Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-08-21
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 août 1921 21 août 1921
Description : 1921/08/21 (A15,N3171). 1921/08/21 (A15,N3171).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76463441
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
Zt- 8 -21
! ÇOMOÈDlAj
-3 5
Théâtre du 'Prê=Catelan
Le théâtre de Verdure du Pré-Catelan donne
aujourd'hui, à 3 heures, deux pièces nouvelles:
Chapeaux, de M. de La Peyrade, et Le Petit
Chaperon Rouge, de M. Gabriel Deluy. Au pro-
gramme : Poil de Carotte; sélections de Lakmé.
Théâtre Comœdia
ne C'est la maison de fou rire!. Jamais, salle
ne retentit de plus formidables éclats de rire
que Celle du théâtre du boulevard de Clichy
pendant les trois heures durant lesquelles sè
d fuient les folles et inénarrables péripéties
e La Dame de Cuba.
Une interprétation excellente, joyeuse et en-
t fante, contribue encore à accélérer le mou-
ent de gaîté vertigineuse du vaudeville de
M. Alin M on jardin; citons : Mme Jane Méryem,
qui est une Dame de Cuba débordante de fan-
taisie et d'entrain; Mmes Clara Monthal, Le
Forestier et Marguerite Avril; MM. Lœtitien,
Brochard, Mars-Biso et Debans, qui, tous, en-
lèvent leurs rôles avec un brio incomparable.
Aujourd'hui, matinée, à 3 h. ; soirée, à 9 h.
'arif d'été: fauteuil d'orchestre, 5 fr. ; 4 fr.
Les Deux Masques-
S'il est vrai, selon l'expression d'un critique,
que le théâtre de la rue Fontaine soit «'l'antre
attiré de la Terreur tremblante et de l'Epou-
.%t,E blême M, it convient d'ajouter qu'il est
aussi le temple élégant, du « rire épanoui » et
du « fou rire inextinguible n. Quoi de plus
désopilant, en effet, que Le Coup d'Essai, la
farce excellemment rabelaisienne de Palau, in-
terprétée par Carlos-Avril, l'inimitable fantai-
siste dont la seule silhouette est un miracle de
gaîté!.- Quoi de plus hilarant que Loulou a dit
m. à la loi! la facétieuse comédie de Jean
iç "lb et Henri Crozan, interprétée par le très
ri l'Olt artiste qu'est M. Sémery et Loulou Do-
ris, dont l'espièglerie délicieuse, les mines
inattendues et l'ingénuité malicieuse sont d'.une
drôlerie irrésistible !. Quoi, enfin, de plus
joyeusement ironique que Le Billet de Faveur,
de Marcel Nancey, avec l'excellente interpréta-
n de Elise Puget et de l'amusant Gatineau.
Vraiment, le théâtre des Deux-Masques porte
bie n son nom de « théâtre d'Epouvante et de
Aujourd'hui, matinée, à 3 li. -, soirée, à 9 h.
Théâtre de l'Abri
Aujourd'hui dimanche, allez, à 15 heures, à
la Matinée du théâtre de l'Abri, voir la revue:
Tout à l'Air, le gros succès de la saison, ou
bien encore dînez tranquillement dans un bon
restaurant et faites téléphoner par le chasseur
n Gut. 50-15, poor retenir vos places et ve-
nez, à 21 heures, assister à cette revue dont
tout Paris cause en ce moment.
Ma linées ourd'hui
COMEDIE-FRANÇAISË, 13 h. 30.— te Flibustier,
comédie en trois actes, de Jean Richepin.
Mmes Leconte, Janik ; E. Dux, Marie-Anne ;
Lherbay, ume vieille femme ; Mad. Renaud, une
jeune fille.
MM. Paul Mou net, Legoez; Fresnay, Jacquemin;
Manteaux. Pierre Falconnier, un vieux pêcheur;
Chaize. un pêcheur.
Les Fermes Savantes, comédie en cinq actes, en.
vers, de Molière.
Mmes Devoyod, Pliîlaminte ; J. F„ ab, er, Mart.i.ne;
J. Duc os, Aranande ; Nizan, Henriette ; Cath.
Fonteney, Béllse ; René Bourgeon, Lepine.
MM. A. Brunot" Vadius ; Grallrval, Trissotin ;
Numa, Ati&t.e ; Laifon, Chrysale ; Fresnay, Clitan-
d-re ; Drraiin, un Notaire ; Chaize, Julien.
OPERA-COMIQUE, 13 h. 30. - Mignon (Mlles
Ray;monde Delaunois, Nadiany ; MM. David-De-
vriès, Dupré, Mesmaecker).
Chef d'orchestre : M. Albert Wolff."
ODEON, 14 h. — L'Espionne (MM. Clément Dau-
villier, Montis, BlancaiTtd ; Méfies Corciade, Lam-
bert, Théray).
TRIANON-LYRIQUE, 14 h. - La Vie de Bohème,
comédie en trois actes, de MM. Théodore Barrière
et Henry Murger..
GAITE-LYRIQUE, 13 h. 30. — La JUtve,
THEATRE DES DEUX-MASQUES, 15 h. - tou-
lou a dit m. à la toi !
THEATRE COMŒDIA, 15 b. — La Dame de
Cuba..
L'ABRI, 15 h. — Tout à l'Air 1,
SPECTACLES DIVERS
Olympia (14 h. 30), Folies-Bergère (14 h. 30),
Casino de Pa,ris (14 h. 30), Concert Mayol (14 1h. 30),
Gaîté-Rocheohouiart (14 h. 30), Ambassadeurs
(14 h. 30), Bouffes-du-Nord Concert (14 n. »«)•
CABARETS ARTISTIQUES
Noctambules (15 h,), La Lune Rousse (15 h.).
Le Coucou (15 h.).
.- --——'
f CHANTEURS, ACTEURS
1 et tous ceux qui sont exposés aux (
FATIGUES de la VOIX
doivent prendre des
PASTILLES
"CONTREUT"
au Jasmin d'Afrique
Béai ta trait pastilles, une demi-heure avant de paraître en publie.
compris) -
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, i Envoi franco contre 4 francs en mandat-poste.
Envoi franco contre 4 francs en mandat-poste.
PETITE CORRESPONDANCE
Francini. — Livres et photos partis le 19 cou-
rant.
Carnet des Lettres
et des Arts
^ILETTRES
L'Académie des Jeux Floraux de Piro-
vence informe que la clôture -de son grand con-
cours littéraire est irrévocablement fixée au
31 août, et que le palmarès sera envoyé gratui-
tement à tous les concurrents; Pour tous ren-
seignements, s'adresser à M. Marius Liautard,
secrétaire perpétuel, à Tourvés (Var).
Le prix Jean Aicard sera, de préférence, dé-
cerné à l'auteur qui aura le mieux su exalter,
du t en vers, soit en prose, l'œuvre du regrette
paru..
Le dernier cahier du Thyrse et les Chants
l'Aube est comme nous l'avons déjà annoncé,
Jnteacré à M. André Savernier, lauréat du con-
tr ltrs organisé par cette intéressante revue en-
tr les poètes de moins de 25 ans. Le vers de
9 • Savernier, tour à tour libre et traditionnel,
4 belle allure ; mais la variété conduit ici
() impersonnalité.
Ailette en ses draps blanc, la plaine encore
[sommeille.
Seule, une collinette en chevelure d'or [sommeille.
lirn,.°Uvre sa paupière où quelque pleur, encor
S'égoutte, et puis sourit aux choses qui s'éveillent
Quelle parenté peut exister entre ces vers da-
leune. novembre 1920 et ceux-ci, d'un an plus
Puis au clocher d'une église
t Sonne minuit
r Ors je m'éveille, seul, dans l'ombre grise,
A\ais et je m'ennuie.
W5® Voici de beaux vers qui justifient le choix
du jury du Thyrse — et ils ne sont pas rares
dans ce caMer :
Les Jours sont fous. Les nuits seules sont des
~11T' h [déesses.
Leur nair est un dictame à la chair des humains,
verse, Nuit, dAns ma coupe avide, quelque vin
i soit l'ambroisie pure de la Sagesse.
Et M. André Savernier, qui est aussi dessin
nateur que bon poète, illustre de bois gravés de
sa façon, ce c#Uier dont j'aime le titre j
Des pas sur les chemins d'ombre.
'i.1I\I\I De la vérité, de l'émotion, de la vie, des
personnages agissent dans les seuls décors qui
leur conviennent, des dialogues et même des mo-
nologues d'une rare saveur, un vocabulaire ri-
che, varié, pittoresque d'où surgit toujours ,le
mot exact, le talent de M. Henri Duvernois est
fait de tout cela, et de bien d'autres choses en-
core. Dans son dernier livre : La Brebis Ga-
leuse, l'écrivain. d'Edgar et de Gisèle nous pro-
mené dans plusieurs milieux, d'un club de golf
à un tripot, de l'appartement d'un nouveau /ii-
che ruiné, à l'atelier d'un pauvre peintre de gé-
nie dont un tableau vient d'être payé cent mille
francs ; et dans toutes ces péripéties passe,
comme une salamandre dans la flamme, l'a-
mour tout neuf de Gilberte Malandre et de Jean
Aubette qui s'épouseront ; car il est dit qu'un
livre comme La Brebis Galeuse doit bieni fi-
nir. Qui donc est la brebis galeuse ? Mieux
faut laisser au lecteur le soin de la découvrir,
car sous la trame de ce romain ou, pour un vol
de sept mille francs, on mobilise un détective, il
retrouvera, enrichi de détails savoureux et de
situations inattendues, un ample morceau de no-
tre vie contemporaine, en même temps qu'une
délicieuse histoire d'amour. (Ernest Flammarion,
éditeur.)
vv/v La Gazette de Paris, si joliment présentée,
contient un beau poème de M. René Patris :
Rhodupis. -
o mes amants nombreux du Désert au Delta,
Je veux que. ipar les temps, mon nom se perpétue
Par la Vénus de Chypre et par la Mylitta
Voilà pourquoi Rfoodope aime et se prostitue !
J. V.-B.
Il
Les Tournées Baret
L'imprésario Charles Baret a une réputation
mondiale. Toutes les grandes tournées qui sont,
à l'étranger, les meilleurs organismes de diffu-
sion de la littérature et de l'art dramatique fran-
çais, sont organisées par Charles Baret.
Le « Napoléon des Tournées » compte, parmi
ses pensionnaires, nos attistes les plus réputés.
Aussi, avons-nous jugé intéressant — indispen-
sable même — de donner, de façon régulière, les
itinéraires des « randonnées » organisées par
M. Baret. Les fervents de l'Art et les amis da
ses interprètes seront donc renseignés sur tout
ce qui peut les intéresser.
D'ici la fin du mois, les Tournées Ch. Baret
vont mettre en route trois importantes tournées.
1° M. Albert-Lambert, l'éminent sociétaire de
la Comédie-Française, qui entreprend comme
chaque année, une longue randonnée dans nos
provinces et va visiter non seulement toutes nos
grandes villes, mais aussi un, certain nombre
de stations thermales et balnéaires.
M. Albert-Lambert se fera entendre dans ce
rôle de l'Abbé Daniel du Duel, dont il a fait une
création inoubliable. Jamais ce grand comédien
ne s'est élevé plus haut dans son art.
Qua,n,t à la pièce de Lavedan, c'est une œu-
vre admirable qu'un amateur de théâtre ne se
lasse pas d'entendre.
Les protagonistes de M. Albert-Lambert sont :
MM. Louis Rouyer. Franck-Morel, J. Rivière, F.
Lersy, Kamoul, Pierre Joviet, Mme G. Front et
M. Taily.
20 Les Bleus de l'Amour, la meilleure pièce de
M. Romain Coolus qui n'a jamais rient écrit de
plus librement, de plus franchement, de plus
sainement gai ; avec le concours du fameux
Amaudy, le premier comique du Palais-Royal.
