Titre : La Vérité : organe bolchevick-léniniste
Auteur : Internationale (04). Auteur du texte
Auteur : Parti ouvrier internationaliste (France). Auteur du texte
Auteur : Parti communiste internationaliste (France). Auteur du texte
Auteur : Parti communiste internationaliste-Courant Lambert (France). Auteur du texte
Auteur : Organisation communiste internationaliste (France). Auteur du texte
Auteur : Parti des travailleurs (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1943-01-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34371440g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 janvier 1943 15 janvier 1943
Description : 1943/01/15 (N40). 1943/01/15 (N40).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8790698
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (402)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2012
"L'UNION DES TRAVAILLEURS FERA LA PAIX DU MONDE"
Nouvelle aérie N 40
15 JANVIER 1943
LA VERITE
Organe du Parti Ouvrier Internationaliste (IV* Interna’tonale)
l/nuaii'i ;m(io ii do
M«rn 1 ««livre do
cox-m^uioN,
{ rn vnllleur*
(ruvailleurM
(Karl Marx)
CONTRE LA MISÈRE ET LA GUERRE : FRONT OUVRIER!
rcPflip»*fliv<‘N «I» tninine imii opéenne
[ e capitalisme allemand. comme l’avouent Goebbels et Hitler,
joue son existence riens cette guerre. Pour soutenir son effort,
il lui faut fournir un effort g'gqntriqre, qui doit aller sans cesse
en s'amplifiant au cours de l’année qui vient. En somme, la
guerre résume à ceci : l’industrie de guerre allemande est en
conçu.-ren e avec I industrie de guerre américaine et anglaise. Il
est hou de doute que le capitalisme allemand finira pnr être
battu .îans cette C' -jrre. Mais y, s avant d’avoir mis en oeuvre
toutes le» ressources dont il \ eut disposer. Il ne faut donc s’at
tendre pour 1943 à aucune atténuation de nos misères. L.e far
deau de L guerre sera de plus en plus lourd aux épaules de
tous les peuples d’Europe, car il ne s’agit pas pour l’Allemagne
de maintenir, mais d’nugment r sans répit sa puissance ml!l aire.
La première conséquence est que le niveau de vie des masses
ne pourra même pas être mainte ou.
L’agriculture manquera de plus en i lus de main-d’œuvre et
de produits de l’industrie. ! es paysans refuseront de j roc! u ire
pour les villes ou produiront de moins en moins. La crise des
moyens de transport va duns le m -iru* sens : séparation entre
les villes et le . campagnes. Le m »rrhé noir étant le seul à four
nir aux pays-ms, en petites qti ntités, les produits dont ils ont
besoin, ne peut que se généraliser nu fur et à mesure que la
production des produits de consommation baisse au profit de
la production de guerre.
D’autre part, le» conquêtes allemandes en U.R.S.S. peuvent-
elles améliorer le ravitaille ment de l’i’urope ? Non, et pour plu
sieurs raisons. La première est que les Russes ne se nourrissent
pas exclusivement d’enfants I Ensuitc, ces régions sont ruinées
par la guerre et celle-ci peut y revcn’r dans peu de temps. I a
main-d'œuvre y manque et la population s'oppose pnr tous les
moyens pas» fs et actifs -s un nouvel essor. Dans ces régions elles-
mêmes, une partie importante de la main-d'œuvre et toutes h s
ressources iront d’a! ord A l’industrie de guerre. Enfin, la raison
capitale: la politique de re onquête capitaliste pratiquée parles
nazis ne peut donner que des résultats l.mcntablc (ont que
’U.-MLS. se bat et que les kolkho iens et s.ivkL Vu. n'ont pas
uiblié-Je travail collectif et l/i propriété socialiste.
