Titre : Observations sur la physique, sur l'histoire naturelle et sur les arts / par M. l'abbé Rozier,...
Éditeur : Le Jai (Paris)
Éditeur : RuaultRuault (Paris)
Éditeur : chez Panckoucke, hôtel de Thou, rue des Poitevinschez Panckoucke, hôtel de Thou, rue des Poitevins (A Paris)
Éditeur : chez Ruault, libraire, rue de la Harpechez Ruault, libraire, rue de la Harpe (A Paris)
Éditeur : chez Cuchet, au bureau du Journal de physique, rue des Mathurins, au coin du cloître Saint-Benoîtchez Cuchet, au bureau du Journal de physique, rue des Mathurins, au coin du cloître Saint-Benoît (A Paris)
Éditeur : au bureau du Journal de physique, rue des Mathurins, au coin du cloître Saint-Benoîtau bureau du Journal de physique, rue des Mathurins, au coin du cloître Saint-Benoît (A Paris)
Éditeur : au bureau du Journal de physique, rue & hôtel Serpenteau bureau du Journal de physique, rue & hôtel Serpente (A Paris)
Éditeur : au bureau du Journal de physique, rue & hôtel Serpente. Et se trouve à Londres, chez Joseph de Boffe, libraire, Gerard-street, n°. 7. Sohoau bureau du Journal de physique, rue & hôtel Serpente. Et se trouve à Londres, chez Joseph de Boffe, libraire, Gerard-street, n°. 7. Soho (A Paris)
Date d'édition : 1774-03-01
Contributeur : Rozier, François (1734-1793). Directeur de publication
Contributeur : Mongez, Jean-André (1750-1788?). Directeur de publication
Contributeur : La Métherie, Jean-Claude de (1743-1817). Directeur de publication
pu me convaincre que ce fût le phiogistique des charbons qui fût la cause de cette réduction. Il y a des chaux métalliques , comme celles-du plomb , du mercure, qui se revivifient sans un arome de phiogistique } & les nouvelles expériences faites avec le miroir ardent, prouvent que la lumiere du soleil produit sur quelques chaux cet effet aussi sûrement que le phlogisiique. Ce seul exemple suffiroit pour détruire tout ce qu'on a avancé ; car si la lumiere pure, adive du soleil réduit des chaux mé- talliques , on ne peut plus attribuer cet effet au phlogistique qui n'efl: que du feu éteint.
PREMIERE PARTIE.
LE soufre, que tout le monde connoît, semble offrir aux Chymistes une des preuves les plus convaincantes de leur doctrine sur le phlogisti- que : aucun d'eux ne doute que cette substance ne foit composée d'acide vitriolique & de phlogistique ; on forme dans toutes les écoles du sou- fre artificiel } on retire de l'acide vitriolique ôc du phlogistique du sou- fre naturel. Cependant, quoique j'aie répété plusieurs fois les expérien- ces qui ont été faites à ce sujet, je suis forcé d'avouer que je ne suis rien moins que convaincu de l'existence des principes du soufre ; je crois même pouvoir assurer qu'il n'y a pas un atome d'acide vitriolique dans le sou- fre , & que celui qu'on en tire n'y existe pas tout formé. L'importance de cette matiere exige quelques détails particuliers.
C'est sans doute.une très belle expérience que de produire du soufre sans soufre } c'est en quelque sorte créer , & il faut convenir que l'art n'a jamais suivi de plus près la nature , que dans les opérations de la Chy- mie } car le fait est très-réel, & il n'y a que les raiionnemens 3 les con- clurions qui me paroillent contraires à la vérité.
On ne parvient a former du soufre qu'en faisant du foie de soufre artificiel. Ce composé se forme par le mélange du tartre vitriolé, d'alkali & de charbon en poudre ; on mêle le tout dans un creuser ; la matiere érant fondue , on la laisse refroidir ; elle se fige , se coagule & forme une Iliade cassante , à laquelle on a donné le nom de foie de soufre artificiel, parce qu'il ressemble au foie de soufre ordinaire ; qu'il en a l'odeur , la dissolubilité , rouies les propriétés ; &r que de ce foie de soufre artificiel on en retire d'ailleurs du soufre entièrement semblable au soufre qu'on trouve dans les entrailles de la terre.
Il est bon cependant de remarquer que le foie de soufre artificiel dif- fere du. foie de soufre. ordinaire par la couleur } étant sec j il est d'un rouge-brun plus foncé que le foie de soufre naturel ; dissous dans l'eau, il prend aussi une couleur plus verdâtre, l'odeur des deux foies de soufre
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.0%.
Facebook
Twitter
Pinterest