Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1881-12-30
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 décembre 1881 30 décembre 1881
Description : 1881/12/30 (N1714,A5). 1881/12/30 (N1714,A5).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k75449039
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/10/2012
ADMINISTRATION, RED ASM, M- ®{&\TCP
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JOURNAL POLITIQUE
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: M NUMÉRO: 5 CENTIMES
Aftôanaa»nfa : OêpariOBUste
TB01S MOIS.» 6FBU
8:XMOIS. 12 Fa.
vu AN. 24 FR.
CINQUIÈME ANNEE—NUMÉRO l'ut:
Vendredi 30 décembre 1881
(10 nivôse an 90)
, P~!M~z~~V7~7?7~(Y)j~
mencera un roman du plus grand
intérêt, et dont le titre seul sera Une
atiQ'lJ pfl'U1' not.eJ.tX.s.-
il CAMljMfTÏISTB
&ms$omttîés pâ« eiicofe^u mardi-
îgpaéyàbeîloiir de tous les déguisements,
et,':cpett(iant, M. Gambetta qui tou-
jours, .on le ;sâtt,§n avaiice de son.temps,
notte a régalés hier d'im spectacle tout
à fait camayolesqviè et qui ruiné" tout ce
qW})U\I'a i3^"faîre? èe -mieux, dan», ce
igemre, Â,la dôd6^^:^ la eourtiUe.
tie chef: du grand miméfèpe avait déjà
caiïsé "uB:;/îe^îû":;®^àbTO^àe surprises
ré|eiiiss&ûte^ ft ia fiance, nous disons
réjouissantes, .parce que stion la parole
d1# sag#,il faut -toujouis dsè hâter;de
rite :dg® rlQUeë ^UternemerïtaieSj car on
Jï'àlfàa. que .trG_Q.cGSl;:(te.: les pleuifêr.
r':U! :Çt,euQ' abord là composa de son
oa^et^$$aelle a été là chose; la plus
p~an~~ inonde : ti eommis
habités en ministres -
Faus la nomination rihel au: posté de. cheî de rétàt-major
gô^éralf éelîé :l ;M. G^tè^ert comme
meimBre du conseil>&ioërîeur;.. de la
Fuorro" :.cell, "d(j.Xp.Aajèit:lteuP"del'im..
pératricé-, d'Allem^ne comme chef du
ea,Mnèt$n ministre desatfau'es ftran-
gères?:cMlé d@ M-" 3è Ghàudbfdy comme
affibas^fpeûr & Saa^t^étersboùrg, etc.,
-etêî..,f %4&8 .adv-er:sajrs notoires" de la
R.pubJiqhe;tfégrqsBs'-én serviteurs du
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sont efforcés de trayâiHer; - ■■■;•;■■
il y a ..u' aussi": ïë penvoi de M. Ftous-
taii^à^ùniSjétu^^aîîd;COïitentem.ent du
qùl, n'est pas
,}.lIle milice ^l^tsènte^Mrf ■ • : - ^>
Mais iouf cela notait qu'entrée dé jeu
.-p.ortta,
rêvait comme farce de carnaval.
II Voiilait , absolument7 --' qu'on nous
Ps l'expression son piriiiic,
et, ïjia foi"! il y a rëuâsi.L: •'•• •"•
ïïief matin, oh: lu dans l^7éùrnal
officiel: V ù-Cï
-1-1. Weiss;:{.J(mn-feç<|aèà.}, \anc3en
» conseiller d'Etat^ ^éié;T-ndmmé £ iàirec-
» ieur desJa^irés politiqliés;^et dèsfsar-
» cÈtfves au ministèré^s âfîaire&'étran-
j» glrea..JC.^7téisis'egt'r de plus, -tlOmmé
'-::!::4re
» £ tâ§3er»"" = ; ;
A cette a, t tant
soit peu coû&aiss^çe au-personnel poli-
tique depuis vm~. ~cnL-m~ujjLjne.
rnent. d'mdicibié stupéfaction. Ils se
'-86ftt-, 'ëls-i--'aàng, 'Ia':hùit,'il,:rt'a-
.)tait pas été fait un nouveau coup du
16 mai, et si le portefeuille des affaires
étrangères n'était pas entre les mains
^e M. de Broglie. .,.
Quarçé, âpt'Ôs èxàihen, On a été assuré
fu'aucun changement n'était survenu,
epuis la veille, dans la forme du gou-
Vernement; quançi. qu a eu la certitude
que le Jmtrrmi officiel qu'on tenait à la
main portait bien la date du jour et ne
remontait pas à quatre ans, on a été de
plus en plus stupéfait. On ne comprenait
bsolument rien 4 cette étrange nomi-
nation. Enfin un homme plus avisé se
prit à rire et dit à tous ces gens qui
cherchaient la raison de l'énigme :
«Vous ne comprenez pas? Rien de plus
iiinple, cëpéndatit : c'est M. Gambetta
qui fait son carnaval. »
> Et, deJ-rmt;clst frien drôle de voir
l'ancien secrétaire général du ministère
.des beaux-arts sous l'empire, l'homme
que les droites ont fait entrer au conseil
d'Etat, le journaliste qui a contribué,
dans la mesure de ses forces, à, l'aven-
ture parlementaire du2i tùai 1873 -et au
coup de tête du 16 mai 1877, qui est de-
venu depuis rédacteur du Figaro, non
pomt précisément pour y défendre la
République, c'est bien drôle, disons-
nous, de le voir placé à la tété du plus
important, sans nul doute, de tous les
Services ministériels.
