Titre : Le Radical
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-11-13
Contributeur : Maret, Henry (1837-1917). Rédacteur
Contributeur : Simond, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32847124t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 13 novembre 1910 13 novembre 1910
Description : 1910/11/13. 1910/11/13.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7614623f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-210
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/06/2014
LE RADICAIl
1
PASSE-TEMPS INSTRUCTIFS
Concours hebdomadaires
RÈGLEMENT. — La résolution des que.
lions et problèmes posés dans le Radical
du dim&nche fait l'objit d'un concours
ouvert entre tous ses lecteurs.
Des prix d'une valeur de 300 francs —
dont un prix de 100 francs en espèces —
sont décernés chaque semaine aux concur-
rents classés premiers par ordre de mérite.
En cas d'ex mquo, c'est le sort qui dépar-
tage les lauréatb, et, en tous cas, plusieurs
prix sont tirés au sort, à chaque concours,
entre tous les lecteurs qui nous ont adressé
au moins une solution juste.
Les solutions doivent nous parvenir en
une seule fois, accompagnées du bon à déta-
îber.
Les pseudonymes ne sont pas acceptés.
Les noms et adresses exacts des coneur.
rents primés seront publiés, en même
temps que les solutions, dans le Radical
lu dimanche 11 décembre 1910.
Dernier délai pour la réception des envois
de solutions du concouns n° 56 : mercredi
83 novembre 4910, minuit.
Noua recommandons aux concurrants :
la De nous envoyer les solutions de cha-
que concours distinct sur une même feuille,
et de ne pas se servir de la même feuille
pour envoyer, par 'exemple, les réponses
eux questions de deux concours différents.
2° De tenir le plus grand compte de la
date assignée chaque fois pour le dernier
délai de réception des envois de solutions
et de joindre à chaque envoi le bon à déta-
cher, cela sous peine de voir leurs envois
écartés. a
30 De porter sur l'enveloppe extérieure
!e numéro du concours.
4° La délivrance des lots a lieu aux bu-
reaux du Radical, 142, rue Montmartre, les
mardi" mercredis et jeudis, de deux heures
à six heures du soir.
Passé un mois, les lots ne pourront plus
être réclamés.
CONCOURS N° 56
Le jeu des initiales
CES FEMMES ET U PASSÉ. — Dans l'éducation des
Illies, apprenez-leur ce qu'elles étaient sous
l'ancien régime, et mettez en regard ce que le
régime nouveau a fait pour elles. Comparez
fleur antique Ax xxxxxxxxxxxx à leur
condition présente. Je doute que la plus aveugle
résiste à une démonstration de oe genre.
Je voudrais bien, en effet, que quelqu'un me
'dît où est le passé que les femmes peuvent
regretter. A masure que je remonte dguit, une
époque plus éloignée, je trouve leur condition
plus 'misérable. Quelques-unes aujourd'hui s'é-
prennent du moyen âge chevaleresque. Mais la
loi, l'esprit, le fond du moyen âge consistait
«n ooei : que l'amour est impossible dtans le
Mxxxxxx. Le corps a répoux, l'anse à
i'amant : voilà toute la chevalerie. Qui peut
accepter ce traité ? Et sachant cela, quelle
iemme honnête peut regretter le moyen âge ?
Passons à la royauté ancienne et nouvelle.
Qu'avait-elle fait des femmes ? Quelle place leur
oonnait-elle dans le système de la monarchie ?
C'est la monarchie qui les a réduites à n'être
qu'un jouet et tout au plus un Oxxxxxxx.
Elle en a fait d'Exxxxxxxx esclaves qui
avaient pris goût à l'esclavage.
Comme il y avait un maître absolu sur le
T x x x x, il y avait aussi un maître absolu à
chaque foyer domestique.
Les femmes ont beau Axxxxxxx leurs
yeux sur ca passé qui s'enfuit ; il n'a rien à
jeur laisser que faux semblants, asservissement
irW. — « Nous régnions alors D, disent-elles.
Oh 1 l'étrange règne que celui dans lequel
l'épouse, la mère, n'étaient rien, et où la
Mxxxxxxxx avait seule la puissance !
Non. ne regrettez pas le passé ; il est fait de
vos hontes, de vos défaites, de vos larmes et de
vos désespoirs. -
Mme de Sévigïxe écrivait bien. Oui, sans
doute ; mais vous, alors, vous ne saviez pas
l'O x x x x x x x x x x, et elle vous méprisait
de toute la hauteur de son grand style.
A aucun moment de ce passé, vous n'avez été
misas en sûreté par les institutions et les coutu-
mes ; celles d'entre vous qui ont laissé un nom
i. doivent presque toutes à leur égarement.
La S x x x x x x x du cloître, voilà le seul abri
réel qui vous restait contre l'iniquité des lois et
ta violence des hommes et des choses. Pour-
quoi donc vous intéresseriez-vous à des régimes
tombés, où la force matérielle était toj.it, vous
qui n'êtes rien que par le droit et la force
momie ?
Pourquoi prandriez-vous parti pour le passé
Contre l'awntr Y Vos meilleures pensées n'ont
chance de se réaliser que par des institutions
nouvelles. Au lieu de les maudire, c'est vous
qui devriez les appeler comme un R x x x x x.
Dans la page précédente, extraite d'un ouvrage
d'un célèbre auteur contemporain, dix mots ont
été omis ; leurJ lettres, à l'exception des initia-
les, soai ndmp&céôs par des points.
Il s'agit, pour obtenir les dix solutions jus-
tes, de reooostituer ces mots en s'aidant du sens
des phrases, des initiales des mots et du nombre
de lettres.
Cette recherche est à la portée de tous les lec-
teurs il suffit, pour réussir, d'un peu de flair et
d'un peu de réflexion, d'un peu de chance .aussi.
Il peut se faire, en effet, que tel mot trouvé sem-
ble convenir par le saas et par le nombre de
lettres, sans être cependant celui du texte.
Or, il est bien eeatendu que c'est le mot du
texte qui compte pour une solution juste, et
il va sans dire qu'en même temps que la réponse
complète nous donnerons, avec le nom de l'au-
teur, le titre et le nom de l'éditeur de l'ouvrage
dont ce texte est extrait.
Prière ayx concurrents de nous envoyer sim,
lernetit, accompagnée du bon 4 détacher, la
içte numérotée des dix mots trouvés, écrits
9ans rature ni surcharge. Si plusieurs mots sont
donnés pour un seul à remplacer, il n'est tenu
compte que du premier de ces mots,
Adresser solutions et toutes communica-
tions au rédacteur soussigné, bureaux du
Radical, 142, rue Montmartre.
Alcidar.
P999t>mtomps tnstruotlfm
CONCOURS HEBDOMADAIRES
j 2ST* 56
Cracher ce bon et Je Joindre « l'envol
solutions
NOS PRIX
A l'occasion du cinquante-sixième con-
tours, Je Radical distribuera entre les lau-
réate, par ordre dÀo mérite, et après tirage
au eort quand il y a mérite égal, tes ma-
gnifiques prix suivants ;
1" PRIX (en espèces). 100 fr.
2* PRIX : Un très beau Phono-
grapbe 4 disque de 22 centimè.
tres. 20 morceau^ choisis, d'une
valeur de ?. 80 Ir.
3* PRix : Un Fourneau à pétrole
de la Société Flamme Bleue, 19,
rue des Couronnes, brûleur double
mèche plate de 9 centimètres, n° 1
D avec abat, vaieur. 20 fr.
, te PRIX : Une Montre Empire,
double cuvette, homme ou dame,
acier bruni, mouvement de durée
et de précision, d'une valeur de.., 15 fr.
5* PRIX : Un Sautoir argent,
mailles fines, valeur. 10 fr.
G* PRIX : Une jolie Chaîne Gen-
tleman, or doublé ; valeur. s fr.
7° PRIX : Un fort beau Couteau
pique-nique, d'une valeur de..1(^,.a 6 fr.
8e PRIX : Une papeterie artisti-
quement présentée, enveloppes, pa.
pier de luxe et Stylographe d'une
valear de 5 fr.
9* PRIX : Une Boite dentifrice., 5 fr.
KHPRIX : Une boîte de 6 savons
superfins, valeur 5 fr.
30 Prix : Broches. Boutons de
manchettes, G!aces breloques.Pen-
dentifs. platine avec perle, vieil
argent, Epingles de cravate ar-
gent, d'une valeur totale de. 42 fr.
PRIX DE CONSOLATION
tirés au sort entre tous les concur-
rents ayant envoyé au moins une
solution exacte.
20 Prix d'une valeur totale de.-*.. 28 fr.
Soit, pour les prix, un total de. 300 fr.
CONCOURS N° 52
Solutions
1. ECUSSONS,
2. SUPERIORITE.
3. PARCHEMIN.
4. VOLAILLE.
5. FAMILLE.
6. SANG.
7. DE.
8. MAJUSCULES.
9. NOBLE.
10. CHAMPIGNONS.
Mon Qnclç Benjamin, par CLAUDE TILLIEP,
(ch. III, p. 33). Editeurs : A. Bertout, 5, rue de
FEchaudé, Paris, et A. Lapie, 5, rue d-e la LQuve,
Lausanne, 1906.
NOMS DES LAUREATS
Les quarante prix suivants ont été tirés
au sort entre lés auteurs des cinquante-
neuf envois portant les dix solutions
justes :
1er prix (100 francs en espèces) : M. Ber-
nard, 107, rue des Carrières, Charenton
(Seine).
2* prix (un Phonographe, valeur 60 fr.) :
M. H. Desvignes, place des Barrières, Cla-
mecy (Nièvre).
38 prix (un Fourneau à pétrole de la So-
ciété Flamme bleue, 19, rue des Couronnes,
valeur 20 îr.) : M. Martin, Morainvilliers,
par Orgeval (Seine-et-Oise).
42 prix (une Montre Empire, valeur
15 fr.) : M. Isidore Reynes, 15, rue Saint-
Jean, Pézenas (Hérault).
se prix (un Sautoir argent, valeur 10 fr.):
M. Marie Mayoux, Marsac, par Saint-Ge-
nis d'Hiersac (Charente).
6e prix (un Ragoir « le Parfait», valeur
5 fr.) :..M. Daubrée, Gouville (Manche).
78 prix (un Couteau pique-nique, valeur
5 fr.) : M. Maurice Boigey, Châlonvillars,
par Héricourt (Haute-Saône).
88 prix (une Boîte dentifrice, valeur 5 fr.):
M. E. Bertouv, 173, rue du Faubourg-
Saint-Denis, Paris.
Se prix (un Cœur breloque, valeur 5 fr.) :
Mlle Henriette Bijon, 35, Chemin-Neuf-
d'Arnage, le Mans.
109 prix (une Epingle cravate, valeur
5 fr.) : M. Boullé, a Villecelin, par Saint-
Baudel (Cher).
