Titre : La Lanterne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1881-05-22
Contributeur : Flachon, Victor. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328051026
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 mai 1881 22 mai 1881
Description : 1881/05/22 (A5,N1502). 1881/05/22 (A5,N1502).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7500955p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-54
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2012
IMINISTRATION, REDAGIION ^T ANNONCES
1! A.^ARIS ■•*
a — Bile éeq"uéreil - .," a -4 **
£ tt wiiclet non intérêt m aermt pot tendus
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TROIS MOIS. 5 FR.
m MOIS. 9FR.
UN AN. i$M.
JOURNAL POLITIQUE
1 4bUOTIDIZN -
ON NUMÉRO : S CESTIMES
Abonnements : Départements
TBOIS MOIS. ê BEL
SIX MOIS. 12 FR.
ON AW«e. t *
CINQUIÈME ANNEE. — NUMÉRO 150 [
Dimanche 22 mai 1881 (3 prairial Sa 89)
A VICTOIRE DU PAYS
-----
Jeudi soir, comme je passais, vers les
lix heurest dans une rue peu fréquen-
tée, j'entendis un petit Vendeur de Jour-
taux qui criait d'une voix aigre èt ré*
entissante: « Lisez le discours de M.
pambetta en faveur du peuple français. »
Ce gamin qui, sans s'en douter, repre-
iait, pour le cônipte du triomphateur du
pur, la formule employée autrefois pour
rannonce du discours du trône, alors
¡u'il y avait un trône, faisait, à sa ma-
lière, et sans y mettre toutes les cir-
:onlocutions des écrivains opportunis-
tes, l'article que nous avons pu lire hier
Jans tous les journaux inféodés à la po-
étique et à la personne du président de
a Chambre.
Dans ces journaux, le succès de la
grande séance de jeudi a été non pour
|m principej mais pour un homme. Le
Scrutin de liste, c'est chose secondaire;
nais la victoire personnelle de M. Gam-
betta, voilà la grande affaire, voilà ce
aui cause l'ineffable ravissement de
toute la cour gambettiste, de tous les
Satellites de celui en qui ns saluent le
paître présent et futur de la France.
Oui, depuis jeudi soir, ce ne sont que
génuflexions devant l'homme du Palais-
Bourbon. C'est à qui, dans certains mi-
ieux, mettra le plus de hâte à faire sa
Soumission. On ne veut se laisser dis-
lancer par personne. Le fidèle Dumou-
lin n'a pas assez de toute son énergie
pour contenir le flot des gens qui vien-
aent protester de leur dévouement; si
bien qu'on ne peut s'empêcher de penser
iu mot de Tacite : « Ruere in servitudi-
tem ; ils se ruèrent dans la servitude. »
Eh! bonnes gens, pas tant d'empres-
sement. Vous n'êtes pas encore où vous
pensez, et vous vous méprenez tout à
tait sur le sens et sur les conséquences
iu vote de jeudi.
Vous ne voyez, dans ce vote, qu'un
triomphe personnel de M. Gambetta.
On ne saurait s'abuser davantage. Vous
oubliez trop que, dans une grande lutte
sntre les deux systèmes électoraux, il y
avait une question de principe d'engagée
et qu'il était impossible aux républicains
d'abandonner le principe pour le plaisir
de faire échec à M. Gambetta.
Pour notre compte, nous avons dé-
tendu le scrutin de liste et nous avons
recommandé à nos amis de voter la pro-
position Bardoux. Nous accusera-t-on
cependant d'être les séides de M. Gam-
betta et les adeptes de la politique op-
portuniste ? -
Et le nombre est grand des républi-
cains qui ont pensé et' agi comme nous,
qui ont dit : sauvons d'abord Je prin-
cipe, mettons le -pays. en pleine posses-
sion de lui-même,-finissons-en avec lès
candidatures de clocher, puis nous ver-
rons. - -
Ce n'est certainement pas trop exagé-
rer que de porter à cent au minimum
le chiffre des députés républicains qui
ont donné leurs voix.au scrutin de liste,
non point parce que' M., Gambetta le
voulait, mais quoiqu'il le voulût. Joi-
gnons à cela- tes voix des bonapartistes
et d'un certain nombre de royalistes
données à la proposition Bardoux par
des raisons de tactique, combien reste-
ra-t-il de voix au compte personnel de
M. Gambétta ? Pas cent.
Voilà cetté grande victoire dont on se
targue si bruyamment. Sur une Cham-
bre qui compte 530 membres, sur une
majorité républicaine de 380 membres
environ, M. Gambetta ne dispose per-
sonnellement que de cent députés. Fran-
chement, ce n'est pas suffisant pour
gravir les degrés qui mènent à la dicta-
ture.
