Titre : Monde : hebdomadaire d'information littéraire, artistique, scientifique, économique et sociale / dir. Henri Barbusse
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-01-06
Contributeur : Barbusse, Henri (1873-1935). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32818161n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 janvier 1934 06 janvier 1934
Description : 1934/01/06 (A7,N290). 1934/01/06 (A7,N290).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k889267c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, FOL-Z-1259
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
t9\9
N" 290
6 Janvier 1934
1 fr. 50
Septième Année
HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL
SOMMAIRE
•
LA MORT DE
A. LOUNATCHARSKY
Les victoires du Capitalisme :
L’OUTILLAGE
NATIONAL
Un reportage de la Sarre :
LES “ SCHWARZ
SCHUERFER ”
Pages historiques :
TCHERNYCHEVSKY, le
Prométhée de la Révolution
"
DIRECTEUR t HENRI BARBUSSE
UNIPRIX, MONOPRIX ..
LES ORGANISATIONS
FASCISTES
EN BELGIQUE
LETTRE DE BOLIVIE
U. SINCLAIR
DÉMOCRATE
LE PÉTROLE
DE MOSSOUL
LE MUSIC-HALL
LE CINÉMA
LES LIVRES
etc,..
LA
« Dans la catastrophe de samedi dernier, toutes les
classes sociales sont confondues ; parlementaires, hom
mes d’affaires, agents de chemins de for, commerçants,
■ouvriers, étudiants, officiers et soldats, femmes cl
enfants, ont été fraternellement déposés côte à côte
dans celle gare...
Quelle leçon d’unité et de solidarité la mort nous
donne dans ses terribles avertissements et ne serait-cc
pas, s’il pouvait être en ce monde même un réconfort
à la peine tjuc nos cœurs éprouvent dans une pensée
d’apaisement et de concorde que nous le devrions
chercher ? »
C’est un Rcnaudin qui a prononcé ces paroles aussi
étranges — pour ne pas dire infâmes —, que déplacées
devant les cercueils des victimes de Lagny, un de ces
innombrables Rcnaudin, dont on trouve le nom dans
presque toutes les administrations de France.
La mort, égalisatrice idéale, dans ce régime basé sur
la division de l’humanité !
Mais là encore, l’orateur bourgeois a menti. Car si
la mort a « confondu » lès classes, l’administration les
51 de nouveau séparées en mettant d’un côté les cadavres
en robe de soie et manteau de fourrure et d’un autre,
dans le coin, ceux en simple veste ou en capote. La divi
sion dépasse, dans celte société, même la mort ! Et il ne
peut pas en être autrement. Car celle division est bien
plus profonde que nous ne le veut faire croire M. Re-
naudin.
Agonis de chemins de fer, commerçants, ouvriers,
étudiants, ce sont d’abord de simples différences de pro
fession, conséquences de la division de travail indis
pensable dans toute société moderne. On n’a pas be
soin do la mort pour les confondre. Ils. se confondent
dans la vie. Us sont tous des hommes, des « travail
leurs ». Leur différence est toute superficielle et peut
être « vaincue » par une « pensée d’apaisement et de
concorde » comme le veut M. Renaud in. Mussolini et
Hitler nous ont montré comment on fait cela. La mortifi
cation politique d’un peuple suffit pour accomplir celle
égalisation.
Beaucoup de ceux qui nous suivent dans notre lutte
VRAIE UN
pour l'affranchissement de l’homme ne s’élèvent guère
au-dessus d’une telle conception superficielle de l’inéga
lité et de la division des êtres humains.
Au début de cotte année 1934 qui nous apporte,
sans aucun doute, de rudes épreuves, peut-être de
grandes guerres et de grandes révolutions, il est néces
saire de nous rappeler les idées maîtresses de notre lutte
afin que nous puissions, sans hésitations, trouver le che
min dans les ténèbres qui nous attendent.
Depuis longtemps, nous autres, avons abandonné la
conception qui a régné si longtemps sur l’humanité,
conception selon laquelle l’homme se divise en deux,
corps et âme, dont l’un appartient à la terre et l’aulro
au ciel. L’homme, pour nous, est un tout, l’être vivant
le plus développé de la terre, qui a le don de trans
former pour lui la nature par le travail lié à la pensée.
La totalité des différentes manifestations matérielles
et spirituelles dans la coopération de tous les hommes
vivant en société est l’essence même de l’homme.
Comme nous jugeons, dans la vie quotidienne, nos
prochains selon les manifestations de leur être : leurs
gestes, leurs paroles, leurs aclcs, leurs regards, le ton
de leur langage, leurs réalisations, ainsi l’humanité se
juge selon ses manifestations.Qu’avons-nous de meilleur,
pour nous faire une image do l’homme du passé, que
l’ensemble de ses réalisations matérielles et spirituelles ?
Comment connaître la vie, l’essence môme de l’homme,
grec, sinon par l’étude des temples, des livres des
comptes de ménages, des poèmes, des moulins, des
sculptures, des vêlements, des drames, etc., etc., qu’il
nous a laissés ?
Notre temps ne fait pas, ne peut pas faire excep
tion. L’ensemble de notre milieu artificiel, dont chaque
objet est formé par le travail et la pensée des millions
d’hommes travailleurs, nous révèle l’essence de l’homme
contemporain. Les meilleures valeurs de l’humanité
contemporaine se trouvent, pour ainsi dire, cristallisées
dans ces mille merveilles qui nous entourent, du poste
de T.S.F. ou du moteur Diesel géant jusqu’aux calculs
sublimes d’un Einstein. Ces fruits sans cesse renouvelés
et perfectionnés de millions de cerveaux et do bras,
voilà l’être humain de nos jours.
IT É
Eh bien ! l’énorme majorité des hommes vivants, ces
millions mêmes des mains desquels sortent, en fin de
compte, toutes ces merveilles, sont séparés de ces
choses, qui contiennent leur être.
A peine sortis do leur tête et de leurs mains, ces
objets no leur appartiennent plus ; pire encore : les
producteurs n’ont plus aucune possibilité de les réac
quérir ; et encore pire : passés dans les mains d’autres
gens, qui en disposent selon leur gré, ces objets devien
nent La source de toutes nos peines : ils engendrent la
crise, le chômage, la misère, la guerre, la mort.
L’homme travailleur, son travail accompli, rentre chez
lui, vidé, volé trompé.
L’homme est divisé dans le fond même de son exis
tence
One signifie, en face de celle division satanique et
meurtrière de l’essence même do l’homme, la division
superficielle qu’a bien voulu constater M. Rcnaudin Y
Que peut faire vis-à-vis do celle véritable tragédie de
l’homme contemporain l’effort « d’apaisement et de
concorde » que nous propose de chercher ce monsieur,
un do ceux qui organisent et dirigent le banditisme
antihumain ?
Non, ici d’autres remèdes s’imposent. 11 faut rendre
à l’homme travailleur son être. Il faut que ceux qui pro
duisent et qu’i, depuis longtemps sont organisés collec
tivement dans leur travail, prennent possession, collec
tivement aussi, des moyens de production (leur œuvre !)
et des produits (leur œuvre aussi !) pour rendre à tous
ce qui est le leur, pour rendre à l’homme son être de
venu objet.
Pour cela, il faut que la révolution socialiste soit
accomplie. Elle — et elle seule — marquera le véritable
début de l’humanité en rendant l’homme à lui-même, en
réalisant la vraie unité de l’humanité.
Ce n’est pas la mort qui accomplit l'unité et la soli
darité, mais la vie, la nouvelle vie dans le socialisme.
Que la volonté d’atteindre ce but terrestre et sublime
préside à chacun de nos actes clans l’année qui s’ouvre.
« MONDE ».
LE PROCHAIN NUMERO DE “ MONDE ” PARAIT LE 20 JANVIER
^">"^"""^^"""""KÊÊi"""ÊmÊKÊmiÊiiÊmiÊmÊÊimmmÊÊÊmÊÊÊiÊmmiÊÊÊÊÊiimmmmÊÊmÊmÊmimmimiiÊÊmKÊimÊmÊmÊÊimmiÊm\wimÊÊiÊÊÊÊÊÊÊmmmBmÊmÊÊÊmimmÊÊÊmiÊÊtaÊÊÊÊÊÊmÊmÊKmÊKm
N" 290
6 Janvier 1934
1 fr. 50
Septième Année
HEBDOMADAIRE INTERNATIONAL
SOMMAIRE
•
LA MORT DE
A. LOUNATCHARSKY
Les victoires du Capitalisme :
L’OUTILLAGE
NATIONAL
Un reportage de la Sarre :
LES “ SCHWARZ
SCHUERFER ”
Pages historiques :
TCHERNYCHEVSKY, le
Prométhée de la Révolution
"
DIRECTEUR t HENRI BARBUSSE
UNIPRIX, MONOPRIX ..
LES ORGANISATIONS
FASCISTES
EN BELGIQUE
LETTRE DE BOLIVIE
U. SINCLAIR
DÉMOCRATE
LE PÉTROLE
DE MOSSOUL
LE MUSIC-HALL
LE CINÉMA
LES LIVRES
etc,..
LA
« Dans la catastrophe de samedi dernier, toutes les
classes sociales sont confondues ; parlementaires, hom
mes d’affaires, agents de chemins de for, commerçants,
■ouvriers, étudiants, officiers et soldats, femmes cl
enfants, ont été fraternellement déposés côte à côte
dans celle gare...
