Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1889-12-08
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 70622 Nombre total de vues : 70622
Description : 08 décembre 1889 08 décembre 1889
Description : 1889/12/08 (Numéro 8010). 1889/12/08 (Numéro 8010).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k706830k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Dimanche 8 Décembre 1889
N* 8010 — Edition quotidienne
Dimanche 8 Décembre 1889
em an. , .
Six moi». .
Ttois mois.-
PAms '
«T BÉPABIKliraT*
. . es »
. . 23 50
. . 15 #
ETRÂKSER !
' (UNION POSTALE)
66 »
34 » ■
18; «
$PIXIONEîn2I-ÛlEI0TI5ÏENNB
ÉTRANGER ''
partent des |<
et 18 de chaîne moi*
15 CSÏLt.
/ f 'PftTÎS » » * . , ' ,15 C0I
UN NUMÉRO-1 BépartsmentSi 20 —
BUREAUX : Paris, 10, rua des Saints-Pères
On s'abonne à Reste, plaça du Geai, 8 ,
. Un an. ' a
Sitmg.j.'.
Trois mois.
: pÀRJfs .
JM DgpA&TEUEim
, . 30 »
(UHIOH FOSTlXïj K ■.
36 »
19
10
tes cïïOiiBemeists partent de» l" ct *6 «îo ehaqae uu/U
LTJJÎITÏBS ne
Cl:
,-f!i eue
ANNONCES'
MM. Ch. LAGRÂNGE, CERF et G", 6, placé jîe Ja Bourse '' ■ '
iaaa^.
tnM p»« aa .-«»
FRANCE
PARIS, 7 DECEMBRE 1889.
Aurons-nous la discussion aujour
d'hui de l'élection do Clignancourt ?
Elle p.e vient que la dernière sur l'or
dre» du jour. En attendant, la divi
sion continue entre les républicains ;
les opportunistes gourmandent fort les
radicaux, .qui ne veulent pas valider lè
sieur Joffrin; il n'a pas été élu, mais
il est si bon républicain et il débar
rasse la république d'une nouvelle'
candidature Boulanger. De leur côté,
les radicaux ne sont pas en. reste : il3
accusent les opportunistes de trop affi
cher leur mépris du suffrage univer
sel. Ces frères ennemis sa réconcilie
ront sur le dos de quelque député con
servateur ou par . quelque mesure
contre l'Eglise.. r . '
On annonce, pour aujourd'hui l'in-,
terpellation de m. Ghiché, député bou-
langiste de Bordeaux, sur les scanda
leuses nominations dont les blackbou?
lés du suffrage universel ont été l'objet;
Le gouvernement demanderait le "ren
voi à un:mois, que ,lui accorderait,
certainement une majorité complai
sante. -- "• •"<; ni •♦dû
*• j," _ i t -
L'affaire des normaliens n'est pas
terminée par ,1a, déclaration d© ; .M. de
Freycinet, ou plutôton Fètend. Des
journaux républicains,;;font observer
qu'il n'y a pas quaiesTrormâliens^qui-
soient victimes de. la'nouvelle, loi mi-
Îitaire.-La qiîéstioâ r.eviéndr.a.^j, v ,11
Avec -.un peuda ibonnk fei et d&tolé-
rance,.il serait facile-de tout arranger,*
en reconnaissant les adroits du* cierge^
Mais quel '&> :laj
osec^le fairaîi!
HA l
m*
pjfloT
>. ,.fjsjôtî. so-g s| ou» auaii
La^discusgiansûàfo ,
Bara se prolonge; toutefoisfâ"ileslences continuent ;à la .Chambre des
députés belges, ! il feemblequ© l'agita
tion est moindrëdans la ruô; les ma-
niîestationsiontVmoihs'nombred'ses et
moins vives. Les merféurs libéraux
et radicaux auraient-ils!"compris que
ces violences-: n'avaient -pas.' &etuelle x
ment chance" d'aboutir ?
Mi Çrispi^/f^iotmpHéfâu"P ; àile"^éht
italien ; l'adressé -a èté r Vôteè'ielle qu'il
la désiraiWOn prétend cependant que
sa situation serait,-ébranlée.-
?
$>■ s y & i-Ji
1 -.?/VM8 MMsliSÎMîtlMS
!t(usua
■s: assp .iattsmoij t,îh>, .bupistnij «u'.-.i
•oR #té£
A,m
On ;parîe" souvent - âsH pbëriéé'.'prb|-
vinciàles, : dej jibertés-^èômm'rfnaïis,
Il'iest IftemeMT}?^ ÇÇÔii*s est ';çp&4
plètemëntî ; trQïïipj!i &t^q»Tanc4ifeT|iQô
la centralisation sous prétexte de dé-
ceMralisatîan^^â^fljjSLôMfpajî^m^
les élec.Upi^.,.pour, les conseils géné
raux etlèl'cdmmùbl^fpmbep flànsle}
domaine.»4e Japol,it|quë' et^s'assiàj.ettir a
aux
secution religieuse s est inspirée de
S.À * rJtfsT uS
La première" liberté, le fondement
de toutes les autrçs, c'est la liberté de
la famille et,l'autorité de son chef. L'é-
duc^Vion de l'enfant lui appartient.
\à où l'Etat ne peut venir qu'en sup
plément et de l'avis des pères de fa
mille. G'est'à eux à inspecter les éco- ,'
les, à décider tout ce qui concerne
les maîtres et les élèves. Ceux qui fon- ?
dent des écoles déterminent le régi
me qu'ils veulent lui appliquer. C'est
ainsi que les choses se passent au. Ga-,
nada. C'est le meilleur moyen pour,
que l'instruction publique soit réelle- i
ment gratuite et no coûte rien à l'E
tat. En supprimant l'autorité et les de-,
voirs du chef de famille, la France ar
riva à supprimer politiquement la fa- ;
mille elle-même.
. En France, on se figure qu'il faut;
beapeoup gouverner. On s'agite pour
imposer aux autres, c'est-à-dire aux s
administrés, aux électeurs de nou
velles idées, de nouvelles façpns de'
concevoir les choses. Ce- sont- des ha
bitudes de despotisme, de césarisme."
En définitive, la liberté; consiste à se;
gouverner soi-même ,et,.non à gou-î,
verner les autres. C'est le contraire en
France depuis un siècle.- A chaque ré-
yolution tombe slur nous une avalan-;
'che dé. lois." Et .naturellement!.nous
sommes d'autant plus garrottés qu'il y
en a davantage. Il est vrai que; jus
qu'ici nous avons ls droit de" nous
plaindre par la voie de Ja presse. Mais
;ces plaintes ne reùièdient à =rîen. ; Et
d'ailleurs, ceux' qui sont tentës dé' se
plaindre ne veillent souvent que jouër
à leur façon de l'instrument de la cen
tralisation èt de là législation. Peut-
ê.tre la ! leçpii '"gué nous /avons,. ïeçd|
■nous profitera-4-elle.
La: liber té de tester.et la liberté d'en
seignement s® présentent ainsi com
me les vrais, fondements d'une^politi-
que de liberté, et les conseils munici-
;paux ou provinciaux ne doivent qu'en
être,,^83 ^nstç'um^nts. jQ'est. à 5 ,ce..titre
;qu'ila^Èprésenieni-lés întèrèis«locaux.
|Css intérêts,;.pe.uyent-ils;:être -autre
| chc^a^quQides.iatéf êfeda: laifejnjll^^t
de"
'î local
' nô,us ràv$iV absorbé,. tous.;, .les;
" locaux dans Paris; pour tout dire, àbjii
: les avons supprimés et les assemblées:
communales ou;départémentalëà 'Sont
de sinïplés trbmpe-rteilf : " " ''
vs Ear contre,le terraixtdela-ppUtiqufei
centrale est envahi par des agités, par
des^politieiens de toute «orte-qui-iee
rêvent que constitutions. -Ici 'se ; ré.yèîe
4a;y difficulté .£ d'établir en -France un
lrégime.- ilâ ;Ubèrt|s1.oc , ail.e3. 'JU&';dèoit ^Le
propriétêlji'eat- pas - a,ss.ëz "solidement
fondé ch'eiî 'neils .pojir. que des . hom
mes paisibles, d'une- fertune assurée,
-pu-issent-s'adonner avec, désintéressé;
ment à la politique, et y apporter le
;calme-'néçessairer'L'-amoiadrissemen,t ! .j
U'ibstabilitê des fortunes lbcalés^teni-f
îtoçiales", à développé la tendance /au|
;communisnie. ; >" - - - .
i ÎLës ^M$'3f°'G^rl^p^ïp5otLt'^4
jienym^' '.de:f stabilité ' locale: ' 'iQr, lai
La première liberté publique, c'est
une bonne gestion, des finances. Et
nous entendons par là, une gestion
qui laisse les particuliers administrer
librement leurs biens et leurs écono
mies. Le système des dettes d'Etat
donne la prédomine.nce aux. capitalis
tes et aux financiers. 11 introduit dans
la société le principe de l'usure. Alors
des intérêts contraire à la stabilité de
l'Etat et des familles se développent et
finissent par dominer* G'est ce que
nous voyons dans notre société mo
derne. '■
Les livrés saints nous disent pour
quoi l'usure est interdite entre juifs.»'
G'est que l'usure établit la domination
du créancier et la servitude du débi
teur. La loi y pourvoyait par la stabi
lité des biens et des familles. Et encore
aujourd'hui il n'y a pas d'autre moyen
de soutenir les EtatSj et d'y faire rê-
gner la concorde. On crié contre lesj
capitalistes, mais nos législateurs ne
sa sont -ils "pas ; trouvés d'accord avec
l'opinion pour, en quelque sorte, pour
suivre les. propriétaires.et les traiter
en suspects ? Les - gouvernements be-
soigneux font des lois pour les capita-
listes et contre les propriétaires. Tout
prétendu citoyen français e3t mis dans
la nécessité de recourir à l'emprunt et
d'hypothéquer son bien. Par un raffi
nement légal il lui est interdit de rien
fonder de stable. C'est , seulement dans
le centenaire^ de- 178.9 que- beaucoup
dé Français se sont aperçus que la fon-
dément de toute liberté, c'était : d'être
le maître d'é ,"sa personne "et'de^on
bien. '
- - ; ' Coquille.
Persécution, religieuse
SU?PRÊSj5lbNS. D.E TRAITEMENTS
ECCLisiASTIQUES -'■ ''
1 !
d e la reprise^ 'annoncée jour diman
che, de lâ grève "âr~Esséh; on cràinï
que -cajae .soit plus-,JLong_e.t jurto.ut
plus ."vioîeîït 5 que d'afl^ Slâ dernièrè
grevai yi. 4
• -fNdus lisons d8mâlaiSe?n«in« religieuse
e;de
Éûïssy-d'.Àngla's'cqâtrë. Ie?clergl 'câiîiQÏÏq&'è c
de l'Ardèche, et .l'invitaUpa., prèssantô —
Chalvidan, vicaire & Saint-Etienne de
Lugdarès
- Cadet, vicaire à Saint-Martin de Ya-,
lamas ;
Traverse, vicaire à Saint-Martin de
Valamas :
Caaussinand, vicaire au Cheylard ;
Planche, vicaire an Cheylard ;
Balme, vicaire à la Chapelle-Grail-
hôuse { _
Challéat, vicaire à Saint-Julien La
■ brousse.