Puis, en dehors de la Chambre, il y a
le pays, avec lequel cependant il faut
bien un peu compter. On répète de côté
et d'autre : M. Gambetta sera le maître
des élections, et il va faire une Chambre
à son image, ce qui le rendra maitre ab-
solu du pouvoir.
C'est aller un peu vite en besogne. Le
pays n'est pas aussi facile à pétrir que
certaines gens se l'imaginent. Le suf-
frage universel n'est plus un enfant
qu'on puisse mener à la lisière. Que les
amis de M. Gambetta, que les fidèles de
la petite Eglise opportuniste préparent
des listes avec la prétention de les im-
poser aux électeurs, cela est possible,
cela est même certain ; mais les élec-
teurs, tant de fois abusés, sont devenus
très méfiants et, avant d'accepter une
candidature, ils regarderont à son ori-
gine et quand ils reconnaîtront l'estam-
pille gambettiste, ils diront : ce n'est
point notre affaire.
Si nous avons demandé le scrutin de
liste, c'est que nous croyons à l'indépen-
dance du corps électoral. Nous savons
que le suffrage universel a fait son édu-
cation, achetée, il est vrai, par de
cruelles expériences. Mais ces expérien-
ces mêmes sont la garantie qu'on ne
reprendra pas la nation au même piège.
Le scrutin de liste, nous en avons la
conviction profonde, ne mènera pas la
France à la dictature. Il la mènera à la
liberté, il la mènera à la République sin-
cèrement démocratique. Il ne sera pas
l'exaltation de l'opportunisme, il en sera
la condamnation.
: Maintenant que les ambitieux, que
les assoiffés du pouvoir se prosternent
devant M. Gambetta et acclament sa
victoire, cela les regarde et ne saurait
nous causer la moindre inquiétude. Le
pays, lui, se tiendra debout, car, en fait,
le vrai victorieux de la journée de jeudi
c'est lui et nul autre que lui.
• — ♦ :
- DERNIERES NOUVELLES
■' E/sgilKflk!!! "suHiéiDitiqm m
Saint-Pétersbourg, 20 mai.
Il se confirme que le grand-duc Michel sera
releté de sa charge de gouverneur du Caucase
et viendra » Saint-Pétersbourg remplacer le
grand-duc Constantin à la présidence du con-
seil d'Etat.
A l'avenir , le bureau du conseil d'Etat, y
compris le président, sera renouvelé dans les
six mois.
On assure que l'empereur d'Allemagne a fait
On as Zuri,,~ que l'empe~
exprimer au czar l'amère déception que lui cau-
sait son dernier manifeste.
On ne doute plus maintenant que l'agitation
antisémitique qui se manifeste en Russie et
dans d'wtres contrées ne soit le résultat d'un
mécontentement général des paysans.
Les nihilistes ont tiré avantage de ces dispo-
sitions et excitent les paysans contre les juifs,
qu'ils leur disent appartenir à une classe qui
profite de leurs misères.
On dit que leur intention réelle est de provo-
quer un conflit entre le peuple et les autorités,
en forçant-celles-ci à intervenir pour protéger
les juifs. >
A Marseille
Marseille, 20 mai, 5 h. 50, soir.
230 000 rations ont été embarquées aujour-
d'hui pour Tunis.
Les journaux de Marseille, commentant le
vote du scrutin de liste, disent que la dictature
est faite.
JLe Crime d'Eyragues
Aix, 20 mai.
David Bruno, fermier à Saint-Rem y, àgé de
vingt-cinq ans, est accusé d'avoir, dans la nuit
du 20 au 21 novembre 1880, à Eyragues, apsas-
siné, avec préméditation et guet-apens, Claude
Falgon. Arlésieu, se rendant à pied a Avignon
et de l'avoir volé.
Dix-neuf témoins sont ~'éHWlnlus.'
L'accusé montre du repentir.
L'avocat général, M. Thourel, demande la
peine de mort.
Le défenseur, M* Masson, plaide les circons-
tances atténuantes, que le jury accorde.
David est condamné aux travaux forcés à'.
perpétuité.
A Moulins
Moulins, 20 mai, sois.
Le maire de Moulins a pris un arrêté inter-
disant les processions sur le territoire de la
commune.
Les Infamies de la police russe
D'après des correspondances de Saint-Péters-
bourg, publiées par plusieurs journaux autri-
chiens,Jessa Helfmann serait horriblement mar-
tyrisée dans sa prison. On pousserait la cruauté
jusqu'à la pendre et à la descendre lorsqu'elle
a perdu à moitié connaissance.