Quelle leçon d’unité et de solidarité la mort nous
donne dans ses terribles avertissements et ne serait-cc
pas, s’il pouvait être en ce monde même un réconfort
à la peine tjuc nos cœurs éprouvent dans une pensée
d’apaisement et de concorde que nous le devrions
chercher ? »
C’est un Rcnaudin qui a prononcé ces paroles aussi
étranges — pour ne pas dire infâmes —, que déplacées
devant les cercueils des victimes de Lagny, un de ces
innombrables Rcnaudin, dont on trouve le nom dans
presque toutes les administrations de France.
La mort, égalisatrice idéale, dans ce régime basé sur
la division de l’humanité !
Mais là encore, l’orateur bourgeois a menti. Car si
la mort a « confondu » lès classes, l’administration les
51 de nouveau séparées en mettant d’un côté les cadavres
en robe de soie et manteau de fourrure et d’un autre,
dans le coin, ceux en simple veste ou en capote. La divi
sion dépasse, dans celte société, même la mort ! Et il ne
peut pas en être autrement. Car celle division est bien
plus profonde que nous ne le veut faire croire M. Re-
naudin.
Agonis de chemins de fer, commerçants, ouvriers,
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fession, conséquences de la division de travail indis
pensable dans toute société moderne. On n’a pas be
soin do la mort pour les confondre. Ils. se confondent
dans la vie. Us sont tous des hommes, des « travail
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être « vaincue » par une « pensée d’apaisement et de
concorde » comme le veut M. Renaud in. Mussolini et
Hitler nous ont montré comment on fait cela. La mortifi
cation politique d’un peuple suffit pour accomplir celle
égalisation.
Beaucoup de ceux qui nous suivent dans notre lutte
VRAIE UN
pour l'affranchissement de l’homme ne s’élèvent guère
au-dessus d’une telle conception superficielle de l’inéga
lité et de la division des êtres humains.
Au début de cotte année 1934 qui nous apporte,
sans aucun doute, de rudes épreuves, peut-être de
grandes guerres et de grandes révolutions, il est néces
saire de nous rappeler les idées maîtresses de notre lutte
afin que nous puissions, sans hésitations, trouver le che
min dans les ténèbres qui nous attendent.
Depuis longtemps, nous autres, avons abandonné la
conception qui a régné si longtemps sur l’humanité,
conception selon laquelle l’homme se divise en deux,
corps et âme, dont l’un appartient à la terre et l’aulro
au ciel. L’homme, pour nous, est un tout, l’être vivant
le plus développé de la terre, qui a le don de trans
former pour lui la nature par le travail lié à la pensée.
La totalité des différentes manifestations matérielles
et spirituelles dans la coopération de tous les hommes
vivant en société est l’essence même de l’homme.
Comme nous jugeons, dans la vie quotidienne, nos
prochains selon les manifestations de leur être : leurs
gestes, leurs paroles, leurs aclcs, leurs regards, le ton
de leur langage, leurs réalisations, ainsi l’humanité se
juge selon ses manifestations.Qu’avons-nous de meilleur,
pour nous faire une image do l’homme du passé, que
l’ensemble de ses réalisations matérielles et spirituelles ?
Comment connaître la vie, l’essence môme de l’homme,
grec, sinon par l’étude des temples, des livres des
comptes de ménages, des poèmes, des moulins, des
sculptures, des vêlements, des drames, etc., etc., qu’il
nous a laissés ?
Notre temps ne fait pas, ne peut pas faire excep
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objet est formé par le travail et la pensée des millions
d’hommes travailleurs, nous révèle l’essence de l’homme
contemporain. Les meilleures valeurs de l’humanité
contemporaine se trouvent, pour ainsi dire, cristallisées
dans ces mille merveilles qui nous entourent, du poste
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compte, toutes ces merveilles, sont séparés de ces
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A peine sortis do leur tête et de leurs mains, ces
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L’homme travailleur, son travail accompli, rentre chez
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L’homme est divisé dans le fond même de son exis
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meurtrière de l’essence même do l’homme, la division
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Que peut faire vis-à-vis do celle véritable tragédie de
l’homme contemporain l’effort « d’apaisement et de
concorde » que nous propose de chercher ce monsieur,
un do ceux qui organisent et dirigent le banditisme
antihumain ?
Non, ici d’autres remèdes s’imposent. 11 faut rendre
à l’homme travailleur son être. Il faut que ceux qui pro
duisent et qu’i, depuis longtemps sont organisés collec
tivement dans leur travail, prennent possession, collec
tivement aussi, des moyens de production (leur œuvre !)
et des produits (leur œuvre aussi !) pour rendre à tous
ce qui est le leur, pour rendre à l’homme son être de
venu objet.
Pour cela, il faut que la révolution socialiste soit
accomplie. Elle — et elle seule — marquera le véritable
début de l’humanité en rendant l’homme à lui-même, en
réalisant la vraie unité de l’humanité.
Ce n’est pas la mort qui accomplit l'unité et la soli
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Que la volonté d’atteindre ce but terrestre et sublime
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LE PROCHAIN NUMERO DE “ MONDE ” PARAIT LE 20 JANVIER
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