“Maréchal NiiuciMNOti-dcir”
•’our se faire une idée nette de la situation alimentaire dans
l’Europe nazie, il suffit de se reporter au dernier discours de
’.joering. Goering se vantait comme d’un exploit d’avoir réussi
* maintenir le ravitaillement du peuple allemand Et le Rcichs-
inarshall, dont l’aspect peut servir de réclame au rég'me hitlé
rien, faisait savoir cu’ii envis-.geait de distribuer à chaque so'dat
tranchas «nt la frontière pour sc rendre en pt-rnnon "un kilo
de farine, un kilo de poil ou de haricots, un kilo d< sucre, une
livre de Leurre et un grand saucisson dur". Ce cadr-nu qui rmr<,ue
Je triomphe de l’idéalisme national-socialiste sur i<- matérialisme
marxiste est assez révélateur. A lors que dan» o.ut< l'Europe, les
profiteurs de toutes nationalités s’empiffrent régulièrement et se
sont fait servir au Wéveillon les meilleurs repas d'av nt-guerre,
c’est une récompense exceptionnelle, bien digne des "héros" de
l’t.st et d’ailleurs, que ces J çgs 1/2 de denrées de première
nécess’té et ce grand saucisson dur. Voilà comment le peuple
allemand profite des rapines nazies.
En vérité, pour toute l’turope la situation alimentaire ne peut
que s' ggraver tant que la vie et le pain des peuples sont dans
les mains du consoi tu-rn des capitalistes allemands et européens,
dont le gros et jovial Maréchal Goeiing est le pai !uit représentant.
du
Off cultive
cnpUuliNine «'outre I*
travail I étira
mouvement ouvrier \ it et vaincra
Lorsque In bourgeoisie frmçnise déclara, en Scptembie 1939,
une guerre qu’elle avait préparée essentiellement contre le mou
vement des masses qui triomphait c-n juin 36, elle pensait porter
nu mouvement ouvrier révolutionnaire le coup mortel. I a bour
geoisie, qui préférait voir les Allemands défiler sous l’Aiv vie
Triomphe qu'un nouveau Juin 36, salua dans la défaite un
moindre mal.
Mais il y « près de deux ans; h n „ du L
la France donnèrent la preuve incontestable que le mouvement
ouvrier, loin d’être mort se relevait et exerçait contre l'oppres
sion nazie la menace la plus grave et la plus précise. C’était
aussi la preuve que ni l'occupation fasciste, ni la répression,
ni la terreur, ni la désorganisation profonde du mouvement ou
vrier consécutive à la guerre ne pouva : ent réussir A o 1 scuicir la
conscience de classe prolétarienne. Depuis, les mouvements de
grèves se sont succédés. Ils ont été soutenus pendant des se
maines ou seulenunt de3 minutes. Ils ont été quelquefois noyés
duns le sang, plus souvent leurs revendications ont été satisfaites.
Ils su sont certes produits en ordre dispersé. Mais à travers
toute l’Europe asservie, le?, grévistes belges, hollandais, norv -
giens, polonais,tchèques, français et même allemands et italiens
4 1,4 SOKKOyilî
Le FASCISTE LABROUEHUÉ
T iÇi presse pourrie - l’auùai •> de présenter
comme un grand si..; -ès le premier “cours”
du fasciste Labrou*. sur l’Histoire du Ju
daïsme”. En réalité, ce personnage a reçu
l’accueil qu’il méritait.
l.e 15 Décembre, un peu avant 15 heures,
do nombreux étudiants sc dirigeaient vers
l’amphithéâtre Michelet, après avoir présen
té leur carte à deux contrôles successifs.
Dans la salle, une sorte de service d’ordre
était organisé par quelques messieurs, u.i
peu mûr- pour être étudiants.
A-l’heur, dite, l.nbrone, accompagné de
Dârquier do Pellepoix, don: on ne voit pas
trop non plus ce qu’il a à faire à la Sorbonne,
fit son entrée. Et la plus effarante confé
rence quo jamais on ait entendu dans une
faculté commença ; un répugnant ramassis
des pires âneries d’un Montandon ou d’un
Céline, débité avec une haine qui souleva le
dégoût do l’auditoire. Les murmures com
mencèrent à se faire entendre, pois quelques
interruptions; L'affirmation que “ les juifs
ont défendu leur, droit, face à l'ennemi commun : le consortium ne son (, piia ,l eg hommes COllIU'C les autres”
des capitalistes qui exploitent I Europe sous la protection de - * -• ...
l’organisation politique na.-îe : ils ont été 1rs meilleurs des dé
fenseurs de tous les exploités et de tous les opprimes. la fait
capital est là : la class* ouvrière vit et agit. Ft tous les calculs
politiques qui veulent l’ignorer se vouent nu ridicule et à l’im
puissance.
