Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1931-12-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 décembre 1931 21 décembre 1931
Description : 1931/12/21 (A20,N8108). 1931/12/21 (A20,N8108).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2013
Chèques Postaux : Î9-25 Télégrammes 1 ÈCHO ALGER 25 CENTIMES
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Le Dimanche
politique
M. Paul Painlevé à Lunéville
Lunéville, 20 décembre. — A l'occa-
sion des succès par eux obtenus aux
dernières élections cantonales, les grou-
pes républicains de Lunéville avaient
organisé aujourd'hui une manifestation
t. laquelle. assistaient diverses person-
nalités. M. Paul Painlevé présidait.
Après une série d'allocutions, l'ancien
président du Conseil a pris la parole,
félicitant d'abord les républicains de la
circonscription de leur discipline, de
leur union, qualités qui les ont conduits
à la victoire. Il a évoqué ensuite le
souvenir de son voyage d'il y a deux
ans dans la même région, alors qu'il
apportait aux cités martyres la nouvel-
le de 1 entrée en vigueur de la loi d'un
an. les conditions étant enfin remplies
qui permettaient la réalisation de cet-
te grande réforme militaire sans dan-
ger dans la défense nationale.
Cette réforme était la meilleure preu-
ve que la France souhaitait profondé-
ment pour elle-même e- pour les au-
tres pays un allégement des charges
militaires et que, conformément au
traité de Versailles signé par elle ; elle
associait la réduction graduelle des ar-
mements à l'affermissement de la paix
et de la sécurité.
— H n'est pas, poursuit l'orateur, de-
puis 1919. de tentative de rapproche-
ment entre les peuple dont la France
n'ait pris l'initiative ou à laquelle elle
ne se soit associée. Ce n'est point sa
faute si le protocole de Genève n'a pas
recueilli les adhésions nécessaires ni si
le pacte partiel de Rapallo substitué au
protocole universel de Genève n'a pas
été suivi d'un autre pacte analogue. Les
tentatives immédiates de solution d'en-
semble n'aboutissant pas. parce que
peut-être prématurées, elle a apporté
tout son concours aux progrès plus mo-
destes et plus lents qui ont abouti à la
convention générale d'arbitrage, à la
désignation de l'agresseur, au blocus fi-
nancier du dit agresseur, progrès qui
marquent autant de pas dans la voie de
la sécurité. Il est des mystiques du dé-
sarmement et aussi à l'étranger de zé-
lateurs trop habiles qui réclament le
désarmement immédiat et intégral, la
paix devant être ainsi assurée sans au-
tre condition.
M. Painlevé montre les dangers que
la paix courrait encore si d autres con-
ditions réellement efficaces, si la loyau-
té internationale et le désarmement
des âmes n'accompagnaient pas un tel
désarmement.
— Depuis des mois, conclut-il, cer-
taines polémiques se développent ayant
pour objet d'acculer la France à ce clir
lemne : ou désarmer immédiatement
et intégralement sans aucune garantie
internationale ou passer pour l'enne-
mie du genre humain. Mais le Congrès
international du désarmement lui-mê-
me n'affirme-t-il pas dans ses résolu-
tions la nécessité d'une coopération et
d'une solidarité des peuples civilisés en
vue de prévenir et au besoin d'arrêter
la guu> ie 9 - -
« Ceux qui connaissent, dit en ter-
minant l'ancien président du Conseil.
les souffrances de nos populations de
la frontière durant plus de quatre an-
nées, de ces populations qui, au cours
des âges ont constamment défendu les
marches de France, savent qu'elles ont
plus que toutes autres l'horreur de la
guerre. Leur indéfectible patriotisme
aussi mesuré et humain que vigilant,
souscrit par avance à toute mesure
vraiment efficace et juste capable d'as-
surer la paix et de prépare*- la récon-
ciliation européenne où la confiance
restaurée assurerait à tous les peuples
une vie libre, heureuse et prospère. »
M. César Chabrun se plaint
qu'on gouverne dans l'obscurité
Marseille. 20 décembre. — Au cours
d'un meeting organisé par le parti so-
cialiste français, M. César Chabrun
a dit. notamment, à propos des récents
débats parlementaires :
On emploie parfois le suprême ar-
gument du patriotisme, de la défense
du crédit, que sais-je encore, pour
s'excuser de cacher la vérité et deman-
der des votes par voie d'autorité. En
fait, le mystère qu? l'on proclame,
n'existe pas pour tout le monde. Les
initiés savent parfaitement à quoi s'en
tenir. S'imagine-t-on qu'ils ne connais-
sent pas la signification des chiffres
d'un bilan, qu'ils n'entendent pas les
propos que l'on échange à la Bourse
ou dans certaines antichambres ?
Tous ceux qui dirigent, à quelque de-
gré que ce soit, les choses de la finan-
ce sont parfaitement au courant. C'est
sur le peuple et sur le peuple seul
qu'on étend le voile. Est-ce parce qu'il
est plus facile de gouverner la mas-
se maintenue dans la nuit ? Est-ce
parce qu'on redoute les-colères que fe-
rait naitre le sentiment de l'exploita-
tion exercée par les requins du régime
économique, avec la complaisance des
pouvoirs publics ? La démocratie ne
peut vivre dans l'obscurité.
(Lire la suite en cernière heure)
ETRENNES
- Et rasez-moi de près : je ne reviendrai qu'après le jour
de Fan !
Le IXe Cross populaire de l'« Echo d'Alger »
qui Si est disputé hier, a connu son traditionnel succès
L'international Michctf a brillamment gagné devant Lécuron qui fit une course 'remarquable
Par équipe les Conscrits l'emportent sur le Gallia- Sports avec 1 point d'avance
(Lire le compte rendu en page sportive) Avant le départ de notre IX* Cross populaire, au boulevard Carnot (Phbto itaynai.)
Le torpilleur « Basque »
est entré en collision
avec le contre-torpilleur
« Tempête »
Toulon. 20 décembre. — Au cours de
l'autre nuit, après le départ de l'es-
cadre de Marseille, le torpilleur d'es-
cadre « Basque », ne s'étant pas ren-
du compte, à cause de l'obscurité, d'un
changement de route du contre-torpil-
lv-ur « Tempête », qui était devant lui,
est venu toucher de l'avant ce bâtiment.
ue choc. assez violent, a endommagé
les superstructures avant du « Basque »
et faussé plusieurs montants à l'avant
du « Tempête ».
Les travaux de réparation seront en-
trepris dans quelques jours.
LA MEDAILLE MILITAIRE
AU GENERAL HIRSCHAUER
Le général Hirscliauer
Sur la proposition de M. Maginot, mi-
nistre de la Guerre, la médaille militaire
a été conférée au général de divisioc
Hirschauer qui a commrndé pendant h
guerre la deuxième armée.
