Titre : La Nouvelle République : Patriam recuperare
Auteur : Patriam recuperare. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.]
Date d'édition : 1944-06-19
Contributeur : Weiss, Louise (1893-1983). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328262086
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 88 Nombre total de vues : 88
Description : 19 juin 1944 19 juin 1944
Description : 1944/06/19. 1944/06/19.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8776440
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (262)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/10/2012
LE FAIT DE IA RESISTANCE
Dans la fraoas d'une guerre où seule semblait oompter la puissance matérielle,
une force d'origine essentiellement spirituelle est venue s’imposer : Là RESISTANCE FRAN
ÇAISE. Alors que notre pays, en Juin 1940 semblait définitivement écrasé, qu'il était
abandonné à lui-même en une effroyable solitude et que tout ospoir semblait de la dêmenoe,
une poignée d’hommes et de femmes ont proolamé que rien n'était perdu et que la FRANCE
renaîtrait dans la lutte. La Résistanoe était née.
Sous des formes multiples, malgré des obstacles sans nombre, elle s'est organi
sée et a rallié peu à peu le meilleur de la Nation.
La Résistance Française a tout bravé : la prison, la torture, la mort. Tout ce
que l’Allemand a pu tenter contre elle a ôté vain. Auoun chantage, aucune monaoo ne l'ont
fait reculer, car elle ôtait pénétrée de la valeur de sa mission. Plus les moyens matériels
mis en oeuvre pour l'écraser ont été puissants, plus elle s’est affirmée indomptable et
insaisissable paroo qu’elle était d'un autre ordre que celui do la matière : l’ordro de
l'esprit.
Elle a repoussé aveo dédain les avances de l'ennemi. Elle a abandonné aux hommes
sans honneur, aux oourtisanes ou à celles qui on ont l'âme, les présents que les Allemands
s'évertuaient â nous distribuer.
Elle s'est détournée, aveo un dégoût croissant de la voie facile que lui proposait
PETAIN : la voie du repentir hypocrite. Elle a refusé de croiro que la FRANCE devait tom
ber à genoux et se frapper la poitrine pour avoir été écrasée par la force brutale au sera
vice d'un régime abjet : le nazisme. Et mémo on supposant que sa Patrie ait beauooup à ra
cheter, une oertitude lui restait, c’est que le véritable repentir chrétien ne saurait con
sister à s'abandonner aveo lâcheté et à pousser de grands soupirs, et que la résignation
n'avait Jamais été de se vautrer dans sa dêohéanoe, mais qu’au contraire o'était dans la
lutte et par l'héroïsme que les fautes étaient effacées. Elle a rapidement compris que le
grand danger de la politique du Maréchal était de flatter en chacun de nous le pouroeau
qui sommeillej l'être qui en nous souhaite seorètement la défaite et la d'mission.
la Résistance Française a laissé dire avec calme ceux qui, se croyant raisonna
bles, taxaient.de folie et d'enfantillage toute tentative de secouer le Joug, oeux qui pen
saient que pour être habiles, il fallait ruser aveo l'ennemi ? Ella a laisse dire, estimant
avec le général DE GAULLE quêtre raisonnable o’était choisir "la voie la plus dure mais
a.ussi la plus habile : la voie droite". Au milieu des critiques et dos injures, les plus
méprisantes elle a poursuivi son chemin aveo tranquillité, se disant avec le proverbe arabe
"que lorsque les chiens aboient, les étoiles ne sauraient s'en troubler".
Elle a souffert dos incompréhensions des hommes de bonne volonté, abusés par la
propagande de VICHY ot qui ont crû que l'on pouvait construire du neuf tout on étant sous
le Joug,. Ils avaient cru sincèrement, paroo qu'ils avaient besoin de le oroire, que PETAIN
résistait alors qu'il n'en donnait que l'illusion ot n’en faisait que le simulacre.Depuis
Novembre 1940 boauooup d'entre oux ont rejoint la Résistance.
La Résistanoe Française a tout surmonté, même la lâcheté et la veulerie, 3a déla
tion ot la trahison do ceux qui déshonorant leur nom de Français. A ceux-ci aile résolve un
terrible châtiment.