I.oh faux calculai
Gependant, le» Déat, Gittort, Dumoulin et autres renégats
disaient : 0 En somme, avec l'armée allemande, le fascisme s’est
« assuré une victoire d'au moiris 20 ans. l.e mouvement ouvrier
« est mort et ne renaîtra pas. » 1 es tristes personnages, perver
tis par des années de collaboration üVtfc la boufgcohre "t de
manœuvre dans l'om! re du pouvoir, étaient incapaf !'< «\ i-
cevoir un mouvement ouvrier illégal. Mais leur enterni a du
mouvement ouvrier était prématuré. Car lu dusse ouvi i.‘ i -, e''e,
ne pouvait attendre son salut Vii de Berlin ou Rome, ni de
Londres ou Washington. File ne pou va t se défendre contre a
misère et l’esclavage qu’en reprenant résolument la voie de !a
lutte et de l,i vie.
Et tous ceux qui, depuis deux ans, gémissaient : * II n'y a , ’us
* rien à faire. Il faut d'abord que 1rs Anglais viennent nous dé-
* livrer, l e mouvement ouvrier n’existe plus en face du fasc'sme.»
Ceux-là n’ont-ils pas reçu un cinglant démenti ? Le démenti est
vi nu *lc Londres : c’est la c mpagne contre la "relève". Les
"libérateurs” anglais font ainsi appel au mouvement ouvrier. Ft
certes I ondres n’avait pas tort de miser sur la réaction de la
classe ouvrière. La résistance a été admirable I a lutte contre la
"relève” a marqué un nouveau pus en avant du mouvement ou
vrier français, t ette lutte a révélé la capacité eombattive de la
masse ouvrière elle-même. ! es usines, en renouant definitivement
les trad tions de juin 36, ont pria la tête de In résistance à l’op
pression nationale, à Paris, Brest, Nantes. '-'t-Nazaire, Ambérieu,
Limoges, Oullins, Toulouse, Grenoble, Clermont-Fcrrund,
Chambéry, etc.
four le Front Ouvrier
souleva une tempête de huêos, malgré les
applaudissements d’une poignée d’énergu-
mènes. Lorsque ['“orateur'’ déclara ensuite
que les juifs étaient “une raee de criminels”,
les deux tiers de la sallo se lovèrent et inter
rompirent l’ignoble individu en criani : « En
voilà assez ! Bandit • Canaille ! Salaud !
Quelques tracts furent jeiés, puis tons h
antifascistes, c’esi-à-dire la grande ma i< ;!••••
des étudiants présents, sortirent en nu.no
tant. À l’issue du cours, Labroue fut de ne:
veau copieusement hué.
Voilà où en est la culture sous le régime
de Pétain. Une telle marchandise présentée
comme doctrine scientifique dans la salle où
Mathiez fit son cours! Tout cela se paiera
un jour. Et les travailleurs, intellectuels
comme manuels, nous approuveront toi qu’il
s’agira d’appliquer aux lâches persécuteurs
des Juifs qui, aujourd’hui, s’en don -c à
cœur joie, mats pour moins longtemps ils
no le pensent, la formule:
Pour un œil, les deux veux ;
Pour une dent, toute la gtteule.
Fn même temps qu’il noua offre des perspectives de nouvelles
restrictions alimentaires, l’effort suprême de l’économie de guerre
allemande doit accaparer nu maximum In main-d’œuvre euro
péenne. La lot du 4 Septembre demi-. ipprimait la liberté du
travail. Malgré E résistance toute platonique de quelques patrons
et inspecteurs du travail, cette suppression totale est aujourd’hui
un fait. La relève ne fait nue commencer. Laval et Bichelonne
ont été à Herchtesgaden recci oir une nouvelle commande de
ttanallleurs "désignés volontaires'’ (40 • 00’ parait-il). Les ou
vriers de la région parisienne qui changent d’entreprise sont con
voqué» par les Services du Ministère du Travail et se voient
désigner un emploi même lorsqu’ils ont été réembauchés régu
lièrement. Déportation en Allemagne, embauche forcée, enchaî
nement ou travail sou» la menace de* déportations lointaines,
dans les mines et les bagnes industriels, c’eat le régime des tra
vaux forcés dons toute l’Europe.
Travailler toujours plus, toujours plus à la merci de l’ex
ploiteur. Manger toujauis moins, toujours moins de liberté et
d’aises. Voilà la perspective du soc'alisme scion le consortium
des exploiteurs européens.