(Cliché « Petit Journal ».)
Les marchands de timbres
faux sont passibles
des travaux forcés
Paris, 20 décembre. — La vente de
timbres faux est à présent poursuivie
par le parquet. Ce commerce, qui se
xaisait ouvertement expose les coupa-
bles à comparaître devant les assises
pour recel de faux timbras, ce qui, étant
qualifié crime, les expose à des peines
de travaux forcés.' Il faut toutefois que
ces timbres imitent ceux qui ont enco-
re cours et peuvent être apposés va-
lablement sur les lettres ou les envois.
Le fait que ces faux timbres soient ven-
dus plus chers que les vrais et que,
par conséquent l'Administration des
Postes ne puisse subir de préjudice
n'est pas considéré comme une excu-
se.
C'est ainsi qu'un marchand de tim-
bres parisien vient d'être inculpé de
recel de faux par le juge d'instruc-
tion.
Les actionnaires et obliga-
taires des chemins de fer
français présentent leurs
desiderata
Paris, 20 décembre. — L'assemblée
générale de l'Association des actionnai-
res et obligataires des chemins de fer
français vient de se tenir, sous la prési-
dence de M. Chapuis. Elle a voté la
motion suivante :
« Proteste contre la carence des pou-
voirs publics qui n'ont pas. encore pris
les mesures propres à rétablir l'équili-
bre financier des réseaux, telles que les
ont prévues les conventions en vigueur.
« Fait confiance au comité général
de l'association pour qu'il s'oppose éner-
giquement, "'n leur nom à toute mesu-
re et à toute- prooposition législative
qui, directement ou indirectement, au-
rait. pour but ou pour effet de porter
atteinte à leurs droits.
s L'association fait les plus expres-
ses réserves sur la proposition transac-
tionnelle faite à la commission des tra-
vaux publics par M. Chariot, son pré-
sident et réclame l'adoption du projet
du gouvernement, conforme aux pro-
positions au conseil supérieur des che-
mins de fer. en faveur duquel se sont
prononcées la Confédération générale
de la production et l'Association des
présidents des chambres de commerce. »
L'ASSURANGE CHOMAGE
« NUL DEMOCRATE
ECRIT M. HERRIOl, NE PEUT
EN NIEK LA NÉCESSITÉ »
Lyon, 20 décembre. -- Lc « Démo-
crate.» paru aujourd'hui, publie un ar
ticle de M. Herriot intitulé « Beaux
résultats », dans lequel il écrit notam
ment :
« J'ai observé avec peine que le mi
nistre Landry se déclarait * hostile à
l'assurance chômage, dont nul démo
crate selon moi ne peut nier la né-
cessité. Lorsqu'une industrie est béné-
ficiaire, elle donne à l'ouvrier le néces-
saire pour vivre, rien de plus ; mais
dès qu'elle devient déficitaire elle ren-
voie le travailleur et le met sans con-
sentir aucun sacrifice, à la charge des
collectivités. Est-ce juste ? Peut-on
considérer qu'un régime qui comporte
de telles iniquités ait fait le nécessaire
en faveur du travail ? Non. certes. Pour
ma part, du moins je ne l'admets pap
« Comme démocrate, je ne puis pas
admettre qu'un' ouvrier paice qu'il n
été privé de travail pendant 180 jours
soit obligé iu moment où il devient le
plus malheureux l'orsqu'il a usé toutes
ses ressources, ses économies son cre
dit. de solliciter la charité au bureau
de bienfaisance Ici encore, igrave la
cune de l'organisation sociale C'est jus-
tement lorsque l'on a écouté un hom
me consciencieux comme M. Landry que
la déplorable organisation du travail
dans la société actuelle apparaît.,
« Je crois d'ailleurs qu'aucun systè-
me de secours ne saurait remplacer l'as-
surance chômage ou. quand elle n'exis
te pas, l'octroi d'un travail et, d'un sa-
laire Le problème du chômage français
est bien loin d'être résolu. »
Les allocations de chômage
aux marins
UN NOUVEAU REGLEMENT PORTE
D:': TROIS A TRENTE JOURS LE
DELAI DE NON EMBARQUEMENT
NECESSAIRE POUR BENEFICIER DE
L'INDEMNITE
Marseille, 2J décembre. — Les marins
chômeu s étaient, depuis une dizaine
d'années, admis à bénéficier d'alloca-
tions de chômage. à la caisse départe-
mentale, après trois jours de non em-
ir Hrquement. Or, le récent arrêté du Mi-
nistère du travail, portant règlement
des caisses de chômage spéciales aux
marins, dispose que 30 jours de- non
embarquement sont nécessaires pour
l'admission à l'allocation de chômage.
La commission paritaire du bureau
de placement des marins, appelée à
donner son avis sur le règlement mi-
nistériel. n'a pas accepté de le discu-
ter et a émis un vœu appelant l'atten-
tion des ministres intéressés du Tra-
vail et de la Marine marchande sur la
situation créée aux chômeurs de la ma-
rine par le décret en question.
Aujourd'hui : 8 pages
EN DEUXIÈME PAGE :
Suite du service télégraphique.
Tribuhe des - victimes de la guerre, par
R. Migot.
EN TROISIÈME PAGE :
Les courses hippiques à Alger.
A travers, Alger.
ft
L'ASSASSINAT DE L'AMÉRICAIN
RICHARD WALL
Davin a-t-il pu seul accomplir son crime et jeter le cadavre
de sa victime dans la Seine 1
En haut let. magistrats sur ît- pont de Triel ; le procureur Camboullve ( X ) M pencht
pour regarder les traces sanglantes. En bas : l'endroit où fuient brûlés les vêtements
(Client- cV.uc Parisien., ».)
ON VA PROCEDER
A LA RECONSTITUTION
DU CRIME -,
Paris, 20 décembre. — C est lundi à
14 heures que l'on procPdera, à Saint-
Cucuia, a la reconstitution du crime de
Triel. Cette reconstitution précisera si
le frêle accusé a eu la vigueur né-
cessaire pour transporter seul et jeter
à l'eau le cadavre de l'homme grand
et lourd qu'était Richard Wall.
Mais si dss points de détail restent
à éclaircir, le mystère qui entourait les
circonstances du drame est maintenant
dissipé:
Ce matin les enquêteurs n'ont entre-
pris aucune nouvelle ÓDération.
LES RECHERCHES DANS LA SEINE
SONT INTERROMPUES
Quant aux recherches entreprises vai-
nement samedi, dans la Seine, avec
le concours du scaphandrier Le Gai, et
qui lurent abandonnées au soir tom-
bant, il n'est pas question, pour l'ins-
tant. de les reprendre. En effet, la vio-
lence du courant et le fait que le ca-
davre n'était vraisemblablement pas
lesté permettent de supposer que la vic-
time a été entraînée fort loin du pont
de Triel. Il faudra s'en remettre au
hasard pour la retrouver.
RICHARD WALL ESCROC ?
L'énigme de Triel a été rapidement
éciaucic; cependant, la personnalité de
la victime reste obscure. On a dit de
rtichard Wall qu'il était un individu
suspect mais sans jamais dévoiler le se
jeret de sa vie. il seihoie qu'il soit. bien
difficile d'y arriver.
Après l'aventure de l'automne dernier
à Bougival, où il accusa une blonde et
toute jeune Américaine, miss Terbeck,
de lui avoir volé plusieurs centaines
de mille francs, Wall perdit aussitôt
son allure de millionnaire des U.S.A. On
alla alors jusqu'à supposer qu'il était
l'agent d'une puissance étrangère après
avoir évoqué les démêlés qu'il eut avec
la police américaine.
On a remarqué, d'autre part, avec
quelles précautions Wall cherchait à ne
jamais fréquenter assidûment le mê-
me endroit. Il changeait fréquemment
cl'hôtel et peut-être ne faut-il pas met-
tre ceci uniquement sur le compte de
son manque - d'argent.
On a appris de la sorte que. voici
quelques semaines, Wall eut maille à
partir avec le service de surveillance
des hôtels ; s'étant inscrit dans l'un
d'eux sous un faux nom, il fut appelé
à la préfecture et « filé » plusieurs
fois.
OU CHEF BJS BANDE ?
A deux reprises, cette filature abou-
tit dans un tabac-café du boulevard
Saint-Germain où Wall avait un ren-
dez-vous avec un mystérieux person-
nage.
Davin, contrairement à ce qu'il a
déclaré, voyait fréquemment l'Améri-
cain et celui-ci recevait de nombreux
coups de teléphone, toujours de la part
de personnes qui ne donnaient que leur
prénom : Georges, André, etc.
On peut se demander si Wall et Da-
vin ne faisaient pas partie d une ban-
de organisée, spécialisée dans le vol
d'autos. Wall en aurait été le chef.
D'ailleurs, lundi matin, jour du cri-
me. alors que Wall payait sa note à
l'hôtel de Bourgogne, une auto vint
stopper le long du trottoir, auto qui
démarra avec Wall dès qu'il eut iui-
même chargé ses bagages. Or, cette voi-
ture était conduite par un mystérieux
personnage en qui le chasseur croit ie-
connaître Davin. Le numéro de la voi-
ture se terminait par W.. Quelle est
cette voiture dont il n'avait pas été
question jusqu'à présent ?
Wall ne se montrait assidu que chez
son coiffeur ; il avait une habitude qui
ne manquait point d'étonner son figa-
ro : après la « barbe », il se dévêtait
jusou'à la ceinture, ne gardant que son
----
IL Richard Wall
(Client « Petii. Parisien ».)
pantalon, et alors il entreprenait unp
véritable toilette.
Si on en croit Tchaninoff, un des
familiers de Wall, ce n'est pas ce
dernier qui aurait volé la voiture de
Gauliet dans laquelle l'Américain fut
assassiné.
— xGret Wall, déclare Tchaninoff,
donnait des conseils sur des opérations
de bourse à certains Anglais et Sud-
Américains. Souvent il louait des voi-
tures par l'entremise de Davin, qui en
présence de ses clients, jouait le rôle
de chauffeur, Je suis certain que Wali
a cru de bonne foi que les autos pilo-
tées par Davin étaient véritablement
louées.
(Lire la suite en dernière heure)
LE BLOCAGE DES VINS
LE DECRET PARU HIER MATIN
A L' « OFFICIEL »
Paris, 20 décembre. — Nous avons an-
noncé hier, samedi, que l' « Officiel »
publierait ce matin le décret relatif au
blocage d'une partie de la récolte des
vins. Voici le texte de ce décret :
Article premier. — Les quantités de
vin de la récolte 1931, que les viticul-
teurs visés à l'article 7 de la loi du
4 juillet 1931, doivent conserver à la
propriété, sont fixées à la proportion
ci-après de la récolte totale : 7 lors-
que la récolte est comprise entre 403
et 1.000 rectos ; 9 lorsque la réco'te
est comprise entre 1.001 et, 5.000 hec-
tos ; 11 lorsque la récolte est com-
prise entre 5.001 et 10.000 hectos; 13
lorsque la récolte est dp 10.001 à 20.000
hectos ; 15 lorsqu? la récolte est
comprise entre 20.000 s'e 50.0GG hectos;
17 lorsque la récolte dépasse 50.000
hectos.
Ces taux sont majorés de 10 quand
le rendement à l'hectare est compris en-
tre 60 et 80 hectos ; de 20 quand le
rendement à l'hectare est-compris en-
tre 81 et 100, hectos ; de 30 quand
le rendement à l'hectare est compris
entre 101 et 125 hectos ; 40 quand
le rendement à l'hectare est compris
entre 126 et 150 hectos ; 50 quand
le rendement à l'hectare dépasse 150
hectos.
Ces taux, majorés s'il y e lieu con-
formément au paragraphe qui précè-
de, sont doublés à l'égard des viticul-
teurs qui demeurent tenus d'effectuer
des livraisons d'alcool en exécution de
la loi du 19 avrie 1930. prorogée par la
loi du 19 décembre de la même année,
sans que les quantités immobilisées en
la possession du viticulteur puissent,
en aucun cas, dépasser 50
Des réductions proportionnelles de
chaque prestation pourront être opé-
rées par l'administration afin de main-
tenir les quantités de vin effective-
ment bloquées dans la limite de 3 mil-
lions d'hectos au maximum pour l'en-
semble du territoire métropolitain et
al- ..r,
Article 2. — Les quantités de vin à
retenir à la propriété sont calculées
d'après la déclaration de récolte de
chaque exploitation, sauf si une socié-
té est propriétaire concessionnaire ou
locataire des terrains, auquel cas les dé-
clarations souscrites par tous les ex-
ploitants de ces terrains sont cumulées.
Toute société propriétaire, concession-
naire ou locataire de plusieurs exploi-
tations viticoles tant en France qu en
Algérie, doit indiquer à la recette bura-
liste des contributions indirectes ou des
contributions directes de son siège so-
cial la quantité de vin qu'elle entend
faire conserver dans chaque exploita-
tion pendant un délai de quinze jours à
compter de la date de cette déclaration.
Les quantités résultant de )'application
à l'ensemble des exploitations du barè-
me fixé à l'article qui précède seront
obligatoirement conservées dam cha-
que exploitation.
Article 3. — Les quantités de vin en
provenance de l'étranger, autres que
celles introduites Je Tunisie avec
exemption des droits de douane, que les
importateurs doivent conserver en leur
possession et représenter à toute ré-
quisition, sont fixées comme suit, pour
les importations opérées jusqu'au 30
septembre 1932 : 7 lorsque ces im-
portations seront comprises entre 400
et 1.000 hectos; 9 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 1.001 et
5.000 hectos ; 11 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 5.001 et
10.000 hectos ; 13 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 10.001 et]
20.000 hectos ; 15 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 20.001 et
50.000 hectos ; 17 lorsque ces impor-
tations dépasseront 50 000 hectos.
Sont considérés comme importateurs
tous les commerçants (grossistes ou dé-
taillants) qui figurent en qualité de
destinataires sur les titres de mouve-
ment créés pour légitimer la circulation
du vin sur le territoire aussitôt après le
dédouanement.
L'aviateur espagnol
Ignacio Jimenez
va entreprendre un voyage
autour du monde
Madrlck 20 décembre. — L'aviateur
Ignacio Jimenez, l'un des membres de
l'équipage de l'avion * Jésu del Gran
Poder » qui traversa l'Atlantique Sud,
se propose d'entreprendre un voyage de
tourisme à travers le monde à bord
d'une aviofinette.
L'aviateur quitterait Madrid en fé-
vrier : il traverserait successivement
l'Afrique, l'Asie, l'Océanie et l'Europe.
Sa randonnée comprendrait 55 étapes
et le voyage durerait environ quatre
mois pendant lesquels il parcourerait
une distance d'à peu près 66.000 kilo-
mètres.
r
En République
allemande -
La question du désarmement
Berlin, 20 décembre. — La < Gazette
de Voss » a fait une enquête auprès
de personnalités politiques de différents ■
pays sur les tâches qui leur incombe-
ront à la prochaine conférence du dé-
sarmement. -
Le général Grœner a déclaré :
L'Allemagne fait partie de la Société
des nations. L'article o du pacte ga-
rantit la sécurité nationale à tous les
membres. Le but de l'Allemagne à ls
Conférence sera de recouvrer sa sécu-
rité, en ce sens que les autres désarme-
ront suivant les méthodes qui ont étÉ
imposées à l'Allemagne.
En d'autres termes, il ne sera pa
permis aux autres ce qui a été défendu
aux uns et vice-versa.
D'autre part, le c Kcelnische Zei-'
tung » publie une longue étude à c<
sujet.
Ce journal déclare que seul le statul
de la Société des nations peut servù
de base juridique à la Conférence. L<
préambule lu chapitre 5 du traité dt
Versailles, qui contient les stipulations
sur le désarmement, ne peut pas être
accepté comme base juridique par tous
les Etats participant à la Conférence
du désarmement, car certains Etats
seulement ont été parties aux traité:
de Versaillés, de Saint-Germain, de
Trianon et de Neuilly.
« Il suffit, affirme le V. Kœlnische
zeitung », de mentionner l'entrée de
l'Allemagne dans la Société des nations.
le traité de Locarno, la signature du
pacte Kellogg, l'adhésion à l'arbitrage
international, pour montrer que la si-
tuation a subi, au point de vue moral,
un changement si radical qu'il n'est plus
raisonnablement possible de continuer
à appliquer le chapitre 5 du traité de
Versailles et de mettre l'Allemagne dans
un état d'exception. »
Le journal rhénan conclut son arti-
cle par uns attaque contre la France.
Comme on le voit, on s'occupe a etive,
ment, outre-Rhin, de la question du
désarmement, et l'on prépare une offen-
sive contre la thèse française.
LE PARTI SOCIALISTE ORGANISE
SA DEFENSE CONTRE
LE TERRORISME RACISTE
Berlin, 20 décembre -- Le parti socia-
liste allemand a créé un bureau de. dé-
fense contre le terrorisme raciste Ce
bureau est chargé d'établir des statisti-
au? sur les actes de violence commis
par les membres du parti hitlérien.,
Il publie le bilan des dernières
années. d'lù ?1 ressort que depuis 1924.
pour les E.cœ¡" de violence mis à la
charge des. nazis, il ya eu 62 cas de
mort et 3.200 blessés. Ceia n'empêche
pas les racistes d'accroître leur influen-
ce surtout parmi la jeunesse et les étu-
diants. , C'est ainsi qu'ils détiennent
maintenant la majorité au sein de la
Fédération générais des étudiants al-
iemands..
ELECTION LEGISLATIVE
DE LA -- SEINE
9* ARRONDISSEMENT
OPERA-QUARTIEU. SAINT-GEORGES
M. Adrien Oudin (Union nationale)
, est élu
Inscrits : 9.112 ; votants : 5.466 1
suffrages exprimés ; 5.373.
Ont obtenu.
MM Adrien Oudin (Union nationale,
2.639, élu; Barthélémy, républicain in-
dépendant, 1.381; Archer, fédériste
agraire, 563; Bloch, S.F.I.O., 425; Gé-
rard, républicain indépendant. 126; Sau-
vage, communiste, 115; Blum. républi-
cain indépendant, 67; divers, 22.
Il s'agissait de remplacer M. Escu-
dier, de l'Union nationale, décédé.
L'avtateuj JeaD de Vizcaya
ta.' ont chut* mortellp
Jean de Vizcaya
(Cliché 4 FMli i-arisien > )
LES ASPIRATIONS
DE LA CATALOGNE
M. MACIA LES DEFINIT
DANS UN ARTICLE QUE PUBLIA
LE JOURNAL « AHORA »
Madrid. 20 décembre. — M. Macia,
président de la généralité de Catalo-
gne, publie dans le journal q Ahora ».
un long article relatif principalement
aux aspirations de la Catalogne.
« Une de nos aspirations, déclare M.'
Macia, est d'élever le niveau de la cul-
ture du peuple..
Au point de vue social, ie président
de la généralité fait ensuite remarquer
qu'il ne croit pas qu'actuel'ement un
gouvernement d'ouvriers pourrait réa-
liser une œuvre piofitable pour le pays
à cause de son manque de culture.
« Nous lions donc, écrit M. Macia
que tous les travailleurs manuels et
intellectuels puissent connaître le bien-
être
Pour l'obtenir, le président de la Gé-
néralité croit nécessaire que le statut
d'autonomie soit accordé à la Catalo-
gne.
« Nous ne cherchons pas à nous sé-
parer du reste de l'Espagne -: au con-
traire, nous voudrions resserrer plus
étroitement les liens qui nous unis-
sent »
EN QUATRIÈME PAGE :
La vie sportive.
EN CINQUIÈME PAGE :
Dernière heure.
EN SEPTIÈME PAGE :
Dans les départements algbrieDJ.
20* Année - N" 8108
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Le Dimanche
politique
M. Paul Painlevé à Lunéville
Lunéville, 20 décembre. — A l'occa-
sion des succès par eux obtenus aux
dernières élections cantonales, les grou-
pes républicains de Lunéville avaient
organisé aujourd'hui une manifestation
t. laquelle. assistaient diverses person-
nalités. M. Paul Painlevé présidait.
Après une série d'allocutions, l'ancien
président du Conseil a pris la parole,
félicitant d'abord les républicains de la
circonscription de leur discipline, de
leur union, qualités qui les ont conduits
à la victoire. Il a évoqué ensuite le
souvenir de son voyage d'il y a deux
ans dans la même région, alors qu'il
apportait aux cités martyres la nouvel-
le de 1 entrée en vigueur de la loi d'un
an. les conditions étant enfin remplies
qui permettaient la réalisation de cet-
te grande réforme militaire sans dan-
ger dans la défense nationale.
Cette réforme était la meilleure preu-
ve que la France souhaitait profondé-
ment pour elle-même e- pour les au-
tres pays un allégement des charges
militaires et que, conformément au
traité de Versailles signé par elle ; elle
associait la réduction graduelle des ar-
mements à l'affermissement de la paix
et de la sécurité.
— H n'est pas, poursuit l'orateur, de-
puis 1919. de tentative de rapproche-
ment entre les peuple dont la France
n'ait pris l'initiative ou à laquelle elle
ne se soit associée. Ce n'est point sa
faute si le protocole de Genève n'a pas
recueilli les adhésions nécessaires ni si
le pacte partiel de Rapallo substitué au
protocole universel de Genève n'a pas
été suivi d'un autre pacte analogue. Les
tentatives immédiates de solution d'en-
semble n'aboutissant pas. parce que
peut-être prématurées, elle a apporté
tout son concours aux progrès plus mo-
destes et plus lents qui ont abouti à la
convention générale d'arbitrage, à la
désignation de l'agresseur, au blocus fi-
nancier du dit agresseur, progrès qui
marquent autant de pas dans la voie de
la sécurité. Il est des mystiques du dé-
sarmement et aussi à l'étranger de zé-
lateurs trop habiles qui réclament le
désarmement immédiat et intégral, la
paix devant être ainsi assurée sans au-
tre condition.
M. Painlevé montre les dangers que
la paix courrait encore si d autres con-
ditions réellement efficaces, si la loyau-
té internationale et le désarmement
des âmes n'accompagnaient pas un tel
désarmement.
— Depuis des mois, conclut-il, cer-
taines polémiques se développent ayant
pour objet d'acculer la France à ce clir
lemne : ou désarmer immédiatement
et intégralement sans aucune garantie
internationale ou passer pour l'enne-
mie du genre humain. Mais le Congrès
international du désarmement lui-mê-
me n'affirme-t-il pas dans ses résolu-
tions la nécessité d'une coopération et
d'une solidarité des peuples civilisés en
vue de prévenir et au besoin d'arrêter
la guu> ie 9 - -
« Ceux qui connaissent, dit en ter-
minant l'ancien président du Conseil.
les souffrances de nos populations de
la frontière durant plus de quatre an-
nées, de ces populations qui, au cours
des âges ont constamment défendu les
marches de France, savent qu'elles ont
plus que toutes autres l'horreur de la
guerre. Leur indéfectible patriotisme
aussi mesuré et humain que vigilant,
souscrit par avance à toute mesure
vraiment efficace et juste capable d'as-
surer la paix et de prépare*- la récon-
ciliation européenne où la confiance
restaurée assurerait à tous les peuples
une vie libre, heureuse et prospère. »
M. César Chabrun se plaint
qu'on gouverne dans l'obscurité
Marseille. 20 décembre. — Au cours
d'un meeting organisé par le parti so-
cialiste français, M. César Chabrun
a dit. notamment, à propos des récents
débats parlementaires :
On emploie parfois le suprême ar-
gument du patriotisme, de la défense
du crédit, que sais-je encore, pour
s'excuser de cacher la vérité et deman-
der des votes par voie d'autorité. En
fait, le mystère qu? l'on proclame,
n'existe pas pour tout le monde. Les
initiés savent parfaitement à quoi s'en
tenir. S'imagine-t-on qu'ils ne connais-
sent pas la signification des chiffres
d'un bilan, qu'ils n'entendent pas les
propos que l'on échange à la Bourse
ou dans certaines antichambres ?
Tous ceux qui dirigent, à quelque de-
gré que ce soit, les choses de la finan-
ce sont parfaitement au courant. C'est
sur le peuple et sur le peuple seul
qu'on étend le voile. Est-ce parce qu'il
est plus facile de gouverner la mas-
se maintenue dans la nuit ? Est-ce
parce qu'on redoute les-colères que fe-
rait naitre le sentiment de l'exploita-
tion exercée par les requins du régime
économique, avec la complaisance des
pouvoirs publics ? La démocratie ne
peut vivre dans l'obscurité.
(Lire la suite en cernière heure)
ETRENNES
- Et rasez-moi de près : je ne reviendrai qu'après le jour
de Fan !
Le IXe Cross populaire de l'« Echo d'Alger »
qui Si est disputé hier, a connu son traditionnel succès
L'international Michctf a brillamment gagné devant Lécuron qui fit une course 'remarquable
Par équipe les Conscrits l'emportent sur le Gallia- Sports avec 1 point d'avance
(Lire le compte rendu en page sportive) Avant le départ de notre IX* Cross populaire, au boulevard Carnot (Phbto itaynai.)
Le torpilleur « Basque »
est entré en collision
avec le contre-torpilleur
« Tempête »
Toulon. 20 décembre. — Au cours de
l'autre nuit, après le départ de l'es-
cadre de Marseille, le torpilleur d'es-
cadre « Basque », ne s'étant pas ren-
du compte, à cause de l'obscurité, d'un
changement de route du contre-torpil-
lv-ur « Tempête », qui était devant lui,
est venu toucher de l'avant ce bâtiment.
ue choc. assez violent, a endommagé
les superstructures avant du « Basque »
et faussé plusieurs montants à l'avant
du « Tempête ».
Les travaux de réparation seront en-
trepris dans quelques jours.
LA MEDAILLE MILITAIRE
AU GENERAL HIRSCHAUER
Le général Hirscliauer
Sur la proposition de M. Maginot, mi-
nistre de la Guerre, la médaille militaire
a été conférée au général de divisioc
Hirschauer qui a commrndé pendant h
guerre la deuxième armée.
(Cliché « Petit Journal ».)
Les marchands de timbres
faux sont passibles
des travaux forcés
Paris, 20 décembre. — La vente de
timbres faux est à présent poursuivie
par le parquet. Ce commerce, qui se
xaisait ouvertement expose les coupa-
bles à comparaître devant les assises
pour recel de faux timbras, ce qui, étant
qualifié crime, les expose à des peines
de travaux forcés.' Il faut toutefois que
ces timbres imitent ceux qui ont enco-
re cours et peuvent être apposés va-
lablement sur les lettres ou les envois.
Le fait que ces faux timbres soient ven-
dus plus chers que les vrais et que,
par conséquent l'Administration des
Postes ne puisse subir de préjudice
n'est pas considéré comme une excu-
se.
C'est ainsi qu'un marchand de tim-
bres parisien vient d'être inculpé de
recel de faux par le juge d'instruc-
tion.
Les actionnaires et obliga-
taires des chemins de fer
français présentent leurs
desiderata
Paris, 20 décembre. — L'assemblée
générale de l'Association des actionnai-
res et obligataires des chemins de fer
français vient de se tenir, sous la prési-
dence de M. Chapuis. Elle a voté la
motion suivante :
« Proteste contre la carence des pou-
voirs publics qui n'ont pas. encore pris
les mesures propres à rétablir l'équili-
bre financier des réseaux, telles que les
ont prévues les conventions en vigueur.
« Fait confiance au comité général
de l'association pour qu'il s'oppose éner-
giquement, "'n leur nom à toute mesu-
re et à toute- prooposition législative
qui, directement ou indirectement, au-
rait. pour but ou pour effet de porter
atteinte à leurs droits.
s L'association fait les plus expres-
ses réserves sur la proposition transac-
tionnelle faite à la commission des tra-
vaux publics par M. Chariot, son pré-
sident et réclame l'adoption du projet
du gouvernement, conforme aux pro-
positions au conseil supérieur des che-
mins de fer. en faveur duquel se sont
prononcées la Confédération générale
de la production et l'Association des
présidents des chambres de commerce. »
L'ASSURANGE CHOMAGE
« NUL DEMOCRATE
ECRIT M. HERRIOl, NE PEUT
EN NIEK LA NÉCESSITÉ »
Lyon, 20 décembre. -- Lc « Démo-
crate.» paru aujourd'hui, publie un ar
ticle de M. Herriot intitulé « Beaux
résultats », dans lequel il écrit notam
ment :
« J'ai observé avec peine que le mi
nistre Landry se déclarait * hostile à
l'assurance chômage, dont nul démo
crate selon moi ne peut nier la né-
cessité. Lorsqu'une industrie est béné-
ficiaire, elle donne à l'ouvrier le néces-
saire pour vivre, rien de plus ; mais
dès qu'elle devient déficitaire elle ren-
voie le travailleur et le met sans con-
sentir aucun sacrifice, à la charge des
collectivités. Est-ce juste ? Peut-on
considérer qu'un régime qui comporte
de telles iniquités ait fait le nécessaire
en faveur du travail ? Non. certes. Pour
ma part, du moins je ne l'admets pap
« Comme démocrate, je ne puis pas
admettre qu'un' ouvrier paice qu'il n
été privé de travail pendant 180 jours
soit obligé iu moment où il devient le
plus malheureux l'orsqu'il a usé toutes
ses ressources, ses économies son cre
dit. de solliciter la charité au bureau
de bienfaisance Ici encore, igrave la
cune de l'organisation sociale C'est jus-
tement lorsque l'on a écouté un hom
me consciencieux comme M. Landry que
la déplorable organisation du travail
dans la société actuelle apparaît.,
« Je crois d'ailleurs qu'aucun systè-
me de secours ne saurait remplacer l'as-
surance chômage ou. quand elle n'exis
te pas, l'octroi d'un travail et, d'un sa-
laire Le problème du chômage français
est bien loin d'être résolu. »
Les allocations de chômage
aux marins
UN NOUVEAU REGLEMENT PORTE
D:': TROIS A TRENTE JOURS LE
DELAI DE NON EMBARQUEMENT
NECESSAIRE POUR BENEFICIER DE
L'INDEMNITE
Marseille, 2J décembre. — Les marins
chômeu s étaient, depuis une dizaine
d'années, admis à bénéficier d'alloca-
tions de chômage. à la caisse départe-
mentale, après trois jours de non em-
ir Hrquement. Or, le récent arrêté du Mi-
nistère du travail, portant règlement
des caisses de chômage spéciales aux
marins, dispose que 30 jours de- non
embarquement sont nécessaires pour
l'admission à l'allocation de chômage.
La commission paritaire du bureau
de placement des marins, appelée à
donner son avis sur le règlement mi-
nistériel. n'a pas accepté de le discu-
ter et a émis un vœu appelant l'atten-
tion des ministres intéressés du Tra-
vail et de la Marine marchande sur la
situation créée aux chômeurs de la ma-
rine par le décret en question.
Aujourd'hui : 8 pages
EN DEUXIÈME PAGE :
Suite du service télégraphique.
Tribuhe des - victimes de la guerre, par
R. Migot.
EN TROISIÈME PAGE :
Les courses hippiques à Alger.
A travers, Alger.
ft
L'ASSASSINAT DE L'AMÉRICAIN
RICHARD WALL
Davin a-t-il pu seul accomplir son crime et jeter le cadavre
de sa victime dans la Seine 1
En haut let. magistrats sur ît- pont de Triel ; le procureur Camboullve ( X ) M pencht
pour regarder les traces sanglantes. En bas : l'endroit où fuient brûlés les vêtements
(Client- cV.uc Parisien., ».)
ON VA PROCEDER
A LA RECONSTITUTION
DU CRIME -,
Paris, 20 décembre. — C est lundi à
14 heures que l'on procPdera, à Saint-
Cucuia, a la reconstitution du crime de
Triel. Cette reconstitution précisera si
le frêle accusé a eu la vigueur né-
cessaire pour transporter seul et jeter
à l'eau le cadavre de l'homme grand
et lourd qu'était Richard Wall.
Mais si dss points de détail restent
à éclaircir, le mystère qui entourait les
circonstances du drame est maintenant
dissipé:
Ce matin les enquêteurs n'ont entre-
pris aucune nouvelle ÓDération.
LES RECHERCHES DANS LA SEINE
SONT INTERROMPUES
Quant aux recherches entreprises vai-
nement samedi, dans la Seine, avec
le concours du scaphandrier Le Gai, et
qui lurent abandonnées au soir tom-
bant, il n'est pas question, pour l'ins-
tant. de les reprendre. En effet, la vio-
lence du courant et le fait que le ca-
davre n'était vraisemblablement pas
lesté permettent de supposer que la vic-
time a été entraînée fort loin du pont
de Triel. Il faudra s'en remettre au
hasard pour la retrouver.
RICHARD WALL ESCROC ?
L'énigme de Triel a été rapidement
éciaucic; cependant, la personnalité de
la victime reste obscure. On a dit de
rtichard Wall qu'il était un individu
suspect mais sans jamais dévoiler le se
jeret de sa vie. il seihoie qu'il soit. bien
difficile d'y arriver.
Après l'aventure de l'automne dernier
à Bougival, où il accusa une blonde et
toute jeune Américaine, miss Terbeck,
de lui avoir volé plusieurs centaines
de mille francs, Wall perdit aussitôt
son allure de millionnaire des U.S.A. On
alla alors jusqu'à supposer qu'il était
l'agent d'une puissance étrangère après
avoir évoqué les démêlés qu'il eut avec
la police américaine.
On a remarqué, d'autre part, avec
quelles précautions Wall cherchait à ne
jamais fréquenter assidûment le mê-
me endroit. Il changeait fréquemment
cl'hôtel et peut-être ne faut-il pas met-
tre ceci uniquement sur le compte de
son manque - d'argent.
On a appris de la sorte que. voici
quelques semaines, Wall eut maille à
partir avec le service de surveillance
des hôtels ; s'étant inscrit dans l'un
d'eux sous un faux nom, il fut appelé
à la préfecture et « filé » plusieurs
fois.
OU CHEF BJS BANDE ?
A deux reprises, cette filature abou-
tit dans un tabac-café du boulevard
Saint-Germain où Wall avait un ren-
dez-vous avec un mystérieux person-
nage.
Davin, contrairement à ce qu'il a
déclaré, voyait fréquemment l'Améri-
cain et celui-ci recevait de nombreux
coups de teléphone, toujours de la part
de personnes qui ne donnaient que leur
prénom : Georges, André, etc.
On peut se demander si Wall et Da-
vin ne faisaient pas partie d une ban-
de organisée, spécialisée dans le vol
d'autos. Wall en aurait été le chef.
D'ailleurs, lundi matin, jour du cri-
me. alors que Wall payait sa note à
l'hôtel de Bourgogne, une auto vint
stopper le long du trottoir, auto qui
démarra avec Wall dès qu'il eut iui-
même chargé ses bagages. Or, cette voi-
ture était conduite par un mystérieux
personnage en qui le chasseur croit ie-
connaître Davin. Le numéro de la voi-
ture se terminait par W.. Quelle est
cette voiture dont il n'avait pas été
question jusqu'à présent ?
Wall ne se montrait assidu que chez
son coiffeur ; il avait une habitude qui
ne manquait point d'étonner son figa-
ro : après la « barbe », il se dévêtait
jusou'à la ceinture, ne gardant que son
----
IL Richard Wall
(Client « Petii. Parisien ».)
pantalon, et alors il entreprenait unp
véritable toilette.
Si on en croit Tchaninoff, un des
familiers de Wall, ce n'est pas ce
dernier qui aurait volé la voiture de
Gauliet dans laquelle l'Américain fut
assassiné.
— xGret Wall, déclare Tchaninoff,
donnait des conseils sur des opérations
de bourse à certains Anglais et Sud-
Américains. Souvent il louait des voi-
tures par l'entremise de Davin, qui en
présence de ses clients, jouait le rôle
de chauffeur, Je suis certain que Wali
a cru de bonne foi que les autos pilo-
tées par Davin étaient véritablement
louées.
(Lire la suite en dernière heure)
LE BLOCAGE DES VINS
LE DECRET PARU HIER MATIN
A L' « OFFICIEL »
Paris, 20 décembre. — Nous avons an-
noncé hier, samedi, que l' « Officiel »
publierait ce matin le décret relatif au
blocage d'une partie de la récolte des
vins. Voici le texte de ce décret :
Article premier. — Les quantités de
vin de la récolte 1931, que les viticul-
teurs visés à l'article 7 de la loi du
4 juillet 1931, doivent conserver à la
propriété, sont fixées à la proportion
ci-après de la récolte totale : 7 lors-
que la récolte est comprise entre 403
et 1.000 rectos ; 9 lorsque la réco'te
est comprise entre 1.001 et, 5.000 hec-
tos ; 11 lorsque la récolte est com-
prise entre 5.001 et 10.000 hectos; 13
lorsque la récolte est dp 10.001 à 20.000
hectos ; 15 lorsqu? la récolte est
comprise entre 20.000 s'e 50.0GG hectos;
17 lorsque la récolte dépasse 50.000
hectos.
Ces taux sont majorés de 10 quand
le rendement à l'hectare est compris en-
tre 60 et 80 hectos ; de 20 quand le
rendement à l'hectare est-compris en-
tre 81 et 100, hectos ; de 30 quand
le rendement à l'hectare est compris
entre 101 et 125 hectos ; 40 quand
le rendement à l'hectare est compris
entre 126 et 150 hectos ; 50 quand
le rendement à l'hectare dépasse 150
hectos.
Ces taux, majorés s'il y e lieu con-
formément au paragraphe qui précè-
de, sont doublés à l'égard des viticul-
teurs qui demeurent tenus d'effectuer
des livraisons d'alcool en exécution de
la loi du 19 avrie 1930. prorogée par la
loi du 19 décembre de la même année,
sans que les quantités immobilisées en
la possession du viticulteur puissent,
en aucun cas, dépasser 50
Des réductions proportionnelles de
chaque prestation pourront être opé-
rées par l'administration afin de main-
tenir les quantités de vin effective-
ment bloquées dans la limite de 3 mil-
lions d'hectos au maximum pour l'en-
semble du territoire métropolitain et
al- ..r,
Article 2. — Les quantités de vin à
retenir à la propriété sont calculées
d'après la déclaration de récolte de
chaque exploitation, sauf si une socié-
té est propriétaire concessionnaire ou
locataire des terrains, auquel cas les dé-
clarations souscrites par tous les ex-
ploitants de ces terrains sont cumulées.
Toute société propriétaire, concession-
naire ou locataire de plusieurs exploi-
tations viticoles tant en France qu en
Algérie, doit indiquer à la recette bura-
liste des contributions indirectes ou des
contributions directes de son siège so-
cial la quantité de vin qu'elle entend
faire conserver dans chaque exploita-
tion pendant un délai de quinze jours à
compter de la date de cette déclaration.
Les quantités résultant de )'application
à l'ensemble des exploitations du barè-
me fixé à l'article qui précède seront
obligatoirement conservées dam cha-
que exploitation.
Article 3. — Les quantités de vin en
provenance de l'étranger, autres que
celles introduites Je Tunisie avec
exemption des droits de douane, que les
importateurs doivent conserver en leur
possession et représenter à toute ré-
quisition, sont fixées comme suit, pour
les importations opérées jusqu'au 30
septembre 1932 : 7 lorsque ces im-
portations seront comprises entre 400
et 1.000 hectos; 9 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 1.001 et
5.000 hectos ; 11 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 5.001 et
10.000 hectos ; 13 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 10.001 et]
20.000 hectos ; 15 lorsque ces impor-
tations seront comprises entre 20.001 et
50.000 hectos ; 17 lorsque ces impor-
tations dépasseront 50 000 hectos.
Sont considérés comme importateurs
tous les commerçants (grossistes ou dé-
taillants) qui figurent en qualité de
destinataires sur les titres de mouve-
ment créés pour légitimer la circulation
du vin sur le territoire aussitôt après le
dédouanement.
L'aviateur espagnol
Ignacio Jimenez
va entreprendre un voyage
autour du monde
Madrlck 20 décembre. — L'aviateur
Ignacio Jimenez, l'un des membres de
l'équipage de l'avion * Jésu del Gran
Poder » qui traversa l'Atlantique Sud,
se propose d'entreprendre un voyage de
tourisme à travers le monde à bord
d'une aviofinette.
L'aviateur quitterait Madrid en fé-
vrier : il traverserait successivement
l'Afrique, l'Asie, l'Océanie et l'Europe.
Sa randonnée comprendrait 55 étapes
et le voyage durerait environ quatre
mois pendant lesquels il parcourerait
une distance d'à peu près 66.000 kilo-
mètres.
r
En République
allemande -
La question du désarmement
Berlin, 20 décembre. — La < Gazette
de Voss » a fait une enquête auprès
de personnalités politiques de différents ■
pays sur les tâches qui leur incombe-
ront à la prochaine conférence du dé-
sarmement. -
Le général Grœner a déclaré :
L'Allemagne fait partie de la Société
des nations. L'article o du pacte ga-
rantit la sécurité nationale à tous les
membres. Le but de l'Allemagne à ls
Conférence sera de recouvrer sa sécu-
rité, en ce sens que les autres désarme-
ront suivant les méthodes qui ont étÉ
imposées à l'Allemagne.
En d'autres termes, il ne sera pa
permis aux autres ce qui a été défendu
aux uns et vice-versa.
D'autre part, le c Kcelnische Zei-'
tung » publie une longue étude à c<
sujet.
Ce journal déclare que seul le statul
de la Société des nations peut servù
de base juridique à la Conférence. L<
préambule lu chapitre 5 du traité dt
Versailles, qui contient les stipulations
sur le désarmement, ne peut pas être
accepté comme base juridique par tous
les Etats participant à la Conférence
du désarmement, car certains Etats
seulement ont été parties aux traité:
de Versaillés, de Saint-Germain, de
Trianon et de Neuilly.
« Il suffit, affirme le V. Kœlnische
zeitung », de mentionner l'entrée de
l'Allemagne dans la Société des nations.
le traité de Locarno, la signature du
pacte Kellogg, l'adhésion à l'arbitrage
international, pour montrer que la si-
tuation a subi, au point de vue moral,
un changement si radical qu'il n'est plus
raisonnablement possible de continuer
à appliquer le chapitre 5 du traité de
Versailles et de mettre l'Allemagne dans
un état d'exception. »
Le journal rhénan conclut son arti-
cle par uns attaque contre la France.
Comme on le voit, on s'occupe a etive,
ment, outre-Rhin, de la question du
désarmement, et l'on prépare une offen-
sive contre la thèse française.
LE PARTI SOCIALISTE ORGANISE
SA DEFENSE CONTRE
LE TERRORISME RACISTE
Berlin, 20 décembre -- Le parti socia-
liste allemand a créé un bureau de. dé-
fense contre le terrorisme raciste Ce
bureau est chargé d'établir des statisti-
au? sur les actes de violence commis
par les membres du parti hitlérien.,
Il publie le bilan des dernières
années. d'lù ?1 ressort que depuis 1924.
pour les E.cœ¡" de violence mis à la
charge des. nazis, il ya eu 62 cas de
mort et 3.200 blessés. Ceia n'empêche
pas les racistes d'accroître leur influen-
ce surtout parmi la jeunesse et les étu-
diants. , C'est ainsi qu'ils détiennent
maintenant la majorité au sein de la
Fédération générais des étudiants al-
iemands..
ELECTION LEGISLATIVE
DE LA -- SEINE
9* ARRONDISSEMENT
OPERA-QUARTIEU. SAINT-GEORGES
M. Adrien Oudin (Union nationale)
, est élu
Inscrits : 9.112 ; votants : 5.466 1
suffrages exprimés ; 5.373.
Ont obtenu.
MM Adrien Oudin (Union nationale,
2.639, élu; Barthélémy, républicain in-
dépendant, 1.381; Archer, fédériste
agraire, 563; Bloch, S.F.I.O., 425; Gé-
rard, républicain indépendant. 126; Sau-
vage, communiste, 115; Blum. républi-
cain indépendant, 67; divers, 22.
Il s'agissait de remplacer M. Escu-
dier, de l'Union nationale, décédé.
L'avtateuj JeaD de Vizcaya
ta.' ont chut* mortellp
Jean de Vizcaya
(Cliché 4 FMli i-arisien > )
LES ASPIRATIONS
DE LA CATALOGNE
M. MACIA LES DEFINIT
DANS UN ARTICLE QUE PUBLIA
LE JOURNAL « AHORA »
Madrid. 20 décembre. — M. Macia,
président de la généralité de Catalo-
gne, publie dans le journal q Ahora ».
un long article relatif principalement
aux aspirations de la Catalogne.
« Une de nos aspirations, déclare M.'
Macia, est d'élever le niveau de la cul-
ture du peuple..
Au point de vue social, ie président
de la généralité fait ensuite remarquer
qu'il ne croit pas qu'actuel'ement un
gouvernement d'ouvriers pourrait réa-
liser une œuvre piofitable pour le pays
à cause de son manque de culture.
« Nous lions donc, écrit M. Macia
que tous les travailleurs manuels et
intellectuels puissent connaître le bien-
être
Pour l'obtenir, le président de la Gé-
néralité croit nécessaire que le statut
d'autonomie soit accordé à la Catalo-
gne.
« Nous ne cherchons pas à nous sé-
parer du reste de l'Espagne -: au con-
traire, nous voudrions resserrer plus
étroitement les liens qui nous unis-
sent »
EN QUATRIÈME PAGE :
La vie sportive.
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Dernière heure.
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