La Résistanoe Française, née dans la défaite, est on marche vers LA VICTOIRE.
(extrait dos CAHIERS DE DEFENSE
de la FRANCE).
Dans la fraoas d'une guerre où seule semblait oompter la puissance matérielle,
une force d'origine essentiellement spirituelle est venue s’imposer : Là RESISTANCE FRAN
ÇAISE. Alors que notre pays, en Juin 1940 semblait définitivement écrasé, qu'il était
abandonné à lui-même en une effroyable solitude et que tout ospoir semblait de la dêmenoe,
une poignée d’hommes et de femmes ont proolamé que rien n'était perdu et que la FRANCE
renaîtrait dans la lutte. La Résistanoe était née.
Sous des formes multiples, malgré des obstacles sans nombre, elle s'est organi
sée et a rallié peu à peu le meilleur de la Nation.
La Résistance Française a tout bravé : la prison, la torture, la mort. Tout ce
que l’Allemand a pu tenter contre elle a ôté vain. Auoun chantage, aucune monaoo ne l'ont
fait reculer, car elle ôtait pénétrée de la valeur de sa mission. Plus les moyens matériels
mis en oeuvre pour l'écraser ont été puissants, plus elle s’est affirmée indomptable et
insaisissable paroo qu’elle était d'un autre ordre que celui do la matière : l’ordro de
l'esprit.
Elle a repoussé aveo dédain les avances de l'ennemi. Elle a abandonné aux hommes
sans honneur, aux oourtisanes ou à celles qui on ont l'âme, les présents que les Allemands
s'évertuaient â nous distribuer.
Elle s'est détournée, aveo un dégoût croissant de la voie facile que lui proposait
PETAIN : la voie du repentir hypocrite. Elle a refusé de croiro que la FRANCE devait tom
ber à genoux et se frapper la poitrine pour avoir été écrasée par la force brutale au sera
vice d'un régime abjet : le nazisme. Et mémo on supposant que sa Patrie ait beauooup à ra
cheter, une oertitude lui restait, c’est que le véritable repentir chrétien ne saurait con
sister à s'abandonner aveo lâcheté et à pousser de grands soupirs, et que la résignation
n'avait Jamais été de se vautrer dans sa dêohéanoe, mais qu’au contraire o'était dans la
lutte et par l'héroïsme que les fautes étaient effacées. Elle a rapidement compris que le
grand danger de la politique du Maréchal était de flatter en chacun de nous le pouroeau
qui sommeillej l'être qui en nous souhaite seorètement la défaite et la d'mission.
la Résistance Française a laissé dire avec calme ceux qui, se croyant raisonna
bles, taxaient.de folie et d'enfantillage toute tentative de secouer le Joug, oeux qui pen
saient que pour être habiles, il fallait ruser aveo l'ennemi ? Ella a laisse dire, estimant
avec le général DE GAULLE quêtre raisonnable o’était choisir "la voie la plus dure mais
a.ussi la plus habile : la voie droite". Au milieu des critiques et dos injures, les plus
méprisantes elle a poursuivi son chemin aveo tranquillité, se disant avec le proverbe arabe
"que lorsque les chiens aboient, les étoiles ne sauraient s'en troubler".
Elle a souffert dos incompréhensions des hommes de bonne volonté, abusés par la
propagande de VICHY ot qui ont crû que l'on pouvait construire du neuf tout on étant sous
le Joug,. Ils avaient cru sincèrement, paroo qu'ils avaient besoin de le oroire, que PETAIN
résistait alors qu'il n'en donnait que l'illusion ot n’en faisait que le simulacre.Depuis
Novembre 1940 boauooup d'entre oux ont rejoint la Résistance.
La Résistanoe Française a tout surmonté, même la lâcheté et la veulerie, 3a déla
tion ot la trahison do ceux qui déshonorant leur nom de Français. A ceux-ci aile résolve un
terrible châtiment.
La Résistanoe Française, née dans la défaite, est on marche vers LA VICTOIRE.
(extrait dos CAHIERS DE DEFENSE
de la FRANCE).
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