Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1887-08-29
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 août 1887 29 août 1887
Description : 1887/08/29 (Numéro 7193). 1887/08/29 (Numéro 7193).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k706013j
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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quotidienne au prix de 5 fr. 50. — Le
tournai sera envoyé dès le lendemain de
ta, réception de la demande accompagnée
d'un mandat-poste.
AVIS
pour cette menteuse protection du droit
L'affaire Pranzini entre, grâce à de défense. L inconséquence est fia-
Dieu, ou est au moment d'entrer dans &F^^ e r ^ lra ~^on.^-Spit, mais ce n est
les domaines de la chronique rétros- pas de notre cote, o est dans le fait des
pective. On pense bien que nous n'ai- magistrats de la république qu il y a;
ions pas recommencer de remuer cette in consequence. Nous n avons, nous,
boue. Nous ne voulons parler que d'un
( détail très incident se rattachant au
recours en cassation du condamné.
L'incident a quelque intérêt juridi
que : il a aussi un autre et assez tristp
genre d'intérêt, comme signede l'état
de désarroi de nos lois et de la juris
tes abonnement*) partout des 5" ni de ehoqae moM
• L ' USIVeRS ne répond pas des manuscrits qui lui sont adressés
Annonces *
MM. Ch.-LAGRÀNGE, CERF et O? p,. place de la Bourse
Ceux de nos souscripteurs dont l'abon
nement expire le 31 août, sont priés de , , „ m ,ji ,,'y~ ~~~~—
le renouveler dès à présent pour évi- I p^udencaqui,tantbien que mal, les |
4-'r\tk t-t t\ m ** 4 ^ .. -f » ... 1. . .. "l Anf\nn A
n'avons,
aucun engagement avec la libre-pen-
séeet les sophismes révolutionnaires.
Yis-à-vis de ces inepties assassines,
nous gardons entières nos franches
coudées, nos francs jugements, notre
rude franc-parler. Les pouvoirs répu
blicains doivent le respect aux clichés
Jl. . • '
ter toute interruption dans la réception
du journal.
Le meilleur mode de renouvellement est
l'envoi d'un mandat sur la poste ou d'un
chèque à vue, à l'ordre de l'administra
teur du journal^ Y. joindre l'une des der
nières bandes du journal.
Les abonnements datent des i et
de chaque mois. ■ ■■>■
Toute demande ae changement d'adresse
doit être accompagnée dune des dernières
bandes et de 50 cèntimes en timbres-
poste. '
interprète et les applique. Reconnais
sons que le rejet par la cour de cassa
tion du pourvoi de : Pranzini n'a pas
causé de surprise. Les moyens de droit
allégués dans ces recours se bornent
d'ordinaire à de pures querelles de
conques dont la démocratie fait ses
dogmes. La publicité des débats en
justice est une conquête de la Révolu
tion. Les pères de 89 ont peiné à la
fonder. Entre autre brillants esprits,
le célèbre avocat général Dupaty a
capitale de l'édifice familial, et tout à
la suite ne doit-il pas sombrer après
avoir croulé? /
Néanmoins, retenons leur protesta
tion, fruit d'une heureuse inconsé
quence. Mais ce n'est point assez _ de
protester, et il nous semble qu'ici le
parquet aurait quelque chose à faire.
Le code pénal punit les individus cou
pables d'excitation à la débauche. Nous
demandons formellement que cet ar
ticle soit appliqué aux conseillers mu
nicipaux de Saint-Ouén.
' Auguste Roussel. ,
forme, pouvant piqûerï'âtfent^n des persécution Jour les réformes
et 16 I légistes de métier, mais qui laissent j u dioiaires, la publicité en tete.
| l'opinion fort indifférât* Manifestement, la publicité est au
F 11 AN CE
PARIS, 28 AOUT 1887
Le public a compris qu'il répugnait rang des immortels principes, au mê
la cour suprême de rouvrir Tim- titre que toute autre calembre-
monde procès. Des semaines durant, daine inscrite dans, la déclaration des
les imaginations avaient baigné dans droitsetlescons itutionssuccessiyesdu
ce cloaque; les plumes,expertes en ces te , m P s ' La république et ses f magistrats
matières,du Figaro en avaient artiste- n ont P as e dr0 ^ de s en desinteresser
ment distillé les purulences. La fille f ns le plus choquant illogisme. Les
Sabatier, elle aussi, apparemment, hommes» publics appartiennent aux
On lit dans le- Temps, à propos de
cette affaire de Saint-Ouen :
Nous avons vu, de .notre côté, diverses
personnes, surtout des parents des enfants
qui avaient reçu'ces singuliers livres de
prix.
L'un d'eux, M. J. L..demeurant rue
Lonis-Blaïic, nous a dit : « J'assistais h la
distribution des prix du groupé de la Gare.
Ça n'a été, d'un bout à l'autre de la céré
monie, que mécontentement général. Il y a
même eu un peu de tumulte. Mon fils, âgé
de onzè ans, ayant obtenu sept nomina
tions, a reçu comme prix les Mémoires de
Louise Michel. Le pauvre, enfant, dans , sa
. i i i naïveté, n'a pu s'einpôcher de s'écrier : Si
avait eu sa plus que suffisance de fiai- opi 1 ^ 01 }^> qu ils professent, qu ils exhi- I j'avais su, je^ ne^no serais pas_ dérangé
teuses réclames, de faveurs et d'égards officiellement, et qui I "
font partie en qu elqu e sor te d e s .ins i
gnes de la fonction. iTs se doivent à la
logique de leur opinion. Logique obli
Plusieurs journaux ayant annoncé
que le voyage de M. Rouvieren Suisse
avait un but politique, une note offi
cieuse déclare que cette nouvelle est
de pure fantaisie. On nous fait savoir
en même temps que M. Rouvier ne
passe quelques jours en - Suisse que
poury prendre un peu de repos.On ne
dit rien du motif particulier qui lui a
fait choisir, pour cela, le séjour de
Berne; mais il ne faut pas vouloir trop
pénétrer dans les secrets des hommes
d'Etat, du moment que ces secrets,
d'après ce que l'on nous dit, n'intéres
sent pas la politique.
Le gouvernement à décidé dernière
ment, et la* chose a paru sous forme
de décret,. que la naturalisation pour
rait désormais être accordée aux
étrangers en Tunisie, comme dans
l'Annam et au Tohkin. A*ce propos,
on s'est demandé si le gouvernement
officiels. .,
Causer l'arrêt de là cour, d'assises,
c'était affronter à nouveau tant de - r - , . * —p-i-——
scandales, amener deréchef fout ce ge. Lalogique en un sens est la pro
débordement de documents et de litté- î ? de 1 esprit. Le théoricien, luto
rature sadiques. La cour suprême ne P ls te ineme, esclave de la logique, de
l'a pas voulu; elle s'est émue avant son idee,fait preuve en somme de fide-
tout d'un intérêt de pudeur publique, a >c.ause qu il a une fois epousee.
sauf à passer plus ou moins sommai- Quant aux personnages qui, a\ec une
rement sur les arguties de procé- P. a ^ lte alsanc f et P,°F I e f^tifmte-
jypg 1 ret du moment, se dérobent aux mde-
Le mobile certainement était hon- clinables déductions de leurs profes-
nete. Etait-il d'une indiscutable jus- sions de principes, il n est pas douteux
tice? Il y avait enjeu une vie d'hom- H ue . telles gens se diminuent dans
me. Si coupable et souillée que soit 1 opinion et passent au niveau de sim-
cette vie,le juge humain n'en décide P ~^? t e . u F s > ? a ^ an d attache a rien,
7 J O rlû luirtlirn ^
qu en tremblant..
Il ne lui appartient de la trancher
qu'autant que l'exécution lui apparaît
comme une absolue nécessité de jus
tice, nécessité non point seulement
indéclinable, mais immédiate et ne
supportant pas de délai. Qu'un texte
de loi soit produit donnant lieu à un
nouvel examen de la cause, partant au
bénéfice d'un sursis pour le condamné.
11 se peut que la loi en question parte
d'un principe faux, qu'elle ne soit
qu'encombrante. Pense-t-on
de fidélité à rien ne se connaissant
d'engagement vis-à-vis d'aucune cause.