La direction des ancres politiques,
— c'est le poste qu'ont occupé successi-
vement MM. Dëspréz et de Courcel, tous
deux actuellement anibàssaûrf;c't
la direction de toute la politique inter-
nationale '>, de la France. C'est donc des
destinées même de la République qu-il
s'agit dans le choix du directeur des af-
faires politiques.
Et ce choix s'est porté sur M. Weiss,
sur un ennemi de ja République. EVi-
demment, c'est affaire de carnaval.
On dit, il est vrai, que t- J..-J. Weiss
a conquis ses titres/'à ce choix en pu,..
bliant récemment,, dans la Revu politi-
que et liUérâire^im article où 1^ flatte:
'rl.ersJl.v'QBI?betta etles ministres
:qu'ilffe SWQ..nns était poussée jSquAux
aerniCTeSi iiitfites ; mais ce n'est pas
une considération de cette nature qui a
pu déterminer l'option de M. Gambetta.
;Les flatteurs à outrance se pressent
trop nombreux autour de lui, pour qu'il
tienne-à 'nh-^er-ptas--'ou à un de moins.
Non, M. Gambetta a voulu s'amuser.
Il a voulu nous montrer avec quelle ai-
sance les adversaires les plus notoires
de la République: tes Miribel, lesWeiss,
seiaissent affubler d'un masque répu-
blfcain.-J^âns six setdaines, art-il pensé,
àla^a d^carû^ak. je changerai tout
cela, et chacun reprendra son costume
naturel. ,.=- : ',' - .',
,C'est panait"; ~mâts dans qittnzg jdurs
le3.X!iLiîmbrÊa-Ymii;j'çjatrf^r dans six
semaines, qui peut dire si M. Gambetta
sera encore mimstre ?
1 ; ■" ^iii h t.
i - .,.. '- ..-
DERNIERES NOUVELLES
r Incendie h Toulouse
- - Toulouse, 28 décembre.
Cette nuit, un grand incendie a complète-
ment détruit les chantiers de bois appartenant
à M. Thomas, rue Bayard. - .,
Les pertes sont élevées mais couvertes en
partie par une assurance à la France.
La population civile a rivalisé de zèle avec
les pompiers; mais un commissaire de police a
grossièrement insulté -des travailleurs qui se
reposaient dans un café voisin après avoir fait
leur devoir; ce qui a vivement mécontenté la
population toulousaine.
| Les élections sénatoriales du Var
Toulon, 28 décembre.
Six cercles radicaux, réunis en assemblée
générale, ont décidé à la majorité que, pour se
conformer aux programmes souscrits par les
élus"et renfermant pour clause principale la
suppression du Sénat, ils les invitent à prati-
quer l'abstention la plus complète dans les
élections prochaines. ':,
Un crime abominable
Lille, 28 décembre.
Un crime odieux a été commis à Thouars.
Le sieur Vailly, qui passe pour un avare, était
menacé de mort par ses deux fils, François et
Joseph, parce qu'il leur refusait de l'argent.
François Vailly après avoir sommé une der-
nière fojs ie vieillard de lui donner une cer-
taine somme, l'a frappé de deux coups de ra-
soir à la gorge. Joseph a assisté impassible à
cette scène.
Les deux frères sont arrêtés.
On espère sauver la victime.
EJn attocdlap dans le jBospIiop#
Constantinople, 28 décembre.
Le vapeur russe Azoff, venant de Smyrne, a
aborde par tribord, à onze heures du matin, le
paquebot postal français ia Provence, des Mes-
sag-eries maritimes, qui se trouvait à l'ancre
dans le Bosphore.
La Provence a coulé, dans l'espace de vingt-
cinq minutes, par trentersept mètres de pro-
fondeur ; on croit qu'elle s'est fendue en deux;
en coulant
Tout l'équipage a été sauvé.
Le vapeur Azoff a éprouvé quelques légères
avaries..
La i\¡'Qr;;ne, qui devait partir aujourd'hui a
4 heures du soir pour Marseille, avait un char-
geIIÜ.m t lIDPOrtaIit,notanlIIleut,p.l.usieurs groups
d'argent. ,,,
., valise postales n'étaient pas encore em-
barquées. Un bateau italien les transportera a
Brindisi.
•^- j n i ■ wm*mxX ii -- * * ..i- i
PETITE BOURSE DU)1S0[fi
9 ©/© 84
S G/o.,. ll i id,
Italien.; .., 90 30
Turc 13 y à
Russe. ,.
Egypten G ()/ÍJ 3t M
Ë^terieure. 30 i?/3î
Banque Oîiouj.- 863 75
Umou a»** -
Banq. P*\.ut(Ti m TO
- Ane.
— Hongr
Suez. 3228 75
ld?1DPards.
--..,-,.. La Lellfft di commandaiil Xabûrdère „
M. Talandier a publié une lettre du majof
Labordère, lui écrivant qu'il acceptait la. can
datupo. Nous avons le droit d'ôcre surpris de
cette publication. Cette lettre était toute prie
vée.
M. de BouteiUer avait été chargé par se*
amis d'écrire au commandant Labordère, un"
fois sa candidature posée et acceptée. C'est ce
qu'il, a fait. M. de Bouteiller lira demain, à la
réunion des électeurs sénatoriaux, son accepta-
tion officielle.
Voici la lettre 'du commandant Lafcordère ; •^
laquelle nous faisons allusion : '0
* Renae?, décembre '1881. X
MMsiettr. -
Je suit profondément touché du témoignage d..
sympathie, de confiance que, sur votre initiative*
m'ont donné les électeurs sénatoriaux de la Seines
et je tiens à vous exprimer tout d'abord ma gratis
tude.
Vous me demandez si j'accepte la candidature
Oui, je l'accepte. Puis-je répondre autrement lor
que vous me dit, au nom de nos amis politiques
qu'en refusant, je vous mettrais dans un grave em
barras ?
Je n'ai pas à vous apprendre que j'appartiens tout
entier à la démocratie républicaine ; eUe juge quef
je dois sortir de la réserve que je m'étais imposée
me voici. ;
Je ne me dissimule pas qu'il me manque bien deflr
choses pour être à la hauteur du mandat que 18111
éleofeurs sénatoriaux songent à me confier. bla 0 >
s'est passée dans l'armée ; je suis un soldat. Jamaisé
il est vrai, les événements politiques, les questions
qui préoccupent l'opinion publiquue ne m'ont trouvé
ndifférent. Tout au contraire, je les ai suivis tou-i
jours avec intérêt, quelquefois avec passion. Ma] S'
quoi qu'on ait pu dire, je n'ai jamais fait de la poli"
tique active, et si l'étais élu, j'entrerais dans un
monde où bien des choses, mo sont étrangères. Je
ne vous promets donc pas uu mandataire digne da
voir son nom uni à ceux de Victor Hugo et de Baro-
det. J'ai la bonne volonté ; j'aime les misérables i
je suis dévoué aux principes sans lesquels la Répu
blique n'est qu'un leurre ; je crois qu'il faut agir.
Si cela suffit, je suis à vous, je vous le répète, eO
quel que soit le résultat du vote, ie serai fier d'avoir,
utté avec la démocratie.
Une élection doit être nécessairement précédée
d'un contrat. Aussi, dès que faurai reçu l'invitation
d'assister A la réunion des électeurs sénatoriaux.
je demanderai une permission afin do m'y rendre.
Mes chais me l'accorderont-ils? Ja le crois. Je ne
pcuxilû!lrJ¡¡er,_Unw,QÍ;,4o rI!. Brelay au ministre da'
là guerre lèTeraii à coup sûr toute "tlinièlllté à ces
égard.
Quoi qu'il ea soit, ie dois ^ous dire que je ne
quitterai certainement yai> mon regymont sans une
autorisation régulière. Il faut que, plus qu'un au-
tre, je ;:îo montre -50ilmis à la discipline militaire,
prouvant ainsi qrio l'en peut être soldat dsscipliuê-
et avoir refrtsé de s'associer à un cviin.i.
Veuiliez agréer, etc.
A. Tw&soao&as.
---- - - L ii n r i
fXTMST R!] MFFMT BRISS0N' ;
SUR Là MISE EN AûCUSATIGN DES HOMMES
DU 16 MAI
(Sutie)
Eh résumé, messieurs, le ministère du 17 mal •
a violé, suivant nous, les lois constitution*
nelles :
18 En essayant de transformer, et en traDs*
formant en effet, la République parlementaire
établie par ces lois, en une dictature ; en pous-
sant M. le président de la République à assu-
mer le pouvoir personnel et à s appuyer sur la
force armée pour changer ainsi le \lveI'De.
ment du pays ; ,'
- jiii»i»ii'HM'éli>»1iil t III il 11 I II
r
A
»JWXlè.UE::PABtrB: :,, • -;
LA ;'C:AϕU,::.DE:',$EV:NE
'~u ite -
,::;l;;[duid;t> Prôs-
per. Quand H uoàs a quittés, GdcOrdépuis
ÍjIJ.gt.l';a";-it été 1flanch1,r9ns.i'. 1
- a'-^l^tÊâi» è
fres que vous;avezjsrus tout à l!heù»è. Ce
lôht- frô.s. çeryifesurs, oresqùe aos- çoinpa-
;ftuûaS3 êt aoû pas.ûos êâûlavesr alârma Ni-
îolas, - -
Ce-renseignement avait droit .détonner
Calrap, qui^ç^rit:: j
"0 ::::"}UlfD -Goeoest' â.inon^ s^Tice .;en
^r©ii^^n>(^ti^t d^ehatj^^bien ven.iioigie, j
■ Casse a "Ga^^iiïê^ > c:' -
- Ïd 1 -
..llt':,ê:.:r":':St 1
i©. •• t ■■ ■-
L'éleveur interrompt én disant" ;
f; \Clf!J.'$tpas. moi qui l'ai acheté. L'ac-
quisitioQ furfaitfJ parmoironcle Calrap.
