Les Belles images

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12 pages

Titre : Les Belles images

Éditeur : A. Fayard (Paris)

Date d'édition : 1907-03-07

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 07 mars 1907 07 mars 1907

Description : 1907/03/07 (N151). 1907/03/07 (N151).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k960895r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2013

N 6 151.— 4 e Année.

7 Mars 1907.

lO CENTIMES
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81, iM-tilevard Montparnasse
PARIS

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ABONNEMENTS :
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— sLx mois 3.50
Étranger: un an. 8 fr.

LE PETIT-FILS DE GULLIVER, par D’ESPAGNAT

Olliver Swift, petit-fils de l’auteur de Gui-'
liver. en fouillant dans l’ancien cabinet de
travail de son grand-père, trouve un manuscrit
et une lunette. Le manuscrit dit que selon que
l'on regarde par l’un ou l’autre bout de la
lunette on prend...

... les dimensions des objets qu’on y voit.
Olliver est curieux et malgré la recomman
dation du manuscrit, disant qu’il est dange
reux et inutile de s’en servir, il regarde par
le gros bout de la lunette.

Aussitôt il devient proportionnellement
aussi petit que les objets qu’il regardait et,
comme le chat de la maison se trouvait entre
ses jambes, il tombe à cheval dessus.

si rapetissé ! Sa raideur le fait prendre
une poupée qu’elle avait commandée
l’intention de l’envoyer en cadeau à son
Kétel, une jeune Alsacienne.

frère,
pour
dans
amie

met

lui

même temps qu’une lettre où elle
nnonce une poupée articulée qui dit « papa,
ouvre et ferme les yeux...

maman

... et marche, quand on la presse sur le côté.
Olliver fait un fort mauvais voyage. Les
cahots du train le tirent de son évanouisse
ment et lui procurent des secousses, impres
sionnant péniblement ses membres engourdis.

rnve à destination, il entend Kétel lire la
lettre de sa sœur, et sachant les Alsaciens très
superstitieux et pleins de croyance dans les
de leur pays, il juge prudent de ne pas
la jeune fille en révélant sa personnalité.

légendes de leur
enrayer

Pour ne pas être jeté au feu comme un
être chimérique ou un farfadet, il décide de
jouer le rôle de poupée, et se met, selon la
position qu’on lui fait prendre, à ouvrir ou
fermer les yeux.

Lorsque sa maîtresse lui presse sur le ventre,
il prononce Yater, Mutter, comme il a entendu
Kétel dire en allemand, oe qui signifie « papa,
maman ». Kétel est stupéfaite S'entendre sa
poupée.-*

rler allemand avec un léger accent anglais.

...par
Olliver prend une allure automatique quand
la jeune fille, l’ayant mis sur une table, le fait

marcher.

(Voir la suite pagre 2 )

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