonaparte il ne verra
le jour que 19 ans plus tard.
Le 23 juin de cette année là, dans l'Isère, près de
La Tour-du-Pin, dans le château familial du village de
Dolomieu alors habité par son propriétaire, messire
François de Gratet, marquis de Dolomieu, comte de
Saint-Paul d'Izeau, capitaine de dragons, et son épouse
dame Marie Françoise de Béranger de Sassenage, naît un
petit garçon, troisième enfant d'une lignée de six garçons
et quatre filles. Son oncle paternel Gui Joseph de Gratet,
capitaine de cavalerie, commandeur de l'Ordre de Malte
ainsi que sa tante maternelle, dame Marie de Béranger,
comtesse de Soyécourt seront ses parrain et marraine. Le
baptême a lieu le lendemain, comme le veut la coutume
de l'époque. Dieudonné, Silvain, Gui, et Tancrède sont les
prénoms donnés à l'enfant mais c'est, essentiellement,
celui de Déodat, diminutif de Dieudonné, qui aura
la préférence de notre héros que l'on appellera donc
couramment Déodat Gratet de Dolomieu.
Son frère Adolphe a deux ans de plus que Déodat
et, en application du droit d'ainesse, qui est alors la
règle, c'est lui qui héritera du titre, du château et des
635 hectares attenants. Le lot des cadets des familles
nobles c'était soit le métier des armes soit la carrière
ecclésiastique. Déodat n'aura pas à choisir, son père y a
pensé pour lui et ce sont les deux carrières, à la fois, qu'il
embrassera. Il sera chevalier de l'Ordre de Malte car son
père achète pour 6200 livres les droits de passage, qui
sont remis à Ferdinand de Langon, receveur de l'Ordre
de Malte, pour la Langue d'Auvergne dont le siège est à
Lyon. Nous sommes le 2 octobre 1752, Déodat n'a que
deux ans. Cela peut paraître un favoritisme outrancier,
or ce privilège énorme était réservé aux seuls impétrants
dont les familles pouvaient justifier de quatre quartiers
de noblesse, aussi bien du côté paternel que du côté
maternel, soit depuis environ cent seize ans, ce qui était le
cas des parents de Déodat. Un avantage supplémentaire
venait compléter le tout car l'ancienneté dans l'Ordre et
par suite la possibilité d'un avancement rapide prenait
date ce 2 octobre 1752.
On sait peu de choses sur la première enfance
de Déodat. Il n'avait pas de précepteur, mais était
très observateur de la nature et faisait lui-même son
éducation. Ses parents l'envoyèrent cependant à Paris
dans une école dont on ne sait rien. Et, en 1764, à l'âge
de 14 ans, sans doute pour des raisons financières,
Déodat s'engage dans les carabiniers et est rapidement,
nommé sous-lieutenant. Dans le même temps, chevalier
de minorité, il reçoit l'autorisation d'effectuer son
noviciat sur les galères de l'Ordre de Malte et embarque,
en 1766. Cette période se termine tragiquement car, au
cours d'une escale de son bateau à Gaête, aux environs
de Naples, il se bat en duel avec un de ses camarades,
Bonaventure de Crécy-Mornay, qui, disait-il, l'avait
offensé gravement et le tue. Déodat estimait qu'il n'avait
pas eu de mérite à vaincre car sa grande taille (5 pieds,
il pouces soit 1 mètre 92) et la longueur de ses bras
ne permettaient pas à son adversaire de l'atteindre.
