Titre : Le Département : édition spéciale de"La Marseillaise du Berry"
Éditeur : [s.n.]
Date d'édition : 1944-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755722b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 2 Nombre total de vues : 2
Description : juillet 1944 juillet 1944
Description : 1944/07. 1944/07.
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Centre-Val de Loire
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k873281w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (94)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/09/2011
LE BERRY
AU COMBAT
LE DEPARTEMENT
EDITION SPÉCIALE DE LA MARSEILLAISE OU BERRY
UN BILAN
DES F. F. I.
Téhéran n'était pan une
Action.
Le second front,tant attendu,
s'est ouvert.
Le 0 juin sur 1rs p ages de
Normandie, soutenues par des
milliersd'avion», Tintanterie.
Tartiil rie anglo-américaines
ont enfoncé la muraille, répu
tée inexpugnable, de lu forte-
rease européenne.
O fut mi cri de joie pour
tout tes Fr;rinçait tant excep
tion; un cri de stupeur chez
let Hochet et leur» valets: la
Milice.
Dont toute la France se sont
levée des milliers de patriotes,
répondant à l’appel de De
GéoHe.
r Eisenhower donne dans un
ordre du jour historique
let instructions : que la Ré
sistance suive les consignes
données et que les patriotes
armés ne rejoignent pas sans
ordre le «naquis afin de ne pas
gêner les opérations de sabo
tages indispensables.
.Dans certains ces l'afflux de
jeunes patriotes risqua d’en-
traver l’action de la Résistance;
une certaine confusion gêna
indiscipline indispensable.
Mais l'action générale n’en u
pas souffert et nous citons dans
ce journal quelques exemples
«le l’héroïsme des jeunes de
l’Armée Secréte, des Mouve
ments de Résistance et des
Prauca-Tireurs Partisans : sa
botage des voies ferrées, lignes
téléphoniques coupées, sta
tions électriques qui sautent;
al tout le plan fut exécuté A la
Jmtra at le communiqué de
Ittbrt-major interallié a fait
mention du rôle utile des F. F.
1,(Forces Françaises de l'Inté
rieur) dans l'Indre.
»y •ut de durs combats.
A Argenton nos forces livrè
rent une bataille acharnée aux
25 des leurs furent
i ainsi que la Gestapo
locale «t de dangereux suspects
En Mat manifeste d'infériorité,
nos «raillants camarades durent
décrocher. C'est alors que les
S.S. Hitlériens se livrèrent à
une répréssion odieuse dont
les Argentonnaisgurderont un
impérissable souvenir: pen
dant I heures, extirpant
hommes et femmes des limi
tons. ils fouillèrent au hasard.
Les soudards déchaînés enva
hirent chaque maison: «l‘u>
maquis' Pas d'hommes' Pas
d rines'»» Kl au petit bonheur
s'emparent de femmes affolées,
d'hommes et les abattent froi
dement devant leur demeure.
La bande d’assassins voulait
un massacre général et seule
l'intervention courageuse de
citoyens p triant l'allemand
sauva Argenton.
Quand on songe qu’en
Haute-Vienne, dans la paisible
hourgaded'Oradour-sur-Glane
les brutes exterminèrent la
quasi totalité de la population
enfermant femmes et enfants
dans l'église et y mettant sau
vagement le feu, qu’â Tulle ils
tuèrent 300 personnes et en
pendirent 120! A Issoudun un
concours malheureux isole I
jeunes gens montant le dru peau
sur la grande place, geste qui
coule la vie à 10 personnes. A
Jeu-les-Hois où 55 Moelles
trouvèrent la mort â la ferme
Sans-Souci, partout de vail
lants Françnisàpein • préparés
au combat, mu! armés souvent
tinrent les Boches en respect.
Gestes quelquefois hâtifs certes
mais qui montrent avec quelle
ardeur magnifique s'est levée
l'élite de In jeunesse française.
