Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1909-03-13
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 mars 1909 13 mars 1909
Description : 1909/03/13 (A3,N530). 1909/03/13 (A3,N530).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76458201
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/04/2015
e~FEi~y!?~~
Départements et Etranger
"Comcedia" à Cannes
—
M. G. de Dubor, Ecrivain bien connu, an-
cien Président de la SOciété d'Ethnographie de
Paris, a faIt samedi une très intéressante con-
férence au Casino Municipal.
Le sujet traité était des Plus attachants : La
Cour de Napoléon Ier, l'Empereur, les Impéra-
trices, les Princesses, les grands salons de l'E-
poque Impériale.
M. Dubor - qu'un public nombreux et des
plus élégants était venu entendre, - nous a
charmé par l'aisance et l'érudition de sa cause-
rie, dont les périodes étincellante's évoquaient
pour les sfid, charmés, l'aspect intime de
l'une des époques les plus brillantes de notre
histoire.
Mercredi a eu lieu la r,£Présentation annoncée
de Discrétion la spirituelle comédie de M. Mol-
let Vieville, et SI le mauvais temps empêcha le
public de venir plus nombreux à cette soirée, le
succès n'en fut pas moins très vif pour l'écri-
vain et pour les interprètes.
Mlle Madeleine Farna, transfuge momentanée
du Vaudeville, incarne de la plus exquise façon
le rôle de Maud. Son jeu tout de charme, de spi-
rituelle illliie, dedélÎllIte tendresse et d'émotion
légère traduit ("alternent le caractère essen-
tiellement fémin de l'héroïne de ce charmant
badinage. On applaudit beaucoup la délicieuse
artiste , et ce Succès vraiment fut des plus méri-
tés.
M. le Breton • côtés de Mlle Farna,
le rôle de Jacques.
Il £hakure SOUpIrant élégant et chaleureux.
trop chaleureux peut-être pour la légèreté du
rôle tout en nuances subtiles et non en effets ex-
térieurs.
Mme Charlier, amusante quinquagénaire amou-
reuse ; Simon, et M. G. Michel, amusant dans
un personnage de docteur en rupture de clien-
tèl e, complétèrent l'interprétation de cette aima-
ble comédie.
Nous aurons le plaisir d'assister le 19 courant
à une nouvelle représentation de l'œuvre de M.
^—
pt. Ai --- -- A. M.
Ait. , ET£ ----
PROVIM LOCATIONS D'IMMEUBLES
Î ^, NCE -:- A. LELACOUE $ Il
ARTTE ~yc'~ser. Tél, 19:1-11
T^Sii^^JRgyerbser, Tél.
"Comœdia" à Cette
Manon au Grand-Théâtre. — De tous les
compositeurs '-rRnÇais et même étrangers, le
plus aimé, le Plus choyé, le plus couru, c'est
certainement Massenet, ce génie fantastique qui
a enfanté tant de chefs-d'œuvres qui sont au-
tant (jp sUccès M assenet est un des rares com-
positeurs ayant eu de son vivant autant d'ou-
vrages inscrit au répertoire. Ce succès, il le
doit a,charmA Pénétrant de sa musique, à
cette richesse d'interprètation qui lui est person-
nelle, à cette beauté de la phrase que l'on ne
rencontre q ch~z , Son influence sur l'art a
été considérable, et on peut dire qu'il a fait école
au point que Léon Kerst se plaisait à dire à
propos des S compositeurs : « Quant ils ne
font pas du Wagner ils font du Massenet. » Il
convient d' alouter que la grande majorité en font
mal, car A.do - aItras sont inimitables, Massenet
surtout. Adoré avec cet enthousiasme, je ne
vous étonnerai donc pas en vous disant que
Manon a été joué hier soir devant une salle
comble. M. MéVal doit regretter de n'être pas
venu plutôt. Il est vrai qu'il avait peur que l'in-
suffisance des recettes ne vienne agmenter les
pertes qu'il a subies à Montpellier.
Audaces fOrtuna juvat comme a dit Virgile,
il a été audacieux et il n'aura, je crois, pas à
s'en plaindre.
L'interprétation dans son ensemble fut satis-
faisante, Mlle Massart qui assurait la responsa-
bilité lu-It blanon possède un généreux organe
qui lui permet d'affronter les contre Ré avec
Jace acmh i^Ue' et elle aurait été par-
faite sans les quelques absences de mémoire
qui auraient pu dégénérer en catastrophe sans
l'habileté du chef d'orchestre M.Aloo qui est déci-
dément un bon pilote.
Pousselle c'était Mme Djella que nous avons
eu au Kursaal il y a quelques années comme
chanteuse su don- U)0urs admirable comédien-
ne, elle a su donner du relief à ce joli bout de
rôle dans le quel elle a été ma foi aussi trou-
blante qu'à l'épouque ou sa beauté faillit faire
égorger un ténor et un régisseur.
Monsieur Jol bert était paraît-il fatigué, je ne
m'en suis pas aperçu, ni le public non plus
qui a trouvé a te tenor plus en voix que jamais
et qui le lui 9 proUvé notamment après l'acte de
St-Sulpice.
Marchand, dans Lescaut a su tirer parti d'un
organe qui n'est peut-être pas celui d'un bary-
ton d'opéra-comique rnais dont il se sert avec
art et beaucoup de goût.
Monsieur tît, Strrt dans le père Des Grieux ne
nous a pas fait oublier M. Rothier qui était un
artiste extraordinaire, surtout dans le poème, cho-
se rare chez les chanteurs de province. Mais il
faut constater que la VOIX de Mme Lasserre est
d'une homogénité rare chez une basse et cette
qualité là efface bien des défauts.
Laroche fut ~u~ dans Guillot qu'il a déjà
interprèté au Kursaal où il fit pendant plu-
sieurs saisons les %lices des bagnieurs et des
habitués de notre plage.
En somme belle représentation et recette
fructueuse. Après-d enlan Werther avec Mlle Mi-
^ue. Le spectacle commen-
cera par Le Chalet.
La municipalité a reçu plusieurs propositions
émanant de quelques directeurs qui propose-
~raient de donner Poa Cette une série de représen-
~tions d'opéra pour la prochaine saison de Pâ-
V^LeIhTz MAZELLA
Ill ~, >4titnev oed eotrsonni è re, 32
"o'Monnière. 32
îâs ^0edi?l à Lyon
e de es Grands. - La co-
, médie IJOl.¡\lelJeQ deMM s-rge Basset et Weber
?nÀe7 > une « Us^ tumultueuse carrière
^nnàr, atls s0n Ur nous, cette oeu-
e sP^c'aî où s'agitent
ÉeV $edouves. "O" ncus. cette œa-
K s fîu.^uy s,Jnple ffi reposante, une gra-
V "ne IÙ le grc)s Quicherat recélait
ib, Quicherat recelait
â, ti0n ie ,a vie de col,è-
l,.a.^tîS tachés d'u,n ? rrornan interdit ! L'in-
1 de la hâte avec
ressem
tilt fkt Itl, ontée cette C Ornédie : M. Vermeil,
C18- s îide cette pn.M- Vermeil,
ce jStvén^l"1311 ; amour' devra
LSeS emP°rteT"ents
O S6® de nIrVosité son jeu gagne-
deon est dOnc ull Mlle Renée
hN> «^ est t donc un potache espiè-
W nj rç^r ! w ^bes a dessiné une
ttwSsie d» «Cancre» et M. RaynQld
tniit i d'éternel affamé ! MM.
llJ¡e , ano't, Mrne Perthilde,
si gentiment maternelle, assurent une interpréta-
1 e.
Mercredi 17 : Mariage d'Etoile, comédie de
1'hurner, avec M-e F-
1 ON,% PARIS
i m An 8.
8 W ~M-
8 - -3,RueTaitbouil
^1*%-, oedia" à Lille
la ^'re
s^eiîijA Jeudi prochain, 18 mars
%t te an4+l- des Maîtres Chan-
ti tr 1 re e - su,r la scène -municipale lil-
T^s ft^^nté ^rieme ouvrage de Richard
k;" ki e la scène municipale lil-
t ^^ntsUfuienf èn le Vaisseau jan-
annhiruser, fan~
L *\eQh$e~Stoizfns dfs Maîtres Chanteurs :
In's 'I ls S,2,h -
i /)¡e$s Ils Sarh Zlng, Jeune chevalier, M. Fon-
er.. Sreffiç. cordonnier M. Combes ;
.1 r de * ville, M. Vallorès ;
David, apprenti de Sachs, M. Vialas ; Veit Po•
gner, orfèvre, M. Millat-Vergne ; Fritz Kothner,
boulanger, M. Maucci ; Balthazar Zom, étameur
M. Tallier ; Vogelgesang, pelletier, M. Warnoux ;
Nathigall, ferblantier, M. Dejardin ; Esselinger,
épicier, M. Soencin ; Moser, tailleur, M. Ance-
ling ; Ortel, savonnier, M. Constant ; Hans
Schwaz, chausooher, M. Froidurot ; Foltz, chau-
dronnier, M. Asmire : Eva, fille de Vogner, Mme
d'Heelsonn ; Magdaleine, nourrice d'Eva. Mme
Sarrega.