En application des règles de l'Ordre il est arrêté,
emprisonné à Malte, exclu de l'Ordre et condamné à
la prison à perpétuité. Il n'a que 17 ans, et ce n'est que
grâce aux relations de sa propre famille que Déodat de
Dolomieu peut recouvrer sa liberté. Le duc de Choiseul,
agissant au nom du roi Louis XV et le cardinal Torrigiani
au nom du pape Clément XIII réussirent à fléchir le
grand maître de l'Ordre de Malte, Pinto, et à obtenir la
réduction de la peine infligée à Déodat de Dolomieu à
9 mois de détention pendant laquelle ses camarades lui
apportèrent des livres et des ouvrages scientifiques qu'il
eut le loisir de consulter en toute tranquillité. En mars
1769, il est réintégré dans tous ses droits, il embarque
de nouveau sur une galère de l'Ordre et participe à une
nouvelle croisière qui le conduisit à l'île de Pantelleria
entre la Sicile et la Tunisie.
Il regagne la France, séjourne quelques temps à
Dolomieu puis à Grenoble ou il se lie d'amitié avec
Choderlos de Laclos qui deviendra général, mais qui à
l'époque, est en garnison, à Grenoble. Comme tous les
chevaliers de l'Ordre de Malte, Déodat avait fait vœu
d'obéissance, de pauvreté et de chasteté, mais pour
un grand gaillard de 1 mètre 92, il était difficile de
respecter ce dernier vœu. Il plaisait aux femmes et ne
pouvait leur résister. On peut penser que Choderlos de
Laclos en écrivant Les Liaisons dangereuses, critique
du conformisme et de la société, avait sous les yeux le
type même du libertin dont il s'est inspiré pour créer
le personnage du vicomte de Valmont, pour lequel la
conquête amoureuse est une chasse permanente.
En 1771 il a 21 ans et rejoint sa garnison à Metz où il
restera jusqu'en 1774. Et c'est à Metz que commencera,
vraiment, sa carrière scientifique Il rencontre en effet
Jean-Baptiste Thyrion qui va l'initier à la chimie et
lui donner l'envie d'en connaître davantage, dans le
domaine scientifique. Jean-Baptiste Thyrion est maître-
apothicaire, inspecteur des pharmacies militaires du
Royaume et membre de la Société des sciences et arts qui
89
LA VIE EXTRAORDINAIRE
DE DÉODAT DE GRATET DE DOLOMIEU
Georges MARBLÉ
Nous sommes en 1750. Louis XV, le Bien-Aimé et la
marquise de Pompadour, la maîtresse officielle du roi,
règnent sur la France. La Corse est génoise et n'est pas
encore française. Quant à Napoléon Bonaparte il ne verra
le jour que 19 ans plus tard.
Le 23 juin de cette année là, dans l'Isère, près de
La Tour-du-Pin, dans le château familial du village de
Dolomieu alors habité par son propriétaire, messire
François de Gratet, marquis de Dolomieu, comte de
Saint-Paul d'Izeau, capitaine de dragons, et son épouse
dame Marie Françoise de Béranger de Sassenage, naît un
petit garçon, troisième enfant d'une lignée de six garçons
et quatre filles. Son oncle paternel Gui Joseph de Gratet,
capitaine de cavalerie, commandeur de l'Ordre de Malte
ainsi que sa tante maternelle, dame Marie de Béranger,
comtesse de Soyécourt seront ses parrain et marraine. Le
baptême a lieu le lendemain, comme le veut la coutume
de l'époque. Dieudonné, Silvain, Gui, et Tancrède sont les
prénoms donnés à l'enfant mais c'est, essentiellement,
celui de Déodat, diminutif de Dieudonné, qui aura
la préférence de notre héros que l'on appellera donc
couramment Déodat Gratet de Dolomieu.
