Titre : Libération : organe des Mouvements de résistance unis : édition spéciale pour la région lyonnaise
Auteur : Mouvement de libération nationale (France ; 1943-1945). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.]
Date d'édition : 1943-07-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32806581p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 16 Nombre total de vues : 16
Description : 14 juillet 1943 14 juillet 1943
Description : 1943/07/14 (N1). 1943/07/14 (N1).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k874472t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (213)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/09/2011
Organe
Autres organes des
F.R.U - COMBAT - F.T.
des Mouvements de Résistance Unie
Edition Spéciale pour la Région Lyonnaise JUILLET 1943
N» 1
coopéré à at~
Fr and; ir.
SA1NT-JÜST
Vive le Quatorze Juillet 1943 !
LUTTONS POUR RECONQUÉRIR LA FRANCE
Nous saluons avec émotion le 14 juillet parce que c’est un
jour de lele populaire, la fête française entre tontes. Il est ta
commémoration d’un {teste d’audace et d’affranchissement, Kn
prenant la Bastille le peuple de Paris fit plus que prendre une
prison royale. 11 .porta à l’ancien régime, despotique et corrom
pu. un coup dont celui-ci ne se releva, jamais.
Ce régime qui s’écroule des privilèges exorbitants côte à
côte avec la famine, du trafic, louche et de la spéculation, de
la misère grandissante. Des armées de mercenaires étrangers
protègent les gouvernants, tirent sur le peuple. 'Contre les affa-
meitrs. contre les bataillons détestés, l’union de tout le peu
ple se réalise. Un souffle inconnu agite les Français; la nation
découvre son visage. La colère devient expression collective,
elle devient un mot : à la Bastille ! Pille devient un gesle
aux armes ! Ce peuple court aux Invalides, s’empare des
munition,, et des fusils qu'il y sait cachés, il prend d’assuul
la haute et sévère prison royale. Le roi cède... Trois jours
après l’émigration commence, Le peuple a vaincu. Le coup dé
cisif est. donné qui entraînera tout l’ancien régime à sa s ni le.
lit par la suite, le même peuple organisera la lutte contre l’en
nemi. nous donnant une image sublime du dévouement patrio
tique. Il fondera la République.
Mais ce peuple n’est-ce pas le peuple Français ? Ces ou
vriers ci ces artisans, ces bourgeois et ces lâcherons, jp- sont-
ils pas nos ancêtres? Qui do non» .pourrait l’oublier ?... lit pour-
ta'nt ce peuple est aujourd’hui courbé sous un joug odieux, celle
nation fière souffre de la misère cl de la spoliation! ; le sol qui
nions a '.nourris est: souillé par les bottes de l'étranger...
Le 1! Juillet 1913. les Français retrouveront-ils leur plus au
thentique visage ?
Quatorze juillet, "aucun régime n’osa te rayer du nombre de
nos fêleis ; (lu fus la l'été de la victoire.' Cent trente ans après
la prise de la victoire., les armées alliées victorieuses, condui
tes par Foch -marchaient vers l’Arc-dc-Triomplie... Quatorze
Juillet, lu fus la fête de la République quand le peuple de
Paris acclamait son armée, rue de Rivoli.
Des temps « nouveaux » sont venus. On veut briser jusque
dans le cerveau des enfants ce souvenir d’une tradition qui es)
dans l’essence même de la Nation.
Fl pourtant ces ministres indignes. ceS 1 tyrans que le peuple
bouta hors de France, ne voyons-nous pas aujourd’hui leurs
descendants multiplier sous'nos yeux leurs mensonges et leurs
trahisons ? Ces bataillons étrangers 1 , ne les voyons nous pas
rôder armés dans nos rues et déporter la jeunesse du .pays*
Ces affameurs et pillards ? qui ne sait aujourd’hui nommer
les occupants et leurs complices officiels. — Le visage de
l'ennemi est resté identique. La force du peuple éternelle
aussi, hésiierait-elle encore à frapper ?
Quatorze Juillet 1941), sois la four de l’audace et de l'union.
Tu représentes la lutte, sans cesse plus intense contre les na
zis cl leurs hideux complices de Vichy. Que les citoyens pren
nent les armes pour frapper l’ennemi. Quils se lèvent pour
le PAIN el VIS DEPENDANCE I
Qu’ils se lèvent fermes et décidés pour faire cesser les dé
portations. qu’ils soutiennent ceux qui ont déjà pris les armes
cl luttent pour la délivrance. Qu’ils ne fléchissent pas devant
l’envahisseur. Qu’ils frappent plus violemment que jaimd'
l’occupant boche. Que les citoyens français ne. laWs'eul pas
emmener leurs fils qu’on veut leur arracher. Qu’ils ne livrent
pas le blé qu’à produit le sol de la patrie.
Personne ne peut mater les Français quand la flamme sa
crée du patriotisme les anime. Que l’ennemi tremble à l’idée
de la fureur de notre peuple! Mais avant de voir la France
victorieuse aux côtés des nations alliées, il nous faut forger les
armes et dresser les embuscades, il nous faut batailler
et risquer le corps à corps... Il bous faut, avant tout, nous
unir (d agir avec courage cl nous verrons sombrer dans la
boue l’étendard sanglant de la tyrannie 1
L’avant-garde de la Libération
Il y a en France bien des hommes
qui n'ont pas voulu se laisser asservir :
bien des ouvriers qui ont répondu aux
ouvriers en prenant la fuite : bien des
jeunes gens qui ont refusé d’aller Ira-
vailler pour les Allemands. Ces patriolcx
onl pris la fuite non seulement parce
qu’il csl dangereux d aller travailler soû
les bombes et de se trouver dans les
usines de guerre allemandes pilonnées
par la R. A. F..., Ils ont pris la fuite
aussi parce qu’un tourneur français qui
arrive à Stcltin ou Essen, c’est un tour
neur .allemand qui part pour Kluirkov
ou Rostov c’est un liras allemand qui
prend les amies ; ils se sont soustraits
à l’enrôlement forcé parce que faire
des fortifications sur les côtes, c’est
compromettre le débarquement allié.
Parce qu’une journée de travail fiour
Ihller c’est multiplier par mille ou cent
mille, un jour de plus qui nous éloigne
de la fin de la guerre.
Fl ces hommes qui n’ont pas voulu
être esclaves, esl-il bien , juste de dire i
qu'ils ont pris la fuite? Us nonI pas
fui devant la responsabilité nationale
qui leur incombait, lis ont. en réalité,
fait face à l'ennemi. Ils onl gagné
la forêt ou la montagne. Malheur à
qui veut les déloger, ils ont le bon droit
pour eux... ! Ils ont pris le maquis. Fl
celle expression esl devenue aujourd’hui
en France le symbole de la résistance
à l’ennemi.
Noire espérance se tourne vers les
régions ou ces « insoumis » mènent leur
résistance dure el courageuse, car c'csl
là que mûrissent les premiers bataillons
de l’année de la libération. C’est là
(pie l’histoire sigualgra les premières ba
tailles poui'/^ç.^ibçpté*, pour le réveil
national. Wçé'v.V RétajjT^cl Laval.
Aussi ùfdrs les Fmn$fpti doivent-ils se
cumporlJrp-jeii juÿié» avec ceux du ma
quis. Daiisr la jgiieià'fc du!^indépendance
patriotique^ (un J est -aljlttiïée. que tous
ceux qui Wlendent la'libération du pays
qui souhaHçul le, délxiyquomenl que
tous ceux-là’cgiiVipi'ènïidiil qu’ils doivent
JEUNES ! si quelqu’un vous donne
un conseil de lâcheté. REAGISSEZ
Si vous vous laissez aller, per
sonne ne vous ramassera...
aider les maquis ci soutenir leurs va!'
lants défenseurs par tous les- moyens.
Pagsans. donnez des conseil» et des
renseignements, abritez les jeunes qui
veulent échapper au service obligatoire
fournissez des vivres, de» outils aux ma
quis. transportez le matériel, constituez
une chaîne de protection !
Gendarmes. Cardes mobiles, Force de
police, refusez d’attaquer les foyers de
résistance. Allez-vous traquer et fusiller
ceux qui n’ont pas voulu travailler pour
l’ennemi ?
Ouvriers. Jeunes, collectez pour eux
donnez des chaussures, de l'argent. Ré
sistez aux campagnes d’inlimidalion
Surtout prenez vos précautions, en vous
préparant à les imiter Fl quand l’heure
sera venue, n’attendez plus, rejoignez-
les, renforcez leur action, prenez te
maquis ! (suite page 3)
Autres organes des
F.R.U - COMBAT - F.T.
des Mouvements de Résistance Unie
Edition Spéciale pour la Région Lyonnaise JUILLET 1943
N» 1
coopéré à at~
Fr and; ir.
SA1NT-JÜST
Vive le Quatorze Juillet 1943 !
LUTTONS POUR RECONQUÉRIR LA FRANCE
Nous saluons avec émotion le 14 juillet parce que c’est un
jour de lele populaire, la fête française entre tontes. Il est ta
commémoration d’un {teste d’audace et d’affranchissement, Kn
prenant la Bastille le peuple de Paris fit plus que prendre une
prison royale. 11 .porta à l’ancien régime, despotique et corrom
pu. un coup dont celui-ci ne se releva, jamais.
Ce régime qui s’écroule des privilèges exorbitants côte à
côte avec la famine, du trafic, louche et de la spéculation, de
la misère grandissante. Des armées de mercenaires étrangers
protègent les gouvernants, tirent sur le peuple. 'Contre les affa-
meitrs. contre les bataillons détestés, l’union de tout le peu
ple se réalise. Un souffle inconnu agite les Français; la nation
découvre son visage. La colère devient expression collective,
elle devient un mot : à la Bastille ! Pille devient un gesle
aux armes ! Ce peuple court aux Invalides, s’empare des
munition,, et des fusils qu'il y sait cachés, il prend d’assuul
la haute et sévère prison royale. Le roi cède... Trois jours
après l’émigration commence, Le peuple a vaincu. Le coup dé
cisif est. donné qui entraînera tout l’ancien régime à sa s ni le.
lit par la suite, le même peuple organisera la lutte contre l’en
nemi. nous donnant une image sublime du dévouement patrio
tique. Il fondera la République.
Mais ce peuple n’est-ce pas le peuple Français ? Ces ou
vriers ci ces artisans, ces bourgeois et ces lâcherons, jp- sont-
ils pas nos ancêtres? Qui do non» .pourrait l’oublier ?... lit pour-
ta'nt ce peuple est aujourd’hui courbé sous un joug odieux, celle
nation fière souffre de la misère cl de la spoliation! ; le sol qui
nions a '.nourris est: souillé par les bottes de l'étranger...
Le 1! Juillet 1913. les Français retrouveront-ils leur plus au
thentique visage ?
Quatorze juillet, "aucun régime n’osa te rayer du nombre de
nos fêleis ; (lu fus la l'été de la victoire.' Cent trente ans après
la prise de la victoire., les armées alliées victorieuses, condui
tes par Foch -marchaient vers l’Arc-dc-Triomplie... Quatorze
Juillet, lu fus la fête de la République quand le peuple de
Paris acclamait son armée, rue de Rivoli.
Des temps « nouveaux » sont venus. On veut briser jusque
dans le cerveau des enfants ce souvenir d’une tradition qui es)
dans l’essence même de la Nation.
Fl pourtant ces ministres indignes. ceS 1 tyrans que le peuple
bouta hors de France, ne voyons-nous pas aujourd’hui leurs
descendants multiplier sous'nos yeux leurs mensonges et leurs
trahisons ? Ces bataillons étrangers 1 , ne les voyons nous pas
rôder armés dans nos rues et déporter la jeunesse du .pays*
Ces affameurs et pillards ? qui ne sait aujourd’hui nommer
les occupants et leurs complices officiels. — Le visage de
l'ennemi est resté identique. La force du peuple éternelle
aussi, hésiierait-elle encore à frapper ?
Quatorze Juillet 1941), sois la four de l’audace et de l'union.
Tu représentes la lutte, sans cesse plus intense contre les na
zis cl leurs hideux complices de Vichy. Que les citoyens pren
nent les armes pour frapper l’ennemi. Quils se lèvent pour
le PAIN el VIS DEPENDANCE I
Qu’ils se lèvent fermes et décidés pour faire cesser les dé
portations. qu’ils soutiennent ceux qui ont déjà pris les armes
cl luttent pour la délivrance. Qu’ils ne fléchissent pas devant
l’envahisseur. Qu’ils frappent plus violemment que jaimd'
l’occupant boche. Que les citoyens français ne. laWs'eul pas
emmener leurs fils qu’on veut leur arracher. Qu’ils ne livrent
pas le blé qu’à produit le sol de la patrie.
Personne ne peut mater les Français quand la flamme sa
crée du patriotisme les anime. Que l’ennemi tremble à l’idée
de la fureur de notre peuple! Mais avant de voir la France
victorieuse aux côtés des nations alliées, il nous faut forger les
armes et dresser les embuscades, il nous faut batailler
et risquer le corps à corps... Il bous faut, avant tout, nous
unir (d agir avec courage cl nous verrons sombrer dans la
boue l’étendard sanglant de la tyrannie 1
L’avant-garde de la Libération
Il y a en France bien des hommes
qui n'ont pas voulu se laisser asservir :
bien des ouvriers qui ont répondu aux
ouvriers en prenant la fuite : bien des
jeunes gens qui ont refusé d’aller Ira-
vailler pour les Allemands. Ces patriolcx
onl pris la fuite non seulement parce
qu’il csl dangereux d aller travailler soû
les bombes et de se trouver dans les
usines de guerre allemandes pilonnées
par la R. A. F..., Ils ont pris la fuite
aussi parce qu’un tourneur français qui
arrive à Stcltin ou Essen, c’est un tour
neur .allemand qui part pour Kluirkov
ou Rostov c’est un liras allemand qui
prend les amies ; ils se sont soustraits
à l’enrôlement forcé parce que faire
des fortifications sur les côtes, c’est
compromettre le débarquement allié.
Parce qu’une journée de travail fiour
Ihller c’est multiplier par mille ou cent
mille, un jour de plus qui nous éloigne
de la fin de la guerre.
Fl ces hommes qui n’ont pas voulu
être esclaves, esl-il bien , juste de dire i
qu'ils ont pris la fuite? Us nonI pas
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qui leur incombait, lis ont. en réalité,
fait face à l'ennemi. Ils onl gagné
la forêt ou la montagne. Malheur à
qui veut les déloger, ils ont le bon droit
pour eux... ! Ils ont pris le maquis. Fl
celle expression esl devenue aujourd’hui
en France le symbole de la résistance
à l’ennemi.
Noire espérance se tourne vers les
régions ou ces « insoumis » mènent leur
résistance dure el courageuse, car c'csl
là que mûrissent les premiers bataillons
de l’année de la libération. C’est là
(pie l’histoire sigualgra les premières ba
tailles poui'/^ç.^ibçpté*, pour le réveil
national. Wçé'v.V RétajjT^cl Laval.
Aussi ùfdrs les Fmn$fpti doivent-ils se
cumporlJrp-jeii juÿié» avec ceux du ma
quis. Daiisr la jgiieià'fc du!^indépendance
patriotique^ (un J est -aljlttiïée. que tous
ceux qui Wlendent la'libération du pays
qui souhaHçul le, délxiyquomenl que
tous ceux-là’cgiiVipi'ènïidiil qu’ils doivent
JEUNES ! si quelqu’un vous donne
un conseil de lâcheté. REAGISSEZ
Si vous vous laissez aller, per
sonne ne vous ramassera...
aider les maquis ci soutenir leurs va!'
lants défenseurs par tous les- moyens.
Pagsans. donnez des conseil» et des
renseignements, abritez les jeunes qui
veulent échapper au service obligatoire
fournissez des vivres, de» outils aux ma
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une chaîne de protection !
Gendarmes. Cardes mobiles, Force de
police, refusez d’attaquer les foyers de
résistance. Allez-vous traquer et fusiller
ceux qui n’ont pas voulu travailler pour
l’ennemi ?
Ouvriers. Jeunes, collectez pour eux
donnez des chaussures, de l'argent. Ré
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Surtout prenez vos précautions, en vous
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