Titre : La Marseillaise : organe régional des Mouvements unis de résistance du Sud-Est
Auteur : Mouvement de libération nationale (France ; 1943-1945). Auteur du texte
Auteur : Mouvements unis de résistance du Sud-Est. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.]
Date d'édition : 1944-06-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32811855z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10 Nombre total de vues : 10
Description : 28 juin 1944 28 juin 1944
Description : 1944/06/28 (N4). 1944/06/28 (N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k876835c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (240)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/10/2012
Hebdomadaire du Mouvement de Libération Nationale (M.L.N-) - Région du Sud-Est
Mmmi/ust
JUIN 1944
Anniversaire
7.5 Juin 1040 : I.'arméc fninçuiNe,
Upi^s uue cni»i|i«fi«ic «Ici 45 Jour»,
pose les «nnen Mefnilo ? Hon. 4 ru*
hirfon.
lu colonne u enfin réiiftxi à »Ym-
imrcr «lu pouvoir, ai«léc\ il luut le «||-
re, «le» faibl«'»»« > * «le ccrtuiai» «lenio-
erute». ou soi*«ll»nnt tel», iiu u fé
vrier 1034 ù Vichy, de lu rupilulie
lion «le Munich ù celle «lo Conip.iègne,
un niènie chemin, un même «lesscin *
une inonKlrufUM* coalition «l'Intérêt»,
«l uppelilM ci «le haine» |i«irli*nnc»
o, pour jHer hus lu llëpiihliciue, li
vré lu Fronce à lliller et ù ses hor
de» iiitftic», «i«ii représentent " l oi-
dre” l u Fronce est souillée et mu
tilée, «ju iniporte, pui»«|ue lu tiuciiNe
est tombée « l.a «lit inc surprise *>
élu me Mau i ra S v
Mai», épée «l«i Vu trounnt In nuit
de notre désespoir et fie notre désar
roi, un oppel lucide et viril M'élève,
l e général de C.uullo luncc 1rs mots
«l'espoir <|iii invitent nu combat. El
e«*s mots lit prennent un sens ih>H
paroles «le feu «lécliirent In nuit et
tout s'éclaire aux lueurs «lu destin.
*• Il s'n^it «le I Itonneur, de In vie nid*
me «le n<»tre pays-' Et, toutes les
linrricrcft «le partis renversées, «les
communistes aux modérés, «le» incro
yants aux croyants, seul subsiste une
seule, foi, un seul engagement qui
bim*im* nu combat. 5ci OOO des no
tre» sont morts fusillés, <100.000
souffrent «laine le» bagnes nazi» potir'
celte petite chose que nos ''réalis
tes*’ Yichyssoi» ne comprendront ja
mais : 1/IIOYNEtin
Iles centaines «le milliers d’ouvrier s
«le eeux-lii même «|iie M, 1* -K l'iaii-
«Iin taxait «le ''matérialisme sordide"
expient dans l«*s geôles le crime d'a
voir cru en la l'ranee alors qu'une
soi-disant élite se vautrait au pied
dq vainqueur.
£5 Juin ftl40 : ce n'est pour nous
tellement le Jour où s'installe et s'é-
tal«i très provisoirement la trahi
son et la pourriture de Vichy,c'est le
signal «it le point de départ surtout
de la résurrection de notre Pairie.'
75 Juin 1(144 < quatre ans au bout
i «lesquels la wchrmncht, partout ré-
duitc à la défensive, est au bord de la
déroute ït's a long xvny t» nom, iro
nisaient les nffielies «lu niai Henriot
sieuleineut Itonae est prise et les Alliés
out pris pied sur notre sol. Kt «le Mtn-
lingrad ù Jassyet «l'EI Aluinciu ùTu
«iis, il y u unehemin encore plu» long
2&Juin a(144 quatre ans nu bout
desquels l«i Peuple «le France ayant
refusé l’avilissement, s'est Progressi
vement en«luni Miel* le r«ifus, aujour-
«I hui le combat. Bientôt la guerre
sainte pour la liberté. Et voie* que * 1
ce qui semblait un miracle eut «fl
train «le se réaliser, et que notre
Patrie libre et pure, nous sommes en
train de la mériter par notre comba|
En lutte sera dure mais: l.a victol-
en chantant nous ouvre la carrière
■ plébiscites
Le débarquement a enfin un 1er-,
■nie à ces tournées de Cirque au.
cours desquelles on ex i bail Pétain
a travers la France. Après s'ôtre lais-'
si oublier un certain temps, le Ma
réchal de ia Trahison était brus
quement sorti de son ombre pour al
ler promener su b on le el.sa _ya.nHü>
il voulait profiter de l'amertume pro
voquée par les durs .bombardements
que nous subissions' pour effectue-
un voyage de Propagande
Propagande contr
profil des Boches, bi
si propagande personnelle, Car le si-
nistre vieillard, chez qui Je grotes
que le dlsnule à l'odieux, se rendait
tout de meme compte que sa popula
rité était bien bas. il s'agissait de
redorer lo blason, quelque peu sali
par la boue de Vichy, l-lt pour cela,,
il n'avait rien iroifté de mieux que
de danser sur des cadavres et de pa
tauger dans le sang.
