Titre : Le Potard : organe indépendant des aides-pharmaciens
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1906-10-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32841623d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 860 Nombre total de vues : 860
Description : 15 octobre 1906 15 octobre 1906
Description : 1906/10/15 (N38). 1906/10/15 (N38).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k956083k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-50481
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
■ueuxitmit; Aiiueé. —iv oo
a 171111011 et ia l oncorfle fonfla Force »
Lundi, 15 Octobre 1005
%>' .
ORGANE INDEPENDANT DES AIDES-PHARMACIENS
ABONNEMENT
UN AN.
♦
♦
♦
♦
2 francs ♦
♦
♦
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
ALGER — 20, Rix© Henri-Martin — ALGER
~W
♦
i
♦
♦
t
Les manuscrits non insérés
ne seront pas rendus
Aux Ames Généreuses
OERRX
Ex-Maître de ballet du Théâtre
Municipal
Jit
Gerri qui pendant plus de vingt ans
fut Maître de Ballet au Municipal
se trouve dans la plus affreuse misère.
Nous savons qu’on ne s'adresse ja
mais en vain à nos compatriotes lors
qu’il s’agit d’une bonne œuvre, aussi
avons-nous pris l’initiative d'une sous
cription dont le montant adoucira
quelque peu l’existence de ce pauvre
homme.
Des listes de souscriptions portant
le cachet du journal Le Potard seront
présentées à domicile.
Les souscriptions pourront être
adressées soit â M. Cerri, 16, rue
Henri-Martin, ou au directeur du
journal, 20, rue Henri-Martin.
Nos confrères de la Presse Algé
roise ont bien voulu nous seconder
dans la tâche entreprise. La Dépêche
Algérienne, Les Nouvelles, Les Annales
Africaines, Le Charivari Algérien, La
Matraque, ont publié d’émouvants
appels à la générosité de leurs lec
teurs. Nous nous faisons un plaisir de
reproduire l’article de M. Mallebay,
ainsi qu’une poésie de Jean Bourgo
gne, des Nouvelles.
Des Annales Africaines :
La chrysalide emprisonnée dans sa
prison, sent un jour la vie s’éveiller en
elle; son corps frissonne, un travail
mystérieux l’agite et soudain, déchi
rant l’enveloppe qui la ligottait, elle
ouvre toutes grandes les ailes qui
viennent de lui pousser ; alors fleur
vivante, fleur radieuse elle s’élance
dans la lumière et dans l’azur.
La larve est devenue papillon !
Une transformation analogue, mais
hélas, toute à rebours s’est opérée
chez Corri, lo fin danseur qui pendant
25 ans a tenu, au Théâtre Municipal,
remploi de chef de ballet.
Vous l’avez souvent applaudi lors
que, ayant fait évoluer son bataillon
de ballerines, il paraissait à son tour
et montrait par sa danse savante et
expressive toute les ressources d’un
art charmant qui savait rester classi
que dans sa fantaisie pleine d’imprévu.
C’était alors dans l’atmosphère
grisante d’une salle enthousiasmée,
le crépitement des bravos et la cla
meur des vivats. Au sortir d’une de
ces soirées triomphales, Cerri, frappé
par un mal mystérieux, soudain,
s’abattit lourdement. Il essaya de se
relever et ne le put : le malheureux
était paralysé ! Par un avatar impi-
toyaole, c’était le papillon qui tombé
de la lumière, devenait la larme im
mobilisée dans la torpeur.
Qui dira les souffrances du malheu
reux artiste, et son incurable déses
poir ?
Ses pieds jadis si légers, semblent
désormais chaussés de lourds cothur
nes de plombs ou attachés au sol par
des chaines de fer.
Ne pouvant plus exercer sa profes
sion, n’ayant pins même de quoi se
soigner, puisque le krack du Panama
lui avait enlevé toutes ses petites éco
nomies, Cerri connut la noire mi
sère ; il connaîtra bientôt la faim si
l’on ne vient pas à son secours.
L’an dernier, le directeur Grazzi,
un brave homme, capable de donner
à un malheureux, comme Saint Mar
tin, noQ la moitié de son mauteau
mais son manteau tout entier, Grazzi
l’engagea comme chef de ballet mal
gré son infirmité, et Cerri donnait en
core des leçons excellentes. Quant
l’impressano au cœur généreux,
abandonna ses fonctions, la Munici
palité garda Cerri mais en lni rognant
la moitié de ses appointements. La
saison terminée, Cerri fut remercié.
Depuis ce jour, il est littéralement
sans moyens d’existence.
Il a adressé au Conseil Municipal
une demande de secours. On lui a chi
chement accordé trois cents francs ;
on mit peu de bonne grâce à les lui
verser ; il ne les a touchés qu’apres
maintes supplications et six longs mois
d’attente. Pendant-ces six mois sa
pauvre femme fit de fréquentes visites
dans l’antre du brocanteur ou au Mont
de Piété ; c’est là que filèrent toutes
les épaves de l’humble ménage, tous
les dons de ses anciens éléves, tous les
souvenirs des soirées triomphales de
l’heureux temps passé.
Pendant près d’un quart de
siècle, Cerri a donné des leçons gratui
tes et formé une phalange d’élèves
dont quelques-uns sont devenus des
quasi célébrités : ainsi les maîtres de
ballet des théâtres de Marseille et de
Nice ont été formés par son enseigne
ment.
Un vaillant petit journal où écrivent
des jeunes gens au cœur généreux, le
Potard, ouvrira dans son numéro du
15 courant un souscription en faveur
de Cerri. Si tous ceux qui l’ont
applaudi et qui lui sont reconnaissant
pour le plaisir délicat que ce virtuose
de la danse leur a procuré consentent
à verser leur obole, si minime soit-elle.
Cerri sera pour jamais à l’abri de la
misère.
Quant à la Municipalité, elle ne s’est
pas libérée par les quelques pièces
d’or qu’elle a laissé tomber avec parci
monie cruelle dans la main humble
ment tendue de l'artiste paralysé ; elle
n’aura pas la cruauté de lui refuser le
morceau de pain qui l’empêchera de
mourir de misère.
E. M.
-<€»-
Des Nouvelles :
POUR CERRI
« Gerri est, par suite d’une paralyse
des jambes, dans l’impossibilité
absolue de travailler. »
LES NOUVELLES.
Sur la scène
Apparaît
Ce phalène
Le ballet !
En cadence.
Il s’avance ;
Qu’on commence,
Il est prêt !
La danse s’ébauche ;
Les pieds vont, menus ;
Quatre pas à gauche.
L’essaim des tutus
Fuit et se déploie,
Revient pour qu’on voie
Dans un flot de soie
Des mollets charnus ;
Souple bientôt il s’échappe
Et tourbillonne avec art
Ondoyant comme une èeharpe
De satin ou de brocart,
Lorsque, souriante et fine,
D’un envol de mousseline
La a prima » jaillit, ondine
Qu’entoure encore un brouillard.
Gnome ou farfadet ? Mystère !
Bizarre être dont les pieds
A peine touchent la terre ;
Pour nos yeux extasiés
Chatoyant comme une flamme
Et changeant comme la lame
Avec des grâces de femme
Dans ses a pas » et ses «.pliés ».
Rose ou bleu topaze,
Le vol froufroutant
De faille et de gaze
S’arrête un instant.
Piqué d’étincelles,
Déployant ses ailes
Il part de plus belle
Doux et palpitant.
Sur la scène,
Frais essaim
Qui vous mène
Dans sa main ?
Et quel maître
Vous fait naître,
De votre être
Souverain t
*
* *
Vous qui l’avez vu si longtemps.
Ame du ballet qu’il anime,
Songez que l’âpre cours des ans.
Inflexible en fit sa victime.
Donnez au papillon meurtri,
Terrassé par la maladie ;
Vous pour qui fut douce la vie.
Donnez votre obole à Cerri l
ÉCHOS
Nous apprenons le prochain mariage de
M. René Didona, le sympathique secrétaire
du Syndicat des Employés en Pharmacie,
avec Mlle Henriette Scotti.
Aux futurs époux, nos meilleurs souhaits
de bonheur et de prospérité.
UN IMPOT SUR L’OISIVETÉ
Le docteur Huchard, de l’Académie de mé
decine propose de frapper d’un impôt l’oisiveté.
On ne paye plus de son argent, il faut
payer de sa personne, c’est vrai, l’oisif, le
le voleur de jours comme disent les allemands,
doit se mettre au travail ou acquitter une
contribution fort juste.