Son frère Adolphe a deux ans de plus que Déodat
et, en application du droit d'ainesse, qui est alors la
règle, c'est lui qui héritera du titre, du château et des
635 hectares attenants. Le lot des cadets des familles
nobles c'était soit le métier des armes soit la carrière
ecclésiastique. Déodat n'aura pas à choisir, son père y a
pensé pour lui et ce sont les deux carrières, à la fois, qu'il
embrassera. Il sera chevalier de l'Ordre de Malte car son
père achète pour 6200 livres les droits de passage, qui
sont remis à Ferdinand de Langon, receveur de l'Ordre
de Malte, pour la Langue d'Auvergne dont le siège est à
Lyon. Nous sommes le 2 octobre 1752, Déodat n'a que
deux ans. Cela peut paraître un favoritisme outrancier,
or ce privilège énorme était réservé aux seuls impétrants
dont les familles pouvaient justifier de quatre quartiers
de noblesse, aussi bien du côté paternel que du côté
maternel, soit depuis environ cent seize ans, ce qui était le
cas des parents de Déodat. Un avantage supplémentaire
venait compléter le tout car l'ancienneté dans l'Ordre et
par suite la possibilité d'un avancement rapide prenait
date ce 2 octobre 1752.
On sait peu de choses sur la première enfance
de Déodat. Il n'avait pas de précepteur, mais était
très observateur de la nature et faisait lui-même son
éducation. Ses parents l'envoyèrent cependant à Paris
dans une école dont on ne sait rien. Et, en 1764, à l'âge
de 14 ans, sans doute pour des raisons financières,
Déodat s'engage dans les carabiniers et est rapidement,
nommé sous-lieutenant. Dans le même temps, chevalier
de minorité, il reçoit l'autorisation d'effectuer son
noviciat sur les galères de l'Ordre de Malte et embarque,
en 1766. Cette période se termine tragiquement car, au
cours d'une escale de son bateau à Gaête, aux environs
de Naples, il se bat en duel avec un de ses camarades,
Bonaventure de Crécy-Mornay, qui, disait-il, l'avait
offensé gravement et le tue. Déodat estimait qu'il n'avait
pas eu de mérite à vaincre car sa grande taille (5 pieds,
il pouces soit 1 mètre 92) et la longueur de ses bras
ne permettaient pas à son adversaire de l'atteindre.
En application des règles de l'Ordre il est arrêté,
emprisonné à Malte, exclu de l'Ordre et condamné à
la prison à perpétuité. Il n'a que 17 ans, et ce n'est que
grâce aux relations de sa propre famille que Déodat de
Dolomieu peut recouvrer sa liberté. Le duc de Choiseul,
agissant au nom du roi Louis XV et le cardinal Torrigiani
au nom du pape Clément XIII réussirent à fléchir le
grand maître de l'Ordre de Malte, Pinto, et à obtenir la
réduction de la peine infligée à Déodat de Dolomieu à
9 mois de détention pendant laquelle ses camarades lui
apportèrent des livres et des ouvrages scientifiques qu'il
eut le loisir de consulter en toute tranquillité. En mars
1769, il est réintégré dans tous ses droits, il embarque
de nouveau sur une galère de l'Ordre et participe à une
nouvelle croisière qui le conduisit à l'île de Pantelleria
entre la Sicile et la Tunisie.
Il regagne la France, séjourne quelques temps à
Dolomieu puis à Grenoble ou il se lie d'amitié avec
Choderlos de Laclos qui deviendra général, mais qui à
l'époque, est en garnison, à Grenoble. Comme tous les
chevaliers de l'Ordre de Malte, Déodat avait fait vœu
d'obéissance, de pauvreté et de chasteté, mais pour
un grand gaillard de 1 mètre 92, il était difficile de
respecter ce dernier vœu. Il plaisait aux femmes et ne
pouvait leur résister. On peut penser que Choderlos de
Laclos en écrivant Les Liaisons dangereuses, critique
du conformisme et de la société, avait sous les yeux le
type même du libertin dont il s'est inspiré pour créer
le personnage du vicomte de Valmont, pour lequel la
conquête amoureuse est une chasse permanente.
En 1771 il a 21 ans et rejoint sa garnison à Metz où il
restera jusqu'en 1774. Et c'est à Metz que commencera,
vraiment, sa carrière scientifique Il rencontre en effet
Jean-Baptiste Thyrion qui va l'initier à la chimie et
lui donner l'envie d'en connaître davantage, dans le
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