Presse et revues
8 pages
Titre : Ce soir : grand quotidien d'information indépendant / directeur Louis Aragon ; directeur Jean Richard Bloch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1937-09-19
Contributeur : Aragon, Louis (1897-1982). Directeur de publication
Contributeur : Bloch, Jean-Richard (1884-1947). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32738400h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 19 septembre 1937 19 septembre 1937
Description : 1937/09/19 (ED6,A1,N201). 1937/09/19 (ED6,A1,N201).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7633706h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-109
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/12/2014
GRAN D'QUOTI DIEN'DL NFORMATION. INDÉPENDANT
6e
édition
PREMIERE ANNEE
6e
édition
NUMERO 201
Ope. 99.34 - 15.60 (15 lig. groupées) - 40 cent. Dimanche 19 septembre 1937 40 cent. — 31, rue du 4-Septqmbre, Paris - 2"
LES CAGOULARDS
se suivent et se ressemblent
Des perquisitions à Maisons - Loffitte
et à Paris ont permis de recueillir
des renseignements nouveaux
sur la fameuse organisation
"LE CHEIK S'AMUSE,, 1
Choisie parmi 43 concurrentes, Miss Margaret
Smith a été élue Miss « Etats-Unis »
Deviendra - t-elle Miss. America à Atlantic-City ?
limon HOUflBRB
0 0
qui a grossi
s'ennuyait
Pour siaiier
il vient visiter
l'Exposition
Lorsque fut annoncée la venue
à Paris de Ramon Novarro, on
pouvait penser que son arrivée
ne provoquerait pas un mouve-
ment de foule aussi considérable
que celui dont Robert Taylor. le
don Juan n° 1 actuel, fut récem-
ment l'objet.
L'envahissement de la saro
Saint-Lazare, hier soir, fut un dé-
menti formel à ces pronostics.
La foule était évidemment com-
nn«»p on maienre nartie de fem-
mes de tous âges et de toutes beau-
tés. Les plus jeunes devaient avoir
de dix a douze ans lorsque Bell-
Hur le mit en vedette sur tous les
écrans du monde. Etrange persis-
tance de la popularité cinémato-
graphique ! Car il y a longtemps,
il me semble, que Ramon Novarro
a tourné son dernier film à Holly-
wood.
Aux questions sur les motifs de
son voyage, le beau Ramon, pro-
diguant les sourires aux quatre
points cardinaux, a déclaré, com-
me tout. le monde, qu'il venait
voir l'Exposition, puis qu'il irait
se reposer à Cannes et visiterait,
enfin,-la Suisse et la Belgique.
- Alors, pas de film, pas de
tour de chant en perspective ?
- Je ne sais. Peut-être. Je
ne peux encore rien dire.;.
A cette incertitude, un groupe
de personnages semblaient appor-
ter, aux aussi, un démenti. On re-
connaissait, en effet, parmi eux
des impresarii parisiens, des
gens-de-cinéma et M. Mitty Gol-
din, directeur de l'A.B.C. et de
Mogador.
Après ces constatations, toutes
les suppositions sont permises. Et
même celles de visites à quelques
autres capitales de notre conti-
nent. Excellente publicité pour le
premier film qu'il ait tourné de-
puis trois ans et que, sous le titre
de Le cheik s'amuse (The Cheik
sfceps out), l'Amérique nous an-
nonce déjà comme une seconde
révélation.
YVES-BONNA T.
- e 1 1
« Je veux que l'on arrête
les assassins de mon mari »
NOUS DECLARE Mme JUIF
22, rue de France à Nice, un magasin mystérieux aux grilles fermées. C'était
celui d'Augustin Juif
De nouvelles perquisitions
Paris et à Maisons-Laffitte. L'en'quête
s'étend, court à travers les milieux
si différents que fréquentent les tra*
fiquants d'armes. On se demande
maintenant quel rôle a joué dans
toute cette affaire le général Dusei-
gneur, qui fut, parait-il, l'objet de
certaines sanctions il y a quelques
mois, à la suite d'un différend avec
M. Pierre Cot.
M. le général Duseigneur aura
sans doute le désir de fournir aux
enquêteurs toutes les précisions dé-
sirables, comme le fit ce matin, avec
beaucoup de bonne grâce, le com,
mandant X., directeur d'un journal
de courses.
On racontait, à ce propos, une his-
toire qui n'est peut-être pas vraie,
mais qui est trop amusante pour que
nous privions nos lecteurs d'un peu
de gaité, si rare dans cette enquête,
où l'on avance dans le sang et la
boue.
