Titre : Le Potard : organe indépendant des aides-pharmaciens
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1905-05-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32841623d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 860 Nombre total de vues : 860
Description : 04 mai 1905 04 mai 1905
Description : 1905/05/04 (N1). 1905/05/04 (N1).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k956047q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-50481
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
VtPUI LtüAL
Première année. — NM
« Li’Union et la Concorde font la Force—JT
TferrdT4 mai 190^
LE POTARD
ORGANEINDEPEN
ABONNEMENT
1 an 2 »
RED
Booaleva.
A NOS LECTEU
DES AIDES-PHARMACIENS
D&INISTRATION
rxce, n. 0 S, ^.lg-er
.5^3
ANNONCES
Les annonces sont reçues au
bureau du journal
Au moment où les questions sociales sont à l’ordre du jour, il
était utile que la corporation si digne des Aides-Pharmaciens
puisse faire entendre ses doléances. De là, la publication de
ce journal.
Nous voulons absolument rester neutres et par conséquent
la polique sera bannie de nos colonnes. Par contre, tout en
faisant entendre nos légitimes revendications, nous nous efforce
rons à rendre ce journal aussi attrayant que possible. Articles
littéraires, poésies, historiettes humoristiques, « mais décentes »,
seront insérés avec plaisir. Nous faisons donc appel à tous les
Aides-Pharmaciens d’Algérie pour nous aider dans la lourde
tâche que nous nous sommes imposés.
La Rédaction.
^ ^ Ÿ Ÿ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ '4' '4' 'Ÿ ^ '4' ÿ ^ 'f'
AUX AIDES-PHARMACIENS
Au nom de la Prévoyance Pharmaceutiquenous croyons devoir faire
un nouvel appel à nos camarades pour les engager à adhérer à notre
Société.
De tous côtés, dans tous les métiers, ouvriers et employés sentent le
besoin de s'unir, de se grouper, les uns pour la défense de leurs intérêts
professionnels, les autres pour améliorer leur position par la prévoyance
et la mutualité, aussi voyons-nous grandir et prospérer les Sociétés de
Secours Mutuels, les Associations de prévoyance, les Caisses de Retraites.
Que nos camarades réfléchissent, qu’ils prennent conscience que l’iso
lement est nuisible et ne peut qu’aboutir à l’écrasement de l’individu et
que le groupement rend fort.
Notre oeuvre est une Prévoyance, une Mutualité pratique que l’adver
sité vécue dicte à tout homme prévoyant qui sent son isolément, qui
comprend le besoin de s’unir pour s’assurer contre l’adversité de demain
et faire front aux malheurs de l’avenir.
Par ses diverses créations, la Prévoyance Pharmaceutique a voulu faire
oeuvre sincère, œuvre utile.
Une société d’Epargne en participation. — Argent placé et
remboursé avec intérêts tous les ans.
Caisse de Secours, — Avance à un Sociétaire dans la gêne, aide
à un Sociétaire dans le besoin.
Caisse de Décès. — Certitude de ne pas laisser, après sa mort, les
siens dans l’embarras ; certitude de les sauver, de la misère.
Caisse de Retraites. — Facilité d’épargne, de se créer des petites
rentes, de mettre de côté pour les vieux jours, pour le moment où, faibles
et débiles, nous ne pourrons plus gagner notre vie par notre travail.
Association. — Réunion de toutes les forces isolées vers un but
commun : l’amélioration de notre sort.
Il faut secouer cet engourdissement légendaire, cette inertie si funeste
à nos intérêts, bien envisager les choses^ afin de se rendre compte que
l’épargne et la mutualité, c’est la prévoyance multipliée et fortifiée par
l’Association; que l’association, c’est la faculté d’arriver à un résultat
pratique, de s’aider mutuellement, de procurer à un camarade ou à soi-
même le moyen de gagner sa vie et de pouvoir envisager l’avenir avec
confiance.
Le Conseil.
UN DINER GÉOGRAPHIQUE
Un monsieur âgé de Carentan, Douai d’un air Digne était Laon dernier,
Dinan dans un restaurant de Paris à Cette Eure du soir.
— Serven-moi bien, dit-il, j’ai une faim qui me Creuse l’estomac, faites-moi
faire bonne Cher, je vous donnerai de VArgentan que vous voudrez et surtout
que chaque Metz Vienne à son Tours.
En effet, Savenay selon Sees désirs. A peine fut-il à table qu’il ôta ses
Gancl, releva sa Manche, Jura et dit : « Avallon ». C’est un homme de Sèns.
On lui servit Pô Tage, Paimbœuf, une volaille Grasse à la d'Aube, un pâté
de Foix et autres choses Beaune Ham Angers.
Après quoi, il prît du^vin dans des Pau de Gray, dont il but à gr'Anvers,
car s’il avait Milhau de Pyu, il n’aurait pas ressenti au 7hiers de son repas
des Meaux à&ns VAisne et du Malo Rhin.
Il Alais continuer, mais il tomba en une surprenantes syncope, ce qui
causa une Seine au rest’Oran.
On le transporta alors à la Mans Sardes où on le coucha sur un lit de Caen.
On lui fit prendre ensuite des pastilles de Mantes, du sirop d’éCosse d'Orange
et du thé au Rome.
Il fit après un bon Somme, dormit toute la Nuit jusqu’au lendem’Am
matin ; il se réveilla fr'Aix et dispos et fort comme un Lyon. Il fit aussi des
largHesse â l’hôtelier et dit :
— Je vous Segrè des soins que vous avez pris de ma Perse onne.
Il remercia Tout le monde, se Privas de liqueurs, but seulement un verre
d’eau pour Reims et Sedan, donna encore des et Rennes aux Saint-Servan
ainsi qu’aux autres et partit pour le Tonkin.
LES VIEUX JOURNAUX
Par le temps qui court, il y a surabondance de prose ou dé vers, et la
quantité de littérature qui est offerte à l’appètit intellectuel de nos contem
porains est fantastique.
Aussi a-t-on songé à lui créer des débouchés aussi pratiques qu’imprévus.
Les Américains ont déjà commencé de faire des wagons et des roues de
locomotives en papier. On emploie pour cela des vieux journaux réduits en
pâte et solidifiés ensuite par un procédé spècial.
Mais les simples particuliers font encore de ces vieux papiers mille autres
usages, qu’un journal anglais énumère.
Découpés en bandelettes et roulés ou pliés, ils donnent des filibus employés
dans les bureaux de tabac pour allumer les pipes ou les cigares. Ils rempla
cent les carreaux cassés. — Les jeunes typos en font des coiffures. — Pliés
en plusieurs épaisseurs et mis dans des chaussures donnent de chaudes
semelles. — Roulés autour des pieds et des jambes ils remplacent des bas de
laine. — Des fourrures ou des habits bien enveloppés de vieux journaux
seront préservés des mittes, l’odeur empyreumatique de l’encre d’imprimerie
étant aussi désagréable à ces insectes que celle du camphre ou de la lavande.
Placés sous les tapis, ils garantissent ceux-ci de l’usure et de la poussière. —
Leur imperméabilité à l’air et à la chaleur les rend précieux en été pour
conserver fraîches les boissons. — Une bouteille de champagne frappée,
roulée dans un journal gardera toute une journée la même température. — On
sait qu’on utilise les vieux journaux pour faire des couvertures de lits très
économiques.
Enfin la littérature à l’abandon sert aux marchands de pommes de terre
frites et aussi, hélas-., aux châlets de nécessité.
ALGER-ÉTUDIANT
Aux amateurs du rire, nous conseillons la lecture du journal Alger-
Étudiant, organe delà jeunesse des Écoles d’Alger.
Première année. — NM
« Li’Union et la Concorde font la Force—JT
TferrdT4 mai 190^
LE POTARD
ORGANEINDEPEN
ABONNEMENT
1 an 2 »
RED
Booaleva.
A NOS LECTEU
DES AIDES-PHARMACIENS
D&INISTRATION
rxce, n. 0 S, ^.lg-er
.5^3
ANNONCES
Les annonces sont reçues au
bureau du journal
Au moment où les questions sociales sont à l’ordre du jour, il
était utile que la corporation si digne des Aides-Pharmaciens
puisse faire entendre ses doléances. De là, la publication de
ce journal.
Nous voulons absolument rester neutres et par conséquent
la polique sera bannie de nos colonnes. Par contre, tout en
faisant entendre nos légitimes revendications, nous nous efforce
rons à rendre ce journal aussi attrayant que possible. Articles
littéraires, poésies, historiettes humoristiques, « mais décentes »,
seront insérés avec plaisir. Nous faisons donc appel à tous les
Aides-Pharmaciens d’Algérie pour nous aider dans la lourde
tâche que nous nous sommes imposés.
La Rédaction.
^ ^ Ÿ Ÿ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ '4' '4' 'Ÿ ^ '4' ÿ ^ 'f'
AUX AIDES-PHARMACIENS
Au nom de la Prévoyance Pharmaceutiquenous croyons devoir faire
un nouvel appel à nos camarades pour les engager à adhérer à notre
Société.
De tous côtés, dans tous les métiers, ouvriers et employés sentent le
besoin de s'unir, de se grouper, les uns pour la défense de leurs intérêts
professionnels, les autres pour améliorer leur position par la prévoyance
et la mutualité, aussi voyons-nous grandir et prospérer les Sociétés de
Secours Mutuels, les Associations de prévoyance, les Caisses de Retraites.
Que nos camarades réfléchissent, qu’ils prennent conscience que l’iso
lement est nuisible et ne peut qu’aboutir à l’écrasement de l’individu et
que le groupement rend fort.
Notre oeuvre est une Prévoyance, une Mutualité pratique que l’adver
sité vécue dicte à tout homme prévoyant qui sent son isolément, qui
comprend le besoin de s’unir pour s’assurer contre l’adversité de demain
et faire front aux malheurs de l’avenir.
