Les Belles images

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12 pages

Titre : Les Belles images

Éditeur : A. Fayard (Paris)

Date d'édition : 1907-02-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327110547

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 21 février 1907 21 février 1907

Description : 1907/02/21 (N149). 1907/02/21 (N149).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k9608930

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-55958

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2013

[S 0 14 9 • — 4 e Année.

21 Février 1907.

10 CENTIMES
ADMINISTRATION :
81, boulevard Montparnasse
PARIS

10 CENTIMES
ABONNEMENTS :
France: un an... 6 fr.
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Étranger: un an. 8 fr.

DJVN5 L'INFINI r $' Suite% par G.

Comme jamais une dispute ne s’était pro
duite dans cette planète bienheureuse, on
prit nos amis pour des fous dangereux. Ou
se saisit de leur personne...

emportaient, lorsque enfin l’astronome aper
çut la Terre que tous saluèrent de joyeux
vivats.

manquèrent de prudence et un léger abor
dage se produisit, qui, heureusement, n’eut
pas de suites fâcheuses.

Xroisix non p:us ne perdait pas son
temps : il avait d’interminables discussions
scientifiques avec Copernic, le célèbre astro
nome qui démontra le mouvement des pla
nètes.

...et ils furent, sous bonne garde, internés
dans des sortes d’arènes, car les prisons
étaient inconnues.

Mais une bourrasque violente les ayant
poussés dans une autre direction, ils se
trouvèrent tout à coup dans un intense foyer
lumineux que leur envoyait une autre pla
nète, que Theodolitus ne tarda pas à recon
naître, grâce à scs anneaux. C’était Saturne.

Quels etonnements de tous genres pour nos
voyageurs, dans ce monde où la nature s’était
plu à faire tout en grand. Les arbres
avaient des proportions tellement gigan
tesques que des routes carrossables...

RI

Malheureusement, ils o’étaient pas tou
jours du même avis, si bien qu un jour
Lapanne se crut obligé d’intervenir, et on
en vint aux mains.

Ne sachant pas ce qu’on allait faire deux,
ils préférèrent s’enfuir avant d’attendre
qu’on ait statué sur leur sort, et, au petit
jour, ils prenaient leur vol, bien décidés à
revenir sur tçrre.

De ce monde où les progrès de la science
dépassent de beaucoup les nôtres, on les
avait aperçua et on envoya à leur rencontre
une mission en ballons dirigeables.

... pouvaient être taillées dans leur tronc.
Les montagnes atteignaient de telles hau
teurs que les monts Himalaya auraient sem
blé à côté de toutes petites collines.
(Voir la suite page 2.)

mm

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