Alt ! ces viciimes des bombarde
|rnents, comme on les ' exploitait ,
quels bénéfices possibles, elles re
présentaient ! De sa voix hypocrite,
Pétain « flétrissait ces massacres ",
niais comme il était heureux d’avoir
l'occasion de les flétrir. (Iliaque dou
leur, chaque goutte de sang, chaque
cadavre, c'était pour lui une joie se .
crèie, un espoir de dresser la France
contre ses Alliés, comme jadis, eu
19(0, il feignait de déplorer celle dé
faite qu’il avait provoquée:
D'ailleurs] malgré la mqfiilisalion
de toutes les brigades des acclama
tions, c'est au milieu d'une indiffé
Je « Traître
re les Alliés et au J.'inco presque totale que
tien sûr, mais aus- étoilé » s'est promené.
lloureiisenie.nl pour la l'ranee, elle
a un autre Chef qui-, en 1940, a re
fusé la défaite, et qui a groupé au
tour de lui toutes les énergies, lesvô
Joutes de lutte. Après quatre ans
'd'absence, le Général de Gaulle est
ven tien Normandie, et nos compa
triotes, délivrés dès Boches et de
leurs complices de Vichy, lui ont fait
un accueil enthousiaste et spontané,
celui-là, comme lui en réservent
toutes les populations de l’ranee.
( VOIR LA SUITE Eh DEUXIEME PAGE }
TRIBUNE LIBRE
La Résistance & une doctrine, dé*
montrait un camarade ft cette place,
la semaine dernière. Oui, et cette
doctrine, a mon avis, c'est celle du
socialisme.
Mais il faut s’entendre sur le sens
de ce mot qui a eu, sous le règne
Pétain-Hitler une singulière fortune.
En réalité, sous ce régime d'op-
pressidn, jamais les trusts, que Vichv
Ï irétcndait vouloir détruire, jamais
es 200 familles, jamais le capital, —
même la synarchie écartée apparem
ment du pouvoir —, ne furent plus
puissants, éliminant les petites et
moyennes entreprises, l’artisanat, et
réunissant dans leurs mains, avec
l’argent, les matières premières et
les commandes distribuées par les
Comités d’Organisation. En réalité,
jamais les ouvriers, enfermés dans
Je syndicalisme officiel et la Charte
du Travail, déportés par milliers, ne
furent plus bâillonnés et écartées
leurs justes revenuications. En réa
lité, jamais l’Etat ne fut plus étroi
tement assujetti aux exigences des
banques et des trusts, et cela malgré
l’éviction des Juifs.
.C’est pourquoi nous voulons, sur
les ruines de « leur socialisme », créer
une quatrième République socialiste
car nous avons compris que la sou
veraineté politique n’était qu'une il
lusion sans la souveraineté économi
que: le bulletin de vote n’est rien
si, celui qui le glisse dans 1 urne
n est pas le maître de son travail,
intellectuel ou manuel.
Nous voulons sortir du cercle In
fernal où la surproduction engen
drait le chômage et le chômage la
surproduction, la guerre... des morts,
des ruines, l’oppression. Le capita
lisme porte en lui la guerre, comme
la nuée porte l’orage.
Il faut donc que la machine qui
doit libérer l’homme ne soit pas uti
lisée pour multiplier les oroflts do
quelques-uns. Certains ont dit alors:
Ce n est plus ie capital qui doit diri
ger la production mais le travail.
Cependant, croit-on ainsi avoir ré
solu le fond du problème? En effet,
le mal n'cst-11 pas que la production
soit organisée en vue du bénéfice?
Que te)ui-ci aille dans quelques
mains d’administrateurs ou soit ré
parti entre les bourses de travail
leurs, la question n’est pas changée.
L usine, aux mains des ouvriers,
fonctionnera, comme lorsqu’elle était
entre celles d'un patron, toujours en
vue de créer des bénéfices.
H faut d ue production ne
soit réglée ni par J- capital, ni par
le travail, mais par le consomma
teur, non en vue des bénéfices, mais
d après les besoins.
Pratiquement, &‘est sur le mode
coopératif que doit être- organisée
m production. Ce sont les délégués
des consommateurs qui indiquent la
quantité et la qualité des produits
nécessaires: l’usine où les rcprêsen-
, ouvricr £ gèrent l’entreprise
ÎISÎL.-i techniciens, exécute les
L ol ?„ m ? ndos ’ Ce sont aussi les délé
gués des consommateurs oui règlent
eela - 4 l'échelon
naUonaî é810Ual * natloûal lnter '
n^i» sl ô Ey , n,î!cali * ta et coopératif,
2? iallS /? e . avec Ia P al * i&té-
f} extérieure, donnerait atj
i monde 1 abondance.
