Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1921-02-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 67558 Nombre total de vues : 67558
Description : 02 février 1921 02 février 1921
Description : 1921/02/02 (A10,N3235). 1921/02/02 (A10,N3235).
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les droits de... Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme
Description : Collection numérique : Littérature Collection numérique : Littérature
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7576595m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
L'ECHO D'ALGER
20 Centimes JOURNAL RÉPUBLICAIN DU MATIN 20 Centimes
Bureau de Publicité à Paris, 16, Rue de la Grande-Batelière
MERCREDI 2 FEVRIER ïQTt
ABONNEMENTS
3 mois 6mois Un an
Alger, Algérie.. 15 fr. 28 fr. 54 fr.
France, Tunisie. t8 34 .60
piranger. 21 42 84
[Envoyez 1 fr. pour changement d'adresse
RÉDACTION-ADMINISTRATION
26, Boulevard Garnot, 26
'- Téléphone : 20-54
DlxtsM.Ec:"-AÑ'NE. fto 3235
j '■> s r *a,., v,.> —— ■» -
A N t4 0 îbjïe
-A Alger : Au JourDa6, Bbitfev.j6amol
— rAgpnep Havivs, TS^jt'Uè^J'slg
, A Paris ; A l'Agence HavasivS. f^ûpe tw,£a
Bourse, et dans toutes s SSecurssfafc
en Frovioce et a lEtraDger,'.
LTBcho d'Alger est désigné pdur- l'in-
sertion des Annonces légales et jlldi.
cLaires.
BUREAU-ANNEXE : 46, rue (Flstif
Téléphone : 21-73
La Situation Diplomatique
Paris, 1* février. — Da notre correspon-
dant spécial :
Ce serait se tromper étrangement, si ltot
croyait qu'à Paris, aussi bien qu'à Londres
et à Bruxelles, on s'endort sur les lauriers
de la Conférence et qu'on s'y désintéress
~nes soubresauts de l'opinion allemande qui
se cabre sous les coups de fouet des déci.
sions unanimement arrêtées par les diri-
geants alliés. Au contraire, on y suit pas
à pas les révoltes de la presse, du Parle-
ment, du gouvernement de Berlin contre
fa rigueur de mesures que les Allemands
espéraient éviter et dont ils n'entrevoient
pas le moyen d'écarter la prochaine échéan-
te ; d'où de contorsions de bête malfai
santé att-einte dans ses œuvres vives, qui
ie tord sur elle-même Si, en effet, les alliés
Testent étroitement unis, la question est ré-
glée d'avance : l'Allemagne devra s exé-
cuter. Aux convulsionb de colère et de hal-
ne aui la secouent, on perçoit qu'elle le
pressent eHe-mëme.
Mais enfin, il y a, en cette matière, tout
ri fI « processus » à suivre, qui demandera
;w mois plein. Il est donc naturel que l'on
commence à se préoccuper de la Confé
rence orientale, où l'on se rencontrera avec
ies Turcs et les Grecs, huit jours avant
c,,; 'on ne se rencontre avec les Allemands
¡C'est que le rtœud gordien du proche
Orient est au moins aussi enchevêtré que
Cf-lui du désarmement et des réparat ioits -
et c'est ici qu'apparaît dans toute la cru-
liité de la pleine lumière, l'incompétence
en matière diplomatique des hommes d'E-
iat qui négocièrent les divers traités de
paix. r
Des diplomates de métier auraient com-
pris d'emblée que c'est surtout avec les Le
yantins, qu'ils soient chrétiens ou musul-
1mans, qu'on doit agir vite et frapper fort.
^Ah ! si, l'armistice étant du 11 novembre
Iiçi8, on avait imposé le conditions de la
jpaix aux Turcs en janvier ou en février
11919 et si on avait chargé le général Fran-
chet d'Esperey d'en appliquer les clauses,
: dits Turcs auraient passé par où on ati-
iaU voulu et les Grecs eux aussi, frappés
Un prestige des Alliés, ne se seraient pas
risqués au tour de passe-passe, substituant
iconstantin à- VeiiizéloS.
Au lieu dey cela, on a commence par dé-
(rganiser l'armée d'Orient, on a fait éta-
lage de faiblesse aux yeux des Orientaux
:(l.ui ne s'inclinent que devant la force et
finalement on a Wssé se perpétuer pendant
lieux années une sorte de « statu quo »,
hurant lequel Turcs et Grecs, chacun à sa
rLfon, se sont ressaisis et ont commencé
y faire de la politique pour leur propre
temple, en bafouant lés Alliés..
- Ce sont ies fruiis amers de celle sorlc
e démence diplomatique que nous cueil-
li ns aujourd'hui. A 'Londres même, on in.
cline à juger que le traité de Sèvres esJ
devenu inapplicable et qu'il est tout entiet
k) refaire. Seulement. pour négocier un
Nouveau traité, il ne suffit ni de la France
&i de, l'Angleterre, ni de l'Italie seules : îl
■y faut aussi la présence des Turcs et de
iCrecs ; or, à Angora aussi bien qu'à Athè
vies, on s'apprête à nous tenir la dragée
tyaute..
De Constantinople on a, comme de jus-
te répondu télégraphiquement à l'invita-
!t:on des A lliés' par une acceptation pure et
■ &mple. Mais qu'est-ce actuellement que
lt'onstantinople pour les Turcs? Toute a
nie nationale s'en est retirée pour se con-
icentrer à Angora. Seul, le gouvernement
tie Mustapha Kemal compte aux yeux des
iCroyants. Mais Kemal fait singulièremet
es façons pour envoyer des délégués à
l £ .'ondfes. Il se considère comme inexpugna
tyle en Anatolie. Aussi préfère-t-il traita
W angora et il le fait à coups d'ultimatums
cui mettent Constantinople — et les Allies
far contrecoup — en présence d'un cer-
tain nombre de revendications inaccepta-
bleset cependant ce sont ces revendica-
tions qu'il veyt voir accepter avant de pa"
ticiper à la Conférence de Londres, laquel
te n'aurait plus ainsi qu'à entériner des ré-
solutions prises d'avance et conformes aux
e-igences - du chef nationaliste turc ; ou
sinon, marche à fond avec Moscou.
Ce serait tout simplement le monde ren-
versé : les vainqueu, i venant humblemeni
'demander ses conditions au vaincu et les
iocceptant. trop heureux d'en être quitte à
ist bon compte. Eloquent commentaire de
l'( xtraordinaire travai' accompli par la Ccn
Zêtence de la Paix.
Du côté grec, le (langer n'esl guère
moindre. A Athènes, deux tendances net-
tement contraires se sont révélées : l'une,
francophile, a demandé que Constantin ab-
diquât en faveur de son fils aîné, le dia-
idt que, que celui-ci apvelât au pouvoir M.
[Venizélos et que ce dernier fût chargé de
défendre à Londres la cause de l'Hellénis-
v me.. Mais contre ce procédé, la camarilla
entourant le « basilcus » a aussitôt regim
• ïrô ; non, Constantin n'abdiquera pas et
t est son premier ministre, M. Rhallys, qui
ftprésentera la Grèce à Londres.
Quel langage celui-ci tiendra-t-il? Il est
assez facile de le préjuger. Tout simple
trent, il nous mettra le marché à la main :
ou bien les Alliés ne toucheront à aucune
ces stipulations qui ont donné à la Grèce
la prééminence sur tous les autres Etats
orientaux, ou bien la Grèce passe axec ar-
mes et bagages dans le camp bolcheviste.
ce que M, Rhallys déguisera en disant qu' !
'sera obligé de s'allier à l'Allemagne ; rmis
ie résultat sera le meme. J
Ainsi donc. nous allons nous rendre à
Kondrés avec les perspectives suivantes :
ou nous nous réconciliohs avec les Tur':s
en nous humiliant devant eux et alors nous
jetons la Grèce dans les bras de nos ad-
versaires ; ou bien nous maintenons les
Crées dans leurs avantages et alors nous
■ précipitons toute l'Anatolie dans les bras du
Iclcheyisme, déjà installé sur ses confins
Oue voilà bien un riant avenir, qui s'ouvre
levant nous
CUY DE SAINT-CLAIR,
tm. M. »
Après la Conférence
de Paris
LA DECLARATION DE M. BRIAND'
Paris. tet février. — Les ministres se réu-
niront jeudi matin en conseil à l'Elysée,
pour entendre lecture de la déclaration que
M. Briand fera l'après-midi aux Chambres
sur les résultats de la conférence de Paris.
« LA PRUSSE, VOILA L'ENNEMIE'
DE LA PAIX», DIT LE «MORNINC POST.
Londres, 1er février — Au cours d'un long
commentaire sur l'Allemagne, le Morning
Post écrit :
La Prusse est l'ennemie de la paix de 1 Eu-
rope, et par conséquent l'ennemie réelle de
la France et de l'Angleterre ui désirent la
paix. Ce que nous avons de mieux à faire.
c'est d'insister pour que Ifaccord qui-vient d'ê-
tre conclu soit strictement observé. Une chose
est claire : c'est que nous n'obtiendrons pas
un sou sans avoir en notre pouvoir les moyens
de l'exiger et la résolution d'user de ces
moyens.
Le Morning Post suggère comme moyen
de faire payer l'Allemagne, ou de la punir,
en cas de refus, et de rendre permanente
l'occupation de la rive gauche du Rhin, avec
l'idéal ultime de donner à la France sa vraie
frontière en Europe, qui est la rive gauche
du Rhin.
Ce journal est d'avis que cet arrangement
ne déplairait pas aux habitants de cettè ré-
gion.
« Nous espérons, conclut-il, que la presse
berlinoise réfléchira à cette possibilité au mi-
lieu de ses menaces de résistance aux justes
revendications des Alliés. »
*a*.
La Conférence de Bruxelles
UN AJOURNEMENT EST PREVU
Bruxelles, 1er février. — On prévoit ici que
les conférences des experts alliés annoncées
pour le 7 février seront ajournées.
CONSEIL DES MINISTRES
Paris, 1er février. — Les ministres se sont
réunis ce matin à l'Elysée, sous la présidence
de M. Millerand.
Le président du Conseil a mis te Conseil
au courant des résultats de la Conférence de
Paris.
Le président de la République lui a ex-
primé toute sa satisfaction et a adressé ses
très vives félicitations au président du Con-
seil et à ses collègues.
Le président du Conseil a fait ensuite con-
naître son intention d'apporter une déclara-
tion aux Chambres jeudi prochain.
Le commissariat des essences et pétroles
étant Supprimé, le Confeil a décidé que les
liquidations des stocks de pétrole et d'essence
seront faites par le sous-secrétaire d'Etat de
la liquidation des stocks et que les autres
questions relatives aux essences et pétroles
ressorliraient désormais du Ministère du
Commerce. -
Le Conseil a également déridé de poursui-
vre l'étude et la réalisation par les voies les
plus rapides du programme de codiStruction
des habitations à bon marché.
Création de nouveaux maréchaux
Paris, 1er février. — Au cours du Conseil
de ce matin, à TEîyséc, les ministreseiitfrÊlCRUs • du l'fûjd isndast' a. la crcfttioh
: éventuelle de nouveaux maréchaux de Fran
ce. Aucune décision n'a été prise, mais on
assure que siccllc-ciétait résolue par raffir-
mative. parmi les généraux susceptibles d'être
élevés au maréchalat se tcouveraient les gé-
néraux Franchet d'Espérey, Fayolle et Lyau-
tey.