- S~ce"seul nomrqurniflisait pour leur
apprendre quel était celui, qu'ils recevaient
cfre2; eux;ie?;Lanoël s'Inclinèrent et,. après
ce sab^ratoé r^rit :
-,'V otre OT!r.' Ata.it' for.t..de.nQ3:l\Jn!,!_,..
, W.À.ussi în!a*t"ii recommandé, à son lit
r)o'V^rirtripi ypnir von^ demander da rflpnr-
ter sur J moi l'amitié que vous aviez pour
lui, Annonça Calmp. - ":
Tfôis^iiaifis se tendirent vers l'éleveur
et trois voix bien franches prononcèrent
-ènsemble -oe Simples-moU.. - - - -^ I
— C'gstonyenu !
Après avoir répondu par frois poignées
de main à celte - conclusion d'un pacte
d'allianee, CJalrap, revenant "M point qui
rïntri~HaIt,p~p~!a.:'
rintriguait, fkc^û rëpeia1 sûtiort de Goco fut faite par
moirblitfe.~- - -- --
— Et je puis, reprît AÜfoine; comme je
voua Vil
prendre de qui votre oncle racheta La
venHeuse. Ttftrla ergoté -M^nuefer- qui-, 't'
C¡:I.-ynJ.;t.;, .st surnommée la Prle •; de
aeatité > ,
r C'était la seconde fois que ce nom frap-
jaâît Porèllle de Calrap. Pour se faciliter la
tache qu'iri^ïait donnée d'arracher à Coco
le secret - haine contre son es-maî-
tressej il voulut avoir des détails. ex.;Maî-
Est-eile vraTinent si-belle--r-dema4dart-
il à Antoine. :.
— PrnsnCT s^il peut vous répondre, car
lui seul de nous trois j'avw" If J'arné en
désignant son frère. i
".---'Be-lltt--atl.-:-POSible:! afiirma>t £ £ Osper
dont rœll s'éclaira d'une passion saun age.
— Elle est mariée ? insista Calr&p.
— Elle" se dit" vèTtve. Tenu^, il j a deux
ans, à Cayenhe, on ne- oonnj at do ses an-
técédents que-G© qu'414«j- a- p;'Rvd'eaxonter.
C'est, suppose-t-on, une Bré> ?iiienne. Pour-
qitbi a-t-eil© quitté son "ij ays '{ C'est un
mystère. ■ - * - - - - ; •
—. Elle est riche ?
— A- son" train- -de
qu^lie a achetéesici ixu x- noi mJCfteuses pl ai 1 -
tations qu'elle fait eT/pioit^i\ elle semble
posséder des million^. -., .,
— Très belle e fort riche, elle ne aoïc
pas manquer de galants quï voudraient
faire cesser F.,o,.i dit t-élevpur- en
plaisantant. -- :.
—Oui, mais Á:'ous îe;% galante, jusqu'à ce
ont-pet-idiiiieuraï>etnes. - 17
—
- Alors une vertu inatraquah le,)' ult ^.:^^ lrap.
Oh! oh! lit iro-uquemenîV Prosper,
tput au,plus ma5 tittaqu.«é. S
La phrase avait été accentué* tellement
de fatuite que les, deux autres Îr res se mi-
rent à rire.
— Prétendrais-tu lui tionheç l'assaut
vainqueur ? gouailla Nicoles r -
— Pourquoi pas? lâcha Prosper en se re-
dressant.
— Tu ! tu ! tu! fit Nicolas. Un beau
merle, ., ma foi! pour si gracieuse tourte-
relle.
Prosper, piqué au Jeu, secoua la tête eli
disant :
- Et bien, je n'en aurai pas le démenti.
La première fois que j'irai à Cayenne, je
veux que la belle princesse.
-Il fut interrompu par Antoine qui reprit,
en s'adressant à Calrap :
- C'est donc la créole Manuela qui a
cédé Coco à votre oncle, car c'est elle qui'
l'avaic acheté quand il nous quitta.
- Mais comment Coco, au lieu de se
laisser vendre, n'a-t-il pas montré sa charte
d'affranchissement ?
- Parce que c'est lui qui a exigé que'
nous le vendions à Manuela? ;
- Pourquoi ? fit Galrap étonné.
— Ça, c'est le secret de Coco, répliqua
discrètement Antoine. C o c o, répliqua
Calrap, cherchant en on' esprit le motil
de l'étrange conduite do son nègre, ne
trouva que celui-ci qu'il exprima à haute
Le moriûcHid u était-ii pas pa.r_hasal¡d,
amoureux de la Perle-de-Beauté ?
S — Euh ! euh ! ricana Prosper d'un ton de
doute, à l'âge de Coco l'amourne tourmente
ùe.