Autres aryames du M. L. N. :
Action, Combat, Défense de la
France, Le Franc-Tireur, Libéra-
PREMIERE EXECUTION
15 mars 1944 : « La résistance est
abattue », proclame Philippe Henriot.
28 juin 1944 : La résistance abat
Philippe Henriot,
La Liberté se gagne en combattant
£>. 'Uvj
Mmmi/ust
JUIN 1944
Anniversaire
7.5 Juin 1040 : I.'arméc fninçuiNe,
Upi^s uue cni»i|i«fi«ic «Ici 45 Jour»,
pose les «nnen Mefnilo ? Hon. 4 ru*
hirfon.
lu colonne u enfin réiiftxi à »Ym-
imrcr «lu pouvoir, ai«léc\ il luut le «||-
re, «le» faibl«'»»« > * «le ccrtuiai» «lenio-
erute». ou soi*«ll»nnt tel», iiu u fé
vrier 1034 ù Vichy, de lu rupilulie
lion «le Munich ù celle «lo Conip.iègne,
un niènie chemin, un même «lesscin *
une inonKlrufUM* coalition «l'Intérêt»,
«l uppelilM ci «le haine» |i«irli*nnc»
o, pour jHer hus lu llëpiihliciue, li
vré lu Fronce à lliller et ù ses hor
de» iiitftic», «i«ii représentent " l oi-
dre” l u Fronce est souillée et mu
tilée, «ju iniporte, pui»«|ue lu tiuciiNe
est tombée « l.a «lit inc surprise *>
élu me Mau i ra S v
Mai», épée «l«i Vu trounnt In nuit
de notre désespoir et fie notre désar
roi, un oppel lucide et viril M'élève,
l e général de C.uullo luncc 1rs mots
«l'espoir <|iii invitent nu combat. El
e«*s mots lit prennent un sens ih>H
paroles «le feu «lécliirent In nuit et
tout s'éclaire aux lueurs «lu destin.
*• Il s'n^it «le I Itonneur, de In vie nid*
me «le n<»tre pays-' Et, toutes les
linrricrcft «le partis renversées, «les
communistes aux modérés, «le» incro
yants aux croyants, seul subsiste une
seule, foi, un seul engagement qui
bim*im* nu combat. 5ci OOO des no
tre» sont morts fusillés, <100.000
souffrent «laine le» bagnes nazi» potir'
celte petite chose que nos ''réalis
tes*’ Yichyssoi» ne comprendront ja
mais : 1/IIOYNEtin
Iles centaines «le milliers d’ouvrier s
«le eeux-lii même «|iie M, 1* -K l'iaii-
«Iin taxait «le ''matérialisme sordide"
expient dans l«*s geôles le crime d'a
voir cru en la l'ranee alors qu'une
soi-disant élite se vautrait au pied
dq vainqueur.
£5 Juin ftl40 : ce n'est pour nous
tellement le Jour où s'installe et s'é-
tal«i très provisoirement la trahi
son et la pourriture de Vichy,c'est le
signal «it le point de départ surtout
de la résurrection de notre Pairie.'
75 Juin 1(144 < quatre ans au bout
i «lesquels la wchrmncht, partout ré-
duitc à la défensive, est au bord de la
déroute ït's a long xvny t» nom, iro
nisaient les nffielies «lu niai Henriot
sieuleineut Itonae est prise et les Alliés
out pris pied sur notre sol. Kt «le Mtn-
lingrad ù Jassyet «l'EI Aluinciu ùTu
«iis, il y u unehemin encore plu» long
2&Juin a(144 quatre ans nu bout
desquels l«i Peuple «le France ayant
refusé l’avilissement, s'est Progressi
vement en«luni Miel* le r«ifus, aujour-
«I hui le combat. Bientôt la guerre
sainte pour la liberté. Et voie* que * 1
ce qui semblait un miracle eut «fl
train «le se réaliser, et que notre
Patrie libre et pure, nous sommes en
train de la mériter par notre comba|
En lutte sera dure mais: l.a victol-
en chantant nous ouvre la carrière
■ plébiscites
Le débarquement a enfin un 1er-,
■nie à ces tournées de Cirque au.
cours desquelles on ex i bail Pétain
a travers la France. Après s'ôtre lais-'
si oublier un certain temps, le Ma
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quement sorti de son ombre pour al
ler promener su b on le el.sa _ya.nHü>
il voulait profiter de l'amertume pro
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que nous subissions' pour effectue-
un voyage de Propagande
Propagande contr
profil des Boches, bi
si propagande personnelle, Car le si-
nistre vieillard, chez qui Je grotes
que le dlsnule à l'odieux, se rendait
tout de meme compte que sa popula
rité était bien bas. il s'agissait de
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par la boue de Vichy, l-lt pour cela,,
il n'avait rien iroifté de mieux que
de danser sur des cadavres et de pa
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Alt ! ces viciimes des bombarde
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quels bénéfices possibles, elles re
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Pétain « flétrissait ces massacres ",
niais comme il était heureux d’avoir
l'occasion de les flétrir. (Iliaque dou
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cadavre, c'était pour lui une joie se .
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19(0, il feignait de déplorer celle dé
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D'ailleurs] malgré la mqfiilisalion
de toutes les brigades des acclama
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Je « Traître
re les Alliés et au J.'inco presque totale que
tien sûr, mais aus- étoilé » s'est promené.
lloureiisenie.nl pour la l'ranee, elle
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fusé la défaite, et qui a groupé au
tour de lui toutes les énergies, lesvô
Joutes de lutte. Après quatre ans
'd'absence, le Général de Gaulle est
ven tien Normandie, et nos compa
triotes, délivrés dès Boches et de
leurs complices de Vichy, lui ont fait
un accueil enthousiaste et spontané,
celui-là, comme lui en réservent
toutes les populations de l’ranee.
( VOIR LA SUITE Eh DEUXIEME PAGE }
TRIBUNE LIBRE
La Résistance & une doctrine, dé*
montrait un camarade ft cette place,
la semaine dernière. Oui, et cette
doctrine, a mon avis, c'est celle du
socialisme.
Mais il faut s’entendre sur le sens
de ce mot qui a eu, sous le règne
Pétain-Hitler une singulière fortune.
En réalité, sous ce régime d'op-
pressidn, jamais les trusts, que Vichv
Ï irétcndait vouloir détruire, jamais
es 200 familles, jamais le capital, —
même la synarchie écartée apparem
ment du pouvoir —, ne furent plus
puissants, éliminant les petites et
moyennes entreprises, l’artisanat, et
réunissant dans leurs mains, avec
l’argent, les matières premières et
les commandes distribuées par les
Comités d’Organisation. En réalité,
jamais les ouvriers, enfermés dans
Je syndicalisme officiel et la Charte
du Travail, déportés par milliers, ne
furent plus bâillonnés et écartées
leurs justes revenuications. En réa
lité, jamais l’Etat ne fut plus étroi
tement assujetti aux exigences des
banques et des trusts, et cela malgré
l’éviction des Juifs.
.C’est pourquoi nous voulons, sur
les ruines de « leur socialisme », créer
une quatrième République socialiste
car nous avons compris que la sou
veraineté politique n’était qu'une il
lusion sans la souveraineté économi
que: le bulletin de vote n’est rien
si, celui qui le glisse dans 1 urne
n est pas le maître de son travail,
intellectuel ou manuel.
Nous voulons sortir du cercle In
fernal où la surproduction engen
drait le chômage et le chômage la
surproduction, la guerre... des morts,
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lisme porte en lui la guerre, comme
la nuée porte l’orage.
Il faut donc que la machine qui
doit libérer l’homme ne soit pas uti
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quelques-uns. Certains ont dit alors:
Ce n est plus ie capital qui doit diri
ger la production mais le travail.
Cependant, croit-on ainsi avoir ré
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soit organisée en vue du bénéfice?
Que te)ui-ci aille dans quelques
mains d’administrateurs ou soit ré
parti entre les bourses de travail
leurs, la question n’est pas changée.
L usine, aux mains des ouvriers,
fonctionnera, comme lorsqu’elle était
entre celles d'un patron, toujours en
vue de créer des bénéfices.
H faut d ue production ne
soit réglée ni par J- capital, ni par
le travail, mais par le consomma
teur, non en vue des bénéfices, mais
d après les besoins.
Pratiquement, &‘est sur le mode
coopératif que doit être- organisée
m production. Ce sont les délégués
des consommateurs qui indiquent la
quantité et la qualité des produits
nécessaires: l’usine où les rcprêsen-
, ouvricr £ gèrent l’entreprise
ÎISÎL.-i techniciens, exécute les
L ol ?„ m ? ndos ’ Ce sont aussi les délé
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eela - 4 l'échelon
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2? iallS /? e . avec Ia P al * i&té-
f} extérieure, donnerait atj
i monde 1 abondance.
Autres aryames du M. L. N. :
Action, Combat, Défense de la
France, Le Franc-Tireur, Libéra-
PREMIERE EXECUTION
15 mars 1944 : « La résistance est
abattue », proclame Philippe Henriot.
28 juin 1944 : La résistance abat
Philippe Henriot,
La Liberté se gagne en combattant
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