Titre : L'Union des métaux : organe de la Fédération des ouvriers des métaux et similaires de France
Auteur : Fédération nationale des ouvriers métallurgistes (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1943-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32883755m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2 Nombre total de vues : 2
Description : 01 décembre 1943 01 décembre 1943
Description : 1943/12/01 (N1)-1943/12/31. 1943/12/01 (N1)-1943/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k878746b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (386)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/12/2011
C.G.T. L’UNION DES METAUX
ORGANE DE LA FEDERATION DES METAUX ET SIMILAIRES
DE FRANCE ET DES COLONIES
Décembre 1943
N’ 1
Le bureau illégal de la C. G. T. a dé*i-
Rité notre Secrétaire général, Croizat, com
me un de ses cinq délégués de la C. G. T.
ft l’asscinblée consultative d’Alger.
Les mot? d’ordre du Bureau illégal de la Fédération :
Latte pour l’augmentation des salaires de 50%, l’augmentation des
rations alimentaires, la distribution de vêtements et de chaus
sures, d’effets de travail, la suppression des heures supplé
mentaires et toutes autres revendications immédiates corres
pondant à vos besoins.
Rassemblement syndical, épuration des directions.
Participation à la lutte libératrice par un sabotage massif.
UN APPEL DU BUREAU FEDERAL ILLEGAL
A tous les Syndicats de la Métallurgie, à tous les Syndiqués, à tous les Méts'iùrgjstes
de France et des Colonies. „
Kénpndapt au vœu tinan.iirtç'; des syndiqués et des ouvriers métallurgistes,; les mili
tants dé "la Fédération qllt 1 constitué le 'Bureau Fédéral sur la base de notre dernier
C'Ongr'és. Séills sont "éftcRis '(Ic'èetlc unité reeddstitnée Itoy ét la poignée de traîtres qui
sjiiïntlv
fis jti rdit>iiii\\ .>,i\v lur;.M»t|i![fO.-)’ n.) unii«tl iq ap sii|3xa saluaui-xno tuos as
de Vichy. Les métallurgistes'd’obi .ramtiis- cessé aie té-nioigner le plus profond mépris
à l’égard dés traîtres Olii tlrBendàïrnf pérler en lcur'nohi et en celui de leur glorieuse
Fédération. Ils ont stiis'i ilvW-'le pfils gWVict intérêt ut Mmlonvi les efforts-des militants
dè ! 'lç/iité l ; , t 1 éP'da'n , èés ! tii'i'i’bVii1 cowê, f !Htf riilficii des plus grititdes difficultés, de travailler
*n TedVWtc'iTŸélTL dit ’ irtotidéVIrètit •SJwrt'cM. tls Sfdl lieront Ui reïonslitulidn de. lunr vrai
Bureau Fédéral .qui.rcpreni} les tradition:, dy combat de notre vieille ! fédération et les
jhet ifii'sb'réiéè'dé TA Utt'tf'ttuc niènc Tê'tté'n'ple'-dé'Frattcfe pciiir recouvrer sa liberté ét
- % WyJ' r Ai
l’ennemi ou torturéPWSÜSî li-s HUvïUftsaMs sirMtdnc iwv nerçrrapUisant leur devoir
ifraiiyar.s.
co ne b
ai m. i
l'expression dtejn sÿmphtbir «tudeina phi& e.M.tié.re roUdyritié à..ceijN des,xli,t'lflc
rnirx jet »b fuite-les .«léialhirgi des (pii. sont iénCçpnvés .turns ••!<••• priions iijo, ]'i;i)v.g.hisjiçqf
ou de Vichy pour leur action na loupa le. G envoie,;sop fcatéüUfl sal.ut.à spn oergtg'i^e
général • Orofaartj :iu meraim dû .Bureau Fédéral pt,, Président dp Syndicat des Métaux
•Pariüleœmdiosbé. iHbéréxPde.'hv prison .où lus pupilU'isaicnt ; jus UaîUps par,.la libéraltym *
de l’Algérie. Le Bureau Fédéral félicite et encourage,.Bip» eaux qup, dans lysusjpetj,
dans»les syiidiunth, dans les» drgîinilsaitjt>iiH' de la 1 France 'Co.udsi»ttant|Ç ( ,ot dany-Jes, rp’ngs
des francs tireurs et partisans poursuivent lu lutte sans relfiehe. .Cru,x4ù, il ly’açvsigpp Ja
mission «le les regrimper, dtoiièi Fédértiitw>n,nde •.russcmblei;' et de coord,onijgr , Ipurs
ofTorls. d’ontramer aire eux tous hts luélalhtrgistpg au premier, rapg des epmbjijUfPls
•de la liliéraliom,' . ' .
r €ë que la France attend des Métallurgistes.
de
rW.;W
W«l,r
j.- f/ U
-WPtfc
mer rang
■§VrW!f-TH»
ffi-kQ*,Wmié*
Aujoura nui, les I* rançais des
de courage, Les m Tallurgistcs accorderont
,Mlï
■ c --- r • , t . .flb'fuçèr T;lr|[étpénrTé ■'rtWti'vé-
ufiè's'' êla'jfVd^ 1 ’èn' 'réïuSiitii' en grand "ndtiibrc' >dé ’Sfe
ut im nouvel et bel exempté' i}8 : éOlOiytilnét
uif éb >if(' S.AAts réservé 1, .A Unis les l éi rac-
,,menacé,.
