Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1881-12-31
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1881 31 décembre 1881
Description : 1881/12/31 (N1715,A5). 1881/12/31 (N1715,A5).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7544904q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2012
La Lanterne
ÂDjyjiKwïiosr. REMCOT^T > 0mm$
• a PÀftis ;■
6 —« aUe Coq-Heron **» &
•m w &.w_a id.6s non insérés ne. seront pas tendus
• AboaaMetft» ; Paris :
-- - 5 1?2t. -
trois mois,,.» S par
six itoiSH.»». 9 sa.
".ur. "i. tan
JOURNAL POLITIQUE
- -.QUOTIDIEN. ¡:'
UN NUMÉRO ; S CENTIMES
iîMaMHiafcB : D$parwiaea&
TROIS MOIS. 6 FR.
SIX HOIS.„.» 12 78.
.m8 AS><«>i(|4«' 2.-1-.
CINQUIÈME? AârNE&/
Samedi 31 décembre 1881
(21 nivôse an 90)
Prûcmincmmt la LAN2ERNE cortù
mencem un roman âu plus grand
întêr:t;;e{jr-it: le titre seul sera une
révélation pour nos lecteurs.
Ufr MA.NIImSTE,,":.IOLrrlQUE
La tïôiàièî^0i:é.uù|oiî-.;des électeurs
teûâtôriaux dii département de la Seine
a -en On •sottvf^t-qitfujï
p-ro^âi&i&ôj en pal l'exkèroè gau-
che, avait été arrêté dans la première,
eonyS-ênâiïf^iia^e : points : suppression
du' énat, séparation des Eglises et de
j'E&i.V: Basgfô#»taiïcfS élective,-. libre ad-
ministration des communes. Dans la,
seconde, un certain nombre de candi-
seconde^ avàiéiitétémis èhavant(il s'agissait
dei^^nteî^e^mttsirqttories-sénat-etîrs:
sortants.
Lft"t$;';;n!;M4di.
fferitér de programme." Î1 êïï résiinaît
que î^jts candidats étaient récits à
A exp -iqu r sur le programme de l'ex-
trême gauche. C'était la. pour eux, une
difficulté'nfuils ont essayé de dissimuler
sous des équivoques plus ou moins ha-
biles; : •' • ■ /•
MM. Thulié et Engelhard étaient tout
particulièrement gênés ; la conversion
de tous les deux est trop récente pour
qu'ils né se trouvent pas dans une fausse
situation à l'égard de leurs âncieiVà amls
sans être solidement appuyés sur leurs
nouveaux amis qui pendant si longtemps,
avaient attaque avec violence non-seule-
rnent leui'6' ac leset leurs idées, mais même
leurs personnes. En. donnant la main
au.ga:flÙ)f.dJistt}s, M. Engelhard ne peut
complètement oublier lés anciens arti-
des de la R.¿PÛbliqucfr'ançaise qui, avec
tant de persistance, le tournaient en ri-
dicule-
La question délicate pour
Êiippressièïf du Sénat. Ils on essayé de
fc'en titér, suriout ^MM. TôJaiW .ét ^e'f-
rat, en ne froissant pas- les radicaux,
dôpHe prpgï-amme contientjpôur princi-
pal article : suppression du Sénat, et en
C'effarottêhâiftt pas les opportunistes, qui
se contentent d'une simple révision, sur-
le c.a.ractère',:iJêtE.du,d:-,oolle ils
gontloin d'être d'accord, « Oh ! en prin-
cipe, tous déclarent que jadis ils étaient
partisans de la suppression du Sénat;.
feulement,comme le Sénat refuserait de
te baisser suppnmèr, il était inutile dé
poser cette question dans le programme,
Une petite révision bénigne, bénigne,
luito, à la-
quelle il faut allei*. »
La réponse, fort simple, à été faite in-
directement, mais de la manière la plus
précise, - par M. Barodet. qui réclame
une Constituante, ou la révision inté-
grale de la Constitution par M. Songeon,
membre du conseil municipal, ancien
proscrit de décembre, ét' par M. Péan,
président du conseil d'arrondissement
de Saint-Denis, désigné comme candi-
dat suburbain. Si on veut la suppression
du Sénat, ce n'est pas en ne la deman-
dant pas qu'on l'obtiendra. Si on veut
que le Sénat se suicide,!! est évident
qu'il faut y envoyer des hommes qui ne
veulent pas lcotrservt. -
M. de Freycinet dans le remarquable
compte, rendu qu'il a fait de son mandat
sénatorial; a lui-môme, sans peut-être
s'en apercevoir,, pimvé l-utilité que les
programmes radicaux avaient au point
de vue de la conduite politique des chefs
de gouvernement. Ila réclamé, pour
son ministère, l'honneur de l'amnistie.
Mais s'il n'y avait:pas-été poussé- par les-
journaux, par les ^c^pâHrû.mè$:.:èl:ec|o-
raux, par l'agitation de l'opinion publi-
que, il n-eût certes pas pu accomplir cét
acte, même avec la volonté de l'accom-
plir ; car il fallait que lui, ministre; pût
dire .:<< Jesuisiorcé de poser la :aues-
fi 6Yi '11' et i! fallait que lesh: :és.nt.gftfs.h ;
sent tarniliarisés avec elle. Il commença
par '.lim '■Mûmstje v partielle : le J'ai, dû
voiler mon langage, reculer les perspec-
tives, mais je n ai pas dit : Jamais ! » Là
a été son habileté. Il est possible que
lui-même tout d'abord ne voulût pas al-
ler au delà; mais il avait. laissé une
porte assez largement ouverte pour que
l'amnistie plénière ait pu y passer à
l'aise.
- M. de Frevcinet a rappelé qu'il avait
fait un projet de loi sur 1 admimstration
de l'armée qui n'a pas encore reçu la
dernière sanction. N'est-ce pas un ar-
gument contre la complication de notre
Constitution et, parcúnsequelil, pour la
sunuresslon du Sénat' ?:
ira. rappelé son grand programme de
travaux publics ; il est évidentqueM. de
Freyoinet a eu l'honneur de tracer un
plan -chensemMe--- — - - - -—
On peut en critiquer certains détails ;
maisiios. hommes- d'Etat ont une telle
habitude de ne voir les questions que
par leurs plus petits côtés, cpifondoife fé--'
les
lignes. : - *■■■ - - •-, ;, ; ,
CéSf Sous son : iministèrc que les
Chambres ont opéré leur retour à Pa,
ris. Vv'- ?
-M-. de -Pr:-rappélô' ehânsous son gouvernement; il n'avait fait au-
cun procès de presse m de 'réunion, de
manière que le jour où les lois assurant,
-leur liberté ont été présentées, on pou-
vait .dirô.:aux.tirni(|fe;s Qu'avez-vôus; à
cjmiidre^l Cette .liberté existe déjà. ; ;
r--Mi de.Freycinet,"passant i l'avénir, a
çâlP^"q^e~Wiï?éta^ât---iè>---q-ue4'es-éta-
pes; qu'il voulait des lois plus, libérales
encore, et que; par .exemple, en matière
de, presse, il ne réclamait que le droit
commun. ',
Le droit commun! tel a été Je pi-
vot du programme politique de M. dé
Freycinet. Il a dit qu'il était sorti du mi-
nistère parce que ses collègues, vou-
laient appliquer, sans retard, a l'aide de
décrets, d'anciennes lois et ordonnances
sur les congrégations religieuses; lui,
voulait attendre la rentrée du Parle-
ment afin de faire une loi nouvelle qui
eût tranché la question.
M. dé Freyemet n'a pas précisé le ca-
ractère de cette loi ; mais il a terminé
son discours par une apologie du droit
commun. Nous nous sommes trop sou-
vent élevés contre les lois d'exception
pour ne pas l'approuver complètement.
À ce moment, du reste, il a été soute-
nu vigoureusement par les applaudis-
sements de l'extrême gauche. C'est avec,
les lois d'exception qu'on muselle toutes
les libertés d'un peuple, qu'on arrive à
créer des castes de persécutés et de per-
sécuteurs: de privilégiés et de spoliés,
et qu'on organise la guerre civile dans
les bureaux dé police et dans les prétoi-
res; ce qui est une excellente manière
de la préparer dânsvla-^ £ Gfest..p.âr @£:
lois spéciales contre telle et telle caté-
gorie de citoyens, aujourd'hui les ou-
vriers, demain les .membres de l'Inter-
nationale, après-demain les jésuites,
qu'on établit l'arbitraire du pouvoir.
M. de Frèycinet, en opposition avec
les théories, de M. Gambetta qui veut
resserrer les rouages de l'Etat, qui pro-
clame, avec les négéliens allemands,
que l'État doit être le seul moteur du
progrès et substituer partout son ini-
tiative à l'initiative individuelle, a indi-
qué « la liberté comme le phare lumi-
, neux » sur lequel nous devions, nous
guider. « La solution par la liberté! »
Tel a été son dernier mot.
M. de Frevcinet, qui ne se présentait
pas comme candidat, mais comme sé-
nateur sortant, n'a point abordé les
points du programme; mais son dis-
cours était uri discours d'homme politi-
que se préparant à rentrer au pouvoir.
