Les Belles images

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1908

Presse et revues

12 pages

Titre : Les Belles images

Éditeur : A. Fayard (Paris)

Date d'édition : 1908-02-27

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 27 février 1908 27 février 1908

Description : 1908/02/27 (N202). 1908/02/27 (N202).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k960946q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2013

|^ir~ 5a Année.
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^NISTRATION :
A CP* î0 . r «e du Saint Gotbard
MAtP'l^^FUS (14)

27 Février 1908.

Lft BONBONNIÈRE LOUIS XV, par Luc LEGUEY

Vivait,
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parmi ses nombreuses relations.
Un Ca niarade du nom de Bonassieu, qui
et ^ ran d fabricant de pâtes alimen-
a °nt les affaires étaient très pros-

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iL uC^rell "^* >i .—•* . I.—i-j
ne ç^ent, il offrit à son camarade une
I* grand^ 0,11 ^ 6 ** bonbonnière. Mais,
p en étonnement, Bonassieu refusa. Il
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üé qul/.^.és le lendemain, il acheta le
1 Ni 0tla &8if>ii ^ ^ ven dre près de la fabrique
r Un u et y fit construire, séance
4 e grande fabrique concurrente.
n,!?i reux ouvriers qu’il employa
quà prix d’or...

Aussac, qui était depuis longtemps retiré
des affaires, possédait une collection de bon
bonnières unique au monde. Cette collection
lui avait déjà coûté des prix fous.

Ses fabriques, situées aux environs de
Paris, suffisaient à peine aux nombreuses
commandes qu’il recevait, et il allait bientôt
être obligé d’en construire de nouvelles.

...et la bonbonnière authentique, qu’en par
fait connaisseur ce brave Aussac désirait,
était pour lui un souvenir de famille, puis
qu’elle lui venait d’une arrière-grand’mère
de sa femme, morte depuis peu.

... il réussit à faire venir de chez Bonassieu,
il put, au bout de très peu de temps, alimen
ter toutes les épiceries de la capitale et des
environs. Il vendait, en effet ses pâtes ali
mentaires à perte. Les ménagères, enchantées
du prix dérisoire...

Mais il lui manquait, pour que sa collection
fût complète, une bonbonnière Louis XY, et
c’est avec l’espoir de la découvrir chez les
marchands _ d antiquités ou les brocanteurs,
que le millionnaire était sans cesse en route.

Un jour, Aussac, étant en visite chez son
jeune Hortense Bonassieu s’approcha
g racieusement de lui et lui offrit des dragées.
e millionnaire faillit tomber à la renverse
en reconnaissant entre les mains de la jeune
nlle, la bonbonnière qui lui manquait.

Sans comprendre les bons sentiments de
Bonassieu, le milliardaire partit furieux de
chez celui qui, il y a un instant, était enoore
son ami, se jurant bien d’avoir la bonbonnière
coûte que coûte.

... n’en voulaient plus d’autres, et les pâtes
alimentaires Aussac furent bientôt connues
du monde entier, détrônant celles de Bonar-
sieu. Ce dernier était ruiné.
(Voir la suite page 2.)

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