Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1908-02-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 février 1908 06 février 1908
Description : 1908/02/06 (N199). 1908/02/06 (N199).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k960943k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
5® Année,
6 Février 1908,
10 CENTIMES
lO CENTIMES
:ila se
(liées,
agon-
me, Il
r aux
t être
ocbés
L vers
ADMINISTRATION :
18 et 20 f rue du Saint-Gûthard
paris (14)
ABONNEMENTS :
France: Un an... 6 fr.
— Six mois 3.60
Étranger . Un an. 8 fr
ourr«
TROMBOLINO ET COLIBRI, par Luc LEGUEY
I attcmti’i
V A «N
IGrAMT
lamtANcI
Cet homme féroce régnait en maître dans le
bois, y exerçant le métier de bandit, et per
sonne n’avait pu en débarrasser le royaume,
malgré la récompense promise par le roi.
Il avait à ses côtés sa femme, géante égale
ment, mais aussi bonne cjue lui .était méchant.
Le couple avait élu domicile dans une immense
grotte de la forêt.
aque matin, Trombolino sortait pour
chasser les nains. Il en tuait et en bles-
quelques-uns qu’il détroussait ensuite.
l ®ur à ceux que leurs travaux forçaient
iverser les bois.
Trombolino ne se gênait pas non plus pour
en croquer lorsqu’il avait trop faim. La chair
humaine ne lui déplaisait pas, mais sa femme
n’avait jamais voulu en goûter.
Un jour, un petit nain d’un pays voisin, du
nom de Colibri, traversait la forêt et, comme
il n’était pas prévenu, il marchait sans crainte
en sifflotant un air de chez lui.
...loin de cette forêt maudite.» Colibri refusa.
« — Je veux essayer de m’emparer du géant
pour gagner la prime. — Dans ce cas, je te
quitte, reprit le moineau, mais je te donne le ,
pouvoir de rendre aussi petits que toi le géant
et sa femme, s’il t’en pfend fantaisie. Au
revoir et bonne chance. » Et l’oiseau s’envola.
L’oiseau le remercia alors à sa grande stu
péfaction, et lui dit : «—Tu ignores peut-être
que tu te trouves dans un endroit dangereux.
C’est ici que demeure le géant Trombolino. Le
roi a promis cent mille écus d’or à celui qui
parviendrait à s’en rendre maître. Veux-tu
monter sur mon dos, je. te transporterai...
^Qrsque, tout à coup, au détour d’un sen-
t’ iM a P er< ? u t un moineau qui se mourait
• * herbe. Colibri eut pitié de l’oiseau qui
Aussi gros que lui. Il le recouvrit de son
j ~au, le réchauffa, lui donna à manger et
* Sl t à le remettre sur pattes.
Mais Colibri insista. Alors le géant, attiré
par le bruit, arriva et, comme il n’avait plus
d’appétit, ayant fort bien mangé, il chassa
Colibri d’un formidable ooup de pied, puis il
referma la porte de la caverne.
La femme vint lui ouvrir. « — Que désirez-
vous I lui demanda-t-elle. — Je me suis égaré
dans cette forêt et je serais heureux de passer
la nuit ici. — Fuyez, malheureux petit, mon
mari vous mangerait. »
seul, le nain continua sa route, et ce
la nuit tombante seulement, qu’il arriva
* la grotte où habitait le couple géant.
°ourageux comme on peut le voir, il
a à la porte.
(Voir la suite page 2.)
6 Février 1908,
10 CENTIMES
lO CENTIMES
:ila se
(liées,
agon-
me, Il
r aux
t être
ocbés
L vers
ADMINISTRATION :
18 et 20 f rue du Saint-Gûthard
paris (14)
ABONNEMENTS :
France: Un an... 6 fr.
— Six mois 3.60
Étranger . Un an. 8 fr
ourr«
TROMBOLINO ET COLIBRI, par Luc LEGUEY
I attcmti’i
V A «N
IGrAMT
lamtANcI
Cet homme féroce régnait en maître dans le
bois, y exerçant le métier de bandit, et per
sonne n’avait pu en débarrasser le royaume,
malgré la récompense promise par le roi.
Il avait à ses côtés sa femme, géante égale
ment, mais aussi bonne cjue lui .était méchant.
Le couple avait élu domicile dans une immense
grotte de la forêt.
aque matin, Trombolino sortait pour
chasser les nains. Il en tuait et en bles-
quelques-uns qu’il détroussait ensuite.
l ®ur à ceux que leurs travaux forçaient
iverser les bois.
Trombolino ne se gênait pas non plus pour
en croquer lorsqu’il avait trop faim. La chair
humaine ne lui déplaisait pas, mais sa femme
n’avait jamais voulu en goûter.
Un jour, un petit nain d’un pays voisin, du
nom de Colibri, traversait la forêt et, comme
il n’était pas prévenu, il marchait sans crainte
en sifflotant un air de chez lui.
...loin de cette forêt maudite.» Colibri refusa.
« — Je veux essayer de m’emparer du géant
pour gagner la prime. — Dans ce cas, je te
quitte, reprit le moineau, mais je te donne le ,
pouvoir de rendre aussi petits que toi le géant
et sa femme, s’il t’en pfend fantaisie. Au
revoir et bonne chance. » Et l’oiseau s’envola.
L’oiseau le remercia alors à sa grande stu
péfaction, et lui dit : «—Tu ignores peut-être
que tu te trouves dans un endroit dangereux.
C’est ici que demeure le géant Trombolino. Le
roi a promis cent mille écus d’or à celui qui
parviendrait à s’en rendre maître. Veux-tu
monter sur mon dos, je. te transporterai...
^Qrsque, tout à coup, au détour d’un sen-
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• * herbe. Colibri eut pitié de l’oiseau qui
Aussi gros que lui. Il le recouvrit de son
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* Sl t à le remettre sur pattes.
Mais Colibri insista. Alors le géant, attiré
par le bruit, arriva et, comme il n’avait plus
d’appétit, ayant fort bien mangé, il chassa
Colibri d’un formidable ooup de pied, puis il
referma la porte de la caverne.
La femme vint lui ouvrir. « — Que désirez-
vous I lui demanda-t-elle. — Je me suis égaré
dans cette forêt et je serais heureux de passer
la nuit ici. — Fuyez, malheureux petit, mon
mari vous mangerait. »
seul, le nain continua sa route, et ce
la nuit tombante seulement, qu’il arriva
* la grotte où habitait le couple géant.
°ourageux comme on peut le voir, il
a à la porte.
(Voir la suite page 2.)
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