Ca?r?P savait son esclave déjà avancé en
; ; ? ,fv - A PAftJ S. —
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v ~tn aftictét non insérû rt» ssroM pa^ Têhdiés !
- ? ïBè'ftfôMenls : Paris -
Ó1 £ MWSW "!I. '9 ':FR., -
SIX )(oœ. é «U".::
- 139 •»•••• 1S fBa
JOURNAL POLITIQUE
;,:: :', ,'QVOTIDIJE-."W.
: M NUMÉRO: 5 CENTIMES
Aftôanaa»nfa : OêpariOBUste
TB01S MOIS.» 6FBU
8:XMOIS. 12 Fa.
vu AN. 24 FR.
CINQUIÈME ANNEE—NUMÉRO l'ut:
Vendredi 30 décembre 1881
(10 nivôse an 90)
, P~!M~z~~V7~7?7~(Y)j~
mencera un roman du plus grand
intérêt, et dont le titre seul sera Une
atiQ'lJ pfl'U1' not.eJ.tX.s.-
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îgpaéyàbeîloiir de tous les déguisements,
et,':cpett(iant, M. Gambetta qui tou-
jours, .on le ;sâtt,§n avaiice de son.temps,
notte a régalés hier d'im spectacle tout
à fait camayolesqviè et qui ruiné" tout ce
qW})U\I'a i3^"faîre? èe -mieux, dan», ce
igemre, Â,la dôd6^^:^ la eourtiUe.
tie chef: du grand miméfèpe avait déjà
caiïsé "uB:;/îe^îû":;®^àbTO^àe surprises
ré|eiiiss&ûte^ ft ia fiance, nous disons
réjouissantes, .parce que stion la parole
d1# sag#,il faut -toujouis dsè hâter;de
rite :dg® rlQUeë ^UternemerïtaieSj car on
Jï'àlfàa. que .trG_Q.cGSl;:(te.: les pleuifêr.
r':U! :Çt,euQ' abord là composa de son
oa^et^$$aelle a été là chose; la plus
p~an~~ inonde : ti eommis
habités en ministres -
Faus la nomination
gô^éralf éelîé :l ;M. G^tè^ert comme
meimBre du conseil>&ioërîeur;.. de la
Fuorro" :.cell, "d(j.Xp.Aajèit:lteuP"del'im..
pératricé-, d'Allem^ne comme chef du
ea,Mnèt$n ministre desatfau'es ftran-
gères?:cMlé d@ M-" 3è Ghàudbfdy comme
affibas^fpeûr & Saa^t^étersboùrg, etc.,
-etêî..,f %4&8 .adv-er:sajrs notoires" de la
R.pubJiqhe;tfégrqsBs'-én serviteurs du
régime ,:a11; renv^r^meiit- duquel ils se
sont efforcés de trayâiHer; - ■■■;•;■■
il y a ..u' aussi": ïë penvoi de M. Ftous-
taii^à^ùniSjétu^^aîîd;COïitentem.ent du
qùl, n'est pas
,}.lIle milice ^l^tsènte^Mrf ■ • : - ^>
Mais iouf cela notait qu'entrée dé jeu
.-p.ortta,
rêvait comme farce de carnaval.
II Voiilait , absolument7 --' qu'on nous
Ps l'expression son piriiiic,
et, ïjia foi"! il y a rëuâsi.L: •'•• •"•
ïïief matin, oh: lu dans l^7éùrnal
officiel: V ù-Cï
-1-1. Weiss;:{.J(mn-feç<|aèà.}, \anc3en
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» ieur desJa^irés politiqliés;^et dèsfsar-
» cÈtfves au ministèré^s âfîaire&'étran-
j» glrea..JC.^7téisis'egt'r de plus, -tlOmmé
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A cette a, t tant
soit peu coû&aiss^çe au-personnel poli-
tique depuis vm~. ~cnL-m~ujjLjne.
rnent. d'mdicibié stupéfaction. Ils se
'-86ftt-, 'ëls-i--'aàng, 'Ia':hùit,'il,:rt'a-
.)tait pas été fait un nouveau coup du
16 mai, et si le portefeuille des affaires
étrangères n'était pas entre les mains
^e M. de Broglie. .,.
Quarçé, âpt'Ôs èxàihen, On a été assuré
fu'aucun changement n'était survenu,
epuis la veille, dans la forme du gou-
Vernement; quançi. qu a eu la certitude
que le Jmtrrmi officiel qu'on tenait à la
main portait bien la date du jour et ne
remontait pas à quatre ans, on a été de
plus en plus stupéfait. On ne comprenait
bsolument rien 4 cette étrange nomi-
nation. Enfin un homme plus avisé se
prit à rire et dit à tous ces gens qui
cherchaient la raison de l'énigme :
«Vous ne comprenez pas? Rien de plus
iiinple, cëpéndatit : c'est M. Gambetta
qui fait son carnaval. »
> Et, deJ-rmt;clst frien drôle de voir
l'ancien secrétaire général du ministère
.des beaux-arts sous l'empire, l'homme
que les droites ont fait entrer au conseil
d'Etat, le journaliste qui a contribué,
dans la mesure de ses forces, à, l'aven-
ture parlementaire du2i tùai 1873 -et au
coup de tête du 16 mai 1877, qui est de-
venu depuis rédacteur du Figaro, non
pomt précisément pour y défendre la
République, c'est bien drôle, disons-
nous, de le voir placé à la tété du plus
important, sans nul doute, de tous les
Services ministériels.
La direction des ancres politiques,
— c'est le poste qu'ont occupé successi-
vement MM. Dëspréz et de Courcel, tous
deux actuellement anibàssaûrf;c't
la direction de toute la politique inter-
nationale '>, de la France. C'est donc des
destinées même de la République qu-il
s'agit dans le choix du directeur des af-
faires politiques.
Et ce choix s'est porté sur M. Weiss,
sur un ennemi de ja République. EVi-
demment, c'est affaire de carnaval.
On dit, il est vrai, que t- J..-J. Weiss
a conquis ses titres/'à ce choix en pu,..
bliant récemment,, dans la Revu politi-
que et liUérâire^im article où 1^ flatte:
'rl.ersJl.v'QBI?betta etles ministres
:qu'ilffe SWQ..nns était poussée jSquAux
aerniCTeSi iiitfites ; mais ce n'est pas
une considération de cette nature qui a
pu déterminer l'option de M. Gambetta.
;Les flatteurs à outrance se pressent
trop nombreux autour de lui, pour qu'il
tienne-à 'nh-^er-ptas--'ou à un de moins.
Non, M. Gambetta a voulu s'amuser.
Il a voulu nous montrer avec quelle ai-
sance les adversaires les plus notoires
de la République: tes Miribel, lesWeiss,
seiaissent affubler d'un masque répu-
blfcain.-J^âns six setdaines, art-il pensé,
àla^a d^carû^ak. je changerai tout
cela, et chacun reprendra son costume
naturel. ,.=- : ',' - .',
,C'est panait"; ~mâts dans qittnzg jdurs
le3.X!iLiîmbrÊa-Ymii;j'çjatrf^r dans six
semaines, qui peut dire si M. Gambetta
sera encore mimstre ?
1 ; ■" ^iii h t.
i - .,.. '- ..-
DERNIERES NOUVELLES
r Incendie h Toulouse
- - Toulouse, 28 décembre.
Cette nuit, un grand incendie a complète-
ment détruit les chantiers de bois appartenant
à M. Thomas, rue Bayard. - .,
Les pertes sont élevées mais couvertes en
partie par une assurance à la France.
La population civile a rivalisé de zèle avec
les pompiers; mais un commissaire de police a
grossièrement insulté -des travailleurs qui se
reposaient dans un café voisin après avoir fait
leur devoir; ce qui a vivement mécontenté la
population toulousaine.
| Les élections sénatoriales du Var
Toulon, 28 décembre.
Six cercles radicaux, réunis en assemblée
générale, ont décidé à la majorité que, pour se
conformer aux programmes souscrits par les
élus"et renfermant pour clause principale la
suppression du Sénat, ils les invitent à prati-
quer l'abstention la plus complète dans les
élections prochaines. ':,
Un crime abominable
Lille, 28 décembre.
Un crime odieux a été commis à Thouars.
Le sieur Vailly, qui passe pour un avare, était
menacé de mort par ses deux fils, François et
Joseph, parce qu'il leur refusait de l'argent.
François Vailly après avoir sommé une der-
nière fojs ie vieillard de lui donner une cer-
taine somme, l'a frappé de deux coups de ra-
soir à la gorge. Joseph a assisté impassible à
cette scène.
Les deux frères sont arrêtés.
On espère sauver la victime.
EJn attocdlap dans le jBospIiop#
Constantinople, 28 décembre.
Le vapeur russe Azoff, venant de Smyrne, a
aborde par tribord, à onze heures du matin, le
paquebot postal français ia Provence, des Mes-
sag-eries maritimes, qui se trouvait à l'ancre
dans le Bosphore.
La Provence a coulé, dans l'espace de vingt-
cinq minutes, par trentersept mètres de pro-
fondeur ; on croit qu'elle s'est fendue en deux;
en coulant
Tout l'équipage a été sauvé.
Le vapeur Azoff a éprouvé quelques légères
avaries..
La i\¡'Qr;;ne, qui devait partir aujourd'hui a
4 heures du soir pour Marseille, avait un char-
geIIÜ.m t lIDPOrtaIit,notanlIIleut,p.l.usieurs groups
d'argent. ,,,
., valise postales n'étaient pas encore em-
barquées. Un bateau italien les transportera a
Brindisi.
•^- j n i ■ wm*mxX ii -- * * ..i- i
PETITE BOURSE DU)1S0[fi
9 ©/© 84
S G/o.,. ll i id,
Italien.; .., 90 30
Turc 13 y à
Russe. ,.
Egypten G ()/ÍJ 3t M
Ë^terieure. 30 i?/3î
Banque Oîiouj.- 863 75
Umou a»** -
Banq. P*\.ut(Ti m TO
- Ane.
— Hongr
Suez. 3228 75
ld?1DPards.
--..,-,.. La Lellfft di commandaiil Xabûrdère „
M. Talandier a publié une lettre du majof
Labordère, lui écrivant qu'il acceptait la. can
datupo. Nous avons le droit d'ôcre surpris de
cette publication. Cette lettre était toute prie
vée.
M. de BouteiUer avait été chargé par se*
amis d'écrire au commandant Labordère, un"
fois sa candidature posée et acceptée. C'est ce
qu'il, a fait. M. de Bouteiller lira demain, à la
réunion des électeurs sénatoriaux, son accepta-
tion officielle.
Voici la lettre 'du commandant Lafcordère ; •^
laquelle nous faisons allusion : '0
* Renae?, décembre '1881. X
MMsiettr. -
Je suit profondément touché du témoignage d..
sympathie, de confiance que, sur votre initiative*
m'ont donné les électeurs sénatoriaux de la Seines
et je tiens à vous exprimer tout d'abord ma gratis
tude.
Vous me demandez si j'accepte la candidature
Oui, je l'accepte. Puis-je répondre autrement lor
que vous me dit, au nom de nos amis politiques
qu'en refusant, je vous mettrais dans un grave em
barras ?
Je n'ai pas à vous apprendre que j'appartiens tout
entier à la démocratie républicaine ; eUe juge quef
je dois sortir de la réserve que je m'étais imposée
me voici. ;
Je ne me dissimule pas qu'il me manque bien deflr
choses pour être à la hauteur du mandat que 18111
éleofeurs sénatoriaux songent à me confier. bla 0 >
s'est passée dans l'armée ; je suis un soldat. Jamaisé
il est vrai, les événements politiques, les questions
qui préoccupent l'opinion publiquue ne m'ont trouvé
ndifférent. Tout au contraire, je les ai suivis tou-i
jours avec intérêt, quelquefois avec passion. Ma] S'
quoi qu'on ait pu dire, je n'ai jamais fait de la poli"
tique active, et si l'étais élu, j'entrerais dans un
monde où bien des choses, mo sont étrangères. Je
ne vous promets donc pas uu mandataire digne da
voir son nom uni à ceux de Victor Hugo et de Baro-
det. J'ai la bonne volonté ; j'aime les misérables i
je suis dévoué aux principes sans lesquels la Répu
blique n'est qu'un leurre ; je crois qu'il faut agir.
Si cela suffit, je suis à vous, je vous le répète, eO
quel que soit le résultat du vote, ie serai fier d'avoir,
utté avec la démocratie.
Une élection doit être nécessairement précédée
d'un contrat. Aussi, dès que faurai reçu l'invitation
d'assister A la réunion des électeurs sénatoriaux.
je demanderai une permission afin do m'y rendre.
Mes chais me l'accorderont-ils? Ja le crois. Je ne
pcuxilû!lrJ¡¡er,_Unw,QÍ;,4o rI!. Brelay au ministre da'
là guerre lèTeraii à coup sûr toute "tlinièlllté à ces
égard.
Quoi qu'il ea soit, ie dois ^ous dire que je ne
quitterai certainement yai> mon regymont sans une
autorisation régulière. Il faut que, plus qu'un au-
tre, je ;:îo montre -50ilmis à la discipline militaire,
prouvant ainsi qrio l'en peut être soldat dsscipliuê-
et avoir refrtsé de s'associer à un cviin.i.
Veuiliez agréer, etc.
A. Tw&soao&as.
---- - - L ii n r i
fXTMST R!] MFFMT BRISS0N' ;
SUR Là MISE EN AûCUSATIGN DES HOMMES
DU 16 MAI
(Sutie)
Eh résumé, messieurs, le ministère du 17 mal •
a violé, suivant nous, les lois constitution*
nelles :
18 En essayant de transformer, et en traDs*
formant en effet, la République parlementaire
établie par ces lois, en une dictature ; en pous-
sant M. le président de la République à assu-
mer le pouvoir personnel et à s appuyer sur la
force armée pour changer ainsi le \lveI'De.
ment du pays ; ,'
- jiii»i»ii'HM'éli>»1iil t III il 11 I II
r
A
»JWXlè.UE::PABtrB: :,, • -;
LA ;'C:AϕU,::.DE:',$EV:NE
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,::;l;;[duid;t> Prôs-
per. Quand H uoàs a quittés, GdcOrdépuis
ÍjIJ.gt.l';a";-it été 1flanch1,r9ns.i'. 1
- a'-^l^tÊâi» è
fres que vous;avezjsrus tout à l!heù»è. Ce
lôht- frô.s. çeryifesurs, oresqùe aos- çoinpa-
;ftuûaS3 êt aoû pas.ûos êâûlavesr alârma Ni-
îolas, - -
Ce-renseignement avait droit .détonner
Calrap, qui^ç^rit:: j
"0 ::::"}UlfD -Goeoest' â.inon^ s^Tice .;en
^r©ii^^n>(^ti^t d^ehatj^^bien ven.iioigie, j
■ Casse a "Ga^^iiïê^ > c:' -
- Ïd 1 -
..llt':,ê:.:r":':St 1
i©. •• t ■■ ■-
L'éleveur interrompt én disant" ;
f; \Clf!J.'$tpas. moi qui l'ai acheté. L'ac-
quisitioQ furfaitfJ parmoironcle Calrap.
- S~ce"seul nomrqurniflisait pour leur
apprendre quel était celui, qu'ils recevaient
cfre2; eux;ie?;Lanoël s'Inclinèrent et,. après
ce sab^ratoé r^rit :
-,'V otre OT!r.' Ata.it' for.t..de.nQ3:l\Jn!,!_,..
, W.À.ussi în!a*t"ii recommandé, à son lit
r)o'V^rirtripi ypnir von^ demander da rflpnr-
ter sur J moi l'amitié que vous aviez pour
lui, Annonça Calmp. - ":
Tfôis^iiaifis se tendirent vers l'éleveur
et trois voix bien franches prononcèrent
-ènsemble -oe Simples-moU.. - - - -^ I
— C'gstonyenu !
Après avoir répondu par frois poignées
de main à celte - conclusion d'un pacte
d'allianee, CJalrap, revenant "M point qui
rïntri~HaIt,p~p~!a.:'
rintriguait, fkc^û rëpeia1 sûtiort de Goco fut faite par
moirblitfe.~- - -- --
— Et je puis, reprît AÜfoine; comme je
voua Vil
prendre de qui votre oncle racheta La
venHeuse. Ttftrla ergoté -M^nuefer- qui-, 't'
C¡:I.-ynJ.;t.;, .st surnommée la Prle •; de
aeatité > ,
r C'était la seconde fois que ce nom frap-
jaâît Porèllle de Calrap. Pour se faciliter la
tache qu'iri^ïait donnée d'arracher à Coco
le secret - haine contre son es-maî-
tressej il voulut avoir des détails. ex.;Maî-
Est-eile vraTinent si-belle--r-dema4dart-
il à Antoine. :.
— PrnsnCT s^il peut vous répondre, car
lui seul de nous trois j'avw" If J'arné en
désignant son frère. i
".---'Be-lltt--atl.-:-POSible:! afiirma>t £ £ Osper
dont rœll s'éclaira d'une passion saun age.
— Elle est mariée ? insista Calr&p.
— Elle" se dit" vèTtve. Tenu^, il j a deux
ans, à Cayenhe, on ne- oonnj at do ses an-
técédents que-G© qu'414«j- a- p;'Rvd'eaxonter.
C'est, suppose-t-on, une Bré> ?iiienne. Pour-
qitbi a-t-eil© quitté son "ij ays '{ C'est un
mystère. ■ - * - - - - ; •
—. Elle est riche ?
— A- son" train- -de
qu^lie a achetéesici ixu x- noi mJCfteuses pl ai 1 -
tations qu'elle fait eT/pioit^i\ elle semble
posséder des million^. -., .,
— Très belle e fort riche, elle ne aoïc
pas manquer de galants quï voudraient
faire cesser F.,o,.i dit t-élevpur- en
plaisantant. -- :.
—Oui, mais Á:'ous îe;% galante, jusqu'à ce
ont-pet-idiiiieuraï>etnes. - 17
—
- Alors une vertu inatraquah le,)' ult ^.:^^ l
Oh! oh! lit iro-uquemenîV Prosper,
tput au,plus ma5 tittaqu.«é. S
La phrase avait été accentué* tellement
de fatuite que les, deux autres Îr res se mi-
rent à rire.
— Prétendrais-tu lui tionheç l'assaut
vainqueur ? gouailla Nicoles r -
— Pourquoi pas? lâcha Prosper en se re-
dressant.
— Tu ! tu ! tu! fit Nicolas. Un beau
merle, ., ma foi! pour si gracieuse tourte-
relle.
Prosper, piqué au Jeu, secoua la tête eli
disant :
- Et bien, je n'en aurai pas le démenti.
La première fois que j'irai à Cayenne, je
veux que la belle princesse.
-Il fut interrompu par Antoine qui reprit,
en s'adressant à Calrap :
- C'est donc la créole Manuela qui a
cédé Coco à votre oncle, car c'est elle qui'
l'avaic acheté quand il nous quitta.
- Mais comment Coco, au lieu de se
laisser vendre, n'a-t-il pas montré sa charte
d'affranchissement ?
- Parce que c'est lui qui a exigé que'
nous le vendions à Manuela? ;
- Pourquoi ? fit Galrap étonné.
— Ça, c'est le secret de Coco, répliqua
discrètement Antoine. C o c o, répliqua
Calrap, cherchant en on' esprit le motil
de l'étrange conduite do son nègre, ne
trouva que celui-ci qu'il exprima à haute
Le moriûcHid u était-ii pas pa.r_hasal¡d,
amoureux de la Perle-de-Beauté ?
S — Euh ! euh ! ricana Prosper d'un ton de
doute, à l'âge de Coco l'amourne tourmente
ùe.
Ca?r?P savait son esclave déjà avancé en
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