Du Ils au 400 prix : Broches, boutons de
manchette, glaces, breloques, pendentifs,
platine avec perle, vieil argent, épingles
de cravate argent, etc.
11. M. A. Ithder, Vezet, par Fresne (Haute-
Saône). 12. M. Pierre Buchler, 21, rue du Petit-
Musc, Paris ; 13. M. Bouvrain, 4, avenue Sainte-
Musc, 13. M. Bouvrajn, 4 Lio~ LacazBe, oj£-
Marie. Créteil (Seine); 14, M. Léon Lacaze, 3,
rue Chapu, Paris ; 15. M. Jules Gaillard, Bois-
commun (Loiret) ; 16. Mme Vve J, Hébert, Rcsny-
sitr-Seine (Seine-et-Oise) ; 17. Mme Saint-EHLer,
25, rue des Chaufourniers, Paris ; 18. M. Ernest
Puger, Gilocourt, par Orrouy (Oise); 19. M. E.
Laurent, 17, rue du Potager, Villernomble (Sei-
ne) ; 20. M. J. Bailleul, philosophe, 44. rue Da-
eiieffe, Paris ; 21. M. Victor Perrier, 47, avenue
à Château-Rouge, Clermont-Ferrand ; 22. M.
Louis Gramme, Gouthuin (Belgique) ; 23. M. C.
More, Saint-Ouen-le-Brisoulet, par Couterne
(Orne) ; 24. M. Besnier, 4, rue Caron, Malakoff
(Seine) ; 25. M. Charles Maupin, Ratncourt, par
Jussey (Haute-Saône) ; 26. M. Adolphe Boulé, Ar-
mes, par Clamecy (Nièvre) ; 27. Mlle Hélène Mo-
reau, Leur y (Loiret); 28. M. Bauguion, Clohais-
Carnoet (Finistère) ; 29. M. J. Deasamt, Besny-ot-
Loizy (Aisne) ; 30. M. A. Pierson, 45, avenue de
la Gare, Revigny (Meuse) ; 31. M. C. Macé, 107,
rue Marceau, Montreuil-sous-Bois (Seine); 32.
Mlle Henriette Lünoet, 12, rue Colbert, Marseille ;
33. M. Jules Delaporte, 37, rue de Cambrai, Samt-
Quentin (Aisne) : 34. M. L. Dewoly, 136, rue de
Tolbiac, Paris ; 35. M. Roland Besnier, 9* batail-
Ion chasseurs à pied, 4' comp., 1" esc., Longvvy
(Meurthe-et-Moselle) ; 36. Mlle Hennion, 15, ave-
nue des Magnolias, Lambersart (Nord) ; 37. M. J.
Garrigues, Vabras, près Saint-Affrique (Avey-
ron) ; 38. Mlle Yvonne Dailly, 251, route d'Albert,
Amiens (Somme); 39. Mme L. Fourgeau. 112,
rue Truffaut, Paris ; 40. M. Emile Lamy, Toury
(Eure-et-Loir).
Prix de consolation. — 20 prix tirés au
sort entre tous les lecteurs non déjà men-
tionnés et ayant envoyé au moins une so-
lution juste — les chiffres entre parenthè.
ses correspondent au nombre de solutions
iustes de renvoi ;
1. M. Gilbert Adrien, Les Ormes-sur-Vienne.
Vienne (5) ; 2. M. Victor Borghesi, 69, Waterford
Road Fulham S. W. Londres (7) ; 3. MUe E. Hu.
'bert, Chenu, Sarthe (7); 4. M. Gravaise, Lanidm.
court, par Verdun, Meu £ e (9) ; 5. Mme Petit, gen-
darmerie de Poix-Terron, Ardennes (8); 6. M.
Pierre Carrouée, adjoint au maire, MVenneI, Niè-
vre Hj ; 7. Mme Postic, Plougajr, par Lafndiviaiau,
Finistère (6); 8, M. Jean Cornand, Prèbois, Isère
(7); 9. Mlle Lucie Riou, Kerbors, par Pleubian,
Côtes-du-Nord (C) ; 10. M. Simon, Feugères, par
Périers, M&nche (9); 11. M. Chevalley, Brian-
court, par ConHans-sur-I^antern#, Haute-Saône
(4); 12. M. Richier, Lahaymeix, par Pierrefitte-
sur-Aire, Meuse (6) ; 13. Mme Céline Vilieret,
Vicq-sur-Nahon, Indre (8); 14. M. Fourest, place,
du Foirai, Privaa, Ardèch4 (7) ; 15. M. Louis La-
cour, Rrémgry, Nièvre (8) ; 16. M. Guyot, les Av-
pens, par Plombiéres-les-Bainie, Vosges (6) ; 17.
Mlle Marguerite Bourquin, Ofiémont, près Bel-
fort, Haut-Rhin (3) ; 18. Mme Meyer, 59, avenue
de la République, Vmcennes, Seine (6) ; 19. M.
Bague, il, rue Jouye-Rouve. Paris (5) ; 20. M.
René aile, Saint-Loup, par Chemin, Jura (7).
le LES CONGRÈS
Les sociétés de préparation militaire
Le congrès national des déléguas des so-
ciétés de préparation militaire s'est ouvert
à la mairie du neuvième arrondissement,
rue Drouot, sous la présidence de M. Adol-
phe Chéron, président de l'Union des socié-
tés de préparation militaire de France.
Après la lecture du rapport d'introduction
présenté par M. Léon Suart, secrétaire gé-
néral du congrès, les commissions ont été
constituées pour déterminer les vœux à
émettre au sujet du projet de loi sur la pré-
paration militaire et sur des modifications
à apporter à l'instruction ministérielle
de 1908.
La séance plénière a eu lieu, hier, il une
heure et demie de l'après-midi.
Le soir, au Palais des fêtes de Paris, une
démonstration a été faite par la section des
moniteurs de l'Ecole de Joinville.
Aujourd'hui, à une heure et demie, séance
plénière.
A sept heures du soir, banquet de clô-
ture au Palais d'Orsay, sous la présidence
de M. Nouiensv sous-secrétaire. d'Etat à la
guerre* *
RHUM ES
'*t 'ii « V 'l
? a
4 ex j|î t; J
I WIUM !i~
I 3 disI'SaaMonf ?
~E~~ p;;|
n l«ur rOpulAttc-o éAaa las }j5jf r'"3
B8 Antilta* à Uan Rhum pt«c4« [,i « ^9
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H Vte tt^Stis«a PiaeUtionfi àtos
Hj ta ttw iupertor «naUty tWt y lM-vv,»
H vum* Um otd «sUbU^&«il repu- Y
ES tatlffa ta whicii hd k*U lif&i's* -' 5fli
l i j S (1 St
K ^ne«KT.s(-4aisMUstia«9 S ffiH V 4Jl
la ^saaRHuattxioaB, nais |»ifct '* ..t
~SBEE S S S B James
ce prestigieux pays des Antilles est le lieu
d'origine des premiers Rhums du Monde. 9
THEATRES
BORDS DE SCINE
UN ALBUM DE Rouvizyu. — Ce n'est point
un recueil d'illustrations pour la tragédie
de Racine que cette. Phèdre publiée tout
récemment par le dessinateur Rouveyre.
La verve cruelle de l'artiste fait déborder
au delà du cadre étroit de la jégende $o»
ironie et sa haine des féminins artifices.
Comme dans le Qymcé>e., que préfaça si
curieusement Rémy de Gourmont, Rouveyre
met à nu, dans cette Phèdinei, la ruse et la
sensualité et la frivolité de la femme amou-
reuse.
Et, comme dans l'œuvre précédente, nous
retrouvons ici l'observation aiguë et sincère,
le métier impressionnant, le pouvoir évoca-
toire de ce caricaturiste qui est devenu, de
par l'audace de sa pensée, un visionnaire!
Rouveyre est un grand artiste.
LIVIIES ET LIVRETS. — Jusqu'ici MM. les
romanciers académiciens, lorsqu'une œuvre
musicale était composée sur une de leurs
oeuvres, laissaient à quelque librettiste à la
mode — généralement M. Henri Cain — le
"SQin de découper les chapitres en couplets.
Jamais ils n'opéraient eux-mêmes.
Or, voici que M. René Bazin. tout au
contraire, vient de terminer en personne
l'adaptation de son beau roman la Terre
qui meurt, dont M. Marcel Bertrand achève
la musique.
M. Albert Carré a demandé à entendre
cette œuvre du jeune compositeur de Ghis-
laine précédemment jouée Salle Favart et
qui va dire repose.
Dans tous les cas, la Terre qui meurt
serfL créée au printemps prochain à Bruxel-
les.
EN VISITE. — Lord Kitchener assistait hier
soir, dans la grande avant-scène, à la repré-
sentation du Bois Sacré, aux Variétés. Pen-
dant un entr'acte, lord Kitchener a tenu à
féliciter les interprètes de cet intarissable
succès ; il s'est fait accompagner dans les
loges des artistes où il s'est longuement
entretenu avec Mme Jeanne Granier.
Et vaild qui va resserrer encore l'Entente
cordialç ! JOSÉ DE BÉRYS.
LES MATINEES D'AUJOURD'HUI :
Comédie-Française, 1 b. 1/2, te Passant, l'Aven-
turière, L'anqlans tcl qu'on le parle.
Opéra-Comique, 1 h. 1/2. Richard Çceur de
Lion, le Jongleur de Notre-Dame.
Odéon, 2 heures, Vieil Heidelberg.
Théâtre Sarah-Bernhardt, 2 heureff, l'Homme
mystérieux, l'Attaque nocturne.
vaudeville, 2 h. 1/2, le Marchand de bonheur.
Variétés, 2 heures, le Bois sacré.
Théâtre Réjane, 2 heures, le Mariage de Mlle
Beulemans.
Porte-Saint-Martin, 2 heures, L'Aventurier.
Renaissance, 2 heures, Mon ami feddv.
Nouveautés, 2 heures, Chou-blanc !
Gaîté, 2 heures, Quo Vaclis?
Gymnase, 2 heures, la Vierge folle,
Athénée, 2 he.yre$, le Petit Dieu.
Théâtre ApoUo. 2 heures, Hans, le joueur de
flûte. -
Théâtre Antoine, 2 heures, Çésar Birotteau.
Théâtre Michel, 2 h. 1/2, A l'impossible, le Feu
du voisin, la Dame du second.
Palais-Royal, 2 heures, le Million.
Boutfes-Parisieins, 2 heures, Son auteur, Xan.
tho chez les courtisanes.
Capucines, 2 h. 1/2, Sauf vot' respect ! Ycite.
Ambigu, 2 heures, Ces Messieurs.
Grand-Guignol, 2 h. 1/2, la Porte close, l'At-
tentat, Appassionnato, le Beau Lothario, Vi-*
trioli 1
Trianon-Lyrique, 3 b. 1/2, la Mascotte.
