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644 pages
ARX 9« ARN
Fabricant
la garde nationale. Le ti septembre 1831, une i J
élection partielle ayant eu lieu dans le. premier ji
collège électoral îles Bouches-du-Rhône (Mar-
seille', doux tours de scrutin successifs, ne don-
nèrent pas de résultat définitif, à cause du a
petit nombre des électeurs qui prirent part au e:
vote: au '̃')'' tour seulement, M. Arnavon, cou- le
survaleur, fut élu, niais avec 38 voix .seulement ei
sur ;V> votants et 244 inscrits. M. Mignet en ci
avait obtenu 14. M. Arnavon siégea seulement h
quelques semaines dans la séance du 21 octobre 2;
suivant, il fit parvenir au président sa démission C
de député.
C!
ARNEAUDEAU (Ecgèxe-Jkax-Mahik), îiiem- rc
lue du Sénat, né a Laon (Aisne), le septembre ta
1821 pa
ISI3. lieutenant eu 1*45, capitaine en 1849, il V
devint chef de bataillon, le 17 janvier 1855, lieu- tr
ten;:ut-colonel le 21 janvier 1800, colonel le ci
lli mai 1803. général de brigade le 27 fé- 1!
vrior 1808 et généra! de division le 30 dé-
cembre 1875. Il avait iiuitté l'arme du génie
pour celle de l'infanterie. 11 fit en Afrique ses d(
première» campagnes, et prit part, en 1870, ala 0
guerre franco-allemande; il commandait, une P;
brigade dans le 3' corps d'armée (maréchal le
llauiiucV Par la suite, il fut successivement l'j
pourvu (lu commandement de la brigade d'An- qi
goulême. puis de celui de la 1G» division d'infau- R
ferie, comprenant les subdivisions des régions bt
de Cosne, Bourges et Xevers. En 1877, M. «oui- pt
beau. ancien ministre (le l'Instruction publique, F
sénateur de la Vienue,"étant mort, les couserva- oi
teurs de ce département firent choix du général cl
Arneaudeau, pour le remplacer au Sénat; il fut (Jt
élu. le 2 décembre, par 203 voix sur 304 votants 1^
et 375 inscrits, contre 171 voix données à ai
M. Gii>san. JI. Arneaudeau prit place à droite C'i
et vota avec les conservateurs contre l'ar- ti<
ticle 7 et les lois présentées par 51. Ferry sur il
l'enseignement, contre l'amnistie, etc. Réélu le m
H janvier 1882 avec 202 voix sur 375 votants, /< il
contre M. Sr.lomon, ancien député (107 voix), il ]1
se prononça contre la loi sur le serment judi- tii
ciaire. contre l'expulsion des princes, contre le à
rétablissement du divorce,et contre le nouveau
projet de loi sur l'armée (mai 1888), dans lequel de
il blâma la réduction du service à trois ans, et y
la complète suppression des dispenses condi- cl
tiuimelles. 11 a voté, le 13 février 1889, contre le )'i
rétablissement du scrutin uninominal, Iel8fé- m
vrier contre la proposition de loi Lisbonne <\t
restrictive de la liberté de la presse, le 29 mars la
centre la proposition de loi érigeant le Sénat «'
en liante cour de justice pour juger les attentats ei
coniinis contre la sûreté de l'Etat, ho général qt
Arueaudi'au est commandeur de la Légion So
d'honneur, du 7 juin 1805. c<
Ci
ARNIM iChaiii.es-Koi)oi.puk-Hkiixaih) «"), ), I>
député de rEms-supérieur au Corps législatif Bi
du premier Empire, né à Milicien (Allemagne), ai
en 1753. mort a une date inconnue. Après m
la constitution des non veaux départements, tu
formés des pays annexés à la France, Ber- de
navet d'Arnim,' d'une ancienne famille qui a de
fourni a l'Allemagne plusieurs personnages de en
marque, fut directement désigné par l'Empereur, de
le 12 avril 1812, sur une liste de présentation ui
dressée par le préfet do l'Ems-supérieur, pour se
représenter au Corps législatif ce département. fit
11 était propriétaire à Minden et remplissait les la
fonctions de président du Tribunal de première di;
instance dudit lieu. Précédemment, il avait été
président de la régence du la principauté de
i Minden. 11 siégea, sans jamais prendre la parole,
jusqu'en 1815.
ARNOUL iJkax-Haftihtk-Hkhxahki, député
au Conseil des Cinq-Cents, né à Provins ( Seine-
et-Marne), le Ie1' juillet 1701, mort à Provins,
le 27 octobre 1838, était entré dans les ordres
et appartint au clergé, avant la Révolution,
comme grand-vicaire à Hasselt, dans le Lim-
bourg. Rentré dans la vie civile, il fut, le
22 germinal an VII, élu députe au Conseil des
Cinq-Cents, pour le département des Forets.
Plus tard, il obtint la majorité des voix comme
candidat au Corps législatif impérial, dans l'ar-
rondissement d'Hasselt (38 suffrages sur 74 vo-
tants), mais le Sénat conservateur ne ratifia
pas le choix des électeurs. Le Consulat le
nomma sous -préfet d'Hasselt, le 25 germinal au
VIII, et l'Empire, procureur impérial près le
tribunal de cette ville il fut fait en dernier lieu
conseiller de préfecture du lîas-Rliiii,'en mai
1808.
ARNOULD (Amhhoi»k-1Ikxkv, chevai.ii:1,
député au Conseil des Anciens, au Conseil des
Cinq-Cents, puis membre du Tribunat, né à
Paris,le 20 mars 1757, mort à Paris, le 4 juil-
let 1812, tit ses études à Dijon, puis revint à
Paris, oit il s'occupa d'économie politique et de
questions financières. Partisan modéré de la
Révolution, il était en 1791 sons-directeur du
bureau de la Balance et du Commerce, quand il
publia, sur les Relations commerciales île la
France dt/ns fontes les parties tin. ylohe. un
ouvrage qui fut remarqué. En l'an III, il s'atta-
cha, dans une nouvelle brochure intitulée Point I
de terrorisme contre les itssit/nats, à démontrer
l'utilité de l'émission de ce papier-monnaie puis,
ayant pris parti après le 9 Thermidor contre la
Convention nationale, il fut mêlé à l'insurrec-
tion du 13 Vendémiaire an IV obligé de fuir,
il reprit ses études économiques et publia encore
un ouvrage sur le Système maritime et poli-
tique îles Européens pendant le xvm" siècle.
Il y propose de faire de Paris une ville mari-
time alin d'égaler les forces navales de la France
à celles de l'Angleterre.
Elu le 20 germinal an VI, par le département
de la Seine, député an Conseil des Anciens, il
y fit partie de la commission des finances, fut
chargé de plusieurs rapports sur le commerce.
l'administration, etc., et appuya le rétablisse-
ment de l'impôt sur le sel. Il contribua au rappel
de la loi des neutres, rappel qui, eu réponse à
la conduite du gouvernement anglais, lequel
n'en avait jamais tenu compte, ordonna la saisie
en mer des bâtiments de commerce des nations
qui s'étaient déclarées neutres. En l'an VII, il
sortit du Conseil des Anciens et entra, toujours
comme représentant de Paris, au Conseil des
Cinq-Cents; il concourut au renversement du
Directoire et à l'établissement du Consulat.
Bonaparte l'appela à faire partie (19 brumaire?
an VllJ) de la Commission législative intéri-
maire qu'il forma après son Coup d'Etat; ce
fut lui que le premier consul chargea de deman-
der en faveur de Sievès la dotation du domaine
de Crosne comme récompense nationale. Il fut
encore l'auteur d'un long rapport sur les moyens
de relever le crédit publie. Son zèle lui valut
uue place au Tribunat (4 nivôse an VIII). Il fut
secrétaire de cette assemblée, et, en cette qualité,
fit partie de- la commission chargée d'examiner
la motion de Curée en faveur de rétablissement
du régime impérial. Dans la discussion qui eut
Fabricant
la garde nationale. Le ti septembre 1831, une i J
élection partielle ayant eu lieu dans le. premier ji
collège électoral îles Bouches-du-Rhône (Mar-
seille', doux tours de scrutin successifs, ne don-
nèrent pas de résultat définitif, à cause du a
petit nombre des électeurs qui prirent part au e:
vote: au '̃')'' tour seulement, M. Arnavon, cou- le
survaleur, fut élu, niais avec 38 voix .seulement ei
sur ;V> votants et 244 inscrits. M. Mignet en ci
avait obtenu 14. M. Arnavon siégea seulement h
quelques semaines dans la séance du 21 octobre 2;
suivant, il fit parvenir au président sa démission C
de député.
C!
ARNEAUDEAU (Ecgèxe-Jkax-Mahik), îiiem- rc
lue du Sénat, né a Laon (Aisne), le septembre ta
1821 pa
ISI3. lieutenant eu 1*45, capitaine en 1849, il V
devint chef de bataillon, le 17 janvier 1855, lieu- tr
ten;:ut-colonel le 21 janvier 1800, colonel le ci
lli mai 1803. général de brigade le 27 fé- 1!
vrior 1808 et généra! de division le 30 dé-
cembre 1875. Il avait iiuitté l'arme du génie
pour celle de l'infanterie. 11 fit en Afrique ses d(
première» campagnes, et prit part, en 1870, ala 0
guerre franco-allemande; il commandait, une P;
brigade dans le 3' corps d'armée (maréchal le
llauiiucV Par la suite, il fut successivement l'j
pourvu (lu commandement de la brigade d'An- qi
goulême. puis de celui de la 1G» division d'infau- R
ferie, comprenant les subdivisions des régions bt
de Cosne, Bourges et Xevers. En 1877, M. «oui- pt
beau. ancien ministre (le l'Instruction publique, F
sénateur de la Vienue,"étant mort, les couserva- oi
teurs de ce département firent choix du général cl
Arneaudeau, pour le remplacer au Sénat; il fut (Jt
élu. le 2 décembre, par 203 voix sur 304 votants 1^
et 375 inscrits, contre 171 voix données à ai
M. Gii>san. JI. Arneaudeau prit place à droite C'i
et vota avec les conservateurs contre l'ar- ti<
ticle 7 et les lois présentées par 51. Ferry sur il
l'enseignement, contre l'amnistie, etc. Réélu le m
H janvier 1882 avec 202 voix sur 375 votants, /< il
contre M. Sr.lomon, ancien député (107 voix), il ]1
se prononça contre la loi sur le serment judi- tii
ciaire. contre l'expulsion des princes, contre le à
rétablissement du divorce,et contre le nouveau
projet de loi sur l'armée (mai 1888), dans lequel de
il blâma la réduction du service à trois ans, et y
la complète suppression des dispenses condi- cl
tiuimelles. 11 a voté, le 13 février 1889, contre le )'i
rétablissement du scrutin uninominal, Iel8fé- m
vrier contre la proposition de loi Lisbonne <\t
restrictive de la liberté de la presse, le 29 mars la
centre la proposition de loi érigeant le Sénat «'
en liante cour de justice pour juger les attentats ei
coniinis contre la sûreté de l'Etat, ho général qt
Arueaudi'au est commandeur de la Légion So
d'honneur, du 7 juin 1805. c<
Ci
ARNIM iChaiii.es-Koi)oi.puk-Hkiixaih) «"), ), I>
député de rEms-supérieur au Corps législatif Bi
du premier Empire, né à Milicien (Allemagne), ai
en 1753. mort a une date inconnue. Après m
la constitution des non veaux départements, tu
formés des pays annexés à la France, Ber- de
navet d'Arnim,' d'une ancienne famille qui a de
fourni a l'Allemagne plusieurs personnages de en
marque, fut directement désigné par l'Empereur, de
le 12 avril 1812, sur une liste de présentation ui
dressée par le préfet do l'Ems-supérieur, pour se
représenter au Corps législatif ce département. fit
11 était propriétaire à Minden et remplissait les la
fonctions de président du Tribunal de première di;
instance dudit lieu. Précédemment, il avait été
président de la régence du la principauté de
i Minden. 11 siégea, sans jamais prendre la parole,
jusqu'en 1815.
ARNOUL iJkax-Haftihtk-Hkhxahki, député
au Conseil des Cinq-Cents, né à Provins ( Seine-
et-Marne), le Ie1' juillet 1701, mort à Provins,
le 27 octobre 1838, était entré dans les ordres
et appartint au clergé, avant la Révolution,
comme grand-vicaire à Hasselt, dans le Lim-
bourg. Rentré dans la vie civile, il fut, le
22 germinal an VII, élu députe au Conseil des
Cinq-Cents, pour le département des Forets.
Plus tard, il obtint la majorité des voix comme
candidat au Corps législatif impérial, dans l'ar-
rondissement d'Hasselt (38 suffrages sur 74 vo-
tants), mais le Sénat conservateur ne ratifia
pas le choix des électeurs. Le Consulat le
nomma sous -préfet d'Hasselt, le 25 germinal au
VIII, et l'Empire, procureur impérial près le
tribunal de cette ville il fut fait en dernier lieu
conseiller de préfecture du lîas-Rliiii,'en mai
1808.
ARNOULD (Amhhoi»k-1Ikxkv, chevai.ii:1,
député au Conseil des Anciens, au Conseil des
Cinq-Cents, puis membre du Tribunat, né à
Paris,le 20 mars 1757, mort à Paris, le 4 juil-
let 1812, tit ses études à Dijon, puis revint à
Paris, oit il s'occupa d'économie politique et de
questions financières. Partisan modéré de la
Révolution, il était en 1791 sons-directeur du
bureau de la Balance et du Commerce, quand il
publia, sur les Relations commerciales île la
France dt/ns fontes les parties tin. ylohe. un
ouvrage qui fut remarqué. En l'an III, il s'atta-
cha, dans une nouvelle brochure intitulée Point I
de terrorisme contre les itssit/nats, à démontrer
l'utilité de l'émission de ce papier-monnaie puis,
ayant pris parti après le 9 Thermidor contre la
Convention nationale, il fut mêlé à l'insurrec-
tion du 13 Vendémiaire an IV obligé de fuir,
il reprit ses études économiques et publia encore
un ouvrage sur le Système maritime et poli-
tique îles Européens pendant le xvm" siècle.
Il y propose de faire de Paris une ville mari-
time alin d'égaler les forces navales de la France
à celles de l'Angleterre.
Elu le 20 germinal an VI, par le département
de la Seine, député an Conseil des Anciens, il
y fit partie de la commission des finances, fut
chargé de plusieurs rapports sur le commerce.
l'administration, etc., et appuya le rétablisse-
ment de l'impôt sur le sel. Il contribua au rappel
de la loi des neutres, rappel qui, eu réponse à
la conduite du gouvernement anglais, lequel
n'en avait jamais tenu compte, ordonna la saisie
en mer des bâtiments de commerce des nations
qui s'étaient déclarées neutres. En l'an VII, il
sortit du Conseil des Anciens et entra, toujours
comme représentant de Paris, au Conseil des
Cinq-Cents; il concourut au renversement du
Directoire et à l'établissement du Consulat.
Bonaparte l'appela à faire partie (19 brumaire?
an VllJ) de la Commission législative intéri-
maire qu'il forma après son Coup d'Etat; ce
fut lui que le premier consul chargea de deman-
der en faveur de Sievès la dotation du domaine
de Crosne comme récompense nationale. Il fut
encore l'auteur d'un long rapport sur les moyens
de relever le crédit publie. Son zèle lui valut
uue place au Tribunat (4 nivôse an VIII). Il fut
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