—— : —
A la Commission des Réparations
LES LIVRAISONS DE BENZOL
PAR L'ALLEMACNE
Berlin, 1er février. - La Commission des:
réparations a repoussé la demande de l'Al.
lemagne en vue d'obtenir , une prolongation
du délai de trois ans, fixé par le traité de
Versailles pour la livraison de 105.000 tonnes
de benzol à l'Entente. L'Allemagne devra
livrer ■■ 35.000 tonnes de benzol annuellement
a partir du letv février.
— r ..v < «t » '■
Les Relations Franco-Polonaises
LES EVÊQUES DE CRACOVIE
ET DE LEMBERC A PARIS
Paris, 1er février. — Mgr Sapieha, prince-
évêque de Cracovie, et Mgr Thodorovy, ar-
chevêque de Lemberg, ont été reçus ce ma-
tin par M. Millerand, président de la Répu-
blique. Samedi ils avaient rendu visite à
M; Poincaré. Ils quitteront Paris mardi pour
aller visiter les régions libérées ; ils se ren-
dront à Reims et à Arras, où ils seront les
hôtes du cardinal Luçon et Mgr Julien. Ils
comptent'se rendre ensuite à Londres et re-
viendront à Paris pour y saluer le maréchal
Pilsudski, chef de l'Etat polonais.
-—.—————————
Voyage des Souverains Belges en Espagne
L'ARRIVÉE A MADRID
Madrid, 1er février. — Le train amenant
les souverains belges est entré en gare à
ri heures. Les souverains se sont embrassés
aussitôt, puis ils ont fait les présentations
officielles et les souverains ont gagné le Pa-
lais, acclamés par un nombreux public.
LES ACCLAMATIONS DE LA FOULE
Madrid, 1er février. — Après le défilé des
troupes, la foule a rompu la haie de gendar-
mes et s'est avancée jusqu'au pied de la fenê-
tre du palais royal, en acclamant frénétique-
ment les souverains belges qui répondaient
affectueusement aux vivats enthousiastes du
public. Les souverains espagnols ont offert
peu après un déjeuner intime aux souverains
belges.
EN ALLEMAGNE
LE « VORWAERTS » VERSE
UNE DOUCHE SUR LA COLÈRE
t TEUTONNE
Berlin, 1er février. — Le Vorwaerts, en
présence de la tempête déchaînée par toute
une partie de la Dresse, dans la question des
réparations, conseille de regarder là situation
avec un peu plus de calme. -
Les négociations définitives ne commence-
ront. dit-il, qu'à la fin du mois et il reste suf-
fisamment de temps pour réfléchir. Le gou-
vernement est, au point de vue intérieur, dans
une excellente situation, car il a derrière lui,
dans cette question décisive, tous les partis
pulitiques.
Au point de vue extérieur, le nouveau ca-
binet issu du Reichstag actuel ne pourrait
guère avoir de meilleure position. C'est donc
un non-sens que de parler d'un nouveau gou-
vernement pour constituer une unité de front
national.
La Freiheit, tout en constatant que la situa-
tion est très sérieuse, dit qu'il faut agir avec
réflexion. La décision du Conseil Suprême
r'est tout d'abordi qu'une proposition sur la-
quelle il faut encore négocier.
Au cours de cette discussion, on devra faire
valoir toutes les raisons qui permettent d'é-
tablir que la demande britannique et fran-
çaise est nuisible, non seulement pour l'Alle-
magne, mais pour la vie économique de l'Eu-
rope entière.. (
L'OPINION SE RESSAISIT
Berlin 1er février. — Après le premier mo-
ment de surprise passé, la question du dé-
sarmement commence à apparaître dans
quelques journaux non socialistes comme
une autre matière à discussion.
Là Cazette Générale de l'Allemagne et le
Berliner Tageblatt contestent le bien-fondé
des mesures exigées. Toutefois, la Cerma-
nia .organe du centre, reconnaît que cette
question est devenue insignifiante par rap-
port à celle des réparations.
Le Taeglische Rundchau écrit, au sujet
de la conférence de Paris :.
Vous n'aurez pas un homme d'Etat alle-
mand qui puisse se résoudre à apposer sa
signature sous ces propositions. Nous -ne
pouvons même pas consentir à discuter sur
ces bases et nous devons exiger que le peu
de droits que le traité de Versailles nous a
laissés soit respecté. Le gouvernement adop-
tera probablement ce point de vue à la séan-
ce du Reichstag et il fera une déclaration
dans ce sens.
La Freiheelt ne cache pas sa joie des dé-
cisions prises par les alliés concernant le
désarmement de l'Allemagne. Ce journal es-
time, d'autre part, que le gouvernement
d'Empire doit opposer un veto formel aux
décisions économiques de la conférence de
Paris.
ON NECOCIE SUR L'ATTITUDE
A OBSERVER
A L'ECARD DE L'ENTENTE
Berlin, 1er février. — Les pourparlers en-
tre le ministre des Affaires Etrangères et les
chefs > partis se sont poursuivis ce matin,
en vue d'une entente sur l'attitude à obser-
ver dans la séance de cet après-midi. En
même temps, la commission des Affaires
étrangères a étudié les notifications faites
par l'Entente. 1
DANS LES MINES DE LA RUHR
Essen, 1er février. — Des négociations se
sont ouvertes aujourd'hui à Essen entre les
délégués des mineurs et les représentants
du gouvernement, en vue du renouvellement
de l'accord sur le travail supplémentaire dans
les mines de la Ruhr.
DECLARATIONS DE M. VON SIMONS
AU REICHSTAG
Berlin, l*r février. — La séance du Reichs-
tag d'aujourd'hui avait attiré au dehors Quel-
ques curieux. Les tribunes sont pleines. Tous
les ministres sont présents.
A 10 h. 30, la séance s'est ouverte et M.
von Simons a donné lecture de la déclara-
tion gouvernementale.
Après un bref exposé historique, il a ma-
nifesté la plus vive surprise de l'abandon
buisque du projet Sevdoux préconisé par les
représentants de la France et de l'Angleterre
et il a justifié le gouvernement du reproche
d avoir rien oroposé, en rappelant les propo-
sitions faites par lui à Spa. pronositions fa-
talement un peu vag-ues. vu les nombreux
éléments d'incertitude actuels.
M. von Simons a qualifié la note de résul-
tat précipité et. de négociation difficile. Très
bref sur le desarmement, il a déclaré que le
Gouvernement exécutera loyalement ses obli-
gations et qu'il va prendre contact avec les
Gouvernements des Etats allemands.
La question des réparations a été ensuite
longuement traitée.
En terminant,, M. von Simons a formule
ies précisions suivantes :
.« N'ayant pas encore reçu d'invitation J
la conférence île Londres, le gouvernement
allemand ne peut n^ietuser, ni accepter cTî
utarticiper, mais il déclare dès mafntenanl
qu'il se refuse à négocier sur la base des
décisions de l'Entente et qu'il va formulci
des contre-propositions.
1
EN AUTRICHE
COMMENT ON ACCUEILLE LES
DISPOSITIONS
PRISES PAR LA CONFERENCE
Vienne, 1er février. — Les décisions de la
Conférence de Paris, concernant l'Autriche.
ne répondent pas aux espérances nourries
par les milieux autrichiens, mais elles^ cons
tituent cependant des avantages ponrie pays
que la presse se plaît à souligner.
Certains journaux, toutefois. qui comp-
taient sur une aide financière capable de sta-
biliser la couronne sur les marchés neutres,
montrent quelque dépit et ne cachent pas
leuir désillusion.
La Frêle Presse se demande quelle action
pourra avoir le syndicat d'Autriche dont la
fondation est annoncée" au capital de 200
millions. La vérité est qu'une solution a été
prise provisoirement et que les puissances
attendent l'Amérique. L'Angleterre ne veut
pas être obligée de supporter la plus grande
part du fardeau et elle espère que les Etats-
Unis financeront comme d'habitude la poli-
tique autrichienne de l'entente.
La Wiener Allgemelne Zeitung se demande
qifand les alliés arriveront à ra conviction
qu'it est nécessaire de faire autre chose que
de prendre des demi-mesures.
Le Wiener Tagblatt espère que t'aide ac-
cordée est seulement provisoire. Il nous res-
te, dit-il, seulement l'espérance que le der-
nier mot n'est pas dit et que la décision dé-
finitive n'est pas encore prise.
———————————— ——————.——————
En Eelgiue
DECLARATIONS DU GOUVERNEMENT
AU SUJET DES DECISIONS
DE LA CONFERENCE
Bruxelles, 1er février. — Le président du
conseil a lu à la Chambre les décisions de
la Conféreice de Paris. 11 a ensuite déclaré :
« Les accords nous permettent de passer
du domaine nébuleux de l'espérance dans le
domaine des réalités. Ces accords concilient
la fermeté et la mesure. L'harmonie qui a
marqué l'adoptiondes décisions permet d'es-
pérer qu'elles seront appliquées dans un es-
prit de concorde indéfectible. Rien n'est plus
désirable que la parfaite entente entre les
puissances qui ont réalisé l'unité de fronr
dans la paix comme dans la guerre. La con-
férence de Paris a consolidé nos amitiés. Eile
grandit la considération de la Belgique, ce
qui constitue pour nous un patrimoine moral
extrêmement précieux. »
Cette déclaration a été applaudie sur tous
les bancs.
Au Sénat, le ministre des finances a fait
une déclaration identique.
VIOLENCES SUR LA PERSONNE
D'UN CONSUL FRANÇAIS
Bruxelles, lel" février. — Le Soir annonce
qu'un brasseur habitant Swcveghem s'était
présenté, accompagné de sa femme, au con-
sulat de France, à Courtrai, avec l'intention
de faire renouveler son passeport. Comme il
reprochait au consul de l'avoir fait attendre,
ce dernier lui répondit qu'il ne favorisait per-
sonne. Le brasseur lui asséna alors un coup
de poing sur la tête.
Le commissaire d'arrondissement de Conr-
trai a présenté des excuses au consul et l'am
bassade de France a déposé une plainte au-
près du procureur du roi.
Au Maroc
CAPTURE D'UNE BASE D'OPERATIONS
Kenitra, 1er février. — Au cours de la nuit
du 20 janvier, nos partisans ont pris. par sur-
prise, un village situé sur l'oued Djibouka,
qui servira de base importante pour les opé-
tions qui doivent avoir lieu au printemps pro-
chain "dans le but de réduire la zone dissi-
dente..
SESSION PARLEMENTAIRE
CHAMBRE
A LA COMMISSION DES PENSIONS.
La commission des pensions a désigné, à
l'unanimité, M. Barillet comme président, en
remplacement de M. Lugol.
Le docteur Régnier a demandé que le mi-
bistre des Pensions soit entendu au sujet de
l'application de l'article 64 de la loi du 31
inars 1919 concernant les soins médicaux à
donner aux victimes de la guerre. Le député
de la Nièvre a insisté sur la nécessité d'un
Iccord entre le ministre et le corps médical,
&ui tient avant tout à ce que les soins néces-
saires soient donnés aux ayants-droit. Il a
demandé, en outre, que le ministre fournisse
des explications sur l'attribution des emplois
réservés, le paiement des rappels d'arréra-
ges, la délivrance des titres définitifs et la
sous estimation des invalidités.