Sous chaque mot; on pouvait saisir une
allusion qui se traduisait ainsi :
« Je ne me suis point vanté d'être
le chef du grand ministère, et cepen-
dant rai su prendre la responsabilité
d'actes importants. J'ai su conserver mon
jndépêlldancé. En ce moment, vous
voyez à roeuVTe les hommes imbus des
théories autoritaires. Quand ils auront
bien montré leur impuissance et leur in-
capacité, si je dois redevenir chef du
gouvernement, je ne ferai pas comme
eux : mon programme est un programme
de liberté. >>
M. -de-Pieycinet aposé sa candidature
à la succession de M. Gambetta, en-opr
position a sa politique. Il est vrai que si
M. Gambetta a contre lui M. de Freyci-
net, il a gagné M. J.-J. Weiss ! PoUt-¡
beaucoup, la compensation semblera ••
ihaigre. :. -
Il paraîtrait q^e M. Gâmbôfctâ am^itprof ::
posé au général de Gailifet le gouV'elh c
ment de Paris, et offert un grand comman-
ment militaire au duc d'Aumale. ",J
Cette nouvelle, qui pouvait paraltrè la»<.
vraisemblable, il y a deux jours, ne l'èistl.
plus depuis la nomination de M. J.-J..
Weiss à une des plus liautes fonctions di*
ministèro te affaires étrangères.
Nous croyons pouvoir annoncer que M.
Waldeck-Rousseau donnera sa démission
à Fouverture de là session des Chambres. <
M. Gambetta, dans ses rapports avec la ;
ministre de l'intérieur, considérait celui-ci
comme un petit commis devant lui obéir
aveuglément..
Le dissentiment qui existe entre les deux,
ministres a eu pour point de départ les mê*f
sures qui ont été prises, lors de la grève di
la; Grand-Combe.
DERNIERES NOUVELLES *
Le.--éle11Q,éD.to"'ale.tI.. P-
, - Arras, 29 décembre.
Hier a eu lieu à l'hôtel de l'Univers une réu-
Hioû des délégués sénatorianx bonapartistes dt
Pas-de-Calais, sous la présidence du marquis
d'Havrincourt. *
ÉârêulîIôïiL a décidé de présenter la'îiste-séf
natoriale suivante : M. Paris, sénateur sortant;.
MM. Livois, Hermary, Mathieu, anciens dépti*
tés bonapartistes. ,
La rupture est donc définitive entré lès îégt*',
timistes et les bonapartistes du Pas.deGa.l.,
Le succès de la liste républicaine était aâzàw.
avant cette rupture. !
L'élection de Mamers ï
Mamers, '^9 décembre,
M. J>evaàseur de va 1-8 présen-
ter de nouveau aux eleeteurs de la deuxième
circonscription de Mamers comme candidat re-
publicain. ■
Le 21 aoùt, il avait obtenu plus de -M.QJ vo.i.S. i-
Contre M. de Perrocbel.
ëuu clejtiuu est assurée.
La Grêve de là , Grand'Combe
Tarascon,décembre.
Aujourd'hui sont passés à ÎCimes deux ba.
taillons du 'î il* de ligne par le train de une
heure, se rendant à Avignon et venant de r'
Grand'Combe. Il reste sur le terrain de la grè-
ve un bataillon du 55e de ligne.
Des souscriptions pour les grévistes conU*
tiuent à se faire dans tout le département.
La Compagnie continue à renvoyer beaucoup
d'ouvriers.
Les ouvriers mineurs, confiants dans les p?(U
messes da la Coaspasnîs, ont manqué de cou*.
Tage. 1
PETITE BOURSE DU surn
S o,» -.
l» O!D.,. 113 S7
Italien »
Tare.. - Î4 10
Russe.-.
Ko*ptisa ô ût'Q 358
Éitex-ieur^». -30 1/S
Banque Ofctora.- 86$.,.
ï;nioa 2885
Eaaq-P.AutiTira 1,1 SO
- Ane.
- Hongr., ; -
h~ex.*.. 3Z ..-
Lomds. :
FEUILLETON SIJ Si fiÉGSMBRS Igiil
Réveillez Sophie !
rii1J!CE AR,/;.,,,,:.
Dar^ME PARTIS, - .:.
lacaqsbdesevjbrne
., '-.:ii?;;';¿i; ;t: ..>;:
:- .,' ":úÎte
Cej^adàiit'Û^é^'Crôjnéz^i ê'éfcâiÇ as-
sis devant la table pour lamper un verre
l'assai, avait continué :
- Voici ma première raison. Passons à
la seconde. Vous envoyer un courrier qui
eut fait manquer mon plan.
— Quel plan ?
- J'ai voulu cacher là marche du coil-
r¿;f.-:,"'--:::-;'. - r. r~~— ---r—- -
Et, en secouant la tête, le Portugais con-
tinua d'une voix grave :
- ^ôj)ui^près.de yingt moignons n'a-,
vons pas ete heureu. 'èS deux éxpedi..-
tions qui ont été tentées par le haut Ma-
~ront ou devenues désastreuses. aJ$é
la prudence ^iise à dissimuler notre mai.
chà. néus avons itolijbUfS ,trOuy(j les pil-
lards si bien embusqués sur notre pas&agô
que c'est à croire ennis.. 'étaient passage
ils étéient d'avance
renseignés sur la route que nous devions
suivre. Si nos chefs convoyeurs n'avaient
pas, les uns '3Pr.è.l(;is-"ailtres,li,5__gE
peau dans ces. attaques, nous aurions fini
par les accuser d'être de connivence avec
les voleurs. •
»- Et alors vous nous revenez ? prononça
Antoine d!un ton de reproche. «
Gomez sourit, et d'une voix franche :
— Je l'avoue, dit-ii, car devant la male-
chance qui nous poursuit, force a bien été
de nous souvenir qu'avec VOurnoU5 YOlll)
toujo«rs-iéussir-: .-> ,.-..
Fiiis^vec1 hésit«ttioiî:î; • - -"
.-.' Est-ce convenu ? demanda-^'-il.r^ .> -1 ,
Ensuite, pour gagner sa cause : v. J
.— Aujourd nui,, je le- répété, j ai agi de
malice, repriUiL Après avoir bavardé à
tous les échos sur mon itinéraire, jè, suis
parti et, à une journée de marcnejJ'ai
changé de route. L6s détrousseurs.vont
faire ie pied de grue à m'attendrô sur un
autïejpoinfc-:. ; ;; ■
aulJ¡z soufflé-mot à- personne,
avant .-le départi Se votre rase ? insista
Prosper. -.- - .{' "J'
—: A personne ! affirma vivement le Por-
tugais: v-:: -
Après, quoi, rey^aaiit- charge : : ,
,: Voyoiîè. JÊst-ce dit-^épéta-t^il. ';',.,; ','
Le Laïiû®! se rerderent iûiîéoiss -iai?
répondre. Pour peser sur leur consente-
ment, Gomez poursuivit :
— La chose en vaut la peine. Six mil-
lions!. Lesquels, à un demi pour cent de
prime pour les convoyeurs vous donnent
treiite'ffillie francs. --"'----"
En voyant les trois frères encore hésiter,
il se hâta de dire, en portant la main à sa
poche:
— .Que je suis prêt à payer sur l'heure.
D'un geste, -Antoine lui fit rentrer en po-
che le portefeuille à demi sorti, et, d'une
vois qui insistait ; 7
-^•JnteiTQgez bien votre mémoire, dit-il.
Vous êtes très certain de n'avoir annonce à
pIllle':,:-Y'e-"p¡.'0;Ï9t-","fle-:, changer,, de
route,?.. 11* L .,,'.," '-v-
- Non, non, à ■ personne ? répéta Gomez,
après avoir un peu réfléchi.
Un tel doute, malgré son affirmation, se
montrait sur le visage des Lanoël, qu'il
s'écria d'un ton froisse :
- .ReiXisez-wus de me croire?
— Nullement, fit Nicolas, mais ce qui
s'est passé aujourd'hui peut nous faire
supposer,*de votre part, un ou&li de méto
moire. ■ ■. -,
— Que s'est-il donc passé?
— Ce matin, nous partions en chasse,
quand, là, devant noi-re demeure-nous
avons été attaqués par une vingtaine de
bandits qui* malheureusement pour eUJ."
IlOUO lassés rentrer à i'aM de ntë.
mura, ce qui nous a permis de les salei
d'importance,
— C'étaient des Indiens Aracajus? de-
manda Gomez.
— Non, fit Nicolas. Malgré le travestisse-
ment, nous avons reconnu de faux In-
diens. A. coup sûr, ils devaient faire partie
de la bande des Enf^nts-PIouges.
En effet, depuis deux ans, une terrible
association, formée de l'écume de toutes
les nations d'Europe, chenapans qui avaient
fui devant la justice de leurs pays, infes*
tait la rive gauche du Bas-Amazone. Sons
la direction d'un chef audacieux,.ils pil*
laient les embarcations-descendant le tleu
ve,' dévastaient les Fazendâ^, égorgeaiéiw-
les Seringaires après leur récolte de caouti-
chouc et côrninettaientjniHe atrocités sans
que la police brésilienne, trop peu nom-
breuse poumne aussi grande étendue de •
territoire, pût s'opposer à leurs méfaits.
Ils avaient belle a disparaître en s'eufon-
(ant dans les vastes savanes qui bordent1
fa gauche du fleuve : solitudes d'environ
huit cents lieues carrées, où il faut de ion- -;
gues journées de marche pour rencontrer
quelques nauvres carbets d'Indiens; im-
mense désert en partie couvert de, We
impénétrables. 1
Une armée entière n'aurait pu avoir rai- 1
son de ces bandits insaisissables. Pour j
anéantir la bande, il eût fallu la frappér à
la tête, c*ett-à-dire .-/emparer du ¡'' )
Quel êtait-U ? VU l'j$ûaeaiW;?$ £ :( J |- ;
ÂDjyjiKwïiosr. REMCOT^T > 0mm$
• a PÀftis ;■
6 —« aUe Coq-Heron **» &
•m w &.w_a id.6s non insérés ne. seront pas tendus
• AboaaMetft» ; Paris :
-- - 5 1?2t. -
trois mois,,.» S par
six itoiSH.»». 9 sa.
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JOURNAL POLITIQUE
- -.QUOTIDIEN. ¡:'
UN NUMÉRO ; S CENTIMES
iîMaMHiafcB : D$parwiaea&
TROIS MOIS. 6 FR.
SIX HOIS.„.» 12 78.
.m8 AS><«>i(|4«' 2.-1-.
CINQUIÈME? AârNE&/
Samedi 31 décembre 1881
(21 nivôse an 90)
Prûcmincmmt la LAN2ERNE cortù
mencem un roman âu plus grand
întêr:t;;e{jr-it: le titre seul sera une
révélation pour nos lecteurs.
Ufr MA.NIImSTE,,":.IOLrrlQUE
La tïôiàièî^0i:é.uù|oiî-.;des électeurs
teûâtôriaux dii département de la Seine
a -en On •sottvf^t-qitfujï
p-ro^âi&i&ôj en pal l'exkèroè gau-
che, avait été arrêté dans la première,
eonyS-ênâiïf^iia^e : points : suppression
du' énat, séparation des Eglises et de
j'E&i.V: Basgfô#»taiïcfS élective,-. libre ad-
ministration des communes. Dans la,
seconde, un certain nombre de candi-
seconde^ avàiéiitétémis èhavant(il s'agissait
dei^^nteî^e^mttsirqttories-sénat-etîrs:
sortants.
Lft"t$;';;n!;M4di.
fferitér de programme." Î1 êïï résiinaît
que î^jts candidats étaient récits à
A exp -iqu r sur le programme de l'ex-
trême gauche. C'était la. pour eux, une
difficulté'nfuils ont essayé de dissimuler
sous des équivoques plus ou moins ha-
biles; : •' • ■ /•
MM. Thulié et Engelhard étaient tout
particulièrement gênés ; la conversion
de tous les deux est trop récente pour
qu'ils né se trouvent pas dans une fausse
situation à l'égard de leurs âncieiVà amls
sans être solidement appuyés sur leurs
nouveaux amis qui pendant si longtemps,
avaient attaque avec violence non-seule-
rnent leui'6' ac leset leurs idées, mais même
leurs personnes. En. donnant la main
au.ga:flÙ)f.dJistt}s, M. Engelhard ne peut
complètement oublier lés anciens arti-
des de la R.¿PÛbliqucfr'ançaise qui, avec
tant de persistance, le tournaient en ri-
dicule-
La question délicate pour
Êiippressièïf du Sénat. Ils on essayé de
fc'en titér, suriout ^MM. TôJaiW .ét ^e'f-
rat, en ne froissant pas- les radicaux,
dôpHe prpgï-amme contientjpôur princi-
pal article : suppression du Sénat, et en
C'effarottêhâiftt pas les opportunistes, qui
se contentent d'une simple révision, sur-
le c.a.ractère',:iJêtE.du,d:-,oolle ils
gontloin d'être d'accord, « Oh ! en prin-
cipe, tous déclarent que jadis ils étaient
partisans de la suppression du Sénat;.
feulement,comme le Sénat refuserait de
te baisser suppnmèr, il était inutile dé
poser cette question dans le programme,
Une petite révision bénigne, bénigne,
luito, à la-
quelle il faut allei*. »
La réponse, fort simple, à été faite in-
directement, mais de la manière la plus
précise, - par M. Barodet. qui réclame
une Constituante, ou la révision inté-
grale de la Constitution par M. Songeon,
membre du conseil municipal, ancien
proscrit de décembre, ét' par M. Péan,
président du conseil d'arrondissement
de Saint-Denis, désigné comme candi-
dat suburbain. Si on veut la suppression
du Sénat, ce n'est pas en ne la deman-
dant pas qu'on l'obtiendra. Si on veut
que le Sénat se suicide,!! est évident
qu'il faut y envoyer des hommes qui ne
veulent pas lcotrservt. -
M. de Freycinet dans le remarquable
compte, rendu qu'il a fait de son mandat
sénatorial; a lui-môme, sans peut-être
s'en apercevoir,, pimvé l-utilité que les
programmes radicaux avaient au point
de vue de la conduite politique des chefs
de gouvernement. Ila réclamé, pour
son ministère, l'honneur de l'amnistie.
Mais s'il n'y avait:pas-été poussé- par les-
journaux, par les ^c^pâHrû.mè$:.:èl:ec|o-
raux, par l'agitation de l'opinion publi-
que, il n-eût certes pas pu accomplir cét
acte, même avec la volonté de l'accom-
plir ; car il fallait que lui, ministre; pût
dire .:<< Jesuisiorcé de poser la :aues-
fi 6Yi '11' et i! fallait que lesh: :és.nt.gftfs.h ;
sent tarniliarisés avec elle. Il commença
par '.lim '■Mûmstje v partielle : le J'ai, dû
voiler mon langage, reculer les perspec-
tives, mais je n ai pas dit : Jamais ! » Là
a été son habileté. Il est possible que
lui-même tout d'abord ne voulût pas al-
ler au delà; mais il avait. laissé une
porte assez largement ouverte pour que
l'amnistie plénière ait pu y passer à
l'aise.
- M. de Frevcinet a rappelé qu'il avait
fait un projet de loi sur 1 admimstration
de l'armée qui n'a pas encore reçu la
dernière sanction. N'est-ce pas un ar-
gument contre la complication de notre
Constitution et, parcúnsequelil, pour la
sunuresslon du Sénat' ?:
ira. rappelé son grand programme de
travaux publics ; il est évidentqueM. de
Freyoinet a eu l'honneur de tracer un
plan -chensemMe--- — - - - -—
On peut en critiquer certains détails ;
maisiios. hommes- d'Etat ont une telle
habitude de ne voir les questions que
par leurs plus petits côtés, cpifondoife fé--'
les
lignes. : - *■■■ - - •-, ;, ; ,
CéSf Sous son : iministèrc que les
Chambres ont opéré leur retour à Pa,
ris. Vv'- ?
-M-. de -Pr:-rappélô' ehân
cun procès de presse m de 'réunion, de
manière que le jour où les lois assurant,
-leur liberté ont été présentées, on pou-
vait .dirô.:aux.tirni(|fe;s Qu'avez-vôus; à
cjmiidre^l Cette .liberté existe déjà. ; ;
r--Mi de.Freycinet,"passant i l'avénir, a
çâlP^"q^e~Wiï?éta^ât---iè>---q-ue4'es-éta-
pes; qu'il voulait des lois plus, libérales
encore, et que; par .exemple, en matière
de, presse, il ne réclamait que le droit
commun. ',
Le droit commun! tel a été Je pi-
vot du programme politique de M. dé
Freycinet. Il a dit qu'il était sorti du mi-
nistère parce que ses collègues, vou-
laient appliquer, sans retard, a l'aide de
décrets, d'anciennes lois et ordonnances
sur les congrégations religieuses; lui,
voulait attendre la rentrée du Parle-
ment afin de faire une loi nouvelle qui
eût tranché la question.
M. dé Freyemet n'a pas précisé le ca-
ractère de cette loi ; mais il a terminé
son discours par une apologie du droit
commun. Nous nous sommes trop sou-
vent élevés contre les lois d'exception
pour ne pas l'approuver complètement.
À ce moment, du reste, il a été soute-
nu vigoureusement par les applaudis-
sements de l'extrême gauche. C'est avec,
les lois d'exception qu'on muselle toutes
les libertés d'un peuple, qu'on arrive à
créer des castes de persécutés et de per-
sécuteurs: de privilégiés et de spoliés,
et qu'on organise la guerre civile dans
les bureaux dé police et dans les prétoi-
res; ce qui est une excellente manière
de la préparer dânsvla-^ £ Gfest..p.âr @£:
lois spéciales contre telle et telle caté-
gorie de citoyens, aujourd'hui les ou-
vriers, demain les .membres de l'Inter-
nationale, après-demain les jésuites,
qu'on établit l'arbitraire du pouvoir.
M. de Frèycinet, en opposition avec
les théories, de M. Gambetta qui veut
resserrer les rouages de l'Etat, qui pro-
clame, avec les négéliens allemands,
que l'État doit être le seul moteur du
progrès et substituer partout son ini-
tiative à l'initiative individuelle, a indi-
qué « la liberté comme le phare lumi-
, neux » sur lequel nous devions, nous
guider. « La solution par la liberté! »
Tel a été son dernier mot.
M. de Frevcinet, qui ne se présentait
pas comme candidat, mais comme sé-
nateur sortant, n'a point abordé les
points du programme; mais son dis-
cours était uri discours d'homme politi-
que se préparant à rentrer au pouvoir.
Sous chaque mot; on pouvait saisir une
allusion qui se traduisait ainsi :
« Je ne me suis point vanté d'être
le chef du grand ministère, et cepen-
dant rai su prendre la responsabilité
d'actes importants. J'ai su conserver mon
jndépêlldancé. En ce moment, vous
voyez à roeuVTe les hommes imbus des
théories autoritaires. Quand ils auront
bien montré leur impuissance et leur in-
capacité, si je dois redevenir chef du
gouvernement, je ne ferai pas comme
eux : mon programme est un programme
de liberté. >>
M. -de-Pieycinet aposé sa candidature
à la succession de M. Gambetta, en-opr
position a sa politique. Il est vrai que si
M. Gambetta a contre lui M. de Freyci-
net, il a gagné M. J.-J. Weiss ! PoUt-¡
beaucoup, la compensation semblera ••
ihaigre. :. -
Il paraîtrait q^e M. Gâmbôfctâ am^itprof ::
posé au général de Gailifet le gouV'elh c
ment de Paris, et offert un grand comman-
ment militaire au duc d'Aumale. ",J
Cette nouvelle, qui pouvait paraltrè la»<.
vraisemblable, il y a deux jours, ne l'èistl.
plus depuis la nomination de M. J.-J..
Weiss à une des plus liautes fonctions di*
ministèro te affaires étrangères.
Nous croyons pouvoir annoncer que M.
Waldeck-Rousseau donnera sa démission
à Fouverture de là session des Chambres. <
M. Gambetta, dans ses rapports avec la ;
ministre de l'intérieur, considérait celui-ci
comme un petit commis devant lui obéir
aveuglément..
Le dissentiment qui existe entre les deux,
ministres a eu pour point de départ les mê*f
sures qui ont été prises, lors de la grève di
la; Grand-Combe.
DERNIERES NOUVELLES *
Le.--éle11Q,éD.to"'ale.tI.. P-
, - Arras, 29 décembre.
Hier a eu lieu à l'hôtel de l'Univers une réu-
Hioû des délégués sénatorianx bonapartistes dt
Pas-de-Calais, sous la présidence du marquis
d'Havrincourt. *
ÉârêulîIôïiL a décidé de présenter la'îiste-séf
natoriale suivante : M. Paris, sénateur sortant;.
MM. Livois, Hermary, Mathieu, anciens dépti*
tés bonapartistes. ,
La rupture est donc définitive entré lès îégt*',
timistes et les bonapartistes du Pas.deGa.l.,
Le succès de la liste républicaine était aâzàw.
avant cette rupture. !
L'élection de Mamers ï
Mamers, '^9 décembre,
M. J>evaàseur de va 1-8 présen-
ter de nouveau aux eleeteurs de la deuxième
circonscription de Mamers comme candidat re-
publicain. ■
Le 21 aoùt, il avait obtenu plus de -M.QJ vo.i.S. i-
Contre M. de Perrocbel.
ëuu clejtiuu est assurée.
La Grêve de là , Grand'Combe
Tarascon,décembre.
Aujourd'hui sont passés à ÎCimes deux ba.
taillons du 'î il* de ligne par le train de une
heure, se rendant à Avignon et venant de r'
Grand'Combe. Il reste sur le terrain de la grè-
ve un bataillon du 55e de ligne.
Des souscriptions pour les grévistes conU*
tiuent à se faire dans tout le département.
La Compagnie continue à renvoyer beaucoup
d'ouvriers.
Les ouvriers mineurs, confiants dans les p?(U
messes da la Coaspasnîs, ont manqué de cou*.
Tage. 1
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l» O!D.,. 113 S7
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., '-.:ii?;;';¿i; ;t: ..>;:
:- .,' ":úÎte
Cej^adàiit'Û^é^'Crôjnéz^i ê'éfcâiÇ as-
sis devant la table pour lamper un verre
l'assai, avait continué :
- Voici ma première raison. Passons à
la seconde. Vous envoyer un courrier qui
eut fait manquer mon plan.
— Quel plan ?
- J'ai voulu cacher là marche du coil-
r¿;f.-:,"'--:::-;'. - r. r~~— ---r—- -
Et, en secouant la tête, le Portugais con-
tinua d'une voix grave :
- ^ôj)ui^près.de yingt moignons n'a-,
vons pas ete heureu. 'èS deux éxpedi..-
tions qui ont été tentées par le haut Ma-
~ront ou devenues désastreuses. aJ$é
la prudence ^iise à dissimuler notre mai.
chà. néus avons itolijbUfS ,trOuy(j les pil-
lards si bien embusqués sur notre pas&agô
que c'est à croire ennis.. 'étaient passage
ils étéient d'avance
renseignés sur la route que nous devions
suivre. Si nos chefs convoyeurs n'avaient
pas, les uns '3Pr.è.l(;is-"ailtres,li,5__gE
peau dans ces. attaques, nous aurions fini
par les accuser d'être de connivence avec
les voleurs. •
»- Et alors vous nous revenez ? prononça
Antoine d!un ton de reproche. «
Gomez sourit, et d'une voix franche :
— Je l'avoue, dit-ii, car devant la male-
chance qui nous poursuit, force a bien été
de nous souvenir qu'avec VOurnoU5 YOlll)
toujo«rs-iéussir-: .-> ,.-..
Fiiis^vec1 hésit«ttioiî:î; • - -"
.-.' Est-ce convenu ? demanda-^'-il.r^ .> -1 ,
Ensuite, pour gagner sa cause : v. J
.— Aujourd nui,, je le- répété, j ai agi de
malice, repriUiL Après avoir bavardé à
tous les échos sur mon itinéraire, jè, suis
parti et, à une journée de marcnejJ'ai
changé de route. L6s détrousseurs.vont
faire ie pied de grue à m'attendrô sur un
autïejpoinfc-:. ; ;; ■
aulJ¡z soufflé-mot à- personne,
avant .-le départi Se votre rase ? insista
Prosper. -.- - .{' "J'
—: A personne ! affirma vivement le Por-
tugais: v-:: -
Après, quoi, rey^aaiit- charge : : ,
,: Voyoiîè. JÊst-ce dit-^épéta-t^il. ';',.,; ','
Le Laïiû®! se rerderent iûiîéoiss -iai?
répondre. Pour peser sur leur consente-
ment, Gomez poursuivit :
— La chose en vaut la peine. Six mil-
lions!. Lesquels, à un demi pour cent de
prime pour les convoyeurs vous donnent
treiite'ffillie francs. --"'----"
En voyant les trois frères encore hésiter,
il se hâta de dire, en portant la main à sa
poche:
— .Que je suis prêt à payer sur l'heure.
D'un geste, -Antoine lui fit rentrer en po-
che le portefeuille à demi sorti, et, d'une
vois qui insistait ; 7
-^•JnteiTQgez bien votre mémoire, dit-il.
Vous êtes très certain de n'avoir annonce à
pIllle':,:-Y'e-"p¡.'0;Ï9t-","fle-:, changer,, de
route,?.. 11* L .,,'.," '-v-
- Non, non, à ■ personne ? répéta Gomez,
après avoir un peu réfléchi.
Un tel doute, malgré son affirmation, se
montrait sur le visage des Lanoël, qu'il
s'écria d'un ton froisse :
- .ReiXisez-wus de me croire?
— Nullement, fit Nicolas, mais ce qui
s'est passé aujourd'hui peut nous faire
supposer,*de votre part, un ou&li de méto
moire. ■ ■. -,
— Que s'est-il donc passé?
— Ce matin, nous partions en chasse,
quand, là, devant noi-re demeure-nous
avons été attaqués par une vingtaine de
bandits qui* malheureusement pour eUJ."
IlOUO lassés rentrer à i'aM de ntë.
mura, ce qui nous a permis de les salei
d'importance,
— C'étaient des Indiens Aracajus? de-
manda Gomez.
— Non, fit Nicolas. Malgré le travestisse-
ment, nous avons reconnu de faux In-
diens. A. coup sûr, ils devaient faire partie
de la bande des Enf^nts-PIouges.
En effet, depuis deux ans, une terrible
association, formée de l'écume de toutes
les nations d'Europe, chenapans qui avaient
fui devant la justice de leurs pays, infes*
tait la rive gauche du Bas-Amazone. Sons
la direction d'un chef audacieux,.ils pil*
laient les embarcations-descendant le tleu
ve,' dévastaient les Fazendâ^, égorgeaiéiw-
les Seringaires après leur récolte de caouti-
chouc et côrninettaientjniHe atrocités sans
que la police brésilienne, trop peu nom-
breuse poumne aussi grande étendue de •
territoire, pût s'opposer à leurs méfaits.
Ils avaient belle a disparaître en s'eufon-
(ant dans les vastes savanes qui bordent1
fa gauche du fleuve : solitudes d'environ
huit cents lieues carrées, où il faut de ion- -;
gues journées de marche pour rencontrer
quelques nauvres carbets d'Indiens; im-
mense désert en partie couvert de, We
impénétrables. 1
Une armée entière n'aurait pu avoir rai- 1
son de ces bandits insaisissables. Pour j
anéantir la bande, il eût fallu la frappér à
la tête, c*ett-à-dire .-/emparer du ¡'' )
Quel êtait-U ? VU l'j$ûaeaiW;?$ £ :( J |- ;
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