Presse et revues
4 pages
Titre : Notre révolution
Éditeur : [s.n.]
Date d'édition : 1941-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32825372b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 16 Nombre total de vues : 16
Description : avril 1941 avril 1941
Description : 1941/04 (N4). 1941/04 (N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8774765
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (260)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/10/2012
N s 4 AVRIL 1941 FAIRE CIRCULER
LEXEMPLE
DU PEUPLE SERBE
Le conflit vient de s’étendre aux iBijl-
kans. il s’élargit p.ir là où il commen
ça eu l'9il4. Pour justifier son .coup de
force contre la Yougoslavie et la Grèce,
Hitler a 'lancé doux proclamations : urne
au peuple allemand, l’autre aux soldats
de l’armée du Sud.
Dan® ces proclamations, le maître du
IIP Reich -déclare qu’il n’en veut pas
au peuple serbe ni aiu 'peuple girec : son
seul but étant de chasser les Anglais
du Continent. C’est exactement le mê
me langage que tenait le Kaiser dans
la guerre de .1914-19-118. En reprochant,
à la Yougoslavie l’attentat de Senajovo
— dont les documents d’archives, pu
bliés par l’Allemagne et l’Autriche
elles-mêmes, après liais, ont révélé qu’il
n'avait été -qu'un prétexte pour l’Em
pire des Habsbourg — en rappelant le
meurtre de François-Ferdinand, le chan
celier Hitler a jeté le masque’iet révélé
aiu monde entier qu’il est le continua
teur de la politique panger.maniste, le
continuateur de cet impérialisme ger
manique que le Kaiser tenta de faire
aboutir en 1914.
La presse de Paris a d’ailleurs pu
blié les documents relatifs à la signa
ture du pacte triparti le par les minis
tres félons du prince Paul, Ces docu
ments nous révèlent (que non seule
ment l’indépendance de la Croatie, de
la Slovénie n'étaient pas accordées (ce
qui prouve que cette indépendance au
jourd’hui proclamée à grande trompe
n’est qu’une manœuvre de division afin
de mieux soumettre cette partie de
l’Europe), mais Berlin promettait de
donner à la Yougoslavie un mcircea-u de
la Grèce avec la ville de Salon:que.
Oe® documents prouvent to.en que, lors
que le fascisme allemand parle de r or
ganisation de l’Europe, cela veut dira
qu’il distribuera les territoires et o-g.:-
nisera les nations à sa guise et suivant
les intérêts de 'domination de l’Alle
magne fasciste, En un mot, les piuir
sanoes de l’Axe m’ont détruit le traité
de Versailles que pour en établir un
autre en leur faveur.
La presse de Paris a beau essayer
d'inculquer dans le -cerveau de ses lU-ct.
tours que ce sont les ploutocrates dé
la City qui ont empêché la Yougoslavie
d'adhérer au pacte tripartite, elle n’ar
rivera pas à cacher que les ploutocra
tes, c’était précisément celle clique
réactionnaire et fasciste qui entourait
le prin-ce Paul. Clique qui fut 'balayée
(ihélas, en partie seulement et (trop
tard) par la -vague populaire, indignée
de l’adhésion au pacte tripartite.
Le peuple yougoslave est le premier
qui, dans ce conflit où se joue le des
tin de la liberté, a secoué le 'joug de
scs gouvernants .traîtres et félons et
imposé la lutte et 'la résistance achar
née contre le despotisme fasciste. Sans
doute, au moment où paraîtront ces
lignes, le peuple serbe aura succombé
devant l’avalanche motorisée. de l’ar
mée allemande, mais il n’en restera
pas moins qu’il aura ainsi démontré
la voie à suivre pour les autres peu
ples : ce n'est pas la diplomatie se
crète, ni les calculs plus ou. moins habi
les de quelques diplomates, oe n’e-st pas
la politique équivoque et à double jeu
des gouvernants, ni la stratégie des
militaires qui sauvera l’Europe et le
monde de l'esclavage fasciste, non ! Ce
qui sau-vena la liberté, ce qui peut sau
ver l’indépendance des peuples : c’-est
la lutte de -peuples eux-nvértfes ;
lutt-e mené' la fois -Contre l’ennemi
extérieur -et s s compilées de l’intérieur.
Au lendemain de -la guerre de 1914-
119.18, tçniK les peuples de l’Europe cen
trale et balkanique manifestèrent leur
volonté d’indépendance, mais la multi
plicité de -ces peuples aurait abouti à
la création d’une multitude de n-ations
naines et non viables. La seule solu
tion à ce problème était, la constitution
d’une fédération européenne ou- tout au
moins d’une fédération balkancqiuie et
d’une fédération de -l’Europe -centrale.
Au lien de s’engager dans cette voie,
les tenants du traité d-e Versailles cons
tituèrent des Etats hétérogènes empié
tant les uns sur les antres et dans
lesquels se posa, dès leur naissance,
ce grave -problème des minorités oppri
mées.
