Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1932-04-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 11 avril 1932 11 avril 1932
Description : 1932/04/11 (ED4,A10,N3110). 1932/04/11 (ED4,A10,N3110).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76396313
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/02/2015
4
Le record du monde
du demi-mille
aurait été battu ?
Le temp&de Péltaer
amélioré de 3 dixièmes ?
San Francisco, 10 Avril.
Par câble.
Un étudiant de l'Université de Stan-
ford (Californie), Ben Eastman, aurait
battu le record du monde établi par le
Dr Peltzer pour le demi-mille, qu'il au-
rait parcouru en 1 m. 51 s. 3. Le record
du docteur Peltzer était de l m. 51 s. 6.
Henri Lahitte
vainqueur
du Tour de Biarritz
Biarritz, 10 Avril.
(Par téléphone.)
Cette magnifique épreuve, patronnée
par notre confrère le Matin, et magis-
tralement organisée par le Biarritz
Olympique, a connu un succès mérité.
Soixante coureurs s'alignèrent au dé-
part pour disputer le challenge Ivanrey
de Soriano, détenu par le Donostia de
Saint-Sébastien, qui déclara forfait en
dernière heure. Malgré cette abstention,
l'Aviron Bayonnais, le Biarritz Olym-
pique, l'Avenir de Beau-Rivage et
l'Etoile Sportive d'Herm nous firent as-
sister à une belle empoignade pour le
classement par clubs, dont le Biarritz
Olympique sortit brillamment vainqueur.
Individuellement, c'est le champion
Henri Lahitte qui triompha en un temps
record de 34 minutes 12 secondes, après
avoir pris la tête dès le début et mené
constamment. Il termina le parcours de
10 kilomètres 500 dans un état remar-
quable de fraîcheur manifestant une
forme de bonne augure en vue de sa
sélection éventuelle pour les olympiades.
Après lui, le Palois Dufau termina a
54 secondes, précédant le Bayonnais
Millet et le Biarrot Barragué, champion
de la Ligue des B.B.B.
Temps superbe, affluence énorme sur
tout le parcours et gros succès pour les
organisateurs. — G. Chappert.
Les visites à « Paris-soir »
Grizzo
Nous avons reçu la visite du grand
Italien Grizzo. Vainqueur hier au C. S.
C., du géant argentin Epifamo Islas.
Grizzo était accompagné de ses mana-
gers et professeurs Trickri et Operti,
ainsi que son camarade de team Soya.
- Je suis très heureux de la victoire
de mon poulain, nous a dit Trickri, Car
dans ce court combat, Grizzo a prouvé
l'efficacité et la précision de son punch.
Je comprends mal les spectateurs qui
sifflèrent Islas, car le court et puissant
crochet qui mit fin au combat etait ca-
pable de descendre n'importe quel
champion ; je suis certain que mainte-
nant, Grizzo peut affronter les meilleurs
poids lourds européens : malgré cela, je
serais très heureux de le voir opposer
aux Moret, Delarge, Gardebois et Cie,
car ensuite je défierai pour lui, le cham-
pion d'Italie poids lourd, Barquera.
Dans son parler * mi-français mu-ita-
lien, Grizzo ajoute : ■ •
— Je ne sais si mon adversaire aurait
pu se relever, mais ce que je suis certain;
c'est que je lui ai porté-un coup eapafile
de lui défoncer la' tête et ma main
droite en a d'ailleurs subi .le contre-
coup et je me * suis légèrement foule le
poignet. 't.
- 'Soya - n
Le camarade d'écurie de Grizzo, Je
noir Soya qu'il accompagnait d'ailleurs,
nous a: parlé ce matin de son match
contre Di Cea : *
,- Tout le Monde me dit que je puis
devenir un champion, aussi je vais dès
maintenant prendre mon métier. un peu
p;M au sérieux et avant peu, je pense
que ceux qui ont eu cotifiajice en moi,
n'auront pas à le regretter.
Son manager TriCki nous confirme
cette déclaration
-- *je suis très content de l'excellente
performance de Soya contre le ■ dur Di
Cea :
Soya à enfin compris que pour vain-
cre, il fallait être sérieux, il s'entràîne
fougueusement et pourra avant peu re-
monter à l'assaut du titre national que
détienti Augier avec qui il a déjà fait
match nul. -
Di Cea
Au lendemain de la belle exhibition
fournie à Paris-Ring par Di Cea de-
vant Soya, Robert .Eudeline, son ma-
nager, est venu nous rendre visite.
- Di Cea, plus que jamais, aspire au
titre de champion de France des poids
rAume, nous dit Robert Eudeline. Son
record est éloquent, ne compte-t-il pas
des niatches nuls avec les Tassm, Ré-
gis, Bensa et enfin avec Augier, notre
actuel champion de France ?
a Un match avec Maurice Holtzer ou
contre Leperson, voilà qui ne déplai-
rait pas à mon poulain ; lequel des
deux relèvera le gant
Devant le nègre Soya, Di Cea
a mieux su doser ses efforts
C'est devant une assistance moyenne
que se déroula la réunion d'hier soir à
Paris-Ring.
Soya prit un excellent départ et, pen-
dant les premiers rounds, il gratifia son
adversaire 'de fulgurants crochets du
gauche ou du droit ; DI Cea se comporta
modestement, attendant que Soya —
comme à son habitude-— baisse pied.
En effet, Di Cea, grâce à un dur travail
à l'estomac, remonta son retard. H ter-
mina sur le même plan que Soya. La dé-
cision de match nul fut unanimement
applaudie. *
Lès autres combats furent intéres-
sants. Citons :
La rencontre qui opposa Branca à ge.
naud, et permit à celui-ci, plus dur pun-
cheur, de remporter la victoire. Legras
enregistra un -nouveau succès aux .dé-
pens de Martinet qui, malgré son cou-
rage, dut abandonner à la quatrième re-
prise. *
Pourquoi le match Islas-Grizzo
déçut-il le public ?
Un petit crochet du droit à la sor-
tie d'un c clinch » et ce fut tout : Epi-'
phanio Islas s'écroula' au tapis devant
son adversaire Orizzo" tout éberlué lui-
même par une conclusion si rapide.
Comme de juste, la foule ne tarda pas
à manifester son mécontentement. Et
même le verdict des Juges disqualifiant
Je nègre, ne put là calmer. De fait, un
tel résultat surprit tout le monde, et
en particulier l'entourage du géant ita-
lien.
Islas n'était pas considéré comme fa..
vori, loin de là, mais on croyait pour-
tant qu'il ne pouvait être battu qu'après
deux ou trois rounds de bataille achar-
• née.
Le ktiock-out du nègre ne peut pas,
à notre avis, être considéré comme du
c chiqué ». Les coups de Grizzo ne
font pas, en effet, une grosse impression,
ils ne donnent jamais l'effet d'être dé-
finitifs. Contres Bardos, ce fut la même
chose, le basque paraissant désorienté
par un petit direct bien inoffensif Hier soir, Islas mit un genou à terré,
mais ne se releva pas, alors qu'on le
le croyait simplement abasourdi. .,.
les Malleurs français ont Épié cet après-midi à Colombes
contre t'ttalieie match intematiotial le plus importait île la saison
Les Français marquent le preihier but et les Italiens égalisent avant la mi-temps
Une affluence record avait envahi le Stade dont les portes furent fermées
Les Italiens sont-ils inquiets, malgré
leur supériorité technique, leur valeur
incontestable et l'avantage du terrain
qui, est sec et lisse comme un billard ?
— Les Français sont si curieux, si
déconcertants; si prêts aux surprises,
nous dit l'un des dirigeants de l'équipe
italienne. Avec eux on ne sait jamais.
'Du côté français, si la confiance ne
règne pas complètement, on ne s'émo-
tionne pas:
— Combien de parties dans lesquel-
les nous devions être écrasés et qui,
si longtemps, furent à notre avantage,
remarque Anatol, philosophe.
Des tribunes aux populaires, on veut
se montrer plus compétent que le voi-
sin. Et voici ce qu'on entend générale-
ment :
— La défense est bonne, mais que
rendra l'attaque avec Bardot comme
avant-centre.
Trois hommes seuls ne sont pas dis-
cutés. Ce sont : Anatol, arrière de clas-
se et de qualité;. Chardar et Langiller.
Sur les autres, chacun dit son mot.
Les Italiens ont déjeuné frugalement
à midi dans un grand hôtel de la place
de la République, se contentant de sa-
vourer un plat de pâtes, des compotes
arrosées de chianti, tandis que le sélec-
tionneur Pozzo léur donnait les derniè-
res instructions.
Le drapeau de Savoie, vert, blanc et
rouge, flotte au mat central du Stade,
au-dessus de l'horloge olympique.
— Une grande journée italienne se
prépare, nous dit Orlandini, et Linari-Di
Paco la termineront sans doute à notre
avantage.
Et la foule arrivait toujours et, avant
trois heures, on fermait les portes du
stade, tandis que les retardataires tem-
pêtaient à l'extérieur.
Vivement le stade à 60.000 places.
Thépot est très entouré lorsqu'il arrive
à la tribune des invités de première
zone :
— Tassin fera une grande partie, j'en
suis persuadé, nous dit-il..
Peu avant le coup d'envoi, les footbal-
leurs s'enferment dans les vestiaires et
personne ne peut savoir queues sont les
dernières instructions données par M.
Pozzo. , , ,
Nous apprenons cependant. que la
Squàdra Azurra vient de recevoir des té-
légrammes d'encouragement émanant
de M. Artlnati, parlant au nom de M.
Mussolini.
Les Français rentrent un but
Le Stade eri joie
» D'entrée, les Italiens semblent mieux
contrôler la balle, mais les ripostes des
Français sont rapides et pleines d'à-
propos. Le match est très animé et sou-
lève l'enthousiasme et les passions de la
foule ardente de Colombe,
Les Italiens sont dominés. Schar-
wath, l'homme au front l\sse comme un
caillou, donne un coup de tête comme
le ferait ,un acrobate de cirque. La balle
court vers Langiller, qui centre. Lucien
Laurent passé à de lui, prend son temps et
centre à JR j~'e~M~~ but.:: magWique
que les arriéré* italiens et le plongeon
de Combi ne peuvent éviter.
