Titre : Les Belles images
Éditeur : A. Fayard (Paris)
Date d'édition : 1908-01-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11090 Nombre total de vues : 11090
Description : 30 janvier 1908 30 janvier 1908
Description : 1908/01/30 (N198). 1908/01/30 (N198).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9609426
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
oO Janvier 1908,
lO CENTIMES
CENTIMES
(ll| IH(ISTR*TION :
du Sainl-Gotkard
(14 )
ABONNEMENTS :
France : ün an... 6 fr
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr
LE CROISSANT
D’OR (Coi)te arabe), par Mauryce MOTET
rpOtan Abou-Nadir gouvernait un vaste
S Orient, Il avait un fils, Ali-Hamed, dont
i ll gence et la douceur faisaient l'admira
le tous ceux qui le connaissaient.
Salem, craignant l’influence d’Ali-Hamed,
suggéra à son pore l’idée de l’envoyer dans un
pays d’Occident pour y parfaire son éducation.
Il agissait ainsi dans le but d’éloigner Ali-
Hamed. Abou-Nadir y consentit.
Mais Abou-Nadir avait aussi un vizir, du nom
de Salem, et ce vizir était un homme ambitieux
et jaloux. Abou-Nadir avait le tort de lui
accorder toute sa confiance.
¥ i ( Pédant, cet éloignement, loin de nuire à
r.,- r! Permit dp. «’initipr à trmq les nroErrès de
Pour y arriver, sachant Abou-Nadir très
superstitieux, il vola, un jour, un volume du
Coran, le livre sacré, qui se trouvait dans la
mosquée du sultan et qui ne devait servir qu’au
monarque lui-même. Il déposa ce livre dans les
appartements d’Ali-Hamed.
Trois ans apres, Ali revint a la cour de son
père, qui fut émerveillé du savoir et de la
sagesse de son fils. Il en parla à son vizir.
Celui-ci se mordit les lèvres de dépit. Il résolut
de combattre le prestige du jeune homme et de
le perdre dans r esprit de son père.
permit de s’initier à tous les progrès de
dation européenne.
Abou-Nadir apprit la disparition du
tj3.il entra dans une violente colère, car il
* q5 ai t une vengeance d’Allah. Tous les sbires
ÿ, ^aume furent mis sur pied pour retrouver
^^Tdu vol.
Octietu, ueguise en vieil erwile, s introduisit
un jour au palaiset ayant été mis en présence
du sultan, lui déclara que le voleur n’était
autre que son propre fils.
ii ürocuiia a des recherches dans 1 apparte
ment d’Ali et l’on y trouva en effet le précieux
ouvrage, caché parmi d’autres livres, sur une
petite table.
vu.vaui dans ce lait l’inteuiiun
détrôner et de prendre sa place, le
s. j S) *ns même lui permettre de se disculper.
e v ais faire enlever le croissant qui
.palais en signe de deuil, lui dit-il,
°°Qsidère que je viens de perdre mon fils. »
Puis il ajouta : « — Je ne te permettrai de
remettre les pieds ici que lorsque Allah me
l’aura suggéré. Ce jour-là, on replacera le
croissant sur ma demeure. Jusque-là je t’inter
dis d’y entrer. »
Le pauvre Ali-Hamed quitta le palais et vécut
modestement du fruit de son travail. Tous les
jours il s’approchait du palais dans l’espoir d’y
voir briller le croissant d’or. Mais, hélas I le
croissant ne se montrait pas f
(Voir la suite page 2.)
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.
lO CENTIMES
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du Sainl-Gotkard
(14 )
ABONNEMENTS :
France : ün an... 6 fr
— Six mois 3.50
Étranger : Un an. 8 fr
LE CROISSANT
D’OR (Coi)te arabe), par Mauryce MOTET
rpOtan Abou-Nadir gouvernait un vaste
S Orient, Il avait un fils, Ali-Hamed, dont
i ll gence et la douceur faisaient l'admira
le tous ceux qui le connaissaient.
Salem, craignant l’influence d’Ali-Hamed,
suggéra à son pore l’idée de l’envoyer dans un
pays d’Occident pour y parfaire son éducation.
Il agissait ainsi dans le but d’éloigner Ali-
Hamed. Abou-Nadir y consentit.
Mais Abou-Nadir avait aussi un vizir, du nom
de Salem, et ce vizir était un homme ambitieux
et jaloux. Abou-Nadir avait le tort de lui
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¥ i ( Pédant, cet éloignement, loin de nuire à
r.,- r! Permit dp. «’initipr à trmq les nroErrès de
Pour y arriver, sachant Abou-Nadir très
superstitieux, il vola, un jour, un volume du
Coran, le livre sacré, qui se trouvait dans la
mosquée du sultan et qui ne devait servir qu’au
monarque lui-même. Il déposa ce livre dans les
appartements d’Ali-Hamed.
Trois ans apres, Ali revint a la cour de son
père, qui fut émerveillé du savoir et de la
sagesse de son fils. Il en parla à son vizir.
Celui-ci se mordit les lèvres de dépit. Il résolut
de combattre le prestige du jeune homme et de
le perdre dans r esprit de son père.
permit de s’initier à tous les progrès de
dation européenne.
Abou-Nadir apprit la disparition du
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* q5 ai t une vengeance d’Allah. Tous les sbires
ÿ, ^aume furent mis sur pied pour retrouver
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Octietu, ueguise en vieil erwile, s introduisit
un jour au palaiset ayant été mis en présence
du sultan, lui déclara que le voleur n’était
autre que son propre fils.
ii ürocuiia a des recherches dans 1 apparte
ment d’Ali et l’on y trouva en effet le précieux
ouvrage, caché parmi d’autres livres, sur une
petite table.
vu.vaui dans ce lait l’inteuiiun
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s. j S) *ns même lui permettre de se disculper.
e v ais faire enlever le croissant qui
.palais en signe de deuil, lui dit-il,
°°Qsidère que je viens de perdre mon fils. »
Puis il ajouta : « — Je ne te permettrai de
remettre les pieds ici que lorsque Allah me
l’aura suggéré. Ce jour-là, on replacera le
croissant sur ma demeure. Jusque-là je t’inter
dis d’y entrer. »
Le pauvre Ali-Hamed quitta le palais et vécut
modestement du fruit de son travail. Tous les
jours il s’approchait du palais dans l’espoir d’y
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