- Séance du matin
LE BUDGET
La séance est ouverte à 3 h. 40. M. Arago
préside.
Les députés sont plus nombreux.
On reprend le budget de l'agriculture.
Au chapitre 30, MM. Thevény et Plisson-
nier soutiennent un amendement ayant pour
but de rétablir un crédit de 7.800.000 francs,
montant de la réduction opérée sur les sub-
ventions aux offices agricoles pour la selec-
fion des semences.
M. Edmond Cast combat l'amendement. 11
soutient que le crédit de 15 millions prévu
au budget est suffisant et que l'an dernier
on avait accordé à ces offices plus qu'il ne
leur était nécessaire.
Soutenu par M. Compère-Morel, socialiste,
l'amendement est rigoureusement combattu
par M. Doumer, ministre des finances, qui
(demande à la Chambre de se mettre en face
4e la situation financière.
— Malgré les réductions opérées, dit le
ministre, le budget n'est pas en équilibre.
A l'heure présente, il faut sauver l'Etat fran-
çais de la ruine. Ce n'est pas d'aiHeurs par
l'administration qu'on fera produire davan-
tage à l'agriculture.
M. Doumer ajoute Que la guerre a créé
une foule d'organes administratifs qui doi
vent disparaître.
'Après une longue discussion, on aboutit à
une transaction. Le crédit est porté de 15 a
2; millions, mais il sera aussi affecté a ali-
rtienter les offices des recherches scientiti-
ques.
La Chambre vote huit chapitres. La séance
est levée à midi 15.
Séance è e l'après-midi
La séance est ouverte à 3 h. 10. M. Rs.oul
Péret préside.
M. André Berthon, dénuté communiste,
demande à interpeller sur les mesures arbi-
traires i perquisition, arrestation et expul-
sion, dont sont victimes des étrangers a
Paris.
M. Briand dit qu'il s'agit de faits qui sont
actuellement du domaine de la justice et qui
ne peuvent faire l'objet d'une discussion pu-
blique.
— Lorsque l'action de la justice sera close,
dit-il, si M. Berthon croit avoir à se plain-
dre de mesures arbitraires, nous nous expli-
qucrons devant la Chambre.
- L'interpellation est renvoyée à la suite.
.M. Raoul Péret annonce des demandes
;uellarton de MM. Margalne, André
Tardieu et Vincent Auriol, sur" les récents
accords interalliés.
M. Briand rappelle qu'il doit faire, jeudi,
devant les Chambres, une déclaration sur les
résultats de la Conférence de Paris.
— Aussitôt après, dit-il, je serai à la dis-
position des interpellateurs pour donner à 'a
Chambre des explications verbales complé-
mentaires.
Les interpellations sur la Conférence de
Paris et celles déposées antérieurement sur
la politique extérieure sont donc fixées à
jeudi, après la déclaration.
La Chambre vote un crédit additionnel de
4.582.000 francs nour alimenter le fonds na-
tional de chômage. Elle adopte une propo-
sition de loi fixant les délais de proroga-
tion des polices d'assurances contre l'incen-
die des mobilisés expectants des Sociétés
dJassurances mutuelles atrricoles. Elle valide
le.i désignations des groupes pour Iejj5 gran-
des commissions. Puis elle reprend la dis-
[cussion du budget de l'agriculture.
LE BUDGET DE L'AGRICULTURE
M. Taurine fait rétablir urtvcrédit de 4.000
francs pour l'application de la loi du 9 avril
'1918 sur les nrêts aux pensionnés militaires
et aux victimes civiles de la guerre.
M. Mizan signale qu'en Bretagne la popu-
lation a auvmenté, malgré la guerre, et que
du fait de l'acquisition de nombreuses peti-
tes propriétés par les familles des cultiva
teurs qui essaiment beaucoup, les fermiers
vont être expulsés.
— Envoyez-nous-Ies en Algérie, crie M.
Morinaud. Nous les accueillerons avec plai-
sir.
M. Puis, sous-secrétaire d'Etat à l'Agricul-
ture, indique qu'une commission sera nom-
mée pour étudier la question de la réparti-
tion de la main-d'œuvre n icole.
M. Barthe fait rétablir à son chiffre pri-
mitif,' le crédit prévu pour la répression des
fraudes qui avait été réduit de 12.000 francs.
M. Mizan plaide la cause du cheval de
trait et il demande qu'on encourage son éle-
vage.
On repousse, par 300 voix contre 245, un
amendement de M. Cast, tendant à la sup-
pression de un million sur le chapitre 75, et
une réduction du nombre des étalons de sang
des haras de l'Etat et une meilleure utilisa-
tion des étalons sélectionnés.
On accepte seulement la réduction de 10.000
fiancs proposée par la commission.
Après le vote du chapitre 7Q, la suite de
la discussion est renvoyée à jeudi matin.
L'interpellation de M. de Magallon sur la
conférence de Paris est jointe à celles qui
seront discutées jeudi., La séance est levée
à 7 heures.
————————————
EN IRLANDE
LE PÈRE DOMINIQUE EST CONDAMNE
A CINQ ANS DE PRISON
Dublin, 1er février. — Le révérend Père
Dominique confesseur du feu lord-maire de
Cork, M. Mac Swiney, vient d'être condam-
né, par le tribunal militaire, sous l'inculpa-
tion d'avoir en sa possession certains docu-
ments suspects, à cinq années d'emprisonne-
ment. Il lui a été fait remise de deux années
de peine.
APPLICATION DE LJt LOI MARTIALE
Dublin, 1er février. — Aujourd'hui, a eu
lieu à Cork la première exécution capitale, en
conformité de la loi martiale. Un fermier du
comté de Kerry a été exécuté pour avoir été
trouvé possesseur d'un revolver chargé.
Des coups de feu ont été échangés en gare
de Mallow. Un inspecteur de police a été
blessé et sa femme tuée. Deux civils ont été
tués et six blessés.
,
Le Complot Bolôheviste
MESURES
CONTRE DES COMMUNISTES
ETRANGERS
Paris, 1er février. — A la suite de la con-
férence de cet après-midi, ifa été décidé que
trois étudiants serbes demeurant à Antony,
€t le rédacteur de la yie .Ouvrière Keim se-
ront envoyés au dépôt sous l'inculpation de
crime contre la sûreté intérieure de l'Etat et
d'infraction à la loi de 1894 sur les menées
anarchistes. D'autres étrangers seront pro-
bablement l'objet d'arrêts d'expulsion. On
ignore encore si tous seront expulsés.
Une conférence a lieu actuellement au mi-
nistère de l'intérieur, afin d'examiner chaque
cas.
L'EXAMEN DES PAPIERS CONTINUE
Paris, 1er février. - On procède toujours
actuellement à l'examen des 'papiers saisis
au cours des perquisitions effectuées chez
les communistes mis à la disposition de la
police judiciaire, et qui ont été répartis dans
plusieurs commissariats pour y passer la
nuit. -
En Tchêco-Slovaquie
LE PRESIDENT MASSARYK
EST SOUFFRANT
Prague. 1er février. — Le président Mas-
saryck, souffrant depuis quelque temps d'une
grippe persistante qui lui cause un affaiblis-
sement général, se rendra à Capri pour pren-
dre quelque repos.
Légion d Honneur
Paris, 1er février. — M. Ravoillot, ingé-
nieur des Ponts et Chaussées à Guelma, est
nommé chevalier de la Légion d'honneur.
-
RBCOMPENSEUlONO RIFIQUES
MEDAILLE POUR LES ACTES
DE DEVOUEMENT
Département d'Alger. — Médailles d'argent
de 2e classe : à MM. Caccitolo Antoine, pê-
cheùr à Ténès : Sintès Joseph, inspecteur
de la Sûreté générale à ■ Alger ; Venton
Edouard, sergent-major de sapeurs-pompiers
à Alger.
Médailles de bronze : à MM. Saunier Ma-
nus, agent de police à Maison-Carrée ; Mi-
chaud Paul, employé à la Cie Algérienne à
Alger ; Maraval Gaston, inspecteur de la
Sûrêté générale à Bouïra ; Medjane Moha-
med ben Sliman, agent de la Sûreté géné-
rale. à Bouïra ; Azan Charles, Caporal-four-
rier des sapeurs-pompiers à Alger ; Thévenin
Adolphe et Taboni Antoine, caporaux des sa-
peurs-pompiers à Alger ; Bindi Antoine et
Coder Marius, sapeurs-pompiers à Alger ;
Aquilina Charles, caporal des sapeurs-pom-
piers à Alger : Morslv Seddik. ben Saïd,
agent de la Sûreté générale à Alger.
Mention honorable à MM. Perrier Paul,
entrepreneur de menuiserie à Maison-Carrée;
Guilhem Michel, ouvrier charpentier à Al-
ger ; Pitois Georges, mécanicien à Maison-
Carrée ; Bévia Laurent, Oronte Gennaro,
Fehranbach Jules. Ans Bernard, Rosado
Clotaire, Moncho Vincent, Vejux. Vincent,
sapeurs-pompiers à Alger ; Macchi Honoré,
employé de commerce à Alger.
Département d'Oran. — Médaille d'or à
M. Sengès Louis, commissaire de la Sûreté
générale à Oran.
Médaille d'argent de lr8 classe à M. Para
Antoine, adjudant- honoraire à la compagnie
des sapeurs-pompiers à Tlemcen.
Médaille d'argent de 2e classe à M. Ca-
deilhan Jean, brigadier de police à Oran.
Médaille de bronze à M. Maroubia Joseph,
sous-brigadier de police à Mascara.
Mention honorable à MM. Chambaret, bri-
gadier de police à Oran ; Domenec. Vincent,
sapeur-pompier, Rdfcher Augustïïi; agent de
police à Oran.
Département de Constantine, — Médaille
d'argent de lr8 classe à M. Lallali Salah ben
Ali, agent de la sûreté générale à Bône ; Ri-
chard Henri, sergent des sapeurs-pompiejr.
à Constantine.
Médaille d'argent de 28 classe à MM. :
Diguet Robert, mousse à bord du vapeur
a Général Galliéni » ; Marty Pierre, élève-
officier de marine à Constantine; Railles Eu-
gène, sous-officier de sapeurs-pompiers à
Constantine.
Médaille de bronze- à MM. : Girard An-
dré, adjudant des sapeurs-pompiers à Cons-
tantine: Payet François et Ottonell Antonin,
caporaux des sapeurs-pompiers à Constanti-
ne; Dumont Emile. # sergent des sapeurs-
oompiers à Constantine ; Marguet Félix, ca-
DoraI des sapeurs-pompiers à Constantine ;
Pisani Sylvestre, inspecteur de la sûreté gé-
nérale à Constantine; Bouameur Mustapha
ben Ahmed, agent de la sûreté générale à
Constantine; Nini Mahmoud ben Amar,
agent de la sûreté générale à Constantine ;
Alquier Jean, inspecteur des eaux et forêts
à Djidjeîli ; Charavin Ernest, administrateur
adjoint à la commune mixte d'Arris: M. N.