ÔÔ, faut,
i tpu- j rmmim capitule. ,
Plus PU séiit ipvtiillurgi sie ne dqit bhrtlé.en Allemagne.
Les inêduiluryisfès ne doivent plus alimenter 1 lu nuicluiie tic uuertc tir l'ennemi: 4 -*-
Depuis plus (le trois ans. avec la complicité de Y.icbyet des traîtres de la Fédération,
les envahisseurs utilisent nos usines pour fabriquer du matériel de guerre: Des latilcs,
des avions, des camions, des moteurs d’avions et. des armes (le toute 'sorte ont été
fabriqués chez nous et c’est avec cet .appoint que les brigands hitlériens ont com
pensé, en partie; les pei-t.es terrible» que leur ont infligé l’Armée Bouge et les 'armées
Sans douio, des milliers de melallurgiste.s onl .sabote le materiel, détruit des
machines, ralenti la production. Mais ce n’est pas sufiisant. Le devoir national, le
devoir de solidarité envers ceux qui se battent sur tous les fronts exigu que les
métallurgistes de France accroissent leur action contre les fabrications île guerre de
l£; "n faut refuser d’accdinplir des heures supplément pires, refuser ad* travailler aux
pièces, ralentir la cadence. 11 faut, avec intelligence, multiplier Lis «mlfftÿotis, rendre
inutilisable le matériel qu’on vous contraint de fabriquer ; avec l’appifi rt la compli
cité de Ja maîtrise, organiser la pagaille dans lus fabrication^ ; sabotcé'éf detrnire
les machines essentielles. Que l’action courageuse qu’ont mené des millferS (l’entre
y*us devienne le sabotage conscient do tous les métallurgistes, -%8i!iîàV
Les IVlétallurgistes feront honneur
à leurs traditions.
i.e lui ci j ii (jf la réiiérat ion des Méiaux
est reconstitué illégalement avéc des
hdliîmcs el'l «1 ui les luétallui gisies jjÇU;
vent, avoir cdiil.laucé pour les diriger
dans le èomfiat 1 . Oh lira d’autre part l’ap-
Jief .qu’il U daj|cp dès sa, éqhs.tButIbn.'' •
i.es niéi:il)os ild. France ü’ont jatnai
aoéojçdé te tjlolwh'é crédit a l’équipe c
j aman
Wf}i^te'AbAii/ÿods Ja.dfreelidn de’ttoy, ont
.uxUvPé B“S foiVetions du bureau élu par le
.Gpfjgiîs,, lui. lit spltmfsRlori abjecte (T Vichy
01xtâîSr|fl»Wliij.b l o,ui;>t i nf« de la
ff ‘
.sef-pnt TV i>dur tétuôidncr «le Télir itihîmie
ïpwî Â’m m
firent en se rcclhinânl (1 eux.
•. •iW ,a iftsW Afe,egipmit¥;ciltrc
SM RïWJÿOWStvfj ue Tidfume formule
i iifutOLl'a .s'ervitiple que la nborl p, et les
métallos qui' u’Ohl jamais cessé, le ’ coUJ,-
b.iit'è L’esprit de .notre fédération, ,sd«
synibol,. [•’«■:>! 'i'imliaut niareiianl crâne-
hiehl, an sîipjd'U-c avec les martyrs de
Châtca;ihpiap,C, c’^t i.oeiTci, torturé à
mojft par .leV.'sjMrCp dé Lava), sans avoir
•lonné i u n >ÇJlf de ses camarades de lutte.;
c)ésl .Lactfzélie, colmuiindanl des francs-
îife’Mftb fusillé par les NaV-is ; ce Sont
Séniai. A'rig'miud, Borne, Gautliier, enfw-
ipés^dr'ms .les éiimps ksÇ'Içs gfOles' fidur
. ^voiii'acçoiniilt leqr mfssîon .sàns aucune
défajllançi;’; yc soni des milliers de. m&-
tafloii fqsiB.es O.fr gfuBotfnés, arrêtés et
fqrtl'iras'J>onr ( avoir pérlicipo avec îof et
imljioiisiasme, «T U ,lutte siicrée (j.ue mè-
neiil. Mil- Je. sol de la l’alvie, les orgain-
siitidns de la/r.ésJfttatice,; ce son! tous
C’est toïil eejh que rcprésèute le bureau
illégal de-'n8tW''Vedc^ ; frtiSfi' (Test dans cet
'esprit ’ifu'îl entend ménei' 1 »H : fûrhci i 11
laail qu’il 'pdut ( OPTnpter sur téns los'mfe-
f*41 urkisPeS’petir le suivre dahs celte \ «ie.
Jn 'l.tHfurd'de la liliération approche. Déjà,
on :, r>eill mesurer l’uffdtbiisst'monl «Ws
barbares hlflérienk. C’esl notée'devoir à
tous de lutter jioer hiîler leur cffionrtr#-
meiit. ftfétnlllirgidtcti;’ Xotre métier vous
place (parihî■ Ceux qui 'peuvent le plus
pour siiliotct- la machine, de guerre hitlé
rienne. Koh I laiUtion:; de lutte vous font
Un devoir d'être au premier rang de ceux
qui se. battent. Le Bureau illégal de voItc
Fédération vous appolie à cette tâche
gloricusei
La fturoau illfoal de. la
Fédération des Métaux.
INFORMATIONS SYNDICALES
Directive» pour le redressement fédéral.
Afin de hâter le rasseralilement syndi
cal sous l’autorité du Iim-sau Fédéral il
légal, le seul Bureau radresse à ions les militants les directives
suivantes :
Aux bureaux des syndicats existants :
N’avoir de rapports nvec le bureau légal
que pour lés formalités nécessaires an
fonctionnement légal de l’organisation.
Ne tenir aucun compte des directives de
ORGANE DE LA FEDERATION DES METAUX ET SIMILAIRES
DE FRANCE ET DES COLONIES
Décembre 1943
N’ 1
Le bureau illégal de la C. G. T. a dé*i-
Rité notre Secrétaire général, Croizat, com
me un de ses cinq délégués de la C. G. T.
ft l’asscinblée consultative d’Alger.
Les mot? d’ordre du Bureau illégal de la Fédération :
Latte pour l’augmentation des salaires de 50%, l’augmentation des
rations alimentaires, la distribution de vêtements et de chaus
sures, d’effets de travail, la suppression des heures supplé
mentaires et toutes autres revendications immédiates corres
pondant à vos besoins.
Rassemblement syndical, épuration des directions.
Participation à la lutte libératrice par un sabotage massif.
UN APPEL DU BUREAU FEDERAL ILLEGAL
A tous les Syndicats de la Métallurgie, à tous les Syndiqués, à tous les Méts'iùrgjstes
de France et des Colonies. „
Kénpndapt au vœu tinan.iirtç'; des syndiqués et des ouvriers métallurgistes,; les mili
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C'Ongr'és. Séills sont "éftcRis '(Ic'èetlc unité reeddstitnée Itoy ét la poignée de traîtres qui
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à l’égard dés traîtres Olii tlrBendàïrnf pérler en lcur'nohi et en celui de leur glorieuse
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dè ! 'lç/iité l ; , t 1 éP'da'n , èés ! tii'i'i’bVii1 cowê, f !Htf riilficii des plus grititdes difficultés, de travailler
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Bureau Fédéral .qui.rcpreni} les tradition:, dy combat de notre vieille ! fédération et les
jhet ifii'sb'réiéè'dé TA Utt'tf'ttuc niènc Tê'tté'n'ple'-dé'Frattcfe pciiir recouvrer sa liberté ét
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l'expression dtejn sÿmphtbir «tudeina phi& e.M.tié.re roUdyritié à..ceijN des,xli,t'lflc
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ou de Vichy pour leur action na loupa le. G envoie,;sop fcatéüUfl sal.ut.à spn oergtg'i^e
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r €ë que la France attend des Métallurgistes.
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ÔÔ, faut,
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devoir de solidarité envers ceux qui se battent sur tous les fronts exigu que les
métallurgistes de France accroissent leur action contre les fabrications île guerre de
l£; "n faut refuser d’accdinplir des heures supplément pires, refuser ad* travailler aux
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inutilisable le matériel qu’on vous contraint de fabriquer ; avec l’appifi rt la compli
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les machines essentielles. Que l’action courageuse qu’ont mené des millferS (l’entre
y*us devienne le sabotage conscient do tous les métallurgistes, -%8i!iîàV
Les IVlétallurgistes feront honneur
à leurs traditions.
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•. •iW ,a iftsW Afe,egipmit¥;ciltrc
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métallos qui' u’Ohl jamais cessé, le ’ coUJ,-
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Châtca;ihpiap,C, c’^t i.oeiTci, torturé à
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•lonné i u n >ÇJlf de ses camarades de lutte.;
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C’est toïil eejh que rcprésèute le bureau
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Jn 'l.tHfurd'de la liliération approche. Déjà,
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tous de lutter jioer hiîler leur cffionrtr#-
meiit. ftfétnlllirgidtcti;’ Xotre métier vous
place (parihî■ Ceux qui 'peuvent le plus
pour siiliotct- la machine, de guerre hitlé
rienne. Koh I laiUtion:; de lutte vous font
Un devoir d'être au premier rang de ceux
qui se. battent. Le Bureau illégal de voItc
Fédération vous appolie à cette tâche
gloricusei
La fturoau illfoal de. la
Fédération des Métaux.
INFORMATIONS SYNDICALES
Directive» pour le redressement fédéral.
Afin de hâter le rasseralilement syndi
cal sous l’autorité du Iim-sau Fédéral il
légal, le seul Bureau r
suivantes :
Aux bureaux des syndicats existants :
N’avoir de rapports nvec le bureau légal
que pour lés formalités nécessaires an
fonctionnement légal de l’organisation.
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