I a base essentielle pour l’offensive désespérée des armées hi
tlériennes c’est une OFFENSIVE GENERALE CONTRE
LA VIE ET LA LIBERTE DES TRAVAILLEURS.
nidation.-, rompu
un« aux autres,
kaililtaîe jVgriês
la ■
Bien que la guerre ait ruiné les puâiatA
la plupart des liens qui unissaient : .c« ouvr
1rs militants entra eux et la gn»i -?'• maux
de confiance, malgré la dispersé ' . i • v • eut et in répression,
la Classe ouvrière est apparue à nouveau comme ! •- seule Grec
en France et dans le monde entier capable d’en finir avec le ca
pitalisme, la misère, l’oppression nationale, la guerre et la bar
barie. 1 a classe ouvrière a repris ses plus anciennes armes : la
grève, l’organisation clandestine, la fraternité prolétarienne in
ternationale. Elle ne s’est pas abandonnée au découragement;!
au pessimisme. Elle ne s’est pas laissée acheter par les faux cal
culs. Son calcul est le bon Ses armes sont les seules efficace».
Camarades I Militants ouvriers l 1943 sera l’année décisive
de l’affaiblissement du fascisme en Europe. Nous pouvons com
parer sans crainte notre situation à celle de 1939 «ous le coup
de In déclaration de guerre. I a classe ouvrière a *黫*é^ l’é
preuve de la guerre. Elle a résisté spontanément
ment. Il s’agit maintenant de-donner un-Tut» Alk’in*C fSui
efforts ouvriers, de ren f orcer la capacité d’attfion de» masses
l’organisation des militants quatifiés et/d^Sdés. Il y
milliers en I rance.
Aldcz-nou* ! lliHuwoz “ 1
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prcNito lllé • L’ !
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L.JC. 1
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Tous iiniM «ImiN
In n oui drapeau
1 n nouI but : la
«4r
peau roiJK’ê !
Le mouvement de résistance
en Allemagne continue.
Chez Ford et chez Farinan, les nazis ont arrêté
au hasard les ouvriers qu’ils ont pu atteindre, les
autres sc dispersant dans toutes 1rs directions. Un
vieux père de famille de 5z| ans a été envoyé en
AU» magne.
18 JLX Dans les Stalags, les prisonniers ne sont pas
8 ^%â\ ll P es de la propagande tapageuse faite au sujet de
a "relève". Partout des groupes de discussion s'or-
* ^B^ànisent, parfois des cellules. Nous avons eu conn
aissance de cas où des cellules de la IV 0 Intern
ationale ont été constituées entre prisonniers
Iranvais et serbes et sentinelles allemandes.
Nouvelle aérie N 40
15 JANVIER 1943
LA VERITE
Organe du Parti Ouvrier Internationaliste (IV* Interna’tonale)
l/nuaii'i ;m(io ii do
M«rn 1 ««livre do
cox-m^uioN,
{ rn vnllleur*
(ruvailleurM
(Karl Marx)
CONTRE LA MISÈRE ET LA GUERRE : FRONT OUVRIER!
rcPflip»*fliv<‘N «I» tninine imii opéenne
[ e capitalisme allemand. comme l’avouent Goebbels et Hitler,
joue son existence riens cette guerre. Pour soutenir son effort,
il lui faut fournir un effort g'gqntriqre, qui doit aller sans cesse
en s'amplifiant au cours de l’année qui vient. En somme, la
guerre résume à ceci : l’industrie de guerre allemande est en
conçu.-ren e avec I industrie de guerre américaine et anglaise. Il
est hou de doute que le capitalisme allemand finira pnr être
battu .îans cette C' -jrre. Mais y, s avant d’avoir mis en oeuvre
toutes le» ressources dont il \ eut disposer. Il ne faut donc s’at
tendre pour 1943 à aucune atténuation de nos misères. L.e far
deau de L guerre sera de plus en plus lourd aux épaules de
tous les peuples d’Europe, car il ne s’agit pas pour l’Allemagne
de maintenir, mais d’nugment r sans répit sa puissance ml!l aire.
La première conséquence est que le niveau de vie des masses
ne pourra même pas être mainte ou.
L’agriculture manquera de plus en i lus de main-d’œuvre et
de produits de l’industrie. ! es paysans refuseront de j roc! u ire
pour les villes ou produiront de moins en moins. La crise des
moyens de transport va duns le m -iru* sens : séparation entre
les villes et le . campagnes. Le m »rrhé noir étant le seul à four
nir aux pays-ms, en petites qti ntités, les produits dont ils ont
besoin, ne peut que se généraliser nu fur et à mesure que la
production des produits de consommation baisse au profit de
la production de guerre.
D’autre part, le» conquêtes allemandes en U.R.S.S. peuvent-
elles améliorer le ravitaille ment de l’i’urope ? Non, et pour plu
sieurs raisons. La première est que les Russes ne se nourrissent
pas exclusivement d’enfants I Ensuitc, ces régions sont ruinées
par la guerre et celle-ci peut y revcn’r dans peu de temps. I a
main-d'œuvre y manque et la population s'oppose pnr tous les
moyens pas» fs et actifs -s un nouvel essor. Dans ces régions elles-
mêmes, une partie importante de la main-d'œuvre et toutes h s
ressources iront d’a! ord A l’industrie de guerre. Enfin, la raison
capitale: la politique de re onquête capitaliste pratiquée parles
nazis ne peut donner que des résultats l.mcntablc (ont que
’U.-MLS. se bat et que les kolkho iens et s.ivkL Vu. n'ont pas
uiblié-Je travail collectif et l/i propriété socialiste.
“Maréchal NiiuciMNOti-dcir”
•’our se faire une idée nette de la situation alimentaire dans
l’Europe nazie, il suffit de se reporter au dernier discours de
’.joering. Goering se vantait comme d’un exploit d’avoir réussi
* maintenir le ravitaillement du peuple allemand Et le Rcichs-
inarshall, dont l’aspect peut servir de réclame au rég'me hitlé
rien, faisait savoir cu’ii envis-.geait de distribuer à chaque so'dat
tranchas «nt la frontière pour sc rendre en pt-rnnon "un kilo
de farine, un kilo de poil ou de haricots, un kilo d< sucre, une
livre de Leurre et un grand saucisson dur". Ce cadr-nu qui rmr<,ue
Je triomphe de l’idéalisme national-socialiste sur i<- matérialisme
marxiste est assez révélateur. A lors que dan» o.ut< l'Europe, les
profiteurs de toutes nationalités s’empiffrent régulièrement et se
sont fait servir au Wéveillon les meilleurs repas d'av nt-guerre,
c’est une récompense exceptionnelle, bien digne des "héros" de
l’t.st et d’ailleurs, que ces J çgs 1/2 de denrées de première
nécess’té et ce grand saucisson dur. Voilà comment le peuple
allemand profite des rapines nazies.
En vérité, pour toute l’turope la situation alimentaire ne peut
que s' ggraver tant que la vie et le pain des peuples sont dans
les mains du consoi tu-rn des capitalistes allemands et européens,
dont le gros et jovial Maréchal Goeiing est le pai !uit représentant.
du
Off cultive
cnpUuliNine «'outre I*
travail I étira
mouvement ouvrier \ it et vaincra
Lorsque In bourgeoisie frmçnise déclara, en Scptembie 1939,
une guerre qu’elle avait préparée essentiellement contre le mou
vement des masses qui triomphait c-n juin 36, elle pensait porter
nu mouvement ouvrier révolutionnaire le coup mortel. I a bour
geoisie, qui préférait voir les Allemands défiler sous l’Aiv vie
Triomphe qu'un nouveau Juin 36, salua dans la défaite un
moindre mal.
Mais il y « près de deux ans; h n „ du L
la France donnèrent la preuve incontestable que le mouvement
ouvrier, loin d’être mort se relevait et exerçait contre l'oppres
sion nazie la menace la plus grave et la plus précise. C’était
aussi la preuve que ni l'occupation fasciste, ni la répression,
ni la terreur, ni la désorganisation profonde du mouvement ou
vrier consécutive à la guerre ne pouva : ent réussir A o 1 scuicir la
conscience de classe prolétarienne. Depuis, les mouvements de
grèves se sont succédés. Ils ont été soutenus pendant des se
maines ou seulenunt de3 minutes. Ils ont été quelquefois noyés
duns le sang, plus souvent leurs revendications ont été satisfaites.
