Titre : Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire / directeur-rédacteur en chef : Gustave Chadeuil
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-03-22
Contributeur : Chadeuil, Gustave (1821-1896). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 22 mars 1901 22 mars 1901
Description : 1901/03/22 (N11333). 1901/03/22 (N11333).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/06/2013
':11"ENDI{BDI,f,'::2! MAn s
Chifîlart ne resta pas longtemps à la villa Mé-
dicis.
Poussa par son besoin d'indépendance, il
quitta l'Ecole et voyagea en Italie jusqu'en
1859, époque à laquelle il rapporta à Paris,
avec plusieurs tableaux,deux dessins Faust au
combat et Faust au sabbat qni sont actuelle-
ment à i'Hôlel-de-Ville.
Quelque temps après, il se rendit à Guerne-
sey.ût se lia avec Victor Hugo, auprès de qui
il vécut plusieurs années, illustrant son œuvre
et particulièrement les Travailleurs de 1a. mer,
sa principale couvre d'illustrateur avec lafihan*
son de Roland.
Uc peu plus tard, en 1869, une eau-forte de
lui faisait sensation. C'était, symbolisant Le
Rappel, qui venait de naître, un petit tambour
en costume de volontairo, monté audacieuse-
meni sur le trône impérial, et jouant furieu-
sement des baguettes au milieu de tous les
attributs du régime impérial jonchant le sol.
Quand survint la Commune, Cbifllart. ne
pouvant s'empêcher do manifester l'ardeur de
ses sentiments, fut arrêté dans la rue, et con-
duit au camp do atory.
JI aurait infailliblement été fusillé, sans la
présence, parmi les Versaillais, d'un Audoma-
rois, le chirurgien-major Fropo, qui lui fit ob-
tenir grâce et put le faire échapper.
Quand Chifllart revint à Paris, quelques an-
nées plus tard, il était oublié. De plus, avec
l'âge était venue pour le vieil artiste l'impossi-
bilité de travailler. Affaibli, ayant perdu l'ouïe
ïi se cloîtra de plus en plus, supportant avec
UM grande dignité la gêne qui était survenue
et ne voulant accepter que les soins dévoués
d'une petite-nièce.
Il avait été questionnes dernières années, au
Conseil municipal, de faire l'acquisition de
plusieurs des œuvres de Chifllart, afin de lui
venir en aide.
Chifflarl est mort hier matin à trois heures,
d'une attaque de paralysie.
Philippe Gille
Un de nos confrères les plus distingués. M.
Philippe Gille, critique littéraire du Figaro,
membre de l'Académie des Beaux-Arts, vient
de mourir.
M. Philippe Gille, qui, dans sa jeunesse, fut
expéditionnaire à la préfecture do la Seine,
s'ètait destiné, un moment, à la statuaire et
exposa aux Salons de 1851 et 1852.
Il se tourna bientôt vers le journalisme et le
théâtre et rédigeait avec une grande autorité
depuis de longues années la critique littéraire
et la bibliographie au Figaro ; il avait aussi
rédigé sous la signature du « Masque de Fer »
des échos d'une philosophie souriante et tou-
jours courtoise.
Collaborateur de Meilhac, Labiche et Gon-
dinet, il a collaboré avec eux pour Làkmé, Ma-
non, les Trente Millions de Gladialor, Ma cama-
rade, les Charbonniers. etc.
Depuis quelques années il s'était plus parti-
culièrement adonné à des études historiques et
artistiques et venait d'achever une Histoire de
Versailles dont nous avons entretenu nos lec-
teurs. Le ministre de l'instruction publique lui
avait confié le rapport général de l'Exposition
ée 1900 pour la section de sculpture.
Il était-officier de la Légion d'Honneur.
M. Philippe Gille a succombé à une attaque
d'hémiplégie dont il avait été frappé il y a
quatre mois. -
— L'amiral de Dompierre d'Hornoy, an-
cien député, ancien ministre , a succombé
hier en son domicile de la place du Palais-
Bourbon.
Né à Hornoy (Somme), en 1816, il entra à
l'Ecole navale, fit les campagnes d'Afrique, de
Crimée et du Mexique.
Contre-amiral en 1864, il fut nommé en 1869
directeur du personnel au ministère de la ma-
rine. Ministre de la marine, par intérim, du
4 septembre 1870 au 28 janvier "1871, il fut élu
représentant delà Sorameen 1871 et siègea dans
les rangs de la droite légitimiste,
Il devint vice-amiral le 4 juin 1871 et minis-
tre de la marine dans le cabinet de Broglie, et
conserva ses fonctions jusqu'au 22 mai 1874.
Elu sénateur de la Somme en janvier 1816,
il soutint la politique du gouvernement du
16 Mai et échoua au renouvellement triennal
de 1882.
Toujours dans la Somme, il fut de nouveau
élu député au scrutin de liste d'octobre 1885. Il
continua à combattre les ministères républi-
cains et surtout le boulangisme.
Réélu en 1889, il échoua au renouvellement
suivant.
—— M. Aug. de Reinacb, colonel en retraite,
commandeur de la Légion d'honneur, vient do
mourir, à 71 ans, à Mitry-Mory (Seine-et-
Marne).
- M. Gustave de Lhonneux, sénateur de
H uy-Waremmo (Belgique), vient de mourir su-
bitement à Paris.
On vient de célébrer les obsèques de M.
Maniglier, professeur de sculpture sur pierre
et sur marbre à l'Ecole nationale des beaux-
arts; décédé à 75 ans.
—— On annonce la mort de M. Jules Co-
blanze. Les obsèques auront lieu, ce matin, à
dix heures. On se réunira à la maison mor-
tuaire, 1, avenue Trudaine.
Nous apprenons également la mort de
Mme de BoisdefIresbelle-sœur du général Î, de
M. Emile Roullies, lieutenant-colonel en re-
traite, gfflcier de la Légion d'honneur, décédé
à l'âge de 63 ans; du docteur François Nivelet,
ancien maire de Commercy, décédé en cette
ville à l'âge de 84 ans : de Mme Perroud,
femme du recteur de l'Université de Toulouse;
de M. Edgar Martin, un artiste qui eut son
heure de succès, décédé à Paris ; de M. Les-
graenay, administrateur du théâtre de Pau,
décédé en cette ville.
A échanger contre villa au bord mer (Manche
ou* petit hôtel, Paris, propriété, parfait état, meu-
hiée^ iQ;minutesjie Paris par express,.60 trains par
jour, 2 gârès. Sftômagniifqueentre route natio-
nale et rivière. Vue splendide. Joli jardin et cul-
ture. Salon, salle à manger, 5 chambres maîtres,
2 domestiqués, salle de bains, calorifères. — S'a-
dresser à H. Htscumann, t€, rue de Grammont,
Paris.
LES TRIBUNAUX
Procès de presse
Nos confrères le Temps, la Libre Parole, le
Petit Sou et la Lanterne, étaient poursuivis,
hier, devant la 9" chambre de police correc-
tionnelle: le premier pour avoir annoncé une
loterie étrangère; le second pour avoir publié
le compte rendu du procès en diffamation que
lui a intenté M. de Rothschild; le troisième
pour avoir publié la plainte de M. Brabant ;
le quatrième pour publication du rapport de
M. Blanc dans cettemême affaire Brabant.
Le tribunal a condamné le Temps à 100 fr.
d'amende avec sursis, et la Libre Parole à 500
francs d'amende fermés.
Dans les deux autres procès, on a plaidé assez
longuement.
M* Wilm, avocat du Petit Sou,a soutenu,con-
trairement à l'avis du ministère public qu'une
plainte n'était pas une « pièce de procédure »
et par conséquent les publications n'en peuvent
être interdites.
M* Paul Morel, avocat de la Lanterne, a sou-
tenu que c'était au ministère public à prouver
que le document publié par son client faisait
partie du rapport Blanc et il a ajouté:
— Si le ministère public faisait cette preuve, ce
serait lui qui commettrait le délit pour lequel il
réclame une condamnation.
Le tribunal a renvoyé à huitaine sa décision
dans ces deux affaires.
La sage-femme aux trente-six
pantalons
La semaine dernière, un inspecteur d'an
grand magasin de nouveautés surprenait en
flagrant délit de vol une femme assez âgée qui
fut arrêtée immédiatement.
Conduite dans un bureau, on la fouilla et on
trouva sur elle, soigneusement enveloppés,
trente six pantalons.
Elle déclara se. nommer X.., exercer la
profession de sage-femme et être âgée de cin-
quante-deux ans,
Traduite hier, en raison de ce vol, devant
la neuvième chambre de police correctionnelle,
Mme X. s'est mise à sangloter.
— Mais enfin ,lui dit le président Puget,que
vouliez-vous faire de tant de pantalons?
A cette question, la prévenue rougit, baisse
la tête et ne répond rien':
Vu les bons antécédents de la sage-femme
aux trente-six pantalons le tribunal la con-
damne à trois mois de prison et 500 fr. d'a-
mende avec application de la loi BéreDger.
Pour la Belle Hélène
Notre journal a parlé de cette lutte entre
trois souteneurs sur la place de l'Opéra, à une
heure du matin, et dont le vainqueur devait
s'approprier une fille nommée la Belle Hé-
lène.
L'un des souteneurs, le « Mexicain » fut
blessé mortellement.
Les deux antres, la « Lutte » et « Fonfonse »
ont comparu hier devant la huitième chambre
de police correctionnelle sous la prévention de
coups et blessures.
Ils ont été conqamné.,l'un à deux mois, l'au-
tre à six mois de prison.
Le tribunal, en souvenir sans doute de la
Belle Hélène, leur a accordé à tous deux la loi
de sursis.
-
Entre patrons et ouvriers
D'un jugement que vient de rendre le conseil
des prud'hommes, il résulte, conformément à
la thèse juridique soutenue par Me J.-Paucï
Bonconrt. avocat, que depuis que la loi de
1890 a modifié l'article 1780 du Code civil, il
ne suffit pas aux patrons de congédier leurs
ouvriers dans les délais d'usage, mais qu'il
faut encore qu'ils prouvent les motifs légiti-
mes de ces renvois.
C'est par application de cette thèse, que le
conseil des prud'hommesa condamné un patron
à payer des dommages-intérêts à des ouvriers
qu'il avait congédiés, au cours de la grève des
décatisseurs, jusqu'à ce que le travail fût re-
pris dans les maisons similaires.
Nouvelles judiciaires
L'affaire du calvaire de Marcq, que nous
avons contée, est venue hier devant la justice
de paix.
La ville a fait défaut; le jugement est remis
à huitaine.
Amédée Blondeau.
FAITS DIVERS
La Température
Paris, mercredi 20 mars. — Les mauvais
temps de nord-est règnent encore sur la Man-
che ; ils s'étendent vers la Baltique.
Une tempête sévit à Yarmouth.
Des pluies sont signalées sur le nord et
l'ouest du continent ; en France, elles ont été
encore abondantes dans le Midi, à Nice, à Mar-
seille. à Clermont.