Le stade explose én clameursf en ap-
plaudissements et la France attaque en-
core.. , :
Emotions
Ah! les jolies images de ces attaques
et de ces contre-attaques, le dessin des
passes dU côté italien, les ripostes rapi-
des des Français. Sur l'une d'elles, Bar-
dot se démarque, rentre droit, fait une
puissante descente au but transalpin
gui lui apparaît sans doute énorme et
dégarni. Seul Combi veille. Il plonge sur
la balle. Un cri.-ffon ! Combi a miracu-
leusement paré à cette attaque françai-
se. Que d'émotions en quelques minutes.
Delfour rentre, remplaçant Touffait.
L'Italie attaqué' h fond. On joue tle-
vant nos filets. Anatol se montre for-
midable d'à-propos et de sûreté. Cris,
applaudissements, sifflets se succèdent
dans ce match très égal et si animé.
Gaston Bénac.
, Avec les Français.
au vestiaire
Les joueurs de l'équipe de France
donnent l'impression d'une ruche bour-
donnante, Le moral, avait donc l'air
excellent. Langiller, promu capitaine,
prenant son rôle au sérieux, était aussi
grave qu'un pape.
— Vous allez voir le « boulot » que
nous allons faire dans le coin : Jean
Lulu et moi ! Pour nous trois et pour
Chardar aussi, c'est une belle rétros-
pective. Ce sont nos débuts communs en
minime que nous allons revivre.
SchArwath," lui, s'équipait en silence.
Il ne gisait rien mais il n'en pensait
pas moins.
Jean-Laurent Castor exultait ?
—' C'est la première fois que je joue
dans l'équipe de France avec « Lulu »
Polux, alots vous vous rendez compte si
mutuellement on se sent. stunulé.
Chardar, tout en laçant ses chaussu-
res, fredonne une chanson, car nul
n'ignore que le lourd Sér-ois va pro-
chainement débuter dans Mireille.
Finot entrait à chaque instant en
trombe. ;.:
—. Et Lulu, tu n'as pas un billet ? Et
toi, Jean « Manolo », il ne t'en reste
pas un ?
Et sur des réponses négatives, Finot
repartait apporter à ses nombreux ad-
mirateurs. intéressés, tous ses regrets.
Mais le sifflet impératif de l'arbitre
retentit.
Derniers conseils de Barreau. Derniers
soins de Panozetti et l'équipe de France
quitta le vestiaire, le cœur rempli d'es-
pérance. - Jean Èskenazi.
Une visite aux Italiens
avant le match.
Tranquillement; en gens sûrs d'eux-
mêmes, les Italiens se mettent en te-
nue :
— Alors, Orsi, ça va ?
— Va bene, répond le prestigieux al-
lier, avare de paroles.
Mais voilà M. Pozzo, le Hugo Meisl du
football intalien :,
— L'équipe d'Italie va se présenter sur
le terrain, reposée, Elle doit fournir une
belle exhibition contre vos sympathiques
joueurs. Et puis, avec ce superbe soleil,
qui va rappeler à certains leur soleil
d'Italie, les « Azzura » ne vont pas se
trouver trop dépaysés.
« Les équipes sur le terrain
Les équipes sont attendues avec impa-
tience. Elles pénètrent sur le terrain avec
dix bonnes minutes de retard. Voici les
Italiens, maillot bleu et culotte blanche.
Ils arrivent au pas de course, saluent _es
deux tribunes à la fasciste, le bras droit
levé.
On n'entend de l'hymne italien que le
bruit de la grosse caisse. La foule ap-
plaudit et quelques spectateurs mal éle-
vés sifflent le geste national des Italiens,
mais la grande foule accueille avec fer-
veur et sympathie nos frères latins.
La musique joue la « Marseillaise »
avant que l'équipe de France au maillot
rouge n'ait pénétré sur le terrain.
On se montre le crâne nu brillant au
soleil d'avril, de l'Alsacien Scharwath; e1
on constate que Toùffait joue, alors que
l'on avait annoncé Delfour dans la for-
mation du matin. On note également la
présence de Cesarini dans l'équipé Ita-
lienne. ç '-'
Après les hymnes nationaux, les pho-
tographes mitraillent les joueurs, puis
les capitaines échangent des fanions et,
à 15 heures 12, la' partie cohunence..
La partie
Les Italiens qui ont gagné le toss jouent
avec l'aide du vent. Les transalpins sont
les premiers à l'attaque et par trois fois
ils adressent à côté, puis Aanatol a l'oc-
casion de donner aux visiteurs un aperçu
de la puissance de son dégagement. Tas-
sin doit peu après plonger et sauver bril-
lamment.
Jusqu'ici le Jeu n'a rien de transcen-
dant et l'on sent une prudente réserve
de part et d'autre. Pourtant les Italiens
sont les plus vîtes en action mais le vent
pour eux est un précieux auxiliaire. Aussi
n'hésitent-ils pas à se porter à l'attaque.
Nos représentants reagissent bien, et
grâce à Langiller la France se fait pres-
sante. Une tête de Bardot passe de peu à
côté. Allons, cela ne va pas si mal que ça.
Le jeu s'anime et le match devient
maintenant plus intéressant.
La France marque
Sur une jolie passe de Scharwath la
balle parvient à Lucien Laurent qui ouvre
sur Libérât!. L'ailier droit français ne perd
pas une seconde et d'un shot fulgurant &
ras de terre, marque un but follement
applaudi. Le gardien italien masqué, n'a
rien vu. Il y a onze minutes que le match
est commencé.
France, 1 but ; Italie, 0.
Aussitôt après. cet exploit Langiller
s'échappe, mais Rosétta dégage en touche
au grand désappointement du public qui
manifeste;
Bravo, Tassin 1
Mais les Italiens réagissent vite et., sur
un centre de l'ailier gauche, Schiavo re-
prend de la tête èt Tassin sauve magni-
quement.
Nos joueurs sont déchaînés. Ils répon-
dent du tact au tact. Sur un long service
de Kaucsar, l'arrière transalpin Rosetta
glisse et manque la balle. Bardot s'en em-
pare et le Cannois s'en va tout seul au but
dans une course irrésistible. Il se trouve
à quatre mètres de Combi et shoote en
force. Dans une détente extraordinaire
Combi sauve in extremis, sous les applau-
dissements unanimes de la foule, qui
vient de connaître une minute émotion-
nante au possible.
Un changement
Touffait, insuffisamment remis, se voil
contraint d'abandonner la lutte. Delfoui
le remplace aussitôt,
A là mi-temps- les, deux équiper
étaient à égalité :. 1 but à 1.
Les juniors messins
contre les Stadistes parisiens
Intéressant lever de rideau que celui
opposant les espoirs du C.A. Messin aux
juniors du Stade Français.
Dès 13 heures, plus de 15.000 person-
nes garnissent déjà le vaste Stade Olym-
pique et une heure plus tard ils seront
déjà plus de 25.000 à applaudir aux
exploits des footballeurs en herbe des
deux grands clubs lorrain et parisien.
Les Messins auront un assez net avan-
tage en première mi-temps, favorisés il
est vrai par un vent violent. Le début
de la seconde phase de cette jolie par-
tie sera également pour les jeunes
joueurs de l'Est, mais les Stadistes re-
prendront du. poil de la bête et finiront
très fort, sans pour cela parvenir à
prendre le meilleur.
Belle exhibition des juniors messins
plus puissants, dont le jeu franc et mé-
thodique eut dû avoir raison des petits
Parisiens plus ingénieux sans doute
mais aussi et surtout beaucoup moins
ordonnés.
Par un soleil d'Italie.
Le stade de Colombes est comble. les
resquilleurs ont dû se surpasser.
Dans la tribune de presse par exem-
ple, on trouve Simonsen, Gillet, Bur-
lotte, d'autres encore.
Les équipiers de la sélection française
jugés par leurs pairs en resquille 1
M. Meroet, qui est un homme très
rangé et très cultivé, est l'auteur de
cette bene définition du football :
Le football ? C'est la plus grande
franc-maçonnerie du monde 1
Jolie, n'est-ce pas ?
Mlle Balensi, internationale du basket-
ball, et une des étoiles des Linets, cham-
pion de France, se lamentait
- Pas moyen d'avoir un billet. C'est
malheureux tout de même 1
Quelqu'un suggéra :
— Vous n'avez qu'à jouer en lever de
rideau.
Eh 1 eh 1 gageons que ce match au-
rait du succès.
Les Italiens ont toujours pensé que
les Français étaient riches en joueurs.
Sur les 11 qui participèrent au match
Les matches de water-polo
, d'hier ne plaident pas ,'"
en faveur du jeu parisien
• • ■ : : -,"r.',
Les matches retour, du Championnat
de Paris de water-polo ont commencé
hier soir,, à la, piscine de la Gare. Trois
matches, ont eu lieu, dont deux n'ont
donné lieu à aucune surprise. La Li-
bellule a disposé facilement de l'A.S.
P.P. par 9 bute à 3, et le C.N.P. a pris
le meilleur par 7 buts à 0.
Le C.N.S., contrairement ffi ce que l'on
escomptait, prit finalement l'avantage
sur le S.O.U.F., par 5 buts à 3 après
luné partie mouvementée, le plus sou-
vent à l'avantage des seconds.
Au début, le S.C.U.F. parut devoir
imposer son jeu, puis une série de
fautes imputables au manque de cohé-
sion de l'équipe permit au C.N.S. de re-
prendre confiance. Toutefois, le S.C.U.F.
menait par 2 buts à 1 au repos.
Le S.C.V.F. est déborde
.Dans la seconde partie du jeu, les
joueurs du S.C.U.F. commirent à nou-
veau des fautes incompréhensibles qui
facilitèrent l'attaque adverse lui per-
mettant de prendre confiance et de con-
clure. La victoire du C.N.S. fut rem-
portée par une équipe méritante, vic-
toire chèrement, acquise et d'autant plus
précieuse que c'est la seconde fois seu-
lement en 13 ans que le C.N.S. bat .le
S.C.U.F. en championnat. Le S.C.U.F.
est victime de sa trop grande confiance
et absence d'homogenité ; les midofl-
cations trop fréquentes apportées dans
l'équipe du S.C.U.F. sont cause, pour
une grande part aussi, des .défaites in-
fligées par des équipes aux individua-
lités de moins grande valeur. Le water-
polo est un jeu d'équipe avant tout ; le-
S.C.U.F. est puni durement de l'avoir
oublié cette année.
Amélioration de l'arbitrage
Avec cela, l'arbitrage hésitant et dé-
concertant, dérouta énormément les
joueurs du S.C.U.F. Deux mauvais ar-
bitrages sont du reste à signaler, celui
des matches Libellule-A,S.P.P. et C.N.s.-
S.C.U.F., par contre, M. Foulon arbitra
à la satisfaction générale -la rencontre
C.N.P.-C.A.N.P. Les manifestations du
public furent aussi déplacées qu'à l'ha-
bitude, elles contribuent à éloigner pour
une bonne part le public de profanes
qui vient se perdre dans ces réunions.
Les épreuves de natation qut com-
mencèrent la réunion furent quelcon-
ques et ne présentèrent aucun intérêt.
Il faudra changer entièrement les mé-
thodes si l'on veut se faire prendre au
sérieux par le public; A. Cocneux.
IPpiîr la première loif^ le Tigre
1 cie Alfara va boxer :
ftt sur un ring espagnol :
(De notre correspondant particulier)
—* Bàtceloné"~10 A.tîI.
p Quoique cela paraisse incroyable, il
existe, cas Amifue, my* boxeur espagnol,
champion |lE&|fâgne,-4u$ *. n'a jamàb;,
boxé à Bawselbûe, la -ville ia plus spor-
tive
Ce boxeur Inconnu à Barcelone est le
célèbre,. « Tigre'£es Alfara », champion
espagnol des mi-îoul-ds, qui; mercredi
prochain 13 courait, combattra contre;
le nègre bien connu Wuilliams Thomas,
à l'Olympia.
Un autre combat très intéressant op-
posera en revanche l'idole catalan Mico
et le merveilleux escrimeur français
WUillamy. Le poulain du professeur
Dortignac jouit d'un grand prestige à
Barcelone. Ce sera sa troisième présen-
tation sur les rings espagnols et il trou-
vera. son adversaire très « préparé » et
désireux d'une revanche qui, si elle
n'était point obtenue, marquerait une
halte dans sa brillante carrière. —
J. Vaca Puig.
Argottè mettra-rt-il
son titre en jeu
devant Gandon ?
Comme noua demandions à Robert Eu-
dellne venu nous rendre visite. à Paris-
soir des nouvelles sur la forme de son
poulain Pierre Gandori et si son comlbat
avec Argotte tenait, toujours pour le 21,
à Bordeaux. Eudeline se jniit à crier :
— De la' blague 'toutes ces histoires.
— D e~ la'
Lerda, voyant la date arriver, se dérobe.
Au reste, il m'a dit devant témoin :
» - Vous comprenez, n'est-ce pas ?
West Moël, parfait pour Argotte, mais
Pierre Gandon, très. peu pour moi !
v» Je n'âi compris qu'une chose, ajou-
ta Euideillne, qu'il n'y aura pas le 21, à
Bordeaux, un match Argotte-Gàndon pour
le titre, ce qui démontre que, de plus en
plus, on se désintéresse des titres, -D
Le fait pour Argotte de disputer un
match le 16 quand la date limite expire
le ai pour le challenger, c'est un procédé
peu digne d'un champion.
La lutte libre au tic-tac
- du'« Moulin »
On aurait mauvaise grâce à nier ie
succès que remporte la Fédération Fran-
çaise dé Lutte Amateur avec ses Cham-
pionnats de Paris et de France en style
libre, au bal du Moulin-Rouge.
Lés deux premières séries ont consa-
cré la valeur de plusieurs spécialistes qui
méritent vraiment ce titre : Leborre,
Chasson, Durand, Depuichaffray sont du
nombre ; des autres, comme le valeu-
reux Marton, comme Muths, comme
Rottenfluc, Ducayla et quelques autres
sont à la fois très forts et très scienti-
fiques. en style gréco-romain.
Quoi qu'il en soit, ce début est pro-
metteur et Je public fort nombreux qui
suit les combats îe sanctionne par des
applaudissements chaleureux. L'initia-
tive de MM. Jean Fabert et Perroud re-
çoit ainsi une confirmation précieuse du
premier succès recueilli en janvier der-
pier. '( ,
Ce soir, et jusqu'au 17, se poursûivra
cette captivante compétition aux fins de
préparation olympique ; on aura certai-
nement l'occasion d'assister, à cette oc-
casion, à plusieurs révélations ; notam-
ment le Viennois Oberlander se montrera
des plus dangereux dans les 87 kilos.
On peut regretter que notre compa-
triote Robert Landesmann, blessé au ge-
nou, n'ait pu prendre part à la com-
pétition ; mais il sera admis à disputer
les dernières éliminatoires olympiques et
sa connaissance de la lutte libre en fait
déjà le favori de la catégorie 79 kilos. —
André Bourdonna.
Le marcheur Blum vainqueur
au Challenge Boutar
Ce matin, l'Amicale des Marcheurs a
fait disputer cette épreuve qui a obtenu
un grand succès. Lemonnier donne le
départ à Beaumont à 103 concurrents et
les marcheurs se dispersent aux applau-
dlssemèbts de la foule.
1. Gabriel Blum, les 30 kil. en 2 h. 37"
(D.B. :l'HétauIt), 2. Minardi, en 2 h. 40.
3. Marceau, 4. Dacquay.
Blum a remis la gerbe de fleurs qui lui
avait été offerte par Lemonnier, à l'ar-
rivée, au monument Boutar, donateur du
challenge.
ie Bologne, l'an dernier, il n'en reste
qu'un : Liberati. ■
Il est vrai que les cinq remplaçants
disputèrent la rencontre : Thépot, Matt-
ler, Delfour, Finot et Korb.
Le soigneur Panozetti, Italien de nais-
sance, mais habitant Paris et masseur
de l'équipe de France, fait figure de
traitre pour ses compatriotes.
— Je. ne fais que retaper les hommes,
dit-il pour s'excuser. Je ne prends pas
parti dans le débat. Et tout le monde ré-
conforte le brave Panozetti.
—————
En Angleterre, Everton
reste premier du championnat:
Everton, qui a battu hier Lelcester, tan-
dis que Huddersfied. faisait match nul
avec Birmingham, a maintenant cinq
joints d'avance sur Huddersfield, passé se-
cond dans le classement de la Ire division
iu championnat d'Angleterre. Avec cette
avance le titre de champion, sauf circons-
tances extraordinaires, ne saurait plus lui
échapper.
L'Arsenal, qui parut menacer un Instant
le leader, a subi deux défaites cette se-
maine et se trouve relégué à la quatrième
alace, après Huddersfield. et Sheffield Wed-
hesday. La lutte pour la seconde place sera
les plus chaudes, cinq clubs étant presque
ensemble avec seulement deux points
l'écart.
Parmi les clubs en danger de relégation
en n' division, Leicester City battu par
Everton, n'a plus que-deux points d'avan.'
ce sur Blackpool qui, lui, en a deux sur
Grimsby. Ces deux clubs ont fait match
nul et semblent décidés à faire l'impossi-
ble pour rester en I" division. Il est dou-
teux qu'ils y réussissent, car ils occupent
cette position depuis plusieurs mois et 11
semble improbable qu'ils puissent échap-
per à leur triste sort d'ici la fin du mois,
Zamora contre Samitier
le 14 avril à Barcelone avec
le match Castille-Catalogne
(De notre correspondant particulier)
Barcelone, 10 Avril.
Au Sfcadliuim Municipal aura lieu le
14 avril prochain, à l'occasion de la
commémoration de la proclamation de la
République espagnole, un grand match
entre les sélections de la Castille contre
la Catalogne. De nouveau se mettront
face à face Zamora et Samitier, respec-
tivement capitaines des équipes castilla-
nes et. catalanes.
Fait curieux qui confirme la capacité
du Stadium, nous savons que le nombre
des bulletins d'entrée complet pèse 65
kilos et son coût total estf de 1.200 pe-
setas.
Il est fort possible, étant donné l'in-
térêt que ce match suscite, que les bil-
lets d'entrée seront promptement épui-
sés. — J. V. Puig.
Al. roreman est prive
du titre britannique
des poids légers
Londres, 10 avril.
AI. Foreman, champion britannique
des poids légers, a été privé de son
titre par .le British Boxing Board of
Control (fédération britannique de
boxe). Il demandait des prix trop éle-
vés pour mettre son titre en jeu, de
sorte qu'aucun organisateur ne pouvait
les accepter.
Un combat entre Johnny Cutlbert et
Nel Tarleton, dont le vainqueur de-
viendra détenteur du titre, aura lieu
incessamment.
Mlle Stammers,
la « Helen Wills anglaise
a gagné le championnat
du Surrey
Londres, 10 avril,
La nouvelle étoile anglaise, la c Helen
Wills anglaise » comme on l'appelle,
Mlle Cathleen Stammers, a confirmé ses
grandes qualités en battant Mlle Round
dans la finale du simple dames du
championnat du comté de Surrey, par
6-4, 6-4.
Quoique ayant fait de nombreuses
fautes, Mlle Stammers, par ses coups
longs, obligea Mlle Round à courir
beaucoup, ce qui lui valut d'être bat-
tue.
Dans la finale du simple messieurs,
Olliff a battu Williams par 6-2, 6-3.
Clauzolle est le meilleur
aviateur escrimeur
L'Académie d'Epée a fait disputer ce
matin le Prix Comte Decaze aux aviateurs
des armées alliées. La finale a donné le
classement suivant : 1. Clauzolle (34o ré-
giment d'aviation) ; 2. Trollet ; 3. ex-
œquo Beinatsh et De Gauve, etc.
A" - r t * SUR LA ROUTE AVEC LES COUREURS DE PARIS-CAEN ET PARIS-EVREUX
*■-: Le peloton àes concurrents de Paris-Caen sur la route de Qwrante-Sous. Au centre : Le gagnant de la course Paris-Evreux, Mithouard, et son camarade de
A gauche * L epeloton "des concurrents de Paris-Caen sur la route ~de Quarante-Sous. Au cen t re, Le gagnant de la course Paris-Evreux, Mithouarcl, et son camarade de
i ":.. club Parizet. A droite : Le peloton des coureurs sur la route. d'Evreux.
Les Ancêtres"
ont couru ce matin
à Saint-Cloud
Guillemin franchit le premier
la ligne d'arrivée.
mais Paul Bouchard réalise
le meilleur temps
Après le cross des vieux réservé aux
coureurs de plus de 40 ans, ce matin,
pour la 20, fois, notre confrère L'Auto a
fait disputer son classique crosse des an-
cêtres, réservé aux crosmen âgés de plus
de 50 ans.
Une trentaine de concurrents, parmi
lesquels quelques vieux champions étaient
engagés. 27 d'entre eux en prirent le dé-
part .selon les handicaps judicieusement
établis.
Parmi les concuœents figuraient en pre-
mier lieu M. Henry Desgrange, directeur
de L'Auto qui, majoré ses 67 ans, tint à
prêcher d'exemple et réussit à accomplir
les 5 k. 300 d un parcours plrus routier
que cross en 26 minutes 44 secondes.
Avec Olzewskl, âgé de 67 ans, M. Henry
Desgrange formait le lot des doyens de
l'épreuve.
La course fut très sévèrement disputée
par des ancêtres aussi avides de gloire
que les jeunes. Guillemin (60 ans) qui re-
cevait 6 minutes de handicap, franchit le
premier la ligne d'arrivée, précédant de
4fl secondes OLzewski. le plus âgé de
l'épreuve avec ses 68 ans.
Paul Bouchard, qui était parti scracht
se classa 12», précédant M. Henry Des-
grange.
Au classement servent, le Montrougien
Paul Bouchard. qui fut un des meilleurs
coureurs de La ligue de Bourgogne, ee
classa premier, avec 19 minutes 43 secon-
des, précédant Dumesnill, 20 m. 5 s., et
Vallet, 20 m. 19 s.
Voici les résultats :
Classement à l'arrivée : 1. Guililaajcnln
(60 ans) ; 2. Olzewsiki (66 ans) ; 3. Bro-
chard (52 ans) ; 4. Mibert (5i5 ans) ; 5.
Le GaM (56 ans) ; 6. Duimesaiil (56 ans) ;
7. Vafflet; (51 ans) ; 8. Dunand (58 ans) ;
9. ThioMaire <60 ans) ; 10. Risohman (52
ans) ; il. Grlgnon (53 ans) ; 12. P. Bou-
chard (51 ans) ; 13. H. Desgrange (67
ans) ; 14. Dofny C57 ans) ; 15. Mariez
(6t2 ans).
Classement scrateh : 1. Pautt Bouchard
(S.A.M.), 19 m. 43 s. ; 2. Dumesnill, 20 m.
5 s. ; 3. Vallet, 20 m. 19 s. ; 4. Dunant,
21 m. 29 s. ; 5. Rlschman. 21' 38 s. ; 6.
Morel, 21 m. 38 s. ; 7. Mariez, 22 m. 6 5.;
8. Le Gall, 22 m. 10 s. ; 9. Bourin, 2a m.
14 s. ; 10. Lamoureux, 22 m. 18 s., etc.
Paris-Ablon à la marche
L'Association Sportive Ablonnaise a fait
disputer ce matin Paris-Aibilon à la mar-
che.
Cette épreuve de 27 kilomètres, avec..
plusieurs circuits dans AlbIon, a obtenu un
beau succès et a été gagnée individuelle-
ment et par équipe par l'A.8.P.P.
Résultat : 1. Courtier (A.S.P.T.T.), en
2 h. 17' 40" : 2. Quintric (A.SJP.T.T.), 2 h.
17' 43" ; 3. Pivin (A.S.P.P.), 2 h. 20' 34" ;
4. Guiselin (ind.) ; 5. De Cristoforo (in-
dép.) ; 6. Prince (A.S.P.T.T.) ; 7. Millaud
(C.O.B.) ; 8. Delhomme (C.O.B.) ; 9. God-
bert (M.F.) ; 10. Couratin (M.F.) ; 11.
Viillemin (A.S.P.P:) ; 12. Renaud (ind.) ;
13. Favé (C.O.B.) ; 14. Frichemann (A.S.
P.T.T.) ; 15. Laldemand (R.C.F.) ; 16. Le-
franc (M.F.) ; 17. Aris (M-F.) ; 18. Qui-
raud (A.S.P.P.) ; ) 19. Guyader (A.SP.P.) ;
20. Tassier (ind.), etc.
Le challenge Juivigny, offert par le
maire d AMon, est gagné par rA.S.p.P..
devant les Marcheurs Français.
-' Gouret et Colin vainqueurs
du handicap de cross-country
de la F.F.S.A. j
Un handicap de cross country. organisé
par la Fédération Française de Sports
Athlétiques, a été couru ce matin à l'hip-
podrome de la Courneuve.
Le départ tut donné, à 11 h. 5 par M.
„ Villerez, vice-président de la Fédération.
Voici le classement :
1. Gouret (Vigilante de ,
handicap 4 minutes; et Colin r(Espérance
de Romainville),. 20' 40" ; 2. Gas (Esné-
rance Romainville), handicap 4 minutes.
20' 46" ; 3. Cuche (U.S. de Llvry-Gar-
gan), handicap 4 minutes, 21' 10" ; 4.
Lediraison (Vig. Noisy-Ie-Sec), handicap
4 minutes, 21' 10" ; 5. Dutriau (U.S. Li-
vry-Gargan), handicap 5 minutes, 21' 15";
6. Roland (Vig. de Noisy-le-Sec), handi-
cap 5 minutes, 21' 25" ; 7. Bizard (U.S.
Livry-Gargall,), handicap 2 minutes, 21'
50 ; 8. Rigaux (Jeunesse XVIIIe). ftandi-
cap 5 minutes, 22' 5" ; 9. Raymond (U.S.
Livry-Gargan), scratch, 22' 12"; 10. Evin
(Ue Tremtolay, handicap 2 minutes, 22'
1"
La réunion de Dirt Track
au vélédrome Buffalo
Malgré la concurence des Six Jours cy-
clistes et de France-Italie, en football
c'est une bonne oh ambrée qui, cet après-
midii, applaudit et vibra aux exploita réa-
lisés par les « as a de la centdrée au
vélodrome Buffalo.
Il est vrai que la présence du cham-
pion du monde de la spécialité, l'Austra-
lien Bildy Lamont, promettait aux ama-
teurs de ce sport, ou l'audace et la mal.
trise sont réunies, des émotions répétées.
L'Australien ne faillit pas à sa réputation
et fit admirer, une fois de plus, aux Pa-
risiens, ce prestigieux à-propos de la cour-
se qui en a fait l'idole d'u public. A ses
côtes le champion de France Charles Bé-
liseant et le Marseillais Fernand Meynier,
dont c'était la rentrée, firent une écla-
tante démonstration de leurs qualités de
« risque-tout » et de « cherreurs à ou-
trance ».
Naturellement, les chutes ne furent pas
exclues. Le jeune Jean Roger, notamment,
en fit l'expérience. — R. Miomandre.
Trois Françaises en finale
du Tournoi international
d'escrime féminine
Qui aurait imaginé que l'escrime fémi-
nine pouvait attirer un public aussi nom-
breux que celui qui se pressait hier soir
au Cercle Hoche pour assister aux élimi-
natoires du tournoi international organisé
par Mme Gardère ?
Celle-ci, professeur d'escrime à Paris
aux côtés de son mari, s'est dépensée sans
compter ces derniers jours pour assurer le
succès de son initiative.' Sa réussite est
parfaitement méritée.
Trente-huit fleurettistes étaient exactes
à l'heure fixée sur les pistes du Cercle
Hoche. Quinze sont venues de l'étranger à
leurs frais, sans la moindre réduction sur
les transports, répondant avec empresse-
ment à l'appel de l'organisatrice.
mais, que pensent de ce succès nos di-
rigeants officiels qui ne font rien, absolu-
ment rien, depuis des mois, et même des
années ?
La petite Viennoise; Helene Preiss, est
fort amusante. Aux repos, elle ne quitte
pas sa mascotte, un petit singe en pelu-
che drôlement habillé, auquel elle tient de
grands discours.
Trots Françaises, Mmes Turgis, Reuche,
Gillain sont qualifiées pour la finale.
Mais on n'ose espérer une ultime victoire
de l'une d'elles en face d'adversaires de
la classe de Mlle Preiss (Aut.), de Mlle de
Boer (Hol.) èt de Miss Guinesse (Ang.).
La légation d'Autriche avait délégué
hier soir deux représentants dont la pré-
sence ne manqua pas d'encourager leur
compatriote, Mlle Preiss. Mais les nôtres
auront pour la finale la satisfaction de
matcher en présence de notre sportif mi-
nistre de la Défense Nationale, M. Fran-
cois Pietri.
Le Prix de l'Espérance d'épée
Ce matin, à la salle d'armes de l'Ecole
Polytechnique, sous la présidence du
champion Lucien Gandin, a été disputée
la finale du Prix de l'Espérance à 1 épée.
La finale a été remportée par Trochel, de
Versâmes ; 2. Flazanét (U.S. Métro) ; 3.
Victoire (Championnefr Sports) ; 4. Girou;
5. Schnemberger ; 6. Rossl.
TOUS LES LUNDIS UNE PAGE ENTIÈRE D'ILLUSTRATIONS SPORTIVES ET UNE PAGE D'INFORMATIONS SPORTIVES INÉDITES
-c ,,,, -"n, .: ",n'?,:. -.
Le record du monde
du demi-mille
aurait été battu ?
Le temp&de Péltaer
amélioré de 3 dixièmes ?
San Francisco, 10 Avril.
Par câble.
Un étudiant de l'Université de Stan-
ford (Californie), Ben Eastman, aurait
battu le record du monde établi par le
Dr Peltzer pour le demi-mille, qu'il au-
rait parcouru en 1 m. 51 s. 3. Le record
du docteur Peltzer était de l m. 51 s. 6.
Henri Lahitte
vainqueur
du Tour de Biarritz
Biarritz, 10 Avril.
(Par téléphone.)
Cette magnifique épreuve, patronnée
par notre confrère le Matin, et magis-
tralement organisée par le Biarritz
Olympique, a connu un succès mérité.
Soixante coureurs s'alignèrent au dé-
part pour disputer le challenge Ivanrey
de Soriano, détenu par le Donostia de
Saint-Sébastien, qui déclara forfait en
dernière heure. Malgré cette abstention,
l'Aviron Bayonnais, le Biarritz Olym-
pique, l'Avenir de Beau-Rivage et
l'Etoile Sportive d'Herm nous firent as-
sister à une belle empoignade pour le
classement par clubs, dont le Biarritz
Olympique sortit brillamment vainqueur.
Individuellement, c'est le champion
Henri Lahitte qui triompha en un temps
record de 34 minutes 12 secondes, après
avoir pris la tête dès le début et mené
constamment. Il termina le parcours de
10 kilomètres 500 dans un état remar-
quable de fraîcheur manifestant une
forme de bonne augure en vue de sa
sélection éventuelle pour les olympiades.
Après lui, le Palois Dufau termina a
54 secondes, précédant le Bayonnais
Millet et le Biarrot Barragué, champion
de la Ligue des B.B.B.
Temps superbe, affluence énorme sur
tout le parcours et gros succès pour les
organisateurs. — G. Chappert.
Les visites à « Paris-soir »
Grizzo
Nous avons reçu la visite du grand
Italien Grizzo. Vainqueur hier au C. S.
C., du géant argentin Epifamo Islas.
Grizzo était accompagné de ses mana-
gers et professeurs Trickri et Operti,
ainsi que son camarade de team Soya.
- Je suis très heureux de la victoire
de mon poulain, nous a dit Trickri, Car
dans ce court combat, Grizzo a prouvé
l'efficacité et la précision de son punch.
Je comprends mal les spectateurs qui
sifflèrent Islas, car le court et puissant
crochet qui mit fin au combat etait ca-
pable de descendre n'importe quel
champion ; je suis certain que mainte-
nant, Grizzo peut affronter les meilleurs
poids lourds européens : malgré cela, je
serais très heureux de le voir opposer
aux Moret, Delarge, Gardebois et Cie,
car ensuite je défierai pour lui, le cham-
pion d'Italie poids lourd, Barquera.
Dans son parler * mi-français mu-ita-
lien, Grizzo ajoute : ■ •
— Je ne sais si mon adversaire aurait
pu se relever, mais ce que je suis certain;
c'est que je lui ai porté-un coup eapafile
de lui défoncer la' tête et ma main
droite en a d'ailleurs subi .le contre-
coup et je me * suis légèrement foule le
poignet. 't.
- 'Soya - n
Le camarade d'écurie de Grizzo, Je
noir Soya qu'il accompagnait d'ailleurs,
nous a: parlé ce matin de son match
contre Di Cea : *
,- Tout le Monde me dit que je puis
devenir un champion, aussi je vais dès
maintenant prendre mon métier. un peu
p;M au sérieux et avant peu, je pense
que ceux qui ont eu cotifiajice en moi,
n'auront pas à le regretter.
Son manager TriCki nous confirme
cette déclaration
-- *je suis très content de l'excellente
performance de Soya contre le ■ dur Di
Cea :
Soya à enfin compris que pour vain-
cre, il fallait être sérieux, il s'entràîne
fougueusement et pourra avant peu re-
monter à l'assaut du titre national que
détienti Augier avec qui il a déjà fait
match nul. -
Di Cea
Au lendemain de la belle exhibition
fournie à Paris-Ring par Di Cea de-
vant Soya, Robert .Eudeline, son ma-
nager, est venu nous rendre visite.
- Di Cea, plus que jamais, aspire au
titre de champion de France des poids
rAume, nous dit Robert Eudeline. Son
record est éloquent, ne compte-t-il pas
des niatches nuls avec les Tassm, Ré-
gis, Bensa et enfin avec Augier, notre
actuel champion de France ?
a Un match avec Maurice Holtzer ou
contre Leperson, voilà qui ne déplai-
rait pas à mon poulain ; lequel des
deux relèvera le gant
Devant le nègre Soya, Di Cea
a mieux su doser ses efforts
C'est devant une assistance moyenne
que se déroula la réunion d'hier soir à
Paris-Ring.
Soya prit un excellent départ et, pen-
dant les premiers rounds, il gratifia son
adversaire 'de fulgurants crochets du
gauche ou du droit ; DI Cea se comporta
modestement, attendant que Soya —
comme à son habitude-— baisse pied.
En effet, Di Cea, grâce à un dur travail
à l'estomac, remonta son retard. H ter-
mina sur le même plan que Soya. La dé-
cision de match nul fut unanimement
applaudie. *
Lès autres combats furent intéres-
sants. Citons :
La rencontre qui opposa Branca à ge.
naud, et permit à celui-ci, plus dur pun-
cheur, de remporter la victoire. Legras
enregistra un -nouveau succès aux .dé-
pens de Martinet qui, malgré son cou-
rage, dut abandonner à la quatrième re-
prise. *
Pourquoi le match Islas-Grizzo
déçut-il le public ?
Un petit crochet du droit à la sor-
tie d'un c clinch » et ce fut tout : Epi-'
phanio Islas s'écroula' au tapis devant
son adversaire Orizzo" tout éberlué lui-
même par une conclusion si rapide.
Comme de juste, la foule ne tarda pas
à manifester son mécontentement. Et
même le verdict des Juges disqualifiant
Je nègre, ne put là calmer. De fait, un
tel résultat surprit tout le monde, et
en particulier l'entourage du géant ita-
lien.
Islas n'était pas considéré comme fa..
vori, loin de là, mais on croyait pour-
tant qu'il ne pouvait être battu qu'après
deux ou trois rounds de bataille achar-
• née.
Le ktiock-out du nègre ne peut pas,
à notre avis, être considéré comme du
c chiqué ». Les coups de Grizzo ne
font pas, en effet, une grosse impression,
ils ne donnent jamais l'effet d'être dé-
finitifs. Contres Bardos, ce fut la même
chose, le basque paraissant désorienté
par un petit direct bien inoffensif Hier soir, Islas mit un genou à terré,
mais ne se releva pas, alors qu'on le
le croyait simplement abasourdi. .,.
les Malleurs français ont Épié cet après-midi à Colombes
contre t'ttalieie match intematiotial le plus importait île la saison
Les Français marquent le preihier but et les Italiens égalisent avant la mi-temps
Une affluence record avait envahi le Stade dont les portes furent fermées
Les Italiens sont-ils inquiets, malgré
leur supériorité technique, leur valeur
incontestable et l'avantage du terrain
qui, est sec et lisse comme un billard ?
— Les Français sont si curieux, si
déconcertants; si prêts aux surprises,
nous dit l'un des dirigeants de l'équipe
italienne. Avec eux on ne sait jamais.
'Du côté français, si la confiance ne
règne pas complètement, on ne s'émo-
tionne pas:
— Combien de parties dans lesquel-
les nous devions être écrasés et qui,
si longtemps, furent à notre avantage,
remarque Anatol, philosophe.
Des tribunes aux populaires, on veut
se montrer plus compétent que le voi-
sin. Et voici ce qu'on entend générale-
ment :
— La défense est bonne, mais que
rendra l'attaque avec Bardot comme
avant-centre.
Trois hommes seuls ne sont pas dis-
cutés. Ce sont : Anatol, arrière de clas-
se et de qualité;. Chardar et Langiller.
Sur les autres, chacun dit son mot.
Les Italiens ont déjeuné frugalement
à midi dans un grand hôtel de la place
de la République, se contentant de sa-
vourer un plat de pâtes, des compotes
arrosées de chianti, tandis que le sélec-
tionneur Pozzo léur donnait les derniè-
res instructions.
Le drapeau de Savoie, vert, blanc et
rouge, flotte au mat central du Stade,
au-dessus de l'horloge olympique.
— Une grande journée italienne se
prépare, nous dit Orlandini, et Linari-Di
Paco la termineront sans doute à notre
avantage.
Et la foule arrivait toujours et, avant
trois heures, on fermait les portes du
stade, tandis que les retardataires tem-
pêtaient à l'extérieur.
Vivement le stade à 60.000 places.
Thépot est très entouré lorsqu'il arrive
à la tribune des invités de première
zone :
— Tassin fera une grande partie, j'en
suis persuadé, nous dit-il..
Peu avant le coup d'envoi, les footbal-
leurs s'enferment dans les vestiaires et
personne ne peut savoir queues sont les
dernières instructions données par M.
Pozzo. , , ,
Nous apprenons cependant. que la
Squàdra Azurra vient de recevoir des té-
légrammes d'encouragement émanant
de M. Artlnati, parlant au nom de M.
Mussolini.
Les Français rentrent un but
Le Stade eri joie
» D'entrée, les Italiens semblent mieux
contrôler la balle, mais les ripostes des
Français sont rapides et pleines d'à-
propos. Le match est très animé et sou-
lève l'enthousiasme et les passions de la
foule ardente de Colombe,
Les Italiens sont dominés. Schar-
wath, l'homme au front l\sse comme un
caillou, donne un coup de tête comme
le ferait ,un acrobate de cirque. La balle
court vers Langiller, qui centre. Lucien
Laurent passé à de lui, prend son temps et
centre à JR j~'e~M~~ but.:: magWique
que les arriéré* italiens et le plongeon
de Combi ne peuvent éviter.