Ils su sont certes produits en ordre dispersé. Mais à travers
toute l’Europe asservie, le?, grévistes belges, hollandais, norv -
giens, polonais,tchèques, français et même allemands et italiens
4 1,4 SOKKOyilî
Le FASCISTE LABROUEHUÉ
T iÇi presse pourrie - l’auùai •> de présenter
comme un grand si..; -ès le premier “cours”
du fasciste Labrou*. sur l’Histoire du Ju
daïsme”. En réalité, ce personnage a reçu
l’accueil qu’il méritait.
l.e 15 Décembre, un peu avant 15 heures,
do nombreux étudiants sc dirigeaient vers
l’amphithéâtre Michelet, après avoir présen
té leur carte à deux contrôles successifs.
Dans la salle, une sorte de service d’ordre
était organisé par quelques messieurs, u.i
peu mûr- pour être étudiants.
A-l’heur, dite, l.nbrone, accompagné de
Dârquier do Pellepoix, don: on ne voit pas
trop non plus ce qu’il a à faire à la Sorbonne,
fit son entrée. Et la plus effarante confé
rence quo jamais on ait entendu dans une
faculté commença ; un répugnant ramassis
des pires âneries d’un Montandon ou d’un
Céline, débité avec une haine qui souleva le
dégoût do l’auditoire. Les murmures com
mencèrent à se faire entendre, pois quelques
interruptions; L'affirmation que “ les juifs
ont défendu leur, droit, face à l'ennemi commun : le consortium ne son (, piia ,l eg hommes COllIU'C les autres”
des capitalistes qui exploitent I Europe sous la protection de - * -• ...
l’organisation politique na.-îe : ils ont été 1rs meilleurs des dé
fenseurs de tous les exploités et de tous les opprimes. la fait
capital est là : la class* ouvrière vit et agit. Ft tous les calculs
politiques qui veulent l’ignorer se vouent nu ridicule et à l’im
puissance.
I.oh faux calculai
Gependant, le» Déat, Gittort, Dumoulin et autres renégats
disaient : 0 En somme, avec l'armée allemande, le fascisme s’est
« assuré une victoire d'au moiris 20 ans. l.e mouvement ouvrier
« est mort et ne renaîtra pas. » 1 es tristes personnages, perver
tis par des années de collaboration üVtfc la boufgcohre "t de
manœuvre dans l'om! re du pouvoir, étaient incapaf !'< «\ i-
cevoir un mouvement ouvrier illégal. Mais leur enterni a du
mouvement ouvrier était prématuré. Car lu dusse ouvi i.‘ i -, e''e,
ne pouvait attendre son salut Vii de Berlin ou Rome, ni de
Londres ou Washington. File ne pou va t se défendre contre a
misère et l’esclavage qu’en reprenant résolument la voie de !a
lutte et de l,i vie.
Et tous ceux qui, depuis deux ans, gémissaient : * II n'y a , ’us
* rien à faire. Il faut d'abord que 1rs Anglais viennent nous dé-
* livrer, l e mouvement ouvrier n’existe plus en face du fasc'sme.»
Ceux-là n’ont-ils pas reçu un cinglant démenti ? Le démenti est
vi nu *lc Londres : c’est la c mpagne contre la "relève". Les
"libérateurs” anglais font ainsi appel au mouvement ouvrier. Ft
certes I ondres n’avait pas tort de miser sur la réaction de la
classe ouvrière. La résistance a été admirable I a lutte contre la
"relève” a marqué un nouveau pus en avant du mouvement ou
vrier français, t ette lutte a révélé la capacité eombattive de la
masse ouvrière elle-même. ! es usines, en renouant definitivement
les trad tions de juin 36, ont pria la tête de In résistance à l’op
pression nationale, à Paris, Brest, Nantes. '-'t-Nazaire, Ambérieu,
Limoges, Oullins, Toulouse, Grenoble, Clermont-Fcrrund,
Chambéry, etc.
four le Front Ouvrier
souleva une tempête de huêos, malgré les
applaudissements d’une poignée d’énergu-
mènes. Lorsque ['“orateur'’ déclara ensuite
que les juifs étaient “une raee de criminels”,
les deux tiers de la sallo se lovèrent et inter
rompirent l’ignoble individu en criani : « En
voilà assez ! Bandit • Canaille ! Salaud !
Quelques tracts furent jeiés, puis tons h
antifascistes, c’esi-à-dire la grande ma i< ;!••••
des étudiants présents, sortirent en nu.no
tant. À l’issue du cours, Labroue fut de ne:
veau copieusement hué.
Voilà où en est la culture sous le régime
de Pétain. Une telle marchandise présentée
comme doctrine scientifique dans la salle où
Mathiez fit son cours! Tout cela se paiera
un jour. Et les travailleurs, intellectuels
comme manuels, nous approuveront toi qu’il
s’agira d’appliquer aux lâches persécuteurs
des Juifs qui, aujourd’hui, s’en don -c à
cœur joie, mats pour moins longtemps ils
no le pensent, la formule:
Pour un œil, les deux veux ;
Pour une dent, toute la gtteule.
Fn même temps qu’il noua offre des perspectives de nouvelles
restrictions alimentaires, l’effort suprême de l’économie de guerre
allemande doit accaparer nu maximum In main-d’œuvre euro
péenne. La lot du 4 Septembre demi-. ipprimait la liberté du
travail. Malgré E résistance toute platonique de quelques patrons
et inspecteurs du travail, cette suppression totale est aujourd’hui
un fait. La relève ne fait nue commencer. Laval et Bichelonne
ont été à Herchtesgaden recci oir une nouvelle commande de
ttanallleurs "désignés volontaires'’ (40 • 00’ parait-il). Les ou
vriers de la région parisienne qui changent d’entreprise sont con
voqué» par les Services du Ministère du Travail et se voient
désigner un emploi même lorsqu’ils ont été réembauchés régu
lièrement. Déportation en Allemagne, embauche forcée, enchaî
nement ou travail sou» la menace de* déportations lointaines,
dans les mines et les bagnes industriels, c’eat le régime des tra
vaux forcés dons toute l’Europe.
Travailler toujours plus, toujours plus à la merci de l’ex
ploiteur. Manger toujauis moins, toujours moins de liberté et
d’aises. Voilà la perspective du soc'alisme scion le consortium
des exploiteurs européens.
I a base essentielle pour l’offensive désespérée des armées hi
tlériennes c’est une OFFENSIVE GENERALE CONTRE
LA VIE ET LA LIBERTE DES TRAVAILLEURS.
nidation.-, rompu
un« aux autres,
kaililtaîe jVgriês
la ■
Bien que la guerre ait ruiné les puâiatA
la plupart des liens qui unissaient : .c« ouvr
1rs militants entra eux et la gn»i -?'• maux
de confiance, malgré la dispersé ' . i • v • eut et in répression,
la Classe ouvrière est apparue à nouveau comme ! •- seule Grec
en France et dans le monde entier capable d’en finir avec le ca
pitalisme, la misère, l’oppression nationale, la guerre et la bar
barie. 1 a classe ouvrière a repris ses plus anciennes armes : la
grève, l’organisation clandestine, la fraternité prolétarienne in
ternationale. Elle ne s’est pas abandonnée au découragement;!
au pessimisme. Elle ne s’est pas laissée acheter par les faux cal
culs. Son calcul est le bon Ses armes sont les seules efficace».
Camarades I Militants ouvriers l 1943 sera l’année décisive
de l’affaiblissement du fascisme en Europe. Nous pouvons com
parer sans crainte notre situation à celle de 1939 «ous le coup
de In déclaration de guerre. I a classe ouvrière a *黫*é^ l’é
preuve de la guerre. Elle a résisté spontanément
ment. Il s’agit maintenant de-donner un-Tut» Alk’in*C fSui
efforts ouvriers, de ren f orcer la capacité d’attfion de» masses
l’organisation des militants quatifiés et/d^Sdés. Il y
milliers en I rance.
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LA SOI-DISANT “RELÈVE”
L.JC. 1
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Le mouvement de résistance
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Chez Ford et chez Farinan, les nazis ont arrêté
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autres sc dispersant dans toutes 1rs directions. Un
vieux père de famille de 5z| ans a été envoyé en
AU» magne.
18 JLX Dans les Stalags, les prisonniers ne sont pas
8 ^%â\ ll P es de la propagande tapageuse faite au sujet de
a "relève". Partout des groupes de discussion s'or-
* ^B^ànisent, parfois des cellules. Nous avons eu conn
aissance de cas où des cellules de la IV 0 Intern
ationale ont été constituées entre prisonniers
Iranvais et serbes et sentinelles allemandes.
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