Une dernière remarque : si les pou
voirs de la République, au fond, ne
croient pas plus que nous aux dogmes
imbéciles de la Révolution, de quel
front traitent-ils en ilotes les catholi
ques? Tout notre crime est dans un
manque de respect notoire vis-à-vis
des institutions et des doctrines de la
Révolution. Pour ce méfait, nous som
mes mis hors la loi, tenue stricte
ment à un déni de justice et de passe-
j - *' .
criio I0 —— — uu «v
pouvait décider cela par décret et s'il fuge, par cette raison, peut passer ou- "les'cath&laSes 1 cette^oli-
iîe convenait pas que ce fut un? loi. tre à cette obstruction ïegale, et de a g™® ^ de-nersécution ' — Par ■
m «!» laissant de cote cette question sorte prendre sur. lui de> frustrer le scueratecie persécution. Far
Mais, laissant de côté cette question
d'ordre constitutionnel, on est fondé
' à se demander si, dans tous les cas, la
mesure n'est pas prématurée, au
moins pour l'Annam et le Tonkim No-
■ tre situation y est-elle déjà si bien
assise que nous puissions sans dom
mage offrir à tout venant les bénéfices
d'une naturalisation qu'il ne. s'est peut-
être pus mis suffisamment en mesure
de mériter ? Il faut viser, sans doute à
l 'assimilation, mais trop de prompti
tude en ces matières pourrait aller di
rectement contre le but que l'on se
propose. - ■ :
Le manifeste du prince Victor fait
la joie des mitchellistes, et l'on devait
s'y attendre. Il s'ensuit, en effet, que
le prince répudie pour ses partisans
toute autre attitude politique que celle
dont le Pays et la Souveraineté sont les
organes. Est ce bien habile de sa
part ? On en peut douter, car ce côté
du parti représente plutôt les idées
révolutionnaires que les idées de con
servation. Mais c'est l'affaire du prince;
on sait seulement un peu mieux dé
sormais à quoi s'en tenir sur son
compte, et ce langage a au moins l'a
vantage de détruire bien des légendes,
au moyen desquelles on cherchait à
lui rendre favorables les conserva
teurs.
misérable d'une derrière halTe"entre gouvernants, autant que noiis scep-
■ je plus aii- tiques a lendroit. des immortels prm-
l'arrêt et l'échafaud?" Que de plus au
torisés décident. Nous n'assumerions
Eas,quant à nous,la responsabilité de
rusquer les choses.
Or, dans les moyens de cassation
visés au pourvoi de Pranzini, il en était
un au moins spécieux. Les avocats ar
guaient de l'insuffisance de publicité
des débats de la cour d'assises, consé-
3uence de l'abus insolite des entrées
e faveur . Simplement, il s'agissait
d'une supputation à faire; les privilé
giés porteurs de cartes étaient-ils en
cipes.
prin-
Ph. Serret.
Nous avons signalé l'infamie du
conseil municipal de Saint-Ouen, dis
tribuant, comme prix aux enfants des
écoles, une série ae livres plus odieux
les uns que les autres.
Un père de famille indigné nous
dénonce entre autres certains pas
sages du livre La Femme et la Révolu-
De Bulgarie, les nouvelles pestent
les mêmes. L'article violent du Mord
que nous publions plus loin indique
nettement que la colère de la Russie
reste toujours aussi vive. Cependant,
ïe môme article indique aussi que les
négociations entre les puissances ne
marchent pas aussi vite qu'o» l'avait
dit d'abord,es qui implique quïl &
pas parfait aee^rd de vues. C'est de
cela surtout, c'est 4e cette expectative
en même temps hésitations
manifestes de la Porte que prince
de Coboiîrg est peut-être appeler bâ'
jiéfîcier. Pour le moment, on annonce
gue sa mère, la princesse Clémentine,
Sff ■ rend en Danesa.Q.rk pour plaider
persoirnellement auprès (lu czar la
cause dè> son fils.
Une manifestation ouvrière d S 1 *
lieu hier soir à Trafalgar-Square contre
l'interdiction de la Ligue nationale ir
landaise.. De nombreux groupes de di
vers quartiers se sont rendus en pro
cession au squaré,' précédés de dra
peaux. Plusieurs, discours ont été
prononcés contre le bill de coercition
irlandais. Au nombre*, des orateurs qui
ont pris la parole se trouvait le député
Biggar ,'Nolàn. Les manifestants ont
adopté des résolutions de blâme contre;
l'interdicfion de la Ligue, interdiction
qui, à leurs yeux, constitue une ingé
rence de l'Etat dans le droit d'associa
tion. Ils ont en outre affirmé le devoir
pour tous les assistants de soutenir Ja
Ligue dans sa résistance contre le bill ;
de coercition.
6
— (ion sur le mariage; mais ceg passages
majorité? Le public quelconque, la sont tels qu'il nous est impossible de
foijje, pour l'appeler de son vrai nom. les reproduire, même pour en donner
n'oeeftpait-elle que la moindre partie l'idée. Et l'on offre cela en lecture à
de la salle? Si oui, la règle de la pu- des enfants de dix ans !
blicité, en stricto légalité, éiait-faus- La seule page que nous puissions
sèe. La publicité, c'est la multitude
sans sélection ni catégorie, c'est la
poussés de la rue ayant libre accès au
prétoire, La }oi d'organisation judi
ciaire de 1700 av^jt voulu placer les
tribunaux sous le cont^le- pprijianent
de la tourbe. Le populaire présent
aux débats, il y avait là,dans les idées
du temps, de quoi répc>ndre de l'inté
grité du juge pt de son respect scrupu
leux des droits de i®, défense.
Il est bien entendu que îwij^ pe don-
dans cette biUevéses d'un
peut-être citer pour montrer ou en
sont les idées de l'auteur du livre, en
dehors des détails immondes dont il
appuie sa thèse, est celle-ci 5
La tri ni té moderne: propriété, religion,
famille , doit être renversée de son pié
destal, sQn que Ja reconstitution sociale
s'accomplisse,"
Pour cela, il faut se défaire des notions
fausses et des illusions enfantines.
Il ne suffit pas, dans un moment d'en
thousiasme révolutionnaire, de raser les
bastilles cû pierres et de briser les idoles de
nons pas , r -
CGTitrôle utile exercé par la foule sur la clq-ss© rlipigeo-Tite.
la magistrature. Le soi-disant principe .Jl %î„;?Z a rCS s es
de la nublicité âjîs débats iudiciaires ^Ire de pjerres, ne sonl que plus difficiles à
ae la puDiicue oeoais juaiciaires détruire. La consl lut on do la famille mo-
n est pas le moins du ce qui se ' ■ ■ ™
peut nommer un principe.— Fjriûeipç,
veut aire commencement
C'est uelô initiale, une de ces vé
détruire. ...
derne est peut être la plus dangereuse do
... 1. . .1 1 1 * -
r . - : i- \> i toutes. Sous les dehors les plus s°éduisants,
pplifêipiym, veut dire commencement, elle cache J^s v}P es crimes les plus
O'asi Initiale, une de ces vé- horribles. Le"méfrsotfge, ifçyçoçtisie, Tfj(|i}l r
rités qui iA>]jt ^esçiij. d'être sou- jère. Tinfanticide, _ le parricide sè' s'eft'ent
tenues par uîî ^ sijijtr t e -yé'rjij^ pjtys? js}§- x 11 ?
mentaire. Un principe est 4 }'u|ri?îeme
son propre fondement par sa clarté, sa
solidité, par sa bonté et sa fécondité.,
Loi^ 4.5-ypir à chercher hors de lui-
même uà ^'appui, un principe
est l'immobile pierié, i/5 commence
ment stable sur lequel s'ëaiîierit 4e
yastes enseignements, des corps de
â<\c&pj#<ï§ et des corps de lois.
La pu&icit^ ci^bats en. justice
est le contraire prin^pg. 1$ pré
tendu contrôle sur les juges est plus
que problématique. En revanche, dans
4*9$ fepaps troublés,lé contact des pas-
a en P^ us d'une ren-
fflk m pjerif ja |i|)er|é de déli-
bératiotî ' jHTëSj ixjaiTltfe§
ont dû être dde^çs
juges locaux. La pubi^tê a
tr — "O"'
Un autre, M. B.avenue des Batignol-
iesi. nous a fait eetta rernaraue ; « Avèz-vous
faft attention au nom du signataire de l'ar
ticle èlogieux paru dans le Cri du Peuple
sur ces distributions de prix? C'est M. A.
Le Roy. Or ce monsieur n'est autre que le
libraire qui a écoulé tous ses « rossignols »
à notre conseil municipal. Mais l'homme
sur qui nous faisons retomber ici la plus
grande responsabilité, c'est le maire, M. le
docteur Basset, qui habite Paris. Il avait
fait envelopper les livreh de papier rose sur
lequel étaient imprimés ces mots : « Aca
démie de Paris. — Le maire : Basset. »
Un autre encore, M. P..., avenue Victor-
IIugo, nous dit : « A la rigueur, on pouvait
donner des romans de Jules Vallès aux élè
ves des classes supérieures. Or mon fils,
qui a dix ans et est encore dans les classes
inférieures, a reçu un volume, très bien re
lié, c'est vrai, mais contenant ceci:
Femme et la Révolution. Prix : 1 franc ; Un
malfaiteur public, Jules Ferry, par Louis
Fiaux. Le premier avait été imprimé sur
papier blanc en 1883, le second sur papier
jaune en 1886. Le premier ouvrage m'a ré
volté. Vous ne pourriez pas en donner un
seul extrait dans votre journal. C'est uni
quement l'apologie des sens. Dans des pa
ges que j'ai arrachées on conspuait le ma
riage, on préconisait les amours libres et
successifs. Et on le remet à un enfant de
dix ans ! •
La môme personne a pu nous fournir les
titres des ouvrages offerts en cette solen
nité révolutionnaire : les farceurs du pro
testantisme ; les Manuels Raspail ; Y In
surgé, les Réfractaires et le Bachelier , ro
mans de M. Jules Vallès ; l'Ere nouvelle et
les. Mémoires de Louise Michel ; la Critiqué
sociale , de Blanqui ; Juin {848, par Victor
Marouck; les Chansons de J.-B. Clément;
les Exilés de i871, d'Eugène Châtelain; la
Femme et la Révolution, de StackeJberg.
L'information ?§t ÇQrnplète, Nous
verrons maintenant si la justice saura
agir.
Le Surmenage scolaire
Un arrêté ministériel du 22 juillet
1887 a décidé que l'examen pom?
l'obtention du brevet supérieur con
formément au programme imposé
aux jeunes filles porterait sur les au
teurs suivants :
Corneille : Nicomède, le Menteur.
Racine : Britannicus, Mithridato,
Mqlify'e : Misanthrope.
Là Fontaine : Fablos, liv.
. Boilem : Art poétique.
Fènelon t Lettre à J'Académie.
Mme de Sévigné j Choix de }ei} : F{3S,
Volt airs : Qhoix de lettres,
Bossuel : Sermons sur la mort et sur la
parole de Dieu.
La Bruyère : Caractères, ch. I et V.
Pascal'. Provinciales, 1, 5, 14. —-Pensé?
i J _ « '•
Il s'agit surtout ici; de nos'jeunes filles
qui, chaque année, affrontent en nombre
considérable, dans les diverses Académies,
les épreuves pour le brevet supérieur. Dès
l'âge de quinze ans, elles peuvent commen
cer leur préparation, puisqu'il suffit d'avoir
dix-sept ans à peine accomplis pour se
présenter. Or, la liste d'auteurs qui vient
d'être promulguée met forcément entre les
mains de ces enfants, non seulement les
Provinciales, livre à l'index, dont le danger
est couvert par un sérieux rebutant, mais
Y Emile, également à l'index; plusieurs des
œuvres de V. Hugo, de Michelat, à'Alfred
de Musset, etc.; nous disons les œuvres, car
on ne peut, en effet, se concentrer exclusi
vement dans l'ouvrage indiqué. Et ce se
ront des professeurs chrétiens, des maîtres
ses religieuses, souventjeunes elles-mêmes,
qui devront fréquenter ces auteurs et les
expliquer à leurs élèves !
Y a t-il exagération à penser qu'il est au
moins inopportun.de lancer dans cette voie-
les jeunes filles qui travaillent à obtenir le
brevet supérieur ? Pour un grand nombre,
ces études peuvent devenir un écueil. Du
moins faudrait-il, afin de remédier au dan
ger, que les professeurs eussent soin de ( i
donner sur chacun de ces écrivains la^vraie 1
note,de ne pas exalter de jeunes, têtes qui
se passionnent si aisément pour la poésie
sentimentale, pour les hardiesses du roman
tisme, enfin pour fout ce qui procure sur
prise et émotion. Il est à craindre qu'elles
ne contractent, dans la fréquentation de
ces auteurs, le goût .de lectures peu faites
pour leur âge. Et les devoirs positifs de la
vie. réelle, comment les remplir ensuite ?
.Los communautés enseignantes sont sur
tout exposées, par suite de ces tristes obli
gations des brevets, h. se détourner insensi
blement du but suprême de l 'éducation, telle
qu'elles l'entendent, qui est de former 2e
solides chrétiennes. Que dire des nombreu- ,
ses écoles normales et des lycées de filles ?
Que la France chrétienne proteste donc,
comme elle en a le droit, et qu'elle ob
tienne la révision de programmes universi
taires pouvant atteindre les plus ch
intérêts de ses enfants !
sentiment«serait le guide de sa conduite,
afin que dans peu de temps les libérés et
les libérateurs fussent réconciliés «. Quand ;
le peuple-bulgare constatera que la venue
du prince de Coboiirg, loin de simplifier la
position du pays, l'a compliquée et rendue
plus dangereuse, qu'elle n'a eu pour résul
tat que de tendre la perche aux régents
pour les tirer de leur gâchis, en y laissant
tout le reste, il est probable que devant
l'animadversion générale, ce malencontreux
prince sentira la nécessité de s'en aller.C'est
tout ce qu'on peut souhaiter de mieux pour
l'Europe, pour la Bulgarie et pour lui.
de
3rs
• U N PROFESSEUR.
Ces remarques paraîtront on ne peut
plus sages, nous ne disons pas à tout
esprit chrétien, mais à tout homme
de sens. Il est surprenant qu'elles ne
se soient pas présentées à l'esprit des
fonctionnaires du département de.
l'instruction publique chargés de pré
parer les arrêtés au bas desquels M:
Spuller appose sa signature ministé
rielle. ; ■
Mais est-il possible que le» dits fonc
tionnaires n'aient pas
qu'ils faisaient? Dans
drait voir dans ledit
VII et XI.
compris: ce
ce cas, il fau-
. arrêté le plus
odieux calcul, visant précisément les
institutions religieuses, Et malheu
reusement tout porte à croire que ce
calcul a été fait. ,
On lit dans la Semaine religieuse du
diocèse d'Angoulême :
Vendredi dernier, ctussitài que la nou
velle du maintien de Mouseigneur dans son'
diocèse ftit connue, le chapitre et le clergé
de la ville d'Angoulême s'empressèrent de
se joindre au vénérable doyeQ, 1$. l'abbé
des Cordes, qui, se fai^t J'interprète des
senlimenls c|p îiAyS). adressa à Monseigneur'
une allocution respirant le bonjour et la
joie de garder un évê^Q, un pontife si
digne du ministère «ni lui est oonQé,
ï^appelajit sions' pénibles qu'avait produites une fu
neste noyvello et les larmes qu'elle avait
fait oouler, le vénérable doyen du chapitre
s'estime heureux d'avoir à. exprimer sa, jcîe,
celle du chapitre et du clergé, de w que le
Souverain -Pontife a b\e.R vaulu agréer les
raisons données Monseigneur pour ne 1
^oiftt quitter son diocèse et rester au milieu
d'un peuple qui lui est onUèçemeat dé
voué.
Monseiga pi^te^e caractérise ses entretiens inti-
mea, en exprimant ainsi sa joie de rester
au milieu de nous, et le désir do voir se (
continuer les relations cordiales de l'évôquç I
et de ses prêtres, en vue du biea et du J
salut des âme^,
La guerre défensive
Les plus brillantes découvertes
la. science contemporaine, dues en
partie à la France, lui ont fait beau
coup plus de mal que de bien. ; elles
ont exercé, à' notre détriment, une;
grande influence sur la fortune et la
puissance des nations.
La vapeur et la télégraphie électri
que ont surtout profité.à l'Allemagne,
à l'Angleterre, à la Russie, aux Etats-
Unis, tandis qu'elles ont abaissé et ap
pauvri notre pays.
Si rAllèmagne n'avait pas disposé
de ces moyens rapides de concentra
tion et d'invasion, notre armée, infé
rieure en nombre, mais supérieure en
valeur, eût pu se réunir aux frontières
en masses compactes, et la lutte sa
fût peut-être décidée en notre faveur.
La vapeur a aùgmenté la puissance,
coloniale et commerciale des Anglais
en leur permettant de les peupler, d'en ,
utilisër les produits, de porter les mar^
chandises de la métropole sur toua "les
points du globe, d'employer avanta
geusement les charbons de l'Angle- :
terre.
La vapeur a donné à la Russie les
facultés d'expansion et d'invasion que
sqiï étendue et le défaut de communi-
P.flfÎATlG '
-, autrement désastreux encore, rùlî' Tî ^^-
tières criminelles, c'est une école ou
verte de démoralisation et de scéléra
tesse, école effroyablement expansive.
Un principe, la publicité des jugements
criminels ! Non, c'est un fléau, c'est
une peste4 . ■ - ..
Ne va-t-on pas nous taxer de con
tradiction ? Un arrêt de la cour de cas
sation fait bon marché de la soi-disant
garantie de : la publicité des débats
judicia res; nous critiquons l 'arrêt de
ce che.y et, toutefois; nous n'uvons et
pe prpfesspns. .qu'nn entier d£$£in?
impunément la main sous son voile.
4§8pç de temps l'hiirnanité §'e?t laissé
fqàûinej? çâr s.br.
. Lλ.'tenips. est yèffjj; 4-§u mariage
et à la famille leur mas jue de cagotisme et
d'hypocrisie. ^ .
Que chaque révolutionnaire fasse donc
de son mieux pour détruire les préjugés
tp conservent encore les masses à cet
_ara." *" ' ; '
Aux ouvriers et aux ouvrières à ne plus
se laisser tromper par les fanfaronnades de
ceux qui veulent leur faire croire que le ma-
pÎQge est le plus s^r çaran ; t dp 1^. pupté
des' mcBUPS, et la famille la soupog dû ïnen-
étre de leurs enfants. Qu'ils se souviennent
que r existence dumariage a pour condition
la prostitution de leurs filles, et que c'est à
l'institution de la famille qu'il faut atlri-
iufj l'éducation défectueuse de leurs en
fants.' ' :
' A éux (J'imnlanter pack Méoolutiqr sur.
àé]-)Fj§ ÔP yipilje société, l'Union libre
et la êoehUsatim & lidueqtîwh
C'est abominable, et le bon sens ou
tragé comme la pudeur se révolte con
tra de pareils outrages à l'institution
fon^airfdplQ.^ ^ toute société. Aussi
comprenouç-noug qup ïf^èiae fpuil-
}e3 républicaines aient proteste coritpe
cet frUenfat RîQnstrueux des conseil
lers de Saint-Ouen, s'stiaqqq.nt fi.ii]§j
officiellement à l'innocence dos éco
liers. Et pourtant, ces mêmes feuilles,
en applaudissant naguères à la loi du
dÎY9rcG ; n'ont-elles pas enlevé la pierre ^
r "v''- ' - '7 "ti
art. I et 2.
Mme de J%qinte,p%ri ; Extraits de lettres et
Conversations,'
Buffon : Discours sur le style.
André Chénier : L'Aveugle; la Jeune Cap.
tiye, le Jeu de Paume, la Jeune Tarentini
Hymne à la Justice. ,
ifonlaime ; Eççsjis, liy. ch. ^ ■
J.-J. ; Emile, liv. II. "
Chateaubriand : Les Martyrs, liv. VI,
Lamartine : L'Ioiqortalilé, Jp Qhûno,
Alfy je Çjo,r,
Alfred de Musset : L'Espoir en Dieu.
Victor Hugo : L'Enfant, le Livre des
Mères.
l'hiers : Histoire du.Consulat et de l'Em
pire, liv. 45.
ilîiçl\e[e\ : ^an^e d'Ara.
Sur quoi, un professeur nous adres
se les très justes ohservçtUQnt que
voici :
v , \ ■ ■- ■■
Cette liste, qui vient de paraître, aura
cours pondant trois ans, à partir de juillet
1888. Étlo"comprend 23 auteurs, au lieu de
13 que* renfermait la liste précédente. Que
deviennent, li ce compte, les réclamations
tout recensent adressées aux autorités
^nivfi^Hair.eg p^r.lçss voix les plus éminen-
fes',' notamment par l'Académie de rr^éde-
pine, sijr la gfAve . question du surmenage
ifttellechiel ? I^es pères et les mères de fa- T
mille, aussi bien que les professeurs sages
et expérimentés, avaient applaudi à ces
protestations ; ils s'en promettaient quel
que amélioration dans les programmes of
ficiels ; et voici que M. le ministre dé l'in
struction publique impose, au contraire,
Ç0li|» . iftrjieg. ct\i
Vet" supérieur; 'iiiie tç^ol^ê presque -double.
Né verraTtTqii pas lù. çornmc uns sorte dç
A ce premier motif de trop naturel éton-
nement s'en joint un autre, qui paraîtra
plus sérieux 'encore à tous les parents et
maîtres .chrétiens. : s
Voici ce que dit le Nord des affaires
de Bulgarie, dont il parle avec un ton
de passion peu déguisée : <
Nous croyons qu'il - faut rabattre pour le
jfluins une bonne moitié des nouvelles qui
circulent au sujet des négociations relatives
à la Bulgarie. Les choses sont loin d'ôtre
aussi avancées qu'on le dit. Mais un fait
semble acquis, et il est essentiel, c'est que
l'Allemagne, la France et la Russie ont pris
position en faveur de l'observance exacte
du traité de Berlin — et p^r conséquent
pour la condamnation de l'équipée du prince
de Cobourg, violateur de ce traité — et
que celte attitude correcte, d'une façon
moins explicite peut-être, est celle des au
tres puissances. Quant i la question déli
cate delà sanction à donner aux déclara
tions européennes, elle est, à plus forte rai
son, encore moins près d'être -résolue. 0>n
peut être sûr, en tout état de cause, qu'elle
ne se produira que conformément 4i>ux-
trailés.
En attendant ç,ç,Ua éventualité, l'accord
des sigaataires du traité de Berlin suffira
pour que le prince de Cobourg perde défini
tivement la partie qu'il a si follerqoîU enga
gée. Ce pouvoir sans basje.cyo^luva dans'Uij
temps donné, pe^t-r^ç.p,ar- la feitsêuî des-
populations dont il s'est intronisé lo souve
rain, Aujourd'hui que la vérité s'est fait
jour au travers des télégrammes menson
gers expédiés de Sofia ou de Philippopolï,
on sait que l'accueil reçu par le prince c\e
Cobourg a été des plus froids, ip t a'l®r£ les
efforts- des metteurs çn s«èa^ de. çêflè- pré*
tendue !T>ar-p.hû ' et quo k héros
de 1$ fftj,é s ç§l feeïirte à do nombreux dé
boires, les uns simplement comiques, les
aulros doJUcheux augure ; il a été forcé do
prêter l'oreille à de sérieux avertissements,
à dos leçons dans le genrû Vailociïtioh
du métronolitain Qié'mènl. Tui fariV*'-!',ov.i'
cations lui refusaient précédemment.
Là vapeur et la télégraphie ont sus
cité d^ns l'Union américaine un ter
rible eoncurrent pour tout la continent,
européen.
La France, au contraire, a vu sr x ma
rine èn souffrance son territoire dé- •
membre,son agriculture frappée d'una
dépréciation inouïe ; la balance ci a
transit international, qui témoignait
de nos succès, n'annonce plus que nos
défaites ; nos campagnes sa dépeu
plent ; notre capital s'amoindrit. Ré
duits à la défensive, isolés par la ré
publique auprès de deux grandes
monarchies nouvelles, dont l'une se
montre, menaçante et l'autre peusym~
pathique, nous sommes -'Contraints à?;,
une incessante, vigifence, comme la
garnison d'nne place investie par l'en
nemi, . ■
.Q'Çist dans ces conditions que l'obus
orisant, à la mélinite, a été inventé
chez nous, et beaucoup de nos compa
triotes espèrent que nous y trouverons
un. supplément de forces.
Ils ne réfléchissent pas que ce nou
vel instrument de destruction, le pro
jectile creux chargé de poudre chimi
que brisante, est également posséda •
par nos voisins, dont il accroît la puis 1 -
sance offensive.
Déjà le canon rayé à longue portée,
la mitrailleuse, d'abord inventés par
nos officiers, nous ont été fatals ; nos
adversaires, imitant et dépassant ces,
progrès, nous ont opposé; en 187&*
une artillerie plus nombreuse et meil
leure que la nôtre, qui nous a infligé
les pertes les plus graves, et qui a pu , .
arrêter l'élan de nos soldats.
Précisons les effets des nouveaux
projectiles à charge brisante/torpilles
balistiques, et recherchons quelle
sejra leur action dans les guerres fu
tures.
Leurs effets contre les terrasse
ments et les murs de pierre sont pro
digieux, Un seul obus prussien, de 15
centimètres, a fait sauter un pan d'es
carpe voûté; il paraît que le coton-
poudre forme la base de la roburite
allemande. Un de nos obus, de moyen
calibre, à la mélinite, a démoli une
voûte, en pierres de taille, d'un mètra
d'épaisseur. On affirme qu'un proje^
tile de cette sorte, lancé par une gr&sse*
pièce de siège, produit autant ra- < ^
vagoa qu'un fourneau de miiae ; d'un
seul coup on a démoli u»e poudrière,
qui eût sauté; cela n'est pas étonnatit, >
puisque ces gros obus sont chargés de
33 kilogrammes de mélinite.
Les éclats des nouveaux, projectiles
sont plus nombreux ©V plus violents
que ceux des autm.e&us. L'artilWie
allemande eyfApMw aussi le canon-ré-
vôlver çV .wUes à mitraiY'e. dont
ÇjjT,a,e,»K6 Cûnlient 76 grosses balles,
uautre part, le feu da iusil. à répéti- '
tion peut- être oonti-au et
x—i'— ' '
trier.
ires meur-
Nous sommes maintenant aussi
bien armés que nos voisins ; mais. iS
faudra renoncer évidemment aax at
taques en colonnes, auxquelles on re
venait dans nos récentes manœuvres.
Les charges d'infar.\te?-iie et de cavale
rie en
fectuer
rangs &Ô pourront s'ef-
Cpifs eôD-tro uri ennemi.
, -rr -WOiwt'
qu'il devait pas oublier qu.ç ^ hatiou
bulgare'devait ùné éternelle reconnaissance
4 ! sa libératrice, la ^raisde. Hussie t etque ce
, UClttlt
ou mor-ns "très ébranlé, e.Vtlont les
munirons seront à peu épuisées.
Béjà, en 1870, quoique'la. mousque-
terie allemande fù v f , ^tor?.infèrieure à ta
nôtre,- nous n^vons 'remporté des suc
cès pai;\i^s qu.'&n marchant à rangs
contre i'ennemi,et le feu arrê
tait et iiauchait les charges des esca
drons groupés.
La tactique ne sara pas modifiée en
rase catnpagne ; nos chances de vic
toire n'y seront pas amoindries, si
nous, conservons deë sQldafs bien, exer-
. r.'.'
^ Trois mois.
..PARIS ÉTRANGER
Brr DEPARTEMS2VT0 (UNION PôSTALS)
• « ' 55 * v 08 n
. . 28 50 34 »
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TJN NUMÉRO | Départements. -20 • —
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quotidienne au prix de 5 fr. 50. — Le
tournai sera envoyé dès le lendemain de
ta, réception de la demande accompagnée
d'un mandat-poste.
AVIS
pour cette menteuse protection du droit
L'affaire Pranzini entre, grâce à de défense. L inconséquence est fia-
Dieu, ou est au moment d'entrer dans &F^^ e r ^ lra ~^on.^-Spit, mais ce n est
les domaines de la chronique rétros- pas de notre cote, o est dans le fait des
pective. On pense bien que nous n'ai- magistrats de la république qu il y a;
ions pas recommencer de remuer cette in consequence. Nous n avons, nous,
boue. Nous ne voulons parler que d'un
( détail très incident se rattachant au
recours en cassation du condamné.
L'incident a quelque intérêt juridi
que : il a aussi un autre et assez tristp
genre d'intérêt, comme signede l'état
de désarroi de nos lois et de la juris
tes abonnement*) partout des 5" ni de ehoqae moM
• L ' USIVeRS ne répond pas des manuscrits qui lui sont adressés
Annonces *
MM. Ch.-LAGRÀNGE, CERF et O? p,. place de la Bourse
Ceux de nos souscripteurs dont l'abon
nement expire le 31 août, sont priés de , , „ m ,ji ,,'y~ ~~~~—
le renouveler dès à présent pour évi- I p^udencaqui,tantbien que mal, les |
4-'r\tk t-t t\ m ** 4 ^ .. -f » ... 1. . .. "l Anf\nn A
n'avons,
aucun engagement avec la libre-pen-
séeet les sophismes révolutionnaires.
Yis-à-vis de ces inepties assassines,
nous gardons entières nos franches
coudées, nos francs jugements, notre
rude franc-parler. Les pouvoirs répu
blicains doivent le respect aux clichés
Jl. . • '
ter toute interruption dans la réception
du journal.
Le meilleur mode de renouvellement est
l'envoi d'un mandat sur la poste ou d'un
chèque à vue, à l'ordre de l'administra
teur du journal^ Y. joindre l'une des der
nières bandes du journal.
Les abonnements datent des i et
de chaque mois. ■ ■■>■
Toute demande ae changement d'adresse
doit être accompagnée dune des dernières
bandes et de 50 cèntimes en timbres-
poste. '
interprète et les applique. Reconnais
sons que le rejet par la cour de cassa
tion du pourvoi de : Pranzini n'a pas
causé de surprise. Les moyens de droit
allégués dans ces recours se bornent
d'ordinaire à de pures querelles de
conques dont la démocratie fait ses
dogmes. La publicité des débats en
justice est une conquête de la Révolu
tion. Les pères de 89 ont peiné à la
fonder. Entre autre brillants esprits,
le célèbre avocat général Dupaty a
capitale de l'édifice familial, et tout à
la suite ne doit-il pas sombrer après
avoir croulé? /
Néanmoins, retenons leur protesta
tion, fruit d'une heureuse inconsé
quence. Mais ce n'est point assez _ de
protester, et il nous semble qu'ici le
parquet aurait quelque chose à faire.
Le code pénal punit les individus cou
pables d'excitation à la débauche. Nous
demandons formellement que cet ar
ticle soit appliqué aux conseillers mu
nicipaux de Saint-Ouén.
' Auguste Roussel. ,
forme, pouvant piqûerï'âtfent^n des persécution Jour les réformes
et 16 I légistes de métier, mais qui laissent j u dioiaires, la publicité en tete.
| l'opinion fort indifférât* Manifestement, la publicité est au
F 11 AN CE
PARIS, 28 AOUT 1887
Le public a compris qu'il répugnait rang des immortels principes, au mê
la cour suprême de rouvrir Tim- titre que toute autre calembre-
monde procès. Des semaines durant, daine inscrite dans, la déclaration des
les imaginations avaient baigné dans droitsetlescons itutionssuccessiyesdu
ce cloaque; les plumes,expertes en ces te , m P s ' La république et ses f magistrats
matières,du Figaro en avaient artiste- n ont P as e dr0 ^ de s en desinteresser
ment distillé les purulences. La fille f ns le plus choquant illogisme. Les
Sabatier, elle aussi, apparemment, hommes» publics appartiennent aux
On lit dans le- Temps, à propos de
cette affaire de Saint-Ouen :
Nous avons vu, de .notre côté, diverses
personnes, surtout des parents des enfants
qui avaient reçu'ces singuliers livres de
prix.
L'un d'eux, M. J. L..demeurant rue
Lonis-Blaïic, nous a dit : « J'assistais h la
distribution des prix du groupé de la Gare.
Ça n'a été, d'un bout à l'autre de la céré
monie, que mécontentement général. Il y a
même eu un peu de tumulte. Mon fils, âgé
de onzè ans, ayant obtenu sept nomina
tions, a reçu comme prix les Mémoires de
Louise Michel. Le pauvre, enfant, dans , sa
. i i i naïveté, n'a pu s'einpôcher de s'écrier : Si
avait eu sa plus que suffisance de fiai- opi 1 ^ 01 }^> qu ils professent, qu ils exhi- I j'avais su, je^ ne^no serais pas_ dérangé
teuses réclames, de faveurs et d'égards officiellement, et qui I "
font partie en qu elqu e sor te d e s .ins i
gnes de la fonction. iTs se doivent à la
logique de leur opinion. Logique obli
Plusieurs journaux ayant annoncé
que le voyage de M. Rouvieren Suisse
avait un but politique, une note offi
cieuse déclare que cette nouvelle est
de pure fantaisie. On nous fait savoir
en même temps que M. Rouvier ne
passe quelques jours en - Suisse que
poury prendre un peu de repos.On ne
dit rien du motif particulier qui lui a
fait choisir, pour cela, le séjour de
Berne; mais il ne faut pas vouloir trop
pénétrer dans les secrets des hommes
d'Etat, du moment que ces secrets,
d'après ce que l'on nous dit, n'intéres
sent pas la politique.
Le gouvernement à décidé dernière
ment, et la* chose a paru sous forme
de décret,. que la naturalisation pour
rait désormais être accordée aux
étrangers en Tunisie, comme dans
l'Annam et au Tohkin. A*ce propos,
on s'est demandé si le gouvernement
officiels. .,
Causer l'arrêt de là cour, d'assises,
c'était affronter à nouveau tant de - r - , . * —p-i-——
scandales, amener deréchef fout ce ge. Lalogique en un sens est la pro
débordement de documents et de litté- î ? de 1 esprit. Le théoricien, luto
rature sadiques. La cour suprême ne P ls te ineme, esclave de la logique, de
l'a pas voulu; elle s'est émue avant son idee,fait preuve en somme de fide-
tout d'un intérêt de pudeur publique, a >c.ause qu il a une fois epousee.
sauf à passer plus ou moins sommai- Quant aux personnages qui, a\ec une
rement sur les arguties de procé- P. a ^ lte alsanc f et P,°F I e f^tifmte-
jypg 1 ret du moment, se dérobent aux mde-
Le mobile certainement était hon- clinables déductions de leurs profes-
nete. Etait-il d'une indiscutable jus- sions de principes, il n est pas douteux
tice? Il y avait enjeu une vie d'hom- H ue . telles gens se diminuent dans
me. Si coupable et souillée que soit 1 opinion et passent au niveau de sim-
cette vie,le juge humain n'en décide P ~^? t e . u F s > ? a ^ an d attache a rien,
7 J O rlû luirtlirn ^
qu en tremblant..
Il ne lui appartient de la trancher
qu'autant que l'exécution lui apparaît
comme une absolue nécessité de jus
tice, nécessité non point seulement
indéclinable, mais immédiate et ne
supportant pas de délai. Qu'un texte
de loi soit produit donnant lieu à un
nouvel examen de la cause, partant au
bénéfice d'un sursis pour le condamné.
11 se peut que la loi en question parte
d'un principe faux, qu'elle ne soit
qu'encombrante. Pense-t-on
de fidélité à rien ne se connaissant
d'engagement vis-à-vis d'aucune cause.
Une dernière remarque : si les pou
voirs de la République, au fond, ne
croient pas plus que nous aux dogmes
imbéciles de la Révolution, de quel
front traitent-ils en ilotes les catholi
ques? Tout notre crime est dans un
manque de respect notoire vis-à-vis
des institutions et des doctrines de la
Révolution. Pour ce méfait, nous som
mes mis hors la loi, tenue stricte
ment à un déni de justice et de passe-
j - *' .
criio I0 —— — uu «v
pouvait décider cela par décret et s'il fuge, par cette raison, peut passer ou- "les'cath&laSes 1 cette^oli-
iîe convenait pas que ce fut un? loi. tre à cette obstruction ïegale, et de a g™® ^ de-nersécution ' — Par ■
m «!» laissant de cote cette question sorte prendre sur. lui de> frustrer le scueratecie persécution. Far
Mais, laissant de côté cette question
d'ordre constitutionnel, on est fondé
' à se demander si, dans tous les cas, la
mesure n'est pas prématurée, au
moins pour l'Annam et le Tonkim No-
■ tre situation y est-elle déjà si bien
assise que nous puissions sans dom
mage offrir à tout venant les bénéfices
d'une naturalisation qu'il ne. s'est peut-
être pus mis suffisamment en mesure
de mériter ? Il faut viser, sans doute à
l 'assimilation, mais trop de prompti
tude en ces matières pourrait aller di
rectement contre le but que l'on se
propose. - ■ :
Le manifeste du prince Victor fait
la joie des mitchellistes, et l'on devait
s'y attendre. Il s'ensuit, en effet, que
le prince répudie pour ses partisans
toute autre attitude politique que celle
dont le Pays et la Souveraineté sont les
organes. Est ce bien habile de sa
part ? On en peut douter, car ce côté
du parti représente plutôt les idées
révolutionnaires que les idées de con
servation. Mais c'est l'affaire du prince;
on sait seulement un peu mieux dé
sormais à quoi s'en tenir sur son
compte, et ce langage a au moins l'a
vantage de détruire bien des légendes,
au moyen desquelles on cherchait à
lui rendre favorables les conserva
teurs.
misérable d'une derrière halTe"entre gouvernants, autant que noiis scep-
■ je plus aii- tiques a lendroit. des immortels prm-
l'arrêt et l'échafaud?" Que de plus au
torisés décident. Nous n'assumerions
Eas,quant à nous,la responsabilité de
rusquer les choses.
Or, dans les moyens de cassation
visés au pourvoi de Pranzini, il en était
un au moins spécieux. Les avocats ar
guaient de l'insuffisance de publicité
des débats de la cour d'assises, consé-
3uence de l'abus insolite des entrées
e faveur . Simplement, il s'agissait
d'une supputation à faire; les privilé
giés porteurs de cartes étaient-ils en
cipes.
prin-
Ph. Serret.
Nous avons signalé l'infamie du
conseil municipal de Saint-Ouen, dis
tribuant, comme prix aux enfants des
écoles, une série ae livres plus odieux
les uns que les autres.
Un père de famille indigné nous
dénonce entre autres certains pas
sages du livre La Femme et la Révolu-
De Bulgarie, les nouvelles pestent
les mêmes. L'article violent du Mord
que nous publions plus loin indique
nettement que la colère de la Russie
reste toujours aussi vive. Cependant,
ïe môme article indique aussi que les
négociations entre les puissances ne
marchent pas aussi vite qu'o» l'avait
dit d'abord,es qui implique quïl &
pas parfait aee^rd de vues. C'est de
cela surtout, c'est 4e cette expectative
en même temps hésitations
manifestes de la Porte que prince
de Coboiîrg est peut-être appeler bâ'
jiéfîcier. Pour le moment, on annonce
gue sa mère, la princesse Clémentine,
Sff ■ rend en Danesa.Q.rk pour plaider
persoirnellement auprès (lu czar la
cause dè> son fils.
Une manifestation ouvrière d S 1 *
lieu hier soir à Trafalgar-Square contre
l'interdiction de la Ligue nationale ir
landaise.. De nombreux groupes de di
vers quartiers se sont rendus en pro
cession au squaré,' précédés de dra
peaux. Plusieurs, discours ont été
prononcés contre le bill de coercition
irlandais. Au nombre*, des orateurs qui
ont pris la parole se trouvait le député
Biggar ,'Nolàn. Les manifestants ont
adopté des résolutions de blâme contre;
l'interdicfion de la Ligue, interdiction
qui, à leurs yeux, constitue une ingé
rence de l'Etat dans le droit d'associa
tion. Ils ont en outre affirmé le devoir
pour tous les assistants de soutenir Ja
Ligue dans sa résistance contre le bill ;
de coercition.
6
— (ion sur le mariage; mais ceg passages
majorité? Le public quelconque, la sont tels qu'il nous est impossible de
foijje, pour l'appeler de son vrai nom. les reproduire, même pour en donner
n'oeeftpait-elle que la moindre partie l'idée. Et l'on offre cela en lecture à
de la salle? Si oui, la règle de la pu- des enfants de dix ans !
blicité, en stricto légalité, éiait-faus- La seule page que nous puissions
sèe. La publicité, c'est la multitude
sans sélection ni catégorie, c'est la
poussés de la rue ayant libre accès au
prétoire, La }oi d'organisation judi
ciaire de 1700 av^jt voulu placer les
tribunaux sous le cont^le- pprijianent
de la tourbe. Le populaire présent
aux débats, il y avait là,dans les idées
du temps, de quoi répc>ndre de l'inté
grité du juge pt de son respect scrupu
leux des droits de i®, défense.
Il est bien entendu que îwij^ pe don-
dans cette biUevéses d'un
peut-être citer pour montrer ou en
sont les idées de l'auteur du livre, en
dehors des détails immondes dont il
appuie sa thèse, est celle-ci 5
La tri ni té moderne: propriété, religion,
famille , doit être renversée de son pié
destal, sQn que Ja reconstitution sociale
s'accomplisse,"
Pour cela, il faut se défaire des notions
fausses et des illusions enfantines.
Il ne suffit pas, dans un moment d'en
thousiasme révolutionnaire, de raser les
bastilles cû pierres et de briser les idoles de
nons pas , r -
CGTitrôle utile exercé par la foule sur la clq-ss© rlipigeo-Tite.
la magistrature. Le soi-disant principe .Jl %î„;?Z a rCS s es
de la nublicité âjîs débats iudiciaires ^Ire de pjerres, ne sonl que plus difficiles à
ae la puDiicue oeoais juaiciaires détruire. La consl lut on do la famille mo-
n est pas le moins du ce qui se ' ■ ■ ™
peut nommer un principe.— Fjriûeipç,
veut aire commencement
C'est uelô initiale, une de ces vé
détruire. ...
derne est peut être la plus dangereuse do
... 1. . .1 1 1 * -
r . - : i- \> i toutes. Sous les dehors les plus s°éduisants,
pplifêipiym, veut dire commencement, elle cache J^s v}P es crimes les plus
O'asi Initiale, une de ces vé- horribles. Le"méfrsotfge, ifçyçoçtisie, Tfj(|i}l r
rités qui iA>]jt ^esçiij. d'être sou- jère. Tinfanticide, _ le parricide sè' s'eft'ent
tenues par uîî ^ sijijtr t e -yé'rjij^ pjtys? js}§- x 11 ?
mentaire. Un principe est 4 }'u|ri?îeme
son propre fondement par sa clarté, sa
solidité, par sa bonté et sa fécondité.,
Loi^ 4.5-ypir à chercher hors de lui-
même uà ^'appui, un principe
est l'immobile pierié, i/5 commence
ment stable sur lequel s'ëaiîierit 4e
yastes enseignements, des corps de
â<\c&pj#<ï§ et des corps de lois.
La pu&icit^ ci^bats en. justice
est le contraire prin^pg. 1$ pré
tendu contrôle sur les juges est plus
que problématique. En revanche, dans
4*9$ fepaps troublés,lé contact des pas-
a en P^ us d'une ren-
fflk m pjerif ja |i|)er|é de déli-
bératiotî ' jHTëSj ixjaiTltfe§
ont dû être dde^çs
juges locaux. La pubi^tê a
tr — "O"'
Un autre, M. B.avenue des Batignol-
iesi. nous a fait eetta rernaraue ; « Avèz-vous
faft attention au nom du signataire de l'ar
ticle èlogieux paru dans le Cri du Peuple
sur ces distributions de prix? C'est M. A.
Le Roy. Or ce monsieur n'est autre que le
libraire qui a écoulé tous ses « rossignols »
à notre conseil municipal. Mais l'homme
sur qui nous faisons retomber ici la plus
grande responsabilité, c'est le maire, M. le
docteur Basset, qui habite Paris. Il avait
fait envelopper les livreh de papier rose sur
lequel étaient imprimés ces mots : « Aca
démie de Paris. — Le maire : Basset. »
Un autre encore, M. P..., avenue Victor-
IIugo, nous dit : « A la rigueur, on pouvait
donner des romans de Jules Vallès aux élè
ves des classes supérieures. Or mon fils,
qui a dix ans et est encore dans les classes
inférieures, a reçu un volume, très bien re
lié, c'est vrai, mais contenant ceci:
Femme et la Révolution. Prix : 1 franc ; Un
malfaiteur public, Jules Ferry, par Louis
Fiaux. Le premier avait été imprimé sur
papier blanc en 1883, le second sur papier
jaune en 1886. Le premier ouvrage m'a ré
volté. Vous ne pourriez pas en donner un
seul extrait dans votre journal. C'est uni
quement l'apologie des sens. Dans des pa
ges que j'ai arrachées on conspuait le ma
riage, on préconisait les amours libres et
successifs. Et on le remet à un enfant de
dix ans ! •
La môme personne a pu nous fournir les
titres des ouvrages offerts en cette solen
nité révolutionnaire : les farceurs du pro
testantisme ; les Manuels Raspail ; Y In
surgé, les Réfractaires et le Bachelier , ro
mans de M. Jules Vallès ; l'Ere nouvelle et
les. Mémoires de Louise Michel ; la Critiqué
sociale , de Blanqui ; Juin {848, par Victor
Marouck; les Chansons de J.-B. Clément;
les Exilés de i871, d'Eugène Châtelain; la
Femme et la Révolution, de StackeJberg.
L'information ?§t ÇQrnplète, Nous
verrons maintenant si la justice saura
agir.
Le Surmenage scolaire
Un arrêté ministériel du 22 juillet
1887 a décidé que l'examen pom?
l'obtention du brevet supérieur con
formément au programme imposé
aux jeunes filles porterait sur les au
teurs suivants :
Corneille : Nicomède, le Menteur.
Racine : Britannicus, Mithridato,
Mqlify'e : Misanthrope.
Là Fontaine : Fablos, liv.
. Boilem : Art poétique.
Fènelon t Lettre à J'Académie.
Mme de Sévigné j Choix de }ei} : F{3S,
Volt airs : Qhoix de lettres,
Bossuel : Sermons sur la mort et sur la
parole de Dieu.
La Bruyère : Caractères, ch. I et V.
Pascal'. Provinciales, 1, 5, 14. —-Pensé?
i J _ « '•
Il s'agit surtout ici; de nos'jeunes filles
qui, chaque année, affrontent en nombre
considérable, dans les diverses Académies,
les épreuves pour le brevet supérieur. Dès
l'âge de quinze ans, elles peuvent commen
cer leur préparation, puisqu'il suffit d'avoir
dix-sept ans à peine accomplis pour se
présenter. Or, la liste d'auteurs qui vient
d'être promulguée met forcément entre les
mains de ces enfants, non seulement les
Provinciales, livre à l'index, dont le danger
est couvert par un sérieux rebutant, mais
Y Emile, également à l'index; plusieurs des
œuvres de V. Hugo, de Michelat, à'Alfred
de Musset, etc.; nous disons les œuvres, car
on ne peut, en effet, se concentrer exclusi
vement dans l'ouvrage indiqué. Et ce se
ront des professeurs chrétiens, des maîtres
ses religieuses, souventjeunes elles-mêmes,
qui devront fréquenter ces auteurs et les
expliquer à leurs élèves !
Y a t-il exagération à penser qu'il est au
moins inopportun.de lancer dans cette voie-
les jeunes filles qui travaillent à obtenir le
brevet supérieur ? Pour un grand nombre,
ces études peuvent devenir un écueil. Du
moins faudrait-il, afin de remédier au dan
ger, que les professeurs eussent soin de ( i
donner sur chacun de ces écrivains la^vraie 1
note,de ne pas exalter de jeunes, têtes qui
se passionnent si aisément pour la poésie
sentimentale, pour les hardiesses du roman
tisme, enfin pour fout ce qui procure sur
prise et émotion. Il est à craindre qu'elles
ne contractent, dans la fréquentation de
ces auteurs, le goût .de lectures peu faites
pour leur âge. Et les devoirs positifs de la
vie. réelle, comment les remplir ensuite ?
.Los communautés enseignantes sont sur
tout exposées, par suite de ces tristes obli
gations des brevets, h. se détourner insensi
blement du but suprême de l 'éducation, telle
qu'elles l'entendent, qui est de former 2e
solides chrétiennes. Que dire des nombreu- ,
ses écoles normales et des lycées de filles ?
Que la France chrétienne proteste donc,
comme elle en a le droit, et qu'elle ob
tienne la révision de programmes universi
taires pouvant atteindre les plus ch
intérêts de ses enfants !
sentiment«serait le guide de sa conduite,
afin que dans peu de temps les libérés et
les libérateurs fussent réconciliés «. Quand ;
le peuple-bulgare constatera que la venue
du prince de Coboiirg, loin de simplifier la
position du pays, l'a compliquée et rendue
plus dangereuse, qu'elle n'a eu pour résul
tat que de tendre la perche aux régents
pour les tirer de leur gâchis, en y laissant
tout le reste, il est probable que devant
l'animadversion générale, ce malencontreux
prince sentira la nécessité de s'en aller.C'est
tout ce qu'on peut souhaiter de mieux pour
l'Europe, pour la Bulgarie et pour lui.
de
3rs
• U N PROFESSEUR.
Ces remarques paraîtront on ne peut
plus sages, nous ne disons pas à tout
esprit chrétien, mais à tout homme
de sens. Il est surprenant qu'elles ne
se soient pas présentées à l'esprit des
fonctionnaires du département de.
l'instruction publique chargés de pré
parer les arrêtés au bas desquels M:
Spuller appose sa signature ministé
rielle. ; ■
Mais est-il possible que le» dits fonc
tionnaires n'aient pas
qu'ils faisaient? Dans
drait voir dans ledit
VII et XI.
compris: ce
ce cas, il fau-
. arrêté le plus
odieux calcul, visant précisément les
institutions religieuses, Et malheu
reusement tout porte à croire que ce
calcul a été fait. ,
On lit dans la Semaine religieuse du
diocèse d'Angoulême :
Vendredi dernier, ctussitài que la nou
velle du maintien de Mouseigneur dans son'
diocèse ftit connue, le chapitre et le clergé
de la ville d'Angoulême s'empressèrent de
se joindre au vénérable doyeQ, 1$. l'abbé
des Cordes, qui, se fai^t J'interprète des
senlimenls c|p îiAyS). adressa à Monseigneur'
une allocution respirant le bonjour et la
joie de garder un évê^Q, un pontife si
digne du ministère «ni lui est oonQé,
ï^appelajit
neste noyvello et les larmes qu'elle avait
fait oouler, le vénérable doyen du chapitre
s'estime heureux d'avoir à. exprimer sa, jcîe,
celle du chapitre et du clergé, de w que le
Souverain -Pontife a b\e.R vaulu agréer les
raisons données Monseigneur pour ne 1
^oiftt quitter son diocèse et rester au milieu
d'un peuple qui lui est onUèçemeat dé
voué.
Monseiga
mea, en exprimant ainsi sa joie de rester
au milieu de nous, et le désir do voir se (
continuer les relations cordiales de l'évôquç I
et de ses prêtres, en vue du biea et du J
salut des âme^,
La guerre défensive
Les plus brillantes découvertes
la. science contemporaine, dues en
partie à la France, lui ont fait beau
coup plus de mal que de bien. ; elles
ont exercé, à' notre détriment, une;
grande influence sur la fortune et la
puissance des nations.
La vapeur et la télégraphie électri
que ont surtout profité.à l'Allemagne,
à l'Angleterre, à la Russie, aux Etats-
Unis, tandis qu'elles ont abaissé et ap
pauvri notre pays.
Si rAllèmagne n'avait pas disposé
de ces moyens rapides de concentra
tion et d'invasion, notre armée, infé
rieure en nombre, mais supérieure en
valeur, eût pu se réunir aux frontières
en masses compactes, et la lutte sa
fût peut-être décidée en notre faveur.
La vapeur a aùgmenté la puissance,
coloniale et commerciale des Anglais
en leur permettant de les peupler, d'en ,
utilisër les produits, de porter les mar^
chandises de la métropole sur toua "les
points du globe, d'employer avanta
geusement les charbons de l'Angle- :
terre.
La vapeur a donné à la Russie les
facultés d'expansion et d'invasion que
sqiï étendue et le défaut de communi-
P.flfÎATlG '
-, autrement désastreux encore, rùlî' Tî ^^-
tières criminelles, c'est une école ou
verte de démoralisation et de scéléra
tesse, école effroyablement expansive.
Un principe, la publicité des jugements
criminels ! Non, c'est un fléau, c'est
une peste4 . ■ - ..
Ne va-t-on pas nous taxer de con
tradiction ? Un arrêt de la cour de cas
sation fait bon marché de la soi-disant
garantie de : la publicité des débats
judicia res; nous critiquons l 'arrêt de
ce che.y et, toutefois; nous n'uvons et
pe prpfesspns. .qu'nn entier d£$£in?
impunément la main sous son voile.
4§8pç de temps l'hiirnanité §'e?t laissé
fqàûinej? çâr s.br.
. Lλ.'tenips. est yèffjj; 4-§u mariage
et à la famille leur mas jue de cagotisme et
d'hypocrisie. ^ .
Que chaque révolutionnaire fasse donc
de son mieux pour détruire les préjugés
tp conservent encore les masses à cet
_ara." *" ' ; '
Aux ouvriers et aux ouvrières à ne plus
se laisser tromper par les fanfaronnades de
ceux qui veulent leur faire croire que le ma-
pÎQge est le plus s^r çaran ; t dp 1^. pupté
des' mcBUPS, et la famille la soupog dû ïnen-
étre de leurs enfants. Qu'ils se souviennent
que r existence dumariage a pour condition
la prostitution de leurs filles, et que c'est à
l'institution de la famille qu'il faut atlri-
iufj l'éducation défectueuse de leurs en
fants.' ' :
' A éux (J'imnlanter pack Méoolutiqr sur.
àé]-)Fj§ ÔP yipilje société, l'Union libre
et la êoehUsatim & lidueqtîwh
C'est abominable, et le bon sens ou
tragé comme la pudeur se révolte con
tra de pareils outrages à l'institution
fon^airfdplQ.^ ^ toute société. Aussi
comprenouç-noug qup ïf^èiae fpuil-
}e3 républicaines aient proteste coritpe
cet frUenfat RîQnstrueux des conseil
lers de Saint-Ouen, s'stiaqqq.nt fi.ii]§j
officiellement à l'innocence dos éco
liers. Et pourtant, ces mêmes feuilles,
en applaudissant naguères à la loi du
dÎY9rcG ; n'ont-elles pas enlevé la pierre ^
r "v''- ' - '7 "ti
art. I et 2.
Mme de J%qinte,p%ri ; Extraits de lettres et
Conversations,'
Buffon : Discours sur le style.
André Chénier : L'Aveugle; la Jeune Cap.
tiye, le Jeu de Paume, la Jeune Tarentini
Hymne à la Justice. ,
ifonlaime ; Eççsjis, liy. ch. ^ ■
J.-J. ; Emile, liv. II. "
Chateaubriand : Les Martyrs, liv. VI,
Lamartine : L'Ioiqortalilé, Jp Qhûno,
Alfy
Alfred de Musset : L'Espoir en Dieu.
Victor Hugo : L'Enfant, le Livre des
Mères.
l'hiers : Histoire du.Consulat et de l'Em
pire, liv. 45.
ilîiçl\e[e\ : ^an^e d'Ara.
Sur quoi, un professeur nous adres
se les très justes ohservçtUQnt que
voici :
v , \ ■ ■- ■■
Cette liste, qui vient de paraître, aura
cours pondant trois ans, à partir de juillet
1888. Étlo"comprend 23 auteurs, au lieu de
13 que* renfermait la liste précédente. Que
deviennent, li ce compte, les réclamations
tout recensent adressées aux autorités
^nivfi^Hair.eg p^r.lçss voix les plus éminen-
fes',' notamment par l'Académie de rr^éde-
pine, sijr la gfAve . question du surmenage
ifttellechiel ? I^es pères et les mères de fa- T
mille, aussi bien que les professeurs sages
et expérimentés, avaient applaudi à ces
protestations ; ils s'en promettaient quel
que amélioration dans les programmes of
ficiels ; et voici que M. le ministre dé l'in
struction publique impose, au contraire,
Ç0li|» . iftrjieg. ct\i
Vet" supérieur; 'iiiie tç^ol^ê presque -double.
Né verraTtTqii pas lù. çornmc uns sorte dç
A ce premier motif de trop naturel éton-
nement s'en joint un autre, qui paraîtra
plus sérieux 'encore à tous les parents et
maîtres .chrétiens. : s
Voici ce que dit le Nord des affaires
de Bulgarie, dont il parle avec un ton
de passion peu déguisée : <
Nous croyons qu'il - faut rabattre pour le
jfluins une bonne moitié des nouvelles qui
circulent au sujet des négociations relatives
à la Bulgarie. Les choses sont loin d'ôtre
aussi avancées qu'on le dit. Mais un fait
semble acquis, et il est essentiel, c'est que
l'Allemagne, la France et la Russie ont pris
position en faveur de l'observance exacte
du traité de Berlin — et p^r conséquent
pour la condamnation de l'équipée du prince
de Cobourg, violateur de ce traité — et
que celte attitude correcte, d'une façon
moins explicite peut-être, est celle des au
tres puissances. Quant i la question déli
cate delà sanction à donner aux déclara
tions européennes, elle est, à plus forte rai
son, encore moins près d'être -résolue. 0>n
peut être sûr, en tout état de cause, qu'elle
ne se produira que conformément 4i>ux-
trailés.
En attendant ç,ç,Ua éventualité, l'accord
des sigaataires du traité de Berlin suffira
pour que le prince de Cobourg perde défini
tivement la partie qu'il a si follerqoîU enga
gée. Ce pouvoir sans basje.cyo^luva dans'Uij
temps donné, pe^t-r^ç.p,ar- la feitsêuî des-
populations dont il s'est intronisé lo souve
rain, Aujourd'hui que la vérité s'est fait
jour au travers des télégrammes menson
gers expédiés de Sofia ou de Philippopolï,
on sait que l'accueil reçu par le prince c\e
Cobourg a été des plus froids, ip t a'l®r£ les
efforts- des metteurs çn s«èa^ de. çêflè- pré*
tendue !T>ar-p.hû ' et quo k héros
de 1$ fftj,é s ç§l feeïirte à do nombreux dé
boires, les uns simplement comiques, les
aulros doJUcheux augure ; il a été forcé do
prêter l'oreille à de sérieux avertissements,
à dos leçons dans le genrû Vailociïtioh
du métronolitain Qié'mènl. Tui fariV*'-!',ov.i'
cations lui refusaient précédemment.
Là vapeur et la télégraphie ont sus
cité d^ns l'Union américaine un ter
rible eoncurrent pour tout la continent,
européen.
La France, au contraire, a vu sr x ma
rine èn souffrance son territoire dé- •
membre,son agriculture frappée d'una
dépréciation inouïe ; la balance ci a
transit international, qui témoignait
de nos succès, n'annonce plus que nos
défaites ; nos campagnes sa dépeu
plent ; notre capital s'amoindrit. Ré
duits à la défensive, isolés par la ré
publique auprès de deux grandes
monarchies nouvelles, dont l'une se
montre, menaçante et l'autre peusym~
pathique, nous sommes -'Contraints à?;,
une incessante, vigifence, comme la
garnison d'nne place investie par l'en
nemi, . ■
.Q'Çist dans ces conditions que l'obus
orisant, à la mélinite, a été inventé
chez nous, et beaucoup de nos compa
triotes espèrent que nous y trouverons
un. supplément de forces.
Ils ne réfléchissent pas que ce nou
vel instrument de destruction, le pro
jectile creux chargé de poudre chimi
que brisante, est également posséda •
par nos voisins, dont il accroît la puis 1 -
sance offensive.
Déjà le canon rayé à longue portée,
la mitrailleuse, d'abord inventés par
nos officiers, nous ont été fatals ; nos
adversaires, imitant et dépassant ces,
progrès, nous ont opposé; en 187&*
une artillerie plus nombreuse et meil
leure que la nôtre, qui nous a infligé
les pertes les plus graves, et qui a pu , .
arrêter l'élan de nos soldats.
Précisons les effets des nouveaux
projectiles à charge brisante/torpilles
balistiques, et recherchons quelle
sejra leur action dans les guerres fu
tures.
Leurs effets contre les terrasse
ments et les murs de pierre sont pro
digieux, Un seul obus prussien, de 15
centimètres, a fait sauter un pan d'es
carpe voûté; il paraît que le coton-
poudre forme la base de la roburite
allemande. Un de nos obus, de moyen
calibre, à la mélinite, a démoli une
voûte, en pierres de taille, d'un mètra
d'épaisseur. On affirme qu'un proje^
tile de cette sorte, lancé par une gr&sse*
pièce de siège, produit autant ra- < ^
vagoa qu'un fourneau de miiae ; d'un
seul coup on a démoli u»e poudrière,
qui eût sauté; cela n'est pas étonnatit, >
puisque ces gros obus sont chargés de
33 kilogrammes de mélinite.
Les éclats des nouveaux, projectiles
sont plus nombreux ©V plus violents
que ceux des autm.e&us. L'artilWie
allemande eyfApMw aussi le canon-ré-
vôlver çV .wUes à mitraiY'e. dont
ÇjjT,a,e,»K6 Cûnlient 76 grosses balles,
uautre part, le feu da iusil. à répéti- '
tion peut- être oonti-au et
x—i'— ' '
trier.
ires meur-
Nous sommes maintenant aussi
bien armés que nos voisins ; mais. iS
faudra renoncer évidemment aax at
taques en colonnes, auxquelles on re
venait dans nos récentes manœuvres.
Les charges d'infar.\te?-iie et de cavale
rie en
fectuer
rangs &Ô pourront s'ef-
Cpifs eôD-tro uri ennemi.
, -rr -WOiwt'
qu'il devait pas oublier qu.ç ^ hatiou
bulgare'devait ùné éternelle reconnaissance
4 ! sa libératrice, la ^raisde. Hussie t etque ce
, UClttlt
ou mor-ns "très ébranlé, e.Vtlont les
munirons seront à peu épuisées.
Béjà, en 1870, quoique'la. mousque-
terie allemande fù v f , ^tor?.infèrieure à ta
nôtre,- nous n^vons 'remporté des suc
cès pai;\i^s qu.'&n marchant à rangs
contre i'ennemi,et le feu arrê
tait et iiauchait les charges des esca
drons groupés.
La tactique ne sara pas modifiée en
rase catnpagne ; nos chances de vic
toire n'y seront pas amoindries, si
nous, conservons deë sQldafs bien, exer-
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