Déjazet, 2 heures, le Grand Ecart. 1
Cluny, 2 heures, le Château des Loufoques.
..Théâtre Fémina, ù, 3 heures, matinée pour la
jeunesse, Miss Tartelett.
jeunesse. d'Acclimatation, 2 heures, la Petite Fa-
Jardin
dette,
LES REPETITIONS GENERALES:
MOULIN-ROUGE. — C$soir, répétition générale
de Claudine, opérette de Willy, musique de Ro-
dolphe Berger.
COMEDIE-FRANÇAISE. — Aujourd'hui, en
matinée, à une heure et demie, le Passant, co-
médie en un acte, en vers, de François Coppée
(Mmes S. Weber, Silvâa ; Géniat, Zanetto),
l'Aventurière, comédie en quatre actes, en vers,
d'Emile Augier (MM. Silvain, Monte-Prade ; de
Féraudy (pour là première fois), Annibal ; Albert
Lambert fils, Fabwice ; Dehelly, Horace ; Ravet,
Dario ; Décard (pour la première fois), un valet ;
Mmes Cécile Sorel (pour la- première fois), Dona
Clorinde ; Yvonne Lifraud (pour la première
fois), Célie), et L'anglais tel qu'on Le parle, co-
médie en un acte, en prose, de M. Tristan Ber-
nard. - Le soir, la Fleur merveilleuse.
OPERA-CQMIQUE, — M. Lucien Fugère quit-
tera provisoirement l'Opéra-Comique le l" dé-
cembre, sur la demande du maître Massenet,
pour aller à la Gaîté chanter Don Quichotte.
Auparavant, il chantera aujourd'hui en mati-
née et pour une seule fois le rôle du Père Boni-
face, du Jongleur de Notre-Dame, qui compte
parmi tes plus brillantes de ses créations,
ODEON. — Aujourd'hui à deux heures et en
soirée a huit heures et demie, Vieil Heidelberg.
TRETEAU-ROYAL. — L'œuvre d'Yves Miraflde,
qui, sur l'affiche nouvelle du 4, rue Caumartin,
succédera à s4s deux succès de rire tricentenaire,
la Folie des grandeurs (Saint-Paul) et Un Petit
béguin (Gabriel Frère), a pour titre définitif:
Un PçlU voyage, pièce en trois petits actes.
THEATRE POUR TOUS. — Cette Société d'é-
ducation populaire par des représentations gra-
tuites a donné hier, à l'Hôtel Moderne, son ban-
quet annuel, sous l'a présidence de M. Henri
ogniard. inspecteur des théâtres, représentant
M. Dujardin-Beaumetz, assisté de MM. Paul Vi-
rot, conseiller municipal de Paris ; Raffestin-
Nadatid, président de la société, et des membres
du-bureau : MM. Fernand.Rççouséine, maire du
Touquel-Paris-Plage, Emile Ricardière, Georges
Bouvier et Jean -Varenues.
Des discours applaudis ont Oté prononcés par
MM. Raffestin-Nadaud, Paul Virot, D' Alvarez
Canas et Henri Cogniard, qui assura le Théâtre
pour Tous de toute la sympathie du gouverne-
ment.
De nombreuses récompenses ont €té distri-
buées; citons parmi les lauréats :
Officiens d'Académie : Mme Louise Frenkftl et
M. Léon Moullet.
Encouragement au bia : Mme Mesnard et
M. Jean Varennea.
L'orchestre du Théâtre pour Tous, sous la di-
rection d. son chef, M. Alfred Geja&, plita son
mwQvra à Mlto brilloat* tôt«.
CHEZ LES GMIEKS
Lae euooesseur
cie U. Iaaj arrige
Il y a quelques jours, M. Louis Lajarrige,
conseiller municipal, donnait sa démission
de rapporteur de la deuxième commission,
à laquelle ressortissent les questions de la
Bourse du Travail.
Se trouvant en désaccord avec la com-
mission administrative de la Bourse du Tra-
vail, il estimait que son rôle, au point de
vue syndical, était devenu, de ce fait, in-
compatible avec son mandat de conseiller
municipal.
Vendredi soir, le conseil du Syndicat na-
tional des travailleurs du gaz, dont M. La-
jarrige était le secrétaire général, s'était
réuni pour désigner ses candidats au bu-
reau, lequel est renouvelable, d'après les
statuts de l'organisation.
Cent quatre-vingts délégués étaient pré-
sents.
M. Lajarrige, dont le mandat arrivait à
expiration, ayant décliné toute candidature,
M. Ruhl, de Clichy, secrétaire adjoint, fut
désigné comme candidat à ce poste.
Ce choix sera soumis, dans toutes les usi-
nes, à l'approbation de tous les syndiqués.
M. Georges Buisson, qui remplissait les
fonctions: de permanent, donna, de son côté,
sa démission.
Mercredi prochain, le conseil syndical se
réunira de nouveau pour compléter la liste
de ses candidats au bureau.
Il s'agira de pourvoir, dans les mêmes
formes, à l'élection de deux secrétaii'es ad-
joints,
formes, d'un trésorier général, de deux tréso-
riers adjoints et d'un archiviste.
S DE COCAGNE
Le village de Burtigny, magnifiquement
situé sur ieis pentes du Jura, dans le canton
de Vaud, est un véritable pays de cocagne.
La commune vit sans impôts, et, après le
paiement de ses dettes, qui s'élèvent à 3 ou
4,000 francs par an, eâe partage le ra&te
de ses revenus entre les habitants Les plus
âgés;
Le village possède des forets, dets vigtDes,
des champs et du bétait Les habitants pos-
sèdent en commun un café, des pressoirs,
une fontaine publique, une bascule, une
boulangerie et une boucherie.
Tout 'e'S't vendu au prix d'achat, les res-
tes sont envoyés dans les marchés du voi-
sinage. Il y a très peu d'échangea moné-
taiores. La plupart des objets sont payés en
nature ou en main'd'oeuvre.
Quand on fait la vendange, chaque fa-
mille reçoit La môme quantité de vin. On
applique le même système pour les coupes.
Il n'y a pas d'indigents. Lorsqu'un membre
de la communauté tombe malade, ou de-
vient incapable de travailler, il est logé et
nourri.
Tous 1&9 habitants sont heureux de ira..
vaiil'ar pour le bien commun. Le crime est
inconnu. Le village envoie peu, mais de
splendides jeunes gens au service de l'ar-
mée fédérale.
LES FOUILLES DE DÉLOS
On sait que, grâce à une subvention de
M. le due de Loubat, membre libre de l'Aca-
démie des inscriptions et belles-lettres,
l'Ecole française d'Athènes poursuit de
fructueuses recherches sur l'emplacement
de l'antique Délos.
M. Holleaux, directeur de l'Ecole fran-
çaise d'Athènes, a exposé hier à l'Acadé-
mie des inscriptions et belles-lettres les
résultats des recherches opérées en 1910
par deux membres de l'école : MM. P. Rous-
sel et Ch. Picard.
M. Roussel a mis à jour un sanctuaire
égyptien situé sur la pointe de l'Inapos ;
ce sanctuaire date du troisième siècle avant
notre ère.
M. Picard a dégagé les alentours du lac
Sacré ; il a déblayé unç grande palestre
construite au nord-est du lac, et surtout re-
connu l'enceinte romaine de Délos, élevée
par Triarius en 70 avant notre ère.
M. Holleaux a signalé en dernier lieu la
découverte faite à Myconos par le savant
grec Stavopoulos d'un sénatus-consulte en
grec et en latin datant dç l'an 65 avant no-
tre ère et libérant Délos du paiement d'un
impôt.
M. Edmond Pottier, qui présidait cette
séance, & félicité M. Holleaux de la mé-
thode
séance, qu'il apporte à la direction de ces
fouilles.
1 lulyeus LES DÉPJBTEflïS
- Suicide
COULOMMIERS, 12 novembre. — De notre corres-
pondant particulier. - Atteinte depuis quelque
temps de troubles cérébraux, Mme Maurice Si-
mon, âgée de cinquante-cinq ans, demeurant au
Ranchien-de-Marolles, près de Coulommiers, s'est
suicidée en se jetant dans un puits.
Soldat tué par un cheval
TULLE, 12 novembre. - De notre correspondant
particulier. — En gare de Bort, une machine
en manœuvre a tamponné une rame de wagons
dans lesquels se trouvait un détachement du
32' d'artillerie se rendant d'Orléans à Port-Ven-
drez. Des chevaux qui se trouvaient uans ces
wagons, effrayés par le choc, ruèrent et lg soldat
Robert Barbele, originaire de Provins, fut tué
d'un coup de pied à la tête, Un autre soldat
nommé Morel fut blessé, mais peu gravement.
Un père se noie avec son fils
BLOIS, 12 novembre. — De notre correspondant
particulier. - Un drame de la folle s'est déroulé
hier à Mer, sur les bords de la Loire.
M. Creiche, épicier dans cette localité, se pro-
menait sur les rives du fleuve avec son père et
ses enfants, lorsque, pris subitement d'un accès
de folie, il jeta son fus âgé de huit ans dans la
Loire, puis lui-même se jeta à l'eau.
Le courant du fleuve étant très rapide, les
témoins de cette scène ne purent porter secours
aux deux victimes qui furent emportées.
M. Creiche était depuis longtemps atteint
d'une maladie cérébrale.
Un escroc
CHAGXY, 12 novembre. — De notre correspon-
dant particulier. -r il y a une huitaine de jours,
un individu âgé de trente-deux a trente-cinq ans,
portant la décoration de la médaille militaire,
arrivait dans notre ville et, en présentant deux
lettres, non pourvues du cachet, de deux géné-
lettres, attestant qu'il avait servi comme sous-
raux, atteîLant u1il avait servI comme sous-
officier dans la légion étrangère, parvint à se
faire remettre diverses sommés d'argent par un
certain nombre de personnes qu'il avait réussi
a apitoyer sur son sort, disant qu'il était sans
argent en attendant la liquidation de sa pension
de retraite qui serait de 1,500 francs pour dix-
sept ans de colonies et dix-sept campagnes. Par
les mêmes procédés, il s'est fait remettre des
effeLs d'habillement pour une somme d'environ
70 franes, par un magasin de nouveautés.
Il a yendu ses effets d'habillement, ainsi
qu'une bicyclette qu'il avait sans doute extor-
quée on ne sait où, puis il pçtfttt dans la direc-
tion de Chalon-sur-Saöne,
i
Les Sports
CAUSERIE D'UN SPORTS M AN
Mon cher collaborateur
alias « fidèle lecteur»
Je ne saurais vraiment trop vous re-
mercier de l'intérêt que vous portez à cette
rubrique du Radical Si voue, qui n'êtes
pas un homme de sport, — du. moins,
c'est vous-même qui le proclamez, — suivez
avec tant de curiosité Intelligente et criti-
que ces causems sans prétention, quelle
doit être l'opinion des sportsmen !.
Mais vous allez peut-être penser que Je
vais tirer parti de la situation que vous
me créez pour prendre mon directeur au
collet et le sommer d'augmenter mes ap-
pointements. Je n'en ferai rien. Je veux
surtout vous servir.
il m'est agréable de calmer d'abord vos
inquiétudes au sujet de Jeffries. Non, Jef-
fries n'a eu ni la mâchoire brisée ni les
tympans crevés et il se porte présente-
ment, d'après les dernières nouvelles que
nous avons de lui, aussi bien que vous et
moi.
Je persiste, d'autre part, à vous affir-
mer qu'à mon avis il ne pouvait pas igno-
rer que le formidable nègre, qu'il connais-
sait certainement, était dans une forme
juvénile qu'il ne lui était pas raisonnable
d'espérer atteindre.
Rien autre que l'appât du gain ne l'a
certainement tenté pour lui faire risquer
cette formidable aventure où il devait lais-
ser une réputation au sacrifice de laquelle
il savait bien que l'âge le condamnerait
un jour, un peu plus tôt ou un peu plus
tard.
Moi aussi, mon cher inconnu, je mets
l'intelligence, la loyauté, l'amitié, les belles
fleurs du cœur au-dessus de tout, et c'est
parce que, précisément, je les connais tel-
lement rares que je les sais solides et seu-
lement déposées en des natures d'élite
où je ne crains point pour elles le contact
de spectacles que vous qualifies d'immo-
raux.
Et puis, voyons, est-il plus immoral de
former le public à assister sans être saisi
de crises de nerfs à un match de boxe où,
au pis aller, il ne peut y avoir que d'ano-
dins saignements de nez, ou de former une
humanité d'hystériques, qui souffriront de
maux pour lesquels ceux que vous plaignez
n'éprouvent pas, et à beaucoup près, une
douleur égale à celle que vous vous ima-
ginez ?
La réponse, chez un homme aussi ré-
fléchi que vous, ne peut faire l'ombre d'un
doute.
Je pense qu'il est beaucoup plus impor-
tant d'aguerrir notre race, déjà trop por-
tée à une nervosité exagérée, contre un
entraînement maladif que de s'évertuer
encore à exacerber cette sensibilité sous
prétexte de perfectionnement moral.
En d'autres termes, ce qui me paraît
moral, bienfaisant et patriotique à l'heure
actuelle, c'est de faire entrer dans nos
systèmes d'éducation une tortQ dose de
* lâcédémonisme ». Vous savez bien, il
faut vivre d'abord, philosopher ensuite.
Or, pour vivre, il faut être fort, et ce n'est
pas être fort que de s'émouvoir pour quel-
ques coups de poing qui tombent sur le
crâne de gens qui ne s'émeuvent pas du
tout de les recevoir.
Certes, il serait désirable que, dans cette
vie, tout ne soit que bonté, harmonie et
douceur. Mais il faudra, mon cher colla-
borateur, attendre qu'il n'y ait plus que
des hommes tels que vous.
Indiquez-moi donc, je vous prie, à quelle
date fleurira le printemps de cet âge
d'or ?. — ALBERT SURIER.
LE DIMANCHE SPORTIF.
COURSE A PIED
A la Croix-Catelan, à 9 heures. - Quator-
zième Gondrand, course d'une heure par relais
de trois hommes.
CïCLISMB
A Garches, à 8 h. 20. — Tourisme hivernal de
l'U. V. F. : Promenade Garches-Maisons-Laifitte.
Au Balais des Sports, à 2 h. 3Q. — Réunion
cycliste : Prix Charles Terrent.
FOOTBALL RUGBY
Au Polo, à a h. 30. — Match de championnat t
SCUF contre RC de France.
A Issy, à 2 h. 30. — Match de championnat :
Cercle Amical contre SC Vuugirard.
Au Parc des Princes, à 2 h. 30. — Stade Fmn-
cais contre gtadoceste Tarbais.
FOOTBALL ASSOCIATION 'v
A Colombes, à 2 b. 90. — Stade Français con-
tre RC de France (chaiu
A Charentonneau, à 8 b. 30. - Patronage
Olier contre CA de Paris. 30. - paumnaw
A Saint-Ouen, à 3 heures. — Red Stô £ AC con-
tre JA Samt-Ouæ.
AVIATION
Paris-Bruxelles
Hier matin. à onze heures et demie, Lega-
gneux, sur biplan Farm an, a quitté le champ
de manœuvres d'Issy-les-Moulineaux pour aiiter
(reconnaître les premiers kilomètres de l'itiné-
raire Paris-Bruxelles.
L'intrépide aviateur est monté à 300 mètres de.
hauteur et a longuement évolué sur Puteaux
avec une maestria incomparable. Il a fait en-
suite plusieurs vols d'essai et s'est déclaré satis-
fait de son appareil.
Si le temps reste au beau, Leagneux, avec
Martinet comme passager, partira ce matin pour
Bruxelles, et tentera de revenir dans la même
journée.
Pendant que Legagneux volait sur Puteaux,
l'aviateur Chazani quittait, lui aussi, Issy.
pour aller échouer dans un jardin voisin. L'ap-
pareil est détruit. L'aviateur n'a que des contu-
sions sans gravité.
CYCLISME
Au Vel' d'BivP
Le principal numéro du programme des cour-
ses qui se dérouleront cet après-midi sous le
hall du palais des Sports sera le match de
demi-fond franco-américain.
L'équipe américaine sera. formée par Walthour
et Nat Butier, et leurs adversaires seront Lava-
lade et Guitlnard.
Le match comportera d'abord deux manches
de 10 kilomètres ; d'une part, Walthour et Lava-
ladô se rencontreront, et, de l'autre, Butler sera
aux prisea avec Guignard. Puis les quatre hom-
11148 se mettront en ligne dans une épreuve de
50 kilométras.
Jean Alavoine, qui dimanche dernier battit
Seigneur en course-poursuite, ya avoir un nouvel
adversaire en Biwco.
La partie fera dure | gagner pour l'un ou
l'autre.
Enfin figurent au programme' quelques épreu-
ves de vitesses, telles que la course scratch et
le handicap, auxquelles vont prendre part de
bons coureurs comme Dupuy, Bouteiller, Auf-
îray, Jacquard, Martin, Didier, Costet, Fournous,
Heller, Mostacci, Polledri, etc.
FOOTBALL RUCBY
Le match Racing-Sporting
Cet après-midi, à deux heures et demie, sur
le magnifique terrain du Racing-Club de France,
au Polo-Club du Bois de Boulogne, aura lieu la
deuxième journée des Championnats de pre-
mière série, et les amateurs seront certainement
nombreux pour assister au match qui mettra
aux prises les équipes premières du Racing-
Club de France et du Sporting-Club Universi-
taire. Pour l'équipe du SporUng ce sera là sa
première rencontre du Championnat actuel, alors
que les Racingmen. furent déjà mis sérieusement
à l'ouvrage par les jeunes joueurs du Sporting-
Club de Vaugirard.
Nous croyons à une difficile victoire, du Spor-
ting.
Les équipes seront ainsi composées :
R. C. F. — Arr. : Labaye ; trois quarts : Lane,
Varvier, Burgun, Failliot; demis : lequier, Coo-
pcr, av. : Boudreau, Gaudermen, Monniot, Com-
bemale, Borchard, Beknger, Decamps, Guille-
min, Fonsèque.
S. C. U. F. — AIT. : BerthetJ trois quarts *.
Houbiain, Rischmann, Lafitté, Etchegaray ; de-
mis : Theuriet, Sicot; av. ; Tb^venot, Anduiaû,
Giffo, Cadenat, Reguéra, Vivès, Klonre, Euïroffe
Arbitre ; M. Paul Meyer.
Les autres matches
Deux autres inatches importants seront ëgata
ment disputés cet après-midi.
L'un, à Issy, comptant pour le Championnat.
opposera le Sporting-Club de Vaugirard et 16
Cercle Amical, et doit revenir au premier. :
L'autre, au Parc des Princes, mettra- en p;ré-I
sence, en un match amical, le Stade Français et
le Stadoceste Tarbais.
Les Tarbais se sont mis en vedette depuitf
deux ans dans la compétition si acharnée du
Championnat de France ; cette année encore, ils
seront, avec nos équipes parisiennes, les piua
redoutables rivaux de Bordeaux et de Touloase:
aussi est-ce une véritable aubaine que de pou-
voir, à Paris même, les juger sur leur valeur, et
on doit remercier le Stàde Fronçais ds nous en
proouiw Teccasioa.
COURSE A PIËO
Le prix Gondrand
'Nous aurons ce matin, à neuf heures et 6a*
mie, sur le magnifique terrain du Raxrtng-Clufa
die France, à la Croix-Catelan, au. Bois de Bou-
logne, le fort intéressant Prix Gondrand. Dis
équipes sont engagées dans oette grande épreuve
classique, ce sont : Le Métropolitain Club, le
Paris Université C ube71 Sportive
Française, le Clut) AtMétiqua du XIV, le Beau..-
voisine Football Club (de Rouen) et le Racing..
Club de France. Le Prix Chavez a a.ussi réuni
quelques engagements de valeur, nous y rétroix
verona : Failliot, G. Fillôtre, Clamer, Mentrel.
Poulenatrd et peut-être aussi l'extraordinaire
Américain Carpenter, actuellement dans aow
aaurs.
TIR
La fête du 92* territorial
La Société de tir et de préparation roilitairB
du 92* territorial d'infanterie donnera, dimanche
20 novembre, sa fête annuelle de la distribution
des récompenses dans la grande salle des fê-
tes de la mairie du quatrième airrondisEementf
(pl-aoc Baudoyer), à imé heure et demie précise,
sous la présidence d'honneur de M. le ministre
de la guerre, et sous la présidence effective d,
général Saurct.
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Les pensions des inscrits
La visite des inscrits proposés pour une peafc
sion- sur la caisse des invalides ou sur la caisse
de prévoyance aura Lieu au Havre le 24 n'ovemt
bre et à Dunkerque le 28 du même mois.
Des sous-commissions de visite se rendront 1
Dielette le 16, à Pont l'Abbé-Picauville le 17, M
Montfarville le 1&, à Courseulles et Cabourg les
19 et 21, à Rouen le 23 et à Gravetenes la 26, pour
visiter les inscrits que leur état de santé empê-
chera de se fendre soit au Havre soit à PUll"
kerque.
La manutention de la mélinite
Les ports sont invités à étudier la question de
savoir s'il ne conviendrait pas de classer parmt
les travaux insalubres et dangereux le décharge-»
ment, la manutention et Tengerbement des f.lao(
rils de mélinite reçus des poudrières, et par con-
séquent allouer aux ouvriers employés a cea
opérations un supplément horaire analogue èt
celui concédé pour les travaux de chargemeof"
d'obus.
Au conseil supérieur de la guerre
Par décret rendu sur le rapport .du minifitr®
de la guerre, le général de division Marion, com-
mandant le 16* corps d'armée, est .nommé, tout
en conservant son commandement actuel, mem-
bre du conseil supérieur de la gueroo, en rempla-
cement du général de division Dalstein, place
dans la section de réserve.
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teurs du Radical, nous leur assurons pen-
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Concours hebdomadaires
RÈGLEMENT. — La résolution des que.
lions et problèmes posés dans le Radical
du dim&nche fait l'objit d'un concours
ouvert entre tous ses lecteurs.
Des prix d'une valeur de 300 francs —
dont un prix de 100 francs en espèces —
sont décernés chaque semaine aux concur-
rents classés premiers par ordre de mérite.
En cas d'ex mquo, c'est le sort qui dépar-
tage les lauréatb, et, en tous cas, plusieurs
prix sont tirés au sort, à chaque concours,
entre tous les lecteurs qui nous ont adressé
au moins une solution juste.
Les solutions doivent nous parvenir en
une seule fois, accompagnées du bon à déta-
îber.
Les pseudonymes ne sont pas acceptés.
Les noms et adresses exacts des coneur.
rents primés seront publiés, en même
temps que les solutions, dans le Radical
lu dimanche 11 décembre 1910.
Dernier délai pour la réception des envois
de solutions du concouns n° 56 : mercredi
83 novembre 4910, minuit.
Noua recommandons aux concurrants :
la De nous envoyer les solutions de cha-
que concours distinct sur une même feuille,
et de ne pas se servir de la même feuille
pour envoyer, par 'exemple, les réponses
eux questions de deux concours différents.
2° De tenir le plus grand compte de la
date assignée chaque fois pour le dernier
délai de réception des envois de solutions
et de joindre à chaque envoi le bon à déta-
cher, cela sous peine de voir leurs envois
écartés. a
30 De porter sur l'enveloppe extérieure
!e numéro du concours.
4° La délivrance des lots a lieu aux bu-
reaux du Radical, 142, rue Montmartre, les
mardi" mercredis et jeudis, de deux heures
à six heures du soir.
Passé un mois, les lots ne pourront plus
être réclamés.
CONCOURS N° 56
Le jeu des initiales
CES FEMMES ET U PASSÉ. — Dans l'éducation des
Illies, apprenez-leur ce qu'elles étaient sous
l'ancien régime, et mettez en regard ce que le
régime nouveau a fait pour elles. Comparez
fleur antique Ax xxxxxxxxxxxx à leur
condition présente. Je doute que la plus aveugle
résiste à une démonstration de oe genre.
Je voudrais bien, en effet, que quelqu'un me
'dît où est le passé que les femmes peuvent
regretter. A masure que je remonte dguit, une
époque plus éloignée, je trouve leur condition
plus 'misérable. Quelques-unes aujourd'hui s'é-
prennent du moyen âge chevaleresque. Mais la
loi, l'esprit, le fond du moyen âge consistait
«n ooei : que l'amour est impossible dtans le
Mxxxxxx. Le corps a répoux, l'anse à
i'amant : voilà toute la chevalerie. Qui peut
accepter ce traité ? Et sachant cela, quelle
iemme honnête peut regretter le moyen âge ?
Passons à la royauté ancienne et nouvelle.
Qu'avait-elle fait des femmes ? Quelle place leur
oonnait-elle dans le système de la monarchie ?
C'est la monarchie qui les a réduites à n'être
qu'un jouet et tout au plus un Oxxxxxxx.
Elle en a fait d'Exxxxxxxx esclaves qui
avaient pris goût à l'esclavage.
Comme il y avait un maître absolu sur le
T x x x x, il y avait aussi un maître absolu à
chaque foyer domestique.
Les femmes ont beau Axxxxxxx leurs
yeux sur ca passé qui s'enfuit ; il n'a rien à
jeur laisser que faux semblants, asservissement
irW. — « Nous régnions alors D, disent-elles.
Oh 1 l'étrange règne que celui dans lequel
l'épouse, la mère, n'étaient rien, et où la
Mxxxxxxxx avait seule la puissance !
Non. ne regrettez pas le passé ; il est fait de
vos hontes, de vos défaites, de vos larmes et de
vos désespoirs. -
Mme de Sévigïxe écrivait bien. Oui, sans
doute ; mais vous, alors, vous ne saviez pas
l'O x x x x x x x x x x, et elle vous méprisait
de toute la hauteur de son grand style.
A aucun moment de ce passé, vous n'avez été
misas en sûreté par les institutions et les coutu-
mes ; celles d'entre vous qui ont laissé un nom
i. doivent presque toutes à leur égarement.
La S x x x x x x x du cloître, voilà le seul abri
réel qui vous restait contre l'iniquité des lois et
ta violence des hommes et des choses. Pour-
quoi donc vous intéresseriez-vous à des régimes
tombés, où la force matérielle était toj.it, vous
qui n'êtes rien que par le droit et la force
momie ?
Pourquoi prandriez-vous parti pour le passé
Contre l'awntr Y Vos meilleures pensées n'ont
chance de se réaliser que par des institutions
nouvelles. Au lieu de les maudire, c'est vous
qui devriez les appeler comme un R x x x x x.
Dans la page précédente, extraite d'un ouvrage
d'un célèbre auteur contemporain, dix mots ont
été omis ; leurJ lettres, à l'exception des initia-
les, soai ndmp&céôs par des points.
Il s'agit, pour obtenir les dix solutions jus-
tes, de reooostituer ces mots en s'aidant du sens
des phrases, des initiales des mots et du nombre
de lettres.
Cette recherche est à la portée de tous les lec-
teurs il suffit, pour réussir, d'un peu de flair et
d'un peu de réflexion, d'un peu de chance .aussi.
Il peut se faire, en effet, que tel mot trouvé sem-
ble convenir par le saas et par le nombre de
lettres, sans être cependant celui du texte.
Or, il est bien eeatendu que c'est le mot du
texte qui compte pour une solution juste, et
il va sans dire qu'en même temps que la réponse
complète nous donnerons, avec le nom de l'au-
teur, le titre et le nom de l'éditeur de l'ouvrage
dont ce texte est extrait.
Prière ayx concurrents de nous envoyer sim,
lernetit, accompagnée du bon 4 détacher, la
içte numérotée des dix mots trouvés, écrits
9ans rature ni surcharge. Si plusieurs mots sont
donnés pour un seul à remplacer, il n'est tenu
compte que du premier de ces mots,
Adresser solutions et toutes communica-
tions au rédacteur soussigné, bureaux du
Radical, 142, rue Montmartre.
Alcidar.
P999t>mtomps tnstruotlfm
CONCOURS HEBDOMADAIRES
j 2ST* 56
Cracher ce bon et Je Joindre « l'envol
solutions
NOS PRIX
A l'occasion du cinquante-sixième con-
tours, Je Radical distribuera entre les lau-
réate, par ordre dÀo mérite, et après tirage
au eort quand il y a mérite égal, tes ma-
gnifiques prix suivants ;
1" PRIX (en espèces). 100 fr.
2* PRIX : Un très beau Phono-
grapbe 4 disque de 22 centimè.
tres. 20 morceau^ choisis, d'une
valeur de ?. 80 Ir.
3* PRix : Un Fourneau à pétrole
de la Société Flamme Bleue, 19,
rue des Couronnes, brûleur double
mèche plate de 9 centimètres, n° 1
D avec abat, vaieur. 20 fr.
, te PRIX : Une Montre Empire,
double cuvette, homme ou dame,
acier bruni, mouvement de durée
et de précision, d'une valeur de.., 15 fr.
5* PRIX : Un Sautoir argent,
mailles fines, valeur. 10 fr.
G* PRIX : Une jolie Chaîne Gen-
tleman, or doublé ; valeur. s fr.
7° PRIX : Un fort beau Couteau
pique-nique, d'une valeur de..1(^,.a 6 fr.
8e PRIX : Une papeterie artisti-
quement présentée, enveloppes, pa.
pier de luxe et Stylographe d'une
valear de 5 fr.
9* PRIX : Une Boite dentifrice., 5 fr.
KHPRIX : Une boîte de 6 savons
superfins, valeur 5 fr.
30 Prix : Broches. Boutons de
manchettes, G!aces breloques.Pen-
dentifs. platine avec perle, vieil
argent, Epingles de cravate ar-
gent, d'une valeur totale de. 42 fr.
PRIX DE CONSOLATION
tirés au sort entre tous les concur-
rents ayant envoyé au moins une
solution exacte.
20 Prix d'une valeur totale de.-*.. 28 fr.
Soit, pour les prix, un total de. 300 fr.
CONCOURS N° 52
Solutions
1. ECUSSONS,
2. SUPERIORITE.
3. PARCHEMIN.
4. VOLAILLE.
5. FAMILLE.
6. SANG.
7. DE.
8. MAJUSCULES.
9. NOBLE.
10. CHAMPIGNONS.
Mon Qnclç Benjamin, par CLAUDE TILLIEP,
(ch. III, p. 33). Editeurs : A. Bertout, 5, rue de
FEchaudé, Paris, et A. Lapie, 5, rue d-e la LQuve,
Lausanne, 1906.
NOMS DES LAUREATS
Les quarante prix suivants ont été tirés
au sort entre lés auteurs des cinquante-
neuf envois portant les dix solutions
justes :
1er prix (100 francs en espèces) : M. Ber-
nard, 107, rue des Carrières, Charenton
(Seine).
2* prix (un Phonographe, valeur 60 fr.) :
M. H. Desvignes, place des Barrières, Cla-
mecy (Nièvre).
38 prix (un Fourneau à pétrole de la So-
ciété Flamme bleue, 19, rue des Couronnes,
valeur 20 îr.) : M. Martin, Morainvilliers,
par Orgeval (Seine-et-Oise).
42 prix (une Montre Empire, valeur
15 fr.) : M. Isidore Reynes, 15, rue Saint-
Jean, Pézenas (Hérault).
se prix (un Sautoir argent, valeur 10 fr.):
M. Marie Mayoux, Marsac, par Saint-Ge-
nis d'Hiersac (Charente).
6e prix (un Ragoir « le Parfait», valeur
5 fr.) :..M. Daubrée, Gouville (Manche).
78 prix (un Couteau pique-nique, valeur
5 fr.) : M. Maurice Boigey, Châlonvillars,
par Héricourt (Haute-Saône).
88 prix (une Boîte dentifrice, valeur 5 fr.):
M. E. Bertouv, 173, rue du Faubourg-
Saint-Denis, Paris.
Se prix (un Cœur breloque, valeur 5 fr.) :
Mlle Henriette Bijon, 35, Chemin-Neuf-
d'Arnage, le Mans.
109 prix (une Epingle cravate, valeur
5 fr.) : M. Boullé, a Villecelin, par Saint-
Baudel (Cher).
Du Ils au 400 prix : Broches, boutons de
manchette, glaces, breloques, pendentifs,
platine avec perle, vieil argent, épingles
de cravate argent, etc.
11. M. A. Ithder, Vezet, par Fresne (Haute-
Saône). 12. M. Pierre Buchler, 21, rue du Petit-
Musc, Paris ; 13. M. Bouvrain, 4, avenue Sainte-
Musc, 13. M. Bouvrajn, 4 Lio~ LacazBe, oj£-
Marie. Créteil (Seine); 14, M. Léon Lacaze, 3,
rue Chapu, Paris ; 15. M. Jules Gaillard, Bois-
commun (Loiret) ; 16. Mme Vve J, Hébert, Rcsny-
sitr-Seine (Seine-et-Oise) ; 17. Mme Saint-EHLer,
25, rue des Chaufourniers, Paris ; 18. M. Ernest
Puger, Gilocourt, par Orrouy (Oise); 19. M. E.
Laurent, 17, rue du Potager, Villernomble (Sei-
ne) ; 20. M. J. Bailleul, philosophe, 44. rue Da-
eiieffe, Paris ; 21. M. Victor Perrier, 47, avenue
à Château-Rouge, Clermont-Ferrand ; 22. M.
Louis Gramme, Gouthuin (Belgique) ; 23. M. C.
More, Saint-Ouen-le-Brisoulet, par Couterne
(Orne) ; 24. M. Besnier, 4, rue Caron, Malakoff
(Seine) ; 25. M. Charles Maupin, Ratncourt, par
Jussey (Haute-Saône) ; 26. M. Adolphe Boulé, Ar-
mes, par Clamecy (Nièvre) ; 27. Mlle Hélène Mo-
reau, Leur y (Loiret); 28. M. Bauguion, Clohais-
Carnoet (Finistère) ; 29. M. J. Deasamt, Besny-ot-
Loizy (Aisne) ; 30. M. A. Pierson, 45, avenue de
la Gare, Revigny (Meuse) ; 31. M. C. Macé, 107,
rue Marceau, Montreuil-sous-Bois (Seine); 32.
Mlle Henriette Lünoet, 12, rue Colbert, Marseille ;
33. M. Jules Delaporte, 37, rue de Cambrai, Samt-
Quentin (Aisne) : 34. M. L. Dewoly, 136, rue de
Tolbiac, Paris ; 35. M. Roland Besnier, 9* batail-
Ion chasseurs à pied, 4' comp., 1" esc., Longvvy
(Meurthe-et-Moselle) ; 36. Mlle Hennion, 15, ave-
nue des Magnolias, Lambersart (Nord) ; 37. M. J.
Garrigues, Vabras, près Saint-Affrique (Avey-
ron) ; 38. Mlle Yvonne Dailly, 251, route d'Albert,
Amiens (Somme); 39. Mme L. Fourgeau. 112,
rue Truffaut, Paris ; 40. M. Emile Lamy, Toury
(Eure-et-Loir).
Prix de consolation. — 20 prix tirés au
sort entre tous les lecteurs non déjà men-
tionnés et ayant envoyé au moins une so-
lution juste — les chiffres entre parenthè.
ses correspondent au nombre de solutions
iustes de renvoi ;
1. M. Gilbert Adrien, Les Ormes-sur-Vienne.
Vienne (5) ; 2. M. Victor Borghesi, 69, Waterford
Road Fulham S. W. Londres (7) ; 3. MUe E. Hu.
'bert, Chenu, Sarthe (7); 4. M. Gravaise, Lanidm.
court, par Verdun, Meu £ e (9) ; 5. Mme Petit, gen-
darmerie de Poix-Terron, Ardennes (8); 6. M.
Pierre Carrouée, adjoint au maire, MVenneI, Niè-
vre Hj ; 7. Mme Postic, Plougajr, par Lafndiviaiau,
Finistère (6); 8, M. Jean Cornand, Prèbois, Isère
(7); 9. Mlle Lucie Riou, Kerbors, par Pleubian,
Côtes-du-Nord (C) ; 10. M. Simon, Feugères, par
Périers, M&nche (9); 11. M. Chevalley, Brian-
court, par ConHans-sur-I^antern#, Haute-Saône
(4); 12. M. Richier, Lahaymeix, par Pierrefitte-
sur-Aire, Meuse (6) ; 13. Mme Céline Vilieret,
Vicq-sur-Nahon, Indre (8); 14. M. Fourest, place,
du Foirai, Privaa, Ardèch4 (7) ; 15. M. Louis La-
cour, Rrémgry, Nièvre (8) ; 16. M. Guyot, les Av-
pens, par Plombiéres-les-Bainie, Vosges (6) ; 17.
Mlle Marguerite Bourquin, Ofiémont, près Bel-
fort, Haut-Rhin (3) ; 18. Mme Meyer, 59, avenue
de la République, Vmcennes, Seine (6) ; 19. M.
Bague, il, rue Jouye-Rouve. Paris (5) ; 20. M.
René aile, Saint-Loup, par Chemin, Jura (7).
le LES CONGRÈS
Les sociétés de préparation militaire
Le congrès national des déléguas des so-
ciétés de préparation militaire s'est ouvert
à la mairie du neuvième arrondissement,
rue Drouot, sous la présidence de M. Adol-
phe Chéron, président de l'Union des socié-
tés de préparation militaire de France.
Après la lecture du rapport d'introduction
présenté par M. Léon Suart, secrétaire gé-
néral du congrès, les commissions ont été
constituées pour déterminer les vœux à
émettre au sujet du projet de loi sur la pré-
paration militaire et sur des modifications
à apporter à l'instruction ministérielle
de 1908.
La séance plénière a eu lieu, hier, il une
heure et demie de l'après-midi.
Le soir, au Palais des fêtes de Paris, une
démonstration a été faite par la section des
moniteurs de l'Ecole de Joinville.
Aujourd'hui, à une heure et demie, séance
plénière.
A sept heures du soir, banquet de clô-
ture au Palais d'Orsay, sous la présidence
de M. Nouiensv sous-secrétaire. d'Etat à la
guerre* *
RHUM ES
'*t 'ii « V 'l
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B8 Antilta* à Uan Rhum pt«c4« [,i « ^9
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H Vte tt^Stis«a PiaeUtionfi àtos
Hj ta ttw iupertor «naUty tWt y lM-vv,»
H vum* Um otd «sUbU^&«il repu- Y
ES tatlffa ta whicii hd k*U lif&i's* -' 5fli
l i j S (1 St
K ^ne«KT.s(-4aisMUstia«9 S ffiH V 4Jl
la ^saaRHuattxioaB, nais |»ifct '* ..t
~SBEE S S S B James
ce prestigieux pays des Antilles est le lieu
d'origine des premiers Rhums du Monde. 9
THEATRES
BORDS DE SCINE
UN ALBUM DE Rouvizyu. — Ce n'est point
un recueil d'illustrations pour la tragédie
de Racine que cette. Phèdre publiée tout
récemment par le dessinateur Rouveyre.
La verve cruelle de l'artiste fait déborder
au delà du cadre étroit de la jégende $o»
ironie et sa haine des féminins artifices.
Comme dans le Qymcé>e., que préfaça si
curieusement Rémy de Gourmont, Rouveyre
met à nu, dans cette Phèdinei, la ruse et la
sensualité et la frivolité de la femme amou-
reuse.
Et, comme dans l'œuvre précédente, nous
retrouvons ici l'observation aiguë et sincère,
le métier impressionnant, le pouvoir évoca-
toire de ce caricaturiste qui est devenu, de
par l'audace de sa pensée, un visionnaire!
Rouveyre est un grand artiste.
LIVIIES ET LIVRETS. — Jusqu'ici MM. les
romanciers académiciens, lorsqu'une œuvre
musicale était composée sur une de leurs
oeuvres, laissaient à quelque librettiste à la
mode — généralement M. Henri Cain — le
"SQin de découper les chapitres en couplets.
Jamais ils n'opéraient eux-mêmes.
Or, voici que M. René Bazin. tout au
contraire, vient de terminer en personne
l'adaptation de son beau roman la Terre
qui meurt, dont M. Marcel Bertrand achève
la musique.
M. Albert Carré a demandé à entendre
cette œuvre du jeune compositeur de Ghis-
laine précédemment jouée Salle Favart et
qui va dire repose.
Dans tous les cas, la Terre qui meurt
serfL créée au printemps prochain à Bruxel-
les.
EN VISITE. — Lord Kitchener assistait hier
soir, dans la grande avant-scène, à la repré-
sentation du Bois Sacré, aux Variétés. Pen-
dant un entr'acte, lord Kitchener a tenu à
féliciter les interprètes de cet intarissable
succès ; il s'est fait accompagner dans les
loges des artistes où il s'est longuement
entretenu avec Mme Jeanne Granier.
Et vaild qui va resserrer encore l'Entente
cordialç ! JOSÉ DE BÉRYS.
LES MATINEES D'AUJOURD'HUI :
Comédie-Française, 1 b. 1/2, te Passant, l'Aven-
turière, L'anqlans tcl qu'on le parle.
Opéra-Comique, 1 h. 1/2. Richard Çceur de
Lion, le Jongleur de Notre-Dame.
Odéon, 2 heures, Vieil Heidelberg.
Théâtre Sarah-Bernhardt, 2 heureff, l'Homme
mystérieux, l'Attaque nocturne.
vaudeville, 2 h. 1/2, le Marchand de bonheur.
Variétés, 2 heures, le Bois sacré.
Théâtre Réjane, 2 heures, le Mariage de Mlle
Beulemans.
Porte-Saint-Martin, 2 heures, L'Aventurier.
Renaissance, 2 heures, Mon ami feddv.
Nouveautés, 2 heures, Chou-blanc !
Gaîté, 2 heures, Quo Vaclis?
Gymnase, 2 heures, la Vierge folle,
Athénée, 2 he.yre$, le Petit Dieu.
Théâtre ApoUo. 2 heures, Hans, le joueur de
flûte. -
Théâtre Antoine, 2 heures, Çésar Birotteau.
Théâtre Michel, 2 h. 1/2, A l'impossible, le Feu
du voisin, la Dame du second.
Palais-Royal, 2 heures, le Million.
Boutfes-Parisieins, 2 heures, Son auteur, Xan.
tho chez les courtisanes.
Capucines, 2 h. 1/2, Sauf vot' respect ! Ycite.
Ambigu, 2 heures, Ces Messieurs.
Grand-Guignol, 2 h. 1/2, la Porte close, l'At-
tentat, Appassionnato, le Beau Lothario, Vi-*
trioli 1
Trianon-Lyrique, 3 b. 1/2, la Mascotte.
Déjazet, 2 heures, le Grand Ecart. 1
Cluny, 2 heures, le Château des Loufoques.
..Théâtre Fémina, ù, 3 heures, matinée pour la
jeunesse, Miss Tartelett.
jeunesse. d'Acclimatation, 2 heures, la Petite Fa-
Jardin
dette,
LES REPETITIONS GENERALES:
MOULIN-ROUGE. — C$soir, répétition générale
de Claudine, opérette de Willy, musique de Ro-
dolphe Berger.
COMEDIE-FRANÇAISE. — Aujourd'hui, en
matinée, à une heure et demie, le Passant, co-
médie en un acte, en vers, de François Coppée
(Mmes S. Weber, Silvâa ; Géniat, Zanetto),
l'Aventurière, comédie en quatre actes, en vers,
d'Emile Augier (MM. Silvain, Monte-Prade ; de
Féraudy (pour là première fois), Annibal ; Albert
Lambert fils, Fabwice ; Dehelly, Horace ; Ravet,
Dario ; Décard (pour la première fois), un valet ;
Mmes Cécile Sorel (pour la- première fois), Dona
Clorinde ; Yvonne Lifraud (pour la première
fois), Célie), et L'anglais tel qu'on Le parle, co-
médie en un acte, en prose, de M. Tristan Ber-
nard. - Le soir, la Fleur merveilleuse.
OPERA-CQMIQUE, — M. Lucien Fugère quit-
tera provisoirement l'Opéra-Comique le l" dé-
cembre, sur la demande du maître Massenet,
pour aller à la Gaîté chanter Don Quichotte.
Auparavant, il chantera aujourd'hui en mati-
née et pour une seule fois le rôle du Père Boni-
face, du Jongleur de Notre-Dame, qui compte
parmi tes plus brillantes de ses créations,
ODEON. — Aujourd'hui à deux heures et en
soirée a huit heures et demie, Vieil Heidelberg.
TRETEAU-ROYAL. — L'œuvre d'Yves Miraflde,
qui, sur l'affiche nouvelle du 4, rue Caumartin,
succédera à s4s deux succès de rire tricentenaire,
la Folie des grandeurs (Saint-Paul) et Un Petit
béguin (Gabriel Frère), a pour titre définitif:
Un PçlU voyage, pièce en trois petits actes.
THEATRE POUR TOUS. — Cette Société d'é-
ducation populaire par des représentations gra-
tuites a donné hier, à l'Hôtel Moderne, son ban-
quet annuel, sous l'a présidence de M. Henri
ogniard. inspecteur des théâtres, représentant
M. Dujardin-Beaumetz, assisté de MM. Paul Vi-
rot, conseiller municipal de Paris ; Raffestin-
Nadatid, président de la société, et des membres
du-bureau : MM. Fernand.Rççouséine, maire du
Touquel-Paris-Plage, Emile Ricardière, Georges
Bouvier et Jean -Varenues.
Des discours applaudis ont Oté prononcés par
MM. Raffestin-Nadaud, Paul Virot, D' Alvarez
Canas et Henri Cogniard, qui assura le Théâtre
pour Tous de toute la sympathie du gouverne-
ment.
De nombreuses récompenses ont €té distri-
buées; citons parmi les lauréats :
Officiens d'Académie : Mme Louise Frenkftl et
M. Léon Moullet.
Encouragement au bia : Mme Mesnard et
M. Jean Varennea.
L'orchestre du Théâtre pour Tous, sous la di-
rection d. son chef, M. Alfred Geja&, plita son
mwQvra à Mlto brilloat* tôt«.
CHEZ LES GMIEKS
Lae euooesseur
cie U. Iaaj arrige
Il y a quelques jours, M. Louis Lajarrige,
conseiller municipal, donnait sa démission
de rapporteur de la deuxième commission,
à laquelle ressortissent les questions de la
Bourse du Travail.
Se trouvant en désaccord avec la com-
mission administrative de la Bourse du Tra-
vail, il estimait que son rôle, au point de
vue syndical, était devenu, de ce fait, in-
compatible avec son mandat de conseiller
municipal.
Vendredi soir, le conseil du Syndicat na-
tional des travailleurs du gaz, dont M. La-
jarrige était le secrétaire général, s'était
réuni pour désigner ses candidats au bu-
reau, lequel est renouvelable, d'après les
statuts de l'organisation.
Cent quatre-vingts délégués étaient pré-
sents.
M. Lajarrige, dont le mandat arrivait à
expiration, ayant décliné toute candidature,
M. Ruhl, de Clichy, secrétaire adjoint, fut
désigné comme candidat à ce poste.
Ce choix sera soumis, dans toutes les usi-
nes, à l'approbation de tous les syndiqués.
M. Georges Buisson, qui remplissait les
fonctions: de permanent, donna, de son côté,
sa démission.
Mercredi prochain, le conseil syndical se
réunira de nouveau pour compléter la liste
de ses candidats au bureau.
Il s'agira de pourvoir, dans les mêmes
formes, à l'élection de deux secrétaii'es ad-
joints,
formes, d'un trésorier général, de deux tréso-
riers adjoints et d'un archiviste.
S DE COCAGNE
Le village de Burtigny, magnifiquement
situé sur ieis pentes du Jura, dans le canton
de Vaud, est un véritable pays de cocagne.
La commune vit sans impôts, et, après le
paiement de ses dettes, qui s'élèvent à 3 ou
4,000 francs par an, eâe partage le ra&te
de ses revenus entre les habitants Les plus
âgés;
Le village possède des forets, dets vigtDes,
des champs et du bétait Les habitants pos-
sèdent en commun un café, des pressoirs,
une fontaine publique, une bascule, une
boulangerie et une boucherie.
Tout 'e'S't vendu au prix d'achat, les res-
tes sont envoyés dans les marchés du voi-
sinage. Il y a très peu d'échangea moné-
taiores. La plupart des objets sont payés en
nature ou en main'd'oeuvre.
Quand on fait la vendange, chaque fa-
mille reçoit La môme quantité de vin. On
applique le même système pour les coupes.
Il n'y a pas d'indigents. Lorsqu'un membre
de la communauté tombe malade, ou de-
vient incapable de travailler, il est logé et
nourri.
Tous 1&9 habitants sont heureux de ira..
vaiil'ar pour le bien commun. Le crime est
inconnu. Le village envoie peu, mais de
splendides jeunes gens au service de l'ar-
mée fédérale.
LES FOUILLES DE DÉLOS
On sait que, grâce à une subvention de
M. le due de Loubat, membre libre de l'Aca-
démie des inscriptions et belles-lettres,
l'Ecole française d'Athènes poursuit de
fructueuses recherches sur l'emplacement
de l'antique Délos.
M. Holleaux, directeur de l'Ecole fran-
çaise d'Athènes, a exposé hier à l'Acadé-
mie des inscriptions et belles-lettres les
résultats des recherches opérées en 1910
par deux membres de l'école : MM. P. Rous-
sel et Ch. Picard.
M. Roussel a mis à jour un sanctuaire
égyptien situé sur la pointe de l'Inapos ;
ce sanctuaire date du troisième siècle avant
notre ère.
M. Picard a dégagé les alentours du lac
Sacré ; il a déblayé unç grande palestre
construite au nord-est du lac, et surtout re-
connu l'enceinte romaine de Délos, élevée
par Triarius en 70 avant notre ère.
M. Holleaux a signalé en dernier lieu la
découverte faite à Myconos par le savant
grec Stavopoulos d'un sénatus-consulte en
grec et en latin datant dç l'an 65 avant no-
tre ère et libérant Délos du paiement d'un
impôt.
M. Edmond Pottier, qui présidait cette
séance, & félicité M. Holleaux de la mé-
thode
séance, qu'il apporte à la direction de ces
fouilles.
1 lulyeus LES DÉPJBTEflïS
- Suicide
COULOMMIERS, 12 novembre. — De notre corres-
pondant particulier. - Atteinte depuis quelque
temps de troubles cérébraux, Mme Maurice Si-
mon, âgée de cinquante-cinq ans, demeurant au
Ranchien-de-Marolles, près de Coulommiers, s'est
suicidée en se jetant dans un puits.
Soldat tué par un cheval
TULLE, 12 novembre. - De notre correspondant
particulier. — En gare de Bort, une machine
en manœuvre a tamponné une rame de wagons
dans lesquels se trouvait un détachement du
32' d'artillerie se rendant d'Orléans à Port-Ven-
drez. Des chevaux qui se trouvaient uans ces
wagons, effrayés par le choc, ruèrent et lg soldat
Robert Barbele, originaire de Provins, fut tué
d'un coup de pied à la tête, Un autre soldat
nommé Morel fut blessé, mais peu gravement.
Un père se noie avec son fils
BLOIS, 12 novembre. — De notre correspondant
particulier. - Un drame de la folle s'est déroulé
hier à Mer, sur les bords de la Loire.
M. Creiche, épicier dans cette localité, se pro-
menait sur les rives du fleuve avec son père et
ses enfants, lorsque, pris subitement d'un accès
de folie, il jeta son fus âgé de huit ans dans la
Loire, puis lui-même se jeta à l'eau.
Le courant du fleuve étant très rapide, les
témoins de cette scène ne purent porter secours
aux deux victimes qui furent emportées.
M. Creiche était depuis longtemps atteint
d'une maladie cérébrale.
Un escroc
CHAGXY, 12 novembre. — De notre correspon-
dant particulier. -r il y a une huitaine de jours,
un individu âgé de trente-deux a trente-cinq ans,
portant la décoration de la médaille militaire,
arrivait dans notre ville et, en présentant deux
lettres, non pourvues du cachet, de deux géné-
lettres, attestant qu'il avait servi comme sous-
raux, atteîLant u1il avait servI comme sous-
officier dans la légion étrangère, parvint à se
faire remettre diverses sommés d'argent par un
certain nombre de personnes qu'il avait réussi
a apitoyer sur son sort, disant qu'il était sans
argent en attendant la liquidation de sa pension
de retraite qui serait de 1,500 francs pour dix-
sept ans de colonies et dix-sept campagnes. Par
les mêmes procédés, il s'est fait remettre des
effeLs d'habillement pour une somme d'environ
70 franes, par un magasin de nouveautés.
Il a yendu ses effets d'habillement, ainsi
qu'une bicyclette qu'il avait sans doute extor-
quée on ne sait où, puis il pçtfttt dans la direc-
tion de Chalon-sur-Saöne,
i
Les Sports
CAUSERIE D'UN SPORTS M AN
Mon cher collaborateur
alias « fidèle lecteur»
Je ne saurais vraiment trop vous re-
mercier de l'intérêt que vous portez à cette
rubrique du Radical Si voue, qui n'êtes
pas un homme de sport, — du. moins,
c'est vous-même qui le proclamez, — suivez
avec tant de curiosité Intelligente et criti-
que ces causems sans prétention, quelle
doit être l'opinion des sportsmen !.
Mais vous allez peut-être penser que Je
vais tirer parti de la situation que vous
me créez pour prendre mon directeur au
collet et le sommer d'augmenter mes ap-
pointements. Je n'en ferai rien. Je veux
surtout vous servir.
il m'est agréable de calmer d'abord vos
inquiétudes au sujet de Jeffries. Non, Jef-
fries n'a eu ni la mâchoire brisée ni les
tympans crevés et il se porte présente-
ment, d'après les dernières nouvelles que
nous avons de lui, aussi bien que vous et
moi.
Je persiste, d'autre part, à vous affir-
mer qu'à mon avis il ne pouvait pas igno-
rer que le formidable nègre, qu'il connais-
sait certainement, était dans une forme
juvénile qu'il ne lui était pas raisonnable
d'espérer atteindre.
Rien autre que l'appât du gain ne l'a
certainement tenté pour lui faire risquer
cette formidable aventure où il devait lais-
ser une réputation au sacrifice de laquelle
il savait bien que l'âge le condamnerait
un jour, un peu plus tôt ou un peu plus
tard.
Moi aussi, mon cher inconnu, je mets
l'intelligence, la loyauté, l'amitié, les belles
fleurs du cœur au-dessus de tout, et c'est
parce que, précisément, je les connais tel-
lement rares que je les sais solides et seu-
lement déposées en des natures d'élite
où je ne crains point pour elles le contact
de spectacles que vous qualifies d'immo-
raux.
Et puis, voyons, est-il plus immoral de
former le public à assister sans être saisi
de crises de nerfs à un match de boxe où,
au pis aller, il ne peut y avoir que d'ano-
dins saignements de nez, ou de former une
humanité d'hystériques, qui souffriront de
maux pour lesquels ceux que vous plaignez
n'éprouvent pas, et à beaucoup près, une
douleur égale à celle que vous vous ima-
ginez ?
La réponse, chez un homme aussi ré-
fléchi que vous, ne peut faire l'ombre d'un
doute.
Je pense qu'il est beaucoup plus impor-
tant d'aguerrir notre race, déjà trop por-
tée à une nervosité exagérée, contre un
entraînement maladif que de s'évertuer
encore à exacerber cette sensibilité sous
prétexte de perfectionnement moral.
En d'autres termes, ce qui me paraît
moral, bienfaisant et patriotique à l'heure
actuelle, c'est de faire entrer dans nos
systèmes d'éducation une tortQ dose de
* lâcédémonisme ». Vous savez bien, il
faut vivre d'abord, philosopher ensuite.
Or, pour vivre, il faut être fort, et ce n'est
pas être fort que de s'émouvoir pour quel-
ques coups de poing qui tombent sur le
crâne de gens qui ne s'émeuvent pas du
tout de les recevoir.
Certes, il serait désirable que, dans cette
vie, tout ne soit que bonté, harmonie et
douceur. Mais il faudra, mon cher colla-
borateur, attendre qu'il n'y ait plus que
des hommes tels que vous.
Indiquez-moi donc, je vous prie, à quelle
date fleurira le printemps de cet âge
d'or ?. — ALBERT SURIER.
LE DIMANCHE SPORTIF.
COURSE A PIED
A la Croix-Catelan, à 9 heures. - Quator-
zième Gondrand, course d'une heure par relais
de trois hommes.
CïCLISMB
A Garches, à 8 h. 20. — Tourisme hivernal de
l'U. V. F. : Promenade Garches-Maisons-Laifitte.
Au Balais des Sports, à 2 h. 3Q. — Réunion
cycliste : Prix Charles Terrent.
FOOTBALL RUGBY
Au Polo, à a h. 30. — Match de championnat t
SCUF contre RC de France.
A Issy, à 2 h. 30. — Match de championnat :
Cercle Amical contre SC Vuugirard.
Au Parc des Princes, à 2 h. 30. — Stade Fmn-
cais contre gtadoceste Tarbais.
FOOTBALL ASSOCIATION 'v
A Colombes, à 2 b. 90. — Stade Français con-
tre RC de France (chaiu
A Charentonneau, à 8 b. 30. - Patronage
Olier contre CA de Paris. 30. - paumnaw
A Saint-Ouen, à 3 heures. — Red Stô £ AC con-
tre JA Samt-Ouæ.
AVIATION
Paris-Bruxelles
Hier matin. à onze heures et demie, Lega-
gneux, sur biplan Farm an, a quitté le champ
de manœuvres d'Issy-les-Moulineaux pour aiiter
(reconnaître les premiers kilomètres de l'itiné-
raire Paris-Bruxelles.
L'intrépide aviateur est monté à 300 mètres de.
hauteur et a longuement évolué sur Puteaux
avec une maestria incomparable. Il a fait en-
suite plusieurs vols d'essai et s'est déclaré satis-
fait de son appareil.
Si le temps reste au beau, Leagneux, avec
Martinet comme passager, partira ce matin pour
Bruxelles, et tentera de revenir dans la même
journée.
Pendant que Legagneux volait sur Puteaux,
l'aviateur Chazani quittait, lui aussi, Issy.
pour aller échouer dans un jardin voisin. L'ap-
pareil est détruit. L'aviateur n'a que des contu-
sions sans gravité.
CYCLISME
Au Vel' d'BivP
Le principal numéro du programme des cour-
ses qui se dérouleront cet après-midi sous le
hall du palais des Sports sera le match de
demi-fond franco-américain.
L'équipe américaine sera. formée par Walthour
et Nat Butier, et leurs adversaires seront Lava-
lade et Guitlnard.
Le match comportera d'abord deux manches
de 10 kilomètres ; d'une part, Walthour et Lava-
ladô se rencontreront, et, de l'autre, Butler sera
aux prisea avec Guignard. Puis les quatre hom-
11148 se mettront en ligne dans une épreuve de
50 kilométras.
Jean Alavoine, qui dimanche dernier battit
Seigneur en course-poursuite, ya avoir un nouvel
adversaire en Biwco.
La partie fera dure | gagner pour l'un ou
l'autre.
Enfin figurent au programme' quelques épreu-
ves de vitesses, telles que la course scratch et
le handicap, auxquelles vont prendre part de
bons coureurs comme Dupuy, Bouteiller, Auf-
îray, Jacquard, Martin, Didier, Costet, Fournous,
Heller, Mostacci, Polledri, etc.
FOOTBALL RUCBY
Le match Racing-Sporting
Cet après-midi, à deux heures et demie, sur
le magnifique terrain du Racing-Club de France,
au Polo-Club du Bois de Boulogne, aura lieu la
deuxième journée des Championnats de pre-
mière série, et les amateurs seront certainement
nombreux pour assister au match qui mettra
aux prises les équipes premières du Racing-
Club de France et du Sporting-Club Universi-
taire. Pour l'équipe du SporUng ce sera là sa
première rencontre du Championnat actuel, alors
que les Racingmen. furent déjà mis sérieusement
à l'ouvrage par les jeunes joueurs du Sporting-
Club de Vaugirard.
Nous croyons à une difficile victoire, du Spor-
ting.
Les équipes seront ainsi composées :
R. C. F. — Arr. : Labaye ; trois quarts : Lane,
Varvier, Burgun, Failliot; demis : lequier, Coo-
pcr, av. : Boudreau, Gaudermen, Monniot, Com-
bemale, Borchard, Beknger, Decamps, Guille-
min, Fonsèque.
S. C. U. F. — AIT. : BerthetJ trois quarts *.
Houbiain, Rischmann, Lafitté, Etchegaray ; de-
mis : Theuriet, Sicot; av. ; Tb^venot, Anduiaû,
Giffo, Cadenat, Reguéra, Vivès, Klonre, Euïroffe
Arbitre ; M. Paul Meyer.
Les autres matches
Deux autres inatches importants seront ëgata
ment disputés cet après-midi.
L'un, à Issy, comptant pour le Championnat.
opposera le Sporting-Club de Vaugirard et 16
Cercle Amical, et doit revenir au premier. :
L'autre, au Parc des Princes, mettra- en p;ré-I
sence, en un match amical, le Stade Français et
le Stadoceste Tarbais.
Les Tarbais se sont mis en vedette depuitf
deux ans dans la compétition si acharnée du
Championnat de France ; cette année encore, ils
seront, avec nos équipes parisiennes, les piua
redoutables rivaux de Bordeaux et de Touloase:
aussi est-ce une véritable aubaine que de pou-
voir, à Paris même, les juger sur leur valeur, et
on doit remercier le Stàde Fronçais ds nous en
proouiw Teccasioa.
COURSE A PIËO
Le prix Gondrand
'Nous aurons ce matin, à neuf heures et 6a*
mie, sur le magnifique terrain du Raxrtng-Clufa
die France, à la Croix-Catelan, au. Bois de Bou-
logne, le fort intéressant Prix Gondrand. Dis
équipes sont engagées dans oette grande épreuve
classique, ce sont : Le Métropolitain Club, le
Paris Université C ube71 Sportive
Française, le Clut) AtMétiqua du XIV, le Beau..-
voisine Football Club (de Rouen) et le Racing..
Club de France. Le Prix Chavez a a.ussi réuni
quelques engagements de valeur, nous y rétroix
verona : Failliot, G. Fillôtre, Clamer, Mentrel.
Poulenatrd et peut-être aussi l'extraordinaire
Américain Carpenter, actuellement dans aow
aaurs.
TIR
La fête du 92* territorial
La Société de tir et de préparation roilitairB
du 92* territorial d'infanterie donnera, dimanche
20 novembre, sa fête annuelle de la distribution
des récompenses dans la grande salle des fê-
tes de la mairie du quatrième airrondisEementf
(pl-aoc Baudoyer), à imé heure et demie précise,
sous la présidence d'honneur de M. le ministre
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bre et à Dunkerque le 28 du même mois.
Des sous-commissions de visite se rendront 1
Dielette le 16, à Pont l'Abbé-Picauville le 17, M
Montfarville le 1&, à Courseulles et Cabourg les
19 et 21, à Rouen le 23 et à Gravetenes la 26, pour
visiter les inscrits que leur état de santé empê-
chera de se fendre soit au Havre soit à PUll"
kerque.
La manutention de la mélinite
Les ports sont invités à étudier la question de
savoir s'il ne conviendrait pas de classer parmt
les travaux insalubres et dangereux le décharge-»
ment, la manutention et Tengerbement des f.lao(
rils de mélinite reçus des poudrières, et par con-
séquent allouer aux ouvriers employés a cea
opérations un supplément horaire analogue èt
celui concédé pour les travaux de chargemeof"
d'obus.
Au conseil supérieur de la guerre
Par décret rendu sur le rapport .du minifitr®
de la guerre, le général de division Marion, com-
mandant le 16* corps d'armée, est .nommé, tout
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