Malgré toutes ces tortures, Jessa Helfmann
n a rien avoué.
Le pape et la Tunisie
Rome, 20 mai, soir.
Lé pape a conféré à M. Lavigerie, archevêque
d'Alger, les pouvoirs spirituels nécessaires
pour exercer sa juridictian apostolique en Tu-
nisie. ,
Le monde officiel italien considère ce fait
comme un acte de courtoisie amicale vis-à-vis
de la France .et qui n'est pas de nature à facû
liter une reprise des relations entre le saint"
siège et l'Italie. *
- «JastarlD
La Chambre des Communes.♦.WffO
Londres, 20 mai. *
Sir Charles Dilke, répondant à M. Wolff, di*
que toutes les conventions existantes entrer
1 Angleterre et Tunis seront maintenues et res-3
pectées. Les droits et les privilèges commer-1
ciaux et autres de l'Angleterre resteront jn-)
tacts, et tout ce qui est garanti par les traités,
à moins que de nouvelles conventions librement'
conclues soient substituées aux arrangements
actuels.
La convention générale entre l'Angleterre et
Tunis, ajoute sir Charles Dilke, restera en vi-
gueur. Elle assure à nos nationaux, à nos vais- i
seaux et au commerce anglais le traitement,
des nations les plus favorisées et nous con-
tinuerons à avoir droit aux privilèges des trai-1
tés ultérieurs.
Répondant à M. O'Donnel, sir Charles Dilke
dit qu'il a appris, de source privée la COIfclu.\:,
sion du traité entre la France et le roi de Sé-
gon, par l'entremise du gouverneur du Séné-1
gai, relativement au commerce sur le Niger su-,
perieur, au-dessus de Tombouctou, à 2,000 -ou,;'
2,500 milles de l'embouchure du Niger.
Des informations semblables ont été reeum
par le ministre plénipotentiaire d'Angleterre iii,
Bruxelles.
Sir Charles Dilke ne sait pas s'il y a à pré--
sent des représentants du commerce anglais
dans le pays en question.
—— ôïsj- t i
fia crise italienne * •: ]
Rome, 20 mai, matin. -4
En présence des nombreuses manifestations
qui so piroduisent contre le retour de la droite
au pouvoir, le roi songerait à confier de nouveau,
à M. Depretis le mandat de former un cabinet!
dans lequel entreraient; des représentants des'
divers groupes de la gauche. in~
Rien ne fait prévoir la fin de la crise.
—■ > — Si. i(J
~*~~6*!;t
Une tentative~ifëondres, 20 mai. f
Une nouvelle tentative d'explosion a été com-
mise sur le poste de police à ~Hertfoic.
Des matières explosibles avaient été mêlées
au thé des ouvriers.
Un détective du nom de Georges Hirons 4,
été blessé par l'explosion. t
-
PETITE BOURSE DU SOIR
- e:
AmAmortissable Panama. •
fcouv. 86 77 Egyptien60/0.. 388 75 ;
SOlo. Sa 97 lhnquo OLwm.. 661 2:» î
1 97 Florins 82 -5/8
Italien. 9» Pon?roi| 15î.7/,& •
Turc* 16 40 Lombards. «M
Russe.t. Ottoma.ne 7a.,
;:,. * ;
SCRUTIN DE LISTE ~S*
t<~~*-aAuzN
ET ~-~
feCBîJ'ra.li Jï'AIEROItfSMSSElMPEIHT
Le vote d'hier va changer bien des choses
dans la représentation nationale.
Il v a actuellement 526 députés (Algérie et
colonies non comprises) ; la loi Bardoux porte*
rait leur nombre à SS3.
Soit SIX députés de plus. ~~-" ..-,„,.
Voici le tableau de la représentation dans
FEUILLETON D U <<22 MAI 1881
Vm ■ i—■■ *■
lOG,
BAYONNETTE
17
HISTOIRE D'UNE JOLIE FILLE
DEUXIÈME PARTIE
DÉSHONORÉE POUR L'IIONNEUB
IX
Ah? quel plaisir d'être papa?
- Suite -
» Mademoiselle, des raisons majeures
forcent votre famille à s'éloigner pour long-
temps encore de vous. Née de l'union illé-
gitime du marquis de Cazebrune et d'une
dame dont je aois taire le nom, je vous ap-
porte les biens et les titres de feu M. le
marquis, votre père, qui.mort dernièrement-
des suites d'un duel, vous lègue, avec son
dernier souvenir, tout ce que peut souhai-
ter une jeune fille de votre âge. Partant de
ce principe que vous êtes mademoiselle de
Cazebrune, que votre instruction est fort
complète, dit-on, et que votre fortune ac-
tuelle se compose de vingt-cinq mille livres
de rente, vous pourrez des aujourd'hui dis-
poser en toute liberté de YQS actions, ea
ajoutant à cela que madame votre mère
doublera, peut-être vos revenus.
». Maintenant que ma mission est ter-
minée, je me retire, mademoiselle, ne dou-
tant pas de votre parfait bonheur à venir.
» — Et ma mère 'm'écriai-je, madame, ne
la verrai-je donc pas ?
» — Elle seule se dévoilera à vous. Ma-
demoiselle, j'ai bien l'honneur de vous sa-
luer.
» Je voulus la rétenir à tout prix, pour
tâcher de la corrompre à force d'or, afin de
savoir la vérité; mais elle partit si vite
que, le temps de descendre l'escalier, elle
avait tourné le coin de la première rue et
qu'il me fut impossible de la revoir.
- » Je me trouvais là, seule sur le pavé de
cet immense Paris, sans un ami, sans une
connaissance. Cette liberté que tant d'au-
tres convoitent avec tant d'ardeur me fai-
sait horreur. J'eusse voulu me trouver une
simple fille pauvre, mais pouvoir au moins
partager ma misère avec un cœur ami.
J'avais bien, il est vrai, des i papiers qui me
faisaient marquise, mais il me semblait
quand même que chaque passant qui me
regardait voyait sur mon front le mot : bd-
tarde, écrit en lettres rouges.
» Je remontai dans mon appartement, et
essayai pour me distraire de l'arranger de
mon mieux. Je changeai les. tableaux de
place, plaçai des fleurs dans deux grands
vases en vieux chine, essayai de déranger
ma commode pour la pousser plus loin,
» Rien n'y faisait ; toujours le néant au-
tour de moi, toujours le froid glacial de la
solititude. Les éclats de voix des gens qui
s'amusaient me mettaient dans des états
d'exaspération impossibles, et le chant des
grisettes riant à leur fenêtre m'arrivait
comme le gémissement monotone de gi-
rouettes rouillées.
» Mes vieux livres, mes chers livres me
tinrent compagnie quinze jours durant;
mais le vide de mon cœur m'empêchait de
travailler comme je l'eusse désiré. Je me
levais par moments inquiète et venais con-
sidérer de mes fenêtres la Seine qui roulait
ses flots au-dessous de moi.
a L'idée m'est venue souvent d'aller de-
mander à la vague qui se referme l'oubli
d'un isolement qui me devenait insuppor-
table, et puis l'espoir arrivait; l'espoir de
voir ma mère, et je voulais vivre encore
pour l'embrasser. si elle l'eût permis.
» Sur le même carré que moi logeait une
femme fort belle, qui recevait beaucoup, à
ce que j'avais cru entendre, et dont j en-
viais le bonheur. Est-elle heureuse, pen-
sais-je, de connaître autant de monde que
cela!
» Elle,de son côté, m'avait remarquée, et
ne me trouvait pas trop mal à son goût, si j'en
crois ses politesses, ses prévenances et ses
paroles affectueuses lorsque nous nous l'en;
contrions. f
» Un jour (je ne l'avais jamais reçue chez
moi encore), elle vint frapper à ma porte.
Je crus à l'erreur d'un visiteur qui se trom-
pait d'étage; mais les deux coups s'étant,
fait de nouveau entendre, je courus ouvrira
ivre du bonheur de pouvoir enfin parler à*
quelqu'un. (
» — Mille pardons de vous dérangér, m^
chère demoiselle, me dit-elle; j'aurais ujè
léger service à vous demander. Entre voiJ
sines. •'
» — Mais, comment donc, m'écriai-je,
trop heuréuse de pouvoir vous être agrea-
ble; donnez-vous donc la peine d'entrer. ,
» Elle pénétra - dans mon salon, dont
elle me fit un pompeux éloge, s'y jeta sansi
façon dans une chaise longue et me dit :
» — Ma chère voisine, j'ai quelques per-
sonnes à diner ce soir à l'occasion de ma
fête; il me manque deux chaises ; et je viens
vous demander de vouloir bien me les pre-
ter. ,
» — Que je regrette que ce service soit
aussi léger !
» - Qu'à cela ne tienne, reprit-elle, jEt;
vais vous en demander un autre. i
» — Parlez, j'accepte d'avance ! ™ ot, : t
- » — Bien sûr, vous me promettez. r 1
» — Je vous le jure.
» — Alors, au lieu de demander, je puis
commander?
» Tout à votre aise.
» - Dans ce cas, vous voudrez bien aussi
apporter une chaise de plus'et accepter m#
simple invitation à diner avec nous.
(la ~Mi'e à demain POUVIEZ •
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CINQUIÈME ANNEE. — NUMÉRO 150 [
Dimanche 22 mai 1881 (3 prairial Sa 89)
A VICTOIRE DU PAYS
-----
Jeudi soir, comme je passais, vers les
lix heurest dans une rue peu fréquen-
tée, j'entendis un petit Vendeur de Jour-
taux qui criait d'une voix aigre èt ré*
entissante: « Lisez le discours de M.
pambetta en faveur du peuple français. »
Ce gamin qui, sans s'en douter, repre-
iait, pour le cônipte du triomphateur du
pur, la formule employée autrefois pour
rannonce du discours du trône, alors
¡u'il y avait un trône, faisait, à sa ma-
lière, et sans y mettre toutes les cir-
:onlocutions des écrivains opportunis-
tes, l'article que nous avons pu lire hier
Jans tous les journaux inféodés à la po-
étique et à la personne du président de
a Chambre.
Dans ces journaux, le succès de la
grande séance de jeudi a été non pour
|m principej mais pour un homme. Le
Scrutin de liste, c'est chose secondaire;
nais la victoire personnelle de M. Gam-
betta, voilà la grande affaire, voilà ce
aui cause l'ineffable ravissement de
toute la cour gambettiste, de tous les
Satellites de celui en qui ns saluent le
paître présent et futur de la France.
Oui, depuis jeudi soir, ce ne sont que
génuflexions devant l'homme du Palais-
Bourbon. C'est à qui, dans certains mi-
ieux, mettra le plus de hâte à faire sa
Soumission. On ne veut se laisser dis-
lancer par personne. Le fidèle Dumou-
lin n'a pas assez de toute son énergie
pour contenir le flot des gens qui vien-
aent protester de leur dévouement; si
bien qu'on ne peut s'empêcher de penser
iu mot de Tacite : « Ruere in servitudi-
tem ; ils se ruèrent dans la servitude. »
Eh! bonnes gens, pas tant d'empres-
sement. Vous n'êtes pas encore où vous
pensez, et vous vous méprenez tout à
tait sur le sens et sur les conséquences
iu vote de jeudi.
Vous ne voyez, dans ce vote, qu'un
triomphe personnel de M. Gambetta.
On ne saurait s'abuser davantage. Vous
oubliez trop que, dans une grande lutte
sntre les deux systèmes électoraux, il y
avait une question de principe d'engagée
et qu'il était impossible aux républicains
d'abandonner le principe pour le plaisir
de faire échec à M. Gambetta.
Pour notre compte, nous avons dé-
tendu le scrutin de liste et nous avons
recommandé à nos amis de voter la pro-
position Bardoux. Nous accusera-t-on
cependant d'être les séides de M. Gam-
betta et les adeptes de la politique op-
portuniste ? -
Et le nombre est grand des républi-
cains qui ont pensé et' agi comme nous,
qui ont dit : sauvons d'abord Je prin-
cipe, mettons le -pays. en pleine posses-
sion de lui-même,-finissons-en avec lès
candidatures de clocher, puis nous ver-
rons. - -
Ce n'est certainement pas trop exagé-
rer que de porter à cent au minimum
le chiffre des députés républicains qui
ont donné leurs voix.au scrutin de liste,
non point parce que' M., Gambetta le
voulait, mais quoiqu'il le voulût. Joi-
gnons à cela- tes voix des bonapartistes
et d'un certain nombre de royalistes
données à la proposition Bardoux par
des raisons de tactique, combien reste-
ra-t-il de voix au compte personnel de
M. Gambétta ? Pas cent.
Voilà cetté grande victoire dont on se
targue si bruyamment. Sur une Cham-
bre qui compte 530 membres, sur une
majorité républicaine de 380 membres
environ, M. Gambetta ne dispose per-
sonnellement que de cent députés. Fran-
chement, ce n'est pas suffisant pour
gravir les degrés qui mènent à la dicta-
ture.
Puis, en dehors de la Chambre, il y a
le pays, avec lequel cependant il faut
bien un peu compter. On répète de côté
et d'autre : M. Gambetta sera le maître
des élections, et il va faire une Chambre
à son image, ce qui le rendra maitre ab-
solu du pouvoir.
C'est aller un peu vite en besogne. Le
pays n'est pas aussi facile à pétrir que
certaines gens se l'imaginent. Le suf-
frage universel n'est plus un enfant
qu'on puisse mener à la lisière. Que les
amis de M. Gambetta, que les fidèles de
la petite Eglise opportuniste préparent
des listes avec la prétention de les im-
poser aux électeurs, cela est possible,
cela est même certain ; mais les élec-
teurs, tant de fois abusés, sont devenus
très méfiants et, avant d'accepter une
candidature, ils regarderont à son ori-
gine et quand ils reconnaîtront l'estam-
pille gambettiste, ils diront : ce n'est
point notre affaire.
Si nous avons demandé le scrutin de
liste, c'est que nous croyons à l'indépen-
dance du corps électoral. Nous savons
que le suffrage universel a fait son édu-
cation, achetée, il est vrai, par de
cruelles expériences. Mais ces expérien-
ces mêmes sont la garantie qu'on ne
reprendra pas la nation au même piège.
Le scrutin de liste, nous en avons la
conviction profonde, ne mènera pas la
France à la dictature. Il la mènera à la
liberté, il la mènera à la République sin-
cèrement démocratique. Il ne sera pas
l'exaltation de l'opportunisme, il en sera
la condamnation.
: Maintenant que les ambitieux, que
les assoiffés du pouvoir se prosternent
devant M. Gambetta et acclament sa
victoire, cela les regarde et ne saurait
nous causer la moindre inquiétude. Le
pays, lui, se tiendra debout, car, en fait,
le vrai victorieux de la journée de jeudi
c'est lui et nul autre que lui.
• — ♦ :
- DERNIERES NOUVELLES
■' E/sgilKflk!!! "suHiéiDitiqm m
Saint-Pétersbourg, 20 mai.
Il se confirme que le grand-duc Michel sera
releté de sa charge de gouverneur du Caucase
et viendra » Saint-Pétersbourg remplacer le
grand-duc Constantin à la présidence du con-
seil d'Etat.
A l'avenir , le bureau du conseil d'Etat, y
compris le président, sera renouvelé dans les
six mois.
On assure que l'empereur d'Allemagne a fait
On as Zuri,,~ que l'empe~
exprimer au czar l'amère déception que lui cau-
sait son dernier manifeste.
On ne doute plus maintenant que l'agitation
antisémitique qui se manifeste en Russie et
dans d'wtres contrées ne soit le résultat d'un
mécontentement général des paysans.
Les nihilistes ont tiré avantage de ces dispo-
sitions et excitent les paysans contre les juifs,
qu'ils leur disent appartenir à une classe qui
profite de leurs misères.
On dit que leur intention réelle est de provo-
quer un conflit entre le peuple et les autorités,
en forçant-celles-ci à intervenir pour protéger
les juifs. >
A Marseille
Marseille, 20 mai, 5 h. 50, soir.
230 000 rations ont été embarquées aujour-
d'hui pour Tunis.
Les journaux de Marseille, commentant le
vote du scrutin de liste, disent que la dictature
est faite.
JLe Crime d'Eyragues
Aix, 20 mai.
David Bruno, fermier à Saint-Rem y, àgé de
vingt-cinq ans, est accusé d'avoir, dans la nuit
du 20 au 21 novembre 1880, à Eyragues, apsas-
siné, avec préméditation et guet-apens, Claude
Falgon. Arlésieu, se rendant à pied a Avignon
et de l'avoir volé.
Dix-neuf témoins sont ~'éHWlnlus.'
L'accusé montre du repentir.
L'avocat général, M. Thourel, demande la
peine de mort.
Le défenseur, M* Masson, plaide les circons-
tances atténuantes, que le jury accorde.
David est condamné aux travaux forcés à'.
perpétuité.
A Moulins
Moulins, 20 mai, sois.
Le maire de Moulins a pris un arrêté inter-
disant les processions sur le territoire de la
commune.
Les Infamies de la police russe
D'après des correspondances de Saint-Péters-
bourg, publiées par plusieurs journaux autri-
chiens,Jessa Helfmann serait horriblement mar-
tyrisée dans sa prison. On pousserait la cruauté
jusqu'à la pendre et à la descendre lorsqu'elle
a perdu à moitié connaissance.
Malgré toutes ces tortures, Jessa Helfmann
n a rien avoué.
Le pape et la Tunisie
Rome, 20 mai, soir.
Lé pape a conféré à M. Lavigerie, archevêque
d'Alger, les pouvoirs spirituels nécessaires
pour exercer sa juridictian apostolique en Tu-
nisie. ,
Le monde officiel italien considère ce fait
comme un acte de courtoisie amicale vis-à-vis
de la France .et qui n'est pas de nature à facû
liter une reprise des relations entre le saint"
siège et l'Italie. *
- «JastarlD
La Chambre des Communes.♦.WffO
Londres, 20 mai. *
Sir Charles Dilke, répondant à M. Wolff, di*
que toutes les conventions existantes entrer
1 Angleterre et Tunis seront maintenues et res-3
pectées. Les droits et les privilèges commer-1
ciaux et autres de l'Angleterre resteront jn-)
tacts, et tout ce qui est garanti par les traités,
à moins que de nouvelles conventions librement'
conclues soient substituées aux arrangements
actuels.
La convention générale entre l'Angleterre et
Tunis, ajoute sir Charles Dilke, restera en vi-
gueur. Elle assure à nos nationaux, à nos vais- i
seaux et au commerce anglais le traitement,
des nations les plus favorisées et nous con-
tinuerons à avoir droit aux privilèges des trai-1
tés ultérieurs.
Répondant à M. O'Donnel, sir Charles Dilke
dit qu'il a appris, de source privée la COIfclu.\:,
sion du traité entre la France et le roi de Sé-
gon, par l'entremise du gouverneur du Séné-1
gai, relativement au commerce sur le Niger su-,
perieur, au-dessus de Tombouctou, à 2,000 -ou,;'
2,500 milles de l'embouchure du Niger.
Des informations semblables ont été reeum
par le ministre plénipotentiaire d'Angleterre iii,
Bruxelles.
Sir Charles Dilke ne sait pas s'il y a à pré--
sent des représentants du commerce anglais
dans le pays en question.
—— ôïsj- t i
fia crise italienne * •: ]
Rome, 20 mai, matin. -4
En présence des nombreuses manifestations
qui so piroduisent contre le retour de la droite
au pouvoir, le roi songerait à confier de nouveau,
à M. Depretis le mandat de former un cabinet!
dans lequel entreraient; des représentants des'
divers groupes de la gauche. in~
Rien ne fait prévoir la fin de la crise.
—■ > — Si. i(J
~*~~6*!;t
Une tentative
Une nouvelle tentative d'explosion a été com-
mise sur le poste de police à ~Hertfoic.
Des matières explosibles avaient été mêlées
au thé des ouvriers.
Un détective du nom de Georges Hirons 4,
été blessé par l'explosion. t
-
PETITE BOURSE DU SOIR
- e:
AmAmortissable Panama. •
fcouv. 86 77 Egyptien60/0.. 388 75 ;
SOlo. Sa 97 lhnquo OLwm.. 661 2:» î
1 97 Florins 82 -5/8
Italien. 9» Pon?roi| 15î.7/,& •
Turc* 16 40 Lombards. «M
Russe.t. Ottoma.ne 7a.,
;:,. * ;
SCRUTIN DE LISTE ~S*
t<~~*-aAuzN
ET ~-~
feCBîJ'ra.li Jï'AIEROItfSMSSElMPEIHT
Le vote d'hier va changer bien des choses
dans la représentation nationale.
Il v a actuellement 526 députés (Algérie et
colonies non comprises) ; la loi Bardoux porte*
rait leur nombre à SS3.
Soit SIX députés de plus. ~~-" ..-,„,.
Voici le tableau de la représentation dans
FEUILLETON D U <<22 MAI 1881
Vm ■ i—■■ *■
lOG,
BAYONNETTE
17
HISTOIRE D'UNE JOLIE FILLE
DEUXIÈME PARTIE
DÉSHONORÉE POUR L'IIONNEUB
IX
Ah? quel plaisir d'être papa?
- Suite -
» Mademoiselle, des raisons majeures
forcent votre famille à s'éloigner pour long-
temps encore de vous. Née de l'union illé-
gitime du marquis de Cazebrune et d'une
dame dont je aois taire le nom, je vous ap-
porte les biens et les titres de feu M. le
marquis, votre père, qui.mort dernièrement-
des suites d'un duel, vous lègue, avec son
dernier souvenir, tout ce que peut souhai-
ter une jeune fille de votre âge. Partant de
ce principe que vous êtes mademoiselle de
Cazebrune, que votre instruction est fort
complète, dit-on, et que votre fortune ac-
tuelle se compose de vingt-cinq mille livres
de rente, vous pourrez des aujourd'hui dis-
poser en toute liberté de YQS actions, ea
ajoutant à cela que madame votre mère
doublera, peut-être vos revenus.
». Maintenant que ma mission est ter-
minée, je me retire, mademoiselle, ne dou-
tant pas de votre parfait bonheur à venir.
» — Et ma mère 'm'écriai-je, madame, ne
la verrai-je donc pas ?
» — Elle seule se dévoilera à vous. Ma-
demoiselle, j'ai bien l'honneur de vous sa-
luer.
» Je voulus la rétenir à tout prix, pour
tâcher de la corrompre à force d'or, afin de
savoir la vérité; mais elle partit si vite
que, le temps de descendre l'escalier, elle
avait tourné le coin de la première rue et
qu'il me fut impossible de la revoir.
- » Je me trouvais là, seule sur le pavé de
cet immense Paris, sans un ami, sans une
connaissance. Cette liberté que tant d'au-
tres convoitent avec tant d'ardeur me fai-
sait horreur. J'eusse voulu me trouver une
simple fille pauvre, mais pouvoir au moins
partager ma misère avec un cœur ami.
J'avais bien, il est vrai, des i papiers qui me
faisaient marquise, mais il me semblait
quand même que chaque passant qui me
regardait voyait sur mon front le mot : bd-
tarde, écrit en lettres rouges.
» Je remontai dans mon appartement, et
essayai pour me distraire de l'arranger de
mon mieux. Je changeai les. tableaux de
place, plaçai des fleurs dans deux grands
vases en vieux chine, essayai de déranger
ma commode pour la pousser plus loin,
» Rien n'y faisait ; toujours le néant au-
tour de moi, toujours le froid glacial de la
solititude. Les éclats de voix des gens qui
s'amusaient me mettaient dans des états
d'exaspération impossibles, et le chant des
grisettes riant à leur fenêtre m'arrivait
comme le gémissement monotone de gi-
rouettes rouillées.
» Mes vieux livres, mes chers livres me
tinrent compagnie quinze jours durant;
mais le vide de mon cœur m'empêchait de
travailler comme je l'eusse désiré. Je me
levais par moments inquiète et venais con-
sidérer de mes fenêtres la Seine qui roulait
ses flots au-dessous de moi.
a L'idée m'est venue souvent d'aller de-
mander à la vague qui se referme l'oubli
d'un isolement qui me devenait insuppor-
table, et puis l'espoir arrivait; l'espoir de
voir ma mère, et je voulais vivre encore
pour l'embrasser. si elle l'eût permis.
» Sur le même carré que moi logeait une
femme fort belle, qui recevait beaucoup, à
ce que j'avais cru entendre, et dont j en-
viais le bonheur. Est-elle heureuse, pen-
sais-je, de connaître autant de monde que
cela!
» Elle,de son côté, m'avait remarquée, et
ne me trouvait pas trop mal à son goût, si j'en
crois ses politesses, ses prévenances et ses
paroles affectueuses lorsque nous nous l'en;
contrions. f
» Un jour (je ne l'avais jamais reçue chez
moi encore), elle vint frapper à ma porte.
Je crus à l'erreur d'un visiteur qui se trom-
pait d'étage; mais les deux coups s'étant,
fait de nouveau entendre, je courus ouvrira
ivre du bonheur de pouvoir enfin parler à*
quelqu'un. (
» — Mille pardons de vous dérangér, m^
chère demoiselle, me dit-elle; j'aurais ujè
léger service à vous demander. Entre voiJ
sines. •'
» — Mais, comment donc, m'écriai-je,
trop heuréuse de pouvoir vous être agrea-
ble; donnez-vous donc la peine d'entrer. ,
» Elle pénétra - dans mon salon, dont
elle me fit un pompeux éloge, s'y jeta sansi
façon dans une chaise longue et me dit :
» — Ma chère voisine, j'ai quelques per-
sonnes à diner ce soir à l'occasion de ma
fête; il me manque deux chaises ; et je viens
vous demander de vouloir bien me les pre-
ter. ,
» — Que je regrette que ce service soit
aussi léger !
» - Qu'à cela ne tienne, reprit-elle, jEt;
vais vous en demander un autre. i
» — Parlez, j'accepte d'avance ! ™ ot, : t
- » — Bien sûr, vous me promettez. r 1
» — Je vous le jure.
» — Alors, au lieu de demander, je puis
commander?
» Tout à votre aise.
» - Dans ce cas, vous voudrez bien aussi
apporter une chaise de plus'et accepter m#
simple invitation à diner avec nous.
(la ~Mi'e à demain POUVIEZ •
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