Voilà l'hécatombe dans sa réalité bru-
leurs fusils'et. coutelas; et qui exécutaient 1 pie'ne tonibe suppliant aux pieds d?,czar,
différents mouvements,.selon les diverses et laperte Sde -sa iîtiarte;.,serait, cette iou,
parties de la méssa.'L'àsfcistance compre- j on tûalhenr J ifréparable; ! "- - ; '■
nait les officiers du bord-, les visiteurs de
Baltimore et environ trois cents marins au
teint bronzé. Au premierrang, on remar
quait l'amiral de Colstoun, .Je - capitaine
Desportes, les lieutenants Raffenel e.t d'Hes-
pel, les- aides-de-îcamp, les.offlciërs selon
leur rang. Puis venaient les invites,-^ der
rière eux tout l'équipage dans un Teligieux
silfiQCd ■ ■ ■> v " »... -
A l'élévation, les .marins, armés, jaëtteii|
ïLa Bulgarie," nous" l'avons' déj^i dit,,;nô 4>i ,
peut-être sauvée que par le catholicisme»
Ellé : -n'appartient 'déjà -flus' au giron de
l'Eglise phanarioto'. elle en WSecq-aé lejoug '
odieux.'' En eès...jjours ; de""d^iigers" pou'r sa7,
nationalité, elle n'eut qu!à-jeter ua.-regard
vers Rôm'è, et son autonomie:fat «àuvée.
Une Ses plus grandes ;pi&tès '^'^QVèrbei-^
ment français," à'cette' "époqué;'"'çej'^t-iell^ ; .
Que si maintenant on. ajoute ans vingt-
sept ecclésiastiques dont oa vient dé lire
"es noms les onze membres du clergé, dio^
césain dont - le traitement demeure encore ,
supprimé à la suite des élections de 1S85,. «
on arrive^ au chiffre absolument révoltant J
de treate-hnit prêtres auxquels on enlève,
avec la modique indemnité It laquelle- ils
oat un droit absolu,' la seule ressource qui
es .fait vivre. • . • i
Qaaat aux chefs d'accusation, ou en con-j
naît d'avaace la matière: quelques lam
genou en terre, leur fasil renversé. ''[.pas deB'AVoiç .pas:prêté..;un8j,^sistaaçe~\i-
Pcndant le service,divin, l'excellente ràa: J goureuse au mpuvement de T uhisiti&tne en
siqu® du bord, dirigée par M. Gura^dois, Bulgarie ïCette défaillance-lij'i 1 çôÛ.t'â t? oiier; '■
fctllé coi^è'àçendeni ï dë^^ ;3 p e È^^
beaux de phrases entendus, Dieu sait avec.
r «sprifc*de -Paria^^a»£!U:^ZiïvCâfÂfiiêCQ v
général. lés conseils mufficipïux^ss^
sont crus chargés de la garde des en-
fantgj, jde rieur? ?mstruQtion ,7 de^leur
éducation. Ils se so'nt assôcies a la
politique socialistê'dominante. L'idée
que les communes , ;- spnt de petites
républiques àTinutation de la grande
est'destructive d& f toute-lib'erfé-'.4o-
£1 ,/JOUy^àl âii iR&WSVJJC/oZ iiîiO.
LQilv• ?ir> va jr ,\tt w<3 ' t * r
Ai \c à OS ig $b âluovî m
.•'■n i-oy; e-,j# iiob s "t ,e- ?«p :
ki|e ^es^Mibns dft>^sïnage,në pàdt"
se;
meiit lo'offîa^t^^oâ^oiul' deviépt
impossîb'rë7'CërtëS,'si'''ll™fa'ffiille~agri £
^1 endort ï-étre^à^l'aise: pana, cultiver
utilement 7 il" împor ta Tîm" dirs'etion
'générale du pays* *^un certain {nom
bre .de familles riches se-perpétuent
.dànàles localités'.'Là direction dft.pç^s.
1ais'seè ^ y 'd'es f pdlitïcîeiis ainèn6 sur ia
.^Oène.,,politique,des, f fiens.. déposés, à
to^T^yêreçivilVa^ldAavoi^^i'Sfl
pêuplS^jioit ' ê-trji ; goijyerné par,
gëhsS'Âùî^nt leur fortune faite Où par :
dés "gens qùi"ont 'leur-fortune-à-fairev
• Et :il ,nous semble, .que ,înoir,e ;j .sièçle c
-nous fournit â^cet égard /des;* rënsew
%nemént£sufrisantsl Lef fi.hà£çes,ptf-!
bliques ■ ont-elles gagne r "en ' effet,' à
..être "géréés
M e . l* - i, ,. , .. «h»s j•? | 33);2'
néusiallions^dire.- -sommation »,adressée-
, par lui au ministre d'avoir à sévir avec ri-
gùénr, n'ont pas tardé à produire leur effati
Par nue' lettre èu : date du 30 ,j novembre,
M. Thévenet, ministre de la justice et :l d£è
cultes, vient de supprimer, le traitement de
27 ecclésiastiques du diocèse da VivilrSf 5
au.,nombre, desquels deux archiprfttres et
uà ' curé de deuxième classé. La "plujïlrt^
sont coadamués sans euquête contradictoire,
sans-débat; iàns. moyen'de'déféjase. /il i
;0.n sait qu'en dehors ^des- cas, rares en-
coreV'où^oii lai- fait^l'honneur de. le. traîne®
devant lés tribunaux,' le prêtre - cathoiiqaô
;auquëron" enlève ses "moyens d'existence
n'a contre cette mesure brutale qui l'atteint
aucune des garanties quéToa accorde.,en^
toàt;'..pây^ civilisé^ au deriiièr-des malf^f
Iteurs publics., - .... . . .-.im's
i-Yoici la liste, des victiines.; .. ■
■ MM. Vinson ,' ■ curé.-archiprêtre de. S ||nt|f
lr Eti^pn« de Lugdarès';. ,
ù -Ceyte;- cûré-arehiprôtre ' de, Coà&Bfil
a ron- ■...•■ -.i. . te!{ .,
Méjtin,-' curé- de" Saint-LaureutâleSi
g - Bains; - ce ■ :
r' : - Basson,, curé. da^la ; -Ghapsll^-Q^ailu
house;
"** ' Combdûilh'a""Mretiré'aa 'Bruc : ;~*'"~*~~
Ddlubaffj'earé', de Saint - Pa.ul r le-J e|p|if
^l-Fargie'r^ur^'de.Re/ièress.'-Aj v y«f
Mollier, curé de Baaae ;
Jl"*: Soli fal,H^^ ag^aln^Gi8ntet4e-giy
zon; ...
, WVk . v ChaHabarlhàc^ curé de EoehéMa^^?
' Gouderc, curé de gaint-Martin |M||
Ti. VV-". -
GaHès,--,curéd'Aps
Sévénier, curé de Saint-Andéoï de
d"ês:: la Chapelle-sous-Au-'
quelle intelligence .ou dans .quelle disposé
tiofl d'esprit 1 au cours d'ua> prôné ou d'une
conversation privée, quelques-uns matériel
lesieuient faux, tous absolument-dénaturés.
Comme corps de délit, rien de plus; Mais
qu'importe? Cent dépositions contradietoi-j
res émanant de tout ce, qu'une, commune
accepte de plus considéré ou de plus honr
nête, n'arriverai€nt pas k infirmerie témoin
gnage de trois ou quatre personnages dont
tout le monde confiait la malveillance en
vers la'prêtre qu'ils dénonçant eu-la haine
'"contre la religion qu'ils espèrent atteindre.
Nous n'ajoutons aucune autre réflexions
La triste mesure que noHS avons la dou
leur de signaler ,et qui blessera„ si au vif
tous les catholiques de l'Ardè.cho a. 3 par
elle-même, une éloquence que des comment
taires les plus étendus,, en - ce moment du
moins, ne pourraient qu'affaiblir.
D'autre part, on écrit de Pamiers
M. le préfet de l'Arièga vient, da sus-;
pendre le traitement- dé cinq-curés de l'are
rondissemant dà Foix:'■ • ;
Deux' mois après la futt'é, "quand *la fiè
vre électoral® est apaisée, .quand; 1s sù'cpès
d'àillçîîrs est (Obtenu grâce à. des extsrsiôûs
sans • exemple,*et à-,.des fraudes sans ire-,
sures dans iss -communes, rurales, il " a .le;
'triste, mais facile courage de fcappeOrid^
! VféÏÏlâtds- vêhfe'ésiepiï^évaagélisent edepTlis
près d'un demi-siècle" 'leur "pativre • paroiséëi
de mohtagnç, quelques" modestes d'sssër-
vants , partageant " avec plus misérAbles*
qu'eux, s'il s'en trouvé, le morceau de pain '
que leur sert l'Etat-et qui est "bien loin"dé s
représenter sa dette.-• ta
• Enfin,:-nous lisons dans la Semaine
religieuse de Mende :
Dans .une lettre "du : 23 "nôyemb'rè. 'M.' le 5
ministre des cultes signifie à Mgr l'évâque•
de Mende, qu'à partir du 1.5 décembre couv
rant, l'indemnité attachée à 'leur "titre sera
supprimée aux ecclésiastiques dont les
noms suivent s'ils ner^aut- pçis déplacés;^;
cette date ■ v '■ : ' «-s-.
MM. Champag'nao-, curé-!doyeu 'de Cha-
teauneuf .;. Tardieu, curé . de Termes J
Grous'set/curé de Saint-Gai; Brager,curé dé
Prades; Bottou, vicaire de Saint-Pierre-le-
Vieux. . :
tés ont vi»ité;.eB détail,la. fr^gata.fraiiçaiïe ] t délivrance, fit prendre,aux,,Bulg^rëiyjUne.,
c'est le premier spéoimen. compl#t 4® autre dirëCtienvB.ien cqurtvfnt.vcepeadan^
aeau de guerre mederne qui soit-entré dans . J. éa sentiment d'ënthousiasrûê èt'dfejrédpnais-
notre port. f yr ^ *' h %' sapce 1 euvers4ejir,lib,ér^teur >
Par sympathie'pdW Ià'France et pourtfc !■ ' Les p; nsge g ® û,ê
moigner ïa recpMàissapee auf: faombreUx| ^ &îtrcig absolus en Bùlgaria^îl y e-utalèrme
Gibbons, ar"c^vêqueé.de-.iBaltim.9Çe,
rendu , le mardi^ô-, novembre , bord --t. a « r<* j, yr, i-.-er-i-q.L,'»àoc
frégate Arrespect , avectoùs ' ies honneurs ^ militaires ,, ^nrRoaméliB^ Ua 'projft^ùi- èabapp,» ^.des*-
et ' salu . é ' d ' e quinzs / coùps " de caaôn.- ,F, -"- ,!! "jmftn-g .m»; ru curct colJMîe.uuuSi'f Se - œ
; Lalnoble ;côndriit.e' , .4M^M>^.^ a n'felûf4 | 'Dèpuïs; •l0 ; Bulgàr ^-' a ' ; donné '- de ^ ,: ' pl l e^
mï jïf iSa^alit^ çt de s|Sj,qualités. |dmûii|^ra-'
fait plaisir-au peuplô. ,àtû^rica)ïi, ©t BO- B"àit
en rieuiàl'influéncede la ^r? "* 11 J "'
virnpment de-.la ïtépabliquè
S Mq
en rien,à l'influencad®^lâ Jrapce i èt t duu-1 |i ve s. L'Europe^s'iotiresse -biëûc^ luiiJQaïa.,
-1 ii^ri'en êst-pas moias-menacé- 'paMes'agis
î , ifat#rjpff| u
|jeîdànger fei4|fin®e«êmafe seve|içis|EÏes<|
lèVreà da v Biïlgàrè|«et' i dai«p:Bîm»'coèur;peut ir
itrg^Jie.fmpt;dU;.,0Micisme. p aj)g|r|i|uf ;
|«aiëàdéli(»ûa»l:05j«Wï% i %WBM#ie»ts-
pt T *tïos 5 bravés" %1^.%élésfi9àfesioùnaire#
IqûI
ieï^lfi^âAtjCQBuvtPâ^Oiea "daàs î eéfmal»
. fiï-t'Sïl-i ijil-diiLtï Jâ*kt&ài«&SE -Ïiokgii
On nous écrit de-Bulgçirie SX.'
Le catheiicismè est, sans contredit,, le
grand propagateur de la civilisation: et. de
la vraie .liberté eù ce monde.' ' / " =" " - 5 '-
L'esprît moderne s'égàra ; il professe ,des
'principes opposés à la morale chrétienne :
la négation -de tout ce'-qui est-juste,. rén?--|
couragemëiit.à, tout ' ce qui est inal^'de là
.tp'us.les.mani.qui fdïïjgfat' ... . ..... ... T . . ■
5 , •T.'îmniftté détruit-iout.Drincipe.de bienr heureuses contrées.- Hè,ureUx.;si, par le/ça-
^l".LikC«^t«, ; cur^'de la Rochette ;
* ' ~ : i; Chaussinandr câré "da *Saint ; Jaliaff
Boutières; .. . i£
Delenne, curé de Coiombfer-lé-Vi'eux ;
i^PucroSj çu?é dePornas ; . ' .
.... Girardj.curé do^rûssainb'; ' ^
—"-f;-Hilaire, curé de Borée ; X
vjl.'h.. ! Kfl. . rpis" 1
Uiï bel exemple^
"\X* i' •( 1 u ç-j,
Nous lisons dans, le Sun (Le Soleil],
journal .anglais-protestant de. Balti
more :
Sur les vaisseaux de guerre de toutes les.
nations chrétiennes, le dimanche est le jour
de repos des marins. Le 3 novembre, il en
était-ainsi à -bord; de., la.frigat».française
ÂrêtKuse, qui ' statioane" dans le port de
Baltiraore. A-iO heures du matin avait lieu
la célébration de. la » messe militaire jpaj?
l'aumônier, M; l'abbé'; VathelatT : spec
tacle noavsaii dans ce pays pretestant; ce
' "service religieux a pariTsplendida et" plein
dasxaajeaté.-'AuAsi;,-nombre da .visiteurs^
dàmés et messieurs, étaient à bsrd, iivités
à la/ cérémonie par TaÈiirâl de Colstoun et
par-M. Pânl;da Goûrnayj-congal français.
•"Bsaucoap-d'Américaina-issistaientpour^.la
première foia.l una.rpesse militaire. , .
Dressé, sur ■ le ; pont, à l'avant de la ; fré|
gâte, l'autel était gracieusement, praé de
et; de candélabres. ) De #ehaqu«:
;d$ -famille .La
]la^Socicté.;esfcxili3iïaCj5.e
n^tsP^-Tdfïfi^rtit® . , , _ r .
auj^urd'buîdes' ; destînees^ lx
"Les' mêmes erfêurs; ..les,^mêxo^s
tourmentent--, les . malîi,ear^ès ;i (Ce.ntr2e '
dônt nous' aurons k nous uccuper.^La sii ;
tjuaiioh en îBûlgarie^f^ra; r ^ô.M7.de ynéS
religisux et politique,"etdans'lâ'm^Suré de''
mes faibles forces, l'objet .principal,^de jçeaj,
correspondances avec l'Univers. ' ""
- Il n'y aura'de salut-pour la, Bulgarie^
.comme pour le reste du mpade, q.uf.dji??
les-cathoiliciisme^Gette îgrande'yérité pè'dfr
vrait pas, rester-ignorée, dans la pîninsufe
balkanique; oui/le salut viendra de l'Eglise^
-la vraie Eglise,.l'Eglise- catholique ,apo§to-
lique et romalney.eelle fondée par le ;grand
apôtre-et -dont- le .chef aujourd'hui, _est un
•saint et.-vénérable vieillard, Ça. Sainteté
Lépu Xlïl,-le digne BucbèssBiir^Q;ses.illus
tres prédécesseurs. '-'S'; VJ.t \
Il y a dix-neuf siècles-que la ^Papauté
Ipésté lii';roo:"lmûuable^ç^treJçqueivien
nent se briser tpus lés éfTorts,'dé Tathéism'é,
An scbism.e et de rhérési0."Be'la'Piapâuté.ia
jailli la première étincelle de. vie des peu
ples : leur liberté,-leur indépendance. C'e|t
en adoptàiït la ,ssinta;doctriiîa qu'elle.pro,-
fesse.que .la^Bulgarie peut rester un Etat
.libre. ^
« Le long' asservissemént'def chrétiens fut
l'expiation des erreurs du schisme grec dans
-•ces contrées. Cet esclavage, qui,4ure,.depuis»
des siècles, n'a "pas encore dit son dernier
mat. La question d'Orient reste toujours le
grand problème à résoudra. '
-La- Bulgarie na.doit sa récente indépen-.
dauce qu'à l'homegénéité de sa ràce'aveol
Je grand, empir? slave. Il est ayéré aujour
d'hui qae-âa déli^ancene-fûl^u'unrcâ'icûl?
politique : sj;fambition 'moscovite m'était i
" contenue, ia "péninsule balkanique-'ieraR;
déjà une annexe de-la Russié. : Il y a donc"
péril. „pouE ,.rindépendance bulgare, et ce
"péril ne peut êtrel écarté, que par "911%
grande'force morale; sans cela, il ne.paraîi
caoa so
S0 T '^*3'I
ras m
"Chronique'
teiaisu si M :s
K
■l t
.il l
ÎIO C9
e
g?niî
gf--i
drapeaux * -
côté,'?e'tenaient douze inarins, armêsrde-pas-douteux que tôt ou. tardée ^etij peu-, tranelier la question.
Haute-Cour
:tl^'! ! MoaslêuK:r"^dir6ctenr,K".">™"^
.Les^jpurnaux : boulangistes annoncent flia
j^i '|t|'®"i^ulï.êléu. Gerclr' militaire.; Wt
~NSi ; bb4Teâûéiit iî^est fâài; ! ll t "ést imi)orèiblè;
Tant que je serai officier, j'aurai" le ; droit da
iaire -^asUa=JLa. Xîrda^iUt.WSj^JÎ'PA.^y-
partie. Il n'y a qu'une personne qui ait le droit
dé.m'ëi|i'i^r, ! <î'flst M.te gouyernanr dô Paris,
et je'feaïs'qu'il-neï coasêfatira -pES à ïr^pp.Br.un
beaame qui fàîfaitrqu'uap i.eho.se : : apporter sa
piërr&'à l'eBuvre-dr la:défenHp;4e: jl'orjjre :pu.blic
et de-îa>-li'bérté;i-i ■■ y, on. Agr.ész, niensiflur£''*l'assùranoe!ide«itoute.ma
:^Xz>xix AXX:- ils mMWM-
yoLci. d'ai}leur3 ( Jes;j^nseîgiièkerife. fojir-
ms:/par le ftii jî©r-
SQP a nja|e^ ??''4? ? -i
Qaelquesjournaux 'publient,'ubs" jj'otè ii'aprS's
laquelle Hubert t«^^nfiii s 'jrayé.âf^, < .() r ejt^lev
du Cercle militaire. '
« • NPMS/.croy-ons-.cette nouvelle .inexacte. IL r'es-
Bort,'^»effet, dé jdos ÎEtorœatiops partieufières
que cet officier fàit partie de .ce.-cercle jusqu'au
31 décembre prochain. Au 1" janvier, il devra
Tënoavôlï?'-6ètf ;»beBneiBent et payer*une jieu-
velle cotisation; Quelle "décision" prendra & cette
époque l'autor'té militaire? aoua n'en savens
Meaj'jSaais, pour le mëmenti Alibert est tou
jours membre du,cercle» ' .
Ajputens que depuis sa déposition' devant la
"Hiute-tîceur', il s'y a janiais Sais lés pieds, quoi
qu'eu ea dise, et que, s'il lui prenait fantaisie
-de' ' B'f-^fé Bsaterpil a'y^Berait-point. reçtt. ; Mais,
bous le, répétons, "il îa"it"~toujûur3 partie da
. Cercle mll'iuiire] ét c'est un « droit » qW' sera
difflûil? i de •iui -coatester tant qu'il sera, officies
d«4'armée fraagaisa- S'il.eat Jtoujoura digae de
porter, ses galonsj^ae peut, « ipso facto, » être
dé'élaré'indigne de'fréqaeatsr les lieux de réu
nion, i,es. ptfîciers,.
Dft..cansoil .d'enquête aurait seul le pouvoir da
•t.-..
mgngm
Q'hlï
FE01IJiETON-''®E 6 WA7Ti5'^5"'î83
- .e-rc'ii lasœ
^db 8 cfceMPnSii?»» «ocj/thaO
's'm vt
"l 9r,i',f
îiiavm» ijêaiiîou xuoa
'«"«OlftM-tlTTÉiiMlŒS
«ifilisoj sfi asoMiq fsb
.ïûe. la iseuldïi'aa
Bôô tgb 8$lô0 ëùij
; xsrlq
s teôa
t :a^ ** as k t
*y.û aol.
&hÏÏ t® i';.'
fi
mlm \ al
ïttxiy.teà icî'h
,I "i
Histoire des. P ;
àï:ï
VUQTi
•apes^,
. .r:-...,-. .-...i-. TouUtt poids des IdiffîçùTlés qùe MartiiV
avait réussi '^écarter ^giàce.' à.'d'habiles
temporisations ratomba sur sou successeur
Eugène IV. Eu premier lieuV le " concile,
longtemps .renvoyé,-, s'assembla h Bàle à la
fin du mois de --juillet 1431,' .et, proclama
d'abord la supéri'orilé--du concile', général
Eur le Pape ; ., L 'exepipÎ0 du concile de'CÔiis-
-tancene pouvait "pas mêW servir'"d'excuse
à ce décret révolutionnaire, car lès circons
tances anormales au'milieu -desquelles les
évêques da Constance avaient* Teàdu leur
décision -n'existaient-plus, et. aucuq .schis
me ne menaçait eùl4311'unité-de l'Eglise.
L'acte du concile de Kâ.lo avait donc le ca-
ractère d'una provocation directe à la Pa
pauté. Eugène -IV,^beaucoup moins diplo- ;
mate que son prédécesseur, répondit im
médiatement aux prétentions du concile
par des mesures rigoureuses mais dont il
ëi.»'ga£.'ïï2 3, "j 4--'' : , % ■ " - '- 1 *"
i^ne pouvait assures l'effet mystérieuse djins les'prisons-du fort Saints;
< Des ; Sîég T oci^}jôûs'';S'entam&rent-bientôt'-Ange, forment-^un ; d.93 épisodes les plus
'entré les memi^sr^^^dUe^çtrl^rjjojîR.
■pQi^tJficale^- Ëilea aboutirent ïà...iait.accprdî
, ; qii*fi|t de courte, di|r|e, 'ftf, de 4 pégoçiations-;
; on négociations/- de; ru^turareu. rupture, 3c i,
Iconcilo 'sè, t'fojivà ^imené ,à prepdre-
: une 'attitude ouvertement; bpitile V-li Pa- '
pauté, ; à pronoace^ , la . dépesition. d'jEu-
gène iy, et à, nommer un antipape, Aiué-
déej. duc de .Savoie, qui'prit le nom' de
'Félix y. Cette lutte, contra le^concile de;
Bâlé et setf adhérentsj compliquée eocôre".
•par l.'appuLpol]tîque que plusieurs princes r
Idonaèrent aùx^révoltés, occupa tout le, rè,- ;
gne d'Eugène IV, de. .1431^ à. „1447. Ce fut
pour le Pontife une première source ..d'em
barras.". 51; -m*-» '\r~- 0 ; k "4-
Ea prégçnce -de. cette opposition qui s®,
déclarait au sein, môme de l'Eglise, il eût été
nécessaire .que le calme ne fût point troublf
à.-Rome et 'dans la Région romaine. Or le;
contraire se produisit. D'une part r l'humeur
ic&oçstanîe, des'habitants ; da l'autre, les
rigueurs déployées par lè Pape contre
les ,îamis; et lès parents que Martin. V
âvaii, enrichis, .ne permirent pas une lo#
tranquillité. "Au" mois.de ma : i43%
(1 ) jV 0 ir VVfnivets du 2 déce m tre.
gue,.:
la populace romaine, excitép" par les- mé
contents,; envahit le Capitole, proclama là.
république; et contraignit le Pape à prendre
•la fuite. Eugène IV se.retira, h Florence :
devait y rester dix ans.-. ; •
La répression, des .séditieux-par -Jean
Vitelleschi, ^vêque de Recanati, Tin des
meilleurs capitaines de l'époque, le degré
de puissance atteint k un moment par ce
-mêma Vitelleschi, son arrestation et sa mort
,'Mnguliers du pontificat d'Eugène-IV. Jus-
" qu'à présent ' les témoignages, certains ! font
défaut sur . le caractère et les intentiou8.de
yitellëscht:'eut-il la volonté' de défendre!
uniquement et de rétablir les droits da
Saint-Siège, ou" bien fnt-il un aventurierj
vulgaire à;la recherche d'une priacipauté ?j
c'est .sur.:quoi il.est.impossible..de pronqn-i
cer^ et la question de savoir si.-le Pape
resta , étranger ou .rioft ' à l'aiTestation dej
.son légat n'est pas moins indéoise [et;
moins obscure.,- , • ;; ^ -,;!
Pendant que • le synode de Bile couti-
auait'ses vaines agitations, .Eugène IV, de
sa retraite de Florence, préparait un évé
nement .considérable**' l'union -de l'Eglise
grecque et de -l'Eglise 'romaine. Elle fut
- consommée par-an conoile-réuni k Ferrare,
avec l'approbation du Pape,! en ,1438. .Les
conséquences matérielles du décret d'unioa
furent peu de choses:.les conséquences mo
rales farent énormes. ., 1
Sans parler' 1 de^ relations 'iritellectuel-
les qui s'établirent à cetta' occasion entre
l'Orient et l'Occident, entre los civilisations
grecque et latine, lé. décret, produisit,, att
moment le' plus opportun, une définition
dogmatique de l'étendue de l'autorité pou-
tificale. Suivant cette définition, le;-Pape
est le chef, non seulement de chaque Eglise
en particulier, mais de toute l'Eglise ; |1
tient sa puissance jion, de la . masse des
fidèles, inaia directement de Jésus-Christ,
dont il est.le représentant ; il est non seu
lement le père, mais aussi le docteur de
tous les chrétiens,, qui Joua lui doivent
obéiassajîso.;Cstte: • déSnitioà a ;"cosfii;mé.
golennellemênt, la dectrine de la primauté.-
des Papes, , .i ••
La restauration de i'unité de l'Eglise est,
le fait essentiel du : règne.d'EUgène IV. Le
maintien de-soa autorité-boatre les'teata-:
tives de schisme et contre l'hostilité inté>*=
ressée ^es princes "allemands où italiens'^
suffit à remplir son-pontificat. Nicolas V, :
qui succéda, à. Eugène IV ea 1447, s'inspira
des mêmes idées et continua la môme poli
tique. Ce pontific&t de Nicolas ,V. est re-.
-marquable par ïes heureux succès et-par
les infortunes qui le divisèrent endeux parts
Il peu près égales : de 1447 à 1453, le Pape j
réussit toutes ses entreprises, il ramène la
paix dans les Etats de l'Eglise, il reçoit li.
soumission de la puissante ville de Bolo
gne, il assiste à la fin misérable dtf concile
de Bile, il promulgue enfin le-jubilé ; de.,
1450, qui conduisit à Rome une 'multitude
do pèlerins; après 1452, au contraire, la;
conspiration d'Etienne Pûrcaro réveille les
inquiétudes et les défianées du Souverain",
temporel ; la prise de Rome paries Tares,,
afflige douloureusement le Pèra des fidèles;
sous l'impression da ce double événement,'
la santé de Nicolas V s'altère, de vives
, souffrances .transforment -son enjouement;
et sa gaieté d'esprit ea une . sombre tris?-:
tess?,' il meurt en regrettant ' d'avoir porté'
la tiare. - «>.? .wi
Qu'on rie', s'y trompe pas cependant: si"?
l'homme se laissait aller.; en un jonr d'abat
tement à exprimer ainsi l'amertume que la
dure expérience du trôae avait amassée
dans son cœur, le Pontife conservait le fier
sentiment de la grandeur de ses œuvres, et,
aù'înoment de màurir, dans uHe suprême-
allocation aux cardinaux qui entouraient
sen lit,-il. rendait encore:uu lâagnifique.té^
moignagé aux résultats, glorieux jqu'il avait-
obtenus. ,•< î Usc'a- /" >;! iJJ
; -La j ubilé de ;l.450^-bien; que- troublé, pay,
la peste, fut peùt-Stre-la : démonstration la
'.plus éclatante du prestige incomparable de
Romsiet de la Papauté. Comme ! aux plus
beaux jours de son histoire,,' la Villê. 'éter-
pelle,devint pendant, deux années le centre
des regards et des aspiratien^ du "monde.;
Dans tous les pays, des bandes des-,>voya--
gears se mirent en route pour visiter avant;
de mourir la" cité- bénie. ■ Les. chemins n'é
taient pas très ,sûrs; -paçmi ; ces -pèlerins, ;
plus d'un • la; veille du départ fit, son-Jte^tà- ï
ment ;"mais ni les dangers ni les difficultés'
ne'retinrent un seul homme.;Ce même souf|
fle divin qui t ava'il.' transporté les -foules k
l'époque des croisades se faisait de nou
veau sentir. r,i ; --
-Les chreniquours...romains, témoiûs et
harrateurs de cette prodigieuse affluehcé,J
sont confondus d'étonnement.- Les 1 express
sions ieur manquent eomn^e' aussi lés ter-J
mes dé comparaison'pour ^rendra le specr;-
tacle auquel ils assistaient. ^Dorino^s pour : :
tant la parole li Paolo^di Benedetto di Colaj
delio Mastro ':. écrivait sans; art .et Sans 'r^- j
cherche, ce - chroniqueur n'a d'autre mérita
que, .celui d'un récit simple;-et fidèle; l'on
verra qu'il n'en, produit. paÊ^oids^surj^
léçte.ur une profondeimpression^ ".f
'"<(JTe ; me souviens que déjà£,au compaéneè 'r|
-ment du mois de Noël, il arrivait beaucoup
■de,gens à Rome pour le jubilé, tes ;f>èléf
rins avaient à visiter lés quatre principales
église!','' â Ravoir' :"les Romains, pendant un
iàoii;'i'ç.s Italiens,'pendant qainzéjours, «t
les;; 'tlltramenlains, - pendant' huit. Tout
d'un ppyp jï "arriva i Tîoïae une telle quan
tité de pèlerins que les moulins et lés bou-
langôijies né pouvaient plus livrer assez de
pain peur-, ces. masses.d'hommes."-Et tous
les? jours-.le nombre des pèlerins allait en
augmentant ; -aussi le Pape donna-t-il l'or
dre de ^montrer tous les dimanches le suaire
de' sainte.Véronique et;to'us Jes -samedis
les >chefs des apôtres ï Pierre et Paul ; les
autres, reliques égaient/exposées en perma
nence dans .-toutes: les, églises de-iRome.
Tous les dimanches, le Pape donnait solen
nellement? la -bénédiction à- Saint-Pierre.
Cdm'tflé,' .'par suite de l'arrivée incessante
de ffois . de : fidèles, la pénurie dea vivres
les plus indispensables devenait de plus en
pli^s, sensible, -le P.ape voulut bien consentir
à'ca 'que thaque pèlerin pût gagner l'indul
gence. plèuière apr,ès s'être conféssé d'un
cœur eeutrit -et avoir accompli la visite
des 'églises pendant trois jours. • ; ■' '
.g « Gettesgrandeaffluence;de pèlerins dura
de^,uîs,Nôëljasqn-à]a"fin.dejanvier,;;puis
elle.diminua d'une façon si notable qnè tous
les hôteliers-commencèrent à-se lamenter.
0 acrpyait.; déjà; que ' c'était fini, et qu'il ne
viendrait plue personne ; mais, vers -le mi-
Ueu^caçê'n^êj; les-pèlerins 'apparurent de
nouveau; en ^ si-grandes quantités que, les
jburs/dë beau^temps; les cabarets enplein
air .étaient remplis "dé t -gens . qui n.'avaient
pu tréaVer . nulle part 'd'abri pour la nUit.
Pendant : -la Semaine Tsaintej; les foulés'qui
allaient/à,-Saiiit-Pierre ; et en revenaient
étaient "tôlleîrient-colossales que-le passage
N* 8010 — Edition quotidienne
Dimanche 8 Décembre 1889
em an. , .
Six moi». .
Ttois mois.-
PAms '
«T BÉPABIKliraT*
. . es »
. . 23 50
. . 15 #
ETRÂKSER !
' (UNION POSTALE)
66 »
34 » ■
18; «
$PIXIONEîn2I-ÛlEI0TI5ÏENNB
ÉTRANGER ''
partent des |<
et 18 de chaîne moi*
15 CSÏLt.
/ f 'PftTÎS » » * . , ' ,15 C0I
UN NUMÉRO-1 BépartsmentSi 20 —
BUREAUX : Paris, 10, rua des Saints-Pères
On s'abonne à Reste, plaça du Geai, 8 ,
. Un an. ' a
Sitmg.j.'.
Trois mois.
: pÀRJfs .
JM DgpA&TEUEim
, . 30 »
(UHIOH FOSTlXïj K ■.
36 »
19
10
tes cïïOiiBemeists partent de» l" ct *6 «îo ehaqae uu/U
LTJJÎITÏBS ne
Cl:
,-f!i eue
ANNONCES'
MM. Ch. LAGRÂNGE, CERF et G", 6, placé jîe Ja Bourse '' ■ '
iaaa^.
tnM p»« aa .-«»
FRANCE
PARIS, 7 DECEMBRE 1889.
Aurons-nous la discussion aujour
d'hui de l'élection do Clignancourt ?
Elle p.e vient que la dernière sur l'or
dre» du jour. En attendant, la divi
sion continue entre les républicains ;
les opportunistes gourmandent fort les
radicaux, .qui ne veulent pas valider lè
sieur Joffrin; il n'a pas été élu, mais
il est si bon républicain et il débar
rasse la république d'une nouvelle'
candidature Boulanger. De leur côté,
les radicaux ne sont pas en. reste : il3
accusent les opportunistes de trop affi
cher leur mépris du suffrage univer
sel. Ces frères ennemis sa réconcilie
ront sur le dos de quelque député con
servateur ou par . quelque mesure
contre l'Eglise.. r . '
On annonce, pour aujourd'hui l'in-,
terpellation de m. Ghiché, député bou-
langiste de Bordeaux, sur les scanda
leuses nominations dont les blackbou?
lés du suffrage universel ont été l'objet;
Le gouvernement demanderait le "ren
voi à un:mois, que ,lui accorderait,
certainement une majorité complai
sante. -- "• •"<; ni •♦dû
*• j," _ i t -
L'affaire des normaliens n'est pas
terminée par ,1a, déclaration d© ; .M. de
Freycinet, ou plutôton Fètend. Des
journaux républicains,;;font observer
qu'il n'y a pas quaiesTrormâliens^qui-
soient victimes de. la'nouvelle, loi mi-
Îitaire.-La qiîéstioâ r.eviéndr.a.^j, v ,11
Avec -.un peuda ibonnk fei et d&tolé-
rance,.il serait facile-de tout arranger,*
en reconnaissant les adroits du* cierge^
Mais quel '&> :laj
osec^le fairaîi!
HA l
m*
pjfloT
>. ,.fjsjôtî. so-g s| ou» auaii
La^discusgiansûàfo ,
Bara se prolonge; toutefoisfâ"iles
députés belges, ! il feemblequ© l'agita
tion est moindrëdans la ruô; les ma-
niîestationsiontVmoihs'nombred'ses et
moins vives. Les merféurs libéraux
et radicaux auraient-ils!"compris que
ces violences-: n'avaient -pas.' &etuelle x
ment chance" d'aboutir ?
Mi Çrispi^/f^iotmpHéfâu"P ; àile"^éht
italien ; l'adressé -a èté r Vôteè'ielle qu'il
la désiraiWOn prétend cependant que
sa situation serait,-ébranlée.-
?
$>■ s y & i-Ji
1 -.?/VM8 MMsliSÎMîtlMS
!t(usua
■s: assp .iattsmoij t,îh>, .bupistnij «u'.-.i
•oR #té£
A,m
On ;parîe" souvent - âsH pbëriéé'.'prb|-
vinciàles, : dej jibertés-^èômm'rfnaïis,
Il'iest IftemeMT}?^ ÇÇÔii*s est ';çp&4
plètemëntî ; trQïïipj!i &t^q»Tanc4ifeT|iQô
la centralisation sous prétexte de dé-
ceMralisatîan^^â^fljjSLôMfpajî^m^
les élec.Upi^.,.pour, les conseils géné
raux etlèl'cdmmùbl^fpmbep flànsle}
domaine.»4e Japol,it|quë' et^s'assiàj.ettir a
aux
secution religieuse s est inspirée de
S.À * rJtfsT uS
La première" liberté, le fondement
de toutes les autrçs, c'est la liberté de
la famille et,l'autorité de son chef. L'é-
duc^Vion de l'enfant lui appartient.
\à où l'Etat ne peut venir qu'en sup
plément et de l'avis des pères de fa
mille. G'est'à eux à inspecter les éco- ,'
les, à décider tout ce qui concerne
les maîtres et les élèves. Ceux qui fon- ?
dent des écoles déterminent le régi
me qu'ils veulent lui appliquer. C'est
ainsi que les choses se passent au. Ga-,
nada. C'est le meilleur moyen pour,
que l'instruction publique soit réelle- i
ment gratuite et no coûte rien à l'E
tat. En supprimant l'autorité et les de-,
voirs du chef de famille, la France ar
riva à supprimer politiquement la fa- ;
mille elle-même.
. En France, on se figure qu'il faut;
beapeoup gouverner. On s'agite pour
imposer aux autres, c'est-à-dire aux s
administrés, aux électeurs de nou
velles idées, de nouvelles façpns de'
concevoir les choses. Ce- sont- des ha
bitudes de despotisme, de césarisme."
En définitive, la liberté; consiste à se;
gouverner soi-même ,et,.non à gou-î,
verner les autres. C'est le contraire en
France depuis un siècle.- A chaque ré-
yolution tombe slur nous une avalan-;
'che dé. lois." Et .naturellement!.nous
sommes d'autant plus garrottés qu'il y
en a davantage. Il est vrai que; jus
qu'ici nous avons ls droit de" nous
plaindre par la voie de Ja presse. Mais
;ces plaintes ne reùièdient à =rîen. ; Et
d'ailleurs, ceux' qui sont tentës dé' se
plaindre ne veillent souvent que jouër
à leur façon de l'instrument de la cen
tralisation èt de là législation. Peut-
ê.tre la ! leçpii '"gué nous /avons,. ïeçd|
■nous profitera-4-elle.
La: liber té de tester.et la liberté d'en
seignement s® présentent ainsi com
me les vrais, fondements d'une^politi-
que de liberté, et les conseils munici-
;paux ou provinciaux ne doivent qu'en
être,,^83 ^nstç'um^nts. jQ'est. à 5 ,ce..titre
;qu'ila^Èprésenieni-lés întèrèis«locaux.
|Css intérêts,;.pe.uyent-ils;:être -autre
| chc^a^quQides.iatéf êfeda: laifejnjll^^t
de"
'î local
' nô,us ràv$iV absorbé,. tous.;, .les;
" locaux dans Paris; pour tout dire, àbjii
: les avons supprimés et les assemblées:
communales ou;départémentalëà 'Sont
de sinïplés trbmpe-rteilf : " " ''
vs Ear contre,le terraixtdela-ppUtiqufei
centrale est envahi par des agités, par
des^politieiens de toute «orte-qui-iee
rêvent que constitutions. -Ici 'se ; ré.yèîe
4a;y difficulté .£ d'établir en -France un
lrégime.- ilâ ;Ubèrt|s1.oc , ail.e3. 'JU&';dèoit ^Le
propriétêlji'eat- pas - a,ss.ëz "solidement
fondé ch'eiî 'neils .pojir. que des . hom
mes paisibles, d'une- fertune assurée,
-pu-issent-s'adonner avec, désintéressé;
ment à la politique, et y apporter le
;calme-'néçessairer'L'-amoiadrissemen,t ! .j
U'ibstabilitê des fortunes lbcalés^teni-f
îtoçiales", à développé la tendance /au|
;communisnie. ; >" - - - .
i ÎLës ^M$'3f°'G^rl^p^ïp5otLt'^4
jienym^' '.de:f stabilité ' locale: ' 'iQr, lai
La première liberté publique, c'est
une bonne gestion, des finances. Et
nous entendons par là, une gestion
qui laisse les particuliers administrer
librement leurs biens et leurs écono
mies. Le système des dettes d'Etat
donne la prédomine.nce aux. capitalis
tes et aux financiers. 11 introduit dans
la société le principe de l'usure. Alors
des intérêts contraire à la stabilité de
l'Etat et des familles se développent et
finissent par dominer* G'est ce que
nous voyons dans notre société mo
derne. '■
Les livrés saints nous disent pour
quoi l'usure est interdite entre juifs.»'
G'est que l'usure établit la domination
du créancier et la servitude du débi
teur. La loi y pourvoyait par la stabi
lité des biens et des familles. Et encore
aujourd'hui il n'y a pas d'autre moyen
de soutenir les EtatSj et d'y faire rê-
gner la concorde. On crié contre lesj
capitalistes, mais nos législateurs ne
sa sont -ils "pas ; trouvés d'accord avec
l'opinion pour, en quelque sorte, pour
suivre les. propriétaires.et les traiter
en suspects ? Les - gouvernements be-
soigneux font des lois pour les capita-
listes et contre les propriétaires. Tout
prétendu citoyen français e3t mis dans
la nécessité de recourir à l'emprunt et
d'hypothéquer son bien. Par un raffi
nement légal il lui est interdit de rien
fonder de stable. C'est , seulement dans
le centenaire^ de- 178.9 que- beaucoup
dé Français se sont aperçus que la fon-
dément de toute liberté, c'était : d'être
le maître d'é ,"sa personne "et'de^on
bien. '
- - ; ' Coquille.
Persécution, religieuse
SU?PRÊSj5lbNS. D.E TRAITEMENTS
ECCLisiASTIQUES -'■ ''
1 !
d e la reprise^ 'annoncée jour diman
che, de lâ grève "âr~Esséh; on cràinï
que -cajae .soit plus-,JLong_e.t jurto.ut
plus ."vioîeîït 5 que d'afl^ Slâ dernièrè
grevai yi. 4
• -fNdus lisons d8mâlaiSe?n«in« religieuse
e;de
Éûïssy-d'.Àngla's'cqâtrë. Ie?clergl 'câiîiQÏÏq&'è c
de l'Ardèche, et .l'invitaUpa., prèssantô —
Chalvidan, vicaire & Saint-Etienne de
Lugdarès
- Cadet, vicaire à Saint-Martin de Ya-,
lamas ;
Traverse, vicaire à Saint-Martin de
Valamas :
Caaussinand, vicaire au Cheylard ;
Planche, vicaire an Cheylard ;
Balme, vicaire à la Chapelle-Grail-
hôuse { _
Challéat, vicaire à Saint-Julien La
■ brousse.
Voilà l'hécatombe dans sa réalité bru-
leurs fusils'et. coutelas; et qui exécutaient 1 pie'ne tonibe suppliant aux pieds d?,czar,
différents mouvements,.selon les diverses et laperte Sde -sa iîtiarte;.,serait, cette iou,
parties de la méssa.'L'àsfcistance compre- j on tûalhenr J ifréparable; ! "- - ; '■
nait les officiers du bord-, les visiteurs de
Baltimore et environ trois cents marins au
teint bronzé. Au premierrang, on remar
quait l'amiral de Colstoun, .Je - capitaine
Desportes, les lieutenants Raffenel e.t d'Hes-
pel, les- aides-de-îcamp, les.offlciërs selon
leur rang. Puis venaient les invites,-^ der
rière eux tout l'équipage dans un Teligieux
silfiQCd ■ ■ ■> v " »... -
A l'élévation, les .marins, armés, jaëtteii|
ïLa Bulgarie," nous" l'avons' déj^i dit,,;nô 4>i ,
peut-être sauvée que par le catholicisme»
Ellé : -n'appartient 'déjà -flus' au giron de
l'Eglise phanarioto'. elle en WSecq-aé lejoug '
odieux.'' En eès...jjours ; de""d^iigers" pou'r sa7,
nationalité, elle n'eut qu!à-jeter ua.-regard
vers Rôm'è, et son autonomie:fat «àuvée.
Une Ses plus grandes ;pi&tès '^'^QVèrbei-^
ment français," à'cette' "époqué;'"'çej'^t-iell^ ; .
Que si maintenant on. ajoute ans vingt-
sept ecclésiastiques dont oa vient dé lire
"es noms les onze membres du clergé, dio^
césain dont - le traitement demeure encore ,
supprimé à la suite des élections de 1S85,. «
on arrive^ au chiffre absolument révoltant J
de treate-hnit prêtres auxquels on enlève,
avec la modique indemnité It laquelle- ils
oat un droit absolu,' la seule ressource qui
es .fait vivre. • . • i
Qaaat aux chefs d'accusation, ou en con-j
naît d'avaace la matière: quelques lam
genou en terre, leur fasil renversé. ''[.pas deB'AVoiç .pas:prêté..;un8j,^sistaaçe~\i-
Pcndant le service,divin, l'excellente ràa: J goureuse au mpuvement de T uhisiti&tne en
siqu® du bord, dirigée par M. Gura^dois, Bulgarie ïCette défaillance-lij'i 1 çôÛ.t'â t? oiier; '■
fctllé coi^è'àçendeni ï dë^^ ;3 p e È^^
beaux de phrases entendus, Dieu sait avec.
r «sprifc*de -Paria^^a»£!U:^ZiïvCâfÂfiiêCQ v
général. lés conseils mufficipïux^ss^
sont crus chargés de la garde des en-
fantgj, jde rieur? ?mstruQtion ,7 de^leur
éducation. Ils se so'nt assôcies a la
politique socialistê'dominante. L'idée
que les communes , ;- spnt de petites
républiques àTinutation de la grande
est'destructive d& f toute-lib'erfé-'.4o-
£1 ,/JOUy^àl âii iR&WSVJJC/oZ iiîiO.
LQilv• ?ir> va jr ,\tt w<3 ' t * r
Ai \c à OS ig $b âluovî m
.•'■n i-oy; e-,j# iiob s "t ,e- ?«p :
ki|e ^es^Mibns dft>^sïnage,në pàdt"
se;
meiit lo'offîa^t^^oâ^oiul' deviépt
impossîb'rë7'CërtëS,'si'''ll™fa'ffiille~agri £
^1 endort ï-étre^à^l'aise: pana, cultiver
utilement 7 il" împor ta Tîm" dirs'etion
'générale du pays* *^un certain {nom
bre .de familles riches se-perpétuent
.dànàles localités'.'Là direction dft.pç^s.
1ais'seè ^ y 'd'es f pdlitïcîeiis ainèn6 sur ia
.^Oène.,,politique,des, f fiens.. déposés, à
to^T^yêreçivilVa^ldAavoi^^i'Sfl
pêuplS^jioit ' ê-trji ; goijyerné par,
gëhsS'Âùî^nt leur fortune faite Où par :
dés "gens qùi"ont 'leur-fortune-à-fairev
• Et :il ,nous semble, .que ,înoir,e ;j .sièçle c
-nous fournit â^cet égard /des;* rënsew
%nemént£sufrisantsl Lef fi.hà£çes,ptf-!
bliques ■ ont-elles gagne r "en ' effet,' à
..être "géréés
M e . l* - i, ,. , .. «h»s j•? | 33);2'
néusiallions^dire.- -sommation »,adressée-
, par lui au ministre d'avoir à sévir avec ri-
gùénr, n'ont pas tardé à produire leur effati
Par nue' lettre èu : date du 30 ,j novembre,
M. Thévenet, ministre de la justice et :l d£è
cultes, vient de supprimer, le traitement de
27 ecclésiastiques du diocèse da VivilrSf 5
au.,nombre, desquels deux archiprfttres et
uà ' curé de deuxième classé. La "plujïlrt^
sont coadamués sans euquête contradictoire,
sans-débat; iàns. moyen'de'déféjase. /il i
;0.n sait qu'en dehors ^des- cas, rares en-
coreV'où^oii lai- fait^l'honneur de. le. traîne®
devant lés tribunaux,' le prêtre - cathoiiqaô
;auquëron" enlève ses "moyens d'existence
n'a contre cette mesure brutale qui l'atteint
aucune des garanties quéToa accorde.,en^
toàt;'..pây^ civilisé^ au deriiièr-des malf^f
Iteurs publics., - .... . . .-.im's
i-Yoici la liste, des victiines.; .. ■
■ MM. Vinson ,' ■ curé.-archiprêtre de. S ||nt|f
lr Eti^pn« de Lugdarès';. ,
ù -Ceyte;- cûré-arehiprôtre ' de, Coà&Bfil
a ron- ■...•■ -.i. . te!{ .,
Méjtin,-' curé- de" Saint-LaureutâleSi
g - Bains; - ce ■ :
r' : - Basson,, curé. da^la ; -Ghapsll^-Q^ailu
house;
"** ' Combdûilh'a""Mretiré'aa 'Bruc : ;~*'"~*~~
Ddlubaffj'earé', de Saint - Pa.ul r le-J e|p|if
^l-Fargie'r^ur^'de.Re/ièress.'-Aj v y«f
Mollier, curé de Baaae ;
Jl"*: Soli fal,H^^ ag^aln^Gi8ntet4e-giy
zon; ...
, WVk . v ChaHabarlhàc^ curé de EoehéMa^^?
' Gouderc, curé de gaint-Martin |M||
Ti. VV-". -
GaHès,--,curéd'Aps
Sévénier, curé de Saint-Andéoï de
d"ês:: la Chapelle-sous-Au-'
quelle intelligence .ou dans .quelle disposé
tiofl d'esprit 1 au cours d'ua> prôné ou d'une
conversation privée, quelques-uns matériel
lesieuient faux, tous absolument-dénaturés.
Comme corps de délit, rien de plus; Mais
qu'importe? Cent dépositions contradietoi-j
res émanant de tout ce, qu'une, commune
accepte de plus considéré ou de plus honr
nête, n'arriverai€nt pas k infirmerie témoin
gnage de trois ou quatre personnages dont
tout le monde confiait la malveillance en
vers la'prêtre qu'ils dénonçant eu-la haine
'"contre la religion qu'ils espèrent atteindre.
Nous n'ajoutons aucune autre réflexions
La triste mesure que noHS avons la dou
leur de signaler ,et qui blessera„ si au vif
tous les catholiques de l'Ardè.cho a. 3 par
elle-même, une éloquence que des comment
taires les plus étendus,, en - ce moment du
moins, ne pourraient qu'affaiblir.
D'autre part, on écrit de Pamiers
M. le préfet de l'Arièga vient, da sus-;
pendre le traitement- dé cinq-curés de l'are
rondissemant dà Foix:'■ • ;
Deux' mois après la futt'é, "quand *la fiè
vre électoral® est apaisée, .quand; 1s sù'cpès
d'àillçîîrs est (Obtenu grâce à. des extsrsiôûs
sans • exemple,*et à-,.des fraudes sans ire-,
sures dans iss -communes, rurales, il " a .le;
'triste, mais facile courage de fcappeOrid^
! VféÏÏlâtds- vêhfe'ésiepiï^évaagélisent edepTlis
près d'un demi-siècle" 'leur "pativre • paroiséëi
de mohtagnç, quelques" modestes d'sssër-
vants , partageant " avec plus misérAbles*
qu'eux, s'il s'en trouvé, le morceau de pain '
que leur sert l'Etat-et qui est "bien loin"dé s
représenter sa dette.-• ta
• Enfin,:-nous lisons dans la Semaine
religieuse de Mende :
Dans .une lettre "du : 23 "nôyemb'rè. 'M.' le 5
ministre des cultes signifie à Mgr l'évâque•
de Mende, qu'à partir du 1.5 décembre couv
rant, l'indemnité attachée à 'leur "titre sera
supprimée aux ecclésiastiques dont les
noms suivent s'ils ner^aut- pçis déplacés;^;
cette date ■ v '■ : ' «-s-.
MM. Champag'nao-, curé-!doyeu 'de Cha-
teauneuf .;. Tardieu, curé . de Termes J
Grous'set/curé de Saint-Gai; Brager,curé dé
Prades; Bottou, vicaire de Saint-Pierre-le-
Vieux. . :
tés ont vi»ité;.eB détail,la. fr^gata.fraiiçaiïe ] t délivrance, fit prendre,aux,,Bulg^rëiyjUne.,
c'est le premier spéoimen. compl#t 4® autre dirëCtienvB.ien cqurtvfnt.vcepeadan^
aeau de guerre mederne qui soit-entré dans . J. éa sentiment d'ënthousiasrûê èt'dfejrédpnais-
notre port. f yr ^ *' h %' sapce 1 euvers4ejir,lib,ér^teur >
Par sympathie'pdW Ià'France et pourtfc !■ ' Les p; nsge g ® û,ê
moigner ïa recpMàissapee auf: faombreUx| ^ &îtrcig absolus en Bùlgaria^îl y e-utalèrme
Gibbons, ar"c^vêqueé.de-.iBaltim.9Çe,
rendu , le mardi^ô-, novembre , bord --t. a « r<* j, yr, i-.-er-i-q.L,'»àoc
frégate Ar
et ' salu . é ' d ' e quinzs / coùps " de caaôn.- ,F, -"- ,!! "jmftn-g .m»; ru curct colJMîe.uuuSi'f Se - œ
; Lalnoble ;côndriit.e' , .4M^M>^.^ a n'felûf4 | 'Dèpuïs; •l0 ; Bulgàr ^-' a ' ; donné '- de ^ ,: ' pl l e^
mï jïf iSa^alit^ çt de s|Sj,qualités. |dmûii|^ra-'
fait plaisir-au peuplô. ,àtû^rica)ïi, ©t BO- B"àit
en rieuiàl'influéncede la ^r? "* 11 J "'
virnpment de-.la ïtépabliquè
S Mq
en rien,à l'influencad®^lâ Jrapce i èt t duu-1 |i ve s. L'Europe^s'iotiresse -biëûc^ luiiJQaïa.,
-1 ii^ri'en êst-pas moias-menacé- 'paMes'agis
î , ifat#rjpff| u
|jeîdànger fei4|fin®e«êmafe seve|içis|EÏes<|
lèVreà da v Biïlgàrè|«et' i dai«p:Bîm»'coèur;peut ir
itrg^Jie.fmpt;dU;.,0Micisme. p aj)g|r|i|uf ;
|«aiëàdéli(»ûa»l:05j«Wï% i %WBM#ie»ts-
pt T *tïos 5 bravés" %1^.%élésfi9àfesioùnaire#
IqûI
ieï^lfi^âAtjCQBuvtPâ^Oiea "daàs î eéfmal»
. fiï-t'Sïl-i ijil-diiLtï Jâ*kt&ài«&SE -Ïiokgii
On nous écrit de-Bulgçirie SX.'
Le catheiicismè est, sans contredit,, le
grand propagateur de la civilisation: et. de
la vraie .liberté eù ce monde.' ' / " =" " - 5 '-
L'esprît moderne s'égàra ; il professe ,des
'principes opposés à la morale chrétienne :
la négation -de tout ce'-qui est-juste,. rén?--|
couragemëiit.à, tout ' ce qui est inal^'de là
.tp'us.les.mani.qui fdïïjgfat' ... . ..... ... T . . ■
5 , •T.'îmniftté détruit-iout.Drincipe.de bienr heureuses contrées.- Hè,ureUx.;si, par le/ça-
^l".LikC«^t«, ; cur^'de la Rochette ;
* ' ~ : i; Chaussinandr câré "da *Saint ; Jaliaff
Boutières; .. . i£
Delenne, curé de Coiombfer-lé-Vi'eux ;
i^PucroSj çu?é dePornas ; . ' .
.... Girardj.curé do^rûssainb'; ' ^
—"-f;-Hilaire, curé de Borée ; X
vjl.'h.. ! Kfl. . rpis" 1
Uiï bel exemple^
"\X* i' •( 1 u ç-j,
Nous lisons dans, le Sun (Le Soleil],
journal .anglais-protestant de. Balti
more :
Sur les vaisseaux de guerre de toutes les.
nations chrétiennes, le dimanche est le jour
de repos des marins. Le 3 novembre, il en
était-ainsi à -bord; de., la.frigat».française
ÂrêtKuse, qui ' statioane" dans le port de
Baltiraore. A-iO heures du matin avait lieu
la célébration de. la » messe militaire jpaj?
l'aumônier, M; l'abbé'; VathelatT : spec
tacle noavsaii dans ce pays pretestant; ce
' "service religieux a pariTsplendida et" plein
dasxaajeaté.-'AuAsi;,-nombre da .visiteurs^
dàmés et messieurs, étaient à bsrd, iivités
à la/ cérémonie par TaÈiirâl de Colstoun et
par-M. Pânl;da Goûrnayj-congal français.
•"Bsaucoap-d'Américaina-issistaientpour^.la
première foia.l una.rpesse militaire. , .
Dressé, sur ■ le ; pont, à l'avant de la ; fré|
gâte, l'autel était gracieusement, praé de
et; de candélabres. ) De #ehaqu«:
;d$ -famille .La
]la^Socicté.;esfcxili3iïaCj5.e
n^tsP^-Tdfïfi^rtit® . , , _ r .
auj^urd'buîdes' ; destînees^ lx
"Les' mêmes erfêurs; ..les,^mêxo^s
tourmentent--, les . malîi,ear^ès ;i (Ce.ntr2e '
dônt nous' aurons k nous uccuper.^La sii ;
tjuaiioh en îBûlgarie^f^ra; r ^ô.M7.de ynéS
religisux et politique,"etdans'lâ'm^Suré de''
mes faibles forces, l'objet .principal,^de jçeaj,
correspondances avec l'Univers. ' ""
- Il n'y aura'de salut-pour la, Bulgarie^
.comme pour le reste du mpade, q.uf.dji??
les-cathoiliciisme^Gette îgrande'yérité pè'dfr
vrait pas, rester-ignorée, dans la pîninsufe
balkanique; oui/le salut viendra de l'Eglise^
-la vraie Eglise,.l'Eglise- catholique ,apo§to-
lique et romalney.eelle fondée par le ;grand
apôtre-et -dont- le .chef aujourd'hui, _est un
•saint et.-vénérable vieillard, Ça. Sainteté
Lépu Xlïl,-le digne BucbèssBiir^Q;ses.illus
tres prédécesseurs. '-'S'; VJ.t \
Il y a dix-neuf siècles-que la ^Papauté
Ipésté lii';roo:"lmûuable^ç^treJçqueivien
nent se briser tpus lés éfTorts,'dé Tathéism'é,
An scbism.e et de rhérési0."Be'la'Piapâuté.ia
jailli la première étincelle de. vie des peu
ples : leur liberté,-leur indépendance. C'e|t
en adoptàiït la ,ssinta;doctriiîa qu'elle.pro,-
fesse.que .la^Bulgarie peut rester un Etat
.libre. ^
« Le long' asservissemént'def chrétiens fut
l'expiation des erreurs du schisme grec dans
-•ces contrées. Cet esclavage, qui,4ure,.depuis»
des siècles, n'a "pas encore dit son dernier
mat. La question d'Orient reste toujours le
grand problème à résoudra. '
-La- Bulgarie na.doit sa récente indépen-.
dauce qu'à l'homegénéité de sa ràce'aveol
Je grand, empir? slave. Il est ayéré aujour
d'hui qae-âa déli^ancene-fûl^u'unrcâ'icûl?
politique : sj;fambition 'moscovite m'était i
" contenue, ia "péninsule balkanique-'ieraR;
déjà une annexe de-la Russié. : Il y a donc"
péril. „pouE ,.rindépendance bulgare, et ce
"péril ne peut êtrel écarté, que par "911%
grande'force morale; sans cela, il ne.paraîi
caoa so
S0 T '^*3'I
ras m
"Chronique'
teiaisu si M :s
K
■l t
.il l
ÎIO C9
e
g?niî
gf--i
drapeaux * -
côté,'?e'tenaient douze inarins, armêsrde-pas-douteux que tôt ou. tardée ^etij peu-, tranelier la question.
Haute-Cour
:tl^'! ! MoaslêuK:r"^dir6ctenr,K".">™"^
.Les^jpurnaux : boulangistes annoncent flia
j^i '|t|'®"i^ulï.êléu. Gerclr' militaire.; Wt
~NSi ; bb4Teâûéiit iî^est fâài; ! ll t "ést imi)orèiblè;
Tant que je serai officier, j'aurai" le ; droit da
iaire -^asUa=JLa. Xîrda^iUt.WSj^JÎ'PA.^y-
partie. Il n'y a qu'une personne qui ait le droit
dé.m'ëi|i'i^r, ! <î'flst M.te gouyernanr dô Paris,
et je'feaïs'qu'il-neï coasêfatira -pES à ïr^pp.Br.un
beaame qui fàîfaitrqu'uap i.eho.se : : apporter sa
piërr&'à l'eBuvre-dr la:défenHp;4e: jl'orjjre :pu.blic
et de-îa>-li'bérté;i-i ■■ y, on
:^Xz>xix AXX:- ils mMWM-
yoLci. d'ai}leur3 ( Jes;j^nseîgiièkerife. fojir-
ms:/par le ftii jî©r-
SQP a nja|e^ ??''4? ? -i
Qaelquesjournaux 'publient,'ubs" jj'otè ii'aprS's
laquelle Hubert t«^^nfiii s 'jrayé.âf^, < .() r ejt^lev
du Cercle militaire. '
« • NPMS/.croy-ons-.cette nouvelle .inexacte. IL r'es-
Bort,'^»effet, dé jdos ÎEtorœatiops partieufières
que cet officier fàit partie de .ce.-cercle jusqu'au
31 décembre prochain. Au 1" janvier, il devra
Tënoavôlï?'-6ètf ;»beBneiBent et payer*une jieu-
velle cotisation; Quelle "décision" prendra & cette
époque l'autor'té militaire? aoua n'en savens
Meaj'jSaais, pour le mëmenti Alibert est tou
jours membre du,cercle» ' .
Ajputens que depuis sa déposition' devant la
"Hiute-tîceur', il s'y a janiais Sais lés pieds, quoi
qu'eu ea dise, et que, s'il lui prenait fantaisie
-de' ' B'f-^fé Bsaterpil a'y^Berait-point. reçtt. ; Mais,
bous le, répétons, "il îa"it"~toujûur3 partie da
. Cercle mll'iuiire] ét c'est un « droit » qW' sera
difflûil? i de •iui -coatester tant qu'il sera, officies
d«4'armée fraagaisa- S'il.eat Jtoujoura digae de
porter, ses galonsj^ae peut, « ipso facto, » être
dé'élaré'indigne de'fréqaeatsr les lieux de réu
nion, i,es. ptfîciers,.
Dft..cansoil .d'enquête aurait seul le pouvoir da
•t.-..
mgngm
Q'hlï
FE01IJiETON-''®E 6 WA7Ti5'^5"'î83
- .e-rc'ii lasœ
^db 8 cfceMPnSii?»» «ocj/thaO
's'm vt
"l 9r,i',f
îiiavm» ijêaiiîou xuoa
'«"«OlftM-tlTTÉiiMlŒS
«ifilisoj sfi asoMiq fsb
.ïûe. la iseuldïi'aa
Bôô tgb 8$lô0 ëùij
; xsrlq
s teôa
t :a^ ** as k t
*y.û aol.
&hÏÏ t® i';.'
fi
mlm \ al
ïttxiy.teà icî'h
,I "i
Histoire des. P ;
àï:ï
VUQTi
•apes^,
. .r:-...,-. .-...i
avait réussi '^écarter ^giàce.' à.'d'habiles
temporisations ratomba sur sou successeur
Eugène IV. Eu premier lieuV le " concile,
longtemps .renvoyé,-, s'assembla h Bàle à la
fin du mois de --juillet 1431,' .et, proclama
d'abord la supéri'orilé--du concile', général
Eur le Pape ; ., L 'exepipÎ0 du concile de'CÔiis-
-tancene pouvait "pas mêW servir'"d'excuse
à ce décret révolutionnaire, car lès circons
tances anormales au'milieu -desquelles les
évêques da Constance avaient* Teàdu leur
décision -n'existaient-plus, et. aucuq .schis
me ne menaçait eùl4311'unité-de l'Eglise.
L'acte du concile de Kâ.lo avait donc le ca-
ractère d'una provocation directe à la Pa
pauté. Eugène -IV,^beaucoup moins diplo- ;
mate que son prédécesseur, répondit im
médiatement aux prétentions du concile
par des mesures rigoureuses mais dont il
ëi.»'ga£.'ïï2 3, "j 4--'' : , % ■ " - '- 1 *"
i^ne pouvait assures l'effet mystérieuse djins les'prisons-du fort Saints;
< Des ; Sîég T oci^}jôûs'';S'entam&rent-bientôt'-Ange, forment-^un ; d.93 épisodes les plus
'entré les memi^sr^^^dUe^çtrl^rjjojîR.
■pQi^tJficale^- Ëilea aboutirent ïà...iait.accprdî
, ; qii*fi|t de courte, di|r|e, 'ftf, de 4 pégoçiations-;
; on négociations/- de; ru^turareu. rupture, 3c i,
Iconcilo 'sè, t'fojivà ^imené ,à prepdre-
: une 'attitude ouvertement; bpitile V-li Pa- '
pauté, ; à pronoace^ , la . dépesition. d'jEu-
gène iy, et à, nommer un antipape, Aiué-
déej. duc de .Savoie, qui'prit le nom' de
'Félix y. Cette lutte, contra le^concile de;
Bâlé et setf adhérentsj compliquée eocôre".
•par l.'appuLpol]tîque que plusieurs princes r
Idonaèrent aùx^révoltés, occupa tout le, rè,- ;
gne d'Eugène IV, de. .1431^ à. „1447. Ce fut
pour le Pontife une première source ..d'em
barras.". 51; -m*-» '\r~- 0 ; k "4-
Ea prégçnce -de. cette opposition qui s®,
déclarait au sein, môme de l'Eglise, il eût été
nécessaire .que le calme ne fût point troublf
à.-Rome et 'dans la Région romaine. Or le;
contraire se produisit. D'une part r l'humeur
ic&oçstanîe, des'habitants ; da l'autre, les
rigueurs déployées par lè Pape contre
les ,îamis; et lès parents que Martin. V
âvaii, enrichis, .ne permirent pas une lo#
tranquillité. "Au" mois.de ma : i43%
(1 ) jV 0 ir VVfnivets du 2 déce m tre.
gue,.:
la populace romaine, excitép" par les- mé
contents,; envahit le Capitole, proclama là.
république; et contraignit le Pape à prendre
•la fuite. Eugène IV se.retira, h Florence :
devait y rester dix ans.-. ; •
La répression, des .séditieux-par -Jean
Vitelleschi, ^vêque de Recanati, Tin des
meilleurs capitaines de l'époque, le degré
de puissance atteint k un moment par ce
-mêma Vitelleschi, son arrestation et sa mort
,'Mnguliers du pontificat d'Eugène-IV. Jus-
" qu'à présent ' les témoignages, certains ! font
défaut sur . le caractère et les intentiou8.de
yitellëscht:'eut-il la volonté' de défendre!
uniquement et de rétablir les droits da
Saint-Siège, ou" bien fnt-il un aventurierj
vulgaire à;la recherche d'une priacipauté ?j
c'est .sur.:quoi il.est.impossible..de pronqn-i
cer^ et la question de savoir si.-le Pape
resta , étranger ou .rioft ' à l'aiTestation dej
.son légat n'est pas moins indéoise [et;
moins obscure.,- , • ;; ^ -,;!
Pendant que • le synode de Bile couti-
auait'ses vaines agitations, .Eugène IV, de
sa retraite de Florence, préparait un évé
nement .considérable**' l'union -de l'Eglise
grecque et de -l'Eglise 'romaine. Elle fut
- consommée par-an conoile-réuni k Ferrare,
avec l'approbation du Pape,! en ,1438. .Les
conséquences matérielles du décret d'unioa
furent peu de choses:.les conséquences mo
rales farent énormes. ., 1
Sans parler' 1 de^ relations 'iritellectuel-
les qui s'établirent à cetta' occasion entre
l'Orient et l'Occident, entre los civilisations
grecque et latine, lé. décret, produisit,, att
moment le' plus opportun, une définition
dogmatique de l'étendue de l'autorité pou-
tificale. Suivant cette définition, le;-Pape
est le chef, non seulement de chaque Eglise
en particulier, mais de toute l'Eglise ; |1
tient sa puissance jion, de la . masse des
fidèles, inaia directement de Jésus-Christ,
dont il est.le représentant ; il est non seu
lement le père, mais aussi le docteur de
tous les chrétiens,, qui Joua lui doivent
obéiassajîso.;Cstte: • déSnitioà a ;"cosfii;mé.
golennellemênt, la dectrine de la primauté.-
des Papes, , .i ••
La restauration de i'unité de l'Eglise est,
le fait essentiel du : règne.d'EUgène IV. Le
maintien de-soa autorité-boatre les'teata-:
tives de schisme et contre l'hostilité inté>*=
ressée ^es princes "allemands où italiens'^
suffit à remplir son-pontificat. Nicolas V, :
qui succéda, à. Eugène IV ea 1447, s'inspira
des mêmes idées et continua la môme poli
tique. Ce pontific&t de Nicolas ,V. est re-.
-marquable par ïes heureux succès et-par
les infortunes qui le divisèrent endeux parts
Il peu près égales : de 1447 à 1453, le Pape j
réussit toutes ses entreprises, il ramène la
paix dans les Etats de l'Eglise, il reçoit li.
soumission de la puissante ville de Bolo
gne, il assiste à la fin misérable dtf concile
de Bile, il promulgue enfin le-jubilé ; de.,
1450, qui conduisit à Rome une 'multitude
do pèlerins; après 1452, au contraire, la;
conspiration d'Etienne Pûrcaro réveille les
inquiétudes et les défianées du Souverain",
temporel ; la prise de Rome paries Tares,,
afflige douloureusement le Pèra des fidèles;
sous l'impression da ce double événement,'
la santé de Nicolas V s'altère, de vives
, souffrances .transforment -son enjouement;
et sa gaieté d'esprit ea une . sombre tris?-:
tess?,' il meurt en regrettant ' d'avoir porté'
la tiare. - «>.? .wi
Qu'on rie', s'y trompe pas cependant: si"?
l'homme se laissait aller.; en un jonr d'abat
tement à exprimer ainsi l'amertume que la
dure expérience du trôae avait amassée
dans son cœur, le Pontife conservait le fier
sentiment de la grandeur de ses œuvres, et,
aù'înoment de màurir, dans uHe suprême-
allocation aux cardinaux qui entouraient
sen lit,-il. rendait encore:uu lâagnifique.té^
moignagé aux résultats, glorieux jqu'il avait-
obtenus. ,•< î Usc'a- /" >;! iJJ
; -La j ubilé de ;l.450^-bien; que- troublé, pay,
la peste, fut peùt-Stre-la : démonstration la
'.plus éclatante du prestige incomparable de
Romsiet de la Papauté. Comme ! aux plus
beaux jours de son histoire,,' la Villê. 'éter-
pelle,devint pendant, deux années le centre
des regards et des aspiratien^ du "monde.;
Dans tous les pays, des bandes des-,>voya--
gears se mirent en route pour visiter avant;
de mourir la" cité- bénie. ■ Les. chemins n'é
taient pas très ,sûrs; -paçmi ; ces -pèlerins, ;
plus d'un • la; veille du départ fit, son-Jte^tà- ï
ment ;"mais ni les dangers ni les difficultés'
ne'retinrent un seul homme.;Ce même souf|
fle divin qui t ava'il.' transporté les -foules k
l'époque des croisades se faisait de nou
veau sentir. r,i ; --
-Les chreniquours...romains, témoiûs et
harrateurs de cette prodigieuse affluehcé,J
sont confondus d'étonnement.- Les 1 express
sions ieur manquent eomn^e' aussi lés ter-J
mes dé comparaison'pour ^rendra le specr;-
tacle auquel ils assistaient. ^Dorino^s pour : :
tant la parole li Paolo^di Benedetto di Colaj
delio Mastro ':. écrivait sans; art .et Sans 'r^- j
cherche, ce - chroniqueur n'a d'autre mérita
que, .celui d'un récit simple;-et fidèle; l'on
verra qu'il n'en, produit. paÊ^oids^surj^
léçte.ur une profondeimpression^ ".f
'"<(JTe ; me souviens que déjà£,au compaéneè 'r|
-ment du mois de Noël, il arrivait beaucoup
■de,gens à Rome pour le jubilé, tes ;f>èléf
rins avaient à visiter lés quatre principales
église!','' â Ravoir' :"les Romains, pendant un
iàoii;'i'ç.s Italiens,'pendant qainzéjours, «t
les;; 'tlltramenlains, - pendant' huit. Tout
d'un ppyp jï "arriva i Tîoïae une telle quan
tité de pèlerins que les moulins et lés bou-
langôijies né pouvaient plus livrer assez de
pain peur-, ces. masses.d'hommes."-Et tous
les? jours-.le nombre des pèlerins allait en
augmentant ; -aussi le Pape donna-t-il l'or
dre de ^montrer tous les dimanches le suaire
de' sainte.Véronique et;to'us Jes -samedis
les >chefs des apôtres ï Pierre et Paul ; les
autres, reliques égaient/exposées en perma
nence dans .-toutes: les, églises de-iRome.
Tous les dimanches, le Pape donnait solen
nellement? la -bénédiction à- Saint-Pierre.
Cdm'tflé,' .'par suite de l'arrivée incessante
de ffois . de : fidèles, la pénurie dea vivres
les plus indispensables devenait de plus en
pli^s, sensible, -le P.ape voulut bien consentir
à'ca 'que thaque pèlerin pût gagner l'indul
gence. plèuière apr,ès s'être conféssé d'un
cœur eeutrit -et avoir accompli la visite
des 'églises pendant trois jours. • ; ■' '
.g « Gettesgrandeaffluence;de pèlerins dura
de^,uîs,Nôëljasqn-à]a"fin.dejanvier,;;puis
elle.diminua d'une façon si notable qnè tous
les hôteliers-commencèrent à-se lamenter.
0 acrpyait.; déjà; que ' c'était fini, et qu'il ne
viendrait plue personne ; mais, vers -le mi-
Ueu^caçê'n^êj; les-pèlerins 'apparurent de
nouveau; en ^ si-grandes quantités que, les
jburs/dë beau^temps; les cabarets enplein
air .étaient remplis "dé t -gens . qui n.'avaient
pu tréaVer . nulle part 'd'abri pour la nUit.
Pendant : -la Semaine Tsaintej; les foulés'qui
allaient/à,-Saiiit-Pierre ; et en revenaient
étaient "tôlleîrient-colossales que-le passage
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 64.9%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 64.9%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Bibliographie de la presse Bibliographie de la presse /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPNOUV"
- Auteurs similaires Veuillot Louis Veuillot Louis /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Veuillot Louis" or dc.contributor adj "Veuillot Louis")Veuillot François Veuillot François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Veuillot François" or dc.contributor adj "Veuillot François")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k706830k/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k706830k/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k706830k/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k706830k/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k706830k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k706830k
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k706830k/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest