Titre : L'Université libre : série mensuelle
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1941-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328858154
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1941 01 septembre 1941
Description : 1941/09/01 (NSPECIAL)-1941/10/31. 1941/09/01 (NSPECIAL)-1941/10/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8789925
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (394)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/10/2012
A
NUMERO SPECIAL
SEPTEMBRE - OCTOBRE «Ht
L’UNIVERSITE LIBRE
Quel fut le regret
unanime des Français
au lendemain du geste
de Paul Colette ?
jamais les français ne courberont la tête devant les barbares. Contre la terreur
sanglante instaurée par l’ennemi et ses laquais; Pour la libération de la France :
UNION DE TOUS LES PATRIOTES !
MorispourieFraoce
AOUT 194)
Fusillé» pa
le» barbare» :
M. Voilé®, ouvrier
Rolg, ingénieur.
A. Masseron, ouvrier.
H. Gautherot, ouvrier.
0, Ty Spelman, employé
H. Nogarède, ouvrier
A. Ottluo, ouvrier.
A. flgonney. ouvrier
R. Juatloe, ouvrier
J. Raplnat, ouvrier.
Cojute d’Estlemiot) d'Or-
ves, lieutenant do vais-
eeau.
M. Barller, commerçant.
J. Doornlk, commerçant.
A. Delattre
M. Delfly,
A. Lefebvre
A- Bréchet, ouvrier. E. Baotard. ouvrier
J. Trezbokl. ouvrier.
SEPTEMBRE 194)
Fwilléi pm le» barbare»:
iÇ. Gandop.
U. Texlor.
L. Matheron, 2J ans
R. Joly, 41 ana
L. Clément, 29 ana
A, Gokplaere, 20 ans
A Bonnln, 24 am,
D. Llborinann, 19 ana
C. Magèr-Opal, 50 ana
J. Bernheim. 72 an»
H Bockerraann, 21 one M. Peureux
L. Blura. 69 ane E. Devlgne.
Bekaert. Mohamed Moal)
G. Pltard. avocat
Guillotiné» poi les traître» de Vichy
A. HaJJe, avocat-
M. Rolnlka»
A. Nain.
R, Peyrat.
V. Marchai
R. Anjolvy.
F. Herpln.
P. Guignols ,
G. Maeaot
D. Loubler
J, Catelas. député
A. Guyot
J. Woog
F. Fosoard)
Légitime défense
Jamais « gouvernement » n'est tombé aussi bao que
l'équipe des misérables de Viohy. Us no bo oontentent
plus de livrer les Français è la Gestapo Us lep font
assassiner eux-mêmes.
C’est ainsi quo la Cour « Spéciale » de Paris a con
damné ù mort et fait guillotiner trois ouvriers parisiens:
André Bréchet, Emile Bastard et Trezbokl
Tous ces ouvriers sont morts en héros. Repoussant
les aides du bourreau, Us ont marohé seuls A la guillo
tine. Ils sont morts en criant : « VIVE LA FRANCE I
VIYE LE COMMUNISME I YIYE L’U.R.S.S.I» Et
l'on rapporto que le bourreau a tremblé en accomplis
sant,, nar ordre de Pétain. Darlan et Pucheu. ce triplo
assassinat
Que les cours spéciales Instaurées par Viohy soient
Illégales et qu’elles le soient de la façon la plus odieuse,
c’est co quo chacun comprend Mémo au Palais de Jus
tice, même parmi les magistrats — sans parler des avo
cats — on n'éptouve quo de l’horreur et du mépris pour
MM. Benop, Laffont, Larrlqüe, Llnals, Guyonot,
Guyot et Tétaud qui condamnent les patriotes français
non seulement aux travaux forcés mais enoore à mou
rir sous la guillotine.
Viohy a Institué les cours spéciales sur l’ordre do
Berlin Pour Justifier ces tribunaux d’exoeptlon, mille
fols plus sauvages quo los cours prévôtales de la Res
tauration. Il s Invoqué les soi-disant « aotes terrorls
les »
Or. los trois ouvriers condamnés a mort par la Cour
spéciale do Paris étalon! emprisonnée bien avant qu’il
soit question de ces actes
Quant au « terrorisme », la vérité est qu'il n’y a que
deux sortes do terroristes en France : premièrement le
généra) von Stülpnagol ot Bes subordonnés qui veulent
Imposer par Ut terrou** sanglante l'esclavage aux Fran
çais: deuxièmement, les traîtres do Viohy et leurs
liblrcs, qui uxoroont la terreur contre les Français pour
lo compte du même général von Stülpnagol
En vérité. les oours spéciales ont été Instituées
contre les Français qui luttent pour leur existence et
Dur liberté
Certes, la oolère ne oosse de monter contre l'ennemi
qui nous affame et nous opprime. La Franoe exècre les
traîtres qui la narguent et la provoquent
A la fin. Ja colère du peuple explose et, de la masse,
surgissent des Justiciers comme Paul Colette
Mais contre l’ennemi et ses laquais, los Français sont
EN ETAT DE LEGITIME DEFENSE
Et le peuple français continuera à se défendre, s
défendre sa vie on vengeant ses martyr» et en soute
nant ses alliés
Jusqu’ù la défaite désormais inévitable de Hitler
Partout, Les intellectuels français
forment le Front National
Le FRONT NATIONAL DE LUTTE POUR L'INDEPENDANCE DE LA FRANCE P ro«ie*»e
rapidement dont tout le jjay* et dan» toute* le» couche» de la population de» deux zone». Répondant à l’appel lancé
par le Comité d’orBonioation en juillet dernier, le» univer» jtaircs, le» écrivains et les artiste» ont déjà créé leurs comité»
du Front national et nou» lomme* heureux de publier le* appel» qu’il» adressent 5 l’union. Le meme mouvement puis
sant ms développe chez le» instituteur».
Lo* appel» que nou» publions ont été rédigé» dan» chaque ca# par des personnalités éminemment représen
tatives de chaque branche de 1 activité, intellectuelle. Il» expriment l’accord réalisé entre de» hommes qui. du gaul
lisme au communisme, du catholicisme à lo libre pensée, incarnent TOUTES LES NUANCES DE L’ÔPINION
FRANÇAISE, „ „
Ils ont reçu dè» maintenant I adhésion d un très grand nombre de personnalité* C es» I» voix de toute
l’Intelligence française qui s’élève contre l’oppression barbare pour la délivrance de la patrie.
Le manque de place ne nou» permet pas de publier intégralement l’appel de» écrivains. Mai» ce document,
d-'n» l’importance n’échappèra à perionr.e, fera l’objet d’une publication ultérieure.
Et maintenant tou» à 1 œuvre. Un *eul ennemi : I oppresseur étranger Une »eule volonté • lo libération
de la France Et »ur cette baie, créons partout le Front National
Appel de l’Université de Paris
aux universitaires de France
A l’heure où w livre un gigantesque combat qui dé
cidera pour une longue période de la Liberté ’de» na
tions. l'Université française «e doit d’élever la voix
Fidèle è sa mission historique, qui est d’être la gar
dienne de la Culture de notre pays, elle affirme sa gra
titude ot son admiration pour le» effort.» de» Allié» et
s» oonfl&noe Inébranlable en leur victoire
Cette vlotolro sera colle do 1» Franoe martyrisée, op
primée par un vainqueur qui. non content de mettre
au pillage toutes le» richesses de notre beau pays, foule
aux pied» tout notre patrimoine Intellectuel
L'Université française sait par quoi s'est traduit, dans
son domaine propre, la prétendue « collaboration » :
notre encelgnement. nos publications sont soumis è la
oensure allemande; les autorités allemandes ont fait In
troduire dans le» Universités par leur gouvernement do
Ylohy un raoisme qui répugne è notre raison comme à
nos traditions humaines. Elles prétendent faire prêcher
è 1s Jeunesse de notre pays le mépris de l'Intelligence
et l’exaltation do la foroe brutale, C’est pourquoi la
défaite de l'Allemagne sera la victoire de l’Esprit.
Unis par-dessus les partis, quelles quo soient leurs
oonvIotlonB philosophiques ou religieuses, dans lo
FRONT NATIONAL DE L’INDEPENDANCE, les
Universitaires français, avec tous los Français, aux
côtés do nos Alliés. Joindront leurs efforts pour que
sonne bientôt l’heure de la résurreotlon de la Franoe
Libre
Un manifeste des intellectuels
de la zone non-occupée
Au oours de l'été 1011, quelque part en zone libre,
des Intellectuels venus do tous les horizons de la
Solenca, de la Pensée et de l’Art, se sont réunis soub
égard à leurs divergences religieuses, philosophiques ou
politiques.
Solidaires aveo tous doux qui, dans les doux zones,
résistent dans leur ocour, par leur pensée, par leurs
actions oontre l'asservissement de la Franco, Ils eo dé
clarent prêts à défendre le trésor npirltael de leur pays,
dans sa totalité, tel que le leur ont légué vingt olèoles de
Culture française. Us affirment leur fol on la France
quo ne pourront dé tour per de sa haute mission u! la
foroe brutale, ni la trahison.
C’est pourquoi Us déolaront que tout la aol do la
France, sans en excepter une parcelle, doit être libéré,
que doit être levée l’hypothèque de l’ennemi aur la vie
française, que la France doit recouvrer sa pleine Indé
pendance.
Pour cela, tous les Français, croyants ou libre pen
seurs, ohrétlons ou Juifs, gaullistes ou communistes,
républicains ou monarchistes, oublieux de tout oe qui
n’est pas la Fr&noo, doivent s’unir oontre l’envahisseur
et la poignée de traîtres qui, de Dusseldorf è Viohy,
complètent l’œuvro des panzerdlvlslons.
Us s'adressent particulièrement aux Intellectuels de
la zone oooupée, dont Ils sont abusivement séparés, et
leur demandent do manifester avec eux que la cause
de la Franco est oollo do toute la civilisation, que c'est
pour elle qu’ils luttent, et pour oe véritable-esprit euro
péen quo défendent les patriotes da dix pays opprimés
par los hommes de la croix gammée, et nos amis trar
dltlonnels, les grands pouples d'Angleterre et de
Russie.
D’un oommun accord, Ils mottroht à la disposition de
leur patrie toutes les ressources de l'Esprit français;
Us s’ingénieront à aider è la libération du territoire; Ils
refuseront toute aide è l'infime entreprise do la colla
boration et ne collaboreront qu’à l’œuvre de résistant*.
Contre la barbarie! La Franoe. toute la Franoe)
LA VOIX DES ÉCRIVAINS
Intellectuels, artistes, hommes, nous rapprenons dans
le malheur que la liberté est la condition de la yJû de
l'Esprit. L'Esprit est mort en Itallo, en Allemagne,
parce qu’il n'était pas llbro. Aucune grande œuvre u’y
est née, n’a pu y naître oes vingt dernières années...
...La Culture est une tradition et uno espérant*. Noue
resterons fidèles à l’une et à l’autre, Trois mille sus de
méditations et d'efforts nous ont enseigné la vole de
l’homme. Los orlalllerles des propagandes totalitaires,
le bruit des tanks ot des avions, les coups de. lorce, le»
mlsèros, le» contraints» ne parviendront pas à nous'les
faire oublier..
...L’Humanité n’est pas une inaase que quelques
tyrans puissent utiliser. Nqoe dénonçons dans le na
zisme allemand un esprit de conquête qui trahit l’Hu
manité, Il a trahi l'Allemagne elle-même, s’il est vrai
3 u'II n’a pu Instituer son règne que contre la pensée
es plus grands fils dû l'Allemagne, Luther, Kant, Goe
the. Nletzsohe. oe$ théoriciens do l’individu, Cet esprit 1
de conquête ne saurait fonder l’Europo. une E:
organique ot libre.. / Nf
...Autant quo de la liberté politique. ls Franoe^W^
pays de la liberté de oontcUnoe...
Nous voyons aujourd'hui le» pouvoirs reconnaît**) a’
l'envl la valeur, sinon la primauté, du spirituel.IHrari
tain» croyants so rassurent, et l'on entend niwn^ràtr,
prince de l'Eglise applaudir aveo Indéoenoe Jamais
pourtant le danger ne fut plus redoutable
La Franoe, notre patrie charnelle, est aujourd’hui et
péri) de mort. Ce qu’on lui demande, en effet. o'estM» -vengsonbe
se renier sur tous los plans. Nous pouvons discuter
entre nous la valeur du titre « Fille aînée de l’Eglise »,
qui fut celui do notre patrie, ou telle ou toile formule
historique qui n’enfome sans doute qu’une partie de
notre destin national. Mais 11 est incontestable que la
Franco a une tradition Chrétienne comme elle a uno
tradition révolutionnaire. Ce sont ces traditions qu’on
la somme de fouler aux pieds, sous des menaces atroces
et vagues. SI elle cédait, 11 ne serait plus nécessaire de
la tuer matériellement, car cdlo se serait suicidée.
C’est & ce chantage que tous les Français, croyants
ot Incroyants, dolvont opposer la plus ferma résolution.
Leur liberté future dépend do leur attitude actuelle. En
résistant ensemble à l'opprcssour oommun, Ils auront
appris è oe oonn&Stre et à se respecter mieux qu'hier...
...Los fil» de la Révolution et ceux do l'Eglise n’ont
Jaunis eu de meilleure occasion de tnonor un même
ubat. La .Franoe ne sera sauvée ou ne périra quo
fckeqH'èroT Tête ot oœurl Le monde attend la parole
i Valnous quo nous sommes. Tl sait quo cetto parole,
jnous m-pouvons la dire enoore. Tel est le malheur de
la FranoeG\
v U faut, depuis un an, être un traître pour pouvoir y
^parler ou y'éorlr» A son aise. Qui parle n’a le droit de
parler qfue paréo;qu'il ment, paroe qu’il est » aux or-
fdrei» *
Mais le monde ,n est pas dupe de cch mensonges, et
Ha Franco humiliée» affamée, emprisonnée, terrorisée,
ujals non pas désespérée, serre le» poings et médite sa
MM. von Stülpnâ'gel
et Pucheu préparent
de nouveaux crimes
Le général von StUlpnagel multiplie les menaces et
les crimes. Et son sous-ordre Pucheu, « ministre de
l’Intérieur » do Pétain et do Darlan. l'imite.
Aux cours martiales allemandes qui assassinent lu»
patriotes, s’ajoutent les courB sbéolales de Ylohy: aux
courB spéciales, le Tribunal d’Etat. La domination alle
mande révèle à présent toute sa barbarie effrénée, et le
gouvernement de Viohy toute sa bassesse.
La Cour npéclale de Paris a condamné aux travaux
forcés à perpétuité Lucien SAMPAIX, anolen secrétaire
général de « l’Humanité ». Vengeance d’Otto Abetz et
de sa clique d’espions qui furent démasqués par Sam
paix.
Et pour falro plaisir à son maître, Puoheu a osé pro
mettre publiquement la condamnation à mort de Ga-
brio! PERI, paroe qu'il a fait connaître aux Français
tous les dessous de cette entreprise de trahison qui,
av6C Laval, Abetz et Cle. (lavait oondulre la France à
la défaite.
Puoheu vient même de faire condamner à mort, tou
jours sur l’ordre de son maître Hitler, Jean CATJELIS,
député d’Amiens. Car les fantoches de Viohy sont ji- 5
sanguinaires quand U s'agit de Français qu'ils t .ht
lèches en face de leurs maîtres allemands.
L& Gestapo a arrêté. Il y a quelques Jours, JM*--.'-)
CACHIN, lo militant que vénère non seulement la
classe ouvrière française, mais les ouvriers de toi Ls
pays ot qui représente, même pour ses adversaires
tiques, le symbole de l'Intégrité et du dévouemer. v’t'ièle
à l’Idéal qui est le alon.
Un U1 acte «si une provocation sans nom è :
de tout io peuple français. Il faut vraiment i nazi
ou un laquala des nazis pour ne pas oompre.-'ire h
barbarie que oonstltue l’arrestation, à l’âge de s2 v. r ,
de Marcel CACHIN, qui est entré vivant dans î’hli*
tolre, comme l’une des plus grandes figures du r.iouv»
ment ouvrier, comme l’un des plus grands Françah.
Ce sont partout et en toutes olroonstshoes le» p,. .ilo
tes que veulent frapper von Stülpnagel et ses vijet- 'le
Ylohy. C’est le patriote qu’ils veulent frapper
l’ouvrlor communiste, l’offloler gaulliste ou le prêt*a
catholique, comme dans le cas du oqré de Saint Oe:-
main-des-Prés, condamné à vingt ans de prison, et
curé de Salnt-Sulploe à cinq ans.
Aussi, do toute la nation, doit s’élever ohaque
la protestation puissante contre les crimes des assis* lar
de la patrie. Nous devons tous élever la voix pour M’,L
ter le bras des bourreaux. Assez de crimes conta 1;.
Franoe et les Français I Le Jour n’est pas loin où û-v-
vront payer ceux qui n’auront pas entendu cet av-. •
sement.
RENTRÉE 1941
Pour la deuxième fols, nous faisons la rentrée sous
l’oppression étrangère. C’est pour la dernière fols. L«
prochains rentrée se fora dan» une France llbro. C'est
notre espoir ardent au début de cette année scolaire, et
nous ferons tout pour qu’il se réalise.
Dès lo début de l’année scolaire précédente, les UnJ-
versltalres français ont répondu à l’attente de la nation,
Ils se sont rangés, dons leur immense majorité, tous le
drapeau de la lutte pour la délivrant* de la patrie. Et
le lt novembre 1940. des étudiants sont tonv
l’Etoile sous les balles des mitrailleuses allemande
Aujourd’hui, l’ennemi fait régner en France un ré
gime de terreur sanglante. Chaque Jour, des Fia >
sont assassinés par les barbares et leurs laquais, 1er ■
très misérables de Ylohy.
Gaullistes, communistes, ouvriers parisiens; pa, i
bretons, catholiques, Juifs, quelles que scient leu* uûj:
vlotlons et leurs conditions, ce sont des Frahçr
meurent pour la France. Ce sont des patriotes qu ion-
J)ent en martyrs de la cauBe éternello de la patrie
Leur oulte commencera dès aujourd’hui dans • ■
les écoles do Franoe.
11 n’y a pas d’éducateur français qu! ne veuille i
ver dans l’esprit et dans le cœur de ses élèves l’exem-
plo des héros de la patrlo. Il n’y a pas de Jeunes Fran
çais qui puissent aocepter un autre enseignement. Nou*
commencerons l'année en communiant tous dans «'hom
mage à la mémoire sacrée des martyrs.
Alors que nous rentrons pour reprendre notre ensei
gnement et nos études, la lutte gigantesque de NOS
ALLIES, do l’Angleterre et de la Russie, soutenues pai
les Etats-Unis, ee pourrait. Elle se poursuit pour
l’écrasement des barbares qui veulent édifier, sur lo»
ruinas du monde civilisé, leur Empire de la Nuit ot de
H Douleur Mal» I» lutte est déjà eut rie dans e»
9,
L- C'y - '( 3^5 fa'f
NUMERO SPECIAL
SEPTEMBRE - OCTOBRE «Ht
L’UNIVERSITE LIBRE
Quel fut le regret
unanime des Français
au lendemain du geste
de Paul Colette ?
jamais les français ne courberont la tête devant les barbares. Contre la terreur
sanglante instaurée par l’ennemi et ses laquais; Pour la libération de la France :
UNION DE TOUS LES PATRIOTES !
MorispourieFraoce
AOUT 194)
Fusillé» pa
le» barbare» :
M. Voilé®, ouvrier
Rolg, ingénieur.
A. Masseron, ouvrier.
H. Gautherot, ouvrier.
0, Ty Spelman, employé
H. Nogarède, ouvrier
A. Ottluo, ouvrier.
A. flgonney. ouvrier
R. Juatloe, ouvrier
J. Raplnat, ouvrier.
Cojute d’Estlemiot) d'Or-
ves, lieutenant do vais-
eeau.
M. Barller, commerçant.
J. Doornlk, commerçant.
A. Delattre
M. Delfly,
A. Lefebvre
A- Bréchet, ouvrier. E. Baotard. ouvrier
J. Trezbokl. ouvrier.
SEPTEMBRE 194)
Fwilléi pm le» barbare»:
iÇ. Gandop.
U. Texlor.
L. Matheron, 2J ans
R. Joly, 41 ana
L. Clément, 29 ana
A, Gokplaere, 20 ans
A Bonnln, 24 am,
D. Llborinann, 19 ana
C. Magèr-Opal, 50 ana
J. Bernheim. 72 an»
H Bockerraann, 21 one M. Peureux
L. Blura. 69 ane E. Devlgne.
Bekaert. Mohamed Moal)
G. Pltard. avocat
Guillotiné» poi les traître» de Vichy
A. HaJJe, avocat-
M. Rolnlka»
A. Nain.
R, Peyrat.
V. Marchai
R. Anjolvy.
F. Herpln.
P. Guignols ,
G. Maeaot
D. Loubler
J, Catelas. député
A. Guyot
J. Woog
F. Fosoard)
Légitime défense
Jamais « gouvernement » n'est tombé aussi bao que
l'équipe des misérables de Viohy. Us no bo oontentent
plus de livrer les Français è la Gestapo Us lep font
assassiner eux-mêmes.
C’est ainsi quo la Cour « Spéciale » de Paris a con
damné ù mort et fait guillotiner trois ouvriers parisiens:
André Bréchet, Emile Bastard et Trezbokl
Tous ces ouvriers sont morts en héros. Repoussant
les aides du bourreau, Us ont marohé seuls A la guillo
tine. Ils sont morts en criant : « VIVE LA FRANCE I
VIYE LE COMMUNISME I YIYE L’U.R.S.S.I» Et
l'on rapporto que le bourreau a tremblé en accomplis
sant,, nar ordre de Pétain. Darlan et Pucheu. ce triplo
assassinat
Que les cours spéciales Instaurées par Viohy soient
Illégales et qu’elles le soient de la façon la plus odieuse,
c’est co quo chacun comprend Mémo au Palais de Jus
tice, même parmi les magistrats — sans parler des avo
cats — on n'éptouve quo de l’horreur et du mépris pour
MM. Benop, Laffont, Larrlqüe, Llnals, Guyonot,
Guyot et Tétaud qui condamnent les patriotes français
non seulement aux travaux forcés mais enoore à mou
rir sous la guillotine.
Viohy a Institué les cours spéciales sur l’ordre do
Berlin Pour Justifier ces tribunaux d’exoeptlon, mille
fols plus sauvages quo los cours prévôtales de la Res
tauration. Il s Invoqué les soi-disant « aotes terrorls
les »
Or. los trois ouvriers condamnés a mort par la Cour
spéciale do Paris étalon! emprisonnée bien avant qu’il
soit question de ces actes
Quant au « terrorisme », la vérité est qu'il n’y a que
deux sortes do terroristes en France : premièrement le
généra) von Stülpnagol ot Bes subordonnés qui veulent
Imposer par Ut terrou** sanglante l'esclavage aux Fran
çais: deuxièmement, les traîtres do Viohy et leurs
liblrcs, qui uxoroont la terreur contre les Français pour
lo compte du même général von Stülpnagol
En vérité. les oours spéciales ont été Instituées
contre les Français qui luttent pour leur existence et
Dur liberté
Certes, la oolère ne oosse de monter contre l'ennemi
qui nous affame et nous opprime. La Franoe exècre les
traîtres qui la narguent et la provoquent
A la fin. Ja colère du peuple explose et, de la masse,
surgissent des Justiciers comme Paul Colette
Mais contre l’ennemi et ses laquais, los Français sont
EN ETAT DE LEGITIME DEFENSE
Et le peuple français continuera à se défendre, s
défendre sa vie on vengeant ses martyr» et en soute
nant ses alliés
Jusqu’ù la défaite désormais inévitable de Hitler
Partout, Les intellectuels français
forment le Front National
Le FRONT NATIONAL DE LUTTE POUR L'INDEPENDANCE DE LA FRANCE P ro«ie*»e
rapidement dont tout le jjay* et dan» toute* le» couche» de la population de» deux zone». Répondant à l’appel lancé
par le Comité d’orBonioation en juillet dernier, le» univer» jtaircs, le» écrivains et les artiste» ont déjà créé leurs comité»
du Front national et nou» lomme* heureux de publier le* appel» qu’il» adressent 5 l’union. Le meme mouvement puis
sant ms développe chez le» instituteur».
Lo* appel» que nou» publions ont été rédigé» dan» chaque ca# par des personnalités éminemment représen
tatives de chaque branche de 1 activité, intellectuelle. Il» expriment l’accord réalisé entre de» hommes qui. du gaul
lisme au communisme, du catholicisme à lo libre pensée, incarnent TOUTES LES NUANCES DE L’ÔPINION
FRANÇAISE, „ „
Ils ont reçu dè» maintenant I adhésion d un très grand nombre de personnalité* C es» I» voix de toute
l’Intelligence française qui s’élève contre l’oppression barbare pour la délivrance de la patrie.
Le manque de place ne nou» permet pas de publier intégralement l’appel de» écrivains. Mai» ce document,
d-'n» l’importance n’échappèra à perionr.e, fera l’objet d’une publication ultérieure.
Et maintenant tou» à 1 œuvre. Un *eul ennemi : I oppresseur étranger Une »eule volonté • lo libération
de la France Et »ur cette baie, créons partout le Front National
Appel de l’Université de Paris
aux universitaires de France
A l’heure où w livre un gigantesque combat qui dé
cidera pour une longue période de la Liberté ’de» na
tions. l'Université française «e doit d’élever la voix
Fidèle è sa mission historique, qui est d’être la gar
dienne de la Culture de notre pays, elle affirme sa gra
titude ot son admiration pour le» effort.» de» Allié» et
s» oonfl&noe Inébranlable en leur victoire
Cette vlotolro sera colle do 1» Franoe martyrisée, op
primée par un vainqueur qui. non content de mettre
au pillage toutes le» richesses de notre beau pays, foule
aux pied» tout notre patrimoine Intellectuel
L'Université française sait par quoi s'est traduit, dans
son domaine propre, la prétendue « collaboration » :
notre encelgnement. nos publications sont soumis è la
oensure allemande; les autorités allemandes ont fait In
troduire dans le» Universités par leur gouvernement do
Ylohy un raoisme qui répugne è notre raison comme à
nos traditions humaines. Elles prétendent faire prêcher
è 1s Jeunesse de notre pays le mépris de l'Intelligence
et l’exaltation do la foroe brutale, C’est pourquoi la
défaite de l'Allemagne sera la victoire de l’Esprit.
Unis par-dessus les partis, quelles quo soient leurs
oonvIotlonB philosophiques ou religieuses, dans lo
FRONT NATIONAL DE L’INDEPENDANCE, les
Universitaires français, avec tous los Français, aux
côtés do nos Alliés. Joindront leurs efforts pour que
sonne bientôt l’heure de la résurreotlon de la Franoe
Libre
Un manifeste des intellectuels
de la zone non-occupée
Au oours de l'été 1011, quelque part en zone libre,
des Intellectuels venus do tous les horizons de la
Solenca, de la Pensée et de l’Art, se sont réunis soub
égard à leurs divergences religieuses, philosophiques ou
politiques.
Solidaires aveo tous doux qui, dans les doux zones,
résistent dans leur ocour, par leur pensée, par leurs
actions oontre l'asservissement de la Franco, Ils eo dé
clarent prêts à défendre le trésor npirltael de leur pays,
dans sa totalité, tel que le leur ont légué vingt olèoles de
Culture française. Us affirment leur fol on la France
quo ne pourront dé tour per de sa haute mission u! la
foroe brutale, ni la trahison.
C’est pourquoi Us déolaront que tout la aol do la
France, sans en excepter une parcelle, doit être libéré,
que doit être levée l’hypothèque de l’ennemi aur la vie
française, que la France doit recouvrer sa pleine Indé
pendance.
Pour cela, tous les Français, croyants ou libre pen
seurs, ohrétlons ou Juifs, gaullistes ou communistes,
républicains ou monarchistes, oublieux de tout oe qui
n’est pas la Fr&noo, doivent s’unir oontre l’envahisseur
et la poignée de traîtres qui, de Dusseldorf è Viohy,
complètent l’œuvro des panzerdlvlslons.
Us s'adressent particulièrement aux Intellectuels de
la zone oooupée, dont Ils sont abusivement séparés, et
leur demandent do manifester avec eux que la cause
de la Franco est oollo do toute la civilisation, que c'est
pour elle qu’ils luttent, et pour oe véritable-esprit euro
péen quo défendent les patriotes da dix pays opprimés
par los hommes de la croix gammée, et nos amis trar
dltlonnels, les grands pouples d'Angleterre et de
Russie.
D’un oommun accord, Ils mottroht à la disposition de
leur patrie toutes les ressources de l'Esprit français;
Us s’ingénieront à aider è la libération du territoire; Ils
refuseront toute aide è l'infime entreprise do la colla
boration et ne collaboreront qu’à l’œuvre de résistant*.
Contre la barbarie! La Franoe. toute la Franoe)
LA VOIX DES ÉCRIVAINS
Intellectuels, artistes, hommes, nous rapprenons dans
le malheur que la liberté est la condition de la yJû de
l'Esprit. L'Esprit est mort en Itallo, en Allemagne,
parce qu’il n'était pas llbro. Aucune grande œuvre u’y
est née, n’a pu y naître oes vingt dernières années...
...La Culture est une tradition et uno espérant*. Noue
resterons fidèles à l’une et à l’autre, Trois mille sus de
méditations et d'efforts nous ont enseigné la vole de
l’homme. Los orlalllerles des propagandes totalitaires,
le bruit des tanks ot des avions, les coups de. lorce, le»
mlsèros, le» contraints» ne parviendront pas à nous'les
faire oublier..
...L’Humanité n’est pas une inaase que quelques
tyrans puissent utiliser. Nqoe dénonçons dans le na
zisme allemand un esprit de conquête qui trahit l’Hu
manité, Il a trahi l'Allemagne elle-même, s’il est vrai
3 u'II n’a pu Instituer son règne que contre la pensée
es plus grands fils dû l'Allemagne, Luther, Kant, Goe
the. Nletzsohe. oe$ théoriciens do l’individu, Cet esprit 1
de conquête ne saurait fonder l’Europo. une E:
organique ot libre.. / Nf
...Autant quo de la liberté politique. ls Franoe^W^
pays de la liberté de oontcUnoe...
Nous voyons aujourd'hui le» pouvoirs reconnaît**) a’
l'envl la valeur, sinon la primauté, du spirituel.IHrari
tain» croyants so rassurent, et l'on entend niwn^ràtr,
prince de l'Eglise applaudir aveo Indéoenoe Jamais
pourtant le danger ne fut plus redoutable
La Franoe, notre patrie charnelle, est aujourd’hui et
péri) de mort. Ce qu’on lui demande, en effet. o'estM» -vengsonbe
se renier sur tous los plans. Nous pouvons discuter
entre nous la valeur du titre « Fille aînée de l’Eglise »,
qui fut celui do notre patrie, ou telle ou toile formule
historique qui n’enfome sans doute qu’une partie de
notre destin national. Mais 11 est incontestable que la
Franco a une tradition Chrétienne comme elle a uno
tradition révolutionnaire. Ce sont ces traditions qu’on
la somme de fouler aux pieds, sous des menaces atroces
et vagues. SI elle cédait, 11 ne serait plus nécessaire de
la tuer matériellement, car cdlo se serait suicidée.
C’est & ce chantage que tous les Français, croyants
ot Incroyants, dolvont opposer la plus ferma résolution.
Leur liberté future dépend do leur attitude actuelle. En
résistant ensemble à l'opprcssour oommun, Ils auront
appris è oe oonn&Stre et à se respecter mieux qu'hier...
...Los fil» de la Révolution et ceux do l'Eglise n’ont
Jaunis eu de meilleure occasion de tnonor un même
ubat. La .Franoe ne sera sauvée ou ne périra quo
fckeqH'èroT Tête ot oœurl Le monde attend la parole
i Valnous quo nous sommes. Tl sait quo cetto parole,
jnous m-pouvons la dire enoore. Tel est le malheur de
la FranoeG\
v U faut, depuis un an, être un traître pour pouvoir y
^parler ou y'éorlr» A son aise. Qui parle n’a le droit de
parler qfue paréo;qu'il ment, paroe qu’il est » aux or-
fdrei» *
Mais le monde ,n est pas dupe de cch mensonges, et
Ha Franco humiliée» affamée, emprisonnée, terrorisée,
ujals non pas désespérée, serre le» poings et médite sa
MM. von Stülpnâ'gel
et Pucheu préparent
de nouveaux crimes
Le général von StUlpnagel multiplie les menaces et
les crimes. Et son sous-ordre Pucheu, « ministre de
l’Intérieur » do Pétain et do Darlan. l'imite.
Aux cours martiales allemandes qui assassinent lu»
patriotes, s’ajoutent les courB sbéolales de Ylohy: aux
courB spéciales, le Tribunal d’Etat. La domination alle
mande révèle à présent toute sa barbarie effrénée, et le
gouvernement de Viohy toute sa bassesse.
La Cour npéclale de Paris a condamné aux travaux
forcés à perpétuité Lucien SAMPAIX, anolen secrétaire
général de « l’Humanité ». Vengeance d’Otto Abetz et
de sa clique d’espions qui furent démasqués par Sam
paix.
Et pour falro plaisir à son maître, Puoheu a osé pro
mettre publiquement la condamnation à mort de Ga-
brio! PERI, paroe qu'il a fait connaître aux Français
tous les dessous de cette entreprise de trahison qui,
av6C Laval, Abetz et Cle. (lavait oondulre la France à
la défaite.
Puoheu vient même de faire condamner à mort, tou
jours sur l’ordre de son maître Hitler, Jean CATJELIS,
député d’Amiens. Car les fantoches de Viohy sont ji- 5
sanguinaires quand U s'agit de Français qu'ils t .ht
lèches en face de leurs maîtres allemands.
L& Gestapo a arrêté. Il y a quelques Jours, JM*--.'-)
CACHIN, lo militant que vénère non seulement la
classe ouvrière française, mais les ouvriers de toi Ls
pays ot qui représente, même pour ses adversaires
tiques, le symbole de l'Intégrité et du dévouemer. v’t'ièle
à l’Idéal qui est le alon.
Un U1 acte «si une provocation sans nom è :
de tout io peuple français. Il faut vraiment i nazi
ou un laquala des nazis pour ne pas oompre.-'ire h
barbarie que oonstltue l’arrestation, à l’âge de s2 v. r ,
de Marcel CACHIN, qui est entré vivant dans î’hli*
tolre, comme l’une des plus grandes figures du r.iouv»
ment ouvrier, comme l’un des plus grands Françah.
Ce sont partout et en toutes olroonstshoes le» p,. .ilo
tes que veulent frapper von Stülpnagel et ses vijet- 'le
Ylohy. C’est le patriote qu’ils veulent frapper
l’ouvrlor communiste, l’offloler gaulliste ou le prêt*a
catholique, comme dans le cas du oqré de Saint Oe:-
main-des-Prés, condamné à vingt ans de prison, et
curé de Salnt-Sulploe à cinq ans.
Aussi, do toute la nation, doit s’élever ohaque
la protestation puissante contre les crimes des assis* lar
de la patrie. Nous devons tous élever la voix pour M’,L
ter le bras des bourreaux. Assez de crimes conta 1;.
Franoe et les Français I Le Jour n’est pas loin où û-v-
vront payer ceux qui n’auront pas entendu cet av-. •
sement.
RENTRÉE 1941
Pour la deuxième fols, nous faisons la rentrée sous
l’oppression étrangère. C’est pour la dernière fols. L«
prochains rentrée se fora dan» une France llbro. C'est
notre espoir ardent au début de cette année scolaire, et
nous ferons tout pour qu’il se réalise.
Dès lo début de l’année scolaire précédente, les UnJ-
versltalres français ont répondu à l’attente de la nation,
Ils se sont rangés, dons leur immense majorité, tous le
drapeau de la lutte pour la délivrant* de la patrie. Et
le lt novembre 1940. des étudiants sont tonv
l’Etoile sous les balles des mitrailleuses allemande
Aujourd’hui, l’ennemi fait régner en France un ré
gime de terreur sanglante. Chaque Jour, des Fia >
sont assassinés par les barbares et leurs laquais, 1er ■
très misérables de Ylohy.
Gaullistes, communistes, ouvriers parisiens; pa, i
bretons, catholiques, Juifs, quelles que scient leu* uûj:
vlotlons et leurs conditions, ce sont des Frahçr
meurent pour la France. Ce sont des patriotes qu ion-
J)ent en martyrs de la cauBe éternello de la patrie
Leur oulte commencera dès aujourd’hui dans • ■
les écoles do Franoe.
11 n’y a pas d’éducateur français qu! ne veuille i
ver dans l’esprit et dans le cœur de ses élèves l’exem-
plo des héros de la patrlo. Il n’y a pas de Jeunes Fran
çais qui puissent aocepter un autre enseignement. Nou*
commencerons l'année en communiant tous dans «'hom
mage à la mémoire sacrée des martyrs.
Alors que nous rentrons pour reprendre notre ensei
gnement et nos études, la lutte gigantesque de NOS
ALLIES, do l’Angleterre et de la Russie, soutenues pai
les Etats-Unis, ee pourrait. Elle se poursuit pour
l’écrasement des barbares qui veulent édifier, sur lo»
ruinas du monde civilisé, leur Empire de la Nuit ot de
H Douleur Mal» I» lutte est déjà eut rie dans e»
9,
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