Les autres rôles sont confiés à MM. F.ran-
coeuir, Félix Barré, Vavasseur, J. Ruest, S.
Cheirel, Mmes Germaine Ety, G. Grattery, Ma-
rie-Thérèse Lorza, Jane Dubuys.
Cette tournée part le 23 août et ne rentrera
qu'à la fin de septembre.
30 Les touirnées. Chè Barèt ont eu t'excellente
idée de reprendre L'Eventail, la célèbre pièce de
M. de Fiers et A. de Caillavet, pour faire con-
naître Mlle Marcelle Praince qui a eu trop rare-
ment l'occasion de se faire applaudir en pro-
vince.
On cannait le sujet de cette pièce ': c'est un
« Misanthrope » qui n'est pas sans parenté avec
le sujet du chef-d'œuvre de Molière. Rien n'est
plus curieux que de comparer à leur illustre de-
vancière cette pièce traitée par de tels auteurs.
Mlle Marcelle Praince prête à la Célimène
moderne qui lui est confiée un cachet d'élégan-
ce tout à fait parisienne, et tous les artistes qui
t'entourent. MM. José Dupuis, Paul Darcy, Paul
Marcel, Liaustt, E. Julian, Mmes Marcyla, Da-
veny, LilJi JVfercâer, Jacql:,,,t, concourent à
composer admirablement par leur verve prime-
sautière, par leur jeu simple et diâtingué, le ta-
bleau mondain et brillant dans lequel pétillent
ces quatre actes.
a MAUD » ou « LA MAITRESSE IMAGINAIRE »
L'imprésario Ch. Baret met aussi en route la
dernière nouveauté de la saison qui fut si bien
accueillie au Théâte des Variétés.
Les Tournées Ch. Baret se devaient, en effet,
de produire cette comédie qui fait penser aux
pièces exquises du répertoire où triomphèrent
M. dé Fleirs et Armand de CaiHavtt.
Un autre mérite des auteurs qui s'étaient spé-
cialisés jusqu'ici dans un genre assez audacieux,
c'est de s'être mis, cette fois, à la portée de
tous les publics.
Cette aimable pièce est libertine, mais à la fa-
çon dont on l'entendait jadis, c'est-à-dire légère
mais enveloppée de grâce malicieuse et gaie mais
toujours fine et de bon, ton. ",
C'est un joli conte qui se termine d'ailleurs
sur une pointe d'émotion délicieuse.
Nous relevons dans la distribution les noms
de Mmes Maria Nive, Jane Doly, Cbristiane
Rossi, Renée Joel, MM. L. Fremont, R. Maurel,
Legoux, Hanel, Perrier, Hector, etc.
Cette tournée se mettra en route Le 4 sep-
tembre.
L. PLASSARD
Parfum de Printemps. AVRILLEE
PARIS. 17 Rue du 4Seotembre et PARTOUT
:;"Comœdia" à Deau ville
'f "--
La série des représentations extraordinaires
se poursuit au Casino. Après Mam'zelle Nitou-
che, enlevée dans un éclat de rire renouvelé
par Mlle Angèle Gril et M. Dranem qui s'ar-
racha un instant au musi-hall, où il donne tous
lès soirs un sketch: Sa Maiesfé le Concierge,
avec Mmes Lyse Berty et Trilby, des plus amu-
sants; après le succès que remportèrent, dans
cette pièce, MM. Massart, Grillières, Radoux,
Mlles d'Angis et Mary Théry, nous avons eu
Une très vive représentation de Madame r Ar-
chiduc. L'ouvrage d'Offenbach, qui fourmille
de morceaux écrits avec une verve impérissable,
a, retrouvé, à Deauville, deux de ses, princi-
paux interprètes de Paris, que l'on a accla-
més pour leur légèreté vocale eu leur fantai-
sie débridée: Mlle Edmée Favart et M. Vil-
bert. Mlle Marise Fairy, dans le personnage
de Fortunato, a fait une de ses créations lés
plus spirituelles, et MM. d'Ariac, Avenières
et Mme Simone ValbeUe ont complété un ex-
cellent ensemble, qu'apprécia une salle des
; mieux garnies. M. René Lapelletrie est venu
chanter, mercredi, Werther, avec M. Robert
Couzinou, Mlles Raveau et Camia ; cet excel-
lent quatuor a donné tout son éclat à la mu-
sique de Massenet qu'on ne se lasse pas d'en-
tendre, et si l'on a apprécié très particulière-
ment le souci des nuances que prête à son per-
sonnage l'excellent ténor, on a redemandé avec
un plaisir tout spontané le célèbre Air des
Larmes à Mlle Raveau. Dans la journée, Mlle
Vronska a présenté, avec une grâce et une élé-
gance toute classique, une des Suites de
danses, qu'on lui a demandé de répéter devant
l'effet qu'elle avait produit sur le public. Ces
danses furent données entre La Fête du Prin-
temps, chorégraphiée par Mme Sberna, dansée
ipar1 Mlles d'Astra, Del' Fa, Dormel, Delannoy,
et une sélection particulièrement attachante de
Rigçletto, dans laquelle Mme Dyna Beumer
chanta de son soprano délicat Gilda ; Mlle Gia-
nini, Madeleine; Mlle Borde, Joanna ; MM.
Max Bussy, Sellier, Marvini interprétèrent, très
,applaudis, les trois rôles importants de l'ou-
vrage.
T La Vie de Bohème et Cavalleria Rusticana
ont été ici l'occasion de deux grands succès
pour M. Maurice Capitaine. Ce jeune artiste se
classe au premier rang de nos meilleurs ténors.
t1 :L'administration du Royal-Hôtel fait savoir
4ue, devant ,1a saison très brillante et l'impos-
éibilité où elle se trouve de répondre autre-
ment que par des refus aux demandes répétées
:!;ie chambres, elle a décidé, pour satisfaire à sa
çlientèle et dans la mesure des disponibilités
; qui e produiront, à partir du 26 août, de re-
prendre1 les engagements de séjour aux prix sui-
vants: chambre sur mer, 70 fr. ; sur jardin,
60 fr. Petit déjeuner, 5 fr. ; déjeuner, 25 fr. ;
dîner, 28 fr. Ecrire directement à la Direction
du Royal-Hôtel, à Deauville.
:LAWURBOÙt.E. 0ô *a fait Iule fèïîtaj
tive hardie en montant Mme Butterfly sur la
petite scène du Casino, avec une mise en
scène inspirée de celle de POpéra-Comique.
Cètte représentation obtint un très gros suc-
cès, grâce à Mlle Hania Routchine, qui fut une
admirable Butterfly, tour à tour timide, enjouée,
passionnée, douloureuse. Tous les airs, chantés
det sa voix chaude, si émouvante dans le grave,
furent longuement applaudis et elle joua le troi-
sième acte avec une telle âme qu'elle fit pleu-
rer., /Chanteuse, comédienne, musicienne accom-
plie, Mlle Hania Routchine a tout pour triom-
pher*
L'excellent ténor Farini, que guette l'Opéra-
Comique, fut un chaleureux Pinkerton ; M. La-
peyre' prêta au consul sa splendide voix de
basse et Mlle Girard fut une touchante Sou-
zonki.
J Quant à l'enfant de Mme Butterfly, il san-
glota et cria en scène, ce que Puccini n'avait
jamais prévu.
mmmm AGENCE DES theatres ml
38 it Av.de l'Opéra.Parli.Tél.Centr.35-59. Cut.81-34H
I LOCATION THEATRES!
Comoed^i" à Vichy
QfO.nd Casino. — Gwendoline. — Le Grand
Casino vient de donner, Dour la première fois,
à Vichy, Gwendoline, de Chabrier, Aux yeux
de beaucoup qui tiennent absolument à spécia-
liser les productions d'art, Chabrier, fonction-
naire de son état et musicien par vocation, est
étiqueté comme une sorte de non professionnel
génial, qui aurait pu être, s'il avait donné sa
mesure, un chef d'école dans le 'domairA. de
la fantaisie, de la comédie musicale et de ce
que l'on nomme la « couleur ». De là, à con-
sidérer sa Gwendoline comme une exception,
comme un hommage imitatif au maître de Bay-
reuth, comme tout ce qu'on voudra, excepté
une œuvre conforme au tempérament de l'au-
teur, il n'y a qu'un pas. A la vérité, Chabrier,
sur le poème de Catulle Mendès, qui, lui, est
tout imprégné de wagnérisme, a été lyrique
d[\f.s Gwendoline, parce qu'il était capable de
l'être. Et même devant un public, féru du ré-
pertoire, cette œuvre affirme une très réelle
vitalité émotive.
Le succès de cette création, au Grand Ca-
sino, a été très net. Il est juste de dire que
l'ouvrage réunissait une interprétation brillante
avec Mme Maria Kousnezoff, incomparable
Gweadoline. M. Duel os, Harald farouche à l'or-
gane véhément et pur, et M. Dubois, Armel
de belle autorité.
Par ailleurs, les auditeurs furent sensibles au
plaisir symphonique dég::(e par cette partition
brillante souvent, ^ttattente toujours. Après
rouvertufe, que les con^rts ont sinon popula-
risée, du moins diffusée, une ovatioa. fut faite
à M. P. Bastide et à ses musiciens.
La mise en scène tfut des plus saignées et
affirma, une fois de plus, la réputation solide-
ment établie de notre Casino, qui possède vrai-
ment le secret de ces mises en scène que l'on
peut difficilement admirer ailleurs. - A. F.
Grand Casino. — Spectacles de la semaine :
Lundi, L'Etrangère ; mardi, Thaïs (avec Mme
Maria Kousnezoff, de l'Opéra) mercredi, Pa-
trie (création à Vichy) ; jeudi, en matinée, Le
Flibustier; en soirée, Falstaff (avec M. Hu-
berty, de l'Opéra) ; vendredi, en matinée, Con-
cert classique: Rédemption, de César Franck;
en soirée, La Chasse à l'Homme; samedi, Les
Troyens à Carthage (avec Mlle Mancini et M.
Verdier, de l'Opéra) ; dimanche, en matinée,
Manon (avec M. Lapelletrie, de rOpéra-Comi-
que) ; en soirée, La Tosca (avec Mlle Y. Gall
et M. Albers, de l'Opéra..
CALAIS. — Théâtre des Arts. — Grande af-
fluence pour applaudir M. Marcel Lévêque dans
Le Cordon bleu et L'Anglais tel qu'on le parle,
de Tristan Bernard. Ces deux pièces comiques
ont été jouées avec beaucoup d'entrain par
MM. Marcel Lévêque, Fertinel, Cauroy, Bau-
vey, Giron; Mmes Irma Genin, Renée Franck,
Brosy, Arsel, Bady, Lorys.
Une mention toute spéciale à M. Tramont,
qui, d'ans le rôle d'Hogson, fut un Anglais par-
fait de style et d'accent.
Des décors frais et de bon goût contribuèrent
au succès de cette amusante soirée.
Casino Municipal. - Ce sont des soirées
agréables et gaies que nous donnent les tournées
Damien. Le Sursis et Le Médecin des Enfants
eurent une interprétation ne laissant rien à dé-
sirer avec MM. Dervil, Gilodon, Le:febvre, Che-
vrier, Ccurcier et Mmes Fouton. G. Mars,
Bouriel.
CAUTERETS. — Casino-Club. — Le succès
dej la saison lyrique de Cauterets s'est pour-
suivi, jeudi soir, avec La. Traviata. L'oeuvre
toujours aimée de Verdi fut réalisée avec une
homogénéité harmonieuse. Mlle Camp a été
une Violetta très émouvante, sa voix si puis-
sante, conduite avec aisance et goût, son jeu
douloureux et sincère très pathétique, ont vive-
ment impressionné les auditeurs. M. Orand fut
un Rodolphe élégamment passionné, son organe
si coloré, aux demi-teintes délicates, prodigua
ses enchantements au long des quatre actes.
M. Peiner, plein de grave tendresse, campa un
d'Orbel noble et bien chantant. Il dut, sous les
bravos, bisser l'air du deuxième acte.
Mlle Stabelei fut une Clara jolie et mélo-
dieuse; Mlle Fouquet, très gracieuse Annette;
M. Deleuze, compatissant docteur; M. Marciel,
le Barons; M. Placklé, le Marquis; M. Alem-
bert, le valet, ont été tous excellents, ainsi
que M. Geoffroy, le Vicomte.
Les chœurs et l'orchestre sont toujours par-
faits sous la baguette compréhensive et ferme
du maestro A. Torfs. Mise en scène sans re-
proches de M. Sigaud. — L. L.
CAYEUX. — La semaine a été particulière-
ment brillante, et la salle de théâtre menace de
ne plus pouvoir contenir la foule qui se presef
de ,pl,us en plus nombreuse aux spectacles. Li
troupe de M. Tirmont a remporté un nouveau
succès dans Le Petit Duc; M. Peraldi, en Mont-
landry ; M. Quellet, en Frimousse, et Mlle P.
Herrez, en duc de Parthenay, furent particuliè.
rement applaudis. Dimanche, grosse déception.
Une aphonie aiguë de Mlle Blanche Toutain a
empêché la représentation du Détour, pour la-
quelle la salle était entièrement louée. Et Phi-
Phi compta une victoire de plus mercredi soir.
L'affluence fut telle, qu'on dut baisser le ri.
deau au cours de la première scène, le contrôla
ayant délivré, par' erreur, quelques, places 32
trop, dont les titulaires, debouts dans les allées,
gênaient les spectateurs assis. M. Qudin, le
sympathique directeur du Casino, vint en per-
sonne rétablir l'ordre. A l'aide d'un sourire el
de quelques chaises, il réconcilia les mécon-
tents, et la représentation reprit, dans la joie
:générale, coupée de bravos, de bis et de rap-
pels à l'adresse d'une troupe parfaite d'entrant
et d'homogénéité, avec Mmes Valinska et Rous-
set, MM.- Garlus, Castelly, Gabei et Henry
Defay.
Spectacles annoncés: dèmain soir. Le Gendre
de M. Poirier, avec M. Leitner; dimanche, Le
Cordon bleu et L'Anglais tel qu'on le .parle. —
M. G. ,
CHATEL-GUYON. — .Casino. — La saison
théâtrale se continue ici très brillamment. Di-
manche, salle comble pour entendre Mme Si-
monne, l'admirable artiste de la Comédie-Fran-
çaise, dans Le Passé.
La Mascotte a permis d'applaudir Mile
Gérard et M. Hirigaray. M. Dhaène, désopjjant
Laurent XVII, qui déchaîna la fou-rire et se
montra fin comédien. A leurs côtés, MM. La-
vareune, Max Landy, Mlle Malzac furent cor-
rects.
Samedi soir, Mireille avec Mlle Maud Ber-
nard, idéale interprète douée d'une bien jolie
voix. Son succès fut très vif, auquel il faut
associer M. Farini (Vincent), qui s'y montra
particulièrement brillant
M. Hirigaray, qui nous quitte pour Biar-
ritz, se fit entendre une dernière fois dans Our-
rias. L'ovation qu'il reçut lui prouve combien
il sera regretté par tous les habitués du Casino.
M. E Lapeyre fut un Ramon de belle autorité -
et son chant large fait de lui un artiste pour
qui la déclamation lyrique n'a pas de secrets.
Mme Lormont traça une silhouette très intéres-
sante de la sorcière Taven et son succès fut
très grand.
Autres croies très bien tenus par M. Tilher-
Ambroise, Mlles Malzac, Alice Fray, etc.
Chœurs et orchestre toujours impeccable
sous la direction de l'excellent chef M. Npr-
mandin.
ROUEN. — Avant l'ouverture de la saison
lyrique, qui est fixée au 1er octobre, la direction
du Théâtre des Arts a décidé de faire interpré-
ter sur notre première scène une série de piè-
ces du répertoire ancien.
Le Gendre de M. Poirier en fut l'heureux dé-
but et le public a fait un franc succès aux quatre
actes de MM. Emile Augier et Jutes Sandeau.
Le rôle de M. Poirier avait été confié à M.
Leitner.
Théâtre Français. — Le fantaisiste comique du
Palais-Royal, M. Levesque, s'est taillé un joli
succès en interprétant d'une façon originale les
foies principaux de L'Anglais tel qu'on le parle
et du Cordon Bleu.
VERSAILLES. — C'est l'année du Tricente-r
naire de La Fontaine.. Aussi, pour honorer le
Bonhomme, M«*e -Cariste-Martel, de la Corné- !
tie-Fï-ançaisév ifait- jouer par sèà jeunes t
élèves une petite-'fa We en - action Le Loup *et i
l'Agneau, extraite directement par GuiUot de
Saix de l'ample comédie aux oenLactes divers.
Créée à l'audition annuelle des élèves, à la
mairie du XVIe arrondissement, cette saynè'e
a été reprise avec un vif succès au Grand Théâ-
tre de Versailles, au cours d'une matinée au
bénéfice du Monument des Morts tie la Ville.
Ce beau spectacle avait été organisé par isi
Municipalité. Le petit Hilbert, la petite Chau-
mont et Mlle Lignel ont été parfaits dans kj
rôles du chien, du loup et de l'agneau. Car
l'auteur, pour ménager un dénouement heureux,
a fait intervenir à temps le chien de berger de
Guillot le Berger..
NAMUR. — Les artistes français les plus
illustres ont joué au Théâtre de la Nature. sar
notre citadelle; ils connaissent sa belle scène
classique et son merveiHeux décor.
On vient de reprendre ces représentations de
plein air : Le Cloître, de Verhaeren, avec M.
Carlo Uten et M. Rozet; Le Cid avec Mme
Neith-Blanc, et Phèdre, avec Mme Dorvallay,
et M." Roiet dans le rôle d'Hyppolite.
On annonce La Fille de Roland. — R. R.
o/W /y/
v théâtres de eenre é Concerts ê Cabarets artistiques il Cirques 0 Dancingt
ECHOS & INFORMATIONS
il
lA *
I\UURICE CHEVALIER A L'OLYMPIA.
D'une élégance réelle et qui ne sent pas
auX chic des chanteurs de café-concert —
pas Pas la moindre cape doublée de rouge vif,
on! pas rciême l'œillet rose à la boutonnière et, non
plus les revers du smoking largement moirée !—
Mauriceice Chevalier, souriant, très homme du
\1n ttde, entre en scène comme H entrerait dans
un salon. Le public accueille ce charmant
jeune homme comme un ami que l'on est heu-
ceux de revoir. et Maurice, après avoir remer-
cié discrètement, chante une chansonnette au
rythme vif : sa voix gaie, son visage mobile,
«p. Articulation nette, son entrain charment les
spectateurs; et Maurice Chevalier, applaudi
chante ou dit un monologue où il met une fan-
taisie, une sincérité comique vraiment person-
nelles Et voici Maurice dansant un refrain :
i en lui, n'est que rythme : ses jambes ont
"RUr de blaguer, ses bras de se moquer; sa
rigure, s fe, si expressive, s'anime; ses yeux, si ma-
lins, lignent; sa bouche — qui n'est qu'un large
sourire - fait la moue. enfin, Miss Jenny
Golder — oh! l'exquise apparition toute blan-
cVhj&e > : une peau ambrée, des yeux énormes, un.
M'~ rieur et moqueur — Jenny Golder, sou-
\Ji¡' Penchée, est dans les bras de Chevalier
où elle semble se blottir. C'est une vision ado-
rable — et gaie !. Le couple valse, tourbillon-
ne, s'artete; Jenny quitte un instant Maurice
comme à regret. Maurice reprend Jenny violem-
ment : ils s'amusent à blaguer les Danseurs
professionnels et leur grâce apprise; ils font
4 Il figures » de ballets et raillent, doucement,
1^ couples mondains ». et, sur une farce
cfc$lJfj ^urale, ils sortent de scène parmi les ap-
plaudissements enthousiastes de ceux qui vien-
nent d'être si spirituellement imités. Et l'on
l'e ppelle, l'on trépigne, il faut que Maurice en
Chante « une autre » !. il faut que Chevalier
soit 1 e portrait vivant de Mayol dont il contrefait
t^ç^stes câlins, les mines efféminées, la mar-
che q Outillante; il faut qu'il parodie Dorville
comique des Folies-Bergère; il est indispensable
Chevali.er soit, un instant, le populacier et
populaire Pélissier. puis, sur un autre, sur dix
autres rappels, ce multiple artiste consent à
dansser encore et semble s'imiter lui-même : sa
danse - légère, spirituelle, maligne — est une
suite de pas glissés, balancés, où l'invention se
renouvelle, où la blague éclate, où l'imprévu
amuse, étonne — et charme tout à la fois. Et
Maurice, e ,qui vient de demeurer quarante minu-
tes en scène et que le public rappelle toujours,
Maurice, sur une dernière pirouette, s'efface,
disparît, tandis que le rideau tombe sur des
^^QftS'eUiuutiHtt r qui sont loin de res-
sembler au bruît menteur de la claque im-
béçil e !.
La Matinée de l'Olympia.
Elle commencera à 2 h. 1/2 précises et com-
portera, comme aux matinées quotidiennes, tous
les1 numéros et toutes les attractions de la soi-
rée : la troupe Windsor; Mlle Edmée Destrée;
Morgan et Burke; la troublante Princesse Baïnka
et ses Danseuses Sénégalaises; le trio de Havi-
land's; l'excentrique Rêcca; les Clovelly Girls;
le prodigieux phénomène vocal Lord-Ain et, na-
turellement. îles deux plus éclatantes étoiles de
cette constellation : Maurice Chevalier assisté
de Jenny Golder.
Le Thé-Tango de l'Olympia.
Après la matinée, de 5 à 7, au Thé-Tango,
Exhibitions de Danses nouvelles; Jazz-Band de
Smet; Orphéal de Mlle G. de N., etc., etc.
Entrée; 3 fr., tous droits compris.
A
U CASINO DE PARIS. 'JO[ ><
Le soir. pour bien' vous amuser, vous
n'avez pas à hésiter un seul intant : allez au
casino de Paris, la grande revue Dans un Fau-
teuil, qu'on y joue en ce moment, est la plus
comique et la mieux montée.
c
ONCERT MAYOL. -.-
Aujourd'hui, matinée et soirée avec le
chanteur populaire Georgel et la triomphale
opérette Le Coucher de la Pompadour, vérita-
ble chef-d'œuvre de grâce, d'esprit, de charme,
toujours interprétée par les créateurs : Yvonne
Noria, José Delaquerrière, Louis Sance, Reine
Demédy, Max Rejean, Ziquet, et la célèbre dan-
seuse espagnole La Barthe. Fauteiiiis à partir de
< fr. Promenoir, 3 fr.
A
MBASSADEURS.
Matinée et soirée avec la triomphale re-
vue Paris en Shimmy-se, dont 100 représenta-
tions n'ont pas amoindri le suces. Principaux
tableaux : La Fleur d'amour, Les Eventails
transparents, le Jazz-Band infernal, les Amours
de Phi-Phi. Faut. à partir de 5 fr. Prom. 3 fr.
G
AITÉ-ROCHECHOUART.
Il faut qu'on le sache bien. Biscot, Ju-
dex, Mathé, Rolette, Loche, du veaettes au tnea-
tre du music-hall et du cinéma, sont avec la di-
vette Lina Tyber à la Gaîté-Rochechouart, où ils
interprètent la meilleure revue de la saison.
1]
.OUFFES-CONCERT. ---
Matinée et soirée : Aux Nues la Ftmmt.
aux Bouffes-du-Nord Concert.
;C'est devant des salles archi-comble que se
dînent les représentations de Aux Nues la Fem-
me, revue en 2 actes, 25 tableaux, de M. Henri
Moreau; le succès est colossal.
La revue est présentée d'une façon princière,
les décors, les costumes, jusqu'aux moindres
accessoires, sont d'un goût parfait, les artistes
ont été acclamés, plusieurs scènes sont bissées,
tous les tableaux seraient à citer.
L
ES NOCTAMBULES.
1 Aujourd'hui, à 3 heures, en matinée, et
ce soir, à 9 h., les fidèles habitués des Noctam-
bules entendront le prince des Chansonniers
Xavier Privas, le délicat chanteur-compositeur
René de Buxeuil, les chansonniers satiriques
René Devilliers, Victor Vallier, * Luc-Noël, R.
Carlès et E. Wyl. On donnera la revue Plaies
et Boxe, interprétée par MUes Berthe Fusier et
Pinsonnette, le bon comédien Antoine Lauff et
toute la troupe. L'auteur, René Devilliers, pré-
sentera ses camarades au public avec sa verve
coutumière.
L
E Coucou (33, boulev. Saint-Martin).
Aujourd'hui dimanche, matinée à it heu-
res et soirée à 21 heures, avec l'exquise et
très parisienne revue A Cou-Coup sûr 1 et la
partie de chansonniers et humoristes, spirituelle
et gaie.-
C'est certainement le spectacle actuel le plus
amusant de Paris.
Il faut le voir ! ! !
L
A LUNE ROUSSE.
Betove, le roi du rire.
Betove, le plus extraordinaire virtuose.
Betove, la plus grande vedette du jour, joue
à la « Lune Rousse » tous les soirs, et le di-
manche en matinée.
Tout Paris voudra voir, dans le plus célèbre
cabaret de Paris, ce numéro exceptionnel.
Pleine Lune, la spirituelle revue de Domini-
que Bonnaud et de Ja Fouchardière, triomphe
toujours avec les délicieuses vedettes Suzy
Doll, Josette Vallès, Simonne Melville, et les
chansonniers Noël Laut, Ch. Cluny, R. de Sout-
ter. H. Cor, R. Wilhiams, avec le maestro A.
Stanilas.
Dimanche, matinée à 3 heures, avec Betove.
A
BULLIER.
,. Aujourd'hui, le grand bal du Oiiarrtpf
Latin est ouvert en matinée, à 14 h. 30, et en
soirée, à 20 h. 30.
Les deux réputés orchestres de la Capitale,
dont celui dirigé par le maestro compositeur
Gauwin.
Les Jardins d'Eté sont ouverts et en soirée
illuminations.
llIPTinirHEATRC et CINEMA. GlrlaYoIfel dit La
IIIVI Iw II Qomédie-Fraac&ise. Ii. z, yictor-MAaaÉ,
HiXIfftWII
SUR ECRAN
- U L.Oubliê'
inotre, confrère L. Pinoteau dans Ci.l\é.-Cou.
@ organe corporatif des régisseurs et ope-
râleurs dont j'aime la formule, demande rente
liÓràtion du sort réservé aux artistes de second
plan. Leurs cachets sont rares ; leur engagement
se fait au café où il faut bien de temps a aUt-
tre consommer et payer ; ils se ruinent pour
se procurer robes ou habits.
Mais je ne saurais mieux exposer la situa-
tion ptécaire de ces excellents collaborateurs du
Ciné qu'en reproduisant textuellement le portrait
si tristement vrai, de l'oublié, portrait tracé par
L Pinoteau :
l'ai parcouru bien des magazines cinématogra-
phiques mais je n'ai pas lu un seul article où
soit exposée la misère dorée de nos amis les ar-
tistes de second plan.
Hélas ! que ne leur demande-t-on pas à ces
collaborateurs dont beaucoup ont l'étoffe 'une
Vedette et qui restent au poste quand mênje avec
i'espoir que le beau rôle viendra ?
On n'ignore pas que la production est bien
vmince et que le cinéma en ce qui touche les pe-
tits1'rôles ou ce que nous appelons la « figura-
tion intelligente » ne nourrit pas son homme
'contrairement, à ce que s'imaginent bien des
proîanes, à la manière américaine aucun engage-
ment n'est fait à l'année ni même au mois à
part de très rares exceptions. Nos amis ne tra-
vaillent qu'au cachet et lorsque dans le cou-
vrant, d'un mois l'artiste a tourné 5 ou 6 fois, je
ofois qu'il a bien travaillé. Si le théâtre ne ve-
nait^pas combler le vide pécunier nous n'aurions
1- pàs une soirée chic, pas d'ensemble propre. Les
metteurs en scène et régisseurs exigent des ha-
bitsrcoupés à la dernière mode, des robes de
soirée derniér cri, mais oui ! Je connais beau-
coup de metteurs en scène qui comprennent cet
état de chose et y remédient autant qu'ils le
pavent. Mais nous devons faire mieux. Il faut
Soutenir, aider nos camarades dans la mesure
de eos moyens. Il faut créer un foyer, et nous
étudions la question., où les artistes femmes puis-
sent trouver un refuge autre que la terrasse d'un
café pour venir y chercher le « cachet ».
Notre appel ne sera pas vain, je l'espère. Que
-les admirateurs du septième art nous aident, nous
savons que nous pouvons compter sur eux, et le
•sort de l'artiste de cinéma sera plus doux. »
: Ciné-Coulisses permettra bien à Comœdia de
collaborer avec lui dans cette œuvre de mo-
dalité et de solidarité. Nous sommes prêt à don-
:'ner:à l'entreprise bienfaisante un concours ab-
solu pour réparer un oubli.
J.-L. CROZE.
ON OUVRE
Le Splendid=Cinéma Théâtre
M de Choisy4e=Roi
Messie et. Delany qui ont doté il. y a,
jnoins d'un an le 15e arrondissement de l'un des
unis confortables Palaces de la Rive Gauche, le
Splendide Cinéma Palace, 60, avenue de La
Motte Picquet, dont les programmes et I or-
chestre sont déjà si goûtés de la belle clientèle
des quartiers de Grenelle et de l'Ecole Militaire,
nous annoncent pour le iar septembre, l'ou-
vértture d'un nouveau Palace encore plus beau
que le premier : - le Splendid Cinéma-Théâtre
de Choisy-le-Roi. Ce magnifique établissement
situé au 11 de la rue Thiers, en plein cœur de
l'agglomération Choisy-Thiais donnera chaque
jeudi des représentations d'opérette et d'epéra-
comique avec l'excellente troupe de la Gaîté-
Lyrique si habilement conduite par le sympathi-
que impresario Théo Puget. Tous les vendredis,
samedis et dimanches en soirée : spectacle ciné-
matographique plus le dimanche en matinée.
Les films choisis avec soin parmi hs 1:11>5
beaux de la production mondiale seront accom-
pagnés d'une excellente adaptation jouée par un
orchestre symphonique de .premier ordre sous
l'habile direction du compositeur J.-C. Lelel-
lisr, chef d'orchestre. '-
Le gala d'inauguration du ier septembre dont
le produit est tout entier destiné à la souscT ip-
tion municipale pour l'érection d'un monument
aux morts pour la France de la commune de
Choisy-le-Roi, sera une véritable surprise et un
enchantement pour les heureux spectateurs.
CE QUE NOS YEUX ONT LU
Guerre aux films policiers
D'un article paru dans le Journal d'hier, sous
la signature de M. Stéfane-Pol, il semble bien
que va commencer, officieusement déjà, officiel-
lement bientôt, la guerre aux films policiers.
C'est à ce genre de cinéma que nous devrions,
dit à peu près notre excellent confrère, une
bonne partie des crimes récents. Et il cite une
série d'exemples, d'ailleurs plus ou mains pro-
bants.
« Le cinéma, se demande Stéphane-Poï, est-il
vraiment démoralisateur pour la jeunesse, com-
me le prétendent les gens moroses, lorsqu'ils
devisent sur les crimes et les délits défrayant
les chroniques? Ou bien, comme l'affirment
,tous ceux qui vivent du film, n'est-ce pas, à
la fois, le meilleur moyen d'éduquer les mas-
ses, tout en les divertissant?
« La question est infiniment complexe; car
s'il existe, au théâtre, des spectacles que les
tendances de chacun .peuvent considérer comme
bons ou mauvais, ces spectacles sont annoncés
par les journaux et analysés par les critiques;
ils se perpétuent pendant de longs mois; on sait,
par le genre des scènes où on les joue, s'ils
sont sérieux ou libertins; chacun n'y va ou n'y
envoie ses enfants qu'en connaissance de cause.
Tandis qu'au cinéma, spectacle essentiellement
populaire, les films, au cours d'une même soi-
rée, offrent à l'attention du pubLic les scènes
les plus variées, drames, comédies, romans po-
liciers, clowneries, panoramas animés, leçons
de choses, et se renouvellent généralement
chaque semaine. A part les tranches de romans-
feuilletons qu'on y débite, le programme .a géné-
ratemeot .tout l'attrait d'une surprit
« U faut donc, à moine de recourir aux pires
expédients d'une rigoureuse censure, accepter
le cinéma tel qu'il est, c'est-à-dire comme un
ensemble de visions animées, les unes instruc-
tives ou évocatrices de nobles sentiments (dra-
mes du dévouement, comédies morales, beaux
sues, vues de pays étrangers, vie des animaux,
fabrication d'objets utiles,, etc les autres
simplement amusantes, et non moins salutaires
car elles constituent un repos peur les specta-
teurs surmenés par le travail quotidien; d'autres
enfin où l'émotion dramatique a souvent une
source ..impure : crimes passionnels, exploits
de bandits, poursuite de criminels. -
« C'est là où, incontestablement, beaucoup
de vauriens puisent certaines idées, qu'ils met-
tront plus tard en pratique; il suffit de suivre
les audiences des tribunaux pour enfants on
de fréquenter les cabinets d'instruction pour
s'en rendre compte.
« Que fau-il conclure?
« Que le cinéma, tout en étant instructif et
sainement distrayant, peut être également démo-
ralisateur.
« Les remèdes à cette dernière tare?
« II semble qu'il en existe au moins deux :
les parents doivent éviter à leurs enfants (sur-
tout quand ceux-ci manifestent de mauvais ins-
tincts) la vue de films policiers; et, d'autre
part, les pouvoirs publies doivent, par tous les
moyens, encourager l'industrie nationale du ci-
néma. mais à une condition : c'est qu'elle
écarte résolument de ses programmes les exhi-
bitions qui constituent la meilleure école de
l'apache. »
STÉPHANE-POI,
INFORMATIONS
A
Icazar d'Eté.
En plein air: Les Bohèmes de Paris,
grand orchestre. Fauteuils: 4 francs.
F
ritzgli disparaît, Séchan arrive.
M. André Séchan rlnnt les films rl'un d
bel allant tout français et tout sportif ont rem-
porté de gros succès sous le pseudonyme de
Fritlgli. va produire sous son vrai nom.
La première œuvre d'André Séchan paraîtra
vers le 15 septembre.
Mousquetairiana
(Suite)
lJ
h Sauvetage.
Divers journaux ont raconté le brillant
exploit non prévu au scénario de M. Aimé Si-
mon-Girard sauvant son camarade Gaston Jac-
quet qui était en train de se noyer dans te
Cher. Ce qui est moins connu, c'est que lors-
que le courageux d'Artagnan ramena Lord de
tinter sur la berge, tous deux éatient com-
plètement remis de leur émotion, mais un des
flSt&fiers de Roche-fort, qui avait assisté à la
scène, se trouva mal et il fallut dix. minutes de
soins énergiques pour ramener à lui le speo
tàteur que le noyé ramena ensuite chez lui..
! ÇOMOÈDlAj
-3 5
Théâtre du 'Prê=Catelan
Le théâtre de Verdure du Pré-Catelan donne
aujourd'hui, à 3 heures, deux pièces nouvelles:
Chapeaux, de M. de La Peyrade, et Le Petit
Chaperon Rouge, de M. Gabriel Deluy. Au pro-
gramme : Poil de Carotte; sélections de Lakmé.
Théâtre Comœdia
ne C'est la maison de fou rire!. Jamais, salle
ne retentit de plus formidables éclats de rire
que Celle du théâtre du boulevard de Clichy
pendant les trois heures durant lesquelles sè
d fuient les folles et inénarrables péripéties
e La Dame de Cuba.
Une interprétation excellente, joyeuse et en-
t fante, contribue encore à accélérer le mou-
ent de gaîté vertigineuse du vaudeville de
M. Alin M on jardin; citons : Mme Jane Méryem,
qui est une Dame de Cuba débordante de fan-
taisie et d'entrain; Mmes Clara Monthal, Le
Forestier et Marguerite Avril; MM. Lœtitien,
Brochard, Mars-Biso et Debans, qui, tous, en-
lèvent leurs rôles avec un brio incomparable.
Aujourd'hui, matinée, à 3 h. ; soirée, à 9 h.
'arif d'été: fauteuil d'orchestre, 5 fr. ; 4 fr.
Les Deux Masques-
S'il est vrai, selon l'expression d'un critique,
que le théâtre de la rue Fontaine soit «'l'antre
attiré de la Terreur tremblante et de l'Epou-
.%t,E blême M, it convient d'ajouter qu'il est
aussi le temple élégant, du « rire épanoui » et
du « fou rire inextinguible n. Quoi de plus
désopilant, en effet, que Le Coup d'Essai, la
farce excellemment rabelaisienne de Palau, in-
terprétée par Carlos-Avril, l'inimitable fantai-
siste dont la seule silhouette est un miracle de
gaîté!.- Quoi de plus hilarant que Loulou a dit
m. à la loi! la facétieuse comédie de Jean
iç "lb et Henri Crozan, interprétée par le très
ri l'Olt artiste qu'est M. Sémery et Loulou Do-
ris, dont l'espièglerie délicieuse, les mines
inattendues et l'ingénuité malicieuse sont d'.une
drôlerie irrésistible !. Quoi, enfin, de plus
joyeusement ironique que Le Billet de Faveur,
de Marcel Nancey, avec l'excellente interpréta-
n de Elise Puget et de l'amusant Gatineau.
Vraiment, le théâtre des Deux-Masques porte
bie n son nom de « théâtre d'Epouvante et de
Aujourd'hui, matinée, à 3 li. -, soirée, à 9 h.
Théâtre de l'Abri
Aujourd'hui dimanche, allez, à 15 heures, à
la Matinée du théâtre de l'Abri, voir la revue:
Tout à l'Air, le gros succès de la saison, ou
bien encore dînez tranquillement dans un bon
restaurant et faites téléphoner par le chasseur
n Gut. 50-15, poor retenir vos places et ve-
nez, à 21 heures, assister à cette revue dont
tout Paris cause en ce moment.
Ma linées ourd'hui
COMEDIE-FRANÇAISË, 13 h. 30.— te Flibustier,
comédie en trois actes, de Jean Richepin.
Mmes Leconte, Janik ; E. Dux, Marie-Anne ;
Lherbay, ume vieille femme ; Mad. Renaud, une
jeune fille.
MM. Paul Mou net, Legoez; Fresnay, Jacquemin;
Manteaux. Pierre Falconnier, un vieux pêcheur;
Chaize. un pêcheur.
Les Fermes Savantes, comédie en cinq actes, en.
vers, de Molière.
Mmes Devoyod, Pliîlaminte ; J. F„ ab, er, Mart.i.ne;
J. Duc os, Aranande ; Nizan, Henriette ; Cath.
Fonteney, Béllse ; René Bourgeon, Lepine.
MM. A. Brunot" Vadius ; Grallrval, Trissotin ;
Numa, Ati&t.e ; Laifon, Chrysale ; Fresnay, Clitan-
d-re ; Drraiin, un Notaire ; Chaize, Julien.
OPERA-COMIQUE, 13 h. 30. - Mignon (Mlles
Ray;monde Delaunois, Nadiany ; MM. David-De-
vriès, Dupré, Mesmaecker).
Chef d'orchestre : M. Albert Wolff."
ODEON, 14 h. — L'Espionne (MM. Clément Dau-
villier, Montis, BlancaiTtd ; Méfies Corciade, Lam-
bert, Théray).
TRIANON-LYRIQUE, 14 h. - La Vie de Bohème,
comédie en trois actes, de MM. Théodore Barrière
et Henry Murger..
GAITE-LYRIQUE, 13 h. 30. — La JUtve,
THEATRE DES DEUX-MASQUES, 15 h. - tou-
lou a dit m. à la toi !
THEATRE COMŒDIA, 15 b. — La Dame de
Cuba..
L'ABRI, 15 h. — Tout à l'Air 1,
SPECTACLES DIVERS
Olympia (14 h. 30), Folies-Bergère (14 h. 30),
Casino de Pa,ris (14 h. 30), Concert Mayol (14 1h. 30),
Gaîté-Rocheohouiart (14 h. 30), Ambassadeurs
(14 h. 30), Bouffes-du-Nord Concert (14 n. »«)•
CABARETS ARTISTIQUES
Noctambules (15 h,), La Lune Rousse (15 h.).
Le Coucou (15 h.).
.- --——'
f CHANTEURS, ACTEURS
1 et tous ceux qui sont exposés aux (
FATIGUES de la VOIX
doivent prendre des
PASTILLES
"CONTREUT"
au Jasmin d'Afrique
Béai ta trait pastilles, une demi-heure avant de paraître en publie.
compris) -
(P^X jn3 fr. SO H*/'
L. GIRAND, Pharmacien de lre Classe
217, rue La Fayette, PARIS.
, i Envoi franco contre 4 francs en mandat-poste.
Envoi franco contre 4 francs en mandat-poste.
PETITE CORRESPONDANCE
Francini. — Livres et photos partis le 19 cou-
rant.
Carnet des Lettres
et des Arts
^ILETTRES
L'Académie des Jeux Floraux de Piro-
vence informe que la clôture -de son grand con-
cours littéraire est irrévocablement fixée au
31 août, et que le palmarès sera envoyé gratui-
tement à tous les concurrents; Pour tous ren-
seignements, s'adresser à M. Marius Liautard,
secrétaire perpétuel, à Tourvés (Var).
Le prix Jean Aicard sera, de préférence, dé-
cerné à l'auteur qui aura le mieux su exalter,
du t en vers, soit en prose, l'œuvre du regrette
paru..
Le dernier cahier du Thyrse et les Chants
l'Aube est comme nous l'avons déjà annoncé,
Jnteacré à M. André Savernier, lauréat du con-
tr ltrs organisé par cette intéressante revue en-
tr les poètes de moins de 25 ans. Le vers de
9 • Savernier, tour à tour libre et traditionnel,
4 belle allure ; mais la variété conduit ici
() impersonnalité.
Ailette en ses draps blanc, la plaine encore
[sommeille.
Seule, une collinette en chevelure d'or [sommeille.
lirn,.°Uvre sa paupière où quelque pleur, encor
S'égoutte, et puis sourit aux choses qui s'éveillent
Quelle parenté peut exister entre ces vers da-
leune. novembre 1920 et ceux-ci, d'un an plus
Puis au clocher d'une église
t Sonne minuit
r Ors je m'éveille, seul, dans l'ombre grise,
A\ais et je m'ennuie.
W5® Voici de beaux vers qui justifient le choix
du jury du Thyrse — et ils ne sont pas rares
dans ce caMer :
Les Jours sont fous. Les nuits seules sont des
~11T' h [déesses.
Leur nair est un dictame à la chair des humains,
verse, Nuit, dAns ma coupe avide, quelque vin
i soit l'ambroisie pure de la Sagesse.
Et M. André Savernier, qui est aussi dessin
nateur que bon poète, illustre de bois gravés de
sa façon, ce c#Uier dont j'aime le titre j
Des pas sur les chemins d'ombre.
'i.1I\I\I De la vérité, de l'émotion, de la vie, des
personnages agissent dans les seuls décors qui
leur conviennent, des dialogues et même des mo-
nologues d'une rare saveur, un vocabulaire ri-
che, varié, pittoresque d'où surgit toujours ,le
mot exact, le talent de M. Henri Duvernois est
fait de tout cela, et de bien d'autres choses en-
core. Dans son dernier livre : La Brebis Ga-
leuse, l'écrivain. d'Edgar et de Gisèle nous pro-
mené dans plusieurs milieux, d'un club de golf
à un tripot, de l'appartement d'un nouveau /ii-
che ruiné, à l'atelier d'un pauvre peintre de gé-
nie dont un tableau vient d'être payé cent mille
francs ; et dans toutes ces péripéties passe,
comme une salamandre dans la flamme, l'a-
mour tout neuf de Gilberte Malandre et de Jean
Aubette qui s'épouseront ; car il est dit qu'un
livre comme La Brebis Galeuse doit bieni fi-
nir. Qui donc est la brebis galeuse ? Mieux
faut laisser au lecteur le soin de la découvrir,
car sous la trame de ce romain ou, pour un vol
de sept mille francs, on mobilise un détective, il
retrouvera, enrichi de détails savoureux et de
situations inattendues, un ample morceau de no-
tre vie contemporaine, en même temps qu'une
délicieuse histoire d'amour. (Ernest Flammarion,
éditeur.)
vv/v La Gazette de Paris, si joliment présentée,
contient un beau poème de M. René Patris :
Rhodupis. -
o mes amants nombreux du Désert au Delta,
Je veux que. ipar les temps, mon nom se perpétue
Par la Vénus de Chypre et par la Mylitta
Voilà pourquoi Rfoodope aime et se prostitue !
J. V.-B.
Il
Les Tournées Baret
L'imprésario Charles Baret a une réputation
mondiale. Toutes les grandes tournées qui sont,
à l'étranger, les meilleurs organismes de diffu-
sion de la littérature et de l'art dramatique fran-
çais, sont organisées par Charles Baret.
Le « Napoléon des Tournées » compte, parmi
ses pensionnaires, nos attistes les plus réputés.
Aussi, avons-nous jugé intéressant — indispen-
sable même — de donner, de façon régulière, les
itinéraires des « randonnées » organisées par
M. Baret. Les fervents de l'Art et les amis da
ses interprètes seront donc renseignés sur tout
ce qui peut les intéresser.
D'ici la fin du mois, les Tournées Ch. Baret
vont mettre en route trois importantes tournées.
1° M. Albert-Lambert, l'éminent sociétaire de
la Comédie-Française, qui entreprend comme
chaque année, une longue randonnée dans nos
provinces et va visiter non seulement toutes nos
grandes villes, mais aussi un, certain nombre
de stations thermales et balnéaires.
M. Albert-Lambert se fera entendre dans ce
rôle de l'Abbé Daniel du Duel, dont il a fait une
création inoubliable. Jamais ce grand comédien
ne s'est élevé plus haut dans son art.
Qua,n,t à la pièce de Lavedan, c'est une œu-
vre admirable qu'un amateur de théâtre ne se
lasse pas d'entendre.
Les protagonistes de M. Albert-Lambert sont :
MM. Louis Rouyer. Franck-Morel, J. Rivière, F.
Lersy, Kamoul, Pierre Joviet, Mme G. Front et
M. Taily.
20 Les Bleus de l'Amour, la meilleure pièce de
M. Romain Coolus qui n'a jamais rient écrit de
plus librement, de plus franchement, de plus
sainement gai ; avec le concours du fameux
Amaudy, le premier comique du Palais-Royal.
Les autres rôles sont confiés à MM. F.ran-
coeuir, Félix Barré, Vavasseur, J. Ruest, S.
Cheirel, Mmes Germaine Ety, G. Grattery, Ma-
rie-Thérèse Lorza, Jane Dubuys.
Cette tournée part le 23 août et ne rentrera
qu'à la fin de septembre.
30 Les touirnées. Chè Barèt ont eu t'excellente
idée de reprendre L'Eventail, la célèbre pièce de
M. de Fiers et A. de Caillavet, pour faire con-
naître Mlle Marcelle Praince qui a eu trop rare-
ment l'occasion de se faire applaudir en pro-
vince.
On cannait le sujet de cette pièce ': c'est un
« Misanthrope » qui n'est pas sans parenté avec
le sujet du chef-d'œuvre de Molière. Rien n'est
plus curieux que de comparer à leur illustre de-
vancière cette pièce traitée par de tels auteurs.
Mlle Marcelle Praince prête à la Célimène
moderne qui lui est confiée un cachet d'élégan-
ce tout à fait parisienne, et tous les artistes qui
t'entourent. MM. José Dupuis, Paul Darcy, Paul
Marcel, Liaustt, E. Julian, Mmes Marcyla, Da-
veny, LilJi JVfercâer, Jacql:,,,t, concourent à
composer admirablement par leur verve prime-
sautière, par leur jeu simple et diâtingué, le ta-
bleau mondain et brillant dans lequel pétillent
ces quatre actes.
a MAUD » ou « LA MAITRESSE IMAGINAIRE »
L'imprésario Ch. Baret met aussi en route la
dernière nouveauté de la saison qui fut si bien
accueillie au Théâte des Variétés.
Les Tournées Ch. Baret se devaient, en effet,
de produire cette comédie qui fait penser aux
pièces exquises du répertoire où triomphèrent
M. dé Fleirs et Armand de CaiHavtt.
Un autre mérite des auteurs qui s'étaient spé-
cialisés jusqu'ici dans un genre assez audacieux,
c'est de s'être mis, cette fois, à la portée de
tous les publics.
Cette aimable pièce est libertine, mais à la fa-
çon dont on l'entendait jadis, c'est-à-dire légère
mais enveloppée de grâce malicieuse et gaie mais
toujours fine et de bon, ton. ",
C'est un joli conte qui se termine d'ailleurs
sur une pointe d'émotion délicieuse.
Nous relevons dans la distribution les noms
de Mmes Maria Nive, Jane Doly, Cbristiane
Rossi, Renée Joel, MM. L. Fremont, R. Maurel,
Legoux, Hanel, Perrier, Hector, etc.
Cette tournée se mettra en route Le 4 sep-
tembre.
L. PLASSARD
Parfum de Printemps. AVRILLEE
PARIS. 17 Rue du 4Seotembre et PARTOUT
:;"Comœdia" à Deau ville
'f "--
La série des représentations extraordinaires
se poursuit au Casino. Après Mam'zelle Nitou-
che, enlevée dans un éclat de rire renouvelé
par Mlle Angèle Gril et M. Dranem qui s'ar-
racha un instant au musi-hall, où il donne tous
lès soirs un sketch: Sa Maiesfé le Concierge,
avec Mmes Lyse Berty et Trilby, des plus amu-
sants; après le succès que remportèrent, dans
cette pièce, MM. Massart, Grillières, Radoux,
Mlles d'Angis et Mary Théry, nous avons eu
Une très vive représentation de Madame r Ar-
chiduc. L'ouvrage d'Offenbach, qui fourmille
de morceaux écrits avec une verve impérissable,
a, retrouvé, à Deauville, deux de ses, princi-
paux interprètes de Paris, que l'on a accla-
més pour leur légèreté vocale eu leur fantai-
sie débridée: Mlle Edmée Favart et M. Vil-
bert. Mlle Marise Fairy, dans le personnage
de Fortunato, a fait une de ses créations lés
plus spirituelles, et MM. d'Ariac, Avenières
et Mme Simone ValbeUe ont complété un ex-
cellent ensemble, qu'apprécia une salle des
; mieux garnies. M. René Lapelletrie est venu
chanter, mercredi, Werther, avec M. Robert
Couzinou, Mlles Raveau et Camia ; cet excel-
lent quatuor a donné tout son éclat à la mu-
sique de Massenet qu'on ne se lasse pas d'en-
tendre, et si l'on a apprécié très particulière-
ment le souci des nuances que prête à son per-
sonnage l'excellent ténor, on a redemandé avec
un plaisir tout spontané le célèbre Air des
Larmes à Mlle Raveau. Dans la journée, Mlle
Vronska a présenté, avec une grâce et une élé-
gance toute classique, une des Suites de
danses, qu'on lui a demandé de répéter devant
l'effet qu'elle avait produit sur le public. Ces
danses furent données entre La Fête du Prin-
temps, chorégraphiée par Mme Sberna, dansée
ipar1 Mlles d'Astra, Del' Fa, Dormel, Delannoy,
et une sélection particulièrement attachante de
Rigçletto, dans laquelle Mme Dyna Beumer
chanta de son soprano délicat Gilda ; Mlle Gia-
nini, Madeleine; Mlle Borde, Joanna ; MM.
Max Bussy, Sellier, Marvini interprétèrent, très
,applaudis, les trois rôles importants de l'ou-
vrage.
T La Vie de Bohème et Cavalleria Rusticana
ont été ici l'occasion de deux grands succès
pour M. Maurice Capitaine. Ce jeune artiste se
classe au premier rang de nos meilleurs ténors.
t1 :L'administration du Royal-Hôtel fait savoir
4ue, devant ,1a saison très brillante et l'impos-
éibilité où elle se trouve de répondre autre-
ment que par des refus aux demandes répétées
:!;ie chambres, elle a décidé, pour satisfaire à sa
çlientèle et dans la mesure des disponibilités
; qui e produiront, à partir du 26 août, de re-
prendre1 les engagements de séjour aux prix sui-
vants: chambre sur mer, 70 fr. ; sur jardin,
60 fr. Petit déjeuner, 5 fr. ; déjeuner, 25 fr. ;
dîner, 28 fr. Ecrire directement à la Direction
du Royal-Hôtel, à Deauville.
:LAWURBOÙt.E. 0ô *a fait Iule fèïîtaj
tive hardie en montant Mme Butterfly sur la
petite scène du Casino, avec une mise en
scène inspirée de celle de POpéra-Comique.
Cètte représentation obtint un très gros suc-
cès, grâce à Mlle Hania Routchine, qui fut une
admirable Butterfly, tour à tour timide, enjouée,
passionnée, douloureuse. Tous les airs, chantés
det sa voix chaude, si émouvante dans le grave,
furent longuement applaudis et elle joua le troi-
sième acte avec une telle âme qu'elle fit pleu-
rer., /Chanteuse, comédienne, musicienne accom-
plie, Mlle Hania Routchine a tout pour triom-
pher*
L'excellent ténor Farini, que guette l'Opéra-
Comique, fut un chaleureux Pinkerton ; M. La-
peyre' prêta au consul sa splendide voix de
basse et Mlle Girard fut une touchante Sou-
zonki.
J Quant à l'enfant de Mme Butterfly, il san-
glota et cria en scène, ce que Puccini n'avait
jamais prévu.
mmmm AGENCE DES theatres ml
38 it Av.de l'Opéra.Parli.Tél.Centr.35-59. Cut.81-34H
I LOCATION THEATRES!
Comoed^i" à Vichy
QfO.nd Casino. — Gwendoline. — Le Grand
Casino vient de donner, Dour la première fois,
à Vichy, Gwendoline, de Chabrier, Aux yeux
de beaucoup qui tiennent absolument à spécia-
liser les productions d'art, Chabrier, fonction-
naire de son état et musicien par vocation, est
étiqueté comme une sorte de non professionnel
génial, qui aurait pu être, s'il avait donné sa
mesure, un chef d'école dans le 'domairA. de
la fantaisie, de la comédie musicale et de ce
que l'on nomme la « couleur ». De là, à con-
sidérer sa Gwendoline comme une exception,
comme un hommage imitatif au maître de Bay-
reuth, comme tout ce qu'on voudra, excepté
une œuvre conforme au tempérament de l'au-
teur, il n'y a qu'un pas. A la vérité, Chabrier,
sur le poème de Catulle Mendès, qui, lui, est
tout imprégné de wagnérisme, a été lyrique
d[\f.s Gwendoline, parce qu'il était capable de
l'être. Et même devant un public, féru du ré-
pertoire, cette œuvre affirme une très réelle
vitalité émotive.
Le succès de cette création, au Grand Ca-
sino, a été très net. Il est juste de dire que
l'ouvrage réunissait une interprétation brillante
avec Mme Maria Kousnezoff, incomparable
Gweadoline. M. Duel os, Harald farouche à l'or-
gane véhément et pur, et M. Dubois, Armel
de belle autorité.
Par ailleurs, les auditeurs furent sensibles au
plaisir symphonique dég::(e par cette partition
brillante souvent, ^ttattente toujours. Après
rouvertufe, que les con^rts ont sinon popula-
risée, du moins diffusée, une ovatioa. fut faite
à M. P. Bastide et à ses musiciens.
La mise en scène tfut des plus saignées et
affirma, une fois de plus, la réputation solide-
ment établie de notre Casino, qui possède vrai-
ment le secret de ces mises en scène que l'on
peut difficilement admirer ailleurs. - A. F.
Grand Casino. — Spectacles de la semaine :
Lundi, L'Etrangère ; mardi, Thaïs (avec Mme
Maria Kousnezoff, de l'Opéra) mercredi, Pa-
trie (création à Vichy) ; jeudi, en matinée, Le
Flibustier; en soirée, Falstaff (avec M. Hu-
berty, de l'Opéra) ; vendredi, en matinée, Con-
cert classique: Rédemption, de César Franck;
en soirée, La Chasse à l'Homme; samedi, Les
Troyens à Carthage (avec Mlle Mancini et M.
Verdier, de l'Opéra) ; dimanche, en matinée,
Manon (avec M. Lapelletrie, de rOpéra-Comi-
que) ; en soirée, La Tosca (avec Mlle Y. Gall
et M. Albers, de l'Opéra..
CALAIS. — Théâtre des Arts. — Grande af-
fluence pour applaudir M. Marcel Lévêque dans
Le Cordon bleu et L'Anglais tel qu'on le parle,
de Tristan Bernard. Ces deux pièces comiques
ont été jouées avec beaucoup d'entrain par
MM. Marcel Lévêque, Fertinel, Cauroy, Bau-
vey, Giron; Mmes Irma Genin, Renée Franck,
Brosy, Arsel, Bady, Lorys.
Une mention toute spéciale à M. Tramont,
qui, d'ans le rôle d'Hogson, fut un Anglais par-
fait de style et d'accent.
Des décors frais et de bon goût contribuèrent
au succès de cette amusante soirée.
Casino Municipal. - Ce sont des soirées
agréables et gaies que nous donnent les tournées
Damien. Le Sursis et Le Médecin des Enfants
eurent une interprétation ne laissant rien à dé-
sirer avec MM. Dervil, Gilodon, Le:febvre, Che-
vrier, Ccurcier et Mmes Fouton. G. Mars,
Bouriel.
CAUTERETS. — Casino-Club. — Le succès
dej la saison lyrique de Cauterets s'est pour-
suivi, jeudi soir, avec La. Traviata. L'oeuvre
toujours aimée de Verdi fut réalisée avec une
homogénéité harmonieuse. Mlle Camp a été
une Violetta très émouvante, sa voix si puis-
sante, conduite avec aisance et goût, son jeu
douloureux et sincère très pathétique, ont vive-
ment impressionné les auditeurs. M. Orand fut
un Rodolphe élégamment passionné, son organe
si coloré, aux demi-teintes délicates, prodigua
ses enchantements au long des quatre actes.
M. Peiner, plein de grave tendresse, campa un
d'Orbel noble et bien chantant. Il dut, sous les
bravos, bisser l'air du deuxième acte.
Mlle Stabelei fut une Clara jolie et mélo-
dieuse; Mlle Fouquet, très gracieuse Annette;
M. Deleuze, compatissant docteur; M. Marciel,
le Barons; M. Placklé, le Marquis; M. Alem-
bert, le valet, ont été tous excellents, ainsi
que M. Geoffroy, le Vicomte.
Les chœurs et l'orchestre sont toujours par-
faits sous la baguette compréhensive et ferme
du maestro A. Torfs. Mise en scène sans re-
proches de M. Sigaud. — L. L.
CAYEUX. — La semaine a été particulière-
ment brillante, et la salle de théâtre menace de
ne plus pouvoir contenir la foule qui se presef
de ,pl,us en plus nombreuse aux spectacles. Li
troupe de M. Tirmont a remporté un nouveau
succès dans Le Petit Duc; M. Peraldi, en Mont-
landry ; M. Quellet, en Frimousse, et Mlle P.
Herrez, en duc de Parthenay, furent particuliè.
rement applaudis. Dimanche, grosse déception.
Une aphonie aiguë de Mlle Blanche Toutain a
empêché la représentation du Détour, pour la-
quelle la salle était entièrement louée. Et Phi-
Phi compta une victoire de plus mercredi soir.
L'affluence fut telle, qu'on dut baisser le ri.
deau au cours de la première scène, le contrôla
ayant délivré, par' erreur, quelques, places 32
trop, dont les titulaires, debouts dans les allées,
gênaient les spectateurs assis. M. Qudin, le
sympathique directeur du Casino, vint en per-
sonne rétablir l'ordre. A l'aide d'un sourire el
de quelques chaises, il réconcilia les mécon-
tents, et la représentation reprit, dans la joie
:générale, coupée de bravos, de bis et de rap-
pels à l'adresse d'une troupe parfaite d'entrant
et d'homogénéité, avec Mmes Valinska et Rous-
set, MM.- Garlus, Castelly, Gabei et Henry
Defay.
Spectacles annoncés: dèmain soir. Le Gendre
de M. Poirier, avec M. Leitner; dimanche, Le
Cordon bleu et L'Anglais tel qu'on le .parle. —
M. G. ,
CHATEL-GUYON. — .Casino. — La saison
théâtrale se continue ici très brillamment. Di-
manche, salle comble pour entendre Mme Si-
monne, l'admirable artiste de la Comédie-Fran-
çaise, dans Le Passé.
La Mascotte a permis d'applaudir Mile
Gérard et M. Hirigaray. M. Dhaène, désopjjant
Laurent XVII, qui déchaîna la fou-rire et se
montra fin comédien. A leurs côtés, MM. La-
vareune, Max Landy, Mlle Malzac furent cor-
rects.
Samedi soir, Mireille avec Mlle Maud Ber-
nard, idéale interprète douée d'une bien jolie
voix. Son succès fut très vif, auquel il faut
associer M. Farini (Vincent), qui s'y montra
particulièrement brillant
M. Hirigaray, qui nous quitte pour Biar-
ritz, se fit entendre une dernière fois dans Our-
rias. L'ovation qu'il reçut lui prouve combien
il sera regretté par tous les habitués du Casino.
M. E Lapeyre fut un Ramon de belle autorité -
et son chant large fait de lui un artiste pour
qui la déclamation lyrique n'a pas de secrets.
Mme Lormont traça une silhouette très intéres-
sante de la sorcière Taven et son succès fut
très grand.
Autres croies très bien tenus par M. Tilher-
Ambroise, Mlles Malzac, Alice Fray, etc.
Chœurs et orchestre toujours impeccable
sous la direction de l'excellent chef M. Npr-
mandin.
ROUEN. — Avant l'ouverture de la saison
lyrique, qui est fixée au 1er octobre, la direction
du Théâtre des Arts a décidé de faire interpré-
ter sur notre première scène une série de piè-
ces du répertoire ancien.
Le Gendre de M. Poirier en fut l'heureux dé-
but et le public a fait un franc succès aux quatre
actes de MM. Emile Augier et Jutes Sandeau.
Le rôle de M. Poirier avait été confié à M.
Leitner.
Théâtre Français. — Le fantaisiste comique du
Palais-Royal, M. Levesque, s'est taillé un joli
succès en interprétant d'une façon originale les
foies principaux de L'Anglais tel qu'on le parle
et du Cordon Bleu.
VERSAILLES. — C'est l'année du Tricente-r
naire de La Fontaine.. Aussi, pour honorer le
Bonhomme, M«*e -Cariste-Martel, de la Corné- !
tie-Fï-ançaisév ifait- jouer par sèà jeunes t
élèves une petite-'fa We en - action Le Loup *et i
l'Agneau, extraite directement par GuiUot de
Saix de l'ample comédie aux oenLactes divers.
Créée à l'audition annuelle des élèves, à la
mairie du XVIe arrondissement, cette saynè'e
a été reprise avec un vif succès au Grand Théâ-
tre de Versailles, au cours d'une matinée au
bénéfice du Monument des Morts tie la Ville.
Ce beau spectacle avait été organisé par isi
Municipalité. Le petit Hilbert, la petite Chau-
mont et Mlle Lignel ont été parfaits dans kj
rôles du chien, du loup et de l'agneau. Car
l'auteur, pour ménager un dénouement heureux,
a fait intervenir à temps le chien de berger de
Guillot le Berger..
NAMUR. — Les artistes français les plus
illustres ont joué au Théâtre de la Nature. sar
notre citadelle; ils connaissent sa belle scène
classique et son merveiHeux décor.
On vient de reprendre ces représentations de
plein air : Le Cloître, de Verhaeren, avec M.
Carlo Uten et M. Rozet; Le Cid avec Mme
Neith-Blanc, et Phèdre, avec Mme Dorvallay,
et M." Roiet dans le rôle d'Hyppolite.
On annonce La Fille de Roland. — R. R.
o/W /y/
v théâtres de eenre é Concerts ê Cabarets artistiques il Cirques 0 Dancingt
ECHOS & INFORMATIONS
il
lA *
I\UURICE CHEVALIER A L'OLYMPIA.
D'une élégance réelle et qui ne sent pas
auX chic des chanteurs de café-concert —
pas Pas la moindre cape doublée de rouge vif,
on! pas rciême l'œillet rose à la boutonnière et, non
plus les revers du smoking largement moirée !—
Mauriceice Chevalier, souriant, très homme du
\1n ttde, entre en scène comme H entrerait dans
un salon. Le public accueille ce charmant
jeune homme comme un ami que l'on est heu-
ceux de revoir. et Maurice, après avoir remer-
cié discrètement, chante une chansonnette au
rythme vif : sa voix gaie, son visage mobile,
«p. Articulation nette, son entrain charment les
spectateurs; et Maurice Chevalier, applaudi
chante ou dit un monologue où il met une fan-
taisie, une sincérité comique vraiment person-
nelles Et voici Maurice dansant un refrain :
i en lui, n'est que rythme : ses jambes ont
"RUr de blaguer, ses bras de se moquer; sa
rigure, s fe, si expressive, s'anime; ses yeux, si ma-
lins, lignent; sa bouche — qui n'est qu'un large
sourire - fait la moue. enfin, Miss Jenny
Golder — oh! l'exquise apparition toute blan-
cVhj&e > : une peau ambrée, des yeux énormes, un.
M'~ rieur et moqueur — Jenny Golder, sou-
\Ji¡' Penchée, est dans les bras de Chevalier
où elle semble se blottir. C'est une vision ado-
rable — et gaie !. Le couple valse, tourbillon-
ne, s'artete; Jenny quitte un instant Maurice
comme à regret. Maurice reprend Jenny violem-
ment : ils s'amusent à blaguer les Danseurs
professionnels et leur grâce apprise; ils font
4 Il figures » de ballets et raillent, doucement,
1^ couples mondains ». et, sur une farce
cfc$lJfj ^urale, ils sortent de scène parmi les ap-
plaudissements enthousiastes de ceux qui vien-
nent d'être si spirituellement imités. Et l'on
l'e ppelle, l'on trépigne, il faut que Maurice en
Chante « une autre » !. il faut que Chevalier
soit 1 e portrait vivant de Mayol dont il contrefait
t^ç^stes câlins, les mines efféminées, la mar-
che q Outillante; il faut qu'il parodie Dorville
Chevali.er soit, un instant, le populacier et
populaire Pélissier. puis, sur un autre, sur dix
autres rappels, ce multiple artiste consent à
dansser encore et semble s'imiter lui-même : sa
danse - légère, spirituelle, maligne — est une
suite de pas glissés, balancés, où l'invention se
renouvelle, où la blague éclate, où l'imprévu
amuse, étonne — et charme tout à la fois. Et
Maurice, e ,qui vient de demeurer quarante minu-
tes en scène et que le public rappelle toujours,
Maurice, sur une dernière pirouette, s'efface,
disparît, tandis que le rideau tombe sur des
^^QftS'eUiuutiHtt r qui sont loin de res-
sembler au bruît menteur de la claque im-
béçil e !.
La Matinée de l'Olympia.
Elle commencera à 2 h. 1/2 précises et com-
portera, comme aux matinées quotidiennes, tous
les1 numéros et toutes les attractions de la soi-
rée : la troupe Windsor; Mlle Edmée Destrée;
Morgan et Burke; la troublante Princesse Baïnka
et ses Danseuses Sénégalaises; le trio de Havi-
land's; l'excentrique Rêcca; les Clovelly Girls;
le prodigieux phénomène vocal Lord-Ain et, na-
turellement. îles deux plus éclatantes étoiles de
cette constellation : Maurice Chevalier assisté
de Jenny Golder.
Le Thé-Tango de l'Olympia.
Après la matinée, de 5 à 7, au Thé-Tango,
Exhibitions de Danses nouvelles; Jazz-Band de
Smet; Orphéal de Mlle G. de N., etc., etc.
Entrée; 3 fr., tous droits compris.
A
U CASINO DE PARIS. 'JO[ ><
Le soir. pour bien' vous amuser, vous
n'avez pas à hésiter un seul intant : allez au
casino de Paris, la grande revue Dans un Fau-
teuil, qu'on y joue en ce moment, est la plus
comique et la mieux montée.
c
ONCERT MAYOL. -.-
Aujourd'hui, matinée et soirée avec le
chanteur populaire Georgel et la triomphale
opérette Le Coucher de la Pompadour, vérita-
ble chef-d'œuvre de grâce, d'esprit, de charme,
toujours interprétée par les créateurs : Yvonne
Noria, José Delaquerrière, Louis Sance, Reine
Demédy, Max Rejean, Ziquet, et la célèbre dan-
seuse espagnole La Barthe. Fauteiiiis à partir de
< fr. Promenoir, 3 fr.
A
MBASSADEURS.
Matinée et soirée avec la triomphale re-
vue Paris en Shimmy-se, dont 100 représenta-
tions n'ont pas amoindri le suces. Principaux
tableaux : La Fleur d'amour, Les Eventails
transparents, le Jazz-Band infernal, les Amours
de Phi-Phi. Faut. à partir de 5 fr. Prom. 3 fr.
G
AITÉ-ROCHECHOUART.
Il faut qu'on le sache bien. Biscot, Ju-
dex, Mathé, Rolette, Loche, du veaettes au tnea-
tre du music-hall et du cinéma, sont avec la di-
vette Lina Tyber à la Gaîté-Rochechouart, où ils
interprètent la meilleure revue de la saison.
1]
.OUFFES-CONCERT. ---
Matinée et soirée : Aux Nues la Ftmmt.
aux Bouffes-du-Nord Concert.
;C'est devant des salles archi-comble que se
dînent les représentations de Aux Nues la Fem-
me, revue en 2 actes, 25 tableaux, de M. Henri
Moreau; le succès est colossal.
La revue est présentée d'une façon princière,
les décors, les costumes, jusqu'aux moindres
accessoires, sont d'un goût parfait, les artistes
ont été acclamés, plusieurs scènes sont bissées,
tous les tableaux seraient à citer.
L
ES NOCTAMBULES.
1 Aujourd'hui, à 3 heures, en matinée, et
ce soir, à 9 h., les fidèles habitués des Noctam-
bules entendront le prince des Chansonniers
Xavier Privas, le délicat chanteur-compositeur
René de Buxeuil, les chansonniers satiriques
René Devilliers, Victor Vallier, * Luc-Noël, R.
Carlès et E. Wyl. On donnera la revue Plaies
et Boxe, interprétée par MUes Berthe Fusier et
Pinsonnette, le bon comédien Antoine Lauff et
toute la troupe. L'auteur, René Devilliers, pré-
sentera ses camarades au public avec sa verve
coutumière.
L
E Coucou (33, boulev. Saint-Martin).
Aujourd'hui dimanche, matinée à it heu-
res et soirée à 21 heures, avec l'exquise et
très parisienne revue A Cou-Coup sûr 1 et la
partie de chansonniers et humoristes, spirituelle
et gaie.-
C'est certainement le spectacle actuel le plus
amusant de Paris.
Il faut le voir ! ! !
L
A LUNE ROUSSE.
Betove, le roi du rire.
Betove, le plus extraordinaire virtuose.
Betove, la plus grande vedette du jour, joue
à la « Lune Rousse » tous les soirs, et le di-
manche en matinée.
Tout Paris voudra voir, dans le plus célèbre
cabaret de Paris, ce numéro exceptionnel.
Pleine Lune, la spirituelle revue de Domini-
que Bonnaud et de Ja Fouchardière, triomphe
toujours avec les délicieuses vedettes Suzy
Doll, Josette Vallès, Simonne Melville, et les
chansonniers Noël Laut, Ch. Cluny, R. de Sout-
ter. H. Cor, R. Wilhiams, avec le maestro A.
Stanilas.
Dimanche, matinée à 3 heures, avec Betove.
A
BULLIER.
,. Aujourd'hui, le grand bal du Oiiarrtpf
Latin est ouvert en matinée, à 14 h. 30, et en
soirée, à 20 h. 30.
Les deux réputés orchestres de la Capitale,
dont celui dirigé par le maestro compositeur
Gauwin.
Les Jardins d'Eté sont ouverts et en soirée
illuminations.
llIPTinirHEATRC et CINEMA. GlrlaYoIfel dit La
IIIVI Iw II Qomédie-Fraac&ise. Ii. z, yictor-MAaaÉ,
HiXIfftWII
SUR ECRAN
- U L.Oubliê'
inotre, confrère L. Pinoteau dans Ci.l\é.-Cou.
@ organe corporatif des régisseurs et ope-
râleurs dont j'aime la formule, demande rente
liÓràtion du sort réservé aux artistes de second
plan. Leurs cachets sont rares ; leur engagement
se fait au café où il faut bien de temps a aUt-
tre consommer et payer ; ils se ruinent pour
se procurer robes ou habits.
Mais je ne saurais mieux exposer la situa-
tion ptécaire de ces excellents collaborateurs du
Ciné qu'en reproduisant textuellement le portrait
si tristement vrai, de l'oublié, portrait tracé par
L Pinoteau :
l'ai parcouru bien des magazines cinématogra-
phiques mais je n'ai pas lu un seul article où
soit exposée la misère dorée de nos amis les ar-
tistes de second plan.
Hélas ! que ne leur demande-t-on pas à ces
collaborateurs dont beaucoup ont l'étoffe 'une
Vedette et qui restent au poste quand mênje avec
i'espoir que le beau rôle viendra ?
On n'ignore pas que la production est bien
vmince et que le cinéma en ce qui touche les pe-
tits1'rôles ou ce que nous appelons la « figura-
tion intelligente » ne nourrit pas son homme
'contrairement, à ce que s'imaginent bien des
proîanes, à la manière américaine aucun engage-
ment n'est fait à l'année ni même au mois à
part de très rares exceptions. Nos amis ne tra-
vaillent qu'au cachet et lorsque dans le cou-
vrant, d'un mois l'artiste a tourné 5 ou 6 fois, je
ofois qu'il a bien travaillé. Si le théâtre ne ve-
nait^pas combler le vide pécunier nous n'aurions
1- pàs une soirée chic, pas d'ensemble propre. Les
metteurs en scène et régisseurs exigent des ha-
bitsrcoupés à la dernière mode, des robes de
soirée derniér cri, mais oui ! Je connais beau-
coup de metteurs en scène qui comprennent cet
état de chose et y remédient autant qu'ils le
pavent. Mais nous devons faire mieux. Il faut
Soutenir, aider nos camarades dans la mesure
de eos moyens. Il faut créer un foyer, et nous
étudions la question., où les artistes femmes puis-
sent trouver un refuge autre que la terrasse d'un
café pour venir y chercher le « cachet ».
Notre appel ne sera pas vain, je l'espère. Que
-les admirateurs du septième art nous aident, nous
savons que nous pouvons compter sur eux, et le
•sort de l'artiste de cinéma sera plus doux. »
: Ciné-Coulisses permettra bien à Comœdia de
collaborer avec lui dans cette œuvre de mo-
dalité et de solidarité. Nous sommes prêt à don-
:'ner:à l'entreprise bienfaisante un concours ab-
solu pour réparer un oubli.
J.-L. CROZE.
ON OUVRE
Le Splendid=Cinéma Théâtre
M de Choisy4e=Roi
Messie et. Delany qui ont doté il. y a,
jnoins d'un an le 15e arrondissement de l'un des
unis confortables Palaces de la Rive Gauche, le
Splendide Cinéma Palace, 60, avenue de La
Motte Picquet, dont les programmes et I or-
chestre sont déjà si goûtés de la belle clientèle
des quartiers de Grenelle et de l'Ecole Militaire,
nous annoncent pour le iar septembre, l'ou-
vértture d'un nouveau Palace encore plus beau
que le premier : - le Splendid Cinéma-Théâtre
de Choisy-le-Roi. Ce magnifique établissement
situé au 11 de la rue Thiers, en plein cœur de
l'agglomération Choisy-Thiais donnera chaque
jeudi des représentations d'opérette et d'epéra-
comique avec l'excellente troupe de la Gaîté-
Lyrique si habilement conduite par le sympathi-
que impresario Théo Puget. Tous les vendredis,
samedis et dimanches en soirée : spectacle ciné-
matographique plus le dimanche en matinée.
Les films choisis avec soin parmi hs 1:11>5
beaux de la production mondiale seront accom-
pagnés d'une excellente adaptation jouée par un
orchestre symphonique de .premier ordre sous
l'habile direction du compositeur J.-C. Lelel-
lisr, chef d'orchestre. '-
Le gala d'inauguration du ier septembre dont
le produit est tout entier destiné à la souscT ip-
tion municipale pour l'érection d'un monument
aux morts pour la France de la commune de
Choisy-le-Roi, sera une véritable surprise et un
enchantement pour les heureux spectateurs.
CE QUE NOS YEUX ONT LU
Guerre aux films policiers
D'un article paru dans le Journal d'hier, sous
la signature de M. Stéfane-Pol, il semble bien
que va commencer, officieusement déjà, officiel-
lement bientôt, la guerre aux films policiers.
C'est à ce genre de cinéma que nous devrions,
dit à peu près notre excellent confrère, une
bonne partie des crimes récents. Et il cite une
série d'exemples, d'ailleurs plus ou mains pro-
bants.
« Le cinéma, se demande Stéphane-Poï, est-il
vraiment démoralisateur pour la jeunesse, com-
me le prétendent les gens moroses, lorsqu'ils
devisent sur les crimes et les délits défrayant
les chroniques? Ou bien, comme l'affirment
,tous ceux qui vivent du film, n'est-ce pas, à
la fois, le meilleur moyen d'éduquer les mas-
ses, tout en les divertissant?
« La question est infiniment complexe; car
s'il existe, au théâtre, des spectacles que les
tendances de chacun .peuvent considérer comme
bons ou mauvais, ces spectacles sont annoncés
par les journaux et analysés par les critiques;
ils se perpétuent pendant de longs mois; on sait,
par le genre des scènes où on les joue, s'ils
sont sérieux ou libertins; chacun n'y va ou n'y
envoie ses enfants qu'en connaissance de cause.
Tandis qu'au cinéma, spectacle essentiellement
populaire, les films, au cours d'une même soi-
rée, offrent à l'attention du pubLic les scènes
les plus variées, drames, comédies, romans po-
liciers, clowneries, panoramas animés, leçons
de choses, et se renouvellent généralement
chaque semaine. A part les tranches de romans-
feuilletons qu'on y débite, le programme .a géné-
ratemeot .tout l'attrait d'une surprit
« U faut donc, à moine de recourir aux pires
expédients d'une rigoureuse censure, accepter
le cinéma tel qu'il est, c'est-à-dire comme un
ensemble de visions animées, les unes instruc-
tives ou évocatrices de nobles sentiments (dra-
mes du dévouement, comédies morales, beaux
sues, vues de pays étrangers, vie des animaux,
fabrication d'objets utiles,, etc les autres
simplement amusantes, et non moins salutaires
car elles constituent un repos peur les specta-
teurs surmenés par le travail quotidien; d'autres
enfin où l'émotion dramatique a souvent une
source ..impure : crimes passionnels, exploits
de bandits, poursuite de criminels. -
« C'est là où, incontestablement, beaucoup
de vauriens puisent certaines idées, qu'ils met-
tront plus tard en pratique; il suffit de suivre
les audiences des tribunaux pour enfants on
de fréquenter les cabinets d'instruction pour
s'en rendre compte.
« Que fau-il conclure?
« Que le cinéma, tout en étant instructif et
sainement distrayant, peut être également démo-
ralisateur.
« Les remèdes à cette dernière tare?
« II semble qu'il en existe au moins deux :
les parents doivent éviter à leurs enfants (sur-
tout quand ceux-ci manifestent de mauvais ins-
tincts) la vue de films policiers; et, d'autre
part, les pouvoirs publies doivent, par tous les
moyens, encourager l'industrie nationale du ci-
néma. mais à une condition : c'est qu'elle
écarte résolument de ses programmes les exhi-
bitions qui constituent la meilleure école de
l'apache. »
STÉPHANE-POI,
INFORMATIONS
A
Icazar d'Eté.
En plein air: Les Bohèmes de Paris,
grand orchestre. Fauteuils: 4 francs.
F
ritzgli disparaît, Séchan arrive.
M. André Séchan rlnnt les films rl'un d
bel allant tout français et tout sportif ont rem-
porté de gros succès sous le pseudonyme de
Fritlgli. va produire sous son vrai nom.
La première œuvre d'André Séchan paraîtra
vers le 15 septembre.
Mousquetairiana
(Suite)
lJ
h Sauvetage.
Divers journaux ont raconté le brillant
exploit non prévu au scénario de M. Aimé Si-
mon-Girard sauvant son camarade Gaston Jac-
quet qui était en train de se noyer dans te
Cher. Ce qui est moins connu, c'est que lors-
que le courageux d'Artagnan ramena Lord de
tinter sur la berge, tous deux éatient com-
plètement remis de leur émotion, mais un des
flSt&fiers de Roche-fort, qui avait assisté à la
scène, se trouva mal et il fallut dix. minutes de
soins énergiques pour ramener à lui le speo
tàteur que le noyé ramena ensuite chez lui..
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