S. P. Mohamed ben Brahim. gommer à
ladimout.
Mention honorable : à MM. Vella Geor-
ges, garde-chamnetre à Tébessa ; Bouchar-
hat Ahmed, agent de la Sûreté générale à
Bône ; Merle des Isles Henri, administra-
teur-adjoint de la commune mixte de Tahor;
Pellerey Charles. Kohler Léon, Calafato, Dia-
na Antoine et Lalu Emile, caporal des' sa-
nours-pompiers à Constantine ; Orssaud
Emile, sererent-fourrier des saneurs-pompiers
à Constantine ; Roque-Dussol Paul, caporal
des sapeurs-pomniers à Constantine ; Azizi
Belkacem ben Brahim, cavalier à la commu-
ne mixte d'Arris - Lasserre Elie, Bodin Mar-
cel, Exiga François. Desandro Ang-elo. Nos-
sain Noèl. Leonati Louis et Capnolani Louis,
ouvriers des P. T. T. à Constantine ; Benak-
cha Sehir ben Belkacem Bouali Brahim ben
Belkacem, , Boudibi M'hammed ben Belka-
cem, Mebarki Amrane ben M'hamnwd, Aga-
trna Ammar ben Mohammed. Moussaoui
Amor ben Belkacem. goumiers au douar
d'Ichmoul.
rriragès Financiers
du 1er février 1921
VILLE DE PARIS 1905
Le numéro 228419 gagne 100.000 francs.
Les numéros 180765 et 15867 gagnent cha-
cun 25.000 francs.
CREDIT NATIONAL 1920
Le numéro 2086136 gagne un million.
Le numéro 4537162 gagne 500.000 francs.
Les numéros 1194096 et 2640913 gagnent
chacun 2<)0.000 francs.
Les numéros 2409011, 4933916 et 5421265 ga-
gnent chacun 100.000 francs.
Bourse de Paris
- du 1er février 1921
Marché des valeurs. — 3 %, 58,72 ; 3
amortiss., 70,05 ; 4 1917 libéré, 68.60 ; 4
1918, 68.25 ; Ville de Paris 1919, 403 ; 5
1920 libéré, 97/75 ; 6 : libéré 100, non libé-
ré, 100.80 ; Banque de France, 5.340 ; Ban-
que de l'Algérie, 3.774 ; Société Marseillaise,
640 ; Compagnie Algérienne, 1.400 ; Crédit
Foncier d'Algérie, 639 ; Crédit Foncier, 690 ;
Obligation Foncière 1917, 258 ; Crédit Lyon-
nais, 1.550 ; Société Générale, 753 ; Bône-
Guelma: act. 442 oblig. 274 ; Est-Algérien :
act. 486, oblig. 275 ; Paris-Lyon-Méditorra-
née : act. 825, fus. anc. 293, fus. nouv. 287 y
Compagnie Transatlantique, 295; Suez, 6.170;
Gafsa act. 720, part 1.210 ; Espagne Exté-
rieure, 163 ; Maroc 1904, 435 ; Maroc 1910,
600 î Rio Tin^o, 1.470 ; C. F.R.A., 119 ; Cré-
dit National, 472,50 ; Mexican Eagle, 328.
Changes. - Chèques, 55,41 ; Italie, 52 ;
Espnc, 201,25 ; New-York dollar, 14 53 ;
Espagne2, 32 ; Belgique, 105 ; Hollande, 487 ;
Suisse,
marks, 22 ; Norvège, 268,50 ; Suède, 316,25.
Cenève. — Francs, 43,275 ; marks, 9,55 ;
couronnes, 1,75 ; lires, 22,65 troubles, *1 ;
Prague. 8,.
ÉCHOS
Le Temps qu'il fa.it
ler février. — La pression atmosphérique c'est
rapidement relevée sur l'Ouest de l'Europe (Valep.
cia .: +22 m/m), mais elle est basse encore aveo
minima sur l'Angleterre (Liverpool : 746) et la
centre de la France (Clermont-Ferrand ; 749). La
baromètre demeure en baisse sur le bassin médi-
terranéen (Tunis : — 6 m/m) et un minimum se.
condaire s'est formé dans l'Est (Sanguinaires :
75) ; Sfax : 756). On signale de la pluie sur l'en-
semble du réseau algérien. Ce matin, les venta
sont modérés ou assez forts d'entre Ouest et Nord.
Le ciel est nuageux ou couvert.
Etat de la mer. — Nemours. : agitée ; Alger S
agitée ; Cap de Garde : t. houleuse ; Bizerte i
t belle.. -
Température. Alger : minimum, 9*6 ; maxf^ -
mum, 14*6. Minima : Orléansville, 5' ; Blida, 8* ;
Saïda, —1* ; Vialar. 0*. ; Constantine, 3* ; Bia<
kra, 8* ; Paris, 1* ; Marseille, 1".
Pression atmosphérique, -r- Alger, à 13 heures 1 -
761 m/m 6.
Pluie (journée du lundi, 31 janvier). - Alger,
10 m/m 1 ; Sidi-bel-Abbès, 4 m/m 4 ; Orléansville,
10 millim. ; Blida, 9 m/m 8 ; Tizi-Ouzon, 4 millim.;
Vialar, 15 m/m 8 ; Sétif, 0 m/m 9 ; Biskra î-
0 millim. 5.
Probabilités pour le 2 février. - Temps beau OU
nuageux dans l'Ouest, incertain dans le Centre.
Averses dans l'Est.
\I\N\N\I\MN\N\M
LE SHERIF D'OUEZZAN A ALGER
Par vapeur anglais « Andrée 'If, venant de
Tanger, est arrivé Mouley Ali ben Sicti El
Hadj Abdeslam, shérif d'Ouezzan, comman-
deur de la Légion d'honneur.
Après un repos de huit jours à Alger, le
shérif se rendra à Tlemcen, accompagné da
sa suite.
AWVWVWWWVV
AU BARREAU D'ALGEK
Suivant la" tradition, les membres du bar-
reau d'Alger viennent de procéder à la réélec"
tion du bâtonnier et des membres du con*
seil de l'ordre. M. Marcel Foissin a été réélu
bâtonnier ; MM. Tilloy, Soubiranne, L'Ad.
mirai. Meunier, Rev, Gallois, Otten, Jean,.
C olonna d'Ornano, Peringuey, Mallarmé, La-
quière, Krièger et Gaillard ont été réélus
membres du Conseil de l'ordre. -
• «mwwvmvtM
, INFORMATION
Les Magasins de Vêtements pour Hommes.
Jeunes Gens et Garçonnets A LA BELLE
FERMIERE mettent en vente des marchan-
dises fraîches, à des prix beaucoup plus bas
que ceux pratiqués par les soldeurs.
Les meilleurs tissus, la meilleure couper
le meilleur marchés
"I\N"NW'
ETIENNE COMTE
Vaftiste. peintre Etienne Comte continue
à exposer ses œuvres successivement dans,
la' vitrine de M. Girard, 33, rue d'Isly.
Les amateurs peuvent y admirer actuelle-
ment une jolie toile intitulée a Captive l,
"représentant .un nu très original et d'una
vigoureuse - expression.
AVWVWWVUW
GOUVERNEMENT CENERAL
DE L'ALCERIE
- Emission d'Obligations de 500 francs
6 nets
Jouissance du 1er février 1321 à 475 francs
SOOIETE DES CHAUX ET CIMENTS
DE RIVETJR!,GER
Emission d'Obligations de M9. francs
,- -- ll '') -.-
J()Uis£Qée:du 1er janvier 1921 5" ©5 francs
On souscrit sans frais à la SOCIETE CE-
NERALE, 11, boulevard Baudin, et dans ses
bureaux : A 49, rue d'Isly; B 9, boulevard
de la République.
I wvwvvwvvvw
Le Clacquesin est le ulus hygiénique, le plus
rafraîchissant, le plus agréable des. apéritifs.
MVWWVWWW
NAISSANCE
M. et Mme Jean-Della-Monica nous font
part de la naissance de leur fils Gaëtan-
Fortuné.
s Nos bien vives, félicitations et nos meil.
leurs souhaits pour le bébé.
WVWIVYWWVVU
NECROLOCI"
Nous apprenons avec tristesse le décès sur-
venu, après une très courte maladie, de M,
Auguste Vincent, le sportman bien connu.
Ses nombreux amis seront sensibles à cette
perte cruelle.
Nous adressons à sa famille éplorée nos
sentiments les - plus vifs de condoléances
attristées. -
LES SIX JOURS DE BRUXELLES
APRÈS 14 HEURES DE COURSE
Bruxelles, 1er féwier. AprèsJïûatorze
heures, soit à 11 heures du matiutes les
équipes sont ensemble et ont parcouru 467
kilomètres 180.
Comité ies fêtes du Commerce et de l'Industrie
CORSO FLEURI des 5 et 6 FEVRIER 1921
Veglione du 5 février
Corso carnavalestfue du 8 février
Les membres actifs du comité sont- priés
de venir retirer leurs cartes et prendre con-
naissance des listes des jurys et des divers
ordres de service au siège du Comité, à pari-
tir d'aujourd'hui mercredi, 3 heures de l'après
midi.
Les contrôleurs et guichetiers dont les
rems suivent sont invités à Se présenter au
comité, 10, rue du Hamma, jeudi, 3 février
courant, à 6 heures du soir :
MM. Acquilma, Adda, Amadore, Audring,
Azema. Barberis père et fils. Belguedj, Ba-
yard, Bignon, J. Bolufer, Bouchara, Bousl
quet, Caraguel, Cruciati. Cabanis, Cirillot,
Charbonnier, Checot. Chipot, Colle, Deluca,
Dillenseger, Dirion. Estadieu, Fourre, Guil-
laume, Hermite Célestin, Hermite Victor, Ja.
labert, Lacaille. Lacassy, Lachaussée, Lamoi.
se. Lamouroux. Landois, Lattes, Lévèque,
.Leyg-onie, de Lhotellerie. Martin Mathieu,
Montessuit. Palipon, Pavia, Peyronnet,
Puich, Resural, Rondepierre. Santini, Satge,
Sicard, Simon, Surleau, Villa, Verlassenn.
Wersing.
MM. Mercere, Carcassonne. Chêne; Cubi-
lier Sintès, Darne. Saunière. Lavesque, Fou-
geras.
Tout absent sera immédiatement remplacé.
Les concurrents inscrits pourront retirer
leur carte et échanger leur engagement de-
main jeudi, de neuf heures à midi et de deux'
heures et demie à cinq heures.
Les inscriptions des chars et voitures sont
reçues jusqu'à samedi.
Les Obsèques du Maire de Eôna
Bône, 1er février. — La population de Bône
te ut entière a fait, cet après-midi, au docteur
Bulliod, son regretté maire, des obsèques
grandioses en leur simplicité. Selon les vo-
lontés écrites du défunt, il n'y a eu ni crêpe,
ni couronnes, ni musique, ni discours, mais
le cercueil, recouvert de fleurs, a été porté
à bras jusqu'au citnetlère par les Ouvriers,
au milieu d'une foule immense et très émue.