Par ses diverses créations, la Prévoyance Pharmaceutique a voulu faire
oeuvre sincère, œuvre utile.
Une société d’Epargne en participation. — Argent placé et
remboursé avec intérêts tous les ans.
Caisse de Secours, — Avance à un Sociétaire dans la gêne, aide
à un Sociétaire dans le besoin.
Caisse de Décès. — Certitude de ne pas laisser, après sa mort, les
siens dans l’embarras ; certitude de les sauver, de la misère.
Caisse de Retraites. — Facilité d’épargne, de se créer des petites
rentes, de mettre de côté pour les vieux jours, pour le moment où, faibles
et débiles, nous ne pourrons plus gagner notre vie par notre travail.
Association. — Réunion de toutes les forces isolées vers un but
commun : l’amélioration de notre sort.
Il faut secouer cet engourdissement légendaire, cette inertie si funeste
à nos intérêts, bien envisager les choses^ afin de se rendre compte que
l’épargne et la mutualité, c’est la prévoyance multipliée et fortifiée par
l’Association; que l’association, c’est la faculté d’arriver à un résultat
pratique, de s’aider mutuellement, de procurer à un camarade ou à soi-
même le moyen de gagner sa vie et de pouvoir envisager l’avenir avec
confiance.
Le Conseil.
UN DINER GÉOGRAPHIQUE
Un monsieur âgé de Carentan, Douai d’un air Digne était Laon dernier,
Dinan dans un restaurant de Paris à Cette Eure du soir.
— Serven-moi bien, dit-il, j’ai une faim qui me Creuse l’estomac, faites-moi
faire bonne Cher, je vous donnerai de VArgentan que vous voudrez et surtout
que chaque Metz Vienne à son Tours.
En effet, Savenay selon Sees désirs. A peine fut-il à table qu’il ôta ses
Gancl, releva sa Manche, Jura et dit : « Avallon ». C’est un homme de Sèns.
On lui servit Pô Tage, Paimbœuf, une volaille Grasse à la d'Aube, un pâté
de Foix et autres choses Beaune Ham Angers.
Après quoi, il prît du^vin dans des Pau de Gray, dont il but à gr'Anvers,
car s’il avait Milhau de Pyu, il n’aurait pas ressenti au 7hiers de son repas
des Meaux à&ns VAisne et du Malo Rhin.
Il Alais continuer, mais il tomba en une surprenantes syncope, ce qui
causa une Seine au rest’Oran.
On le transporta alors à la Mans Sardes où on le coucha sur un lit de Caen.
On lui fit prendre ensuite des pastilles de Mantes, du sirop d’éCosse d'Orange
et du thé au Rome.
Il fit après un bon Somme, dormit toute la Nuit jusqu’au lendem’Am
matin ; il se réveilla fr'Aix et dispos et fort comme un Lyon. Il fit aussi des
largHesse â l’hôtelier et dit :
— Je vous Segrè des soins que vous avez pris de ma Perse onne.
Il remercia Tout le monde, se Privas de liqueurs, but seulement un verre
d’eau pour Reims et Sedan, donna encore des et Rennes aux Saint-Servan
ainsi qu’aux autres et partit pour le Tonkin.
LES VIEUX JOURNAUX
Par le temps qui court, il y a surabondance de prose ou dé vers, et la
quantité de littérature qui est offerte à l’appètit intellectuel de nos contem
porains est fantastique.
Aussi a-t-on songé à lui créer des débouchés aussi pratiques qu’imprévus.
Les Américains ont déjà commencé de faire des wagons et des roues de
locomotives en papier. On emploie pour cela des vieux journaux réduits en
pâte et solidifiés ensuite par un procédé spècial.
Mais les simples particuliers font encore de ces vieux papiers mille autres
usages, qu’un journal anglais énumère.
Découpés en bandelettes et roulés ou pliés, ils donnent des filibus employés
dans les bureaux de tabac pour allumer les pipes ou les cigares. Ils rempla
cent les carreaux cassés. — Les jeunes typos en font des coiffures. — Pliés
en plusieurs épaisseurs et mis dans des chaussures donnent de chaudes
semelles. — Roulés autour des pieds et des jambes ils remplacent des bas de
laine. — Des fourrures ou des habits bien enveloppés de vieux journaux
seront préservés des mittes, l’odeur empyreumatique de l’encre d’imprimerie
étant aussi désagréable à ces insectes que celle du camphre ou de la lavande.
Placés sous les tapis, ils garantissent ceux-ci de l’usure et de la poussière. —
Leur imperméabilité à l’air et à la chaleur les rend précieux en été pour
conserver fraîches les boissons. — Une bouteille de champagne frappée,
roulée dans un journal gardera toute une journée la même température. — On
sait qu’on utilise les vieux journaux pour faire des couvertures de lits très
économiques.
Enfin la littérature à l’abandon sert aux marchands de pommes de terre
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