Gette situation et l’-inflnenae de la
révolution russe -donnèrent naissance ù
un formidable mouvement populaire
sans cesse en lutte contre la clique
réactionnaire et féo-dale qui, dans cette
partie de l’J3urope, dominait leu peuples
et-tes -maintenait dans -une soumission
déàpOTkwie. Au- M-eu -de soutenir ce mou
vement populaire et aider le-s peuples
de ces pays 'à se débarrasser -de la
domination des hobereaux et des mSll-
LEXEMPLE
DU PEUPLE SERBE
Le conflit vient de s’étendre aux iBijl-
kans. il s’élargit p.ir là où il commen
ça eu l'9il4. Pour justifier son .coup de
force contre la Yougoslavie et la Grèce,
Hitler a 'lancé doux proclamations : urne
au peuple allemand, l’autre aux soldats
de l’armée du Sud.
Dan® ces proclamations, le maître du
IIP Reich -déclare qu’il n’en veut pas
au peuple serbe ni aiu 'peuple girec : son
seul but étant de chasser les Anglais
du Continent. C’est exactement le mê
me langage que tenait le Kaiser dans
la guerre de .1914-19-118. En reprochant,
à la Yougoslavie l’attentat de Senajovo
— dont les documents d’archives, pu
bliés par l’Allemagne et l’Autriche
elles-mêmes, après liais, ont révélé qu’il
n'avait été -qu'un prétexte pour l’Em
pire des Habsbourg — en rappelant le
meurtre de François-Ferdinand, le chan
celier Hitler a jeté le masque’iet révélé
aiu monde entier qu’il est le continua
teur de la politique panger.maniste, le
continuateur de cet impérialisme ger
manique que le Kaiser tenta de faire
aboutir en 1914.
La presse de Paris a d’ailleurs pu
blié les documents relatifs à la signa
ture du pacte triparti le par les minis
tres félons du prince Paul, Ces docu
ments nous révèlent (que non seule
ment l’indépendance de la Croatie, de
la Slovénie n'étaient pas accordées (ce
qui prouve que cette indépendance au
jourd’hui proclamée à grande trompe
n’est qu’une manœuvre de division afin
de mieux soumettre cette partie de
l’Europe), mais Berlin promettait de
donner à la Yougoslavie un mcircea-u de
la Grèce avec la ville de Salon:que.
Oe® documents prouvent to.en que, lors
que le fascisme allemand parle de r or
ganisation de l’Europe, cela veut dira
qu’il distribuera les territoires et o-g.:-
nisera les nations à sa guise et suivant
les intérêts de 'domination de l’Alle
magne fasciste, En un mot, les piuir
sanoes de l’Axe m’ont détruit le traité
de Versailles que pour en établir un
autre en leur faveur.
La presse de Paris a beau essayer
d'inculquer dans le -cerveau de ses lU-ct.
tours que ce sont les ploutocrates dé
la City qui ont empêché la Yougoslavie
d'adhérer au pacte tripartite, elle n’ar
rivera pas à cacher que les ploutocra
tes, c’était précisément celle clique
réactionnaire et fasciste qui entourait
le prin-ce Paul. Clique qui fut 'balayée
(ihélas, en partie seulement et (trop
tard) par la -vague populaire, indignée
de l’adhésion au pacte tripartite.
Le peuple yougoslave est le premier
qui, dans ce conflit où se joue le des
tin de la liberté, a secoué le 'joug de
scs gouvernants .traîtres et félons et
imposé la lutte et 'la résistance achar
née contre le despotisme fasciste. Sans
doute, au moment où paraîtront ces
lignes, le peuple serbe aura succombé
devant l’avalanche motorisée. de l’ar
mée allemande, mais il n’en restera
pas moins qu’il aura ainsi démontré
la voie à suivre pour les autres peu
ples : ce n'est pas la diplomatie se
crète, ni les calculs plus ou. moins habi
les de quelques diplomates, oe n’e-st pas
la politique équivoque et à double jeu
des gouvernants, ni la stratégie des
militaires qui sauvera l’Europe et le
monde de l'esclavage fasciste, non ! Ce
qui sau-vena la liberté, ce qui peut sau
ver l’indépendance des peuples : c’-est
la lutte de -peuples eux-nvértfes ;
lutt-e mené' la fois -Contre l’ennemi
extérieur -et s s compilées de l’intérieur.
Au lendemain de -la guerre de 1914-
119.18, tçniK les peuples de l’Europe cen
trale et balkanique manifestèrent leur
volonté d’indépendance, mais la multi
plicité de -ces peuples aurait abouti à
la création d’une multitude de n-ations
naines et non viables. La seule solu
tion à ce problème était, la constitution
d’une fédération européenne ou- tout au
moins d’une fédération balkancqiuie et
d’une fédération de -l’Europe -centrale.
Au lien de s’engager dans cette voie,
les tenants du traité d-e Versailles cons
tituèrent des Etats hétérogènes empié
tant les uns sur les antres et dans
lesquels se posa, dès leur naissance,
ce grave -problème des minorités oppri
mées.
Gette situation et l’-inflnenae de la
révolution russe -donnèrent naissance ù
un formidable mouvement populaire
sans cesse en lutte contre la clique
réactionnaire et féo-dale qui, dans cette
partie de l’J3urope, dominait leu peuples
et-tes -maintenait dans -une soumission
déàpOTkwie. Au- M-eu -de soutenir ce mou
vement populaire et aider le-s peuples
de ces pays 'à se débarrasser -de la
domination des hobereaux et des mSll-
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