De toute l'Algérie, affluent à Mme Bulliod.
qui a suivi le corps à pied jusqu'au champ
ci", repos, des témoignages de regrets causés
par la mort du docteur BuHiod.,
20 Centimes JOURNAL RÉPUBLICAIN DU MATIN 20 Centimes
Bureau de Publicité à Paris, 16, Rue de la Grande-Batelière
MERCREDI 2 FEVRIER ïQTt
ABONNEMENTS
3 mois 6mois Un an
Alger, Algérie.. 15 fr. 28 fr. 54 fr.
France, Tunisie. t8 34 .60
piranger. 21 42 84
[Envoyez 1 fr. pour changement d'adresse
RÉDACTION-ADMINISTRATION
26, Boulevard Garnot, 26
'- Téléphone : 20-54
DlxtsM.Ec:"-AÑ'NE. fto 3235
A N t4 0 îbjïe
-A Alger : Au JourDa6, Bbitfev.j6amol
— rAgpnep Havivs, TS^jt'Uè^J'slg
, A Paris ; A l'Agence HavasivS. f^ûpe tw,£a
Bourse, et dans toutes s SSecurssfafc
en Frovioce et a lEtraDger,'.
LTBcho d'Alger est désigné pdur- l'in-
sertion des Annonces légales et jlldi.
cLaires.
BUREAU-ANNEXE : 46, rue (Flstif
Téléphone : 21-73
La Situation Diplomatique
Paris, 1* février. — Da notre correspon-
dant spécial :
Ce serait se tromper étrangement, si ltot
croyait qu'à Paris, aussi bien qu'à Londres
et à Bruxelles, on s'endort sur les lauriers
de la Conférence et qu'on s'y désintéress
~nes soubresauts de l'opinion allemande qui
se cabre sous les coups de fouet des déci.
sions unanimement arrêtées par les diri-
geants alliés. Au contraire, on y suit pas
à pas les révoltes de la presse, du Parle-
ment, du gouvernement de Berlin contre
fa rigueur de mesures que les Allemands
espéraient éviter et dont ils n'entrevoient
pas le moyen d'écarter la prochaine échéan-
te ; d'où de contorsions de bête malfai
santé att-einte dans ses œuvres vives, qui
ie tord sur elle-même Si, en effet, les alliés
Testent étroitement unis, la question est ré-
glée d'avance : l'Allemagne devra s exé-
cuter. Aux convulsionb de colère et de hal-
ne aui la secouent, on perçoit qu'elle le
pressent eHe-mëme.
Mais enfin, il y a, en cette matière, tout
ri fI « processus » à suivre, qui demandera
;w mois plein. Il est donc naturel que l'on
commence à se préoccuper de la Confé
rence orientale, où l'on se rencontrera avec
ies Turcs et les Grecs, huit jours avant
c,,; 'on ne se rencontre avec les Allemands
¡C'est que le rtœud gordien du proche
Orient est au moins aussi enchevêtré que
Cf-lui du désarmement et des réparat ioits -
et c'est ici qu'apparaît dans toute la cru-
liité de la pleine lumière, l'incompétence
en matière diplomatique des hommes d'E-
iat qui négocièrent les divers traités de
paix. r
Des diplomates de métier auraient com-
pris d'emblée que c'est surtout avec les Le
yantins, qu'ils soient chrétiens ou musul-
1mans, qu'on doit agir vite et frapper fort.
^Ah ! si, l'armistice étant du 11 novembre
Iiçi8, on avait imposé le conditions de la
jpaix aux Turcs en janvier ou en février
11919 et si on avait chargé le général Fran-
chet d'Esperey d'en appliquer les clauses,
: dits Turcs auraient passé par où on ati-
iaU voulu et les Grecs eux aussi, frappés
Un prestige des Alliés, ne se seraient pas
risqués au tour de passe-passe, substituant
iconstantin à- VeiiizéloS.
Au lieu dey cela, on a commence par dé-
(rganiser l'armée d'Orient, on a fait éta-
lage de faiblesse aux yeux des Orientaux
:(l.ui ne s'inclinent que devant la force et
finalement on a Wssé se perpétuer pendant
lieux années une sorte de « statu quo »,
hurant lequel Turcs et Grecs, chacun à sa
rLfon, se sont ressaisis et ont commencé
y faire de la politique pour leur propre
temple, en bafouant lés Alliés..
- Ce sont ies fruiis amers de celle sorlc
e démence diplomatique que nous cueil-
li ns aujourd'hui. A 'Londres même, on in.
cline à juger que le traité de Sèvres esJ
devenu inapplicable et qu'il est tout entiet
k) refaire. Seulement. pour négocier un
Nouveau traité, il ne suffit ni de la France
&i de, l'Angleterre, ni de l'Italie seules : îl
■y faut aussi la présence des Turcs et de
iCrecs ; or, à Angora aussi bien qu'à Athè
vies, on s'apprête à nous tenir la dragée
tyaute..
De Constantinople on a, comme de jus-
te répondu télégraphiquement à l'invita-
!t:on des A lliés' par une acceptation pure et
■ &mple. Mais qu'est-ce actuellement que
lt'onstantinople pour les Turcs? Toute a
nie nationale s'en est retirée pour se con-
icentrer à Angora. Seul, le gouvernement
tie Mustapha Kemal compte aux yeux des
iCroyants. Mais Kemal fait singulièremet
es façons pour envoyer des délégués à
l £ .'ondfes. Il se considère comme inexpugna
tyle en Anatolie. Aussi préfère-t-il traita
W angora et il le fait à coups d'ultimatums
cui mettent Constantinople — et les Allies
far contrecoup — en présence d'un cer-
tain nombre de revendications inaccepta-
bleset cependant ce sont ces revendica-
tions qu'il veyt voir accepter avant de pa"
ticiper à la Conférence de Londres, laquel
te n'aurait plus ainsi qu'à entériner des ré-
solutions prises d'avance et conformes aux
e-igences - du chef nationaliste turc ; ou
sinon, marche à fond avec Moscou.
Ce serait tout simplement le monde ren-
versé : les vainqueu, i venant humblemeni
'demander ses conditions au vaincu et les
iocceptant. trop heureux d'en être quitte à
ist bon compte. Eloquent commentaire de
l'( xtraordinaire travai' accompli par la Ccn
Zêtence de la Paix.
Du côté grec, le (langer n'esl guère
moindre. A Athènes, deux tendances net-
tement contraires se sont révélées : l'une,
francophile, a demandé que Constantin ab-
diquât en faveur de son fils aîné, le dia-
idt que, que celui-ci apvelât au pouvoir M.
[Venizélos et que ce dernier fût chargé de
défendre à Londres la cause de l'Hellénis-
v me.. Mais contre ce procédé, la camarilla
entourant le « basilcus » a aussitôt regim
• ïrô ; non, Constantin n'abdiquera pas et
t est son premier ministre, M. Rhallys, qui
ftprésentera la Grèce à Londres.
Quel langage celui-ci tiendra-t-il? Il est
assez facile de le préjuger. Tout simple
trent, il nous mettra le marché à la main :
ou bien les Alliés ne toucheront à aucune
ces stipulations qui ont donné à la Grèce
la prééminence sur tous les autres Etats
orientaux, ou bien la Grèce passe axec ar-
mes et bagages dans le camp bolcheviste.
ce que M, Rhallys déguisera en disant qu' !
'sera obligé de s'allier à l'Allemagne ; rmis
ie résultat sera le meme. J
Ainsi donc. nous allons nous rendre à
Kondrés avec les perspectives suivantes :
ou nous nous réconciliohs avec les Tur':s
en nous humiliant devant eux et alors nous
jetons la Grèce dans les bras de nos ad-
versaires ; ou bien nous maintenons les
Crées dans leurs avantages et alors nous
■ précipitons toute l'Anatolie dans les bras du
Iclcheyisme, déjà installé sur ses confins
Oue voilà bien un riant avenir, qui s'ouvre
levant nous
CUY DE SAINT-CLAIR,
tm. M. »
Après la Conférence
de Paris
LA DECLARATION DE M. BRIAND'
Paris. tet février. — Les ministres se réu-
niront jeudi matin en conseil à l'Elysée,
pour entendre lecture de la déclaration que
M. Briand fera l'après-midi aux Chambres
sur les résultats de la conférence de Paris.
« LA PRUSSE, VOILA L'ENNEMIE'
DE LA PAIX», DIT LE «MORNINC POST.
Londres, 1er février — Au cours d'un long
commentaire sur l'Allemagne, le Morning
Post écrit :
La Prusse est l'ennemie de la paix de 1 Eu-
rope, et par conséquent l'ennemie réelle de
la France et de l'Angleterre ui désirent la
paix. Ce que nous avons de mieux à faire.
c'est d'insister pour que Ifaccord qui-vient d'ê-
tre conclu soit strictement observé. Une chose
est claire : c'est que nous n'obtiendrons pas
un sou sans avoir en notre pouvoir les moyens
de l'exiger et la résolution d'user de ces
moyens.
Le Morning Post suggère comme moyen
de faire payer l'Allemagne, ou de la punir,
en cas de refus, et de rendre permanente
l'occupation de la rive gauche du Rhin, avec
l'idéal ultime de donner à la France sa vraie
frontière en Europe, qui est la rive gauche
du Rhin.
Ce journal est d'avis que cet arrangement
ne déplairait pas aux habitants de cettè ré-
gion.
« Nous espérons, conclut-il, que la presse
berlinoise réfléchira à cette possibilité au mi-
lieu de ses menaces de résistance aux justes
revendications des Alliés. »
*a*.
La Conférence de Bruxelles
UN AJOURNEMENT EST PREVU
Bruxelles, 1er février. — On prévoit ici que
les conférences des experts alliés annoncées
pour le 7 février seront ajournées.
CONSEIL DES MINISTRES
Paris, 1er février. — Les ministres se sont
réunis ce matin à l'Elysée, sous la présidence
de M. Millerand.
Le président du Conseil a mis te Conseil
au courant des résultats de la Conférence de
Paris.
Le président de la République lui a ex-
primé toute sa satisfaction et a adressé ses
très vives félicitations au président du Con-
seil et à ses collègues.
Le président du Conseil a fait ensuite con-
naître son intention d'apporter une déclara-
tion aux Chambres jeudi prochain.
Le commissariat des essences et pétroles
étant Supprimé, le Confeil a décidé que les
liquidations des stocks de pétrole et d'essence
seront faites par le sous-secrétaire d'Etat de
la liquidation des stocks et que les autres
questions relatives aux essences et pétroles
ressorliraient désormais du Ministère du
Commerce. -
Le Conseil a également déridé de poursui-
vre l'étude et la réalisation par les voies les
plus rapides du programme de codiStruction
des habitations à bon marché.
Création de nouveaux maréchaux
Paris, 1er février. — Au cours du Conseil
de ce matin, à TEîyséc, les ministres
: éventuelle de nouveaux maréchaux de Fran
ce. Aucune décision n'a été prise, mais on
assure que siccllc-ciétait résolue par raffir-
mative. parmi les généraux susceptibles d'être
élevés au maréchalat se tcouveraient les gé-
néraux Franchet d'Espérey, Fayolle et Lyau-
tey.
—— : —
A la Commission des Réparations
LES LIVRAISONS DE BENZOL
PAR L'ALLEMACNE
Berlin, 1er février. - La Commission des:
réparations a repoussé la demande de l'Al.
lemagne en vue d'obtenir , une prolongation
du délai de trois ans, fixé par le traité de
Versailles pour la livraison de 105.000 tonnes
de benzol à l'Entente. L'Allemagne devra
livrer ■■ 35.000 tonnes de benzol annuellement
a partir du letv février.
— r ..v < «t » '■
Les Relations Franco-Polonaises
LES EVÊQUES DE CRACOVIE
ET DE LEMBERC A PARIS
Paris, 1er février. — Mgr Sapieha, prince-
évêque de Cracovie, et Mgr Thodorovy, ar-
chevêque de Lemberg, ont été reçus ce ma-
tin par M. Millerand, président de la Répu-
blique. Samedi ils avaient rendu visite à
M; Poincaré. Ils quitteront Paris mardi pour
aller visiter les régions libérées ; ils se ren-
dront à Reims et à Arras, où ils seront les
hôtes du cardinal Luçon et Mgr Julien. Ils
comptent'se rendre ensuite à Londres et re-
viendront à Paris pour y saluer le maréchal
Pilsudski, chef de l'Etat polonais.
-—.—————————
Voyage des Souverains Belges en Espagne
L'ARRIVÉE A MADRID
Madrid, 1er février. — Le train amenant
les souverains belges est entré en gare à
ri heures. Les souverains se sont embrassés
aussitôt, puis ils ont fait les présentations
officielles et les souverains ont gagné le Pa-
lais, acclamés par un nombreux public.
LES ACCLAMATIONS DE LA FOULE
Madrid, 1er février. — Après le défilé des
troupes, la foule a rompu la haie de gendar-
mes et s'est avancée jusqu'au pied de la fenê-
tre du palais royal, en acclamant frénétique-
ment les souverains belges qui répondaient
affectueusement aux vivats enthousiastes du
public. Les souverains espagnols ont offert
peu après un déjeuner intime aux souverains
belges.
EN ALLEMAGNE
LE « VORWAERTS » VERSE
UNE DOUCHE SUR LA COLÈRE
t TEUTONNE
Berlin, 1er février. — Le Vorwaerts, en
présence de la tempête déchaînée par toute
une partie de la Dresse, dans la question des
réparations, conseille de regarder là situation
avec un peu plus de calme. -
Les négociations définitives ne commence-
ront. dit-il, qu'à la fin du mois et il reste suf-
fisamment de temps pour réfléchir. Le gou-
vernement est, au point de vue intérieur, dans
une excellente situation, car il a derrière lui,
dans cette question décisive, tous les partis
pulitiques.
Au point de vue extérieur, le nouveau ca-
binet issu du Reichstag actuel ne pourrait
guère avoir de meilleure position. C'est donc
un non-sens que de parler d'un nouveau gou-
vernement pour constituer une unité de front
national.
La Freiheit, tout en constatant que la situa-
tion est très sérieuse, dit qu'il faut agir avec
réflexion. La décision du Conseil Suprême
r'est tout d'abordi qu'une proposition sur la-
quelle il faut encore négocier.
Au cours de cette discussion, on devra faire
valoir toutes les raisons qui permettent d'é-
tablir que la demande britannique et fran-
çaise est nuisible, non seulement pour l'Alle-
magne, mais pour la vie économique de l'Eu-
rope entière.. (
L'OPINION SE RESSAISIT
Berlin 1er février. — Après le premier mo-
ment de surprise passé, la question du dé-
sarmement commence à apparaître dans
quelques journaux non socialistes comme
une autre matière à discussion.
Là Cazette Générale de l'Allemagne et le
Berliner Tageblatt contestent le bien-fondé
des mesures exigées. Toutefois, la Cerma-
nia .organe du centre, reconnaît que cette
question est devenue insignifiante par rap-
port à celle des réparations.
Le Taeglische Rundchau écrit, au sujet
de la conférence de Paris :.
Vous n'aurez pas un homme d'Etat alle-
mand qui puisse se résoudre à apposer sa
signature sous ces propositions. Nous -ne
pouvons même pas consentir à discuter sur
ces bases et nous devons exiger que le peu
de droits que le traité de Versailles nous a
laissés soit respecté. Le gouvernement adop-
tera probablement ce point de vue à la séan-
ce du Reichstag et il fera une déclaration
dans ce sens.
La Freiheelt ne cache pas sa joie des dé-
cisions prises par les alliés concernant le
désarmement de l'Allemagne. Ce journal es-
time, d'autre part, que le gouvernement
d'Empire doit opposer un veto formel aux
décisions économiques de la conférence de
Paris.
ON NECOCIE SUR L'ATTITUDE
A OBSERVER
A L'ECARD DE L'ENTENTE
Berlin, 1er février. — Les pourparlers en-
tre le ministre des Affaires Etrangères et les
chefs > partis se sont poursuivis ce matin,
en vue d'une entente sur l'attitude à obser-
ver dans la séance de cet après-midi. En
même temps, la commission des Affaires
étrangères a étudié les notifications faites
par l'Entente. 1
DANS LES MINES DE LA RUHR
Essen, 1er février. — Des négociations se
sont ouvertes aujourd'hui à Essen entre les
délégués des mineurs et les représentants
du gouvernement, en vue du renouvellement
de l'accord sur le travail supplémentaire dans
les mines de la Ruhr.
DECLARATIONS DE M. VON SIMONS
AU REICHSTAG
Berlin, l*r février. — La séance du Reichs-
tag d'aujourd'hui avait attiré au dehors Quel-
ques curieux. Les tribunes sont pleines. Tous
les ministres sont présents.
A 10 h. 30, la séance s'est ouverte et M.
von Simons a donné lecture de la déclara-
tion gouvernementale.
Après un bref exposé historique, il a ma-
nifesté la plus vive surprise de l'abandon
buisque du projet Sevdoux préconisé par les
représentants de la France et de l'Angleterre
et il a justifié le gouvernement du reproche
d avoir rien oroposé, en rappelant les propo-
sitions faites par lui à Spa. pronositions fa-
talement un peu vag-ues. vu les nombreux
éléments d'incertitude actuels.
M. von Simons a qualifié la note de résul-
tat précipité et. de négociation difficile. Très
bref sur le desarmement, il a déclaré que le
Gouvernement exécutera loyalement ses obli-
gations et qu'il va prendre contact avec les
Gouvernements des Etats allemands.
La question des réparations a été ensuite
longuement traitée.
En terminant,, M. von Simons a formule
ies précisions suivantes :
.« N'ayant pas encore reçu d'invitation J
la conférence île Londres, le gouvernement
allemand ne peut n^ietuser, ni accepter cTî
utarticiper, mais il déclare dès mafntenanl
qu'il se refuse à négocier sur la base des
décisions de l'Entente et qu'il va formulci
des contre-propositions.
1
EN AUTRICHE
COMMENT ON ACCUEILLE LES
DISPOSITIONS
PRISES PAR LA CONFERENCE
Vienne, 1er février. — Les décisions de la
Conférence de Paris, concernant l'Autriche.
ne répondent pas aux espérances nourries
par les milieux autrichiens, mais elles^ cons
tituent cependant des avantages ponrie pays
que la presse se plaît à souligner.
Certains journaux, toutefois. qui comp-
taient sur une aide financière capable de sta-
biliser la couronne sur les marchés neutres,
montrent quelque dépit et ne cachent pas
leuir désillusion.
La Frêle Presse se demande quelle action
pourra avoir le syndicat d'Autriche dont la
fondation est annoncée" au capital de 200
millions. La vérité est qu'une solution a été
prise provisoirement et que les puissances
attendent l'Amérique. L'Angleterre ne veut
pas être obligée de supporter la plus grande
part du fardeau et elle espère que les Etats-
Unis financeront comme d'habitude la poli-
tique autrichienne de l'entente.
La Wiener Allgemelne Zeitung se demande
qifand les alliés arriveront à ra conviction
qu'it est nécessaire de faire autre chose que
de prendre des demi-mesures.
Le Wiener Tagblatt espère que t'aide ac-
cordée est seulement provisoire. Il nous res-
te, dit-il, seulement l'espérance que le der-
nier mot n'est pas dit et que la décision dé-
finitive n'est pas encore prise.
———————————— ——————.——————
En Eelgiue
DECLARATIONS DU GOUVERNEMENT
AU SUJET DES DECISIONS
DE LA CONFERENCE
Bruxelles, 1er février. — Le président du
conseil a lu à la Chambre les décisions de
la Conféreice de Paris. 11 a ensuite déclaré :
« Les accords nous permettent de passer
du domaine nébuleux de l'espérance dans le
domaine des réalités. Ces accords concilient
la fermeté et la mesure. L'harmonie qui a
marqué l'adoptiondes décisions permet d'es-
pérer qu'elles seront appliquées dans un es-
prit de concorde indéfectible. Rien n'est plus
désirable que la parfaite entente entre les
puissances qui ont réalisé l'unité de fronr
dans la paix comme dans la guerre. La con-
férence de Paris a consolidé nos amitiés. Eile
grandit la considération de la Belgique, ce
qui constitue pour nous un patrimoine moral
extrêmement précieux. »
Cette déclaration a été applaudie sur tous
les bancs.
Au Sénat, le ministre des finances a fait
une déclaration identique.
VIOLENCES SUR LA PERSONNE
D'UN CONSUL FRANÇAIS
Bruxelles, lel" février. — Le Soir annonce
qu'un brasseur habitant Swcveghem s'était
présenté, accompagné de sa femme, au con-
sulat de France, à Courtrai, avec l'intention
de faire renouveler son passeport. Comme il
reprochait au consul de l'avoir fait attendre,
ce dernier lui répondit qu'il ne favorisait per-
sonne. Le brasseur lui asséna alors un coup
de poing sur la tête.
Le commissaire d'arrondissement de Conr-
trai a présenté des excuses au consul et l'am
bassade de France a déposé une plainte au-
près du procureur du roi.
Au Maroc
CAPTURE D'UNE BASE D'OPERATIONS
Kenitra, 1er février. — Au cours de la nuit
du 20 janvier, nos partisans ont pris. par sur-
prise, un village situé sur l'oued Djibouka,
qui servira de base importante pour les opé-
tions qui doivent avoir lieu au printemps pro-
chain "dans le but de réduire la zone dissi-
dente..
SESSION PARLEMENTAIRE
CHAMBRE
A LA COMMISSION DES PENSIONS.
La commission des pensions a désigné, à
l'unanimité, M. Barillet comme président, en
remplacement de M. Lugol.
Le docteur Régnier a demandé que le mi-
bistre des Pensions soit entendu au sujet de
l'application de l'article 64 de la loi du 31
inars 1919 concernant les soins médicaux à
donner aux victimes de la guerre. Le député
de la Nièvre a insisté sur la nécessité d'un
Iccord entre le ministre et le corps médical,
&ui tient avant tout à ce que les soins néces-
saires soient donnés aux ayants-droit. Il a
demandé, en outre, que le ministre fournisse
des explications sur l'attribution des emplois
réservés, le paiement des rappels d'arréra-
ges, la délivrance des titres définitifs et la
sous estimation des invalidités.
- Séance du matin
LE BUDGET
La séance est ouverte à 3 h. 40. M. Arago
préside.
Les députés sont plus nombreux.
On reprend le budget de l'agriculture.
Au chapitre 30, MM. Thevény et Plisson-
nier soutiennent un amendement ayant pour
but de rétablir un crédit de 7.800.000 francs,
montant de la réduction opérée sur les sub-
ventions aux offices agricoles pour la selec-
fion des semences.
M. Edmond Cast combat l'amendement. 11
soutient que le crédit de 15 millions prévu
au budget est suffisant et que l'an dernier
on avait accordé à ces offices plus qu'il ne
leur était nécessaire.
Soutenu par M. Compère-Morel, socialiste,
l'amendement est rigoureusement combattu
par M. Doumer, ministre des finances, qui
(demande à la Chambre de se mettre en face
4e la situation financière.
— Malgré les réductions opérées, dit le
ministre, le budget n'est pas en équilibre.
A l'heure présente, il faut sauver l'Etat fran-
çais de la ruine. Ce n'est pas d'aiHeurs par
l'administration qu'on fera produire davan-
tage à l'agriculture.
M. Doumer ajoute Que la guerre a créé
une foule d'organes administratifs qui doi
vent disparaître.
'Après une longue discussion, on aboutit à
une transaction. Le crédit est porté de 15 a
2; millions, mais il sera aussi affecté a ali-
rtienter les offices des recherches scientiti-
ques.
La Chambre vote huit chapitres. La séance
est levée à midi 15.
Séance è e l'après-midi
La séance est ouverte à 3 h. 10. M. Rs.oul
Péret préside.
M. André Berthon, dénuté communiste,
demande à interpeller sur les mesures arbi-
traires i perquisition, arrestation et expul-
sion, dont sont victimes des étrangers a
Paris.
M. Briand dit qu'il s'agit de faits qui sont
actuellement du domaine de la justice et qui
ne peuvent faire l'objet d'une discussion pu-
blique.
— Lorsque l'action de la justice sera close,
dit-il, si M. Berthon croit avoir à se plain-
dre de mesures arbitraires, nous nous expli-
qucrons devant la Chambre.
- L'interpellation est renvoyée à la suite.
.M. Raoul Péret annonce des demandes
;uellarton de MM. Margalne, André
Tardieu et Vincent Auriol, sur" les récents
accords interalliés.
M. Briand rappelle qu'il doit faire, jeudi,
devant les Chambres, une déclaration sur les
résultats de la Conférence de Paris.
— Aussitôt après, dit-il, je serai à la dis-
position des interpellateurs pour donner à 'a
Chambre des explications verbales complé-
mentaires.
Les interpellations sur la Conférence de
Paris et celles déposées antérieurement sur
la politique extérieure sont donc fixées à
jeudi, après la déclaration.
La Chambre vote un crédit additionnel de
4.582.000 francs nour alimenter le fonds na-
tional de chômage. Elle adopte une propo-
sition de loi fixant les délais de proroga-
tion des polices d'assurances contre l'incen-
die des mobilisés expectants des Sociétés
dJassurances mutuelles atrricoles. Elle valide
le.i désignations des groupes pour Iejj5 gran-
des commissions. Puis elle reprend la dis-
[cussion du budget de l'agriculture.
LE BUDGET DE L'AGRICULTURE
M. Taurine fait rétablir urtvcrédit de 4.000
francs pour l'application de la loi du 9 avril
'1918 sur les nrêts aux pensionnés militaires
et aux victimes civiles de la guerre.
M. Mizan signale qu'en Bretagne la popu-
lation a auvmenté, malgré la guerre, et que
du fait de l'acquisition de nombreuses peti-
tes propriétés par les familles des cultiva
teurs qui essaiment beaucoup, les fermiers
vont être expulsés.
— Envoyez-nous-Ies en Algérie, crie M.
Morinaud. Nous les accueillerons avec plai-
sir.
M. Puis, sous-secrétaire d'Etat à l'Agricul-
ture, indique qu'une commission sera nom-
mée pour étudier la question de la réparti-
tion de la main-d'œuvre n icole.
M. Barthe fait rétablir à son chiffre pri-
mitif,' le crédit prévu pour la répression des
fraudes qui avait été réduit de 12.000 francs.
M. Mizan plaide la cause du cheval de
trait et il demande qu'on encourage son éle-
vage.
On repousse, par 300 voix contre 245, un
amendement de M. Cast, tendant à la sup-
pression de un million sur le chapitre 75, et
une réduction du nombre des étalons de sang
des haras de l'Etat et une meilleure utilisa-
tion des étalons sélectionnés.
On accepte seulement la réduction de 10.000
fiancs proposée par la commission.
Après le vote du chapitre 7Q, la suite de
la discussion est renvoyée à jeudi matin.
L'interpellation de M. de Magallon sur la
conférence de Paris est jointe à celles qui
seront discutées jeudi., La séance est levée
à 7 heures.
————————————
EN IRLANDE
LE PÈRE DOMINIQUE EST CONDAMNE
A CINQ ANS DE PRISON
Dublin, 1er février. — Le révérend Père
Dominique confesseur du feu lord-maire de
Cork, M. Mac Swiney, vient d'être condam-
né, par le tribunal militaire, sous l'inculpa-
tion d'avoir en sa possession certains docu-
ments suspects, à cinq années d'emprisonne-
ment. Il lui a été fait remise de deux années
de peine.
APPLICATION DE LJt LOI MARTIALE
Dublin, 1er février. — Aujourd'hui, a eu
lieu à Cork la première exécution capitale, en
conformité de la loi martiale. Un fermier du
comté de Kerry a été exécuté pour avoir été
trouvé possesseur d'un revolver chargé.
Des coups de feu ont été échangés en gare
de Mallow. Un inspecteur de police a été
blessé et sa femme tuée. Deux civils ont été
tués et six blessés.
,
Le Complot Bolôheviste
MESURES
CONTRE DES COMMUNISTES
ETRANGERS
Paris, 1er février. — A la suite de la con-
férence de cet après-midi, ifa été décidé que
trois étudiants serbes demeurant à Antony,
€t le rédacteur de la yie .Ouvrière Keim se-
ront envoyés au dépôt sous l'inculpation de
crime contre la sûreté intérieure de l'Etat et
d'infraction à la loi de 1894 sur les menées
anarchistes. D'autres étrangers seront pro-
bablement l'objet d'arrêts d'expulsion. On
ignore encore si tous seront expulsés.
Une conférence a lieu actuellement au mi-
nistère de l'intérieur, afin d'examiner chaque
cas.
L'EXAMEN DES PAPIERS CONTINUE
Paris, 1er février. - On procède toujours
actuellement à l'examen des 'papiers saisis
au cours des perquisitions effectuées chez
les communistes mis à la disposition de la
police judiciaire, et qui ont été répartis dans
plusieurs commissariats pour y passer la
nuit. -
En Tchêco-Slovaquie
LE PRESIDENT MASSARYK
EST SOUFFRANT
Prague. 1er février. — Le président Mas-
saryck, souffrant depuis quelque temps d'une
grippe persistante qui lui cause un affaiblis-
sement général, se rendra à Capri pour pren-
dre quelque repos.
Légion d Honneur
Paris, 1er février. — M. Ravoillot, ingé-
nieur des Ponts et Chaussées à Guelma, est
nommé chevalier de la Légion d'honneur.
-
RBCOMPENSEUlONO RIFIQUES
MEDAILLE POUR LES ACTES
DE DEVOUEMENT
Département d'Alger. — Médailles d'argent
de 2e classe : à MM. Caccitolo Antoine, pê-
cheùr à Ténès : Sintès Joseph, inspecteur
de la Sûreté générale à ■ Alger ; Venton
Edouard, sergent-major de sapeurs-pompiers
à Alger.
Médailles de bronze : à MM. Saunier Ma-
nus, agent de police à Maison-Carrée ; Mi-
chaud Paul, employé à la Cie Algérienne à
Alger ; Maraval Gaston, inspecteur de la
Sûrêté générale à Bouïra ; Medjane Moha-
med ben Sliman, agent de la Sûreté géné-
rale. à Bouïra ; Azan Charles, Caporal-four-
rier des sapeurs-pompiers à Alger ; Thévenin
Adolphe et Taboni Antoine, caporaux des sa-
peurs-pompiers à Alger ; Bindi Antoine et
Coder Marius, sapeurs-pompiers à Alger ;
Aquilina Charles, caporal des sapeurs-pom-
piers à Alger : Morslv Seddik. ben Saïd,
agent de la Sûreté générale à Alger.
Mention honorable à MM. Perrier Paul,
entrepreneur de menuiserie à Maison-Carrée;
Guilhem Michel, ouvrier charpentier à Al-
ger ; Pitois Georges, mécanicien à Maison-
Carrée ; Bévia Laurent, Oronte Gennaro,
Fehranbach Jules. Ans Bernard, Rosado
Clotaire, Moncho Vincent, Vejux. Vincent,
sapeurs-pompiers à Alger ; Macchi Honoré,
employé de commerce à Alger.
Département d'Oran. — Médaille d'or à
M. Sengès Louis, commissaire de la Sûreté
générale à Oran.
Médaille d'argent de lr8 classe à M. Para
Antoine, adjudant- honoraire à la compagnie
des sapeurs-pompiers à Tlemcen.
Médaille d'argent de 2e classe à M. Ca-
deilhan Jean, brigadier de police à Oran.
Médaille de bronze à M. Maroubia Joseph,
sous-brigadier de police à Mascara.
Mention honorable à MM. Chambaret, bri-
gadier de police à Oran ; Domenec. Vincent,
sapeur-pompier, Rdfcher Augustïïi; agent de
police à Oran.
Département de Constantine, — Médaille
d'argent de lr8 classe à M. Lallali Salah ben
Ali, agent de la sûreté générale à Bône ; Ri-
chard Henri, sergent des sapeurs-pompiejr.
à Constantine.
Médaille d'argent de 28 classe à MM. :
Diguet Robert, mousse à bord du vapeur
a Général Galliéni » ; Marty Pierre, élève-
officier de marine à Constantine; Railles Eu-
gène, sous-officier de sapeurs-pompiers à
Constantine.
Médaille de bronze- à MM. : Girard An-
dré, adjudant des sapeurs-pompiers à Cons-
tantine: Payet François et Ottonell Antonin,
caporaux des sapeurs-pompiers à Constanti-
ne; Dumont Emile. # sergent des sapeurs-
oompiers à Constantine ; Marguet Félix, ca-
DoraI des sapeurs-pompiers à Constantine ;
Pisani Sylvestre, inspecteur de la sûreté gé-
nérale à Constantine; Bouameur Mustapha
ben Ahmed, agent de la sûreté générale à
Constantine; Nini Mahmoud ben Amar,
agent de la sûreté générale à Constantine ;
Alquier Jean, inspecteur des eaux et forêts
à Djidjeîli ; Charavin Ernest, administrateur
adjoint à la commune mixte d'Arris: M. N.
S. P. Mohamed ben Brahim. gommer à
ladimout.