La température s'est abaissée sur la plupart
de nos régions. Aujourd'hui le thermomètre
marquait - 5° à Uléaborg, 5* à Nantes, 18° à
Alger.
Sur nos côtes, la mer est généralement
agitée.
Désordres dans des églises
Pendant une conférence contradictoire :des
abbés Lenfant et Boulaud sur « les grandes
questions actuelles », lundi dernier. l'église
Sainte-Elisabeth, rue du Temple, 193, avait
été envahie par une quarantaine d'hommes et
de femmes, poussant des cris : « A bas la ca-
lotte !. » et chantant la Carmagnole. Les gar-
diens de la paix, immédiatement prévenus,
avaient fait sortir les perturbateurs. L'officier
de paix a établi un service d'ordre, afin d'em-
pêcher le retour de semblables écarts.
Ces manifestations se sont reproduites la
soirée dernière à l'église Saint-Jean-Saint-
François, rue Chariot. Les gardiens de la paix
ont rétabli l'ordre.
Vol au préjudice d'un conseiller
municipal
Des inspecteurs du service de Sûreté ont
arrêté la soirée dernière vers 6 heures, deux
roulotticrs, acrobates de professsion Wilhem
Ananki, 29 ans, originaire du Grand-Duché de
Bade, et Alfred Dyck, âgé de 20 ans, sujet amé -
ricain, au moment où, rue du Bouloi, ils s'em-
paraient de trois paquets do marchandises
contenus dans une voiture de livraison, ap-
partenant à M. Levée, ex-vice-président du
conseil municipal qui dirige une grandemaison
de papeterie, rue du entier.
Tous deux ont été envoyés au Dépôt.
Jeune malfaiteur
Un gamin de 12 ans et demi, Henri B., qui
volait des porte-monnaie dans les poches des
personnes qui stationnaient, hier matin, dans
le bureau des postes de la rue Fontaine, a été
amené chez M. Cornette, commissaire de po-
lice.
Henri B. appartient à uno" très honorable
famille.
Les secrétaires des commissariats
Les secrétaires des commissariats de la ville
de Paris se sont réunis, au nombre d'une cen-
taine, 21, rue des Bons-Enfants, sous la prési-
dence de M. Cellier, délégué de l'Associa-
tion.
On a procédé à l'élection d'un nouveau bu-
reau.
Ont été élus : MM. Cellier, président ; Morin,
vice-président; Zamaro et Goyard, secrétaires.
Les médailles de la Société de
Géographie commerciale
La Société de géographie commerciale vient
de procéder à la distribution des médailles dé-
cernées pour l'année 1900 par la commission
spéciale; en voici la liste:
Médaille Berge : M. Fernand Foureau.
Médaille Meurand (France) : M. V. Grof-
fier.
Médaille Gauthit (Europe) : M. E. Lozé.
Médaille Caillé (Afrique) : M. Charles Mi-
chel.
Médaille Dupleix (Asie): MM. Verney et
Dambmann.
Médaille La Pérouse (Océanie) : le comman-
dant Laporte et M. Louis Vossion.
Médaille Grevaux (Amérique); M. Lix Klett
et M. D. Pector.
Médaille Dewez : le commandant Houdaille.
Médaille de la presse coloniale : M. Jule3
Saurin. -
Médaille des négociants-commissionnaires :
MM. Aspe-Fleurimont, Porte et Schneider.
Médailles de la Société: MM. E. Lamy, A.
Chevallier, René Pingn, J. de Marcillac, le co-
lonel Pénaud, du 14' régiment d'infanterie,
Bonnel de Mézières.
Découverte d'ossements humains
Des ouvriers du service des plantations de
la ville de Paris, occupés à creuser une tran-
chée en face du numéro 126 du boulevard de la
Chapelle, ont mis à découvert plusieurs cer-
cueils renfermant des ossements humains.
Sous les coups de pioche, les cercueils tout
vermoulus se sont brisés en morceaux, mais
parmi les ossements, assez bien conservés, on
a retrouvé quelques lambeaux de vêtements
et des boutons de cuivre qui paraissent prove-
nir d'uniformes de gardes nationaux.
Chutes terribles
En descendant hier matin, à l'angle du bou-
levard Sébastopol et de la rue Etienne-Marcel,
d'un tramway en marche, M. Ferdinand
Strauss, demeurant avenue des Gobelins, est
tombé et s'est fracturé l'épaule droite. Il a été
transporté à l'hôpital de la Pitié.
— Une jeune fille de 23 ans, Mlle Joséphine
Lebat qui passait boulevard - Saint-Germain,
est tombée sur le trottoir et ;'s'est fraoturé le
crâne dans sa chûte. Mlle Lebat.a été transpor-
tée à l'hôpital de la Pitié.
Un fiacre qui dégringole
Hier matin à 11 heures, à l'angle des rues
Lamarck et Becquerel, un fiacre, que condui-
sait un apprenti cocher, a enfoncé la palissade
qui borde la rue Lamarck et a fait de l'autre
côté une chute d'une vingtaine de mètres.
Le cocher avait eu la présence d'esprit de
sauter du siège et n'avait reçu que des contu-
sions.
Le fiacre a été mis en pièces. Quant au che-
val, il a été ramassé au bas du talus, d'où on
l'a, non sans peine, hissé sur la rue devant une
affluence considérable de spectateurs.
Enfant disparu
Mme Milhaud, journalière, demeurant 4,
passage Plumet, envoyait, dimanche, son petit
garçon Lucien, âgé de 5 ans, rejoindre son
mari à Saint-Dizier (Haute-Marne).
L'enfant fut mis dans le train de midi 40 et,
depuis, on n'en a plus de nouvelles.
Le feu
Un commencement d'incendie s"est déclaré
la soirée dernière, à 8 heures, chez M. Char-
ruel, 18, faubourg du Temple.
Un garçon de magasin, Leboucher, 16,
rue du Caire, fat légèrement brûlé à la main
droite en cherchant à éteindre l'incendie, aidé
des agents et d'un voisin, M. Haillard, menui-,
sier.
Les pompiers sont venus à bout du feu, après
une heure d'efforts.
— Mme Marie PhHippont, âgée de trente-
neuf ans, demeurant 9, cité du Bastion, gar-
nissait une lampe à pétrole à 6 heures du soir,
lorsque tout à coup la lampe fit explosion.
Mme Philippont a été brûlée aux mains et à
la figure.
BANLIEUE
Asnières
La petite Hélène Laustein, 2 ans, dont les
parents demeurent à la Garenne-Colombes,
se trouvant chez des amis de sa famille, rue de
Bois-Colombes,a bu le contenu d'une fiole de
teinture d'iode.
Elle a été transportée à l'hôpital des Enfants-
Malades, où elle est morte.
Versailles
Un charpentier nommé Fortin, demeurant 6,
rue Rameau, à Versailles, a été arrêté hier, il
est accusé d'être l'auteur de l'agression dont
fut victime, au Chesnay, il y a trois jours, un
ouvrier fumiste nommé Ravin.
— A 9 heures du matin, la circulation des
tramways électriques, avenue de Saint-Cloud,
s'est trouvée interrompue par suite du manque
de courant.
Clichy
A la suite du combat tragique entre locatai-
res et cambrioleurs, qui s'est livré 15, passage
Touzet et que nous avons raconté hier, trois
arrestations ont été faites: celles de Jules
Vriaux, dit Zozo, d'Apolphe Morlan, dit Pa-
tata, de Georges Cassinet, dit Brutus, demeu-
rant à Saint-Ouen, âgés de 18 à 22 ans.
L'6tat de M. César, une des victimes, s'est
quelque peu amélioré, mais celui de la petite
Louise Lioret demeuré stationnaire.
Montfort-l'Amaury
Une dame Sénéchal, âgée de 53 ans, a été
trouvée pendue chez elle, hier matin.
Mantes
La nuit dernière, à Dannemont, trois in-
connus ont frappé et blessé à coups de couteau
un ouvrier, Charles Belceil, âgé de 26 ans.
Aubervilliers
Les individus arrêtés dernièrement sous l'in-
culpation d'avoir pris part à l'incendie de
l'église d'Aubervilliers, paraissent avoir prouvé"
leur innocence en ce qui concerne ce méfait.
Toirrnier, Lang et Charles Langlois ont (été
entendus par M. Lemercier, juge d'instruction,
en présence de leurs défenseurs, M" Henri Ro-
bert, Justal et Simon Juquin.
Tournier, qui s'était vanté d'abord, dans des
cabarets, puis au commissariat d'Aubervilliers,
enfin devant M. Leydet, juge d'instruction,
d'être un des incendiaires, et qui avait dénoncé
Lang et Langlois comme ses complices, a fini
par déclarer qu'il avait voulu mystifier la po-
lice et se venger de ses compagnons de pri-
son.
Tournier a pu invoquer un alibi. Du reste,
dans ses déclarations précédentes, les détails
faux pullulaient.
Tournier, Lang et Langlois sont disculpés,
en ce qui concerne l'incendie, mais ils ont pas
mal de méfaits sur la conscience. Lang, par
exemple, a volé une somme de 23,000 francs à
une dame Noblet.
Cela regarde M. Leydet.
Bois-Colombes
La nuit dernière, une couturière, Juliette
Larvenne, 17 ans, demeurant rue Victor-Hugo,
a tenté de se suicider en se tirant dans la poi-
trine deux coups de revolver.
Neuilly-sur-Seine.
François Levesque, charretier. 52 ans, de-
meurant boulevard Bineau, est tombé sous les
roues de son tombereau, et a eu plusieurs côtes
fracturées.
Vitry-sur-Seine
Le service de la sûreté vient d'être chargé de
rechercher une nommée Maria Laveyle qui,
employée depuis quatre ans comme domesti-
quo chez M, Jules Danier, industriel à Vitry-
sur-Seine, vient de prendre la fuite en em-
portant à son patron la somme de 54,500
francs.
Kécon-les-Bruyères
Un charpentier, Jacques Poldet, 38 ans, de-
meurant à Bois-Colombes, rue de la Côté-
Saint-Thibault, est tombé, hier matin, d'un
échafaudage, route de Courbevoie, et s'est
blessé aux reins.
Chevreuse
Mlle Geneviève Aubé, rentière à Magny-les*
Hameaux, où elle est décédée récemment, a
légué à l'hospice do Chevreuse une somme de
50,000 francs pour la fondation de deux lits
réservés aux pauvres do Magny-les-Hameaux,
ainsi qu'une somme de 10,000 francs à la com-
mune de Magny.
DÉPARTEMENTS
(Dépêches du 20 mars)
Angoulême. — Une section de la Ligue des
Droits de l'Homme vient de se constituer.
Elle a élu un bureau ainsi composé : MM. Furot,
ingénieur, premier adjoint au maire d'Angoulfime,
président ; Valory le Ricolais, avocat, conseiller
municipal, et Roux, professeur au lycée, conseil-
ler municipal, vice-présidents : Ringuet et Rippe,
instituteurs-adjoints, secrétaires ; Louis Ducasse,
conseiller municipal, trésorier.
Montauban. — A la suite de voies de fait en-
tro M. Bonnafous, correspondant de la Toulouse, à
Montauban, ot M. Dubord. avocat à Castelsarrasin,
un duel â l'épée a eu lieu aujourd'hui, dans la
torêt de Montecb.
A la troisième reprise, M. Bonnafous a été blessé
à la main droite.
Parthenay. — La section do Parthenay do la
Ligue des Droits de l'homme a tenu une assemblée
générale, présidée par M. Louis Aiguillon,maire de
Parthenay, président d'honneur de la section.
M. Tromlin a été proclamé membre fondateur
de la section.
Le burean de la section est ainsi composé :
MM. Louis Aiguillon, maire de Parthenay, prési-
dent d'honneur; Eugène Marambaud, entrepre-
neur do travaux publics, président; Fernand Brot-
tier, vice-président; Léon Birot, entrepreneur de
menuiserie, secrétaire général; Edouard Gay, re-
présentant de la presse, secrétaire adjoint; Fau-
cher-Mazé, industriel, trésorier; Abel, asses-
seur.
ÉTRAN GrEFl
(Dépêches du 20 mars)
New-York. - Dans une mine de charbon, à
Lansing (Kansas). où sont employés des forçats,
264 prisonniers qui étaient descendus dans la mine
hier matin se sont mutinés.
Ils se sont emparés doi5 gardiens,les ont retenus
en otage et ne se sont rendus qu'au directeur, qui
est arrivé avec quelques gardiens.
Lanmarck (Angleterre), — Dans uno réunion
qui a eu lieu dimanche, M. Murpby, député irlan-
dais, a été blessé d'un coup de feu au bras.
aruxelles. - Un drame s'est déroulé cette nuit
dans le village de Wêsterloo, dans la province
d'Anvers.
Le sacristain de la paroisse a coupé la gorge à un
forgeron de la localité.
Le crime aurait la vengeance pour mobile.
1
DERRIÈRE LA TOILE
Ce soir: -
A l'Opéra, Relâche. — Vendredi, 8 b., Thaïs.
Aux Français, 8 h. Ii4. - Patrie !
A l'Opéra-Comique, 8 h. »1». — Mireille.
Matinées. d'aujourd'hui jeudi :
Comédie-Française. — Cinna, Bataille de Da-
mes.
Châtelet, 1 h. 3{4. — Le Petit Chaperon rouge.
Olympia, Pal'isiana, Eldorado, Nouveau-Cirque,
Cirque d'hiver, Cirque Meidrano, spectacles di-
vers.
Comédie-Française. — Au Téléphone, drame
en deux actes, de; MM. André de torde et Char-
les Foley, vient d'être admis à la lecture.
Opéra. - On prépare, pour le mois de mai,
une reprise d'Othe'no avec M. Tamagno.
Théâtre Sarah-Bernhardt. — La Belle au
nos dormant, grande féerie dramatique, de
MM. Ûenri Cain et Gregh, musique de Masse-
net, sera l'un des premiers ouvrages que mon-
tera Mme Sarah-Bernhardt.
Nouveautés. — M. Capus a lu, hier, sa nou-
velle pièce aux artistes.
Variétés. — Baron, devant partir en tournée,
ne donnera plus qu'une courte série de repré-
sentations du Premier mande France, Avis aux
admirateurs de l'inimitable artiste.
Bouffes-Parisiens. — Vu le succès des TI'(J,-
vaux d'Hercule, les rôles viennent d'être distri-
bués en double.
Renaissance, — M. de Lagoanère vient de re.
cevoir une pière en trois actes, le Flirt anU)^
lant, de M. Tristan Bernard.
Le Flirt ambulant sera donné après la re.
prise Durand et Durand.
Cluny. — Ce soir, les Reines des marchés
du Temple et des Carmes assisteront avec leur
Cour, à la quatrième représentation de l'Ecri-
leau.
Thé!tre,Maguera.'- Le Chemin de lumière
de M. Henri BerteyIe" qui obtient un succès si
éclatant, va servir de moyen de propagande à
une œuvre sociale très intéressante : l' « Union
fédérale des universités de France ».
Les jeunes qui dirigent cette institution don-
neront chaque soir, avant la représentation, à
partir de samedi prochain, des causeries sur
les idées dont ils se sont faits les zélés défen-
seurs.
Emile Marsy.
PETIT COURRIER
Scliola Cantorum (209, rue Saint-Jacques). —
Troisième séance de musique française des XVUe
et XVIII* siècle. Au programme ; le 5" acte d'Ar-
mide de Gluck avec Mlie Louise Joussen.
gê,tiér, ay.
NEGOOANTSJBijSTRmS banquiers
peuvent s'adresser au "RE" DIT !U'TUV'
51 ,r. Vivienne,Paris.tllJblli I 1&1U I7FI IU1Il?i!L
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do B il 1 fid socié av. 30,0601. ci, au besoin,
Command., 20,000f. Intér. à débattre. Pas d'aléa;
Maison De fan can rberge 82, r d'Hautoville.
FAlVnilïR °®rant sérieuses garanties propriéî.
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LES PERTES ANGLAISES
LONDRES, 20 mars. Liste quotidienne
officielle des pertes : tués, 5 ; morts de mala-
die, 14 ; blessés, 7 dont un officier ; dispa-
rus, 2.
Le général sir Arthur Power Palmer est
nommé commandant en chef des troupes de
l'Inde, commandement qu'il exerçait déjà par
intérim.
EN CHINE
RUSSES ET JAPONAIS EN CORÉE
SHANGHAI, 20 mars. - La Gazette de la
Chine publie le télégramme suivant de Tokio
en date d'aujourd'hui, d'après lequel tous les
navires de guerre russes qui étaient au large
des côtes japonaisesseraient partis pour la Co-
rée.
Une escadre japonaise serait en train de se
mobiliser afin de partir immédiatement pour
le littoral coréen.
TErltPÉTES ET INONDATIONS
MADRID, 20 mars. - La tempête qui sévit
en Andalousie continue.
Le Guadalquivir a monté de quatre mètres
sur le niveau habituel.
Andujor, Oncnte, Genil, Cordoue, Cadix et
Jaen sont inondées.
La rivière de Guadalmedlna a débordé, inop-
dant un quartier de Malaga.
La vallée d'Algesiras est également sous les
eaux.
PONFEVEDRA, 20 mars. — Le torrent
Cascina a débordé. Il a inondé Ponsacco, et a
cause des dégâts à Larotta.
Les campagnes sont inondées, et les routes
sont endommagées. 1
CARRARE, 20 mars.- Par suite des pluies,
un éboulement de plus dé 2,000 mètres cubes
de terre s'est produit. La gare du chemin de
fer destiné au transport des marbres est dé-
truite. La ligne et la route donnant accès dans
le pays sont obstruées.
D'autres écoulements sont imminents.
Les autorités sont accourues sur les lieux.
Les dommages sont considérables, mais il
D'y a pas de victimes.
LA SUCCESSION STUMM
COLOGNE, 20 mars. — Les usines du baron
Stumm à Neunkirchen resteront propriété de
la famille.
Un des copropriétaires, M. le baron S|UQUa4
est le &caa-ffCt'a du marquis de Mores.
ATTENTAT CONTRE
UN FELD-MARÉCHAU
BUDA-PESTH, 20 mars. — Un individu a
tiré des coups de revolver sur le lieutenant feld-
maréchal Jablonczy de Szentgyorg-y, chef de
de la section de gendarmerie au ministère de
la défense nationale, qui n'avait pas voulu
prendre une lettre que cet individu lui avait
présentée dans la rue.
- Deux passants se sont jetés sur Tanteur de
l'attentat et l'ont conduit à la police, où il a
déclaré se nommer Jean Gai et avoir été lieu-
tenant-comptable dans la gendarmerie. Il a
dit, en outre, qu'il avait voulu tuer le feld-
maréchal Jablonczy pour se venger.
LES GRÈVES
CASTRES, 20 mars. -- Les ouvriers grévis-
tes de Rocquecourbe, conformément à la loi de
1892, ont désigné pour leur délégué M. Bès,
premier adjoint de Castres, conseiller d'arron-
dissement.
Les patrons n'ont pas encore désigné leur
délégué.
Le juge de paix, après avoir reçu la visite de
M. Bès a fait aux patrons les noliâcations obli-
gatoires.
Le calme est absolu.
-
UNE CARTOMANCIENNE ASSASSINÉE
CHAUMONT, 20 mars. — Le soldat C., du
21e d'infanterie à Langres, a tenté d'assassiner
la fille Mariati, cartomancienne, avec laquelle
il avait des relations.
La victime, qui a reçtt un coup de 'couteau à
la gorge, n'est pas en danger ds mort.
LE MONUMENT DE GAMBETTA
BORDEAUX, 20 mars. — Le comité du mo-
nument de Gambetta s'est réuni aujourd'hui à
la préfecture de la Gironde.
Le président, M. Connord, a rendu compte
des résultats du voyage qu'il a fait récemment
à Paris et a fait connaître que la maquette du
monument de Dalou et de Formigé à érigé en
1903 sur les allées de Tournyserait soumise au
comité le mois prochain.
Une somme de 27,000 francs a déjà été spon-
tanément souscrite. Les photographies do la
maquette ont produit la meilleure impres-
sion.
MADAME LOUBET
MARSEILLE, 20 mars. — Mme Loubet,
qui était venue passer quelques jours près de
sa fille, madame de Soubeyran de Saint-Prix.
est partie ce matin pour Montélimar par le
train de 10 heures 40.
TERRIBLE ACCIDENT
NANCY, 20 mars. — Par suite d'un dérail-
lement de wagons chargés de minerai venant
de ta mine d'Amance, près Nancy„ un ouvrier,
Charles Oban, a été broyé; le mécanicien,
Henri Bausset, âgé de 30 ans, a reçu des brû-
lures très graves OCCUIU par. la ¥aeg' tt £ de
la machine flùût un rafimet se ,.> -.
Un troisième ouvrier, Charles Dunoupal, for-
geron a été grièvement blessé au cou.
Une enquête est ouverte pour déterminer les
causes de cet accident.
♦
A PARIS
LE COMITE FRANÇAIS
DES EXPOSITIONS
Le banquet du comité français des exposi-
tions à l'étranger a eu lieu hier soir, à l'Hôtel
Continental, sous la présidence d'honneur de
M. Millerand, ministre du commerce, qui s'é-
tait fait représenter par M. Lagrave, sous-di-
recteurl au ministère du commerce.
Le président de la République s'était égale-
ment fait représenter par le colonel Silvestre.
Le ministre des colonies avait délégué son chef
de cabinet, M. Jean Decrais.
Avalent en outre, pris place à la table d'hon-
neur aux côtés de M. Ancelot, président da
comité, MM.:
Deschanel, président de la Chambre des députés,
les anciens ministres du commerce, MM. Mesureur
Lourtics, Henri Boucher, Siegfried, André Lebon,
Marty et Maruéjouls ; MM. A. Picard, commissaire
général de l'Exposition de 1900; Couvreur, vice-
président du comité; Prevet, secrétaire; Vaury, pré-
sident du tribunal de cammorce; Nagelmackers;
président du conseil d'administration de l'Exposi-
tion de Liège ; S&cilly, commissaire général de
Grèce; Stayasch, commissaire général du Japon;
Pallain, gouverneur de la Banque de France ;
Charrier, chef du cabinet du président do la Cham-
bre ; Raffalowitch, vice-président de la commis-
sion impériale de Russie; Vapereau, commissaire
général de Chine; Camondo, commissaire général
de Serbie : de Moscnthal, commissaire général do
l'Orange, etc., etc.
Pendant le banquet, la musique du 5* régi-
ment d'infanterie a exécuté différents mor-
ceaux choisis de son répertoire très varié.
Au dessert M. Ancelot a porté un toast au
Président de la République.
M. Mesureur, vice-président de la Chambre
des Députés, en quelques paroles très applau-
dies s'est déclaré fier, ainsi que ses anciens
collègues au Ministère du commerce, de s'as-
socier aux efforts du Comité français pour faire
triompher à l'étranger les produits nationaux
qui sortent des mains de nos ouvriers si habi-
les on même temps que très artistes dans leur
art.
«Répandons cet art dans le mondeet faisons,
chacun dans la mesure de ses moyens, que la
France y soit aimée et respectée» (vifs applau-
dissements).
M. Henri Boucher a, à son tour, rendu
hommage aux efforts si heureusement cou-
ronnés de succès, du commissaire général de
l'Exposition de 1900, M. Alfred Picard et il a
levé son verre à la grandeur de la France.
M. Raffalowitch, au nom des commissaires
généraux étrangers a bu à la grandeur et à la
prospérité de l'admirable pays qu'estla France.
Enfin M. Lagrave après avoir excusé le mi-
nistre du commerce de n'avoir pu présider ce
banquet, M. Millerand étant retenu à l'Elysée
par la dinev offert aux envoyés exlraordiiKures
au roi Edouard VII d'Aaiïloterre. a félicité
ceux qui ont pris l'initiative de participer à
l'Exposition de Glascow où nos produits ne
pourront que gagner à être connus.
DOUBLE ARRESTATION
On a arrêté hier soir deux individus, Marie-
Mathurin Blivet et Durand.
Ces individus avaient dérobé, dans la mati-
née, rue de Vaugirard, un panier de fruits pla-
cé sur un camion de la compagnie de l'Ouest,
conduit par le cocher Alfred Aune.
Un passant avait vu la manœuvre des fi-
lous. 11 les suivit et les aperçut qui allaient
déposer le paquet dérobé chez un marchand
de vins. Il rejoignit alors le cocher et le pré-
vint de ce qui venait de se passer. Le cocher
se rendit alors chez M. Guillaud, commissaire
de police.
Ce magistrat lit établir une souricière chez
le marchand de vin, et les voleurs furent arrê-
tés au moment où ils venaient réclamer le pa-
nier qu'ils avaient déposé le matin chez lo
commerçant. -
LE BAL DE L'ÉTOILE
Le Conseil d'administration de la Société de
secours Mutuels l' « Etoile » (Restaurateurs,
limonadiers et garçons) avait convié à son
35' bal annuel, tous les collaborateurs et les
amis de la corporation; aussi au 12' coup de
minuit, un véritable envahissement a-t-il eu
lieu au Casino de Paris où l'animation a duré
jusqu'à ce matin, au petit jour.
A citer, parmi les invités et Iles organisa-
teurs de cette charmante fête :
MM. Catelain aîné, président de cette Société do
Secours Mutuels ; Mesureur, vice-président de la
Chambre des Députés ; Georges Berry, député ;
Bertrou, conseiller municipal ; Cornet, Blachettc,
anciens conseillers municipaux ; les présidents de
plusieurs sociétés similaires.
MM. Meunier, président de la société des Gens
de maison ; Savornin, président de la société des
Cuisiniers ; Marguery, président du syndicat de
l'Alimentation; Vianety, vice-président de la so-
ciété de l'Etoile ; Azire, vice-président ; Charles
Pierron, secrétaire; Ronce, trésorier et doyen de
l'Association ; Rouqueyrol, Duflos, Auguste Taille-
fer, Alphonse Grivot, Julien Jubier.
MM. Simon Aiger; Edouard Anty, Bouet, prési-
dent de la chambre syndicale des volailles, Devil-
lers, Kieffer, vice-président du syndicat des res-
taurateurs et limonadiers ; Maurice, propriétaire
du Salon des Familles ; Verny, président de la
chambre syndicale des hôteliers de Paris; Carische,
Millon, membres honoraires, etc.
Au vin d'honneur, servi entre deux danses,
plusieurs allocutions ont été prononcées ; tou-
tes étaient — faut-il le dire ? — à l'éloge du
président et des membres de l'Etoile, société
qui a su, lors de son dernier bal, réaliser un
bénéfice de 27,000 fr., chiffre qu'on a dû cer-
tainement atteindre aussi la nuit dernière.
LES CARAVANES SCOLAIRES
DU CLUB ALPIN
Une intéressante séance organisée par la
commission des Caravanes scolaires du Club
alpin français, avait attiré, hier soir, malgré
la pluie, une affluence considérable dans la
salle de la société çlo Ç&éWa *
verd. Saint-Germain :.' ;', ,. :'
M. Richard, président de la commission des
Caravanes scolaires, avait pris place sur l'es-
trade, entouré de MM. Jean, professeur agrégé,
Schrader, vice-président du Club Alpin fran-
çais, Bregeault, Chevillard, secrétaire général
du Club Alpin, Bausselance, Budziwski, Pel-
lat, professeur à la Sorbonne, etc.
Après une allocution du président, M, Jeun
a fait une conférence très documentée, avec
projections, sur les excursions scolaires de la
section de Paris ; puis on a remis aux vingt
élèves les plus méritants l'annuaire du Club
Alpin contenant les récits de tous les voyages
effectués l'an dernier.
LES ORIGINAIRES DE LA VIENNE
La Société amicale de la Vienne a donné hier
soir son banquet annuel, suivi de concert et
de bal, dans les salons Marguery, sous la pré-
sidence de M. Rougnon, professeur au Conser-
vatoire de musique.
Parmi les asssistants :
MM. Dupré, Mermillod, vice-président de la so-
cieté ; Henri Pichot, secrétaire ; MattaboD, tréso-
rier ; le baron de Marçay, sénateur ; Duvau,
député ; Brouillct,conseillr général de la Vienne ;
Brothier des Pollières ; Raoul Carré, peintre ; René
Aubert ; Chabroux, le chansonnier potevin ; Octo-
bre, sculpteur ; Oble, chansonnier ; Mlle Durif ;
M. Paul Garbagny ; Mlle M.-L. Faury; M. Pierre
Dulac ; Mlles Louise et Blanche Mante ; M. Wil-
liam Marie, etc.
La partie concert comprenait un programme
élaboré avec le meilleur goùt et qui a été in-
terprété dune irréprochable façon.
I ■ I I I I^IIIU.»
REVUE DES JOURNAUX DE CE MATIN
L'AFFAIRE RICHETTO
Du Petit Journal ;
LYON, 20 mars. — Le dossier de l'affaire
Richetto riant d'être transmis à la chambre des
mises en accusation après une enquête qui a
duré près de quinze mois.
Le juge d'instruction Benoist inculpe l'an-
cien portier des Frères Camiliens des crimes
commis en septembre et en décembre 1899 sur
Mmes Delorme et Catinot, mais ne retient pas
les assassinats de Mme Bernaze et du brocan-
teur Planial, trop anciens pour être établis; ils
seront toutefois l'appelés lors des débats.
On a la certitude que Richetto s'il est ren-
voyé devant les assises, se pourvoira contre
l'arrêt de la chambre des mises en accusation
devant la cour de cassation.
Si cette haute juridiction statue avant le
mois de mai, l'affaire pourra être appelée
lors de la deuxième session, c'est-à-dire fin
mai.
Dans le cas contraire, elle sea renvoyée au
mois d'août, à moins qu'on ne décide, en raison
de la longueur des débats qu'on assare devoir
durer une semaine, une session supplémentaire
au commencement de juin.
L'AMENDEMENT PRACHE
De la Lanterne :
Quelle misera 1 Il a été recaussé Dar trois
cents voix contre trois. Nous demandons à
connaître ces trois héros du dernier carré d«
la réaction.
Mais ceci n'est rien encore. Que croyez-vou £
qu'ait fait M. Ribot et qu'aient fait ses amis?
« Ils ont voté contre! » Non! Ils se sont abste-
nus-. Mais les phrases sur la liberté, le libé-
ralisme?
Autant de mots sonores dans ces bouches
coutumières des déclamations et qui osent re-
procher aux autres d'en abuser. Voilà leur
amour pour la liberté 1 Voilà la logiquede leur
attitude.
; Ils sauvent la liberté avec des gestes, mais
avec des votes — c'est une autre affaire. 0
liberté ! que de comédies on joue en ton nom !
— René Vitiani.
M. JULES LEMAITRE
A SAINT-ETIENNE
Du Siècle:
Notre correspondant de Saint-Etienne nous
annonce que M. Jules Lemaitre donnera dans
quelques jours une conférence dans cotte ville
et que les divers groupes républicains auraient
décidé d'organiser une manifestation, pour ré-
pondre à celle que préparent de leur côté, à
cette occasion les membres de la Patrie fran-
çaise.
PEUPLE DUPÉ
Du Petit Sou :
Ce n'est pas la première fois qu'un gouver-
nement a trompé la nation pour l'avantage de
laquelle il est censé agir. Ce n'est pas la der-
nitre non plus.
Quoi qu'il en soit, il est avéré aujourd'hui
Quoi
que le ministère Salisbury a dupé 1 Angleterre
en accréditant le bruit que le général Botha
avait offert à Kilchener de se rendre et que par
suite le gros, sinon la totalité des commandos
transvaaliens allait renoncer à la lutte.
Déjà l'opinion britannique voyait s'ouvrir
devant elle des perspectives de paix ; déjà les
forbans et les jingoes exaspérés qui, à la suite
de Chamberlain, ont machiné l'agression
dont les Républiques sud-africaines sont des
victimes, s'apprêtaient à jouir du Iruit de leur
brigandage. — Louis Dubreuilh.
PROPOS D'UN PARISIEN
Du Matin ;
Il est très caractéristique le petit incidenl
qui s'est produit à Tien-Tsin.
On sait les faits: Russes et Anglais se sont
chamaillés à propos d'une question d'ordre se-
condaire déjà réglée ou qui va l'être.
Pendant quelques jours, les soldats des deux
pays se sont regardés en chiens do faïence,
l'arme au pied.
Les neutres : Allemands, Américains, Autri-
chiens, Italiens observaient, les mains dans les
poches, fort indifférents, l'affaire ne les regar-
dant pas.
Mais toute autre a été l'attitude de nos bons
petits pioupious. Tout de suite, ils s'emballent.
La Russie est l'alliée de la France. El les voilà
partis ca campagne. cUercksmt aoise aaa A~
gttiie. - H. tarduin*
Chifîlart ne resta pas longtemps à la villa Mé-
dicis.
Poussa par son besoin d'indépendance, il
quitta l'Ecole et voyagea en Italie jusqu'en
1859, époque à laquelle il rapporta à Paris,
avec plusieurs tableaux,deux dessins Faust au
combat et Faust au sabbat qni sont actuelle-
ment à i'Hôlel-de-Ville.
Quelque temps après, il se rendit à Guerne-
sey.ût se lia avec Victor Hugo, auprès de qui
il vécut plusieurs années, illustrant son œuvre
et particulièrement les Travailleurs de 1a. mer,
sa principale couvre d'illustrateur avec lafihan*
son de Roland.
Uc peu plus tard, en 1869, une eau-forte de
lui faisait sensation. C'était, symbolisant Le
Rappel, qui venait de naître, un petit tambour
en costume de volontairo, monté audacieuse-
meni sur le trône impérial, et jouant furieu-
sement des baguettes au milieu de tous les
attributs du régime impérial jonchant le sol.
Quand survint la Commune, Cbifllart. ne
pouvant s'empêcher do manifester l'ardeur de
ses sentiments, fut arrêté dans la rue, et con-
duit au camp do atory.
JI aurait infailliblement été fusillé, sans la
présence, parmi les Versaillais, d'un Audoma-
rois, le chirurgien-major Fropo, qui lui fit ob-
tenir grâce et put le faire échapper.
Quand Chifllart revint à Paris, quelques an-
nées plus tard, il était oublié. De plus, avec
l'âge était venue pour le vieil artiste l'impossi-
bilité de travailler. Affaibli, ayant perdu l'ouïe
ïi se cloîtra de plus en plus, supportant avec
UM grande dignité la gêne qui était survenue
et ne voulant accepter que les soins dévoués
d'une petite-nièce.
Il avait été questionnes dernières années, au
Conseil municipal, de faire l'acquisition de
plusieurs des œuvres de Chifllart, afin de lui
venir en aide.
Chifflarl est mort hier matin à trois heures,
d'une attaque de paralysie.
Philippe Gille
Un de nos confrères les plus distingués. M.
Philippe Gille, critique littéraire du Figaro,
membre de l'Académie des Beaux-Arts, vient
de mourir.
M. Philippe Gille, qui, dans sa jeunesse, fut
expéditionnaire à la préfecture do la Seine,
s'ètait destiné, un moment, à la statuaire et
exposa aux Salons de 1851 et 1852.
Il se tourna bientôt vers le journalisme et le
théâtre et rédigeait avec une grande autorité
depuis de longues années la critique littéraire
et la bibliographie au Figaro ; il avait aussi
rédigé sous la signature du « Masque de Fer »
des échos d'une philosophie souriante et tou-
jours courtoise.
Collaborateur de Meilhac, Labiche et Gon-
dinet, il a collaboré avec eux pour Làkmé, Ma-
non, les Trente Millions de Gladialor, Ma cama-
rade, les Charbonniers. etc.
Depuis quelques années il s'était plus parti-
culièrement adonné à des études historiques et
artistiques et venait d'achever une Histoire de
Versailles dont nous avons entretenu nos lec-
teurs. Le ministre de l'instruction publique lui
avait confié le rapport général de l'Exposition
ée 1900 pour la section de sculpture.
Il était-officier de la Légion d'Honneur.
M. Philippe Gille a succombé à une attaque
d'hémiplégie dont il avait été frappé il y a
quatre mois. -
— L'amiral de Dompierre d'Hornoy, an-
cien député, ancien ministre , a succombé
hier en son domicile de la place du Palais-
Bourbon.
Né à Hornoy (Somme), en 1816, il entra à
l'Ecole navale, fit les campagnes d'Afrique, de
Crimée et du Mexique.
Contre-amiral en 1864, il fut nommé en 1869
directeur du personnel au ministère de la ma-
rine. Ministre de la marine, par intérim, du
4 septembre 1870 au 28 janvier "1871, il fut élu
représentant delà Sorameen 1871 et siègea dans
les rangs de la droite légitimiste,
Il devint vice-amiral le 4 juin 1871 et minis-
tre de la marine dans le cabinet de Broglie, et
conserva ses fonctions jusqu'au 22 mai 1874.
Elu sénateur de la Somme en janvier 1816,
il soutint la politique du gouvernement du
16 Mai et échoua au renouvellement triennal
de 1882.
Toujours dans la Somme, il fut de nouveau
élu député au scrutin de liste d'octobre 1885. Il
continua à combattre les ministères républi-
cains et surtout le boulangisme.
Réélu en 1889, il échoua au renouvellement
suivant.
—— M. Aug. de Reinacb, colonel en retraite,
commandeur de la Légion d'honneur, vient do
mourir, à 71 ans, à Mitry-Mory (Seine-et-
Marne).
- M. Gustave de Lhonneux, sénateur de
H uy-Waremmo (Belgique), vient de mourir su-
bitement à Paris.
On vient de célébrer les obsèques de M.
Maniglier, professeur de sculpture sur pierre
et sur marbre à l'Ecole nationale des beaux-
arts; décédé à 75 ans.
—— On annonce la mort de M. Jules Co-
blanze. Les obsèques auront lieu, ce matin, à
dix heures. On se réunira à la maison mor-
tuaire, 1, avenue Trudaine.
Nous apprenons également la mort de
Mme de BoisdefIresbelle-sœur du général Î, de
M. Emile Roullies, lieutenant-colonel en re-
traite, gfflcier de la Légion d'honneur, décédé
à l'âge de 63 ans; du docteur François Nivelet,
ancien maire de Commercy, décédé en cette
ville à l'âge de 84 ans : de Mme Perroud,
femme du recteur de l'Université de Toulouse;
de M. Edgar Martin, un artiste qui eut son
heure de succès, décédé à Paris ; de M. Les-
graenay, administrateur du théâtre de Pau,
décédé en cette ville.
A échanger contre villa au bord mer (Manche
ou* petit hôtel, Paris, propriété, parfait état, meu-
hiée^ iQ;minutesjie Paris par express,.60 trains par
jour, 2 gârès. Sftômagniifqueentre route natio-
nale et rivière. Vue splendide. Joli jardin et cul-
ture. Salon, salle à manger, 5 chambres maîtres,
2 domestiqués, salle de bains, calorifères. — S'a-
dresser à H. Htscumann, t€, rue de Grammont,
Paris.
LES TRIBUNAUX
Procès de presse
Nos confrères le Temps, la Libre Parole, le
Petit Sou et la Lanterne, étaient poursuivis,
hier, devant la 9" chambre de police correc-
tionnelle: le premier pour avoir annoncé une
loterie étrangère; le second pour avoir publié
le compte rendu du procès en diffamation que
lui a intenté M. de Rothschild; le troisième
pour avoir publié la plainte de M. Brabant ;
le quatrième pour publication du rapport de
M. Blanc dans cettemême affaire Brabant.
Le tribunal a condamné le Temps à 100 fr.
d'amende avec sursis, et la Libre Parole à 500
francs d'amende fermés.
Dans les deux autres procès, on a plaidé assez
longuement.
M* Wilm, avocat du Petit Sou,a soutenu,con-
trairement à l'avis du ministère public qu'une
plainte n'était pas une « pièce de procédure »
et par conséquent les publications n'en peuvent
être interdites.
M* Paul Morel, avocat de la Lanterne, a sou-
tenu que c'était au ministère public à prouver
que le document publié par son client faisait
partie du rapport Blanc et il a ajouté:
— Si le ministère public faisait cette preuve, ce
serait lui qui commettrait le délit pour lequel il
réclame une condamnation.
Le tribunal a renvoyé à huitaine sa décision
dans ces deux affaires.
La sage-femme aux trente-six
pantalons
La semaine dernière, un inspecteur d'an
grand magasin de nouveautés surprenait en
flagrant délit de vol une femme assez âgée qui
fut arrêtée immédiatement.
Conduite dans un bureau, on la fouilla et on
trouva sur elle, soigneusement enveloppés,
trente six pantalons.
Elle déclara se. nommer X.., exercer la
profession de sage-femme et être âgée de cin-
quante-deux ans,
Traduite hier, en raison de ce vol, devant
la neuvième chambre de police correctionnelle,
Mme X. s'est mise à sangloter.
— Mais enfin ,lui dit le président Puget,que
vouliez-vous faire de tant de pantalons?
A cette question, la prévenue rougit, baisse
la tête et ne répond rien':
Vu les bons antécédents de la sage-femme
aux trente-six pantalons le tribunal la con-
damne à trois mois de prison et 500 fr. d'a-
mende avec application de la loi BéreDger.
Pour la Belle Hélène
Notre journal a parlé de cette lutte entre
trois souteneurs sur la place de l'Opéra, à une
heure du matin, et dont le vainqueur devait
s'approprier une fille nommée la Belle Hé-
lène.
L'un des souteneurs, le « Mexicain » fut
blessé mortellement.
Les deux antres, la « Lutte » et « Fonfonse »
ont comparu hier devant la huitième chambre
de police correctionnelle sous la prévention de
coups et blessures.
Ils ont été conqamné.,l'un à deux mois, l'au-
tre à six mois de prison.
Le tribunal, en souvenir sans doute de la
Belle Hélène, leur a accordé à tous deux la loi
de sursis.
-
Entre patrons et ouvriers
D'un jugement que vient de rendre le conseil
des prud'hommes, il résulte, conformément à
la thèse juridique soutenue par Me J.-Paucï
Bonconrt. avocat, que depuis que la loi de
1890 a modifié l'article 1780 du Code civil, il
ne suffit pas aux patrons de congédier leurs
ouvriers dans les délais d'usage, mais qu'il
faut encore qu'ils prouvent les motifs légiti-
mes de ces renvois.
C'est par application de cette thèse, que le
conseil des prud'hommesa condamné un patron
à payer des dommages-intérêts à des ouvriers
qu'il avait congédiés, au cours de la grève des
décatisseurs, jusqu'à ce que le travail fût re-
pris dans les maisons similaires.
Nouvelles judiciaires
L'affaire du calvaire de Marcq, que nous
avons contée, est venue hier devant la justice
de paix.
La ville a fait défaut; le jugement est remis
à huitaine.
Amédée Blondeau.
FAITS DIVERS
La Température
Paris, mercredi 20 mars. — Les mauvais
temps de nord-est règnent encore sur la Man-
che ; ils s'étendent vers la Baltique.
Une tempête sévit à Yarmouth.
Des pluies sont signalées sur le nord et
l'ouest du continent ; en France, elles ont été
encore abondantes dans le Midi, à Nice, à Mar-
seille. à Clermont.
La température s'est abaissée sur la plupart
de nos régions. Aujourd'hui le thermomètre
marquait - 5° à Uléaborg, 5* à Nantes, 18° à
Alger.
Sur nos côtes, la mer est généralement
agitée.
Désordres dans des églises
Pendant une conférence contradictoire :des
abbés Lenfant et Boulaud sur « les grandes
questions actuelles », lundi dernier. l'église
Sainte-Elisabeth, rue du Temple, 193, avait
été envahie par une quarantaine d'hommes et
de femmes, poussant des cris : « A bas la ca-
lotte !. » et chantant la Carmagnole. Les gar-
diens de la paix, immédiatement prévenus,
avaient fait sortir les perturbateurs. L'officier
de paix a établi un service d'ordre, afin d'em-
pêcher le retour de semblables écarts.
Ces manifestations se sont reproduites la
soirée dernière à l'église Saint-Jean-Saint-
François, rue Chariot. Les gardiens de la paix
ont rétabli l'ordre.
Vol au préjudice d'un conseiller
municipal
Des inspecteurs du service de Sûreté ont
arrêté la soirée dernière vers 6 heures, deux
roulotticrs, acrobates de professsion Wilhem
Ananki, 29 ans, originaire du Grand-Duché de
Bade, et Alfred Dyck, âgé de 20 ans, sujet amé -
ricain, au moment où, rue du Bouloi, ils s'em-
paraient de trois paquets do marchandises
contenus dans une voiture de livraison, ap-
partenant à M. Levée, ex-vice-président du
conseil municipal qui dirige une grandemaison
de papeterie, rue du entier.
Tous deux ont été envoyés au Dépôt.
Jeune malfaiteur
Un gamin de 12 ans et demi, Henri B., qui
volait des porte-monnaie dans les poches des
personnes qui stationnaient, hier matin, dans
le bureau des postes de la rue Fontaine, a été
amené chez M. Cornette, commissaire de po-
lice.
Henri B. appartient à uno" très honorable
famille.
Les secrétaires des commissariats
Les secrétaires des commissariats de la ville
de Paris se sont réunis, au nombre d'une cen-
taine, 21, rue des Bons-Enfants, sous la prési-
dence de M. Cellier, délégué de l'Associa-
tion.
On a procédé à l'élection d'un nouveau bu-
reau.
Ont été élus : MM. Cellier, président ; Morin,
vice-président; Zamaro et Goyard, secrétaires.
Les médailles de la Société de
Géographie commerciale
La Société de géographie commerciale vient
de procéder à la distribution des médailles dé-
cernées pour l'année 1900 par la commission
spéciale; en voici la liste:
Médaille Berge : M. Fernand Foureau.
Médaille Meurand (France) : M. V. Grof-
fier.
Médaille Gauthit (Europe) : M. E. Lozé.
Médaille Caillé (Afrique) : M. Charles Mi-
chel.
Médaille Dupleix (Asie): MM. Verney et
Dambmann.
Médaille La Pérouse (Océanie) : le comman-
dant Laporte et M. Louis Vossion.
Médaille Grevaux (Amérique); M. Lix Klett
et M. D. Pector.
Médaille Dewez : le commandant Houdaille.
Médaille de la presse coloniale : M. Jule3
Saurin. -
Médaille des négociants-commissionnaires :
MM. Aspe-Fleurimont, Porte et Schneider.
Médailles de la Société: MM. E. Lamy, A.
Chevallier, René Pingn, J. de Marcillac, le co-
lonel Pénaud, du 14' régiment d'infanterie,
Bonnel de Mézières.
Découverte d'ossements humains
Des ouvriers du service des plantations de
la ville de Paris, occupés à creuser une tran-
chée en face du numéro 126 du boulevard de la
Chapelle, ont mis à découvert plusieurs cer-
cueils renfermant des ossements humains.
Sous les coups de pioche, les cercueils tout
vermoulus se sont brisés en morceaux, mais
parmi les ossements, assez bien conservés, on
a retrouvé quelques lambeaux de vêtements
et des boutons de cuivre qui paraissent prove-
nir d'uniformes de gardes nationaux.
Chutes terribles
En descendant hier matin, à l'angle du bou-
levard Sébastopol et de la rue Etienne-Marcel,
d'un tramway en marche, M. Ferdinand
Strauss, demeurant avenue des Gobelins, est
tombé et s'est fracturé l'épaule droite. Il a été
transporté à l'hôpital de la Pitié.
— Une jeune fille de 23 ans, Mlle Joséphine
Lebat qui passait boulevard - Saint-Germain,
est tombée sur le trottoir et ;'s'est fraoturé le
crâne dans sa chûte. Mlle Lebat.a été transpor-
tée à l'hôpital de la Pitié.
Un fiacre qui dégringole
Hier matin à 11 heures, à l'angle des rues
Lamarck et Becquerel, un fiacre, que condui-
sait un apprenti cocher, a enfoncé la palissade
qui borde la rue Lamarck et a fait de l'autre
côté une chute d'une vingtaine de mètres.
Le cocher avait eu la présence d'esprit de
sauter du siège et n'avait reçu que des contu-
sions.
Le fiacre a été mis en pièces. Quant au che-
val, il a été ramassé au bas du talus, d'où on
l'a, non sans peine, hissé sur la rue devant une
affluence considérable de spectateurs.
Enfant disparu
Mme Milhaud, journalière, demeurant 4,
passage Plumet, envoyait, dimanche, son petit
garçon Lucien, âgé de 5 ans, rejoindre son
mari à Saint-Dizier (Haute-Marne).
L'enfant fut mis dans le train de midi 40 et,
depuis, on n'en a plus de nouvelles.
Le feu
Un commencement d'incendie s"est déclaré
la soirée dernière, à 8 heures, chez M. Char-
ruel, 18, faubourg du Temple.
Un garçon de magasin, Leboucher, 16,
rue du Caire, fat légèrement brûlé à la main
droite en cherchant à éteindre l'incendie, aidé
des agents et d'un voisin, M. Haillard, menui-,
sier.
Les pompiers sont venus à bout du feu, après
une heure d'efforts.
— Mme Marie PhHippont, âgée de trente-
neuf ans, demeurant 9, cité du Bastion, gar-
nissait une lampe à pétrole à 6 heures du soir,
lorsque tout à coup la lampe fit explosion.
Mme Philippont a été brûlée aux mains et à
la figure.
BANLIEUE
Asnières
La petite Hélène Laustein, 2 ans, dont les
parents demeurent à la Garenne-Colombes,
se trouvant chez des amis de sa famille, rue de
Bois-Colombes,a bu le contenu d'une fiole de
teinture d'iode.
Elle a été transportée à l'hôpital des Enfants-
Malades, où elle est morte.
Versailles
Un charpentier nommé Fortin, demeurant 6,
rue Rameau, à Versailles, a été arrêté hier, il
est accusé d'être l'auteur de l'agression dont
fut victime, au Chesnay, il y a trois jours, un
ouvrier fumiste nommé Ravin.
— A 9 heures du matin, la circulation des
tramways électriques, avenue de Saint-Cloud,
s'est trouvée interrompue par suite du manque
de courant.
Clichy
A la suite du combat tragique entre locatai-
res et cambrioleurs, qui s'est livré 15, passage
Touzet et que nous avons raconté hier, trois
arrestations ont été faites: celles de Jules
Vriaux, dit Zozo, d'Apolphe Morlan, dit Pa-
tata, de Georges Cassinet, dit Brutus, demeu-
rant à Saint-Ouen, âgés de 18 à 22 ans.
L'6tat de M. César, une des victimes, s'est
quelque peu amélioré, mais celui de la petite
Louise Lioret demeuré stationnaire.
Montfort-l'Amaury
Une dame Sénéchal, âgée de 53 ans, a été
trouvée pendue chez elle, hier matin.
Mantes
La nuit dernière, à Dannemont, trois in-
connus ont frappé et blessé à coups de couteau
un ouvrier, Charles Belceil, âgé de 26 ans.
Aubervilliers
Les individus arrêtés dernièrement sous l'in-
culpation d'avoir pris part à l'incendie de
l'église d'Aubervilliers, paraissent avoir prouvé"
leur innocence en ce qui concerne ce méfait.
Toirrnier, Lang et Charles Langlois ont (été
entendus par M. Lemercier, juge d'instruction,
en présence de leurs défenseurs, M" Henri Ro-
bert, Justal et Simon Juquin.
Tournier, qui s'était vanté d'abord, dans des
cabarets, puis au commissariat d'Aubervilliers,
enfin devant M. Leydet, juge d'instruction,
d'être un des incendiaires, et qui avait dénoncé
Lang et Langlois comme ses complices, a fini
par déclarer qu'il avait voulu mystifier la po-
lice et se venger de ses compagnons de pri-
son.
Tournier a pu invoquer un alibi. Du reste,
dans ses déclarations précédentes, les détails
faux pullulaient.
Tournier, Lang et Langlois sont disculpés,
en ce qui concerne l'incendie, mais ils ont pas
mal de méfaits sur la conscience. Lang, par
exemple, a volé une somme de 23,000 francs à
une dame Noblet.
Cela regarde M. Leydet.
Bois-Colombes
La nuit dernière, une couturière, Juliette
Larvenne, 17 ans, demeurant rue Victor-Hugo,
a tenté de se suicider en se tirant dans la poi-
trine deux coups de revolver.
Neuilly-sur-Seine.
François Levesque, charretier. 52 ans, de-
meurant boulevard Bineau, est tombé sous les
roues de son tombereau, et a eu plusieurs côtes
fracturées.
Vitry-sur-Seine
Le service de la sûreté vient d'être chargé de
rechercher une nommée Maria Laveyle qui,
employée depuis quatre ans comme domesti-
quo chez M, Jules Danier, industriel à Vitry-
sur-Seine, vient de prendre la fuite en em-
portant à son patron la somme de 54,500
francs.
Kécon-les-Bruyères
Un charpentier, Jacques Poldet, 38 ans, de-
meurant à Bois-Colombes, rue de la Côté-
Saint-Thibault, est tombé, hier matin, d'un
échafaudage, route de Courbevoie, et s'est
blessé aux reins.
Chevreuse
Mlle Geneviève Aubé, rentière à Magny-les*
Hameaux, où elle est décédée récemment, a
légué à l'hospice do Chevreuse une somme de
50,000 francs pour la fondation de deux lits
réservés aux pauvres do Magny-les-Hameaux,
ainsi qu'une somme de 10,000 francs à la com-
mune de Magny.
DÉPARTEMENTS
(Dépêches du 20 mars)
Angoulême. — Une section de la Ligue des
Droits de l'Homme vient de se constituer.
Elle a élu un bureau ainsi composé : MM. Furot,
ingénieur, premier adjoint au maire d'Angoulfime,
président ; Valory le Ricolais, avocat, conseiller
municipal, et Roux, professeur au lycée, conseil-
ler municipal, vice-présidents : Ringuet et Rippe,
instituteurs-adjoints, secrétaires ; Louis Ducasse,
conseiller municipal, trésorier.
Montauban. — A la suite de voies de fait en-
tro M. Bonnafous, correspondant de la Toulouse, à
Montauban, ot M. Dubord. avocat à Castelsarrasin,
un duel â l'épée a eu lieu aujourd'hui, dans la
torêt de Montecb.
A la troisième reprise, M. Bonnafous a été blessé
à la main droite.
Parthenay. — La section do Parthenay do la
Ligue des Droits de l'homme a tenu une assemblée
générale, présidée par M. Louis Aiguillon,maire de
Parthenay, président d'honneur de la section.
M. Tromlin a été proclamé membre fondateur
de la section.
Le burean de la section est ainsi composé :
MM. Louis Aiguillon, maire de Parthenay, prési-
dent d'honneur; Eugène Marambaud, entrepre-
neur do travaux publics, président; Fernand Brot-
tier, vice-président; Léon Birot, entrepreneur de
menuiserie, secrétaire général; Edouard Gay, re-
présentant de la presse, secrétaire adjoint; Fau-
cher-Mazé, industriel, trésorier; Abel, asses-
seur.
ÉTRAN GrEFl
(Dépêches du 20 mars)
New-York. - Dans une mine de charbon, à
Lansing (Kansas). où sont employés des forçats,
264 prisonniers qui étaient descendus dans la mine
hier matin se sont mutinés.
Ils se sont emparés doi5 gardiens,les ont retenus
en otage et ne se sont rendus qu'au directeur, qui
est arrivé avec quelques gardiens.
Lanmarck (Angleterre), — Dans uno réunion
qui a eu lieu dimanche, M. Murpby, député irlan-
dais, a été blessé d'un coup de feu au bras.
aruxelles. - Un drame s'est déroulé cette nuit
dans le village de Wêsterloo, dans la province
d'Anvers.
Le sacristain de la paroisse a coupé la gorge à un
forgeron de la localité.
Le crime aurait la vengeance pour mobile.
1
DERRIÈRE LA TOILE
Ce soir: -
A l'Opéra, Relâche. — Vendredi, 8 b., Thaïs.
Aux Français, 8 h. Ii4. - Patrie !
A l'Opéra-Comique, 8 h. »1». — Mireille.
Matinées. d'aujourd'hui jeudi :
Comédie-Française. — Cinna, Bataille de Da-
mes.
Châtelet, 1 h. 3{4. — Le Petit Chaperon rouge.
Olympia, Pal'isiana, Eldorado, Nouveau-Cirque,
Cirque d'hiver, Cirque Meidrano, spectacles di-
vers.
Comédie-Française. — Au Téléphone, drame
en deux actes, de; MM. André de torde et Char-
les Foley, vient d'être admis à la lecture.
Opéra. - On prépare, pour le mois de mai,
une reprise d'Othe'no avec M. Tamagno.
Théâtre Sarah-Bernhardt. — La Belle au
nos dormant, grande féerie dramatique, de
MM. Ûenri Cain et Gregh, musique de Masse-
net, sera l'un des premiers ouvrages que mon-
tera Mme Sarah-Bernhardt.
Nouveautés. — M. Capus a lu, hier, sa nou-
velle pièce aux artistes.
Variétés. — Baron, devant partir en tournée,
ne donnera plus qu'une courte série de repré-
sentations du Premier mande France, Avis aux
admirateurs de l'inimitable artiste.
Bouffes-Parisiens. — Vu le succès des TI'(J,-
vaux d'Hercule, les rôles viennent d'être distri-
bués en double.
Renaissance, — M. de Lagoanère vient de re.
cevoir une pière en trois actes, le Flirt anU)^
lant, de M. Tristan Bernard.
Le Flirt ambulant sera donné après la re.
prise Durand et Durand.
Cluny. — Ce soir, les Reines des marchés
du Temple et des Carmes assisteront avec leur
Cour, à la quatrième représentation de l'Ecri-
leau.
Thé!tre,Maguera.'- Le Chemin de lumière
de M. Henri BerteyIe" qui obtient un succès si
éclatant, va servir de moyen de propagande à
une œuvre sociale très intéressante : l' « Union
fédérale des universités de France ».
Les jeunes qui dirigent cette institution don-
neront chaque soir, avant la représentation, à
partir de samedi prochain, des causeries sur
les idées dont ils se sont faits les zélés défen-
seurs.
Emile Marsy.
PETIT COURRIER
Scliola Cantorum (209, rue Saint-Jacques). —
Troisième séance de musique française des XVUe
et XVIII* siècle. Au programme ; le 5" acte d'Ar-
mide de Gluck avec Mlie Louise Joussen.
gê,tiér, ay.
NEGOOANTSJBijSTRmS banquiers
peuvent s'adresser au "RE" DIT !U'TUV'
51 ,r. Vivienne,Paris.tllJblli I 1&1U I7FI IU1Il?i!L
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2° ÉDITION
VERRIÈRES DEPECHES DE LA HUIT
AU TRANSVAAL
LES PERTES ANGLAISES
LONDRES, 20 mars. Liste quotidienne
officielle des pertes : tués, 5 ; morts de mala-
die, 14 ; blessés, 7 dont un officier ; dispa-
rus, 2.
Le général sir Arthur Power Palmer est
nommé commandant en chef des troupes de
l'Inde, commandement qu'il exerçait déjà par
intérim.
EN CHINE
RUSSES ET JAPONAIS EN CORÉE
SHANGHAI, 20 mars. - La Gazette de la
Chine publie le télégramme suivant de Tokio
en date d'aujourd'hui, d'après lequel tous les
navires de guerre russes qui étaient au large
des côtes japonaisesseraient partis pour la Co-
rée.
Une escadre japonaise serait en train de se
mobiliser afin de partir immédiatement pour
le littoral coréen.
TErltPÉTES ET INONDATIONS
MADRID, 20 mars. - La tempête qui sévit
en Andalousie continue.
Le Guadalquivir a monté de quatre mètres
sur le niveau habituel.
Andujor, Oncnte, Genil, Cordoue, Cadix et
Jaen sont inondées.
La rivière de Guadalmedlna a débordé, inop-
dant un quartier de Malaga.
La vallée d'Algesiras est également sous les
eaux.
PONFEVEDRA, 20 mars. — Le torrent
Cascina a débordé. Il a inondé Ponsacco, et a
cause des dégâts à Larotta.
Les campagnes sont inondées, et les routes
sont endommagées. 1
CARRARE, 20 mars.- Par suite des pluies,
un éboulement de plus dé 2,000 mètres cubes
de terre s'est produit. La gare du chemin de
fer destiné au transport des marbres est dé-
truite. La ligne et la route donnant accès dans
le pays sont obstruées.
D'autres écoulements sont imminents.
Les autorités sont accourues sur les lieux.
Les dommages sont considérables, mais il
D'y a pas de victimes.
LA SUCCESSION STUMM
COLOGNE, 20 mars. — Les usines du baron
Stumm à Neunkirchen resteront propriété de
la famille.
Un des copropriétaires, M. le baron S|UQUa4
est le &caa-ffCt'a du marquis de Mores.
ATTENTAT CONTRE
UN FELD-MARÉCHAU
BUDA-PESTH, 20 mars. — Un individu a
tiré des coups de revolver sur le lieutenant feld-
maréchal Jablonczy de Szentgyorg-y, chef de
de la section de gendarmerie au ministère de
la défense nationale, qui n'avait pas voulu
prendre une lettre que cet individu lui avait
présentée dans la rue.
- Deux passants se sont jetés sur Tanteur de
l'attentat et l'ont conduit à la police, où il a
déclaré se nommer Jean Gai et avoir été lieu-
tenant-comptable dans la gendarmerie. Il a
dit, en outre, qu'il avait voulu tuer le feld-
maréchal Jablonczy pour se venger.
LES GRÈVES
CASTRES, 20 mars. -- Les ouvriers grévis-
tes de Rocquecourbe, conformément à la loi de
1892, ont désigné pour leur délégué M. Bès,
premier adjoint de Castres, conseiller d'arron-
dissement.
Les patrons n'ont pas encore désigné leur
délégué.
Le juge de paix, après avoir reçu la visite de
M. Bès a fait aux patrons les noliâcations obli-
gatoires.
Le calme est absolu.
-
UNE CARTOMANCIENNE ASSASSINÉE
CHAUMONT, 20 mars. — Le soldat C., du
21e d'infanterie à Langres, a tenté d'assassiner
la fille Mariati, cartomancienne, avec laquelle
il avait des relations.
La victime, qui a reçtt un coup de 'couteau à
la gorge, n'est pas en danger ds mort.
LE MONUMENT DE GAMBETTA
BORDEAUX, 20 mars. — Le comité du mo-
nument de Gambetta s'est réuni aujourd'hui à
la préfecture de la Gironde.
Le président, M. Connord, a rendu compte
des résultats du voyage qu'il a fait récemment
à Paris et a fait connaître que la maquette du
monument de Dalou et de Formigé à érigé en
1903 sur les allées de Tournyserait soumise au
comité le mois prochain.
Une somme de 27,000 francs a déjà été spon-
tanément souscrite. Les photographies do la
maquette ont produit la meilleure impres-
sion.
MADAME LOUBET
MARSEILLE, 20 mars. — Mme Loubet,
qui était venue passer quelques jours près de
sa fille, madame de Soubeyran de Saint-Prix.
est partie ce matin pour Montélimar par le
train de 10 heures 40.
TERRIBLE ACCIDENT
NANCY, 20 mars. — Par suite d'un dérail-
lement de wagons chargés de minerai venant
de ta mine d'Amance, près Nancy„ un ouvrier,
Charles Oban, a été broyé; le mécanicien,
Henri Bausset, âgé de 30 ans, a reçu des brû-
lures très graves OCCUIU par. la ¥aeg' tt £ de
la machine flùût un rafimet se ,.> -.
Un troisième ouvrier, Charles Dunoupal, for-
geron a été grièvement blessé au cou.
Une enquête est ouverte pour déterminer les
causes de cet accident.
♦
A PARIS
LE COMITE FRANÇAIS
DES EXPOSITIONS
Le banquet du comité français des exposi-
tions à l'étranger a eu lieu hier soir, à l'Hôtel
Continental, sous la présidence d'honneur de
M. Millerand, ministre du commerce, qui s'é-
tait fait représenter par M. Lagrave, sous-di-
recteurl au ministère du commerce.
Le président de la République s'était égale-
ment fait représenter par le colonel Silvestre.
Le ministre des colonies avait délégué son chef
de cabinet, M. Jean Decrais.
Avalent en outre, pris place à la table d'hon-
neur aux côtés de M. Ancelot, président da
comité, MM.:
Deschanel, président de la Chambre des députés,
les anciens ministres du commerce, MM. Mesureur
Lourtics, Henri Boucher, Siegfried, André Lebon,
Marty et Maruéjouls ; MM. A. Picard, commissaire
général de l'Exposition de 1900; Couvreur, vice-
président du comité; Prevet, secrétaire; Vaury, pré-
sident du tribunal de cammorce; Nagelmackers;
président du conseil d'administration de l'Exposi-
tion de Liège ; S&cilly, commissaire général de
Grèce; Stayasch, commissaire général du Japon;
Pallain, gouverneur de la Banque de France ;
Charrier, chef du cabinet du président do la Cham-
bre ; Raffalowitch, vice-président de la commis-
sion impériale de Russie; Vapereau, commissaire
général de Chine; Camondo, commissaire général
de Serbie : de Moscnthal, commissaire général do
l'Orange, etc., etc.
Pendant le banquet, la musique du 5* régi-
ment d'infanterie a exécuté différents mor-
ceaux choisis de son répertoire très varié.
Au dessert M. Ancelot a porté un toast au
Président de la République.
M. Mesureur, vice-président de la Chambre
des Députés, en quelques paroles très applau-
dies s'est déclaré fier, ainsi que ses anciens
collègues au Ministère du commerce, de s'as-
socier aux efforts du Comité français pour faire
triompher à l'étranger les produits nationaux
qui sortent des mains de nos ouvriers si habi-
les on même temps que très artistes dans leur
art.
«Répandons cet art dans le mondeet faisons,
chacun dans la mesure de ses moyens, que la
France y soit aimée et respectée» (vifs applau-
dissements).
M. Henri Boucher a, à son tour, rendu
hommage aux efforts si heureusement cou-
ronnés de succès, du commissaire général de
l'Exposition de 1900, M. Alfred Picard et il a
levé son verre à la grandeur de la France.
M. Raffalowitch, au nom des commissaires
généraux étrangers a bu à la grandeur et à la
prospérité de l'admirable pays qu'estla France.
Enfin M. Lagrave après avoir excusé le mi-
nistre du commerce de n'avoir pu présider ce
banquet, M. Millerand étant retenu à l'Elysée
par la dinev offert aux envoyés exlraordiiKures
au roi Edouard VII d'Aaiïloterre. a félicité
ceux qui ont pris l'initiative de participer à
l'Exposition de Glascow où nos produits ne
pourront que gagner à être connus.
DOUBLE ARRESTATION
On a arrêté hier soir deux individus, Marie-
Mathurin Blivet et Durand.
Ces individus avaient dérobé, dans la mati-
née, rue de Vaugirard, un panier de fruits pla-
cé sur un camion de la compagnie de l'Ouest,
conduit par le cocher Alfred Aune.
Un passant avait vu la manœuvre des fi-
lous. 11 les suivit et les aperçut qui allaient
déposer le paquet dérobé chez un marchand
de vins. Il rejoignit alors le cocher et le pré-
vint de ce qui venait de se passer. Le cocher
se rendit alors chez M. Guillaud, commissaire
de police.
Ce magistrat lit établir une souricière chez
le marchand de vin, et les voleurs furent arrê-
tés au moment où ils venaient réclamer le pa-
nier qu'ils avaient déposé le matin chez lo
commerçant. -
LE BAL DE L'ÉTOILE
Le Conseil d'administration de la Société de
secours Mutuels l' « Etoile » (Restaurateurs,
limonadiers et garçons) avait convié à son
35' bal annuel, tous les collaborateurs et les
amis de la corporation; aussi au 12' coup de
minuit, un véritable envahissement a-t-il eu
lieu au Casino de Paris où l'animation a duré
jusqu'à ce matin, au petit jour.
A citer, parmi les invités et Iles organisa-
teurs de cette charmante fête :
MM. Catelain aîné, président de cette Société do
Secours Mutuels ; Mesureur, vice-président de la
Chambre des Députés ; Georges Berry, député ;
Bertrou, conseiller municipal ; Cornet, Blachettc,
anciens conseillers municipaux ; les présidents de
plusieurs sociétés similaires.
MM. Meunier, président de la société des Gens
de maison ; Savornin, président de la société des
Cuisiniers ; Marguery, président du syndicat de
l'Alimentation; Vianety, vice-président de la so-
ciété de l'Etoile ; Azire, vice-président ; Charles
Pierron, secrétaire; Ronce, trésorier et doyen de
l'Association ; Rouqueyrol, Duflos, Auguste Taille-
fer, Alphonse Grivot, Julien Jubier.
MM. Simon Aiger; Edouard Anty, Bouet, prési-
dent de la chambre syndicale des volailles, Devil-
lers, Kieffer, vice-président du syndicat des res-
taurateurs et limonadiers ; Maurice, propriétaire
du Salon des Familles ; Verny, président de la
chambre syndicale des hôteliers de Paris; Carische,
Millon, membres honoraires, etc.
Au vin d'honneur, servi entre deux danses,
plusieurs allocutions ont été prononcées ; tou-
tes étaient — faut-il le dire ? — à l'éloge du
président et des membres de l'Etoile, société
qui a su, lors de son dernier bal, réaliser un
bénéfice de 27,000 fr., chiffre qu'on a dû cer-
tainement atteindre aussi la nuit dernière.
LES CARAVANES SCOLAIRES
DU CLUB ALPIN
Une intéressante séance organisée par la
commission des Caravanes scolaires du Club
alpin français, avait attiré, hier soir, malgré
la pluie, une affluence considérable dans la
salle de la société çlo Ç&éWa *
verd. Saint-Germain :.' ;', ,. :'
M. Richard, président de la commission des
Caravanes scolaires, avait pris place sur l'es-
trade, entouré de MM. Jean, professeur agrégé,
Schrader, vice-président du Club Alpin fran-
çais, Bregeault, Chevillard, secrétaire général
du Club Alpin, Bausselance, Budziwski, Pel-
lat, professeur à la Sorbonne, etc.
Après une allocution du président, M, Jeun
a fait une conférence très documentée, avec
projections, sur les excursions scolaires de la
section de Paris ; puis on a remis aux vingt
élèves les plus méritants l'annuaire du Club
Alpin contenant les récits de tous les voyages
effectués l'an dernier.
LES ORIGINAIRES DE LA VIENNE
La Société amicale de la Vienne a donné hier
soir son banquet annuel, suivi de concert et
de bal, dans les salons Marguery, sous la pré-
sidence de M. Rougnon, professeur au Conser-
vatoire de musique.
Parmi les asssistants :
MM. Dupré, Mermillod, vice-président de la so-
cieté ; Henri Pichot, secrétaire ; MattaboD, tréso-
rier ; le baron de Marçay, sénateur ; Duvau,
député ; Brouillct,conseillr général de la Vienne ;
Brothier des Pollières ; Raoul Carré, peintre ; René
Aubert ; Chabroux, le chansonnier potevin ; Octo-
bre, sculpteur ; Oble, chansonnier ; Mlle Durif ;
M. Paul Garbagny ; Mlle M.-L. Faury; M. Pierre
Dulac ; Mlles Louise et Blanche Mante ; M. Wil-
liam Marie, etc.
La partie concert comprenait un programme
élaboré avec le meilleur goùt et qui a été in-
terprété dune irréprochable façon.
I ■ I I I I^IIIU.»
REVUE DES JOURNAUX DE CE MATIN
L'AFFAIRE RICHETTO
Du Petit Journal ;
LYON, 20 mars. — Le dossier de l'affaire
Richetto riant d'être transmis à la chambre des
mises en accusation après une enquête qui a
duré près de quinze mois.
Le juge d'instruction Benoist inculpe l'an-
cien portier des Frères Camiliens des crimes
commis en septembre et en décembre 1899 sur
Mmes Delorme et Catinot, mais ne retient pas
les assassinats de Mme Bernaze et du brocan-
teur Planial, trop anciens pour être établis; ils
seront toutefois l'appelés lors des débats.
On a la certitude que Richetto s'il est ren-
voyé devant les assises, se pourvoira contre
l'arrêt de la chambre des mises en accusation
devant la cour de cassation.
Si cette haute juridiction statue avant le
mois de mai, l'affaire pourra être appelée
lors de la deuxième session, c'est-à-dire fin
mai.
Dans le cas contraire, elle sea renvoyée au
mois d'août, à moins qu'on ne décide, en raison
de la longueur des débats qu'on assare devoir
durer une semaine, une session supplémentaire
au commencement de juin.
L'AMENDEMENT PRACHE
De la Lanterne :
Quelle misera 1 Il a été recaussé Dar trois
cents voix contre trois. Nous demandons à
connaître ces trois héros du dernier carré d«
la réaction.
Mais ceci n'est rien encore. Que croyez-vou £
qu'ait fait M. Ribot et qu'aient fait ses amis?
« Ils ont voté contre! » Non! Ils se sont abste-
nus-. Mais les phrases sur la liberté, le libé-
ralisme?
Autant de mots sonores dans ces bouches
coutumières des déclamations et qui osent re-
procher aux autres d'en abuser. Voilà leur
amour pour la liberté 1 Voilà la logiquede leur
attitude.
; Ils sauvent la liberté avec des gestes, mais
avec des votes — c'est une autre affaire. 0
liberté ! que de comédies on joue en ton nom !
— René Vitiani.
M. JULES LEMAITRE
A SAINT-ETIENNE
Du Siècle:
Notre correspondant de Saint-Etienne nous
annonce que M. Jules Lemaitre donnera dans
quelques jours une conférence dans cotte ville
et que les divers groupes républicains auraient
décidé d'organiser une manifestation, pour ré-
pondre à celle que préparent de leur côté, à
cette occasion les membres de la Patrie fran-
çaise.
PEUPLE DUPÉ
Du Petit Sou :
Ce n'est pas la première fois qu'un gouver-
nement a trompé la nation pour l'avantage de
laquelle il est censé agir. Ce n'est pas la der-
nitre non plus.
Quoi qu'il en soit, il est avéré aujourd'hui
Quoi
que le ministère Salisbury a dupé 1 Angleterre
en accréditant le bruit que le général Botha
avait offert à Kilchener de se rendre et que par
suite le gros, sinon la totalité des commandos
transvaaliens allait renoncer à la lutte.
Déjà l'opinion britannique voyait s'ouvrir
devant elle des perspectives de paix ; déjà les
forbans et les jingoes exaspérés qui, à la suite
de Chamberlain, ont machiné l'agression
dont les Républiques sud-africaines sont des
victimes, s'apprêtaient à jouir du Iruit de leur
brigandage. — Louis Dubreuilh.
PROPOS D'UN PARISIEN
Du Matin ;
Il est très caractéristique le petit incidenl
qui s'est produit à Tien-Tsin.
On sait les faits: Russes et Anglais se sont
chamaillés à propos d'une question d'ordre se-
condaire déjà réglée ou qui va l'être.
Pendant quelques jours, les soldats des deux
pays se sont regardés en chiens do faïence,
l'arme au pied.
Les neutres : Allemands, Américains, Autri-
chiens, Italiens observaient, les mains dans les
poches, fort indifférents, l'affaire ne les regar-
dant pas.
Mais toute autre a été l'attitude de nos bons
petits pioupious. Tout de suite, ils s'emballent.
La Russie est l'alliée de la France. El les voilà
partis ca campagne. cUercksmt aoise aaa A~
gttiie. - H. tarduin*
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