Aujourd'hui le maquis re
groupé, dirigé, est prêt à rem
plir la lilche que lui assigne
le commandement interallié
et son chef direct, le général
Kœnig: sabotage à tout prix de
Turrièrede l’ennemi,empêcher
la Wehrmachl de se regrouper
pour la contre-uttaque eu
Normandie. Le mot d’ordre
impératif: plus de transports,
désorganisation de l'arriére
de l'ennemi est exécuté.
Les F.F.I. «le l’Indre n'ont
pas lu | rétention de livrer
combat le front ù l'ennemi
exécré, mais d'instituer une
guérilla capable de harceler
l'ennemi et de le Iruppcr par
tout jour et nuit.
Berrichons, saluons nos
glorieux morts, ceux de l'A.S.
comme des b' T.l*., tous ceux
qui dunt ce prunier mois de
combat ( il va lainui ut Ici té
pour nol c libéi dion Saluncs
les mort» TAi> nton «Tlssnu-
dun et de S!-( lulliei, h«e i -
ment .osussii.és par I s
hordes hitlériennes.
Saluons-les bien bas. Ils
sont morts pour lu Fruncc,
pourqu notre sol soit délivré
de ia soi illure nazie, pour une
France meilleure, une France
de bien-dre et île justice.
De durs combats nous at
tendent encore. Restons luci
des, de plein sang-froid. Sur la
roule de lu libération des
Français tomberont encore,
nous le savons, mais nous
savons aussi que L victoire
est à ce prix. Le maquis c’est
l’âme de la France, et le mo
ment venu notre pays sera un
immensi maquis, Ce seru
l'insurrection nationale; der
nier cuir but sacré qui boutera
les Hoc h *s hors de France.
Honnt ur aux combattants
Français. Malheur sur les
responsables des représailles
sanglantes. Malheur à ceux qui
achevèrent notre ami I). blessé
malheur à ceux qui laissèrent
â la caserne Bertrand mourir
les blessés sans soins. Mal
heur aux infâmes miliciens
qui sèment ia punique â
Château roux et lu mort dan»
notre plaine berrichonne.
Notre Comité de Libération
départemental qui u orgunisé
lu Résistance n déjà de nom
breux suies dnns son sein.
Ceux qui sont tombés en
prison ou à l’ennemi sont
remplacés. Il tient ferme le
drapeau de la France et ne
faillira pas à su tâche.
Berrichons I A l'action I
«4 JUILLIT 1944
1918- 1944 OHl I LI MAQUIS...
Très nombreuses ont été les
localités où la Fête Nationale
a été célébrée avec ferveur.
A certaine» cérémonies parti
cipèrent des détachement des
f. F. 1., chaleureusement
acclamés et même couverts
4e fleure.
Nombreux étalent ceux oui
avaient fleuri le» tombes des
combattants français et alliés
at dsa morts de la Résistance.
IMPOT-MtTAL
De nouveaux
centres de péremption
•ont installés en
Normandie
D’aulre» centres
seront prochainement
ouverts en Prusse
Orientale.
Dans le petit cimetière de
Salnt-Denis-de-Jouhet, trois
tombes, un symbole.
L’une de ces tombes, X....
mort pour la France, Octobre
1918, est presque abandonnée,
l’oubli est passé par lâ. Les
deux autres toutes fraîches,
recouvertes de fleurs, celles
du deux blessés achevés sau
vagement par le Hoche, deux
fils de France qui sont venus
reposer près de leur uiné de
1918.
Tous trois sont morts pour
que vive 1a France !
COMMI AU TIMPS
DI OUILLAUMI TILL
A Lyon, rue de 1a Hé publi
que,après IVxéeu lion d’Henriot
1rs passants que •cur mauvaise
chuncr avait amenés sur le
trottoir devant i’étulage de ia
propagande pour la défaite,
se trouvaient obligé», lu ruge
nu cwur, pur des miliciens de
garde, de se découvrir devant
le portrait du wuflvn s. s, qui
s’y trouvait exposé.
Ohé I debout les gurs du
maquis ! Le» « saboteurs n
rentrent de leur randonnée
nocturne et réveillent les
copain*, qui s'étirent dans leur
puillc. Debout pour une aube
nouvelle.
Ohé ! Berrichons, ceux de
la Champagne, ceux de lu
Brenne, ceux du Roischaut,
fils de paysans, fils d'ouvriers
séminaristes, étudiants, vous
tousdes villesel des eu mpugnes
unis fraternellement dans ls
maquis, vous êtes l'élite de
notre jeunesse qui se lève et se
prépart pour le combnt sacré,
le combat libérateur. Vous
êtes l'avant-garde de cetts
vaillante u.mée française qui
de tous temps fit flotter bien
liuut I; drapeau tricolore,
d’autre se préparent à grossir
vos rangs de demain, derrière
vous la France entière se lèvera
pour bouler l'envahisseur nazi
Demain c'est l'aurore, demain
c’rsl lu liberté, demain c’est lu
France nouvelle.
France, luisco.il'lum < à Us s
Ce» jeune» du maquis ce sont
les libérateurs de demain,
leur regard fixe le but :
Liberation.
j ceux DE L’A, s.
L A. S a livré de noinhieuv
conduit» desquels nous retien-
i (Irons les sérieuses escariuon-
; elles de ('.luis, l'attaque d'un
i convoi â Lu Châtre, lu prise
de 15 tonnes de heurte au
Boches, rengagement de .lui-
les lloixei Suinn -(ieinmi dans
les | lellr; nos * • iiiur » 1rs » '-
ici une . ttitli • lié lellc I
qu* aus( i *ut 11 mort le ph
sic i s d due* d'AI < n.»nd .
de nombreuses imbus, aies i
Briimtes, à Moussue, â Sainte-
Sévère, un dur combat â la
grenade dans la légion de
Chumpiliet, plusieurs attaques
que nos maquis supportèrent
vaillamment dans in région
d'Issoudun.
Kn outre TA. S. a procédé
â l’arrestation de nombreux
i traîtres, miliciens, I*. I’. F.
I Gestapo et exécuté de faux
i maquis.
Kn application du plan ialer-
j allié TA. S. a procédé 1 de
j nombreuses coupures pinni
! lesquelles nous relevons 800
coupures sur la ligne Ghâieuii-
1 roiix-Celon, destruction le 8
locomotives, 250 coupures sur
lu ligue Cbâleauroux-Vieizon.
150 hui- la ligne Issoudun-
Hou.ge», 100 sur la ligue
j Cbâleauroux - Montluçou, de
j nombreuses coupures sur la
ligne Cliâteauroux-Tours; des-
i truction du pont de Tendu et
de 2 ponts sur la routeI Châtre â Montluçou et sur
| La Châlrc-L iguiére et 2 sur la
. roule de Lu Châtre-lssoudun.
us r. t. p.
A Argenton le 9juin, lu lutte
fait rage toute la Journée. Deux
trains d'essence et munitions
sont attaqués. Les allemands
de garde se rendent, 5 de nos
camaradus trouvent lu mort,
notamment le Lieutenant des
G. M. R. passé dans nos rungs
uvec ses hommes. Dnns lu
soirée des colonnesallemandes
arrivent en renfort, In fusillade
s'engage très vive. Nos val liants
F.F.I*. se replient, apeèsnvolr
infligé dt s pertes m l'ennemi.
80allemands environ sont tués
ou grièvement blesses, 22 ont
été laits prisoimiiM s, les traître»
ont été châtie >. t es oa/is tous
de rage s'acharnent alors sur
l'innocente population civile,
• usillanl 5b (t înmes, enfant»,
n icilhtrds.
I.e II â Du u h- Mot-Mer, ie
maquis encercle entame la lutte
pour scdégager, lait un**lircclir
d: iis le. forces eiiMMi ie», les
ol lige a se m tirer. pc les
al rnriii es si < liiflïi- il pui des
I l s-.és mm ireux et me
s Minl.unt île tués. Nous
déplorons la mort de IN cama
rades F. T. I’. I . et de quelque»
civils.
I. e 12 â Jeu-les-Hois nos
F.T.I'.K. dont le cantonnement
a été signalé par un traître
connu, sont attaqués â leur
tour. Prise â Tiinproviste, la
sentinelle donne l'alerte eu
jetant une grenade sur un
camion hoche. Inférieurs en
nombre et en matériel les F.
T.P.F. soutiennent ia lutte.
J. dirige une trentaine au
combat, favorise le retrait du
cantonnement. Nous avons
perdu -I de nos camarade», 4
ont été lait prisonniers. Les
boches ont Ab morts envi-un.
D. reste H heures dam. un
trou qu'il u creusé sous le l'eu
de la ferme que les allemands
ont incendiée. Il s'eu sauve et
rejoint sou groupe.
C. H. lait prisonnier, trompe
la surveillance de 2 boches,
.eur prend leurs urines, les tue
i l rejoint son détachement.
Partout les pylônes sautent,
dès le 7 la ligne liante tension
est coupée ù Ardentes, la? 9
In ligue t téléphonique est coupée
sur 800 m. entre Ctiâleauioux
et Salni-Sébadieu, les câbles
souterrain» oi I été « étrull. en
p usleiirsend'oltsà lifTéreales
reprises, la?» n oies b nées «oui
coupées dans tout le départe-
ment,Château roux-Limoge» ru
plusieurs endroits, Château-
roux-Montluçou. le (Huit de
Châtillon-sur-lndre (ligne de
Tours) est coupé, le pont de
Saint-Luc égalent Mit. Le»
rentes «ont barrées, Argenton-
Cliâtennroux, le pont de Tendu
eit coupé le i l, de-, bsrr ige»
sont étihlis sur les routes
Levrou -Vale içay-lllois.
NOS UCTIUBi NOUS SOUVINT
Un lecteur castelroussin
écrit pour iiuus demander ce
â quoi sont destinés les deux
rnngées de poteuux de for, en
forme de potence, nui bordent
les deux côtés de l'avenue de
Dénis. Nous ne connaissons
pus In destination première de
j ccs supports. Mais nous sottt-
j mes en mesure de fuir* con-
nnltrequc les piilriolesont déci
dé de les utiliser pour pendre
les collaborateurs et les profi
teurs du mnichénoir, allu
meurs du peuple: les premiers
â droite, les seconds â
gauche.
Lu curiosité de notie lecteur
j est donc en partie satisfaite,
! cependant les questions de dé
tail restent â régler et les pn-
! trlole» se préoccupent notam
ment de Tordre dans lequel
devront être placés ce* mes
sieurs.
Ai x dernièies i i vel , s
uoti • e cellent i on fri <•
K. Guubcrl du Département
1 uuriiil de glandes chances
d'arriver eu tête. Il semble que
j ce soit lâ le juste ubouthsu-
menl de i uns de bon» et
loyaux services envers Goeliels
lequel avait une telle connaître
eu Gautier! que celui-ci
pouvait écrire sans passer pet
la censure. Seul 12 Journaux
bénéficient de cette faveur.
D'autres personnes août
encore en bonne posture,
Liions notamment le chef de
la Milice et le chef dn IM».F.
qui de droit doivent uvoif
une placed'bunuetir.
Les patriotes discutent ferme
uussl pour décider à quelle
rangée devront être accrochés
les profiteurs du marché noir
tel ce boucher du nord du
département entré dan» la
Milice pour continuer son
fructueux ti ilicLesdi ,eussions
sont d'autant plus animées
que les paris sont ouverts
pour savoir quelle sera la
plus longue, lescollaboralttirsT
ai le» i l fumeurs ?
i-n •' qui nous conctrne
nous nous garderons bien
d'émellre tout pronostic
u I I u de ne pu» influencer les
pu ris.
v
AU COMBAT
LE DEPARTEMENT
EDITION SPÉCIALE DE LA MARSEILLAISE OU BERRY
UN BILAN
DES F. F. I.
Téhéran n'était pan une
Action.
Le second front,tant attendu,
s'est ouvert.
Le 0 juin sur 1rs p ages de
Normandie, soutenues par des
milliersd'avion», Tintanterie.
Tartiil rie anglo-américaines
ont enfoncé la muraille, répu
tée inexpugnable, de lu forte-
rease européenne.
O fut mi cri de joie pour
tout tes Fr;rinçait tant excep
tion; un cri de stupeur chez
let Hochet et leur» valets: la
Milice.
Dont toute la France se sont
levée des milliers de patriotes,
répondant à l’appel de De
GéoHe.
r Eisenhower donne dans un
ordre du jour historique
let instructions : que la Ré
sistance suive les consignes
données et que les patriotes
armés ne rejoignent pas sans
ordre le «naquis afin de ne pas
gêner les opérations de sabo
tages indispensables.
.Dans certains ces l'afflux de
jeunes patriotes risqua d’en-
traver l’action de la Résistance;
une certaine confusion gêna
indiscipline indispensable.
Mais l'action générale n’en u
pas souffert et nous citons dans
ce journal quelques exemples
«le l’héroïsme des jeunes de
l’Armée Secréte, des Mouve
ments de Résistance et des
Prauca-Tireurs Partisans : sa
botage des voies ferrées, lignes
téléphoniques coupées, sta
tions électriques qui sautent;
al tout le plan fut exécuté A la
Jmtra at le communiqué de
Ittbrt-major interallié a fait
mention du rôle utile des F. F.
1,(Forces Françaises de l'Inté
rieur) dans l'Indre.
»y •ut de durs combats.
A Argenton nos forces livrè
rent une bataille acharnée aux
25 des leurs furent
i ainsi que la Gestapo
locale «t de dangereux suspects
En Mat manifeste d'infériorité,
nos «raillants camarades durent
décrocher. C'est alors que les
S.S. Hitlériens se livrèrent à
une répréssion odieuse dont
les Argentonnaisgurderont un
impérissable souvenir: pen
dant I heures, extirpant
hommes et femmes des limi
tons. ils fouillèrent au hasard.
Les soudards déchaînés enva
hirent chaque maison: «l‘u>
maquis' Pas d'hommes' Pas
d rines'»» Kl au petit bonheur
s'emparent de femmes affolées,
d'hommes et les abattent froi
dement devant leur demeure.
La bande d’assassins voulait
un massacre général et seule
l'intervention courageuse de
citoyens p triant l'allemand
sauva Argenton.
Quand on songe qu’en
Haute-Vienne, dans la paisible
hourgaded'Oradour-sur-Glane
les brutes exterminèrent la
quasi totalité de la population
enfermant femmes et enfants
dans l'église et y mettant sau
vagement le feu, qu’â Tulle ils
tuèrent 300 personnes et en
pendirent 120! A Issoudun un
concours malheureux isole I
jeunes gens montant le dru peau
sur la grande place, geste qui
coule la vie à 10 personnes. A
Jeu-les-Hois où 55 Moelles
trouvèrent la mort â la ferme
Sans-Souci, partout de vail
lants Françnisàpein • préparés
au combat, mu! armés souvent
tinrent les Boches en respect.
Gestes quelquefois hâtifs certes
mais qui montrent avec quelle
ardeur magnifique s'est levée
l'élite de In jeunesse française.
Aujourd'hui le maquis re
groupé, dirigé, est prêt à rem
plir la lilche que lui assigne
le commandement interallié
et son chef direct, le général
Kœnig: sabotage à tout prix de
Turrièrede l’ennemi,empêcher
la Wehrmachl de se regrouper
pour la contre-uttaque eu
Normandie. Le mot d’ordre
impératif: plus de transports,
désorganisation de l'arriére
de l'ennemi est exécuté.
Les F.F.I. «le l’Indre n'ont
pas lu | rétention de livrer
combat le front ù l'ennemi
exécré, mais d'instituer une
guérilla capable de harceler
l'ennemi et de le Iruppcr par
tout jour et nuit.
Berrichons, saluons nos
glorieux morts, ceux de l'A.S.
comme des b' T.l*., tous ceux
qui dunt ce prunier mois de
combat ( il va lainui ut Ici té
pour nol c libéi dion Saluncs
les mort» TAi> nton «Tlssnu-
dun et de S!-( lulliei, h«e i -
ment .osussii.és par I s
hordes hitlériennes.
Saluons-les bien bas. Ils
sont morts pour lu Fruncc,
pourqu notre sol soit délivré
de ia soi illure nazie, pour une
France meilleure, une France
de bien-dre et île justice.
De durs combats nous at
tendent encore. Restons luci
des, de plein sang-froid. Sur la
roule de lu libération des
Français tomberont encore,
nous le savons, mais nous
savons aussi que L victoire
est à ce prix. Le maquis c’est
l’âme de la France, et le mo
ment venu notre pays sera un
immensi maquis, Ce seru
l'insurrection nationale; der
nier cuir but sacré qui boutera
les Hoc h *s hors de France.
Honnt ur aux combattants
Français. Malheur sur les
responsables des représailles
sanglantes. Malheur à ceux qui
achevèrent notre ami I). blessé
malheur à ceux qui laissèrent
â la caserne Bertrand mourir
les blessés sans soins. Mal
heur aux infâmes miliciens
qui sèment ia punique â
Château roux et lu mort dan»
notre plaine berrichonne.
Notre Comité de Libération
départemental qui u orgunisé
lu Résistance n déjà de nom
breux suies dnns son sein.
Ceux qui sont tombés en
prison ou à l’ennemi sont
remplacés. Il tient ferme le
drapeau de la France et ne
faillira pas à su tâche.
Berrichons I A l'action I
«4 JUILLIT 1944
1918- 1944 OHl I LI MAQUIS...
Très nombreuses ont été les
localités où la Fête Nationale
a été célébrée avec ferveur.
A certaine» cérémonies parti
cipèrent des détachement des
f. F. 1., chaleureusement
acclamés et même couverts
4e fleure.
Nombreux étalent ceux oui
avaient fleuri le» tombes des
combattants français et alliés
at dsa morts de la Résistance.
IMPOT-MtTAL
De nouveaux
centres de péremption
•ont installés en
Normandie
D’aulre» centres
seront prochainement
ouverts en Prusse
Orientale.
Dans le petit cimetière de
Salnt-Denis-de-Jouhet, trois
tombes, un symbole.
L’une de ces tombes, X....
mort pour la France, Octobre
1918, est presque abandonnée,
l’oubli est passé par lâ. Les
deux autres toutes fraîches,
recouvertes de fleurs, celles
du deux blessés achevés sau
vagement par le Hoche, deux
fils de France qui sont venus
reposer près de leur uiné de
1918.
Tous trois sont morts pour
que vive 1a France !
COMMI AU TIMPS
DI OUILLAUMI TILL
A Lyon, rue de 1a Hé publi
que,après IVxéeu lion d’Henriot
1rs passants que •cur mauvaise
chuncr avait amenés sur le
trottoir devant i’étulage de ia
propagande pour la défaite,
se trouvaient obligé», lu ruge
nu cwur, pur des miliciens de
garde, de se découvrir devant
le portrait du wuflvn s. s, qui
s’y trouvait exposé.
Ohé I debout les gurs du
maquis ! Le» « saboteurs n
rentrent de leur randonnée
nocturne et réveillent les
copain*, qui s'étirent dans leur
puillc. Debout pour une aube
nouvelle.
Ohé ! Berrichons, ceux de
la Champagne, ceux de lu
Brenne, ceux du Roischaut,
fils de paysans, fils d'ouvriers
séminaristes, étudiants, vous
tousdes villesel des eu mpugnes
unis fraternellement dans ls
maquis, vous êtes l'élite de
notre jeunesse qui se lève et se
prépart pour le combnt sacré,
le combat libérateur. Vous
êtes l'avant-garde de cetts
vaillante u.mée française qui
de tous temps fit flotter bien
liuut I; drapeau tricolore,
d’autre se préparent à grossir
vos rangs de demain, derrière
vous la France entière se lèvera
pour bouler l'envahisseur nazi
Demain c'est l'aurore, demain
c’rsl lu liberté, demain c’est lu
France nouvelle.
France, luisco.il'lum < à Us s
Ce» jeune» du maquis ce sont
les libérateurs de demain,
leur regard fixe le but :
Liberation.
j ceux DE L’A, s.
L A. S a livré de noinhieuv
conduit» desquels nous retien-
i (Irons les sérieuses escariuon-
; elles de ('.luis, l'attaque d'un
i convoi â Lu Châtre, lu prise
de 15 tonnes de heurte au
Boches, rengagement de .lui-
les lloixei Suinn -(ieinmi dans
les | lellr; nos * • iiiur » 1rs » '-
ici une . ttitli • lié lellc I
qu* aus( i *ut 11 mort le ph
sic i s d due* d'AI < n.»nd .
de nombreuses imbus, aies i
Briimtes, à Moussue, â Sainte-
Sévère, un dur combat â la
grenade dans la légion de
Chumpiliet, plusieurs attaques
que nos maquis supportèrent
vaillamment dans in région
d'Issoudun.
Kn outre TA. S. a procédé
â l’arrestation de nombreux
i traîtres, miliciens, I*. I’. F.
I Gestapo et exécuté de faux
i maquis.
Kn application du plan ialer-
j allié TA. S. a procédé 1 de
j nombreuses coupures pinni
! lesquelles nous relevons 800
coupures sur la ligne Ghâieuii-
1 roiix-Celon, destruction le 8
locomotives, 250 coupures sur
lu ligue Cbâleauroux-Vieizon.
150 hui- la ligne Issoudun-
Hou.ge», 100 sur la ligue
j Cbâleauroux - Montluçou, de
j nombreuses coupures sur la
ligne Cliâteauroux-Tours; des-
i truction du pont de Tendu et
de 2 ponts sur la route
| La Châlrc-L iguiére et 2 sur la
. roule de Lu Châtre-lssoudun.
us r. t. p.
A Argenton le 9juin, lu lutte
fait rage toute la Journée. Deux
trains d'essence et munitions
sont attaqués. Les allemands
de garde se rendent, 5 de nos
camaradus trouvent lu mort,
notamment le Lieutenant des
G. M. R. passé dans nos rungs
uvec ses hommes. Dnns lu
soirée des colonnesallemandes
arrivent en renfort, In fusillade
s'engage très vive. Nos val liants
F.F.I*. se replient, apeèsnvolr
infligé dt s pertes m l'ennemi.
80allemands environ sont tués
ou grièvement blesses, 22 ont
été laits prisoimiiM s, les traître»
ont été châtie >. t es oa/is tous
de rage s'acharnent alors sur
l'innocente population civile,
• usillanl 5b (t înmes, enfant»,
n icilhtrds.
I.e II â Du u h- Mot-Mer, ie
maquis encercle entame la lutte
pour scdégager, lait un**lircclir
d: iis le. forces eiiMMi ie», les
ol lige a se m tirer. pc les
al rnriii es si < liiflïi- il pui des
I l s-.és mm ireux et me
s Minl.unt île tués. Nous
déplorons la mort de IN cama
rades F. T. I’. I . et de quelque»
civils.
I. e 12 â Jeu-les-Hois nos
F.T.I'.K. dont le cantonnement
a été signalé par un traître
connu, sont attaqués â leur
tour. Prise â Tiinproviste, la
sentinelle donne l'alerte eu
jetant une grenade sur un
camion hoche. Inférieurs en
nombre et en matériel les F.
T.P.F. soutiennent ia lutte.
J. dirige une trentaine au
combat, favorise le retrait du
cantonnement. Nous avons
perdu -I de nos camarade», 4
ont été lait prisonniers. Les
boches ont Ab morts envi-un.
D. reste H heures dam. un
trou qu'il u creusé sous le l'eu
de la ferme que les allemands
ont incendiée. Il s'eu sauve et
rejoint sou groupe.
C. H. lait prisonnier, trompe
la surveillance de 2 boches,
.eur prend leurs urines, les tue
i l rejoint son détachement.
Partout les pylônes sautent,
dès le 7 la ligne liante tension
est coupée ù Ardentes, la? 9
In ligue t téléphonique est coupée
sur 800 m. entre Ctiâleauioux
et Salni-Sébadieu, les câbles
souterrain» oi I été « étrull. en
p usleiirsend'oltsà lifTéreales
reprises, la?» n oies b nées «oui
coupées dans tout le départe-
ment,Château roux-Limoge» ru
plusieurs endroits, Château-
roux-Montluçou. le (Huit de
Châtillon-sur-lndre (ligne de
Tours) est coupé, le pont de
Saint-Luc égalent Mit. Le»
rentes «ont barrées, Argenton-
Cliâtennroux, le pont de Tendu
eit coupé le i l, de-, bsrr ige»
sont étihlis sur les routes
Levrou -Vale içay-lllois.
NOS UCTIUBi NOUS SOUVINT
Un lecteur castelroussin
écrit pour iiuus demander ce
â quoi sont destinés les deux
rnngées de poteuux de for, en
forme de potence, nui bordent
les deux côtés de l'avenue de
Dénis. Nous ne connaissons
pus In destination première de
j ccs supports. Mais nous sottt-
j mes en mesure de fuir* con-
nnltrequc les piilriolesont déci
dé de les utiliser pour pendre
les collaborateurs et les profi
teurs du mnichénoir, allu
meurs du peuple: les premiers
â droite, les seconds â
gauche.
Lu curiosité de notie lecteur
j est donc en partie satisfaite,
! cependant les questions de dé
tail restent â régler et les pn-
! trlole» se préoccupent notam
ment de Tordre dans lequel
devront être placés ce* mes
sieurs.
Ai x dernièies i i vel , s
uoti • e cellent i on fri <•
K. Guubcrl du Département
1 uuriiil de glandes chances
d'arriver eu tête. Il semble que
j ce soit lâ le juste ubouthsu-
menl de i uns de bon» et
loyaux services envers Goeliels
lequel avait une telle connaître
eu Gautier! que celui-ci
pouvait écrire sans passer pet
la censure. Seul 12 Journaux
bénéficient de cette faveur.
D'autres personnes août
encore en bonne posture,
Liions notamment le chef de
la Milice et le chef dn IM».F.
qui de droit doivent uvoif
une placed'bunuetir.
Les patriotes discutent ferme
uussl pour décider à quelle
rangée devront être accrochés
les profiteurs du marché noir
tel ce boucher du nord du
département entré dan» la
Milice pour continuer son
fructueux ti ilicLesdi ,eussions
sont d'autant plus animées
que les paris sont ouverts
pour savoir quelle sera la
plus longue, lescollaboralttirsT
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i-n •' qui nous conctrne
nous nous garderons bien
d'émellre tout pronostic
u I I u de ne pu» influencer les
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