Voici quelques réengagements et engagements
connus pour la saison 1909-1910 ;
Mmes Vogel, première chanteuse légère du
Palais d'Hiver de Pau ; Sancya, mezzo-soprano;
Vialas, première dugazon.
MM. Borelli, premier ténor léger ; Vialas,
deuxième ténor ; Tillet, premier ténor d'opé-
rette, du théâtre de Reims ; Noël Bass, baryton
du théâtre de Bordeaux ; Bieffer, basse chan-
tante des théâtres de Toulon et de Nice.
Aida. — Les Lillois ont assisté, samedi der-
nier, à une représentation d'Aïdaj en italien.
M. Castellano, impresario de la troupe ita-
lienne de Gand eut cette témérité. Audaces for-
tuna juvat: elle réussit, et c'est justice, car
elle n'a rien perdu de son éclat, cette superbe
partition du célèbre auteur de Violetta et du
Trouvère.
Malheureusement, l'orchestre a risqué à
maint endroit de porter grand préjudice à la par-
tition. Pourquoi? Probablement faute de préa-
lables répétitions: c'est la seule circonstance at-
ténuante à invoquer. A Lille, l'excuse est tou-
jours admissible :les instrumentistes ne sont
guère empressés. aux répétitions. Inde chari-
varis. Mais, plus sure d'elle-même, heureuse-
ment, l'interprétation (artistes, chœurs et même
ballets), fut digne de la partition, et, cette fois,
comme en 1893, la reprise d'Aida a chez tous
les auditeurs, laissé une excellente impression,
composée autant de satisfaction que d'admira-
tion. Le ballet, plein de couleur orientale, a
également eu son succès particulier: à deux re-
prises la première sylphide Mlle Ratté a eu les
honneurs d'un chaleureux rappel. Ces ovations,
à l'égard du ballet, sont rares à Lille.
Quant aux chanteurs, bornons nous à dire que
Mmes Alexina et Ganeta, ont parfaitement te-
nu les rôles d'Aida et d'Amnéris; M. Albiac
qui s'y est prodigué n'a rien gâté du grand rô-
le de Radamès et MM. Arrighetti, Mariachess,
Quintina, ont très convenablement chanté les
rôles damonasro, de Ramtis et du roi.
Il y avait quelques vides dans la salle. Il pa-
rait qu'on se méfiait un peu du chant, en Ita-
lien. Ce fut un tort, trop tard reconnu. Mais,
vienne une seconde représentation, on peut pré-
dire que la vaste grange (lisez salle provisoire),
de la place Sébastopol sera comble.
Kursaal. — Pendant que la troupe italienne
de l'imprésario Castellano chantait Aïda, de Ver-
di, au théâtre municipal, le Kursaal offrait l'un
des chefs-d'œUvré d'Emile Augier UA venturiè-
re avec Mlle Adeline Dudlay, dans le rôle de
Clorinde. La pensionnaire de la Maison de Mo-
lière jétait accompagnée d'une troupe médiocre.
La soirée a été complétée par l'Enigme, jouée
par Mmes Mussay et Erlyne, MM. Godeau, De-
watine, Demoneaud et Yoris-Walter.
La belle diseuse Anna Thibaud vient prochai-
nement à Lille cour y faire entendre les meilleurs
chansons de son répertoire.
Entourée d'artistes de valeur, elle interprétera
le Je ne sais quoi, comédie en trois actes, de
M. Francis de Croisset, ainsi qu'une opérette-
revue d'actualité et les œuvres en vogue des
chansonniers Dominique Bonnaud et Numa
Blés..
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BESANÇON
Il y a lieu de féliciter M. Fusenot., le sym-
pathique directeur du théâtre de Besançon, pour
l'effort artistique réalisé en montant le Tannhaü-
ser. Le chef d'œuvre de Wagner avait attiré un
public nombreux qui applaudit longuement les
excellents artistes de la maison ainsi que M. Fau-
re-Fernet le ténor de l'Opéra-Comique chargé
du rôle de Tannhaüser. Mlle Looze fit sensation
en interprétant d'une façon parfaite le .difficile
rôle d'Elisabeth. Mlle Souveryn fut excellente
dans le rôle épisodique de Vénus. Mlle Lanoux
nous campa un pâtre de gentille allure. MM.
Espa, Wolfram beau chanteur, Corraze, landgra-
ve imposant, ainsi que MM. Duvernet, Laffont,
Chedozeau et Audusseau par leur talent et leur
conscience artistique, contribuèrent au succès
de cette inoubliable soirée. L'orhestre, sous l'ha-
bile direction de M. Tavernier, a droit à
une bonne part des applaudissements.
Israeui EfRfiFUirSI Pilleur pour hommes
nnHtniE.fl 23, Bd des Capucines
S
GRENOBLE
Eden-Cinéma Pathé Frères. — Nous consta-
tons avec une vive satisfaction la réalisation en-
tière par la Société Cinématographe Monopole du
programme de décentralisation artistique qu'elle
s'est tracée : chaque semaine, en effet, nous
pouvons applaudir à'Grenoble toutes les nouveau-
tés cinématographiques données à Paris et édi-
tées par la Maison Pathé Frères pour le compte
de la Société du « Film d'Art » et de la obeiété
des Auteurs et Gens de Lettres, avec le concours
des Littérateurs et des Artistes les plus répu-
tés.
Aussi le succès de l'établissement du cours
Saint-André est-il persistant et c'est justice.
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toute la journée. ReO. cens. PI. enf., 12, rue Cadet
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LOUVIERS
Théâtre municipal. — Samedi, 13 mars, re-
présentation de Les Tenailles de Paul Hervieu,
et de Le ContrÔleur des Wagons-Lits de Bisson.
LA ROCHELLE
Le lundi 15 mars, une tournée Baret jouera
l'Eventail. Baret, l'excellent impresario-artiste,
interprétera le principal rôle. Voilà plus qu'il
n'en faut pour assurer la réussite complète de
cette représentation.
lour AVOIR de BELlESet BONNES DENTS
«CRVEZ-VOU8 TOUS LES JOURS Du
EEEBnEiBBBBa
ta Meilleur AntlsepiiQuet3(.fiiirMi:u,12,BdBonne-Nouvelle.Pari».
MONTPELLIER
La Petite Bohème. — Avec quelques ex-
traits des scènes de la Vie de Bohème de Mur-
ger, M. Terrier, notre concitoyen a écrit une
pièce amusante et spirituelle — La musique de
M. Hirschemann, est gaie, sautllante et pleine
de fantaisie, On sent, que, quoique légère, l'ins-
trumentation est très soignée. — Entr'autre?
trouvailles charmantes on peut signaler le cuo
des baisers, au 1er acte, entre Mimi et Ro-
dolphe que Mlle Prady et M. Gueney chantent
avec quelque sentiment — La charge du 2fc
acte, poussée un peu à l'extrême constitue une
des meilleurs - M. Douchet (Barbemuche)
est adroit, M. Laroche (de la Bretèche) crie
« maman » avec le véritable naturel d'un ado-
lescent et enfin (Musette) que personnifie Ville
Djella réussit, non par les accents d'une voix
un peu défraîchie, mais par de gracieuses et
gentilles manières dont elle a le secret, à cap-
ter le cœur de son sentimental ami (Schaunard)
qu'est M. Marchand. — Assez bonne interpré-
tation dans son ensemble et mise Cil scève
charmante.
EN VENTE PARTOUT
Le N° 5 de
Comœdia
Illustré"
32 pages de texte et dessins
Sommaire du N° 5
LA QUINZAINE DRAMATIQUE. — La Furie. —
La Marquesita. — Trains de Luxe. —
L'Ane de Buridan. — Monsieur Zéro. —
Guerre. — Le Donataire. — Lorsque
l'Enfant paraît, par G. de Pawlowski.
SAPHO, par Georges Talmont.
JAVOTTE, par J. B.
Aux CONCERTS, par M. D. Calvocoressf.
LA SOIRÉE PARISIENNE, par Philinte.
LA COMÉDIE HUMAINE, par Gottlob.:
NANTES
Carmen. — Mme Georgiadès qui vient de
chanter Carmen a eu le don de ramener à Gras-
lin, le public qui depuis si longtemps boudait
aux spectacles qui lui étaient offerts. Te sou
haite vivement pour M. Huguet que cette soirée
soit le prélude d'un dernier mois de saison
fructueux.
Douée d'une superbe voix de contralto, au
timbre particulièrement brillant dans le grave,
Mme Georgiadès nous a donné une Carmen qui
rompt complètement avec la tradition. Sans
chercher à imiter ses devancières, elle en a fait
une création bien personnelle et si certaines
trouvailles, qu'il me serait trop long d'appro-
fondir, ne m'ont pas semblé très heureuses,
elle s'est montré dans l'ensemble une des meil-
leures Carmen que nous ayons entendus. Son
succès a été très vif et parfaitement justifié.
M. Zocchi, heureusement remis d'une fâ-
cheuse grippe se montra un excellent don José
et a droit lui aussi à une bonne part des ap-
plaudissements.
J'ai déjà eu l'occasion de parler des autres
interprètes, je n'y reviendrai pas.
Nous aurons, il faut l'espérer une fin de sai-
son brillante. M. Huguet a traité pour plusieurs
représentations avec Mlle Massio; MM. Fugè
re, Léon David et probablement Boulogne.
Se trouvant dans l'impossibilité de terminef
la saison pour cause de maladie, M. Moore, no-
tre baryton qui fit de superbes créations à Nan-
tes, a envoyé à M. Huguet, sa résiliation.
M. Pierre Chéreaù, nôtre régisseur-général,
est engage à Genève pour la saison prochaine.
M. Frigara, notre excellent chef d'orchestre
nous quitte également, pour tenir le même em-
ploi à Lyon.
0 îl i ipUI55ANCE
5ucct: 5 IMMTDIAT CERTALN
i i.parJemP'°i
x' mnrtTfTMw~K~ -r Demander nnmtt
mmxii gra^i •
"~UH! ! 9 J PjyW i-CADUCEE d'O.
;~)V) '::!':' f F
NANCY
Il nous manquait sans doute une œuvre ita-
lienne et un artiste nouveau ; aussi nous eûmes
hier la Traviata et, je crois,, le huitième ténor
de la saison.
Etait-ce Depoter? L'affiche l'affirmait, mais
le programme annonçait Lavarenne. Quoi qu'il
en soit, ce ne fut pas la plus mauvaise recrue de
l'année, l'artiste se servant avec adresse d'une
voix malheureusement étouffée.
Mme Mazzonelli chantait Violette, et eut la
surprise d'une corbeille fleurie; une Violette, ça
doit être modeste; elle ne s'étonnera donc pas
si je constate de suite que l'ensemble se complé-
tait de M. Danse Ernst, de Mme Treslin et Ri-
chard.
Le public était resté chez lui et n'eut pas
tout à fait tort ; mais grands Dieux ! que la
colonie slave est donc bruyante! Je n'aurais
jamais cru des fidèles du nitchevo capables de
s'enthousiasmer de la sorte.
Un Caprice terminait la soirée, enlevé avec
entrain et intelligence par Mmes Bray, de Gau-
dy et M. Guieu.
mr - Hommes, 26 fr. ; Dames, 35 fr.
IfSrf Tf Aw VVN AU TAILLEUR DE CREMONE 1
ï- P. BETTONI, 64, rue Jean-Jacques-Rousseau
ORLEANS
i
Le rideau vient de tomber sur un vaudeville,
Bébé, dernière de notre troupe de comédie.
Comme c'est à peu près le seul que nous ayons
eu cet hiver, nous en avons profité pour nous
détendre un peu : Frady a été un grand gosse si
drôle, Thys un pion si nature, Mme Sluse une,
si délicieuse petite femme un peu délaissée.
prête à choir, et Dubreuil un égoïste papa si
curieusement composé qu'il a bien fallu rire.
Et que ces deux derniers me permettent de leur
dire, à cette occasion, — et Frady aussi —
toute la bonne opinion que le public orléanais
a d'eux et le regret profond que nous éprouve-
rons si nous ne devons plus les revoir.
Avec la Fille du Tambour-Major, la saison
d'opérette vient de se terminer sur un triomphe;
dans une salle archi-comble, un public emballé
a applaudi sans relâche et fait bisser presque
tout le monde. Dès le ier acte, il a plu des bra-
vos et des fleurs et je ne vois pas très bien
comment Mme A. Dupuis aura pu loger toutes
les corbeilles, toutes les gerbes, tous les pa-
niers qu'elle a reçus, quelques artistes, un peu
énervés par les cris de « vive X., vive Y.,
vive Z. », se sont peut-être laissés aller à
quelque exagération, mais ils étaient tous si ra-
dieux qu'il serait cruel et malséant de le leur
reprocher.
Et je veux pour finir, en en remerciant M.
Dnpuis, féliciter notre sympathique et très fin
bary.ton, Caruso, de son réengagement.
Et maintenant, dans un mois, ouverture de la
saison d'opéra, la poule aux œufs d'or des direc-
teurs Orléanais.
V-^emede nouveauraPrae.Noticegratî|
sous pli fermésansmarque.Dos8sd'6Mai-'0',60.
Envoi di8sret.PharmagieMiTCHELiL,.6.Raereydeau.pari3.
ROUEN
Théâtre des Arts. — Le Prophète. - La re-
présentation de dimanche sans être à l'abri de
critique peut cependant passer pour satisfaisan-
te, si l'on considère que même à l'Académie
Nationale le Prophète atteint rarement la per-
fection. C'est un opéra de haute difficulté et un
des types du drame lyrique qui doivent survivre
à toutes les évolutions, car il réalise vraiment
l'union du drame et de la musique. Il est juste
de citer en première ligne Mme Fiérens tout-à
- fait remarauable dans le rôle de Fidès Qu'elle
chante avec autant d'autorité que de sentiment
et dans son vrai caractère. Le oublie n'a cessé
du reste de lui témoigner son admiration. Mme
Dratx-Barat très gracieuse, sait donner au per-
sonnage de Bertha les accents qu'il convient en
graduant ses effets jusqu'à l'excès de passion
qui la mène au sacrifice. M. Lucas (Jean) a ex-
primé avec éclat les passages héroïques, notam-
ment le finale « Roi du ciel et des anges ». Les
trois anabaptistes MM. Maurisse, Douaillier et
Radoux ont bien rendu le côté fanatique et traî-
tre du sinistre trio qui traverse toute la pièce.
M. Rougon nous a présenté un comte d'Ober-
thal féroce à plaisir. L'orchestre bien dirigé par
M. Tasset ne s'est pas trop ressenti des études
un peu hâtives et de la rapidité avec laquelle
a été monté un ouvrage de cette importance.
Pour des raisons particulières la soirée au bé-
néfice des chœurs est remise au samedi 13 mars.
Si nos renseignements sont exacts* ce serait
Mlle Alice Verlet qui chanterait le rôle de
Lakmé.
Rectifions une légère erreur commise dans
notre compte rendu du Méphistophélès. Nous
avions attribué à M. Rambert, le décorateur si
justement aimé et apprécié ici, la paternité de
deux décors: La vallée du Hartz ou Brocken et
le décor de la Grèce — alors que ce sont ales
décors lumineux, œuvres de M. Eugène Frey.
VESOUL
Théâtre Municipal. — Samedi 13, aura lieu
au théâtre de Vesoul, la première représentation
de Choufflot, pièce dramatique en 3 actes de la
composition d'un feuçe artiste vésubien : M. Tor-
fente. L'orchestre dirigé par M. Tavot se fera
entendre, ainsi que M. Bourlier, artiste ama-
teur.
"Comœdia" à Bruxelles
Le Poulailler à l'Olympia. — Conte gaillard,
à la manière des vieux fabliaux, avec une ironie -
mordante faite d'observation et d'esprit, le Pou-
lailler est peut-être, de l'œuvre déjà copieuse de
Tristan Bernard, la comédie la plus irrésistible-
ment drôle. C'est preste et leste, sans tomber
dans la charge vaudevillesque. Précisément, on
pourrait reprocher à M. Baudoin d'être en Léo-
nard, le dindon de la farce, trop dindon. M. Bau-
doin est une résurrection de Torin. C'est dire
son comique. Mais il grossit ses effets et le « vé-
ridisrne » de la pièce y perd. A côté de M. Bau-
doin, trop Palais-Royal, M. Jean Laurent et M.
Bertrand, a paru trop Odéon : Il est d'une cor-
rection que parfois elle glace. Mlle Georgette
Loyer, qui fit récemment les beaux soirs de
l'Alcazar, est une séduisante Jacqueline. Mlle
Marie-Louise Derval, en Emmeline, est toute
tendresse - elle est aussi toute élégance : la
silhouette est exquise, le "este aimable ; jamais
plus de grâce, sans plus de fantaisie. Mlle Til-
ma Vaninà est piquante de vivacité mutine et
Mme Guertet (la tante « On entre pas ! ») com-
pose bien ses rôles. N'oublions pas M. Ambre-
ville, un docteur tout rond, très bon enfant, MM.
Merin, Duro et Mlle Germaine, appétissante
soubrette.
Mise en scène soignée. Entr'actes trop longs.
L'entr'acte n'a jamais fait durer le plaisir.
Le spectacle commence par une piécette du
Même heureux auteur Tristan Bernard : Allez
messieurs ! une histoinre de duel drôlatinue à
rnourir. Pas de femmes. Voilà qui est rare. Rien
que des personnages mâles incarnés à l'Olym-
pia par MM. Joachim, Christian, Achard, Me-
rin; Denières, Détours, Lagrange, Dupray,Nobel,
qui rivalisent d'enjouement.
Le Bon Roi Dapobert au Parc. — Au Parc, ce
soir, samedi, première à Bruxelles de la pièce
ce M. André Rivoire. !
On répète actuellement à la Monnaie la Haba-
nera, le beau drame de Raoul Laparra, qui pas-
sera probablement du 15 au 20 courant.
Cet ouvrage est attendu avec impatience et
provoque déjà un vif mouvement d'intérêt.
Le rôle de Ramon (créé à Paris par Seveilhac)
sera interprêté par Bourbon, celui de Pedro
(créé par Salignac) par Saldou, celui du Vieux
Père (créé par Vieuille) par Lataste et celui de
Pilar (créé par Mlle Demeillier) par Mlle Luoey.
Ittl-M.gl l I.W4AU.1.1.1 -J La pins efficace des Em
[ ■ IT J 1111| du Bassin de VICHY
Contre MAUXd'ESTOMAG.FOIE.DIABÈTE. ALBUMINURIE
ALEXANDRIE
Au théâtre Zizinia, l'Ami des Femmes n'a pas
rencontré les suffrages du public. La faute en
incombe plus aux interprètes qu'à l'ouvrage de
Dumas qui porté vaillamment ses quelques rides.
M. Henri Mayer jouait de Ryons ; doutant de
sa mémoire et de ses jeux de scène, il « bafouil-
la » lamentablement à plusieurs reprises. M.
Maury également. Un piano placé sur la scène
et jouant avant que l'on en touchât le clavier,
dénonçant ainsi celui qui devait jouer dans la
coulisse, a excité l'hilarité générale ! ! L'indul-
gence peut être tfe mise pour une troupe mé-
diocre, mais elle est coupable lorsqu'il s agit
d'une troupe composée d'éléments de premier
ordre et jouant au Zizinia devant un public dont
elle n'a pas le droit de se moquer. C'est ce à
quoi devraient réfléchir Messieurs les sociétaires
de la Comédie-Française qui ont pour mission
d'enseigner à jouer la comédie et à faire appré-
cier la beauté des lettres françaises et du Théâtre
Français
M. H. Mayer fut un de Ryons à peine suffi-
sant. M. Maury, à part quelques « bafouillages»
fut correct en de Montègre. Il faut cependant fé-
liciter sans réserve Mmes Gabrielle Dorziat,, ex-
cellente baronne de Sinerose, Sylvie, parfaite
d'allure en Balbine Leverdet, MM. Leubas, très
fin comédien, superbe Leverdet, et M. Melchissé
dec fils, très sincère des Targettes. Souhaitons
que les prochains spectacles effacent la mauvaise
impression laissée par cette représentation de
l'Ami des Femmes si négligée et c'est, grand
dommage
MONTE-CARLO
On nous annonce l'arrivée de M. Antoine Ba-
nès, qui vient assister aux dernières répétitions
de Léda. opéra-bouffe en trois actes, que M.
Comte-Offenbach fera représenter sur le théâ-
tre du Casino dans les premiers jours d'avril.
MM. Pierre Veber et Augé de Lassus, ses col-
laborateurs, le rejoindront prochainement.
Léda, œuvre d'une forme nouvelle et à la fois
très bouffe et très musicale, sera interprétée par
Mmes Guionie, de l'Opéra-Comique et Charley,
et MM. Berthaud, Poudrier, Maurice Lamy, etc.
VARSOVIE
La première de Thaïs, œuvre si impatiem-
ment attendue depuis deux mois a enfin eu lieu
au Grand Théâtre. Mmes Carmen Mélis super-
be dans le rôle principal et M. Fatti-Cauti le ba-
ryton italien, qui créa Athanael en remplaçant
Mattéa Battistini parti pour Saint-Pétersbourg)
ont remporté un éclatant succès. L'orchestre,
sous la direction d'un jeune chef inexpérimen-
té n'a pu hélas! rendre toutes les beautés et fi-
nesses de cette belle partition ; seul maître
Barcewiez, notre éminent violoniste a joué la
célèbre méditation à la perfection.
*
+ ★
A la Philarmonie se sont faits entendre der-
nièrement avec un égal succès: le pianiste
Mauriee Rosenthal et Yean Rubelik. La troupe
française du théâtre Michel de Saint-Pétersbourg
arrive pour une série de représentations ;au pro-
gramme La dame de chez Maxime, L'Evenfail,
etc., etc.
1 VERVIERS
La troupe du Gymnase de Liège est venue
nous donner Le Passant Que Mlles Bl. Marcel
et Duval ne réussirent pas à faire applaudir et
Patachon la joyeuse comédie de Hennequin et
Duquesnel.
M. Charny a joué le rôle de Patachon avec
finesse et a été bien près de la perfection. MM.
Laumonnier et Kerny furent aussi très applau-
dis. Mlle Blanche David a donné au rôle de
Lucienne tout le charme de sa personne, le
meilleur de son esprit et les grandes ressources
de son talent.
Le bénéfice de M. Fr. Gaillard, l'excellent se-
cond chef d'orchestre est fixé à jeudi; au pro-
gramme Paillasse et Mamzelle Nitouche.
Le théâtre était comble pour la reprise de
Sapho. La belle œuvre de Massenet a obtenu
un beau succès. Le publie a chaleureusement
applaudi la troupe d'opéra; Mlle Vogel dont la
belle voix est toujours généreuse, M. Chardy
moins en voix que sa charmante partenaire, M.
Mascal, dont la voix et le geste prennent cha-
que jour plus d'ampleur.
Boccace, a été conduit alertement par Mlle
Péquillan.
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Prix du Vieux-Moulin. — Saint Estèphe, Quill.
HandicaD optional. — Hérault, Silver Streak.
Prix d'Inval. — Faunillane, Charmoy.
Prix Cloven. — Sampiétro, Beau Môme.
CYCLISME
C'est demain que Buffalo fera sa réou-
verture avec le programme suivant: 1° Ellegard
contre Dupie et Van den Born ; 2° Darragon con-
tre Parent. Puis, pour corser le programme, les
trois starters choisis sont les célèbres boxeurs
Sam Mac Véa, Joe Jeannette et Willie Lewis.
Au vélodrome du Parc des Princes se dispu-
tera le Prix du Premier Pas, organisé par notre
confrère l'Auto, et qui a réuni le chiffre coquet
de 689 engagements.
Le Prix d'Ouverture des Amateurs se dispu-
tera demain sur le parcours du Petit-Bicêtre-
Versailles; arrivée en haut du pont Colbert.
COURSES A PIED
Le classement de la course des six jours de
New-York à la fin de la quatrième journée s'é-
tablit ainsi: 1. Cibot-Orphée (Français) avec 860
kil. 815. (Record officiel, 724 kil. 180) ; 2. Met-
kus Tracey (Américain) 830 kil. 204 m., etc.
••• et je ne bois&
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sement dans lequel ils auront demandé mou
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Le mieux persiste, Qtsonsrnous, pour employer
une expression célèbre.
Et la Rente française se fait plus belle que fr
mais à 98,42.
L'Extérieure ne bouge pas, à 98,42 également.
Le Serbe tient ferme à 78,50.
Par contre, l'Argentin fléchit à 93,60, et le
Portugais 3 l'imite à 59,70.
Les Fonds Russes ont tendance à la baisse. If
n'y a que le 4 t 1909 qui s'inscrive en hausse
légère, à 91,15.
Les Etablissements de crédit sont calmes. La
Banque de Paris est à 1579 et le Crédit Lyonnais
à 1229.
Le Midi passe à 1168 contre 1160.
Les Omnibus progressent à nouveau contre
1258.
Le Métropolitain se tient à 503.
Rio Tinto est à 1727, gagnant un point.
Les Mines d'or sont calmes.
Les diamantifères se traitent au cours de 19
veille.
De Beers clôture à 328,50.
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—
M. G. de Dubor, Ecrivain bien connu, an-
cien Président de la SOciété d'Ethnographie de
Paris, a faIt samedi une très intéressante con-
férence au Casino Municipal.
Le sujet traité était des Plus attachants : La
Cour de Napoléon Ier, l'Empereur, les Impéra-
trices, les Princesses, les grands salons de l'E-
poque Impériale.
M. Dubor - qu'un public nombreux et des
plus élégants était venu entendre, - nous a
charmé par l'aisance et l'érudition de sa cause-
rie, dont les périodes étincellante's évoquaient
pour les sfid, charmés, l'aspect intime de
l'une des époques les plus brillantes de notre
histoire.
Mercredi a eu lieu la r,£Présentation annoncée
de Discrétion la spirituelle comédie de M. Mol-
let Vieville, et SI le mauvais temps empêcha le
public de venir plus nombreux à cette soirée, le
succès n'en fut pas moins très vif pour l'écri-
vain et pour les interprètes.
Mlle Madeleine Farna, transfuge momentanée
du Vaudeville, incarne de la plus exquise façon
le rôle de Maud. Son jeu tout de charme, de spi-
rituelle illliie, dedélÎllIte tendresse et d'émotion
légère traduit ("alternent le caractère essen-
tiellement fémin de l'héroïne de ce charmant
badinage. On applaudit beaucoup la délicieuse
artiste , et ce Succès vraiment fut des plus méri-
tés.
M. le Breton • côtés de Mlle Farna,
le rôle de Jacques.
Il £hakure SOUpIrant élégant et chaleureux.
trop chaleureux peut-être pour la légèreté du
rôle tout en nuances subtiles et non en effets ex-
térieurs.
Mme Charlier, amusante quinquagénaire amou-
reuse ; Simon, et M. G. Michel, amusant dans
un personnage de docteur en rupture de clien-
tèl e, complétèrent l'interprétation de cette aima-
ble comédie.
Nous aurons le plaisir d'assister le 19 courant
à une nouvelle représentation de l'œuvre de M.
^—
pt. Ai --- -- A. M.
Ait. , ET£ ----
PROVIM LOCATIONS D'IMMEUBLES
Î ^, NCE -:- A. LELACOUE $ Il
ARTTE ~yc'~ser. Tél, 19:1-11
T^Sii^^JRgyerbser, Tél.
"Comœdia" à Cette
Manon au Grand-Théâtre. — De tous les
compositeurs '-rRnÇais et même étrangers, le
plus aimé, le Plus choyé, le plus couru, c'est
certainement Massenet, ce génie fantastique qui
a enfanté tant de chefs-d'œuvres qui sont au-
tant (jp sUccès M assenet est un des rares com-
positeurs ayant eu de son vivant autant d'ou-
vrages inscrit au répertoire. Ce succès, il le
doit a,charmA Pénétrant de sa musique, à
cette richesse d'interprètation qui lui est person-
nelle, à cette beauté de la phrase que l'on ne
rencontre q ch~z , Son influence sur l'art a
été considérable, et on peut dire qu'il a fait école
au point que Léon Kerst se plaisait à dire à
propos des S compositeurs : « Quant ils ne
font pas du Wagner ils font du Massenet. » Il
convient d' alouter que la grande majorité en font
mal, car A.do - aItras sont inimitables, Massenet
surtout. Adoré avec cet enthousiasme, je ne
vous étonnerai donc pas en vous disant que
Manon a été joué hier soir devant une salle
comble. M. MéVal doit regretter de n'être pas
venu plutôt. Il est vrai qu'il avait peur que l'in-
suffisance des recettes ne vienne agmenter les
pertes qu'il a subies à Montpellier.
Audaces fOrtuna juvat comme a dit Virgile,
il a été audacieux et il n'aura, je crois, pas à
s'en plaindre.
L'interprétation dans son ensemble fut satis-
faisante, Mlle Massart qui assurait la responsa-
bilité lu-It blanon possède un généreux organe
qui lui permet d'affronter les contre Ré avec
Jace acmh i^Ue' et elle aurait été par-
faite sans les quelques absences de mémoire
qui auraient pu dégénérer en catastrophe sans
l'habileté du chef d'orchestre M.Aloo qui est déci-
dément un bon pilote.
Pousselle c'était Mme Djella que nous avons
eu au Kursaal il y a quelques années comme
chanteuse su don- U)0urs admirable comédien-
ne, elle a su donner du relief à ce joli bout de
rôle dans le quel elle a été ma foi aussi trou-
blante qu'à l'épouque ou sa beauté faillit faire
égorger un ténor et un régisseur.
Monsieur Jol bert était paraît-il fatigué, je ne
m'en suis pas aperçu, ni le public non plus
qui a trouvé a te tenor plus en voix que jamais
et qui le lui 9 proUvé notamment après l'acte de
St-Sulpice.
Marchand, dans Lescaut a su tirer parti d'un
organe qui n'est peut-être pas celui d'un bary-
ton d'opéra-comique rnais dont il se sert avec
art et beaucoup de goût.
Monsieur tît, Strrt dans le père Des Grieux ne
nous a pas fait oublier M. Rothier qui était un
artiste extraordinaire, surtout dans le poème, cho-
se rare chez les chanteurs de province. Mais il
faut constater que la VOIX de Mme Lasserre est
d'une homogénité rare chez une basse et cette
qualité là efface bien des défauts.
Laroche fut ~u~ dans Guillot qu'il a déjà
interprèté au Kursaal où il fit pendant plu-
sieurs saisons les %lices des bagnieurs et des
habitués de notre plage.
En somme belle représentation et recette
fructueuse. Après-d enlan Werther avec Mlle Mi-
^ue. Le spectacle commen-
cera par Le Chalet.
La municipalité a reçu plusieurs propositions
émanant de quelques directeurs qui propose-
~raient de donner Poa Cette une série de représen-
~tions d'opéra pour la prochaine saison de Pâ-
V^LeIhTz MAZELLA
Ill ~, >4titnev oed eotrsonni è re, 32
"o'Monnière. 32
îâs ^0edi?l à Lyon
e de es Grands. - La co-
, médie IJOl.¡\lelJeQ deMM s-rge Basset et Weber
?nÀe7 > une « Us^ tumultueuse carrière
^nnàr, atls s0n Ur nous, cette oeu-
e sP^c'aî où s'agitent
ÉeV $edouves. "O" ncus. cette œa-
K s fîu.^uy s,Jnple ffi reposante, une gra-
V "ne IÙ le grc)s Quicherat recélait
ib, Quicherat recelait
â, ti0n ie ,a vie de col,è-
l,.a.^tîS tachés d'u,n ? rrornan interdit ! L'in-
1 de la hâte avec
ressem
tilt fkt Itl, ontée cette C Ornédie : M. Vermeil,
C18- s îide cette pn.M- Vermeil,
ce jStvén^l"1311 ; amour' devra
LSeS emP°rteT"ents
O S6® de nIrVosité son jeu gagne-
deon est dOnc ull Mlle Renée
hN> «^ est t donc un potache espiè-
W nj rç^r ! w ^bes a dessiné une
ttwSsie d» «Cancre» et M. RaynQld
tniit i d'éternel affamé ! MM.
llJ¡e , ano't, Mrne Perthilde,
si gentiment maternelle, assurent une interpréta-
1 e.
Mercredi 17 : Mariage d'Etoile, comédie de
1'hurner, avec M-e F-
1 ON,% PARIS
i m An 8.
8 W ~M-
8 - -3,RueTaitbouil
^1*%-, oedia" à Lille
la ^'re
s^eiîijA Jeudi prochain, 18 mars
%t te an4+l- des Maîtres Chan-
ti tr 1 re e - su,r la scène -municipale lil-
T^s ft^^nté ^rieme ouvrage de Richard
k;" ki e la scène municipale lil-
t ^^ntsUfuienf èn le Vaisseau jan-
annhiruser, fan~
L *\eQh$e~Stoizfns dfs Maîtres Chanteurs :
In's 'I ls S,2,h -
i /)¡e$s Ils Sarh Zlng, Jeune chevalier, M. Fon-
er.. Sreffiç. cordonnier M. Combes ;
.1 r de * ville, M. Vallorès ;
David, apprenti de Sachs, M. Vialas ; Veit Po•
gner, orfèvre, M. Millat-Vergne ; Fritz Kothner,
boulanger, M. Maucci ; Balthazar Zom, étameur
M. Tallier ; Vogelgesang, pelletier, M. Warnoux ;
Nathigall, ferblantier, M. Dejardin ; Esselinger,
épicier, M. Soencin ; Moser, tailleur, M. Ance-
ling ; Ortel, savonnier, M. Constant ; Hans
Schwaz, chausooher, M. Froidurot ; Foltz, chau-
dronnier, M. Asmire : Eva, fille de Vogner, Mme
d'Heelsonn ; Magdaleine, nourrice d'Eva. Mme
Sarrega.
Voici quelques réengagements et engagements
connus pour la saison 1909-1910 ;
Mmes Vogel, première chanteuse légère du
Palais d'Hiver de Pau ; Sancya, mezzo-soprano;
Vialas, première dugazon.
MM. Borelli, premier ténor léger ; Vialas,
deuxième ténor ; Tillet, premier ténor d'opé-
rette, du théâtre de Reims ; Noël Bass, baryton
du théâtre de Bordeaux ; Bieffer, basse chan-
tante des théâtres de Toulon et de Nice.
Aida. — Les Lillois ont assisté, samedi der-
nier, à une représentation d'Aïdaj en italien.
M. Castellano, impresario de la troupe ita-
lienne de Gand eut cette témérité. Audaces for-
tuna juvat: elle réussit, et c'est justice, car
elle n'a rien perdu de son éclat, cette superbe
partition du célèbre auteur de Violetta et du
Trouvère.
Malheureusement, l'orchestre a risqué à
maint endroit de porter grand préjudice à la par-
tition. Pourquoi? Probablement faute de préa-
lables répétitions: c'est la seule circonstance at-
ténuante à invoquer. A Lille, l'excuse est tou-
jours admissible :les instrumentistes ne sont
guère empressés. aux répétitions. Inde chari-
varis. Mais, plus sure d'elle-même, heureuse-
ment, l'interprétation (artistes, chœurs et même
ballets), fut digne de la partition, et, cette fois,
comme en 1893, la reprise d'Aida a chez tous
les auditeurs, laissé une excellente impression,
composée autant de satisfaction que d'admira-
tion. Le ballet, plein de couleur orientale, a
également eu son succès particulier: à deux re-
prises la première sylphide Mlle Ratté a eu les
honneurs d'un chaleureux rappel. Ces ovations,
à l'égard du ballet, sont rares à Lille.
Quant aux chanteurs, bornons nous à dire que
Mmes Alexina et Ganeta, ont parfaitement te-
nu les rôles d'Aida et d'Amnéris; M. Albiac
qui s'y est prodigué n'a rien gâté du grand rô-
le de Radamès et MM. Arrighetti, Mariachess,
Quintina, ont très convenablement chanté les
rôles damonasro, de Ramtis et du roi.
Il y avait quelques vides dans la salle. Il pa-
rait qu'on se méfiait un peu du chant, en Ita-
lien. Ce fut un tort, trop tard reconnu. Mais,
vienne une seconde représentation, on peut pré-
dire que la vaste grange (lisez salle provisoire),
de la place Sébastopol sera comble.
Kursaal. — Pendant que la troupe italienne
de l'imprésario Castellano chantait Aïda, de Ver-
di, au théâtre municipal, le Kursaal offrait l'un
des chefs-d'œUvré d'Emile Augier UA venturiè-
re avec Mlle Adeline Dudlay, dans le rôle de
Clorinde. La pensionnaire de la Maison de Mo-
lière jétait accompagnée d'une troupe médiocre.
La soirée a été complétée par l'Enigme, jouée
par Mmes Mussay et Erlyne, MM. Godeau, De-
watine, Demoneaud et Yoris-Walter.
La belle diseuse Anna Thibaud vient prochai-
nement à Lille cour y faire entendre les meilleurs
chansons de son répertoire.
Entourée d'artistes de valeur, elle interprétera
le Je ne sais quoi, comédie en trois actes, de
M. Francis de Croisset, ainsi qu'une opérette-
revue d'actualité et les œuvres en vogue des
chansonniers Dominique Bonnaud et Numa
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Il y a lieu de féliciter M. Fusenot., le sym-
pathique directeur du théâtre de Besançon, pour
l'effort artistique réalisé en montant le Tannhaü-
ser. Le chef d'œuvre de Wagner avait attiré un
public nombreux qui applaudit longuement les
excellents artistes de la maison ainsi que M. Fau-
re-Fernet le ténor de l'Opéra-Comique chargé
du rôle de Tannhaüser. Mlle Looze fit sensation
en interprétant d'une façon parfaite le .difficile
rôle d'Elisabeth. Mlle Souveryn fut excellente
dans le rôle épisodique de Vénus. Mlle Lanoux
nous campa un pâtre de gentille allure. MM.
Espa, Wolfram beau chanteur, Corraze, landgra-
ve imposant, ainsi que MM. Duvernet, Laffont,
Chedozeau et Audusseau par leur talent et leur
conscience artistique, contribuèrent au succès
de cette inoubliable soirée. L'orhestre, sous l'ha-
bile direction de M. Tavernier, a droit à
une bonne part des applaudissements.
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Eden-Cinéma Pathé Frères. — Nous consta-
tons avec une vive satisfaction la réalisation en-
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programme de décentralisation artistique qu'elle
s'est tracée : chaque semaine, en effet, nous
pouvons applaudir à'Grenoble toutes les nouveau-
tés cinématographiques données à Paris et édi-
tées par la Maison Pathé Frères pour le compte
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et de Le ContrÔleur des Wagons-Lits de Bisson.
LA ROCHELLE
Le lundi 15 mars, une tournée Baret jouera
l'Eventail. Baret, l'excellent impresario-artiste,
interprétera le principal rôle. Voilà plus qu'il
n'en faut pour assurer la réussite complète de
cette représentation.
lour AVOIR de BELlESet BONNES DENTS
«CRVEZ-VOU8 TOUS LES JOURS Du
EEEBnEiBBBBa
ta Meilleur AntlsepiiQuet3(.fiiirMi:u,12,BdBonne-Nouvelle.Pari».
MONTPELLIER
La Petite Bohème. — Avec quelques ex-
traits des scènes de la Vie de Bohème de Mur-
ger, M. Terrier, notre concitoyen a écrit une
pièce amusante et spirituelle — La musique de
M. Hirschemann, est gaie, sautllante et pleine
de fantaisie, On sent, que, quoique légère, l'ins-
trumentation est très soignée. — Entr'autre?
trouvailles charmantes on peut signaler le cuo
des baisers, au 1er acte, entre Mimi et Ro-
dolphe que Mlle Prady et M. Gueney chantent
avec quelque sentiment — La charge du 2fc
acte, poussée un peu à l'extrême constitue une
des meilleurs - M. Douchet (Barbemuche)
est adroit, M. Laroche (de la Bretèche) crie
« maman » avec le véritable naturel d'un ado-
lescent et enfin (Musette) que personnifie Ville
Djella réussit, non par les accents d'une voix
un peu défraîchie, mais par de gracieuses et
gentilles manières dont elle a le secret, à cap-
ter le cœur de son sentimental ami (Schaunard)
qu'est M. Marchand. — Assez bonne interpré-
tation dans son ensemble et mise Cil scève
charmante.
EN VENTE PARTOUT
Le N° 5 de
Comœdia
Illustré"
32 pages de texte et dessins
Sommaire du N° 5
LA QUINZAINE DRAMATIQUE. — La Furie. —
La Marquesita. — Trains de Luxe. —
L'Ane de Buridan. — Monsieur Zéro. —
Guerre. — Le Donataire. — Lorsque
l'Enfant paraît, par G. de Pawlowski.
SAPHO, par Georges Talmont.
JAVOTTE, par J. B.
Aux CONCERTS, par M. D. Calvocoressf.
LA SOIRÉE PARISIENNE, par Philinte.
LA COMÉDIE HUMAINE, par Gottlob.:
NANTES
Carmen. — Mme Georgiadès qui vient de
chanter Carmen a eu le don de ramener à Gras-
lin, le public qui depuis si longtemps boudait
aux spectacles qui lui étaient offerts. Te sou
haite vivement pour M. Huguet que cette soirée
soit le prélude d'un dernier mois de saison
fructueux.
Douée d'une superbe voix de contralto, au
timbre particulièrement brillant dans le grave,
Mme Georgiadès nous a donné une Carmen qui
rompt complètement avec la tradition. Sans
chercher à imiter ses devancières, elle en a fait
une création bien personnelle et si certaines
trouvailles, qu'il me serait trop long d'appro-
fondir, ne m'ont pas semblé très heureuses,
elle s'est montré dans l'ensemble une des meil-
leures Carmen que nous ayons entendus. Son
succès a été très vif et parfaitement justifié.
M. Zocchi, heureusement remis d'une fâ-
cheuse grippe se montra un excellent don José
et a droit lui aussi à une bonne part des ap-
plaudissements.
J'ai déjà eu l'occasion de parler des autres
interprètes, je n'y reviendrai pas.
Nous aurons, il faut l'espérer une fin de sai-
son brillante. M. Huguet a traité pour plusieurs
représentations avec Mlle Massio; MM. Fugè
re, Léon David et probablement Boulogne.
Se trouvant dans l'impossibilité de terminef
la saison pour cause de maladie, M. Moore, no-
tre baryton qui fit de superbes créations à Nan-
tes, a envoyé à M. Huguet, sa résiliation.
M. Pierre Chéreaù, nôtre régisseur-général,
est engage à Genève pour la saison prochaine.
M. Frigara, notre excellent chef d'orchestre
nous quitte également, pour tenir le même em-
ploi à Lyon.
0 îl i ipUI55ANCE
5ucct: 5 IMMTDIAT CERTALN
i i.parJemP'°i
x' mnrtTfTMw~K~ -r Demander nnmtt
mmxii gra^i •
"~UH! ! 9 J PjyW i-CADUCEE d'O.
;~)V) '::!':' f F
NANCY
Il nous manquait sans doute une œuvre ita-
lienne et un artiste nouveau ; aussi nous eûmes
hier la Traviata et, je crois,, le huitième ténor
de la saison.
Etait-ce Depoter? L'affiche l'affirmait, mais
le programme annonçait Lavarenne. Quoi qu'il
en soit, ce ne fut pas la plus mauvaise recrue de
l'année, l'artiste se servant avec adresse d'une
voix malheureusement étouffée.
Mme Mazzonelli chantait Violette, et eut la
surprise d'une corbeille fleurie; une Violette, ça
doit être modeste; elle ne s'étonnera donc pas
si je constate de suite que l'ensemble se complé-
tait de M. Danse Ernst, de Mme Treslin et Ri-
chard.
Le public était resté chez lui et n'eut pas
tout à fait tort ; mais grands Dieux ! que la
colonie slave est donc bruyante! Je n'aurais
jamais cru des fidèles du nitchevo capables de
s'enthousiasmer de la sorte.
Un Caprice terminait la soirée, enlevé avec
entrain et intelligence par Mmes Bray, de Gau-
dy et M. Guieu.
mr - Hommes, 26 fr. ; Dames, 35 fr.
IfSrf Tf Aw VVN AU TAILLEUR DE CREMONE 1
ï- P. BETTONI, 64, rue Jean-Jacques-Rousseau
ORLEANS
i
Le rideau vient de tomber sur un vaudeville,
Bébé, dernière de notre troupe de comédie.
Comme c'est à peu près le seul que nous ayons
eu cet hiver, nous en avons profité pour nous
détendre un peu : Frady a été un grand gosse si
drôle, Thys un pion si nature, Mme Sluse une,
si délicieuse petite femme un peu délaissée.
prête à choir, et Dubreuil un égoïste papa si
curieusement composé qu'il a bien fallu rire.
Et que ces deux derniers me permettent de leur
dire, à cette occasion, — et Frady aussi —
toute la bonne opinion que le public orléanais
a d'eux et le regret profond que nous éprouve-
rons si nous ne devons plus les revoir.
Avec la Fille du Tambour-Major, la saison
d'opérette vient de se terminer sur un triomphe;
dans une salle archi-comble, un public emballé
a applaudi sans relâche et fait bisser presque
tout le monde. Dès le ier acte, il a plu des bra-
vos et des fleurs et je ne vois pas très bien
comment Mme A. Dupuis aura pu loger toutes
les corbeilles, toutes les gerbes, tous les pa-
niers qu'elle a reçus, quelques artistes, un peu
énervés par les cris de « vive X., vive Y.,
vive Z. », se sont peut-être laissés aller à
quelque exagération, mais ils étaient tous si ra-
dieux qu'il serait cruel et malséant de le leur
reprocher.
Et je veux pour finir, en en remerciant M.
Dnpuis, féliciter notre sympathique et très fin
bary.ton, Caruso, de son réengagement.
Et maintenant, dans un mois, ouverture de la
saison d'opéra, la poule aux œufs d'or des direc-
teurs Orléanais.
V-^emede nouveauraPrae.Noticegratî|
sous pli fermésansmarque.Dos8sd'6Mai-'0',60.
Envoi di8sret.PharmagieMiTCHELiL,.6.Raereydeau.pari3.
ROUEN
Théâtre des Arts. — Le Prophète. - La re-
présentation de dimanche sans être à l'abri de
critique peut cependant passer pour satisfaisan-
te, si l'on considère que même à l'Académie
Nationale le Prophète atteint rarement la per-
fection. C'est un opéra de haute difficulté et un
des types du drame lyrique qui doivent survivre
à toutes les évolutions, car il réalise vraiment
l'union du drame et de la musique. Il est juste
de citer en première ligne Mme Fiérens tout-à
- fait remarauable dans le rôle de Fidès Qu'elle
chante avec autant d'autorité que de sentiment
et dans son vrai caractère. Le oublie n'a cessé
du reste de lui témoigner son admiration. Mme
Dratx-Barat très gracieuse, sait donner au per-
sonnage de Bertha les accents qu'il convient en
graduant ses effets jusqu'à l'excès de passion
qui la mène au sacrifice. M. Lucas (Jean) a ex-
primé avec éclat les passages héroïques, notam-
ment le finale « Roi du ciel et des anges ». Les
trois anabaptistes MM. Maurisse, Douaillier et
Radoux ont bien rendu le côté fanatique et traî-
tre du sinistre trio qui traverse toute la pièce.
M. Rougon nous a présenté un comte d'Ober-
thal féroce à plaisir. L'orchestre bien dirigé par
M. Tasset ne s'est pas trop ressenti des études
un peu hâtives et de la rapidité avec laquelle
a été monté un ouvrage de cette importance.
Pour des raisons particulières la soirée au bé-
néfice des chœurs est remise au samedi 13 mars.
Si nos renseignements sont exacts* ce serait
Mlle Alice Verlet qui chanterait le rôle de
Lakmé.
Rectifions une légère erreur commise dans
notre compte rendu du Méphistophélès. Nous
avions attribué à M. Rambert, le décorateur si
justement aimé et apprécié ici, la paternité de
deux décors: La vallée du Hartz ou Brocken et
le décor de la Grèce — alors que ce sont ales
décors lumineux, œuvres de M. Eugène Frey.
VESOUL
Théâtre Municipal. — Samedi 13, aura lieu
au théâtre de Vesoul, la première représentation
de Choufflot, pièce dramatique en 3 actes de la
composition d'un feuçe artiste vésubien : M. Tor-
fente. L'orchestre dirigé par M. Tavot se fera
entendre, ainsi que M. Bourlier, artiste ama-
teur.
"Comœdia" à Bruxelles
Le Poulailler à l'Olympia. — Conte gaillard,
à la manière des vieux fabliaux, avec une ironie -
mordante faite d'observation et d'esprit, le Pou-
lailler est peut-être, de l'œuvre déjà copieuse de
Tristan Bernard, la comédie la plus irrésistible-
ment drôle. C'est preste et leste, sans tomber
dans la charge vaudevillesque. Précisément, on
pourrait reprocher à M. Baudoin d'être en Léo-
nard, le dindon de la farce, trop dindon. M. Bau-
doin est une résurrection de Torin. C'est dire
son comique. Mais il grossit ses effets et le « vé-
ridisrne » de la pièce y perd. A côté de M. Bau-
doin, trop Palais-Royal, M. Jean Laurent et M.
Bertrand, a paru trop Odéon : Il est d'une cor-
rection que parfois elle glace. Mlle Georgette
Loyer, qui fit récemment les beaux soirs de
l'Alcazar, est une séduisante Jacqueline. Mlle
Marie-Louise Derval, en Emmeline, est toute
tendresse - elle est aussi toute élégance : la
silhouette est exquise, le "este aimable ; jamais
plus de grâce, sans plus de fantaisie. Mlle Til-
ma Vaninà est piquante de vivacité mutine et
Mme Guertet (la tante « On entre pas ! ») com-
pose bien ses rôles. N'oublions pas M. Ambre-
ville, un docteur tout rond, très bon enfant, MM.
Merin, Duro et Mlle Germaine, appétissante
soubrette.
Mise en scène soignée. Entr'actes trop longs.
L'entr'acte n'a jamais fait durer le plaisir.
Le spectacle commence par une piécette du
Même heureux auteur Tristan Bernard : Allez
messieurs ! une histoinre de duel drôlatinue à
rnourir. Pas de femmes. Voilà qui est rare. Rien
que des personnages mâles incarnés à l'Olym-
pia par MM. Joachim, Christian, Achard, Me-
rin; Denières, Détours, Lagrange, Dupray,Nobel,
qui rivalisent d'enjouement.
Le Bon Roi Dapobert au Parc. — Au Parc, ce
soir, samedi, première à Bruxelles de la pièce
ce M. André Rivoire. !
On répète actuellement à la Monnaie la Haba-
nera, le beau drame de Raoul Laparra, qui pas-
sera probablement du 15 au 20 courant.
Cet ouvrage est attendu avec impatience et
provoque déjà un vif mouvement d'intérêt.
Le rôle de Ramon (créé à Paris par Seveilhac)
sera interprêté par Bourbon, celui de Pedro
(créé par Salignac) par Saldou, celui du Vieux
Père (créé par Vieuille) par Lataste et celui de
Pilar (créé par Mlle Demeillier) par Mlle Luoey.
Ittl-M.gl l I.W4AU.1.1.1 -J La pins efficace des Em
[ ■ IT J 1111| du Bassin de VICHY
Contre MAUXd'ESTOMAG.FOIE.DIABÈTE. ALBUMINURIE
ALEXANDRIE
Au théâtre Zizinia, l'Ami des Femmes n'a pas
rencontré les suffrages du public. La faute en
incombe plus aux interprètes qu'à l'ouvrage de
Dumas qui porté vaillamment ses quelques rides.
M. Henri Mayer jouait de Ryons ; doutant de
sa mémoire et de ses jeux de scène, il « bafouil-
la » lamentablement à plusieurs reprises. M.
Maury également. Un piano placé sur la scène
et jouant avant que l'on en touchât le clavier,
dénonçant ainsi celui qui devait jouer dans la
coulisse, a excité l'hilarité générale ! ! L'indul-
gence peut être tfe mise pour une troupe mé-
diocre, mais elle est coupable lorsqu'il s agit
d'une troupe composée d'éléments de premier
ordre et jouant au Zizinia devant un public dont
elle n'a pas le droit de se moquer. C'est ce à
quoi devraient réfléchir Messieurs les sociétaires
de la Comédie-Française qui ont pour mission
d'enseigner à jouer la comédie et à faire appré-
cier la beauté des lettres françaises et du Théâtre
Français
M. H. Mayer fut un de Ryons à peine suffi-
sant. M. Maury, à part quelques « bafouillages»
fut correct en de Montègre. Il faut cependant fé-
liciter sans réserve Mmes Gabrielle Dorziat,, ex-
cellente baronne de Sinerose, Sylvie, parfaite
d'allure en Balbine Leverdet, MM. Leubas, très
fin comédien, superbe Leverdet, et M. Melchissé
dec fils, très sincère des Targettes. Souhaitons
que les prochains spectacles effacent la mauvaise
impression laissée par cette représentation de
l'Ami des Femmes si négligée et c'est, grand
dommage
MONTE-CARLO
On nous annonce l'arrivée de M. Antoine Ba-
nès, qui vient assister aux dernières répétitions
de Léda. opéra-bouffe en trois actes, que M.
Comte-Offenbach fera représenter sur le théâ-
tre du Casino dans les premiers jours d'avril.
MM. Pierre Veber et Augé de Lassus, ses col-
laborateurs, le rejoindront prochainement.
Léda, œuvre d'une forme nouvelle et à la fois
très bouffe et très musicale, sera interprétée par
Mmes Guionie, de l'Opéra-Comique et Charley,
et MM. Berthaud, Poudrier, Maurice Lamy, etc.
VARSOVIE
La première de Thaïs, œuvre si impatiem-
ment attendue depuis deux mois a enfin eu lieu
au Grand Théâtre. Mmes Carmen Mélis super-
be dans le rôle principal et M. Fatti-Cauti le ba-
ryton italien, qui créa Athanael en remplaçant
Mattéa Battistini parti pour Saint-Pétersbourg)
ont remporté un éclatant succès. L'orchestre,
sous la direction d'un jeune chef inexpérimen-
té n'a pu hélas! rendre toutes les beautés et fi-
nesses de cette belle partition ; seul maître
Barcewiez, notre éminent violoniste a joué la
célèbre méditation à la perfection.
*
+ ★
A la Philarmonie se sont faits entendre der-
nièrement avec un égal succès: le pianiste
Mauriee Rosenthal et Yean Rubelik. La troupe
française du théâtre Michel de Saint-Pétersbourg
arrive pour une série de représentations ;au pro-
gramme La dame de chez Maxime, L'Evenfail,
etc., etc.
1 VERVIERS
La troupe du Gymnase de Liège est venue
nous donner Le Passant Que Mlles Bl. Marcel
et Duval ne réussirent pas à faire applaudir et
Patachon la joyeuse comédie de Hennequin et
Duquesnel.
M. Charny a joué le rôle de Patachon avec
finesse et a été bien près de la perfection. MM.
Laumonnier et Kerny furent aussi très applau-
dis. Mlle Blanche David a donné au rôle de
Lucienne tout le charme de sa personne, le
meilleur de son esprit et les grandes ressources
de son talent.
Le bénéfice de M. Fr. Gaillard, l'excellent se-
cond chef d'orchestre est fixé à jeudi; au pro-
gramme Paillasse et Mamzelle Nitouche.
Le théâtre était comble pour la reprise de
Sapho. La belle œuvre de Massenet a obtenu
un beau succès. Le publie a chaleureusement
applaudi la troupe d'opéra; Mlle Vogel dont la
belle voix est toujours généreuse, M. Chardy
moins en voix que sa charmante partenaire, M.
Mascal, dont la voix et le geste prennent cha-
que jour plus d'ampleur.
Boccace, a été conduit alertement par Mlle
Péquillan.
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Propriété O'fC RIPURT IIUft, contenance 636 m.
à Paris n LUIUnfll, Rev. brut: 12.721 f.
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verture avec le programme suivant: 1° Ellegard
contre Dupie et Van den Born ; 2° Darragon con-
tre Parent. Puis, pour corser le programme, les
trois starters choisis sont les célèbres boxeurs
Sam Mac Véa, Joe Jeannette et Willie Lewis.
Au vélodrome du Parc des Princes se dispu-
tera le Prix du Premier Pas, organisé par notre
confrère l'Auto, et qui a réuni le chiffre coquet
de 689 engagements.
Le Prix d'Ouverture des Amateurs se dispu-
tera demain sur le parcours du Petit-Bicêtre-
Versailles; arrivée en haut du pont Colbert.
COURSES A PIED
Le classement de la course des six jours de
New-York à la fin de la quatrième journée s'é-
tablit ainsi: 1. Cibot-Orphée (Français) avec 860
kil. 815. (Record officiel, 724 kil. 180) ; 2. Met-
kus Tracey (Américain) 830 kil. 204 m., etc.
••• et je ne bois&
que fe
VIN
MIGNON
C'IriSk Tonique
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4w exquis
~J~~ URBAIN VOISIN
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Balia 3. »
East Rand 2 5C
Robinson Gold.. 3 »
Cape Copper 1 "I
Le mieux persiste, Qtsonsrnous, pour employer
une expression célèbre.
Et la Rente française se fait plus belle que fr
mais à 98,42.
L'Extérieure ne bouge pas, à 98,42 également.
Le Serbe tient ferme à 78,50.
Par contre, l'Argentin fléchit à 93,60, et le
Portugais 3 l'imite à 59,70.
Les Fonds Russes ont tendance à la baisse. If
n'y a que le 4 t 1909 qui s'inscrive en hausse
légère, à 91,15.
Les Etablissements de crédit sont calmes. La
Banque de Paris est à 1579 et le Crédit Lyonnais
à 1229.
Le Midi passe à 1168 contre 1160.
Les Omnibus progressent à nouveau contre
1258.
Le Métropolitain se tient à 503.
Rio Tinto est à 1727, gagnant un point.
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