Mais à quel signe le reconnaître, si on est
oisif ? Cet être que l’on croirait profondément
désœuvré, n’est-il pas au contraire le moins
libre de tous les hommes ?
Ce ne sont que visites, petites femmes, soi
rées, théâtres, réunions, démarches...
Toute la journée, toute la nuit, l’oisif se
multiplie.., ne l’imposez pas, dëgrevez-le t
mëmrnmëmmm®
alcoolisme
La LAZARINE est un produit sérieux, scien
tifique recommandé par les médecins et le
ligues antialcooliques pour guérir radicalement
et sûrement l’alcoolisme et l’ivrognerie
sous toutes ses. formes. L’efficacité de la
LAZARINE est garantie, après guérisons
concluantes. Non seulement la LAZARINE
est inoffensive pour la santé, mais encore elle
prévient les maladies si dangereuses qui résul
tent de l’abus des alcools. De plus, il est très
facile de la faire prendre à l’insu du buveur
dans n’importe quel liquide ou aliment. —
Envoi gratuit de la brochure sur demande à
M. Desseigne, pharmacien à Gosne (Nièvre) qui
envoie contre mandat ou remboursement de
10 francs, une boite pour une cure.
La LAZARINE se trouve dans toutes les
bonnes pharmacies d’Algérie et aux dépôts sui
vants : ;
Alger, pharmacie du Sahel, place de la Lyre ;
Oran, pharmacie Loumagne, bd Séguin ;
Gonstantine, pharmacie Boutillier ;
Philippeville, pharmacie Blanchet ;
Bône, pharmacie Sacomant ;
Tlemcen, pharmacie Bouty ;
Bel-Abbès, pharmacie Collet ; , ...
Mascara, pharmacie Scebat ;
Mostaganem, pharmacie Vallord ; > v
Djidjelli, pharmacie Gaston ;
Arzew, pharmacie Audousset.
Kolayo
Le KOLAYO est le restaurateur parexcellence
de la force musculaire et le remontant
idéal des athlètes, touristes, cyclistes, etc.
Le meilleur fortifiant et régénérateur
dans la convalescence et l’épuisement
prématuré.
CERTIFICATS
concernant la KOLA-COCA-SAUTER, aujourd’hui appelée c KïoLA 0
...La Kola-Coca m’a beaucoup fortifiée.
Mme F. Die zi,
Berlingen (Allemagne), 14 janvier 1901.
a 171111011 et ia l oncorfle fonfla Force »
Lundi, 15 Octobre 1005
%>' .
ORGANE INDEPENDANT DES AIDES-PHARMACIENS
ABONNEMENT
UN AN.
♦
♦
♦
♦
2 francs ♦
♦
♦
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
ALGER — 20, Rix© Henri-Martin — ALGER
~W
♦
i
♦
♦
t
Les manuscrits non insérés
ne seront pas rendus
Aux Ames Généreuses
OERRX
Ex-Maître de ballet du Théâtre
Municipal
Jit
Gerri qui pendant plus de vingt ans
fut Maître de Ballet au Municipal
se trouve dans la plus affreuse misère.
Nous savons qu’on ne s'adresse ja
mais en vain à nos compatriotes lors
qu’il s’agit d’une bonne œuvre, aussi
avons-nous pris l’initiative d'une sous
cription dont le montant adoucira
quelque peu l’existence de ce pauvre
homme.
Des listes de souscriptions portant
le cachet du journal Le Potard seront
présentées à domicile.
Les souscriptions pourront être
adressées soit â M. Cerri, 16, rue
Henri-Martin, ou au directeur du
journal, 20, rue Henri-Martin.
Nos confrères de la Presse Algé
roise ont bien voulu nous seconder
dans la tâche entreprise. La Dépêche
Algérienne, Les Nouvelles, Les Annales
Africaines, Le Charivari Algérien, La
Matraque, ont publié d’émouvants
appels à la générosité de leurs lec
teurs. Nous nous faisons un plaisir de
reproduire l’article de M. Mallebay,
ainsi qu’une poésie de Jean Bourgo
gne, des Nouvelles.
