Titre : Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire / directeur-rédacteur en chef : Gustave Chadeuil
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1890-02-11
Contributeur : Chadeuil, Gustave (1821-1896). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32757974m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 février 1890 11 février 1890
Description : 1890/02/11 (A19,N6602). 1890/02/11 (A19,N6602).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/04/2013
LE XIX* SISCLB -Z-- - MAKD1 11 FÉVRIER
trateurs, en fonction depuis la fondation,
ont été laissés en dehors de l'inculpation,
alors surtout que de hautes protections au-
raient, dit-on, couvert des personnages finan-
ciers de la plus grande envergure, dont le
laom a été dans toutes les bouches au moment
de la chute du Comptoir d'escompte et dont
la culpabilité serait absolument établie.
Dans ces conditions, la reprise était donc
certaine et pouvait être considérée comme une
manifestation de l'opinion publique contre un
système qui paraît consister à faire peser au
hasard les responsabilités sur quelques hom-
mes choisis pour payer la loi afin de tenir à
l'abri les véritables coupables.
Les valeurs de crédit étrangères n'ont pas
rencontré sur notre marché plus d'affaires ni
plus d'entrain que les nôtres. C'est à peine si
l'on a pu constater un peu de fermeté sur la
Banque des Pays-Autriehiens à 530, sur le Fon-
cier d'Autriche à 995. Le Foncier égyptien,
malgré son peu de solidité, reste sans change-
ment à Mm, tandis que la Banque ottomane
lI')p.rd 1 25 à 533 75.
Chemins de fer français
Bien qu'elles soient restées sans grandes
affaires, les actions de nos grandes lignes de
chemins de fer ont cependant fait preuve
d'une grande fermeté.
Aussi nous trouvons en fin de semaine l'Est
en amélioration de 10 fr. à 830, le Lyon de
a 50 à 1,378 75, et le Midi de 3 75 à 1,203 75. Le
Nord reste sans changement à 1,761 25 ; l'Or-
léans à 1,1.00 et l'Ouest à 980.
Si l'on compare les recettes brutes de la
troisième semaine de 1890 avec la période
torrespondante de l'exercice 1839, on constate
s différences suivantes :
Figurent parmi les augmentations : l'Etat
avec 15,210 fr.; Le Lyon par 312,hOh fr.; le Nord
avec U7,000 fr.; l'Ouest par 30,879 et le Midi avec
AMA5. -
Sont au contraire en diminuVbn : l'Orléans
de 27,651 et l'Est de 10,812 fr.
On remarquera que c'est peu de chose si l'on
tient compte des énormes augmentations de
recettes qui se sont produites l'année der-
- piére.
Chemins de fer étrangers
Toujours moins d'animation sur ces titres
que sur les actions de nos grandes lignes na-
tionales. Le public est bien revenu de son en-
gouement des valeurs étrangères et vend plutôt
qu'il n'achete.
Aussi les Lombards reculent de A 75 à 385;
les Andalous de 3 75 à 338 75, et le Nord de
J'Espagne de 11 25 à 365. On aura bien de la
peine à conjurer, malgré toutes les inventions
de bons plus ou moins amortissables, à con-
jurer la baisse qu'amènera forcément la dimi-
nution du dividende.
Les Méridionaux sont en plus-value de 2 50 à
687 50 et les Autrichiens de 3 75 à U67 50.
Le trafic est loin d'être avantageux pour les
lignes étrangères pour la quatrième semaine
de l'année comparée à la période correspon-
dante de 1889. ,
Ainsi sont en perte de recettes : les Lombards
avec 12,823 ; le Nord de l'Espagne par 30,265:
Lerida-Reuss, 6,198; Andalous, 19,755 : Cacérès,
6,0/t6 et les Portugais, 3A,091 fr.
Sont seulement en augmentation : les Au-
trichiens de 23,177; Saragosse, 115,815; As-
turies, A,38A et l'Est de l'Espagne de 3,978.
Fonds étrangers
<3ette semaine a été complètement nulle pour
Jes fonds étrangers.
L'épargne n'achète plus et les cours se déro-
beraient bientôt devant les offres qui se pro-
duisent, s'ils n'étaient pas soutenus par des
puissances financières de premier ordre.
Exceptons toutefois de cette mention géné-
rale les fonds russes, toujours recherchés par
iios capitalistes, mais qui ont conservé pen-
dant toute cette huitaine une certaine indéci
Sion, parce qu'on a ralenti les achats, espé-
rant trouver dans le prochain emprunt des
conditions plus favorables. Les Consolidés
A 0/0 restent à 93 AO, en faiblesse de 25 c.; mais
ç'est un temps d'arrêt qui sera rapidement
Compensé par une reprise sérieuse.
L'Extérieure reste au-dessus du cours de 73,
un peu plus haut un jour que l'autre, et c'est.
tout. Elle finit la semaine a 73 25. Mais, dans
la situation financière de l'Espagne, des cours
plus bas sont plus probables qu'une hausse
importante. En effet, le jeune roi est complè-
tement rétabli, le ministère est reconstitué.
Mais le budget est toujours en déficit considé-
rable, et l'on ne sait où prendre les garanties
pour un nouvel emprunt ; ces conditions ne
sont donc pas favorables à une plus-value sé-
rieuse.
La Domaniale d'Autriche clôture en plus-
value de 3 50 à 327 50 ; le Florin or de 55 c. à
95 75.
Quant à l'Italien, il est faible à 93 90, et c'est
tout ce qu'on peut en dire pour le moment,
car la banqueroute de l'Italie est inévitable et
certaine dans un délai plus ou moins rappro-
ché.
L'Argentin, pour la forme, s'est coté h78 en
plus-value de 5 50; mais qui peut bien s'en
occuper, en dehors des maisons émission-
naires ?
Quant aux fonds égyptiens ils restent plus
qu'immobiles, sans qu'on s'occupe pour le
moment de reparler de la conversion de la
Privilégiée, ni même de la conversion géné-
rale.
Valeurs industrielles
Il nous est permis d'être bref à propos de
cette catégorie de valeurs qui a été encore
moins animé, si possible, que. le surplus de la
cote.
L action Suez est en perte de 2 50 d'une se-
maine sur l'autre à 2,295. Le Corinthe, qui avait
baissé de 20 fr. la semaine dernière, recule en-
core de 11 75 cette semaine à 92 50. Ainsi que
nos lecteurs l'ont vu hier, il est probable que
la liquidation de cette société sera prononcée
mercredi prochain et alors qu'est-ce que l'a-
venir lui réserve. Bien téméraire celui qui
s'engagerait à répondre
Le Panama est faible également à 6A fr.; les
obligations à lots libérées de 322 50 finissent
la semaine à 233, celles libérées de 210 fr. à
235 25 et-les Bons à 87 50.
On offre en ce moment au public, sous le
nom de Salins de Madagascar, une affaire au
capital nominal de h millions.
Sur ces A millions, 2 millions sont appliqués
aux apports, représentés par environ 'UAO hec-
tares de terrain situés sur les côtes de l'île.
C'est cher pour un pays où le terrain peut
bien valoir 50 francs l'hectare, bien payé. Les
2 millions de surplus serviront on ne sait à
quoi, puisque le principal -objet de la société,
la récolte du sel, s'opère en grattant seule-
ment les dépôts laisses par la mer au moment
où elle se retire.
Après les salins d'Algérie et pas mal d'au-
tres valeurs, le public sait à quoi s'en tenir et
s'abstiendra assurément, et c'est du reste le
seul conseil que nous puissions lui donner.
En terminant cette rapide revue, donnons
les cours cotés à Lille sur les valeurs char-
bonnières : Aniche, 1,300; Anzin, A,500; Blanzy,
1,315; Bruay, 1A,000; Bully-Grenay, 1,930; Cam-
pagnac, AA5* Carvin, 1,275; Courriéres, 399 80;
Douchy, A,A50; Dourges, - 8,920; Drocourt, 2.950;
Escarpelle, 3,075* Epinac, 210, Ferfay, 750;
Lens, 2A,060; Lievin, 7,875; Meurchin, 3,950;
Biache-Saint-Vincent,-3,280 ; Denain et Anzin,
360; Maries, 28,000; .Yicoigne et Nœux, 19,500.
Et à Lyon : Loire, 1A2; Montrambert, 915;
Rive-de-Gier, 13; ol Roche-Molier, 1,450; et St-
Etienne, 282.
LE SPORT DU JOUR
COURSES A PAU
- Dimanche 9 février. — Sixième jour
(Par dépêche)
RÉSULTATS :
GRANDE COURSE DE HAIES DE PAU
Course de haies, handicap. — 5,000 fr., 3,200 m.
Hamlet, à M. Ledat (Mousset), 1. - Arta-
ban, 2. — Cataclismo, 3.
N. pl. : Fichue-Rosse, Gilbertine et Neu-
ville.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant Il fr. 50 —;f placé 9fr.50
2e placé 17 fr.
PRIX GAVROCHE
Steeple-chase. — 9,000 fr., 3,500 m.
Lydia-Becker, à M. Palyart (Witt), 1. — Can-
delaria, 2. — Cocarde, 3.
N. pl.: Vent-en-Pane, Agésilan, Quintin II et
Mandateur.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant 22 fr. 50 — 1" placé 8fr.
2* placé 7 fr. »» — 3" placé 8 fr. 50.
PRIX GASTON PHOEBUS
Steeple-chase, handicap. — 3,000 fr., A,000 m.
Giselle, au comte de Madre (A. Reynolds), 1.
-r Haras-du-Pin, 2. — Hollandaise, 3.
N. pl. : La-Renciuse, La-Madeleine et Pari-
sienne.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant 23 fr. -laI' placé 11 fr. 50
2e placé 20 fr. »»
PRIX COEUR-DE-LION
Course de haies, hand., gentlemen et officiers.
1,000 fr., 3,200 mètres.
Bourguignon, au vicomte d'Epous de Paul
(le propr.), 1. — Dix-Huit, 2. — Anderia, 3.
N. pl.: Biscaïen, Aïda II, Nadia et Mlle-des-
Arras.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant 72 fr. »» — 1" pl. 1A fr. »»
2e placé 9 fr. — 38 placé 9 fr. 50.
NOUVELLES SPORTIVES
Aujourd'hui lundi 10 février, Rabbit Cour-
sing à Vineuil.
L'activité la plus grande règne pour l'ins-
tant sur le terrain du Bbis-de-Boulogne, au
pesage de Longchamps, mais les modifica-
tions seront de bien moindre importance
qu'on ne le supposait. L'emplacement affecté
aux tribunes à cinq francs est prolongé d'une
longueur double, et derrière on a allongé le
paddock. Enfin une ambulance est construite
en adossement au massif qui se trouvait au
milieu de l'ancien paddock.
Les propriétaires et entraîneurs sont pré-
venus que la commission d'achat de l'école de
Saumur se réunira le lundi SA février, à neuf
heures du matin, à Chantilly, chez le comte
d'Hédouville.
M. le ministre de l'agriculture a fixé aux
mercredi 19 et jeudi 20 février le concours de
dressage de Caen. -
C'est Baker qui doit monter Lochbuy dans
le Grand Steeple-Chase de Pau.
MM. les représentants de la presse pourront
retirer leurs cartes pour les réunions d'Auteuil
au secrétariat de la Société (bureau du conseil
d'administration), - 1, rue de Castiglione, à
partir du lundi 10 février, de dix heures à
midi.
Calendrier des courses
FEVRIER
Mardi 11. - Pau.
Samedi 15. - Enghien.
Dimanche 16.-Auteuil
Lundi 17. — St-Ouen
(obst.)
Mardi 18. — Auteuil.
Mercredi 19. — Saint-
Germain.
Jeudi 20. — Auteuil.
Vendredi 21. — Co-
lombes.
Samedi 22. — Néuilly-
Levallois (trot).
Dimanche-Auteuil
Lundi 2A - Enghien.
Mardi 25. - Neuilly-
Levallois (trot).
Mercredi 26. — Saint-
Germain.
Jeudi 27. — Auteuil.
Vendredi 28. — Saint-
Ouen (trot).
Sycomore.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Relevé du 9 février 1890
M. Louis-Frédéric Argré de Charente, profes-
seur au lycée Lakanal, et Mlle Marie-Joséphine
Gellé.
M. Ernest-Victor Hareux, artiste peintre, veu
de Eléonore-Eugénie Druy, et Mlle Anna-Mar-
guerite Morand, femme de lettres, divorcée de
Edouard-Auguste Morel.
M. Marie-Toussaint Leguereau, publiciste,
divorcé de Joséphine Glamard, et Mlle Alix-
Camille Remmuai.
r M. François-Gilbert Tercuy de Corcelle, sous-
1 directeur à la direction politique des affaires
étrangères, et Mlle Jeanne Esnee.
M. Pierre-Georges Bled, notaire, et Mlle Marie-
Georgette Callou.
M. Ernest-Edouard Richardin, éditeur, et
Mlle Marie-Geneviève Arrigas.
M. Charles-Paul Delaponte, ingénieur des
arts et manufacturés, et Mlle Jeanne-Joséphine
de Cagny.
M. Jean-Louis Bremond, artiste peintre, et
Mlle Marie Lecuyer.
PETITE CORRESPONDANCE
G., à Rennes. — C'après votre exposé, nous
croyons reconnaître la phtisie ordinaire, dont
les causes ne sont autres que celle de la tu-
berculisation ; mais on les connaît peu.
On a essayé contre cette terrible maladie,
qui enlève dans les grandes villes le sixième
de la population, toutes les médications pos-
sibles, et une foule de remèdes différents, tant
méthodiques qu'empiriques, mais sans succès
certain et bien authentique.
La présence du médecin est indispensable.
Il est des règles hygiéniques auxquelles le
malade doit obéir scrupuleusement, et, mises
en pratique dès le début, elles réussissent par-
fois, aidées de quelques soins médicaux, à pro-
longer longtemps la vie du phtisique.
A., à Nevers. — Vous avez choisi la voie cri-
minelle pour obtenir réparation du préjudice
causé; vous ne pouvez plus l'abandonner
pour porter votre action devant le tribunal
civil, excepté le cas où le tribunal de répres-
sion se déclarerait incompétent. -
P. R., à Clichy. — Veuillez nous donner des
détails plus complets ou venir nous voir à
deux heures ; nous vous donnerons tous les
renseignements nécessaires.
Alice V. — Vous agirez sagement en refusant
la place offerte moyennant un cautionne-
ment que vous ne pourrez jamais vous faire
rembourser.
F., à Marennes. — Vous ne pouvez pas aban-
donner la mitoyenneté du mur qui soutient
un de vos bâtiments, pour vous dispenser de
contribuer aux réparations.
T., à Serdinya. — Oui, nous toucherons pour
vous à la société de Panama.
A. C., à Sézanne. — 1° Faites un stage de
deux ans dans une étude d'huissier ou dans
un greffe de justice de paix;
2° Non, cela ne peut compter.
C. G., à A. — Vous avez des revenus person-
nels, vous devez la contribution personnelle-
mobilière, quoique logeant chez vos parents.
M., à Cusset. — L'impôt est établi sur la va-
leur locative de l'habitation et non sur la va-
leur des meubles.
P. D., à Nantes. - Les ouvertures dites jours
de souffrance sont imposables si elles sont
clôturées et si elles éclairent des locaux fai-
sant partie de l'habitation.
Il en est de même des simples ouvertures
pratiquées dans les combles des maisons.
Marie C. — Venez nous voir à deux heures
avec les pièces.
H., à Fiers. — Vos renseignements sont in-
suffisants pour vous donner un conseil.
Veuillez nous communiquer vos feuilles de
contribution.
B., à Saint-Denis. — Votre profession de
fabricant est imposable au droit fixe de cinq
francs, plus e fr able au droit ifixe de cinq
francs, plus 2 fr. 50 par ouvrier; au vingtième
comme droit proportionnel sur votre habita-
tion, et au cinquantième sur vos locaux in-
dustriels.
Envoyez vos avertissements.
C. G., à G. — 1° Le décret est en vigueur;
o Nous n'osons nous prononcer sur cette
question ; d'après les termes du décret, il
semble que l'intéressé ne peut faire représen-
ter sa femme et ses enfants.
J. C., à B. — Il faut vous en rapporter à
l'usage des lieux, à défaut de conventions
écrites.
! B. de C., à B. — Bouasse-Lebel, 99, rue Saint-
Sulpice, à Paris.-
H. J., rue Saint-Joseph. — Vingt et un à
vingt-trois degrés, autant que nous nous rap-
pelons.
B., rue de Belleville. - 1° Laisser les clefs,
Don; laisser visiter, oui;
2° Au siège de la société.
L. L., à Braïla. — 1* Il faut justifier d'une
résidence de dix ans, depuis ♦l'autorisation
d'établir son domicile en France ;
2° Il marchera avec les hommes de sa classe;
30 Non, il n'existe pas de société s'occupant
de ces affaires, mais il est facile de se faire re-
présenter.
C. D., à Paris. — Les publications prescrites
par l'article 16S ne sont pas requises pour les
majeurs, c'est-à-dire pour le Gis âgé de vingt-
cinq ans, et pour la fille âgée de vingt et un
ans.
Décision ministérielle du 5 septembre 1863.
P. A., à Corbeifc — Quoil vous ne subissez
pas l'attrait qu'inspire la vue de cette jeune
mère tenant sur ses genoux le doux fruit de
son union? Cette adorable innocence, bercée
par une tendresse ineffable, ne sauraient être
l'une et l'autre issues d'un crime; car un crime
ôte la vie et ceci la donne,
Ce qui se sourit l'un à l'autre doit provoquer
votre attendrissement; oubliez donc les som-
mations respectueuses et recevez ces enfants
au foyer paternel : la morale y gagnera et la
•• Petite correspondance » aura fait des heu-
reux.
C. V. B. — La cession d'un brevet ne peut
être faite que par acte notarié.
H., à Crécy. — Celui qui contracte une dette
engage tous ses biens.
Oui, le créancier peut conduire une opposi-
tion sur vos salaires.
F., à Agen. — Ces marchandises se vendent
très bien à Paris, comme tout ce qui touche à
l'alimentation ; il faut choisir un représentant
pour accomplir les formalités nécessaires en
votre absence.
B., à Apt. ,- Si vous avez dix-huit ans ac-
complis, vous pouvez vous faire émanciper
en convoquantlvotre conseil de famille sous la
présidence du juge de paix.
Louise M. 26. « Mémoire sur les tumeurs
blanches », 1 volume, prix 6 fr. 50.
Un importun. — M. Fouquier a publié un
grand nombre de chroniques sur ce sujet,
tant au XIXo Siècle qu'au Figaro, au Gil Blas
et à l'Echo de Paris; on en trouverait quel-
ques-unes dans deux volumes qu'il a publiés
chez Havard : Sagésse parisienne et Paradoxes
parisiens.
V. T., futur soldat. — 1* Non;
2° Oui;
30 Oui.
E. Varietschkoff. — Votre frère étant étran-
ger ne peut vous confère? la dispense. Adres-
sez-vous au bureau de recrutement, rue Saint-
Dominique.
M. A. M. — 1° Parmi les valeurs que vous
nous indiquez, nous .préférons les fonds
russes. Les coupons sont nets d'impôt.
M. E. V. A9. — Vous vous êtes probablement
mépris sur le sens de notre correspondance.
Nous faisons des opérations au comptant
pour le compte de nos lecteurs qui n'ont au-
cune relation à Paris; c'est tlire que nous fai-
sons acheter les titres qu'ils veulent posséder
et que nous faisons vendre les valeurs dont
ils désirent se débarrasser et rien de plus.
Un Celte n" A2. — L'emprunt 1886. Vous avez
plus de chances de lots en achetant des quarts
de numéros différents.
Un Corrégien. — Nous avons à plusieurs re-
prises mis en garde nos lecteurs contre les
agissements de cette société. Il est regrettable
que ces notes vous aient échappé, mais nous
ne pouvons pas, tant que la justice ne sera
pas régulièrement saisie, faire un article spé-
cial et suffisamment clair pour être compris
de tous.
M. S. L., à Luçon. — 1* Jusqu'à présent il
n'est pas question du remboursement des ac-
tions de cette société. En tout cas, elles ne
pourraient être remboursées qu'au pair;
2° Rue Saint-Foy, n° 8;
3* Cette société n'opère pas par elle-même"
Elle administre des associations mutuelleg
d'assurances divisées en classes. Donc, si votre
classe est favorisée par le hasard; tant mieux
pour vous; si c'est le contraire qui arrivei
tant pis. Vous n'avez donc aucune des garan-
ties de certitude que vous trouvez auprès des
sociétés à) prime fixe.
Dans ces conditions, il ne nous appartient
pas de vous conseiller, c'est à vous d'aviser ari
mieux de votre iptérêt.
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Du 6 février
Genevaz, md de bois, rue des Pyrénées, gôi
Liq. pr., M. Bernard, rue Saint-André-de
Arts, J.7.
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Maubeuge, 83.
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tion de confections pour dames et tout cc qui
s y rapporte, rue des Jeûneurs, AA.
Liq. pr., M. Roucher, rue Hautefeuille, 1 -bi$î
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Du 5 février
Naillod, commissionnaire en marchandises^
rue de l'Echiquier, 30.
S. pr., M. Lissoty, rue Saint-André-deg
Arts, 33. ¡
Du 6 février * t,
Casino du High-Life, Faubourg - Poisson
nière, 10. ,;
S. pr., M. Bernard, rue Saint-André-des 4l
Arts, 1.7. J 1;;
Du 7 février 4
Dame veuve RENVIER (Victorine-Adèle Citen
veuve de Alexandre Renvier), ayant exercé Ici
commerce de chaussures, à Paris, rue Fontaine-t
au-Roi, A9, et demeurant actuellement rue de Ist
Douane, 6.
M. Rochette, 12, place Dauphine, syndic pr. (
MORISET (Gustave-Basile), ancien-marchand
boulanger, à Alfort (Seine), Grand-Rue, 18, de":
meurant actuellement à Paris, r. Oberkampf, 160»
M. Barboux, 9, boul. Sébastopol, synd. pr. i
SAINREAU, ancien marchand de vins et cha
bons, a Paris, rue Beuret, 2, demeurant actuel
lement rue de Vaugirard, 270. f
M. Roucher, rue Hautefeuille, 1 bis, synd. pf
Louis BONAL, ancien marchand de vins, de
meurant à Paris, 60, boulevard Ornano, ci-d.
vant, et actuellement rue Sainte-Sabine, 10. p
M. Chardon, rue Saint-Martin, 11, synd. protij
LACOMBE, limonadier, demeurant à Paris,
avenue de Lamotte-Picquet, 16.. .-
M. Menaut, 20, rue de l'Hirondelle, synd. pr. 4
Dame GIRARD, entrepreneur de battage et
nettoyage de tapis, demeurant à Paris, lit, ruQ,
de Javel.
M. Cotty, 27, quai de la TournelIe, synd. pl'
PARMENTIER, marchand de vins, demeurant
à Paris, avenue Philippe-Auguste, 90. -
Chardon, rue St-Martin, II, syndic provis. i
Alfred PELLETIER, ancien boulanger, àParîss
rue des Marais, A9, puis A2 cours de Vincennesî
20, rue Leibnitz, 30 rue d'Alésia, et demeurant
actuellement rue Brézin 31..
M. Bernard, A7, r. St-André-des-Arts, synd. pp4
HOTTAY, entrepreneur de menuiserie, demeu*
rant à Paris, rne des Martyrs, A8. yr
M. Mauger, 99, boul. Sébastopol, synd. pr. >»<
Lucien THOMAT et Cie, entrepreneurs d'éclaj
rage électrique, demeurant à Paris, 21, rue da
l'Estrapade, ci-devant, et actuellement sans do.,
micile connu. jr
M. Chardon, 11, rue Saint-Martin, synd. pr. 5 k
Bernard DUBOUILH fils, ancien marchand tfci
vins à Paris, rue des FoMés-Saint-Marcel, 13tf
demeurant actuellement boulevard Saint-Mawff
cel, A0.
M. Lissoty, 33, r. Sl-André-des-Arts, synd. ppj
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LE XIXE SIÈCLE SE VEND Õ CENTIMES A PARIS ET DANS LES 'DÉPARTEMENTS - PARIS: UN AN, 20 FR.; DÉPARTE M.: 24 Fa¡
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Dame bien élevée dem. place dame de comp.,
d'int.,gouv.Ec. ABCp" rest., b. 15 r. Bonaparte
Dame veuve, 32 ans, dem. empl. de comm. ou
tf e'Caiss. Ecr. P. J., 16, r. Saint-Ambroise.
Monsieur, AO ans, maire de la commune de-
JM puis 10 ans, demande emploi de confiance,
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Programme des Théâtres du 10 Février
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COMEDIFrFRANÇAISE, 8 h. 1/A.— L'Autographe.
— Margot.
OPERA-COMIQUE, 8 h. — Dimitri.
DEON, 8 h. — Le Roman d'une heure. — Le
v Comte d'Egmont.
GYMNASE, 7 h. 3/A. — La Tartine. - Les Dani-
U cheff.
VAUDEVILLE, 8 h. 1/2. — En Partie fine — La
W Comtesse Romani.
VARlTtS, 8 h. 1/2. — Mal aux Cheveux. —
W Décoré 1 — Paris-Exposition.
A-LAIS-ROYAL, 8 h. 1/A. — Les Deux Cham-
a bres. — Les Moulinard.
PORTE-SAINT-MARTIN, 8 h. — Jeanne d'Arc,
CHATELET, b. - Relâche.
CHATELET, .h. — Relâche.
AMBIGU, h. -Relâche.
GÀrrET8 h: 1/A. — Le Voyage de Suzette.
$Q1IEF £ S-?JUU§1EN$« Q I.A. - CanOliUoanette,
RENAISSANCE, 8 h. 1/A. — Un Monsieur qui
it dîne en ville. — Les Vieux Maris.
NOUVEAUTES, h7— Relâche. -
FOLIES-DRAMATIQUES, 8 h. 1/2.— Ma Mie Ro-
f sette.
DEJAZET, 8 h. 1/9. — Une drôle de visite. —
1~ Adieu Cocottes J
ENUS-PLAISIRS, 8 1/A. — Bonsoir monsieur
II Pantalon 1 — Les Bavards.
CHATEAd-D'EAU. — Relâche.
CLUNY. 8 h. 1/A. — La Vénus aux Légumes. —
\A L'Année joyeuse.
EDEN-THEATRE, 8 h. 1/14-:::: Ali-Baba.
BOUFFES-DU-NORD, 8 h. — La Tour de Nesle.
FANTAISIES-PARISIENNES, 8 h. 1/A. - Les
jf Femmes qui votent.
LAuVILLETTE, 8h. — Claude Gueux.
DELASSEMENTS - COMIQUES, 50, rue de la Gaîté,
i~ 8 h. — La Princesse des Canaries.
ROBERT-HOUDIN, 8 h. 1/e. - Prestidigitation.
ii La Hioubaïka persane. — Matinées : jeudis,
dimanches et fêtes, à 9 h. 1/2.
Spectacles, Concerts et Plaisirs du Jour
FOLIES-BERGERE, 8 h. — Les Eugène, Gym-
JT nasiarques. — Marine, ballet militaire. —
Le professeur Farras et ses chiens. — Diman-
ches et fêtes, à 2 h. 1/2, matinées réservées
aux familles.
NOUVEAU-CIRQUE, 8 h. 1/2. —Exercices éques-
ll très. — Les 28 Jours de Chocolat. — Les
Lions. — Jeudis, dimanches et fêtes, matinées
à 2 h. 1/2.
CIRQUE D'HIVER, 8 h. 1/2. — Grande repré-
tJ sentation équestre.
MUSEE GREVIN. — La TourvEiffel (2a étage). -
iM Panorama de Paris. — Galerie de la Révo-
lution. — Auditions téléphoniques. — Cabinet
fantastiques. — Orchestre hongrois.
CIRQUE FERNANDO, 8 h. 1/2. — Exercices
C équestres et ocrobatiques. — Dimanches et
fêtes, matinées à 3 heures.
ONTAGNËS RUSSES. — Tous les jours, de
11 2 h. à 6 h. et de 8 h. à minuit.
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ELDORADO, 8 h. — On n'en parlera pas,
revue.
MOULIN-ROUGB, place Blanche. — Tous les
M soirs, bal. Les mercredis et samedis, fêta
de nuit. Les dimanches et fêtas, à deux heures
kermesse et bal.
CONCERT-PARISIEN, 8 h. — Spectacle varilt.
Mmes Alexandrine et Boisselot, MM. Jule.
Perrin, Rivoire, Saint-Dié et Brigliano.
ELYSEE-MONTMARTRE. -Tous les dimanches
bal masqué, jeudi, samedi, bal, mardi,
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et à Me Jousselin, notaire.
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EXPOSITION FRANÇAISE
Earl's Court et West Brompton
Londres 1890
Ouverture le 3 mai 1890
Cette Exposition a lieu sous le patronage des
Sommités artistiques et industrielles de France
et d'Angleterre. Elle est organisée par la So-
ciété qui a dirigé avec un si grand succès
l'Exposition américaine de 1887 et l'Exposition
italienne de 1888, et aura lieu sur les mêmes
emplacements.
L'Exposition française de Londres compren-
dra les plus grandes attractions de l'Exposi-
tion universelle de 1889.
Elle sera ouverte pendant six mois.
Pour tous renseignements, s'adresser aux
bureaux de la National Exhibitions Asso-
ciation.
LONDRES : West Brompton S. W.
PARis : 5, rue Laffitte.
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r BIBLIOGRAPHIE
Nous venons de recevoir le dernier volume
paru de la Bibliothèque nationale, ayant pour
titre : Correspondance de Voltaire avec le roi de
Prusse. Les éditeurs ont eu une heureuse idée
et nous les en félicitons sincèrement. Dans
l'heureux choix qui a été fait à travers cette
volumineuse correspondance, qui n'a pas duré
moins de quarante ans, les éditeurs ont voulu
surtout mettre en relief les efforts constants
du patriarche de Ferney pour dompter la na-
ture despotique et cruelle de son correspon-
dant.
Ce volume est précédé d'une notice histori-
que due à la plume de M. de Pompery. Cet ad-
mirateur convaincu et passionné de Voltaire
divise cette longue période de relations en
trois phases distinctes, qui marquent bien le
caractère particulier des lettres du kron-
prinz aussi bien que celui du souverain cou-
ronné.
Nous estimons qu'il était utile qu'une publi-
cation populaire mît au grand jour le ton af-
fectueux de ces lettres, leur valeur philosophi-
que et humanitaire. Il était non moins néces-
saire, en présence de la bouderie allemande à
notre Exposition, d'appeler l'attention du pu-
blic sur la proscription dont les œuvres de
Voltaire sont frappées dans toute l'Allemagne.
En effet, après une intimité aussi grande, n'est-
il pas étrange de voir les Allemands célébrer
la gloire de leur roi-philosophe en accompa-
gnant chacune de ses statues des membres de
l'Académie royale de Berlin, tels que d'Argens
et Maupertuis, et d'en exclure systématique-
ment Voltaire, qui en fut le plus bel orne-
ment ?
La publication de ce petit livre nous a fait
parcourir le catalogue de la Bibliothèque na-
tionale et nous en a montré toute la richesse.
Nous avons voulu savoir également si cette
publication était goûtée du public, et le hasard
nous a mis sous les yeux le rapport des dé-
légués typographes à l'Exposition. Nous trou-
vons dans ce rapport l'historique de sa fon-
dation et nous ne résistons pas au désir de le
reproduire :
« La Bibliothèque nationale fut fondée en
1863 par un groupe d'ouvriers typographes
n'ayant en vue qu'une question de solidarité ;
il s'agissait de dônner du travail à des confrères
sur le point d'en manquer. Le capital se forma
lentement par l'émission de parts, dont le
versement s'opérait hebdomadairement. Eh
bien I c'est avec d'aussi faibles ressources que
lut créée l'œuvre- colossale dont nôus nous
occupons.
» Le succès la rendit forcément commer-
ciale, mais lui permit de s'assigner un but
beaucoup plus louable encore que la solida-
rité professionnelle, celui de concourir à no-
tre émancipation sociale, en remplaçant le
vulgaire almanach et le roman de troisième
ordre par de petits volumes contenant les
chefs-d'œuvre consacrés par le temps. Ce but
a été amplement atteint, et la Bibliothèque
nationale est devenue celle de tous les déshé-
rités. Son prix extraordinaire de bon marché
a fait pénétrer ses excellents ouvrages dans
les plus humbles chaumières.
» L'ouvrier studieux peut donc admirer les
beautés de l'antiquité, et, grâce à de bonnes
traductions, Virgile, Juvénal, Cicéron, So-
crate, Homère et Démosthènes ne lui sont
plus inconnus. De même Shakespeare et Mi-
chel Cervantes cessent d'être des étrangers.
Les écrivains des seizième, dix-septième et
dix-huitième siècles lui deviennent fami-
liers.
» En un mot, la Bibliothèque nationale, en
instruisant le peuple, a bien mérité de son
pays. » - *
Et c'est avec une origine si modeste et des
ressources si minimes que la Bibliothèque
nationale est parvenue à s'implanter et à jeter
dans la circulation ce chiffre fabuleux de plus
de onze millions de volumes 1
La réputation de la Bibliothèque nationale
n'est plus à faire. Elle a bravement conquis
sa place au soleil avec un bagage de 315 vo-
lumes parus jusqu'à ce jour. Espérons qu'elle
saura, se maintenir et qu'elle continuera l'œu-
vre ûtile et humanitaire qu'elle a si généreu-
sement commencée.
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Le XIxe SIÈCLE publie tous leki
jours une chronique ou un article litt
raire,
Le dimanche matin, une ChronirfSfà
par Paul GINISTY; f-
Le lundi matin, une Chronique pC$*
Francisque SAMCEY; ¡,I
t,
Le mardi matint une Chronique p
Paul GIMIiTV. !'
Le mercredi matin, la ci Vie de Paris I,
par Henry FOUQlJmO; ;"
Le jeudi matin, une Chronique pafct
Francisque SAKCEIT; ;.
Le vendredi matin, la « Vie de Parl
par Henry FOIJQUIER;
Le samedi matin, une Chronique pdfâ
Francisque 8ARCi £ lf.
Le lendemain de chaque première râ
présentation, le XIXe SIECLE publiât
la critique de la pièce par DeD"
FOUQtJIED. -
Deux fois par semaine y le XIXe SIÈCLM
publie, en outre, les TABLETTES DU PROO R
par Raoul LtJCJT.
Une fois par semaine, une CIIRONIQ ^}
DE LA MODE. ,J;-1
Le co-gérant: A. GUEIT.
1 GRANDE IMPRIMERIE ZT
r lfc n. du Croiusan*. Pari.. - 3. cue..
trateurs, en fonction depuis la fondation,
ont été laissés en dehors de l'inculpation,
alors surtout que de hautes protections au-
raient, dit-on, couvert des personnages finan-
ciers de la plus grande envergure, dont le
laom a été dans toutes les bouches au moment
de la chute du Comptoir d'escompte et dont
la culpabilité serait absolument établie.
Dans ces conditions, la reprise était donc
certaine et pouvait être considérée comme une
manifestation de l'opinion publique contre un
système qui paraît consister à faire peser au
hasard les responsabilités sur quelques hom-
mes choisis pour payer la loi afin de tenir à
l'abri les véritables coupables.
Les valeurs de crédit étrangères n'ont pas
rencontré sur notre marché plus d'affaires ni
plus d'entrain que les nôtres. C'est à peine si
l'on a pu constater un peu de fermeté sur la
Banque des Pays-Autriehiens à 530, sur le Fon-
cier d'Autriche à 995. Le Foncier égyptien,
malgré son peu de solidité, reste sans change-
ment à Mm, tandis que la Banque ottomane
lI')p.rd 1 25 à 533 75.
Chemins de fer français
Bien qu'elles soient restées sans grandes
affaires, les actions de nos grandes lignes de
chemins de fer ont cependant fait preuve
d'une grande fermeté.
Aussi nous trouvons en fin de semaine l'Est
en amélioration de 10 fr. à 830, le Lyon de
a 50 à 1,378 75, et le Midi de 3 75 à 1,203 75. Le
Nord reste sans changement à 1,761 25 ; l'Or-
léans à 1,1.00 et l'Ouest à 980.
Si l'on compare les recettes brutes de la
troisième semaine de 1890 avec la période
torrespondante de l'exercice 1839, on constate
s différences suivantes :
Figurent parmi les augmentations : l'Etat
avec 15,210 fr.; Le Lyon par 312,hOh fr.; le Nord
avec U7,000 fr.; l'Ouest par 30,879 et le Midi avec
AMA5. -
Sont au contraire en diminuVbn : l'Orléans
de 27,651 et l'Est de 10,812 fr.
On remarquera que c'est peu de chose si l'on
tient compte des énormes augmentations de
recettes qui se sont produites l'année der-
- piére.
Chemins de fer étrangers
Toujours moins d'animation sur ces titres
que sur les actions de nos grandes lignes na-
tionales. Le public est bien revenu de son en-
gouement des valeurs étrangères et vend plutôt
qu'il n'achete.
Aussi les Lombards reculent de A 75 à 385;
les Andalous de 3 75 à 338 75, et le Nord de
J'Espagne de 11 25 à 365. On aura bien de la
peine à conjurer, malgré toutes les inventions
de bons plus ou moins amortissables, à con-
jurer la baisse qu'amènera forcément la dimi-
nution du dividende.
Les Méridionaux sont en plus-value de 2 50 à
687 50 et les Autrichiens de 3 75 à U67 50.
Le trafic est loin d'être avantageux pour les
lignes étrangères pour la quatrième semaine
de l'année comparée à la période correspon-
dante de 1889. ,
Ainsi sont en perte de recettes : les Lombards
avec 12,823 ; le Nord de l'Espagne par 30,265:
Lerida-Reuss, 6,198; Andalous, 19,755 : Cacérès,
6,0/t6 et les Portugais, 3A,091 fr.
Sont seulement en augmentation : les Au-
trichiens de 23,177; Saragosse, 115,815; As-
turies, A,38A et l'Est de l'Espagne de 3,978.
Fonds étrangers
<3ette semaine a été complètement nulle pour
Jes fonds étrangers.
L'épargne n'achète plus et les cours se déro-
beraient bientôt devant les offres qui se pro-
duisent, s'ils n'étaient pas soutenus par des
puissances financières de premier ordre.
Exceptons toutefois de cette mention géné-
rale les fonds russes, toujours recherchés par
iios capitalistes, mais qui ont conservé pen-
dant toute cette huitaine une certaine indéci
Sion, parce qu'on a ralenti les achats, espé-
rant trouver dans le prochain emprunt des
conditions plus favorables. Les Consolidés
A 0/0 restent à 93 AO, en faiblesse de 25 c.; mais
ç'est un temps d'arrêt qui sera rapidement
Compensé par une reprise sérieuse.
L'Extérieure reste au-dessus du cours de 73,
un peu plus haut un jour que l'autre, et c'est.
tout. Elle finit la semaine a 73 25. Mais, dans
la situation financière de l'Espagne, des cours
plus bas sont plus probables qu'une hausse
importante. En effet, le jeune roi est complè-
tement rétabli, le ministère est reconstitué.
Mais le budget est toujours en déficit considé-
rable, et l'on ne sait où prendre les garanties
pour un nouvel emprunt ; ces conditions ne
sont donc pas favorables à une plus-value sé-
rieuse.
La Domaniale d'Autriche clôture en plus-
value de 3 50 à 327 50 ; le Florin or de 55 c. à
95 75.
Quant à l'Italien, il est faible à 93 90, et c'est
tout ce qu'on peut en dire pour le moment,
car la banqueroute de l'Italie est inévitable et
certaine dans un délai plus ou moins rappro-
ché.
L'Argentin, pour la forme, s'est coté h78 en
plus-value de 5 50; mais qui peut bien s'en
occuper, en dehors des maisons émission-
naires ?
Quant aux fonds égyptiens ils restent plus
qu'immobiles, sans qu'on s'occupe pour le
moment de reparler de la conversion de la
Privilégiée, ni même de la conversion géné-
rale.
Valeurs industrielles
Il nous est permis d'être bref à propos de
cette catégorie de valeurs qui a été encore
moins animé, si possible, que. le surplus de la
cote.
L action Suez est en perte de 2 50 d'une se-
maine sur l'autre à 2,295. Le Corinthe, qui avait
baissé de 20 fr. la semaine dernière, recule en-
core de 11 75 cette semaine à 92 50. Ainsi que
nos lecteurs l'ont vu hier, il est probable que
la liquidation de cette société sera prononcée
mercredi prochain et alors qu'est-ce que l'a-
venir lui réserve. Bien téméraire celui qui
s'engagerait à répondre
Le Panama est faible également à 6A fr.; les
obligations à lots libérées de 322 50 finissent
la semaine à 233, celles libérées de 210 fr. à
235 25 et-les Bons à 87 50.
On offre en ce moment au public, sous le
nom de Salins de Madagascar, une affaire au
capital nominal de h millions.
Sur ces A millions, 2 millions sont appliqués
aux apports, représentés par environ 'UAO hec-
tares de terrain situés sur les côtes de l'île.
C'est cher pour un pays où le terrain peut
bien valoir 50 francs l'hectare, bien payé. Les
2 millions de surplus serviront on ne sait à
quoi, puisque le principal -objet de la société,
la récolte du sel, s'opère en grattant seule-
ment les dépôts laisses par la mer au moment
où elle se retire.
Après les salins d'Algérie et pas mal d'au-
tres valeurs, le public sait à quoi s'en tenir et
s'abstiendra assurément, et c'est du reste le
seul conseil que nous puissions lui donner.
En terminant cette rapide revue, donnons
les cours cotés à Lille sur les valeurs char-
bonnières : Aniche, 1,300; Anzin, A,500; Blanzy,
1,315; Bruay, 1A,000; Bully-Grenay, 1,930; Cam-
pagnac, AA5* Carvin, 1,275; Courriéres, 399 80;
Douchy, A,A50; Dourges, - 8,920; Drocourt, 2.950;
Escarpelle, 3,075* Epinac, 210, Ferfay, 750;
Lens, 2A,060; Lievin, 7,875; Meurchin, 3,950;
Biache-Saint-Vincent,-3,280 ; Denain et Anzin,
360; Maries, 28,000; .Yicoigne et Nœux, 19,500.
Et à Lyon : Loire, 1A2; Montrambert, 915;
Rive-de-Gier, 13; ol Roche-Molier, 1,450; et St-
Etienne, 282.
LE SPORT DU JOUR
COURSES A PAU
- Dimanche 9 février. — Sixième jour
(Par dépêche)
RÉSULTATS :
GRANDE COURSE DE HAIES DE PAU
Course de haies, handicap. — 5,000 fr., 3,200 m.
Hamlet, à M. Ledat (Mousset), 1. - Arta-
ban, 2. — Cataclismo, 3.
N. pl. : Fichue-Rosse, Gilbertine et Neu-
ville.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant Il fr. 50 —;f placé 9fr.50
2e placé 17 fr.
PRIX GAVROCHE
Steeple-chase. — 9,000 fr., 3,500 m.
Lydia-Becker, à M. Palyart (Witt), 1. — Can-
delaria, 2. — Cocarde, 3.
N. pl.: Vent-en-Pane, Agésilan, Quintin II et
Mandateur.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant 22 fr. 50 — 1" placé 8fr.
2* placé 7 fr. »» — 3" placé 8 fr. 50.
PRIX GASTON PHOEBUS
Steeple-chase, handicap. — 3,000 fr., A,000 m.
Giselle, au comte de Madre (A. Reynolds), 1.
-r Haras-du-Pin, 2. — Hollandaise, 3.
N. pl. : La-Renciuse, La-Madeleine et Pari-
sienne.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant 23 fr. -laI' placé 11 fr. 50
2e placé 20 fr. »»
PRIX COEUR-DE-LION
Course de haies, hand., gentlemen et officiers.
1,000 fr., 3,200 mètres.
Bourguignon, au vicomte d'Epous de Paul
(le propr.), 1. — Dix-Huit, 2. — Anderia, 3.
N. pl.: Biscaïen, Aïda II, Nadia et Mlle-des-
Arras.
Pari mutuel :
Unité 5 fr. : Gagnant 72 fr. »» — 1" pl. 1A fr. »»
2e placé 9 fr. — 38 placé 9 fr. 50.
NOUVELLES SPORTIVES
Aujourd'hui lundi 10 février, Rabbit Cour-
sing à Vineuil.
L'activité la plus grande règne pour l'ins-
tant sur le terrain du Bbis-de-Boulogne, au
pesage de Longchamps, mais les modifica-
tions seront de bien moindre importance
qu'on ne le supposait. L'emplacement affecté
aux tribunes à cinq francs est prolongé d'une
longueur double, et derrière on a allongé le
paddock. Enfin une ambulance est construite
en adossement au massif qui se trouvait au
milieu de l'ancien paddock.
Les propriétaires et entraîneurs sont pré-
venus que la commission d'achat de l'école de
Saumur se réunira le lundi SA février, à neuf
heures du matin, à Chantilly, chez le comte
d'Hédouville.
M. le ministre de l'agriculture a fixé aux
mercredi 19 et jeudi 20 février le concours de
dressage de Caen. -
C'est Baker qui doit monter Lochbuy dans
le Grand Steeple-Chase de Pau.
MM. les représentants de la presse pourront
retirer leurs cartes pour les réunions d'Auteuil
au secrétariat de la Société (bureau du conseil
d'administration), - 1, rue de Castiglione, à
partir du lundi 10 février, de dix heures à
midi.
Calendrier des courses
FEVRIER
Mardi 11. - Pau.
Samedi 15. - Enghien.
Dimanche 16.-Auteuil
Lundi 17. — St-Ouen
(obst.)
Mardi 18. — Auteuil.
Mercredi 19. — Saint-
Germain.
Jeudi 20. — Auteuil.
Vendredi 21. — Co-
lombes.
Samedi 22. — Néuilly-
Levallois (trot).
Dimanche-Auteuil
Lundi 2A - Enghien.
Mardi 25. - Neuilly-
Levallois (trot).
Mercredi 26. — Saint-
Germain.
Jeudi 27. — Auteuil.
Vendredi 28. — Saint-
Ouen (trot).
Sycomore.
PUBLICATIONS DE MARIAGES
Relevé du 9 février 1890
M. Louis-Frédéric Argré de Charente, profes-
seur au lycée Lakanal, et Mlle Marie-Joséphine
Gellé.
M. Ernest-Victor Hareux, artiste peintre, veu
de Eléonore-Eugénie Druy, et Mlle Anna-Mar-
guerite Morand, femme de lettres, divorcée de
Edouard-Auguste Morel.
M. Marie-Toussaint Leguereau, publiciste,
divorcé de Joséphine Glamard, et Mlle Alix-
Camille Remmuai.
r M. François-Gilbert Tercuy de Corcelle, sous-
1 directeur à la direction politique des affaires
étrangères, et Mlle Jeanne Esnee.
M. Pierre-Georges Bled, notaire, et Mlle Marie-
Georgette Callou.
M. Ernest-Edouard Richardin, éditeur, et
Mlle Marie-Geneviève Arrigas.
M. Charles-Paul Delaponte, ingénieur des
arts et manufacturés, et Mlle Jeanne-Joséphine
de Cagny.
M. Jean-Louis Bremond, artiste peintre, et
Mlle Marie Lecuyer.
PETITE CORRESPONDANCE
G., à Rennes. — C'après votre exposé, nous
croyons reconnaître la phtisie ordinaire, dont
les causes ne sont autres que celle de la tu-
berculisation ; mais on les connaît peu.
On a essayé contre cette terrible maladie,
qui enlève dans les grandes villes le sixième
de la population, toutes les médications pos-
sibles, et une foule de remèdes différents, tant
méthodiques qu'empiriques, mais sans succès
certain et bien authentique.
La présence du médecin est indispensable.
Il est des règles hygiéniques auxquelles le
malade doit obéir scrupuleusement, et, mises
en pratique dès le début, elles réussissent par-
fois, aidées de quelques soins médicaux, à pro-
longer longtemps la vie du phtisique.
A., à Nevers. — Vous avez choisi la voie cri-
minelle pour obtenir réparation du préjudice
causé; vous ne pouvez plus l'abandonner
pour porter votre action devant le tribunal
civil, excepté le cas où le tribunal de répres-
sion se déclarerait incompétent. -
P. R., à Clichy. — Veuillez nous donner des
détails plus complets ou venir nous voir à
deux heures ; nous vous donnerons tous les
renseignements nécessaires.
Alice V. — Vous agirez sagement en refusant
la place offerte moyennant un cautionne-
ment que vous ne pourrez jamais vous faire
rembourser.
F., à Marennes. — Vous ne pouvez pas aban-
donner la mitoyenneté du mur qui soutient
un de vos bâtiments, pour vous dispenser de
contribuer aux réparations.
T., à Serdinya. — Oui, nous toucherons pour
vous à la société de Panama.
A. C., à Sézanne. — 1° Faites un stage de
deux ans dans une étude d'huissier ou dans
un greffe de justice de paix;
2° Non, cela ne peut compter.
C. G., à A. — Vous avez des revenus person-
nels, vous devez la contribution personnelle-
mobilière, quoique logeant chez vos parents.
M., à Cusset. — L'impôt est établi sur la va-
leur locative de l'habitation et non sur la va-
leur des meubles.
P. D., à Nantes. - Les ouvertures dites jours
de souffrance sont imposables si elles sont
clôturées et si elles éclairent des locaux fai-
sant partie de l'habitation.
Il en est de même des simples ouvertures
pratiquées dans les combles des maisons.
Marie C. — Venez nous voir à deux heures
avec les pièces.
H., à Fiers. — Vos renseignements sont in-
suffisants pour vous donner un conseil.
Veuillez nous communiquer vos feuilles de
contribution.
B., à Saint-Denis. — Votre profession de
fabricant est imposable au droit fixe de cinq
francs, plus e fr able au droit ifixe de cinq
francs, plus 2 fr. 50 par ouvrier; au vingtième
comme droit proportionnel sur votre habita-
tion, et au cinquantième sur vos locaux in-
dustriels.
Envoyez vos avertissements.
C. G., à G. — 1° Le décret est en vigueur;
o Nous n'osons nous prononcer sur cette
question ; d'après les termes du décret, il
semble que l'intéressé ne peut faire représen-
ter sa femme et ses enfants.
J. C., à B. — Il faut vous en rapporter à
l'usage des lieux, à défaut de conventions
écrites.
! B. de C., à B. — Bouasse-Lebel, 99, rue Saint-
Sulpice, à Paris.-
H. J., rue Saint-Joseph. — Vingt et un à
vingt-trois degrés, autant que nous nous rap-
pelons.
B., rue de Belleville. - 1° Laisser les clefs,
Don; laisser visiter, oui;
2° Au siège de la société.
L. L., à Braïla. — 1* Il faut justifier d'une
résidence de dix ans, depuis ♦l'autorisation
d'établir son domicile en France ;
2° Il marchera avec les hommes de sa classe;
30 Non, il n'existe pas de société s'occupant
de ces affaires, mais il est facile de se faire re-
présenter.
C. D., à Paris. — Les publications prescrites
par l'article 16S ne sont pas requises pour les
majeurs, c'est-à-dire pour le Gis âgé de vingt-
cinq ans, et pour la fille âgée de vingt et un
ans.
Décision ministérielle du 5 septembre 1863.
P. A., à Corbeifc — Quoil vous ne subissez
pas l'attrait qu'inspire la vue de cette jeune
mère tenant sur ses genoux le doux fruit de
son union? Cette adorable innocence, bercée
par une tendresse ineffable, ne sauraient être
l'une et l'autre issues d'un crime; car un crime
ôte la vie et ceci la donne,
Ce qui se sourit l'un à l'autre doit provoquer
votre attendrissement; oubliez donc les som-
mations respectueuses et recevez ces enfants
au foyer paternel : la morale y gagnera et la
•• Petite correspondance » aura fait des heu-
reux.
C. V. B. — La cession d'un brevet ne peut
être faite que par acte notarié.
H., à Crécy. — Celui qui contracte une dette
engage tous ses biens.
Oui, le créancier peut conduire une opposi-
tion sur vos salaires.
F., à Agen. — Ces marchandises se vendent
très bien à Paris, comme tout ce qui touche à
l'alimentation ; il faut choisir un représentant
pour accomplir les formalités nécessaires en
votre absence.
B., à Apt. ,- Si vous avez dix-huit ans ac-
complis, vous pouvez vous faire émanciper
en convoquantlvotre conseil de famille sous la
présidence du juge de paix.
Louise M. 26. « Mémoire sur les tumeurs
blanches », 1 volume, prix 6 fr. 50.
Un importun. — M. Fouquier a publié un
grand nombre de chroniques sur ce sujet,
tant au XIXo Siècle qu'au Figaro, au Gil Blas
et à l'Echo de Paris; on en trouverait quel-
ques-unes dans deux volumes qu'il a publiés
chez Havard : Sagésse parisienne et Paradoxes
parisiens.
V. T., futur soldat. — 1* Non;
2° Oui;
30 Oui.
E. Varietschkoff. — Votre frère étant étran-
ger ne peut vous confère? la dispense. Adres-
sez-vous au bureau de recrutement, rue Saint-
Dominique.
M. A. M. — 1° Parmi les valeurs que vous
nous indiquez, nous .préférons les fonds
russes. Les coupons sont nets d'impôt.
M. E. V. A9. — Vous vous êtes probablement
mépris sur le sens de notre correspondance.
Nous faisons des opérations au comptant
pour le compte de nos lecteurs qui n'ont au-
cune relation à Paris; c'est tlire que nous fai-
sons acheter les titres qu'ils veulent posséder
et que nous faisons vendre les valeurs dont
ils désirent se débarrasser et rien de plus.
Un Celte n" A2. — L'emprunt 1886. Vous avez
plus de chances de lots en achetant des quarts
de numéros différents.
Un Corrégien. — Nous avons à plusieurs re-
prises mis en garde nos lecteurs contre les
agissements de cette société. Il est regrettable
que ces notes vous aient échappé, mais nous
ne pouvons pas, tant que la justice ne sera
pas régulièrement saisie, faire un article spé-
cial et suffisamment clair pour être compris
de tous.
M. S. L., à Luçon. — 1* Jusqu'à présent il
n'est pas question du remboursement des ac-
tions de cette société. En tout cas, elles ne
pourraient être remboursées qu'au pair;
2° Rue Saint-Foy, n° 8;
3* Cette société n'opère pas par elle-même"
Elle administre des associations mutuelleg
d'assurances divisées en classes. Donc, si votre
classe est favorisée par le hasard; tant mieux
pour vous; si c'est le contraire qui arrivei
tant pis. Vous n'avez donc aucune des garan-
ties de certitude que vous trouvez auprès des
sociétés à) prime fixe.
Dans ces conditions, il ne nous appartient
pas de vous conseiller, c'est à vous d'aviser ari
mieux de votre iptérêt.
, LIQUIDATIONS JUDICIAIRES
Du 6 février
Genevaz, md de bois, rue des Pyrénées, gôi
Liq. pr., M. Bernard, rue Saint-André-de
Arts, J.7.
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Maubeuge, 83.
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papiers de luxe. rue du Quatre-Septembre, Il
Liq. pr., M. Mauger, boul. Sébastopol, 99.
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tion de confections pour dames et tout cc qui
s y rapporte, rue des Jeûneurs, AA.
Liq. pr., M. Roucher, rue Hautefeuille, 1 -bi$î
DÉCLARATIONS DE FAILLITES
Du 5 février
Naillod, commissionnaire en marchandises^
rue de l'Echiquier, 30.
S. pr., M. Lissoty, rue Saint-André-deg
Arts, 33. ¡
Du 6 février * t,
Casino du High-Life, Faubourg - Poisson
nière, 10. ,;
S. pr., M. Bernard, rue Saint-André-des 4l
Arts, 1.7. J 1;;
Du 7 février 4
Dame veuve RENVIER (Victorine-Adèle Citen
veuve de Alexandre Renvier), ayant exercé Ici
commerce de chaussures, à Paris, rue Fontaine-t
au-Roi, A9, et demeurant actuellement rue de Ist
Douane, 6.
M. Rochette, 12, place Dauphine, syndic pr. (
MORISET (Gustave-Basile), ancien-marchand
boulanger, à Alfort (Seine), Grand-Rue, 18, de":
meurant actuellement à Paris, r. Oberkampf, 160»
M. Barboux, 9, boul. Sébastopol, synd. pr. i
SAINREAU, ancien marchand de vins et cha
bons, a Paris, rue Beuret, 2, demeurant actuel
lement rue de Vaugirard, 270. f
M. Roucher, rue Hautefeuille, 1 bis, synd. pf
Louis BONAL, ancien marchand de vins, de
meurant à Paris, 60, boulevard Ornano, ci-d.
vant, et actuellement rue Sainte-Sabine, 10. p
M. Chardon, rue Saint-Martin, 11, synd. protij
LACOMBE, limonadier, demeurant à Paris,
avenue de Lamotte-Picquet, 16.. .-
M. Menaut, 20, rue de l'Hirondelle, synd. pr. 4
Dame GIRARD, entrepreneur de battage et
nettoyage de tapis, demeurant à Paris, lit, ruQ,
de Javel.
M. Cotty, 27, quai de la TournelIe, synd. pl'
PARMENTIER, marchand de vins, demeurant
à Paris, avenue Philippe-Auguste, 90. -
Chardon, rue St-Martin, II, syndic provis. i
Alfred PELLETIER, ancien boulanger, àParîss
rue des Marais, A9, puis A2 cours de Vincennesî
20, rue Leibnitz, 30 rue d'Alésia, et demeurant
actuellement rue Brézin 31..
M. Bernard, A7, r. St-André-des-Arts, synd. pp4
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rant à Paris, rne des Martyrs, A8. yr
M. Mauger, 99, boul. Sébastopol, synd. pr. >»<
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rage électrique, demeurant à Paris, 21, rue da
l'Estrapade, ci-devant, et actuellement sans do.,
micile connu. jr
M. Chardon, 11, rue Saint-Martin, synd. pr. 5 k
Bernard DUBOUILH fils, ancien marchand tfci
vins à Paris, rue des FoMés-Saint-Marcel, 13tf
demeurant actuellement boulevard Saint-Mawff
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M. Lissoty, 33, r. Sl-André-des-Arts, synd. ppj
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Programme des Théâtres du 10 Février
OPERA, 8 h. — L'Africaine.
COMEDIFrFRANÇAISE, 8 h. 1/A.— L'Autographe.
— Margot.
OPERA-COMIQUE, 8 h. — Dimitri.
DEON, 8 h. — Le Roman d'une heure. — Le
v Comte d'Egmont.
GYMNASE, 7 h. 3/A. — La Tartine. - Les Dani-
U cheff.
VAUDEVILLE, 8 h. 1/2. — En Partie fine — La
W Comtesse Romani.
VARlTtS, 8 h. 1/2. — Mal aux Cheveux. —
W Décoré 1 — Paris-Exposition.
A-LAIS-ROYAL, 8 h. 1/A. — Les Deux Cham-
a bres. — Les Moulinard.
PORTE-SAINT-MARTIN, 8 h. — Jeanne d'Arc,
CHATELET, b. - Relâche.
CHATELET, .h. — Relâche.
AMBIGU, h. -Relâche.
GÀrrET8 h: 1/A. — Le Voyage de Suzette.
$Q1IEF £ S-?JUU§1EN$« Q I.A. - CanOliUoanette,
RENAISSANCE, 8 h. 1/A. — Un Monsieur qui
it dîne en ville. — Les Vieux Maris.
NOUVEAUTES, h7— Relâche. -
FOLIES-DRAMATIQUES, 8 h. 1/2.— Ma Mie Ro-
f sette.
DEJAZET, 8 h. 1/9. — Une drôle de visite. —
1~ Adieu Cocottes J
ENUS-PLAISIRS, 8 1/A. — Bonsoir monsieur
II Pantalon 1 — Les Bavards.
CHATEAd-D'EAU. — Relâche.
CLUNY. 8 h. 1/A. — La Vénus aux Légumes. —
\A L'Année joyeuse.
EDEN-THEATRE, 8 h. 1/14-:::: Ali-Baba.
BOUFFES-DU-NORD, 8 h. — La Tour de Nesle.
FANTAISIES-PARISIENNES, 8 h. 1/A. - Les
jf Femmes qui votent.
LAuVILLETTE, 8h. — Claude Gueux.
DELASSEMENTS - COMIQUES, 50, rue de la Gaîté,
i~ 8 h. — La Princesse des Canaries.
ROBERT-HOUDIN, 8 h. 1/e. - Prestidigitation.
ii La Hioubaïka persane. — Matinées : jeudis,
dimanches et fêtes, à 9 h. 1/2.
Spectacles, Concerts et Plaisirs du Jour
FOLIES-BERGERE, 8 h. — Les Eugène, Gym-
JT nasiarques. — Marine, ballet militaire. —
Le professeur Farras et ses chiens. — Diman-
ches et fêtes, à 2 h. 1/2, matinées réservées
aux familles.
NOUVEAU-CIRQUE, 8 h. 1/2. —Exercices éques-
ll très. — Les 28 Jours de Chocolat. — Les
Lions. — Jeudis, dimanches et fêtes, matinées
à 2 h. 1/2.
CIRQUE D'HIVER, 8 h. 1/2. — Grande repré-
tJ sentation équestre.
MUSEE GREVIN. — La TourvEiffel (2a étage). -
iM Panorama de Paris. — Galerie de la Révo-
lution. — Auditions téléphoniques. — Cabinet
fantastiques. — Orchestre hongrois.
CIRQUE FERNANDO, 8 h. 1/2. — Exercices
C équestres et ocrobatiques. — Dimanches et
fêtes, matinées à 3 heures.
ONTAGNËS RUSSES. — Tous les jours, de
11 2 h. à 6 h. et de 8 h. à minuit.
CASINO DU HIGH-LIFE, 10, fbg Poissonnière.-
Patinage et bal, de 8 h. du soir à A h. du mat.
Tous les samedis, bal masqué et attractions
nouvelles.
ELDORADO, 8 h. — On n'en parlera pas,
revue.
MOULIN-ROUGB, place Blanche. — Tous les
M soirs, bal. Les mercredis et samedis, fêta
de nuit. Les dimanches et fêtas, à deux heures
kermesse et bal.
CONCERT-PARISIEN, 8 h. — Spectacle varilt.
Mmes Alexandrine et Boisselot, MM. Jule.
Perrin, Rivoire, Saint-Dié et Brigliano.
ELYSEE-MONTMARTRE. -Tous les dimanches
bal masqué, jeudi, samedi, bal, mardi,
grande fête.
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Vente au Palais de Justice, à Paris,
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et à Me Jousselin, notaire.
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PRÊ I Pauly et Cie, 63 r. de la Goutte-d'Or, Paris
EXPOSITION FRANÇAISE
Earl's Court et West Brompton
Londres 1890
Ouverture le 3 mai 1890
Cette Exposition a lieu sous le patronage des
Sommités artistiques et industrielles de France
et d'Angleterre. Elle est organisée par la So-
ciété qui a dirigé avec un si grand succès
l'Exposition américaine de 1887 et l'Exposition
italienne de 1888, et aura lieu sur les mêmes
emplacements.
L'Exposition française de Londres compren-
dra les plus grandes attractions de l'Exposi-
tion universelle de 1889.
Elle sera ouverte pendant six mois.
Pour tous renseignements, s'adresser aux
bureaux de la National Exhibitions Asso-
ciation.
LONDRES : West Brompton S. W.
PARis : 5, rue Laffitte.
L'Emission ne4.000 Actions
de 500 fr. libérées de 125 fr.
de la Société anonyme en formation
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ainsi que dans leurs Agences, en
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r BIBLIOGRAPHIE
Nous venons de recevoir le dernier volume
paru de la Bibliothèque nationale, ayant pour
titre : Correspondance de Voltaire avec le roi de
Prusse. Les éditeurs ont eu une heureuse idée
et nous les en félicitons sincèrement. Dans
l'heureux choix qui a été fait à travers cette
volumineuse correspondance, qui n'a pas duré
moins de quarante ans, les éditeurs ont voulu
surtout mettre en relief les efforts constants
du patriarche de Ferney pour dompter la na-
ture despotique et cruelle de son correspon-
dant.
Ce volume est précédé d'une notice histori-
que due à la plume de M. de Pompery. Cet ad-
mirateur convaincu et passionné de Voltaire
divise cette longue période de relations en
trois phases distinctes, qui marquent bien le
caractère particulier des lettres du kron-
prinz aussi bien que celui du souverain cou-
ronné.
Nous estimons qu'il était utile qu'une publi-
cation populaire mît au grand jour le ton af-
fectueux de ces lettres, leur valeur philosophi-
que et humanitaire. Il était non moins néces-
saire, en présence de la bouderie allemande à
notre Exposition, d'appeler l'attention du pu-
blic sur la proscription dont les œuvres de
Voltaire sont frappées dans toute l'Allemagne.
En effet, après une intimité aussi grande, n'est-
il pas étrange de voir les Allemands célébrer
la gloire de leur roi-philosophe en accompa-
gnant chacune de ses statues des membres de
l'Académie royale de Berlin, tels que d'Argens
et Maupertuis, et d'en exclure systématique-
ment Voltaire, qui en fut le plus bel orne-
ment ?
La publication de ce petit livre nous a fait
parcourir le catalogue de la Bibliothèque na-
tionale et nous en a montré toute la richesse.
Nous avons voulu savoir également si cette
publication était goûtée du public, et le hasard
nous a mis sous les yeux le rapport des dé-
légués typographes à l'Exposition. Nous trou-
vons dans ce rapport l'historique de sa fon-
dation et nous ne résistons pas au désir de le
reproduire :
« La Bibliothèque nationale fut fondée en
1863 par un groupe d'ouvriers typographes
n'ayant en vue qu'une question de solidarité ;
il s'agissait de dônner du travail à des confrères
sur le point d'en manquer. Le capital se forma
lentement par l'émission de parts, dont le
versement s'opérait hebdomadairement. Eh
bien I c'est avec d'aussi faibles ressources que
lut créée l'œuvre- colossale dont nôus nous
occupons.
» Le succès la rendit forcément commer-
ciale, mais lui permit de s'assigner un but
beaucoup plus louable encore que la solida-
rité professionnelle, celui de concourir à no-
tre émancipation sociale, en remplaçant le
vulgaire almanach et le roman de troisième
ordre par de petits volumes contenant les
chefs-d'œuvre consacrés par le temps. Ce but
a été amplement atteint, et la Bibliothèque
nationale est devenue celle de tous les déshé-
rités. Son prix extraordinaire de bon marché
a fait pénétrer ses excellents ouvrages dans
les plus humbles chaumières.
» L'ouvrier studieux peut donc admirer les
beautés de l'antiquité, et, grâce à de bonnes
traductions, Virgile, Juvénal, Cicéron, So-
crate, Homère et Démosthènes ne lui sont
plus inconnus. De même Shakespeare et Mi-
chel Cervantes cessent d'être des étrangers.
Les écrivains des seizième, dix-septième et
dix-huitième siècles lui deviennent fami-
liers.
» En un mot, la Bibliothèque nationale, en
instruisant le peuple, a bien mérité de son
pays. » - *
Et c'est avec une origine si modeste et des
ressources si minimes que la Bibliothèque
nationale est parvenue à s'implanter et à jeter
dans la circulation ce chiffre fabuleux de plus
de onze millions de volumes 1
La réputation de la Bibliothèque nationale
n'est plus à faire. Elle a bravement conquis
sa place au soleil avec un bagage de 315 vo-
lumes parus jusqu'à ce jour. Espérons qu'elle
saura, se maintenir et qu'elle continuera l'œu-
vre ûtile et humanitaire qu'elle a si généreu-
sement commencée.
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Le XIxe SIÈCLE publie tous leki
jours une chronique ou un article litt
raire,
Le dimanche matin, une ChronirfSfà
par Paul GINISTY; f-
Le lundi matin, une Chronique pC$*
Francisque SAMCEY; ¡,I
t,
Le mardi matint une Chronique p
Paul GIMIiTV. !'
Le mercredi matin, la ci Vie de Paris I,
par Henry FOUQlJmO; ;"
Le jeudi matin, une Chronique pafct
Francisque SAKCEIT; ;.
Le vendredi matin, la « Vie de Parl
par Henry FOIJQUIER;
Le samedi matin, une Chronique pdfâ
Francisque 8ARCi £ lf.
Le lendemain de chaque première râ
présentation, le XIXe SIECLE publiât
la critique de la pièce par DeD"
FOUQtJIED. -
Deux fois par semaine y le XIXe SIÈCLM
publie, en outre, les TABLETTES DU PROO R
par Raoul LtJCJT.
Une fois par semaine, une CIIRONIQ ^}
DE LA MODE. ,J;-1
Le co-gérant: A. GUEIT.
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