Le stade explose én clameursf en ap-
plaudissements et la France attaque en-
core.. , :
Emotions
Ah! les jolies images de ces attaques
et de ces contre-attaques, le dessin des
passes dU côté italien, les ripostes rapi-
des des Français. Sur l'une d'elles, Bar-
dot se démarque, rentre droit, fait une
puissante descente au but transalpin
gui lui apparaît sans doute énorme et
dégarni. Seul Combi veille. Il plonge sur
la balle. Un cri.-ffon ! Combi a miracu-
leusement paré à cette attaque françai-
se. Que d'émotions en quelques minutes.
Delfour rentre, remplaçant Touffait.
L'Italie attaqué' h fond. On joue tle-
vant nos filets. Anatol se montre for-
midable d'à-propos et de sûreté. Cris,
applaudissements, sifflets se succèdent
dans ce match très égal et si animé.
Gaston Bénac.
, Avec les Français.
au vestiaire
Les joueurs de l'équipe de France
donnent l'impression d'une ruche bour-
donnante, Le moral, avait donc l'air
excellent. Langiller, promu capitaine,
prenant son rôle au sérieux, était aussi
grave qu'un pape.
— Vous allez voir le « boulot » que
nous allons faire dans le coin : Jean
Lulu et moi ! Pour nous trois et pour
Chardar aussi, c'est une belle rétros-
pective. Ce sont nos débuts communs en
minime que nous allons revivre.
SchArwath," lui, s'équipait en silence.
Il ne gisait rien mais il n'en pensait
pas moins.
Jean-Laurent Castor exultait ?
—' C'est la première fois que je joue
dans l'équipe de France avec « Lulu »
Polux, alots vous vous rendez compte si
mutuellement on se sent. stunulé.
Chardar, tout en laçant ses chaussu-
res, fredonne une chanson, car nul
n'ignore que le lourd Sér-ois va pro-
chainement débuter dans Mireille.
Finot entrait à chaque instant en
trombe. ;.:
—. Et Lulu, tu n'as pas un billet ? Et
toi, Jean « Manolo », il ne t'en reste
pas un ?
Et sur des réponses négatives, Finot
repartait apporter à ses nombreux ad-
mirateurs. intéressés, tous ses regrets.
Mais le sifflet impératif de l'arbitre
retentit.
Derniers conseils de Barreau. Derniers
soins de Panozetti et l'équipe de France
quitta le vestiaire, le cœur rempli d'es-
pérance. - Jean Èskenazi.
Une visite aux Italiens
avant le match.
Tranquillement; en gens sûrs d'eux-
mêmes, les Italiens se mettent en te-
nue :
— Alors, Orsi, ça va ?
— Va bene, répond le prestigieux al-
lier, avare de paroles.
Mais voilà M. Pozzo, le Hugo Meisl du
football intalien :,
— L'équipe d'Italie va se présenter sur
le terrain, reposée, Elle doit fournir une
belle exhibition contre vos sympathiques
joueurs. Et puis, avec ce superbe soleil,
qui va rappeler à certains leur soleil
d'Italie, les « Azzura » ne vont pas se
trouver trop dépaysés.
« Les équipes sur le terrain
Les équipes sont attendues avec impa-
tience. Elles pénètrent sur le terrain avec
dix bonnes minutes de retard. Voici les
Italiens, maillot bleu et culotte blanche.
Ils arrivent au pas de course, saluent _es
deux tribunes à la fasciste, le bras droit
levé.
On n'entend de l'hymne italien que le
bruit de la grosse caisse. La foule ap-
plaudit et quelques spectateurs mal éle-
vés sifflent le geste national des Italiens,
mais la grande foule accueille avec fer-
veur et sympathie nos frères latins.
La musique joue la « Marseillaise »
avant que l'équipe de France au maillot
rouge n'ait pénétré sur le terrain.
On se montre le crâne nu brillant au
soleil d'avril, de l'Alsacien Scharwath; e1
on constate que Toùffait joue, alors que
l'on avait annoncé Delfour dans la for-
mation du matin. On note également la
présence de Cesarini dans l'équipé Ita-
lienne. ç '-'
Après les hymnes nationaux, les pho-
tographes mitraillent les joueurs, puis
les capitaines échangent des fanions et,
à 15 heures 12, la' partie cohunence..
La partie
Les Italiens qui ont gagné le toss jouent
avec l'aide du vent. Les transalpins sont
les premiers à l'attaque et par trois fois
ils adressent à côté, puis Aanatol a l'oc-
casion de donner aux visiteurs un aperçu
de la puissance de son dégagement. Tas-
sin doit peu après plonger et sauver bril-
lamment.
Jusqu'ici le Jeu n'a rien de transcen-
dant et l'on sent une prudente réserve
de part et d'autre. Pourtant les Italiens
sont les plus vîtes en action mais le vent
pour eux est un précieux auxiliaire. Aussi
n'hésitent-ils pas à se porter à l'attaque.
Nos représentants reagissent bien, et
grâce à Langiller la France se fait pres-
sante. Une tête de Bardot passe de peu à
côté. Allons, cela ne va pas si mal que ça.
Le jeu s'anime et le match devient
maintenant plus intéressant.
La France marque
Sur une jolie passe de Scharwath la
balle parvient à Lucien Laurent qui ouvre
sur Libérât!. L'ailier droit français ne perd
pas une seconde et d'un shot fulgurant &
ras de terre, marque un but follement
applaudi. Le gardien italien masqué, n'a
rien vu. Il y a onze minutes que le match
est commencé.
France, 1 but ; Italie, 0.
Aussitôt après. cet exploit Langiller
s'échappe, mais Rosétta dégage en touche
au grand désappointement du public qui
manifeste;
Bravo, Tassin 1
Mais les Italiens réagissent vite et., sur
un centre de l'ailier gauche, Schiavo re-
prend de la tête èt Tassin sauve magni-
quement.
Nos joueurs sont déchaînés. Ils répon-
dent du tact au tact. Sur un long service
de Kaucsar, l'arrière transalpin Rosetta
glisse et manque la balle. Bardot s'en em-
pare et le Cannois s'en va tout seul au but
dans une course irrésistible. Il se trouve
à quatre mètres de Combi et shoote en
force. Dans une détente extraordinaire
Combi sauve in extremis, sous les applau-
dissements unanimes de la foule, qui
vient de connaître une minute émotion-
nante au possible.
Un changement
Touffait, insuffisamment remis, se voil
contraint d'abandonner la lutte. Delfoui
le remplace aussitôt,
A là mi-temps- les, deux équiper
étaient à égalité :. 1 but à 1.
Les juniors messins
contre les Stadistes parisiens
Intéressant lever de rideau que celui
opposant les espoirs du C.A. Messin aux
juniors du Stade Français.
Dès 13 heures, plus de 15.000 person-
nes garnissent déjà le vaste Stade Olym-
pique et une heure plus tard ils seront
déjà plus de 25.000 à applaudir aux
exploits des footballeurs en herbe des
deux grands clubs lorrain et parisien.
Les Messins auront un assez net avan-
tage en première mi-temps, favorisés il
est vrai par un vent violent. Le début
de la seconde phase de cette jolie par-
tie sera également pour les jeunes
joueurs de l'Est, mais les Stadistes re-
prendront du. poil de la bête et finiront
très fort, sans pour cela parvenir à
prendre le meilleur.
Belle exhibition des juniors messins
plus puissants, dont le jeu franc et mé-
thodique eut dû avoir raison des petits
Parisiens plus ingénieux sans doute
mais aussi et surtout beaucoup moins
ordonnés.
Par un soleil d'Italie.
Le stade de Colombes est comble. les
resquilleurs ont dû se surpasser.
Dans la tribune de presse par exem-
ple, on trouve Simonsen, Gillet, Bur-
lotte, d'autres encore.
Les équipiers de la sélection française
jugés par leurs pairs en resquille 1
M. Meroet, qui est un homme très
rangé et très cultivé, est l'auteur de
cette bene définition du football :
Le football ? C'est la plus grande
franc-maçonnerie du monde 1
Jolie, n'est-ce pas ?
Mlle Balensi, internationale du basket-
ball, et une des étoiles des Linets, cham-
pion de France, se lamentait
- Pas moyen d'avoir un billet. C'est
malheureux tout de même 1
Quelqu'un suggéra :
— Vous n'avez qu'à jouer en lever de
rideau.
Eh 1 eh 1 gageons que ce match au-
rait du succès.
Les Italiens ont toujours pensé que
les Français étaient riches en joueurs.
Sur les 11 qui participèrent au match
Les matches de water-polo
, d'hier ne plaident pas ,'"
en faveur du jeu parisien
• • ■ : : -,"r.',
Les matches retour, du Championnat
de Paris de water-polo ont commencé
hier soir,, à la, piscine de la Gare. Trois
matches, ont eu lieu, dont deux n'ont
donné lieu à aucune surprise. La Li-
bellule a disposé facilement de l'A.S.
P.P. par 9 bute à 3, et le C.N.P. a pris
le meilleur par 7 buts à 0.
Le C.N.S., contrairement ffi ce que l'on
escomptait, prit finalement l'avantage
sur le S.O.U.F., par 5 buts à 3 après
luné partie mouvementée, le plus sou-
vent à l'avantage des seconds.
Au début, le S.C.U.F. parut devoir
imposer son jeu, puis une série de
fautes imputables au manque de cohé-
sion de l'équipe permit au C.N.S. de re-
prendre confiance. Toutefois, le S.C.U.F.
menait par 2 buts à 1 au repos.
Le S.C.V.F. est déborde
.Dans la seconde partie du jeu, les
joueurs du S.C.U.F. commirent à nou-
veau des fautes incompréhensibles qui
facilitèrent l'attaque adverse lui per-
mettant de prendre confiance et de con-
clure. La victoire du C.N.S. fut rem-
portée par une équipe méritante, vic-
toire chèrement, acquise et d'autant plus
précieuse que c'est la seconde fois seu-
lement en 13 ans que le C.N.S. bat .le
S.C.U.F. en championnat. Le S.C.U.F.
est victime de sa trop grande confiance
et absence d'homogenité ; les midofl-
cations trop fréquentes apportées dans
l'équipe du S.C.U.F. sont cause, pour
une grande part aussi, des .défaites in-
fligées par des équipes aux individua-
lités de moins grande valeur. Le water-
polo est un jeu d'équipe avant tout ; le-
S.C.U.F. est puni durement de l'avoir
oublié cette année.
Amélioration de l'arbitrage
Avec cela, l'arbitrage hésitant et dé-
concertant, dérouta énormément les
joueurs du S.C.U.F. Deux mauvais ar-
bitrages sont du reste à signaler, celui
des matches Libellule-A,S.P.P. et C.N.s.-
S.C.U.F., par contre, M. Foulon arbitra
à la satisfaction générale -la rencontre
C.N.P.-C.A.N.P. Les manifestations du
public furent aussi déplacées qu'à l'ha-
bitude, elles contribuent à éloigner pour
une bonne part le public de profanes
qui vient se perdre dans ces réunions.
Les épreuves de natation qut com-
mencèrent la réunion furent quelcon-
ques et ne présentèrent aucun intérêt.
Il faudra changer entièrement les mé-
thodes si l'on veut se faire prendre au
sérieux par le public; A. Cocneux.
IPpiîr la première loif^ le Tigre
1 cie Alfara va boxer :
ftt sur un ring espagnol :
(De notre correspondant particulier)
—* Bàtceloné"~10 A.tîI.
p Quoique cela paraisse incroyable, il
existe, cas Amifue, my* boxeur espagnol,
champion |lE&|fâgne,-4u$ *. n'a jamàb;,
boxé à Bawselbûe, la -ville ia plus spor-
tive
Ce boxeur Inconnu à Barcelone est le
célèbre,. « Tigre'£es Alfara », champion
espagnol des mi-îoul-ds, qui; mercredi
prochain 13 courait, combattra contre;
le nègre bien connu Wuilliams Thomas,
à l'Olympia.
Un autre combat très intéressant op-
posera en revanche l'idole catalan Mico
et le merveilleux escrimeur français
WUillamy. Le poulain du professeur
Dortignac jouit d'un grand prestige à
Barcelone. Ce sera sa troisième présen-
tation sur les rings espagnols et il trou-
vera. son adversaire très « préparé » et
désireux d'une revanche qui, si elle
n'était point obtenue, marquerait une
halte dans sa brillante carrière. —
J. Vaca Puig.
Argottè mettra-rt-il
son titre en jeu
devant Gandon ?
Comme noua demandions à Robert Eu-
dellne venu nous rendre visite. à Paris-
soir des nouvelles sur la forme de son
poulain Pierre Gandori et si son comlbat
avec Argotte tenait, toujours pour le 21,
à Bordeaux. Eudeline se jniit à crier :
— De la' blague 'toutes ces histoires.
— D e~ la'
Lerda, voyant la date arriver, se dérobe.
Au reste, il m'a dit devant témoin :
» - Vous comprenez, n'est-ce pas ?
West Moël, parfait pour Argotte, mais
Pierre Gandon, très. peu pour moi !
v» Je n'âi compris qu'une chose, ajou-
ta Euideillne, qu'il n'y aura pas le 21, à
Bordeaux, un match Argotte-Gàndon pour
le titre, ce qui démontre que, de plus en
plus, on se désintéresse des titres, -D
Le fait pour Argotte de disputer un
match le 16 quand la date limite expire
le ai pour le challenger, c'est un procédé
peu digne d'un champion.
La lutte libre au tic-tac
- du'« Moulin »
On aurait mauvaise grâce à nier ie
succès que remporte la Fédération Fran-
çaise dé Lutte Amateur avec ses Cham-
pionnats de Paris et de France en style
libre, au bal du Moulin-Rouge.
Lés deux premières séries ont consa-
cré la valeur de plusieurs spécialistes qui
méritent vraiment ce titre : Leborre,
Chasson, Durand, Depuichaffray sont du
nombre ; des autres, comme le valeu-
reux Marton, comme Muths, comme
Rottenfluc, Ducayla et quelques autres
sont à la fois très forts et très scienti-
fiques. en style gréco-romain.
Quoi qu'il en soit, ce début est pro-
metteur et Je public fort nombreux qui
suit les combats îe sanctionne par des
applaudissements chaleureux. L'initia-
tive de MM. Jean Fabert et Perroud re-
çoit ainsi une confirmation précieuse du
premier succès recueilli en janvier der-
pier. '( ,
Ce soir, et jusqu'au 17, se poursûivra
cette captivante compétition aux fins de
préparation olympique ; on aura certai-
nement l'occasion d'assister, à cette oc-
casion, à plusieurs révélations ; notam-
ment le Viennois Oberlander se montrera
des plus dangereux dans les 87 kilos.
On peut regretter que notre compa-
triote Robert Landesmann, blessé au ge-
nou, n'ait pu prendre part à la com-
pétition ; mais il sera admis à disputer
les dernières éliminatoires olympiques et
sa connaissance de la lutte libre en fait
déjà le favori de la catégorie 79 kilos. —
André Bourdonna.
Le marcheur Blum vainqueur
au Challenge Boutar
Ce matin, l'Amicale des Marcheurs a
fait disputer cette épreuve qui a obtenu
un grand succès. Lemonnier donne le
départ à Beaumont à 103 concurrents et
les marcheurs se dispersent aux applau-
dlssemèbts de la foule.
1. Gabriel Blum, les 30 kil. en 2 h. 37"
(D.B. :l'HétauIt), 2. Minardi, en 2 h. 40.
3. Marceau, 4. Dacquay.
Blum a remis la gerbe de fleurs qui lui
avait été offerte par Lemonnier, à l'ar-
rivée, au monument Boutar, donateur du
challenge.
ie Bologne, l'an dernier, il n'en reste
qu'un : Liberati. ■
Il est vrai que les cinq remplaçants
disputèrent la rencontre : Thépot, Matt-
ler, Delfour, Finot et Korb.
Le soigneur Panozetti, Italien de nais-
sance, mais habitant Paris et masseur
de l'équipe de France, fait figure de
traitre pour ses compatriotes.
— Je. ne fais que retaper les hommes,
dit-il pour s'excuser. Je ne prends pas
parti dans le débat. Et tout le monde ré-
conforte le brave Panozetti.
—————
En Angleterre, Everton
reste premier du championnat:
Everton, qui a battu hier Lelcester, tan-
dis que Huddersfied. faisait match nul
avec Birmingham, a maintenant cinq
joints d'avance sur Huddersfield, passé se-
cond dans le classement de la Ire division
iu championnat d'Angleterre. Avec cette
avance le titre de champion, sauf circons-
tances extraordinaires, ne saurait plus lui
échapper.
L'Arsenal, qui parut menacer un Instant
le leader, a subi deux défaites cette se-
maine et se trouve relégué à la quatrième
alace, après Huddersfield. et Sheffield Wed-
hesday. La lutte pour la seconde place sera
les plus chaudes, cinq clubs étant presque
ensemble avec seulement deux points
l'écart.
Parmi les clubs en danger de relégation
en n' division, Leicester City battu par
Everton, n'a plus que-deux points d'avan.'
ce sur Blackpool qui, lui, en a deux sur
Grimsby. Ces deux clubs ont fait match
nul et semblent décidés à faire l'impossi-
ble pour rester en I" division. Il est dou-
teux qu'ils y réussissent, car ils occupent
cette position depuis plusieurs mois et 11
semble improbable qu'ils puissent échap-
per à leur triste sort d'ici la fin du mois,
Zamora contre Samitier
le 14 avril à Barcelone avec
le match Castille-Catalogne
(De notre correspondant particulier)
Barcelone, 10 Avril.
Au Sfcadliuim Municipal aura lieu le
14 avril prochain, à l'occasion de la
commémoration de la proclamation de la
République espagnole, un grand match
entre les sélections de la Castille contre
la Catalogne. De nouveau se mettront
face à face Zamora et Samitier, respec-
tivement capitaines des équipes castilla-
nes et. catalanes.
Fait curieux qui confirme la capacité
du Stadium, nous savons que le nombre
des bulletins d'entrée complet pèse 65
kilos et son coût total estf de 1.200 pe-
setas.
Il est fort possible, étant donné l'in-
térêt que ce match suscite, que les bil-
lets d'entrée seront promptement épui-
sés. — J. V. Puig.
Al. roreman est prive
du titre britannique
des poids légers
Londres, 10 avril.
AI. Foreman, champion britannique
des poids légers, a été privé de son
titre par .le British Boxing Board of
Control (fédération britannique de
boxe). Il demandait des prix trop éle-
vés pour mettre son titre en jeu, de
sorte qu'aucun organisateur ne pouvait
les accepter.
Un combat entre Johnny Cutlbert et
Nel Tarleton, dont le vainqueur de-
viendra détenteur du titre, aura lieu
incessamment.
Mlle Stammers,
la « Helen Wills anglaise
a gagné le championnat
du Surrey
Londres, 10 avril,
La nouvelle étoile anglaise, la c Helen
Wills anglaise » comme on l'appelle,
Mlle Cathleen Stammers, a confirmé ses
grandes qualités en battant Mlle Round
dans la finale du simple dames du
championnat du comté de Surrey, par
6-4, 6-4.
Quoique ayant fait de nombreuses
fautes, Mlle Stammers, par ses coups
longs, obligea Mlle Round à courir
beaucoup, ce qui lui valut d'être bat-
tue.
Dans la finale du simple messieurs,
Olliff a battu Williams par 6-2, 6-3.
Clauzolle est le meilleur
aviateur escrimeur
L'Académie d'Epée a fait disputer ce
matin le Prix Comte Decaze aux aviateurs
des armées alliées. La finale a donné le
classement suivant : 1. Clauzolle (34o ré-
giment d'aviation) ; 2. Trollet ; 3. ex-
œquo Beinatsh et De Gauve, etc.
A" - r t * SUR LA ROUTE AVEC LES COUREURS DE PARIS-CAEN ET PARIS-EVREUX
*■-: Le peloton àes concurrents de Paris-Caen sur la route de Qwrante-Sous. Au centre : Le gagnant de la course Paris-Evreux, Mithouard, et son camarade de
A gauche * L epeloton "des concurrents de Paris-Caen sur la route ~de Quarante-Sous. Au cen t re, Le gagnant de la course Paris-Evreux, Mithouarcl, et son camarade de
i ":.. club Parizet. A droite : Le peloton des coureurs sur la route. d'Evreux.
Les Ancêtres"
ont couru ce matin
à Saint-Cloud
Guillemin franchit le premier
la ligne d'arrivée.
mais Paul Bouchard réalise
le meilleur temps
Après le cross des vieux réservé aux
coureurs de plus de 40 ans, ce matin,
pour la 20, fois, notre confrère L'Auto a
fait disputer son classique crosse des an-
cêtres, réservé aux crosmen âgés de plus
de 50 ans.
Une trentaine de concurrents, parmi
lesquels quelques vieux champions étaient
engagés. 27 d'entre eux en prirent le dé-
part .selon les handicaps judicieusement
établis.
Parmi les concuœents figuraient en pre-
mier lieu M. Henry Desgrange, directeur
de L'Auto qui, majoré ses 67 ans, tint à
prêcher d'exemple et réussit à accomplir
les 5 k. 300 d un parcours plrus routier
que cross en 26 minutes 44 secondes.
Avec Olzewskl, âgé de 67 ans, M. Henry
Desgrange formait le lot des doyens de
l'épreuve.
La course fut très sévèrement disputée
par des ancêtres aussi avides de gloire
que les jeunes. Guillemin (60 ans) qui re-
cevait 6 minutes de handicap, franchit le
premier la ligne d'arrivée, précédant de
4fl secondes OLzewski. le plus âgé de
l'épreuve avec ses 68 ans.
Paul Bouchard, qui était parti scracht
se classa 12», précédant M. Henry Des-
grange.
Au classement servent, le Montrougien
Paul Bouchard. qui fut un des meilleurs
coureurs de La ligue de Bourgogne, ee
classa premier, avec 19 minutes 43 secon-
des, précédant Dumesnill, 20 m. 5 s., et
Vallet, 20 m. 19 s.
Voici les résultats :
Classement à l'arrivée : 1. Guililaajcnln
(60 ans) ; 2. Olzewsiki (66 ans) ; 3. Bro-
chard (52 ans) ; 4. Mibert (5i5 ans) ; 5.
Le GaM (56 ans) ; 6. Duimesaiil (56 ans) ;
7. Vafflet; (51 ans) ; 8. Dunand (58 ans) ;
9. ThioMaire <60 ans) ; 10. Risohman (52
ans) ; il. Grlgnon (53 ans) ; 12. P. Bou-
chard (51 ans) ; 13. H. Desgrange (67
ans) ; 14. Dofny C57 ans) ; 15. Mariez
(6t2 ans).
Classement scrateh : 1. Pautt Bouchard
(S.A.M.), 19 m. 43 s. ; 2. Dumesnill, 20 m.
5 s. ; 3. Vallet, 20 m. 19 s. ; 4. Dunant,
21 m. 29 s. ; 5. Rlschman. 21' 38 s. ; 6.
Morel, 21 m. 38 s. ; 7. Mariez, 22 m. 6 5.;
8. Le Gall, 22 m. 10 s. ; 9. Bourin, 2a m.
14 s. ; 10. Lamoureux, 22 m. 18 s., etc.
Paris-Ablon à la marche
L'Association Sportive Ablonnaise a fait
disputer ce matin Paris-Aibilon à la mar-
che.
Cette épreuve de 27 kilomètres, avec..
plusieurs circuits dans AlbIon, a obtenu un
beau succès et a été gagnée individuelle-
ment et par équipe par l'A.8.P.P.
Résultat : 1. Courtier (A.S.P.T.T.), en
2 h. 17' 40" : 2. Quintric (A.SJP.T.T.), 2 h.
17' 43" ; 3. Pivin (A.S.P.P.), 2 h. 20' 34" ;
4. Guiselin (ind.) ; 5. De Cristoforo (in-
dép.) ; 6. Prince (A.S.P.T.T.) ; 7. Millaud
(C.O.B.) ; 8. Delhomme (C.O.B.) ; 9. God-
bert (M.F.) ; 10. Couratin (M.F.) ; 11.
Viillemin (A.S.P.P:) ; 12. Renaud (ind.) ;
13. Favé (C.O.B.) ; 14. Frichemann (A.S.
P.T.T.) ; 15. Laldemand (R.C.F.) ; 16. Le-
franc (M.F.) ; 17. Aris (M-F.) ; 18. Qui-
raud (A.S.P.P.) ; ) 19. Guyader (A.SP.P.) ;
20. Tassier (ind.), etc.
Le challenge Juivigny, offert par le
maire d AMon, est gagné par rA.S.p.P..
devant les Marcheurs Français.
-' Gouret et Colin vainqueurs
du handicap de cross-country
de la F.F.S.A. j
Un handicap de cross country. organisé
par la Fédération Française de Sports
Athlétiques, a été couru ce matin à l'hip-
podrome de la Courneuve.
Le départ tut donné, à 11 h. 5 par M.
„ Villerez, vice-président de la Fédération.
Voici le classement :
1. Gouret (Vigilante de ,
handicap 4 minutes; et Colin r(Espérance
de Romainville),. 20' 40" ; 2. Gas (Esné-
rance Romainville), handicap 4 minutes.
20' 46" ; 3. Cuche (U.S. de Llvry-Gar-
gan), handicap 4 minutes, 21' 10" ; 4.
Lediraison (Vig. Noisy-Ie-Sec), handicap
4 minutes, 21' 10" ; 5. Dutriau (U.S. Li-
vry-Gargan), handicap 5 minutes, 21' 15";
6. Roland (Vig. de Noisy-le-Sec), handi-
cap 5 minutes, 21' 25" ; 7. Bizard (U.S.
Livry-Gargall,), handicap 2 minutes, 21'
50 ; 8. Rigaux (Jeunesse XVIIIe). ftandi-
cap 5 minutes, 22' 5" ; 9. Raymond (U.S.
Livry-Gargan), scratch, 22' 12"; 10. Evin
(Ue Tremtolay, handicap 2 minutes, 22'
1"
La réunion de Dirt Track
au vélédrome Buffalo
Malgré la concurence des Six Jours cy-
clistes et de France-Italie, en football
c'est une bonne oh ambrée qui, cet après-
midii, applaudit et vibra aux exploita réa-
lisés par les « as a de la centdrée au
vélodrome Buffalo.
Il est vrai que la présence du cham-
pion du monde de la spécialité, l'Austra-
lien Bildy Lamont, promettait aux ama-
teurs de ce sport, ou l'audace et la mal.
trise sont réunies, des émotions répétées.
L'Australien ne faillit pas à sa réputation
et fit admirer, une fois de plus, aux Pa-
risiens, ce prestigieux à-propos de la cour-
se qui en a fait l'idole d'u public. A ses
côtes le champion de France Charles Bé-
liseant et le Marseillais Fernand Meynier,
dont c'était la rentrée, firent une écla-
tante démonstration de leurs qualités de
« risque-tout » et de « cherreurs à ou-
trance ».
Naturellement, les chutes ne furent pas
exclues. Le jeune Jean Roger, notamment,
en fit l'expérience. — R. Miomandre.
Trois Françaises en finale
du Tournoi international
d'escrime féminine
Qui aurait imaginé que l'escrime fémi-
nine pouvait attirer un public aussi nom-
breux que celui qui se pressait hier soir
au Cercle Hoche pour assister aux élimi-
natoires du tournoi international organisé
par Mme Gardère ?
Celle-ci, professeur d'escrime à Paris
aux côtés de son mari, s'est dépensée sans
compter ces derniers jours pour assurer le
succès de son initiative.' Sa réussite est
parfaitement méritée.
Trente-huit fleurettistes étaient exactes
à l'heure fixée sur les pistes du Cercle
Hoche. Quinze sont venues de l'étranger à
leurs frais, sans la moindre réduction sur
les transports, répondant avec empresse-
ment à l'appel de l'organisatrice.
mais, que pensent de ce succès nos di-
rigeants officiels qui ne font rien, absolu-
ment rien, depuis des mois, et même des
années ?
La petite Viennoise; Helene Preiss, est
fort amusante. Aux repos, elle ne quitte
pas sa mascotte, un petit singe en pelu-
che drôlement habillé, auquel elle tient de
grands discours.
Trots Françaises, Mmes Turgis, Reuche,
Gillain sont qualifiées pour la finale.
Mais on n'ose espérer une ultime victoire
de l'une d'elles en face d'adversaires de
la classe de Mlle Preiss (Aut.), de Mlle de
Boer (Hol.) èt de Miss Guinesse (Ang.).
La légation d'Autriche avait délégué
hier soir deux représentants dont la pré-
sence ne manqua pas d'encourager leur
compatriote, Mlle Preiss. Mais les nôtres
auront pour la finale la satisfaction de
matcher en présence de notre sportif mi-
nistre de la Défense Nationale, M. Fran-
cois Pietri.
Le Prix de l'Espérance d'épée
Ce matin, à la salle d'armes de l'Ecole
Polytechnique, sous la présidence du
champion Lucien Gandin, a été disputée
la finale du Prix de l'Espérance à 1 épée.
La finale a été remportée par Trochel, de
Versâmes ; 2. Flazanét (U.S. Métro) ; 3.
Victoire (Championnefr Sports) ; 4. Girou;
5. Schnemberger ; 6. Rossl.
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