Des Annales Africaines :
La chrysalide emprisonnée dans sa
prison, sent un jour la vie s’éveiller en
elle; son corps frissonne, un travail
mystérieux l’agite et soudain, déchi
rant l’enveloppe qui la ligottait, elle
ouvre toutes grandes les ailes qui
viennent de lui pousser ; alors fleur
vivante, fleur radieuse elle s’élance
dans la lumière et dans l’azur.
La larve est devenue papillon !
Une transformation analogue, mais
hélas, toute à rebours s’est opérée
chez Corri, lo fin danseur qui pendant
25 ans a tenu, au Théâtre Municipal,
remploi de chef de ballet.
Vous l’avez souvent applaudi lors
que, ayant fait évoluer son bataillon
de ballerines, il paraissait à son tour
et montrait par sa danse savante et
expressive toute les ressources d’un
art charmant qui savait rester classi
que dans sa fantaisie pleine d’imprévu.
C’était alors dans l’atmosphère
grisante d’une salle enthousiasmée,
le crépitement des bravos et la cla
meur des vivats. Au sortir d’une de
ces soirées triomphales, Cerri, frappé
par un mal mystérieux, soudain,
s’abattit lourdement. Il essaya de se
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était paralysé ! Par un avatar impi-
toyaole, c’était le papillon qui tombé
de la lumière, devenait la larme im
mobilisée dans la torpeur.
Qui dira les souffrances du malheu
reux artiste, et son incurable déses
poir ?
Ses pieds jadis si légers, semblent
désormais chaussés de lourds cothur
nes de plombs ou attachés au sol par
des chaines de fer.
Ne pouvant plus exercer sa profes
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soigner, puisque le krack du Panama
lui avait enlevé toutes ses petites éco
nomies, Cerri connut la noire mi
sère ; il connaîtra bientôt la faim si
l’on ne vient pas à son secours.
L’an dernier, le directeur Grazzi,
un brave homme, capable de donner
à un malheureux, comme Saint Mar
tin, noQ la moitié de son mauteau
mais son manteau tout entier, Grazzi
l’engagea comme chef de ballet mal
gré son infirmité, et Cerri donnait en
core des leçons excellentes. Quant
l’impressano au cœur généreux,
abandonna ses fonctions, la Munici
palité garda Cerri mais en lni rognant
la moitié de ses appointements. La
saison terminée, Cerri fut remercié.
Depuis ce jour, il est littéralement
sans moyens d’existence.
Il a adressé au Conseil Municipal
une demande de secours. On lui a chi
chement accordé trois cents francs ;
on mit peu de bonne grâce à les lui
verser ; il ne les a touchés qu’apres
maintes supplications et six longs mois
d’attente. Pendant-ces six mois sa
pauvre femme fit de fréquentes visites
dans l’antre du brocanteur ou au Mont
de Piété ; c’est là que filèrent toutes
les épaves de l’humble ménage, tous
les dons de ses anciens éléves, tous les
souvenirs des soirées triomphales de
l’heureux temps passé.
Pendant près d’un quart de
siècle, Cerri a donné des leçons gratui
tes et formé une phalange d’élèves
dont quelques-uns sont devenus des
quasi célébrités : ainsi les maîtres de
ballet des théâtres de Marseille et de
Nice ont été formés par son enseigne
ment.
Un vaillant petit journal où écrivent
des jeunes gens au cœur généreux, le
Potard, ouvrira dans son numéro du
15 courant un souscription en faveur
de Cerri. Si tous ceux qui l’ont
applaudi et qui lui sont reconnaissant
pour le plaisir délicat que ce virtuose
de la danse leur a procuré consentent
à verser leur obole, si minime soit-elle.
Cerri sera pour jamais à l’abri de la
misère.
Quant à la Municipalité, elle ne s’est
pas libérée par les quelques pièces
d’or qu’elle a laissé tomber avec parci
monie cruelle dans la main humble
ment tendue de l'artiste paralysé ; elle
n’aura pas la cruauté de lui refuser le
morceau de pain qui l’empêchera de
mourir de misère.
E. M.
-<€»-
Des Nouvelles :
POUR CERRI
« Gerri est, par suite d’une paralyse
des jambes, dans l’impossibilité
absolue de travailler. »
LES NOUVELLES.
Sur la scène
Apparaît
Ce phalène
Le ballet !
En cadence.
Il s’avance ;
Qu’on commence,
Il est prêt !
La danse s’ébauche ;
Les pieds vont, menus ;
Quatre pas à gauche.
L’essaim des tutus
Fuit et se déploie,
Revient pour qu’on voie
Dans un flot de soie
Des mollets charnus ;
Souple bientôt il s’échappe
Et tourbillonne avec art
Ondoyant comme une èeharpe
De satin ou de brocart,
Lorsque, souriante et fine,
D’un envol de mousseline
La a prima » jaillit, ondine
Qu’entoure encore un brouillard.
Gnome ou farfadet ? Mystère !
Bizarre être dont les pieds
A peine touchent la terre ;
Pour nos yeux extasiés
Chatoyant comme une flamme
Et changeant comme la lame
Avec des grâces de femme
Dans ses a pas » et ses «.pliés ».
Rose ou bleu topaze,
Le vol froufroutant
De faille et de gaze
S’arrête un instant.
Piqué d’étincelles,
Déployant ses ailes
Il part de plus belle
Doux et palpitant.
Sur la scène,
Frais essaim
Qui vous mène
Dans sa main ?
Et quel maître
Vous fait naître,
De votre être
Souverain t
*
* *
Vous qui l’avez vu si longtemps.
Ame du ballet qu’il anime,
Songez que l’âpre cours des ans.
Inflexible en fit sa victime.
Donnez au papillon meurtri,
Terrassé par la maladie ;
Vous pour qui fut douce la vie.
Donnez votre obole à Cerri l
ÉCHOS
Nous apprenons le prochain mariage de
M. René Didona, le sympathique secrétaire
du Syndicat des Employés en Pharmacie,
avec Mlle Henriette Scotti.
Aux futurs époux, nos meilleurs souhaits
de bonheur et de prospérité.
UN IMPOT SUR L’OISIVETÉ
Le docteur Huchard, de l’Académie de mé
decine propose de frapper d’un impôt l’oisiveté.
On ne paye plus de son argent, il faut
payer de sa personne, c’est vrai, l’oisif, le
le voleur de jours comme disent les allemands,
doit se mettre au travail ou acquitter une
contribution fort juste.
Mais à quel signe le reconnaître, si on est
oisif ? Cet être que l’on croirait profondément
désœuvré, n’est-il pas au contraire le moins
libre de tous les hommes ?
Ce ne sont que visites, petites femmes, soi
rées, théâtres, réunions, démarches...
Toute la journée, toute la nuit, l’oisif se
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alcoolisme
La LAZARINE est un produit sérieux, scien
tifique recommandé par les médecins et le
ligues antialcooliques pour guérir radicalement
et sûrement l’alcoolisme et l’ivrognerie
sous toutes ses. formes. L’efficacité de la
LAZARINE est garantie, après guérisons
concluantes. Non seulement la LAZARINE
est inoffensive pour la santé, mais encore elle
prévient les maladies si dangereuses qui résul
tent de l’abus des alcools. De plus, il est très
facile de la faire prendre à l’insu du buveur
dans n’importe quel liquide ou aliment. —
Envoi gratuit de la brochure sur demande à
M. Desseigne, pharmacien à Gosne (Nièvre) qui
envoie contre mandat ou remboursement de
10 francs, une boite pour une cure.
La LAZARINE se trouve dans toutes les
bonnes pharmacies d’Algérie et aux dépôts sui
vants : ;
Alger, pharmacie du Sahel, place de la Lyre ;
Oran, pharmacie Loumagne, bd Séguin ;
Gonstantine, pharmacie Boutillier ;
Philippeville, pharmacie Blanchet ;
Bône, pharmacie Sacomant ;
Tlemcen, pharmacie Bouty ;
Bel-Abbès, pharmacie Collet ; , ...
Mascara, pharmacie Scebat ;
Mostaganem, pharmacie Vallord ; > v
Djidjelli, pharmacie Gaston ;
Arzew, pharmacie Audousset.
Kolayo
Le KOLAYO est le restaurateur parexcellence
de la force musculaire et le remontant
idéal des athlètes, touristes, cyclistes, etc.
Le meilleur fortifiant et régénérateur
dans la convalescence et l’épuisement
prématuré.
CERTIFICATS
concernant la KOLA-COCA-SAUTER, aujourd’hui appelée c KïoLA 0
...La Kola-Coca m’a beaucoup fortifiée.
Mme F. Die zi,
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