Le commandant écoutait, avant-
hier soir, la T.S.F. en son apparte-
ment, lorsqu'il apprit les arrestations
qui venaient d'être opérées. Il avait
en sa possession certains documents
qui pouvaient être compromettants.
Lire la suite dans la 3" page
Lire dans la troisième page les
dépêches de nos envoyés spéciaux
Mario CARASSO à Nice
Jacques BILLIET à Anvers
et Roger DORSEL à Anzin
Sur la route de Sartrouville
derrière un bouquet d'arbres
LE CADAVRE D'UN CYCLISTE
est découvert par des passants
Le malheureux aurait été assassiné
Lire nos informations dans la cinquième page
-
t
1 - Le mot de papse ? H exogène, Adolf et Beoito»* Dessin de H,'P. GASSIER
LUNDI
nous commencerons
: à publier
L'EMPEREUR
NOCTURNE
Un passionnant
récit historique
Les attentats de l'Etoile
Tamburini
silencieux et sarcastique
est amené à Paris
Fromont habite au 14e étage du building le plu*
haut d'Anvers, et d'Europe., (Lire.page3.)
LA ROTONDE DE VIENNE
aurait été détruite
par un incendie criminel
Pendant plusieurs heures, les pompiers ont lutté en vain contre
l'incendie qui anéantit le gigant esque bâtiment. (Lire page - 5*-)
Deux fillettes
assistent à l'assassinat
de leur père
La vie était intenable dans le logement de la rue Lamarck.
L'homme frappait quand il était ivre. La mère, pour se
défendre, le tue d'une balle dans la tête.
Mme Derenne au commissariat.
En médaillon : son mari
Hier soir, vers 10 h. 30, la concierge
de l'immeuble 135' bts, ;rue LamarW
voyait arriver à sa loge une de *es
locataires éplorée.
- Je viens de - tuer mon. mari, san-
glotait-elle. ¡..
Immédiatement, la concierge. remon-
tait au premier étage où se trouve
l'appartement. 'u'
L'homme, Arsène Derennei, gisait sur le
lit en désordre; il respfirait- encore.
Dans la pièce, ses deux ^fillettes, Yo-
lande et Monique, 11 et 9. ans, blotties
dans un coin. pleuralerit. i
Bientôt arrivait sur les lieux le doc-
teur Dessanges, qui constiata < une frac-
ture du crâne. La victime, portait ,dui$
le pariétal droit la trace d'une balle
de 6 mm. 35. Très peu de sang. à
peine quelques traces sur l'ordller.
Après pansement, Arsène Derenne était.
transporté à l'hôpital, Bichat. Il y est
décédé ce matin sans avoir repris con-
naissance. *
Lire la suite dans la 5* page
MM.DELBOS
et NEGRIN
ont parlé
à Genève
« L'Italie est décidée
à amener en Espagne
une armée deux fois
plus nombreuse »
a déclaré le président
du Conseil espagnol
Ure dans la cinquième page
6e
édition
PREMIERE ANNEE
6e
édition
NUMERO 201
Ope. 99.34 - 15.60 (15 lig. groupées) - 40 cent. Dimanche 19 septembre 1937 40 cent. — 31, rue du 4-Septqmbre, Paris - 2"
LES CAGOULARDS
se suivent et se ressemblent
Des perquisitions à Maisons - Loffitte
et à Paris ont permis de recueillir
des renseignements nouveaux
sur la fameuse organisation
"LE CHEIK S'AMUSE,, 1
Choisie parmi 43 concurrentes, Miss Margaret
Smith a été élue Miss « Etats-Unis »
Deviendra - t-elle Miss. America à Atlantic-City ?
limon HOUflBRB
0 0
qui a grossi
s'ennuyait
Pour siaiier
il vient visiter
l'Exposition
Lorsque fut annoncée la venue
à Paris de Ramon Novarro, on
pouvait penser que son arrivée
ne provoquerait pas un mouve-
ment de foule aussi considérable
que celui dont Robert Taylor. le
don Juan n° 1 actuel, fut récem-
ment l'objet.
L'envahissement de la saro
Saint-Lazare, hier soir, fut un dé-
menti formel à ces pronostics.
La foule était évidemment com-
nn«»p on maienre nartie de fem-
mes de tous âges et de toutes beau-
tés. Les plus jeunes devaient avoir
de dix a douze ans lorsque Bell-
Hur le mit en vedette sur tous les
écrans du monde. Etrange persis-
tance de la popularité cinémato-
graphique ! Car il y a longtemps,
il me semble, que Ramon Novarro
a tourné son dernier film à Holly-
wood.
Aux questions sur les motifs de
son voyage, le beau Ramon, pro-
diguant les sourires aux quatre
points cardinaux, a déclaré, com-
me tout. le monde, qu'il venait
voir l'Exposition, puis qu'il irait
se reposer à Cannes et visiterait,
enfin,-la Suisse et la Belgique.
- Alors, pas de film, pas de
tour de chant en perspective ?
- Je ne sais. Peut-être. Je
ne peux encore rien dire.;.
A cette incertitude, un groupe
de personnages semblaient appor-
ter, aux aussi, un démenti. On re-
connaissait, en effet, parmi eux
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gens-de-cinéma et M. Mitty Gol-
din, directeur de l'A.B.C. et de
Mogador.
Après ces constatations, toutes
les suppositions sont permises. Et
même celles de visites à quelques
autres capitales de notre conti-
nent. Excellente publicité pour le
premier film qu'il ait tourné de-
puis trois ans et que, sous le titre
de Le cheik s'amuse (The Cheik
sfceps out), l'Amérique nous an-
nonce déjà comme une seconde
révélation.
YVES-BONNA T.
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« Je veux que l'on arrête
les assassins de mon mari »
NOUS DECLARE Mme JUIF
22, rue de France à Nice, un magasin mystérieux aux grilles fermées. C'était
celui d'Augustin Juif
De nouvelles perquisitions
Paris et à Maisons-Laffitte. L'en'quête
s'étend, court à travers les milieux
si différents que fréquentent les tra*
fiquants d'armes. On se demande
maintenant quel rôle a joué dans
toute cette affaire le général Dusei-
gneur, qui fut, parait-il, l'objet de
certaines sanctions il y a quelques
mois, à la suite d'un différend avec
M. Pierre Cot.
M. le général Duseigneur aura
sans doute le désir de fournir aux
enquêteurs toutes les précisions dé-
sirables, comme le fit ce matin, avec
beaucoup de bonne grâce, le com,
mandant X., directeur d'un journal
de courses.
On racontait, à ce propos, une his-
toire qui n'est peut-être pas vraie,
mais qui est trop amusante pour que
nous privions nos lecteurs d'un peu
de gaité, si rare dans cette enquête,
où l'on avance dans le sang et la
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Le commandant écoutait, avant-
hier soir, la T.S.F. en son apparte-
ment, lorsqu'il apprit les arrestations
qui venaient d'être opérées. Il avait
en sa possession certains documents
qui pouvaient être compromettants.
Lire la suite dans la 3" page
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dépêches de nos envoyés spéciaux
Mario CARASSO à Nice
Jacques BILLIET à Anvers
et Roger DORSEL à Anzin
Sur la route de Sartrouville
derrière un bouquet d'arbres
LE CADAVRE D'UN CYCLISTE
est découvert par des passants
Le malheureux aurait été assassiné
Lire nos informations dans la cinquième page
-
t
1 - Le mot de papse ? H exogène, Adolf et Beoito»* Dessin de H,'P. GASSIER
LUNDI
nous commencerons
: à publier
L'EMPEREUR
NOCTURNE
Un passionnant
récit historique
Les attentats de l'Etoile
Tamburini
silencieux et sarcastique
est amené à Paris
Fromont habite au 14e étage du building le plu*
haut d'Anvers, et d'Europe., (Lire.page3.)
LA ROTONDE DE VIENNE
aurait été détruite
par un incendie criminel
Pendant plusieurs heures, les pompiers ont lutté en vain contre
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Deux fillettes
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de leur père
La vie était intenable dans le logement de la rue Lamarck.
L'homme frappait quand il était ivre. La mère, pour se
défendre, le tue d'une balle dans la tête.
Mme Derenne au commissariat.
En médaillon : son mari
Hier soir, vers 10 h. 30, la concierge
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voyait arriver à sa loge une de *es
locataires éplorée.
- Je viens de - tuer mon. mari, san-
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l'appartement. 'u'
L'homme, Arsène Derennei, gisait sur le
lit en désordre; il respfirait- encore.
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lande et Monique, 11 et 9. ans, blotties
dans un coin. pleuralerit. i
Bientôt arrivait sur les lieux le doc-
teur Dessanges, qui constiata < une frac-
ture du crâne. La victime, portait ,dui$
le pariétal droit la trace d'une balle
de 6 mm. 35. Très peu de sang. à
peine quelques traces sur l'ordller.
Après pansement, Arsène Derenne était.
transporté à l'hôpital, Bichat. Il y est
décédé ce matin sans avoir repris con-
naissance. *
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