Mention honorable : à MM. Vella Geor-
ges, garde-chamnetre à Tébessa ; Bouchar-
hat Ahmed, agent de la Sûreté générale à
Bône ; Merle des Isles Henri, administra-
teur-adjoint de la commune mixte de Tahor;
Pellerey Charles. Kohler Léon, Calafato, Dia-
na Antoine et Lalu Emile, caporal des' sa-
nours-pompiers à Constantine ; Orssaud
Emile, sererent-fourrier des saneurs-pompiers
à Constantine ; Roque-Dussol Paul, caporal
des sapeurs-pomniers à Constantine ; Azizi
Belkacem ben Brahim, cavalier à la commu-
ne mixte d'Arris - Lasserre Elie, Bodin Mar-
cel, Exiga François. Desandro Ang-elo. Nos-
sain Noèl. Leonati Louis et Capnolani Louis,
ouvriers des P. T. T. à Constantine ; Benak-
cha Sehir ben Belkacem Bouali Brahim ben
Belkacem, , Boudibi M'hammed ben Belka-
cem, Mebarki Amrane ben M'hamnwd, Aga-
trna Ammar ben Mohammed. Moussaoui
Amor ben Belkacem. goumiers au douar
d'Ichmoul.
rriragès Financiers
du 1er février 1921
VILLE DE PARIS 1905
Le numéro 228419 gagne 100.000 francs.
Les numéros 180765 et 15867 gagnent cha-
cun 25.000 francs.
CREDIT NATIONAL 1920
Le numéro 2086136 gagne un million.
Le numéro 4537162 gagne 500.000 francs.
Les numéros 1194096 et 2640913 gagnent
chacun 2<)0.000 francs.
Les numéros 2409011, 4933916 et 5421265 ga-
gnent chacun 100.000 francs.
Bourse de Paris
- du 1er février 1921
Marché des valeurs. — 3 %, 58,72 ; 3
amortiss., 70,05 ; 4 1917 libéré, 68.60 ; 4
1918, 68.25 ; Ville de Paris 1919, 403 ; 5
1920 libéré, 97/75 ; 6 : libéré 100, non libé-
ré, 100.80 ; Banque de France, 5.340 ; Ban-
que de l'Algérie, 3.774 ; Société Marseillaise,
640 ; Compagnie Algérienne, 1.400 ; Crédit
Foncier d'Algérie, 639 ; Crédit Foncier, 690 ;
Obligation Foncière 1917, 258 ; Crédit Lyon-
nais, 1.550 ; Société Générale, 753 ; Bône-
Guelma: act. 442 oblig. 274 ; Est-Algérien :
act. 486, oblig. 275 ; Paris-Lyon-Méditorra-
née : act. 825, fus. anc. 293, fus. nouv. 287 y
Compagnie Transatlantique, 295; Suez, 6.170;
Gafsa act. 720, part 1.210 ; Espagne Exté-
rieure, 163 ; Maroc 1904, 435 ; Maroc 1910,
600 î Rio Tin^o, 1.470 ; C. F.R.A., 119 ; Cré-
dit National, 472,50 ; Mexican Eagle, 328.
Changes. - Chèques, 55,41 ; Italie, 52 ;
Espnc, 201,25 ; New-York dollar, 14 53 ;
Espagne2, 32 ; Belgique, 105 ; Hollande, 487 ;
Suisse,
marks, 22 ; Norvège, 268,50 ; Suède, 316,25.
Cenève. — Francs, 43,275 ; marks, 9,55 ;
couronnes, 1,75 ; lires, 22,65 troubles, *1 ;
Prague. 8,.
ÉCHOS
Le Temps qu'il fa.it
ler février. — La pression atmosphérique c'est
rapidement relevée sur l'Ouest de l'Europe (Valep.
cia .: +22 m/m), mais elle est basse encore aveo
minima sur l'Angleterre (Liverpool : 746) et la
centre de la France (Clermont-Ferrand ; 749). La
baromètre demeure en baisse sur le bassin médi-
terranéen (Tunis : — 6 m/m) et un minimum se.
condaire s'est formé dans l'Est (Sanguinaires :
75) ; Sfax : 756). On signale de la pluie sur l'en-
semble du réseau algérien. Ce matin, les venta
sont modérés ou assez forts d'entre Ouest et Nord.
Le ciel est nuageux ou couvert.
Etat de la mer. — Nemours. : agitée ; Alger S
agitée ; Cap de Garde : t. houleuse ; Bizerte i
t belle.. -
Température. Alger : minimum, 9*6 ; maxf^ -
mum, 14*6. Minima : Orléansville, 5' ; Blida, 8* ;
Saïda, —1* ; Vialar. 0*. ; Constantine, 3* ; Bia<
kra, 8* ; Paris, 1* ; Marseille, 1".
Pression atmosphérique, -r- Alger, à 13 heures 1 -
761 m/m 6.
Pluie (journée du lundi, 31 janvier). - Alger,
10 m/m 1 ; Sidi-bel-Abbès, 4 m/m 4 ; Orléansville,
10 millim. ; Blida, 9 m/m 8 ; Tizi-Ouzon, 4 millim.;
Vialar, 15 m/m 8 ; Sétif, 0 m/m 9 ; Biskra î-
0 millim. 5.
Probabilités pour le 2 février. - Temps beau OU
nuageux dans l'Ouest, incertain dans le Centre.
Averses dans l'Est.
\I\N\N\I\MN\N\M
LE SHERIF D'OUEZZAN A ALGER
Par vapeur anglais « Andrée 'If, venant de
Tanger, est arrivé Mouley Ali ben Sicti El
Hadj Abdeslam, shérif d'Ouezzan, comman-
deur de la Légion d'honneur.
Après un repos de huit jours à Alger, le
shérif se rendra à Tlemcen, accompagné da
sa suite.
AWVWVWWWVV
AU BARREAU D'ALGEK
Suivant la" tradition, les membres du bar-
reau d'Alger viennent de procéder à la réélec"
tion du bâtonnier et des membres du con*
seil de l'ordre. M. Marcel Foissin a été réélu
bâtonnier ; MM. Tilloy, Soubiranne, L'Ad.
mirai. Meunier, Rev, Gallois, Otten, Jean,.
C olonna d'Ornano, Peringuey, Mallarmé, La-
quière, Krièger et Gaillard ont été réélus
membres du Conseil de l'ordre. -
• «mwwvmvtM
, INFORMATION
Les Magasins de Vêtements pour Hommes.
Jeunes Gens et Garçonnets A LA BELLE
FERMIERE mettent en vente des marchan-
dises fraîches, à des prix beaucoup plus bas
que ceux pratiqués par les soldeurs.
Les meilleurs tissus, la meilleure couper
le meilleur marchés
"I\N"NW'
ETIENNE COMTE
Vaftiste. peintre Etienne Comte continue
à exposer ses œuvres successivement dans,
la' vitrine de M. Girard, 33, rue d'Isly.
Les amateurs peuvent y admirer actuelle-
ment une jolie toile intitulée a Captive l,
"représentant .un nu très original et d'una
vigoureuse - expression.
AVWVWWVUW
GOUVERNEMENT CENERAL
DE L'ALCERIE
- Emission d'Obligations de 500 francs
6 nets
Jouissance du 1er février 1321 à 475 francs
SOOIETE DES CHAUX ET CIMENTS
DE RIVETJR!,GER
Emission d'Obligations de M9. francs
,- -- ll '') -.-
J()Uis£Qée:du 1er janvier 1921 5" ©5 francs
On souscrit sans frais à la SOCIETE CE-
NERALE, 11, boulevard Baudin, et dans ses
bureaux : A 49, rue d'Isly; B 9, boulevard
de la République.
I wvwvvwvvvw
Le Clacquesin est le ulus hygiénique, le plus
rafraîchissant, le plus agréable des. apéritifs.
MVWWVWWW
NAISSANCE
M. et Mme Jean-Della-Monica nous font
part de la naissance de leur fils Gaëtan-
Fortuné.
s Nos bien vives, félicitations et nos meil.
leurs souhaits pour le bébé.
WVWIVYWWVVU
NECROLOCI"
Nous apprenons avec tristesse le décès sur-
venu, après une très courte maladie, de M,
Auguste Vincent, le sportman bien connu.
Ses nombreux amis seront sensibles à cette
perte cruelle.
Nous adressons à sa famille éplorée nos
sentiments les - plus vifs de condoléances
attristées. -
LES SIX JOURS DE BRUXELLES
APRÈS 14 HEURES DE COURSE
Bruxelles, 1er féwier. AprèsJïûatorze
heures, soit à 11 heures du matiutes les
équipes sont ensemble et ont parcouru 467
kilomètres 180.
Comité ies fêtes du Commerce et de l'Industrie
CORSO FLEURI des 5 et 6 FEVRIER 1921
Veglione du 5 février
Corso carnavalestfue du 8 février
Les membres actifs du comité sont- priés
de venir retirer leurs cartes et prendre con-
naissance des listes des jurys et des divers
ordres de service au siège du Comité, à pari-
tir d'aujourd'hui mercredi, 3 heures de l'après
midi.
Les contrôleurs et guichetiers dont les
rems suivent sont invités à Se présenter au
comité, 10, rue du Hamma, jeudi, 3 février
courant, à 6 heures du soir :
MM. Acquilma, Adda, Amadore, Audring,
Azema. Barberis père et fils. Belguedj, Ba-
yard, Bignon, J. Bolufer, Bouchara, Bousl
quet, Caraguel, Cruciati. Cabanis, Cirillot,
Charbonnier, Checot. Chipot, Colle, Deluca,
Dillenseger, Dirion. Estadieu, Fourre, Guil-
laume, Hermite Célestin, Hermite Victor, Ja.
labert, Lacaille. Lacassy, Lachaussée, Lamoi.
se. Lamouroux. Landois, Lattes, Lévèque,
.Leyg-onie, de Lhotellerie. Martin Mathieu,
Montessuit. Palipon, Pavia, Peyronnet,
Puich, Resural, Rondepierre. Santini, Satge,
Sicard, Simon, Surleau, Villa, Verlassenn.
Wersing.
MM. Mercere, Carcassonne. Chêne; Cubi-
lier Sintès, Darne. Saunière. Lavesque, Fou-
geras.
Tout absent sera immédiatement remplacé.
Les concurrents inscrits pourront retirer
leur carte et échanger leur engagement de-
main jeudi, de neuf heures à midi et de deux'
heures et demie à cinq heures.
Les inscriptions des chars et voitures sont
reçues jusqu'à samedi.
Les Obsèques du Maire de Eôna
Bône, 1er février. — La population de Bône
te ut entière a fait, cet après-midi, au docteur
Bulliod, son regretté maire, des obsèques
grandioses en leur simplicité. Selon les vo-
lontés écrites du défunt, il n'y a eu ni crêpe,
ni couronnes, ni musique, ni discours, mais
le cercueil, recouvert de fleurs, a été porté
à bras jusqu'au citnetlère par les Ouvriers,
au milieu d'une foule immense et très émue.
De toute l'Algérie, affluent à Mme Bulliod.
qui a suivi le corps à pied jusqu'au champ
ci", repos, des témoignages de regrets causés
par la mort du docteur BuHiod.,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.64%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.64%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse Bibliographie de la presse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPNOUV"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7576595m/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7576595m/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7576595m/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7576595m/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7576595m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7576595m
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7576595m/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest