Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1874-01-13
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 70622 Nombre total de vues : 70622
Description : 13 janvier 1874 13 janvier 1874
Description : 1874/01/13 (Numéro 2387). 1874/01/13 (Numéro 2387).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k699660s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Mardi 13 Janvier 1874
N' 238t. « Edition quotidienne.
\
Mardi 13 Janvier 1074
PARIS? là
_Uti m. sïïWÎÎ'SSÏÎfls? iWmïîïîfîfl 88 fr;
11 Six mois.50
'•.Vï .Trois mois.;îéi..• l&v'..
• •- ••• ; • • . " *. V y<£
. Tue numéro, à Paris : 15 .cent.î
r-, : Départements : 2Q » f -~' / > } >
BUttEAXJX i ^
fParis, 10, rue des'Saints-Pères. V
0n s'abonne, à Rome, wdcllë Stimate, 2,2, Î3, 24, *"* ' ' ' ' " ^
DËPAHTEMENTS '
lin an,,....,.....tiïfrj
Six mois ....'..'...........Y t50
Trois mois. ......... ■ 16,
ÉSillon semi-quotidienne
Ûu au, 32 fr.—Six mois, 17 fr.—Trois mois, 0 fr.
L'Univers ne répond pus des manuscrits qui lui sont adressas,
■ AÎVNOWCKS *-
919, Cli. LAGIIANOE, CERF et Ç™, G, place de lu Bonne.'
FRANCE
PARIS, 13 JANVIER: 1874
P
Nous ne savons ce qui sortira de la;
séance d'aujourd'hui. D'après les com
binaisons marquées d'avance, il sem
blerait que ce soir, le ministère sera
réinstallé tout entier par le moyen d'un
vote qui lui donnerait une majorité
suffisante pour suivre sa politique.' Il
est possible, en effet, que nous voyons
cela. Le contraire n'est' pas non plus
improbable. Dans ,1e.'bienheureux ré
gime parlementa^, il suffit d'un in
cident quelconque et souvent futile
jour,", La gauche, au contraire, se fon
dant' sur la discussion même et sur la
proposition de M. Franclieu concluant
à un ajournement qui impliquait lé
rejet du projet de loi,, prétend que le
vote de jeudi a. été rendu, non sur
une fixation d'ordre du jour, mais sur
une véritable : proposition. Entre ces
deux- opinions, l'Assemblée , tout à
| l'heure, devra se prononcer. r
Le Temps a, pris la peine de,composer
la traduction française d'une traduc
tion allemande-donnée par la Gazette
de Cologne, comme étant la reproduc
tion fidèle d'une constitution pontifia
icale destinée, en raison des circon
stances présentes, à supprimér toutes
; lés règles de procédure en usage pour
v 4ueivum}u .tt «t, suuveut, iuulo : . ,v. -, a t -i i r •
pour déranger tous les plans le plus 1 élection cUi.Pape.La plupart desjour-
savamment élaborés.' D'ailleurs, 1 les ; naux ont reproduit cette version, et ( le
ministres condamnés, ■'pour.'rester, à Journal des Débats, qui en parle a son
ne jamais faire un faux pas. dans cette tour, s'étonneque l'Univers n'en ait pas
dlîiiciie danse des oeufs qui sera desor- encore donné le texte.
'mais leur exercice obligé, sauront-ils he Journal des Débats suppose donc
pousser assez loin leurs'explications *ï u ® Jauwrité jle la GflzeWe^aeCo/offne
pour séduire quelques membres du suffit a garantir 1 authenticite dun do-
centré gauche èt les arrêter à temps, cmnent de cètte importance? Nous ne
pour, ne pas . écarter plusieurs mem-
bres de la, droite extrême? Grave ques
tion qui ne gagnera rien à être réso
lue. tantôt» car plie. réapparaîtra de
main. :> .
, Provisoirement,, nous admettons. que
demain M. le duc de^ Broglie, charita
blement relevé par ceux-là mêmes qui,
.selon le mot, de : M.,.de Franclieu, se
défient le plus de son habileté, se re
trouvera sur pied. Il fera voter .sa loi
des, maires, et 'l'emportera même de
haute lutte dans un combat oy peut-
être il retrouvera, pour un second
triomphe, plus de cent voix de majo
rité. C'est a merveille ; mais après? Il
reste la loi électorale municipale, sur
Vavpns^pas pe#sé, éjt, après, avoir pris
nos, renseignements à,. s,o,urce ., sûre,,
nous le : pensons moins encore.. Outre
que la pièce dont.il est question porte
avec soi'des signes non douteux -qui
révèlent tout au moins une altération
du texte qu'on nous présente comme
authentiqtie, il est certain qu!aucun
des, éminehts personnages qui devaient
ën avoir les premiers communication
n'en; â connaissance. Or, nous ne supr
posons, pas que le rédacteur de, la (5«-
zette de Cologne, ait. obtenu de la chan»
cellerie pontificale un privilège dont
ne jouiraient pas les cardinaux.
Faut-il ajouter que les journaux qui,
depuis longtemps, s'exercent, nous ne
purtout U reste les lois qonsuiuiAuu- i y ,, , ,
nelles, à propos desquelles M. le duc de ^ vraisemblance' a leurs prétendues
u:—«nHo. | informations. Ainsi, dans L'origine, la
le poussait, nier, a, taire surTis- 3 —— ; ,,--
p., mai3 qu'il, , semble -vouloir davere. Aujourd'hui, ces mots ont été
Ç°nr ne .pas s'aliéner la droi- remplacés par d'autres qui seraient
i amveua-tril alor? ? Ce qu'.o$ ne d après le latiniste des Débats : Aposto-
- fc— WhaÛ
poussait
champ,
ajourner
te. Qu'arriyei;a-t:il alprs? Ce qu .o ^j, ub r.
veut pas envisager aujourd'hui, mais ticasedio munus. Corrigeons les Débats
cé. qui n'est pas moins réel, à savoir en disant qu il faudrait tout au moins
que ]a Chambre ^'est réduite à. l'impuis- î} re " Apostohcse sedismunus. Mais quand
sahee et que, se pipajit elle-même,elle H J 0 **™#
1 ■! —des Débats fera bien, comme les autres
journaux;, de ne pas pousser plus' loin
ses commentaires 1 sur un "document
dont 1© témoignage de la ôazeifc? oîe Co
logne ne. saurait suffire, à fonder l'au
thenticité. • . ■■■■,
^)n'iit" dans \& Moniteur : 1
Plusieurs jouraâus annoncent quelesmi-
nistères de la guerre et de là marine ont donné
des ordres pour augmenter les garnisons des
repose à la fois sur le progrès de nos
vices et sur la faiblesse de l'auto
rité.
q youli; jnoua, donner, à, croire qu'ot|
J70U3 assurait. ijïi gouvernement, pour
sept lorsqu'à ce pouvoir, ellft' ne
donnait pas un principe. qui lui garan
tisse ÏWvie. , :. f ; . , ( t
Nous savons bien queues.. .çfflisidér|r
tions ne sont pas pour... arrêter lon^-?
tempsnos parlementaires., Meriteraie^t-
ijs ce. nom s'ils* Accordaient .quelque
'y^le^r 4UX 4 prlnpîpes'dQntleur ^stèmj?
jconsiste seulement àj se moquer? Ausr
,si,- lorsquele çointe . .de t = C^amr J
jbprd s '
des moyens
seuf^our'' Sahs" pkis^se' soucier du été ' : aoWiment par de Nice,
seul jour. fa*ns ^pw_s ^ s^ soucier .^ciu n - e ' sfcpag exacte , ^ vcdté est qu'on procède
... ^ .changer
souci du l^ndemai^ continue d'oppres- mept du iriatériel dyartu^erie. uette. mesu^
ser les" âmies sans qu'aux regards* in- , dont l'urgence était rp^oame depuis, . ]ong-
quiets se manifeste aucune luéur àtra- temps eu. égard, à l'ancienneté,de. calibre.dé
■». -v- ;, - . aa laplup0rt.de i?qs pièces de_ siége^ s'op^r^ $
mesure,que nos arsenâin livrept,. dejs çsiflftn?
rayés ^ire'cjiqns du gén|e, * .. ; ^
. . . Quant, à-l'augmentation , d'eîfçcUt dn pos
Secoue ^ i s^^nya^n ga ^ is ^ s a u Sud-Est, pour iè mpment, ij
donc fera-t,-on la vraw besogne dont ^ semble, .pas en être question. Des mouve-
la. France surtout be^Q|n^/Quand; myents, 4®.troupes ont eu lieu, en, effet, ré«-
donc, instruits énfi^ par lëiïfs échecs 1 cempaent, ; fliais s«npléme,nt en 'cQnfprmjté
detlà vaiiité d'une 'êntrepnsé qui se;rê r ; des ..décréta, 'présidentiels de? 28, €;t 2à sép'f
sûmè a bâtir dans le videi les riârle- te.mbre,. 1873, sur l'endivisiorincment, (|es
mëntaires consentirônt-ilàà,prêterleilt corps, formantià Paris, à Lyon et ça AJgéïjf
aide pour ëdifiér'sur'de fermes assises. yégjçQents d mfantene ^ deux bataillon^
^Krï sftii vAni* la monarchie 'ebre- détachés, çt réunissant les.régiments de c^
.1abri, sauveur ae i^mon^rcnie enre ea ent4ers jpour,qu'ils.soient,placés
tienne? . . , • • _ • ■ • sous. l 'action"directe,des chçfs,de corps, C'e^t
A dqdsti Bpuflsn. , le.qas ^u 4« régiment dg,,chassées, dpn^, Iç
4épôt çt lÇj , péjotoii i&pr^j r^g^iénnenf d^
qiîjttef, AvigPQ9. et jpj£
actifs à Marseille.
Le droit des pauyreg
" ET Ï>ÈS' CAPÉS-CONCEaTS la
, M. le directeur de l'assistance pu-
bUque annonçait dernièrement linr
tention d'examiner, si le droit des pau
vres, payé par les entreprises théâtra
les, ne devrait pas être étendu aux
- Le sau-vetage ; .dji ministère s'opére r |
ra-t-il au moyen d'uîie.inteïpjellatioïi-
de sesii amia> destinée/, à; lui fourni?
matière d'un > discoura qui lui rallie la
majorité, ou ; bien serarce par le faj.t
d'une;nouvelle mise. à l'ordre du jour
de la-loi des'maires qui, q§Ue, fois, se
rait votée? Après bien, des. pourparr
jlers entre .lesioiyerSf groupes de la droi r !
te et le ministère., on paraît : s'être ajr-
rêté à celte dernière procédure,, qui
comporte, pour le ministère, moinSïde les, ne devrai
difficultés. Pa? là, en eJletj il évite de "c^fés-concerts;
.donner des explications qui,, voulant Sous une apparente raison de jus
satisfaine, tout le^ nwnde;, pourraient ,tice et de charité, il; se cache ici un
-n'agréer à personne.. Il îburait éf 1 "
ment à la droite le seiitmoyen. de VU" I UUA
ter pour un ministère à qui, elle ; ne | On allègue pour étendre l'impôt, à
sauraitridonner îun ; ri a " —
. confiance, puisque, sur paumqm *
importants, elle se défie,, non sans, rai- ne point maintenir une s&rte dë pri-i
son, de son « habileté. ■» , vilége en faveur de ces spectablës de
! Mais la gauche paraît^ bien ; décidée J bas étage. Pendant que des scëhesi
à ne pas livrer le terrain flans combat- - - - 1
; tre. 3 D'apr^-les iidic^ons. fournies
par la mpubliqm française, son dessein .malsaines continueraient àêtre, pour
est de s'armer du règlement pour ne; ainsi dire encouragées et primées par.
pas :permettrft qu9; ile yoU: de ie«<îi cette ii^oiunitéi. - : , t
" L -— On fnîf. ramarcruer. en second lieu
soit remis: en. question, bien loin de s On fait remarquer, en ,
pouvoir être annulé. Le règlement dit, les avantages que l'Assistance publié
-•OU effet, que l'Assemblée.»p.asi plus que que retirerait de cet impôt. A ce .pro-
t n'a le drpit de pré- pos, on nous fait entendre de
pro
singu-
apprenons, d'une
gouvernement, ,#»
senter-4 nouveau une prpposition qui Iiers aveux. : Nous appreuuu», u uuq
» «té repoùssée avant qu'il se soit façon officielle et pubîiquei ce qu'un
délai;de,:six mois. D'autre trop petit nombre de personnes avâif
èglemenjt prononce le malheur de savoir depitfislongte&]pà
». vva /irmm+A nas à Paris moins dt
' Les défenseurs de ce nouvel impôt
pourraient alléguer avec non moins de
raison le nombre toujours croissant
des caîés-concëïts dans nos provinces.
Pour ma part, lorsque, dans mes voya
ges d'étude, j'arrive, dans-quelque ville
de nos départements, ma première
question, pour in'éclairer sur l'état de
la, moralité, est toujours la suivante :
« Ayez-vous deS cafés-concérts ? ,» Leur ;
présence ou leur absence suffit pour
marquer une différence entre les, cités.
Je. pourrais citer telle ville de, troi
sième ordre, située à une quarantaine
de lieues de Paris, où le càfé-concert
s'ouvre sans désemparer, pour ainsi
dire, du samedi soir au mardi' matin.
On fait venir tout exprès dé Paris des
chanteuses, : qui recommencent le
voyage "chaque semaine! , Vimpresario i
retrouve aisément les frais considéra
bles de ces déplacements, et c'est : ainsi "
que la civilisation rayonne du centre •
de la Fràhce à ses extrémités. -
Il semble que l'application de la taxe *
des pauvres aux représéntation's des :
cafés-concerts, soit une charge dont on
les grèvèj tandis,, qu'elledéviendrait ■
par la force desiCjtiosBS' une consécra
tion qu'on leur accorderait. !
"Malgré la déplorable liberté des .
théâtres et tout le progrès que nous
avons fait dans cette--licence* -il. ,y a,
encore, sl l'bn" voulait s'en'tenir,..aux ;
faible?, restes; de. difficultés qu? copir
portent des, règlements non, abrogé.?, il
y a^ encore certaines formalités à rem
plir qui rendent-l'ouverture d'une vé^
ritable salle de spectacle moins aisée
qu'il ne le paraît, au premier abord: Il
y faut des garanties de police, dé sé
curité, dé bon, ordre, des i formalités
tutélaire^, né fut-ce qu'au point de 1 'vue
d'un incendie, tout, un ensemble dé
dispositions dont le premier, venu ne
saurait-se tirer en vingt-»quatre heu
res, et qui rendent l'entreprise moins
abordable, ne fût-ce qu'en multipliant
lès capitaux qu'elle exige et les vérifi 1 -
cations qu'elle ordonne. '
Les ' cafés-concerts ' semblent avoir
pour. effet, de multiplier,,ces écoles de
démoralisation. ■ .
Il suffit d'une simple autorisation de
la police'pour créer, sous le titre dé
café-concert, un véritable théâtre, plus
accessible, plus, attrayant, plus dange
reux. que, les scènes lçs plus licen
cieuses. . -
Le café-concert spécule sur les ins
tincts les plus mauvais^ sur les habi
tudes les plus déplorables de l'ouvrier
et"' de la gelasse, ' bourgeoise- inférieure.
Il offre,,sous prétexte d e consommation,
un adoucissement-du prix de là place;
II , ne. sien tient, pas là. "Vous 'p.oqvez
Voir aux vitres'de tous les marchajnd?
de vin de» affiches, permanentes bien
connués des -habitués.; Cotte enseigrie
est pour' i^di^wer qu'il suffit de de- :
maudOT" au comptoir des billets de
faveur ou de famille (!>) avec lesquels'
on peut occuper les plapes les plusj
chères, moyennant'28 ou SO céiitimes. i
C'é'racolage prend ainsi des airs de li
béralité; et tel'qui refuserait son demi-;
franc, s'il, s'agissait de porter sa pièee-
de monnaie au bureau, se trouve tout
1er. et tout dédommagé, parce qu'il est
en mesure, pour ce prix,, de trôner aux,
stalles cotées à la porte trois et quatre,
rancs. ' v * : ' ■ . ' I,
Les' bommes du mbnde, qui ^ontj
voulu juger par. leurs, propres yeux le!
danger,, de ces. sortes .dfexhibitions,]
se sont, rendus le plus, s'ouyént, dans!
quelques établissements .plus* consW
dérables, où la multiplicité et. aussi
la. bonne foi d'un certain nombre:
de spedtâteurs préviennent certains}
excès et'certains abus ; mais ce' n'est-
point sûr ces ' échantillons moins intO-'
érables qu'il jfàujt* juger cette ipstitu-î
jpni Û ' îaudràït ayoir le courage; df
mettre le pied dans ces. repaires dn
dernier ordre, où des chansonnettes en!
apparence supportables deviennent le!
-prétexté; d'exhibitions inénarrables.;
Peut-on supporter la pensée qu'il y ait,:
sous le couvert et' avec l'autorisation}
expresse de la police,, des lieux où,j
sous prétexté de bière, de cigares *ou|
de-musique, de, malheureuses créatu
res viennent s'étaler, en public, .avec,
une intention qu'on n'a pas. besoin dei
dire ? Comprend-on qu'on ait imaginé!
à dessein des couplets dans lesquels le
public, directement -interpellé, consent'
à faire sa partie ? N'est-ce 'pas un, aver
tissement suffisant pour la morale etj
pour la société ; qu un passade, égril-î
lard ne. peut êtrp. entendu, ,s^s Jqu'onj
le redemande avec frénésiei;et sans
qu'on exige tel geste ou telle posture}
qui, au!x -yeux de- cette corruption, en;
Xait tout le. mériteiet tout le, piquant?
L 4 'ai lu., comme 'tout le monde, dans,
lès journaux, que le service des coii^
sommateurs. par des jeunes filles avait
été interdit dans les cafés, et voilàr-ce-f
pendant qu'on m'apporte-une contre-;
marque ' distribuée dans -un théâtre;
des bdftléVards, sous les yeux du garde:
municipal qui se'tiétit'dèb'oùt au cira-
trôïeTCette'carte'pnrte-au revers l'indi
cation. d'une bra'sseriô située dans le|
voisiiiâgè' 1 dés Halles, où les garçons de.
café, Sont remplacés, dit le prospectus
. .. - ... . H"" •3U WVI.W 1 _
écoulé un délai; de :six mois. D'autre trop petit nombre (le personnes aval
part, le même règlement prononce le malheur de savoir depuis longtemps
tue la Chambre est toujours maîtresse qu'on ne compte pas à Paris moins dè
eson ordre du jour ;c'estlà-dessus que deux cent quarante-quatre cafés-chan-i
s'engagerait la lutte. Le gouvernement tants. Il s'agirait comme on le voit,
doit soutenir que le vote de jeudi 'n'a d'une somipg tpjit à fai| pqnsidjSràble
h'un rftVfinii trou certain, puisqu'i 1
ailleurs, la réalité du mal dépasse les gommage à l'existence qui vient de s'étein-
promesses du programme. dre..Grande existence! puisque les services
. Nous avons fait , dans cette tolérance rendus et les vertus font la vraie grandeur,
de la provocation des progrès rapides ,,. 11 . n ® m'appartient pas de,'dire combien
auxquels nous ne prenons pas garde, dçs Frères perd en. l'homme qui le
Tl' fnt n» tartina • .{'régissait aveb'tant de sagesse et qorJe repea-
:i:L U l U M e J^P S ' 1® P arl ® . d un ® tre ^' sentait avec tant d'autorité, quf augmentait
A . x or. nrt n,AtA Ha"Y>o1m /Itio. tftlis
tainé d années, où. certaines danses | ie respect dû à sa société 4® "selui que; tous
portaient à sa .pjçoprç, persoflne^ .Mais 5 l'i^-
trop libres, désignées par un nom qu'il
né convient pas de répéter,, étaient sé
vèrement proscrites des bals publics,
même les plus décolletés. C'était l'of
fice du sergent de ville de veiller à l'in
terdiction de ces danses prohibées, et
l'on trouverait encore ces . histoires, lé-
—/IAM Ailn <4 A
.struction pubjique fait, elle aussi, , une perte
cruelle, et elle la sent profondément ; elle a
eu pendant cinquante ans dans le vénérablé
frère Philippe, le serviteur le plus passionné-
ment dévoué et le plus constamment utile,
toujours prêt au travail^ doué d'un tact et
d'une mesure qui n'excluaient pas l'énergie,
4®?, recue ^.^ e sachant défendre ses droits, incapable d'em
(Javarni. Aujourdhui, si j'en crois ce piéter sur ceux d'autrui. • . :
C [u on me rapporte, les choses auraient ; j Le Frère Philippe a eu, une part immense
1 - * r . . i. r .
bien changé. ûn loue des spécialités
pour exécuter ces bacchanales en pu
blic, et les spectateurs les moins pudi
ques en sont à se- demander ce qu'on
pourrait bien imaginer de nouveau
pour mériter le classique violon.
L'attrait des chansons-et des couplets
s'augmente- de. quelques yàudevilles ou
de quelques, pièces, égrillardes, Les au
tels ,,y adaptept , raqyennant.fmance ;
lés airs lés pl'ùs",en] vogue, que lé gros I
public est bien aise-de pouvoir ensuite '
iredonner. *
dans ; ce développement de l'enseignement
primaire, auquel se sont intéressés et dévoués
tant .dè nobles'esprits. Que d'intelligences où,
sans lui, la lumière n'eût jamais pénétré!
Que d'écoles fondées par ses soins dans- les
lieux où les Connaissances les plus élémentai
res n'étaient point et ne seraient peut-être pas
encore parvenues autrement. Son exemple et
ses leçons transmis dans toute la France, ont
formé "ces nombreux missionnaires, humbles,
pieux et zélés, que n'effraye jamais la. tâche,
que n'arrête pas lâ-fatigue; que ne décourage
môme.pas v l'ingratUud,e. Plejçs de, son esprit,
ils vont porter partout, avec une instruction
ture. Il s'y plaignent des persécutions
que subit l'Eglise en Suisse, ils réfu
tent les motifs sur lesquels le Conseil
fédéral s'est fondé dans sa note du 12
décembre pour renvoyer le représen
tant du Saint-Siège, ils insistent sur
les avantages que l'établissement de-la
nonciature apporta-à notre pays dans
le cours de trois siècles; ils.dénoncent
cette, suppression comme une nou
velle lésion des intérêts religieux, qui
blesse profondément les évêques, les
prêtres et les fidèles ; enfin, ils protes
tent de leur attachement inébranlable
au Saint-Siège.
Ce document ne manquera pas de
faire un'grand effet sur l'opinion pu
blique, mais sera-t-il assez fort pour
faire revenir les autorités fédérales à'
des sentiments meilleurs? Nous
sons guère l'espérer. ■
n 0-
Voir les DERNIÈBES Ntjlj\f|LLE| s 4^
La Propagande racli.cale
18 pro
pagande radicale,- fécondée >par le, dia
blotin qui piétinait ï alors 1 ! fsulr ;-nbus ;
donna» une «œur aux» feùilles^à un sou.
Là nouvelle 'CollePtijpïi : ïP§ut ! de f sbs
pa,rràihfe 'le iiom dQVafri&s iïhisftire et ,
de politique dû père Gérdrâi 1 * ^
Ce titre nous fi+i^'/entgevoir, d^ux
nie n'o^t pSîiH-c^aptté
i^éâïï 1^ " t e^ que
lÈelK-cî .Jç^paip-'
liàgnél./t; ï
. ... , , „ ;y nr - ? . --^ o Ce dernier point est mis hors de dou-
ïes, plus élémentaires de la morale. Je, V es, il y eut des.jours ou i J > es ^j;, nnur g „ te par une note des parrains où il est
nè^YOUdràuk pjw jWfer^.quôJi.. pp^viçn- vqu a .sjiiyr^ ' mber en martyrs, dit : « Lés républicains désireux de re-
m « Woortaix, nom^ d 6
ljnterêtiiet.de la çnarwe.:Cnrewenne,ae twmiwi ♦ ii« *nr»t «a« r
consistance et une stabilité qui tour ; jni.«rcaa)nfs)etM9rf|*lttfoonM!i.pMHif
manquaient j usqu à p^esent. On vien- : vrer ies ^è^ a,p.. néant et a^ix , périls dè l*in-
payent Timpôt, ; ( crédui]té. Ils asoirerirét iisTéùs^çsèïit à'fôr-
qi^1!^;..f^l)i|s^tr.aâ;s04}agement de: 'mer des chrétiehs, sÙrs de iraVaiHer ainsi att
la ,misère, publique, une source impor-: bien de la patrie, en même temps qu'ils tin
tante de revenus. U se trouvera des .yaillent au sal^t des âmes,
1 • * ■' "t...' ' .'..1.*^- " i"
les multiplier, pour multiplier le tri
but qu'ils payeraient à la bienfai-
sa «? e ". • • • - 1 i- j 1 L:| ceux qui,comptent devant Dieu.
C'est' ici ou jamais le lieu de rappeler u ■■■*■■■
_ -■ -U^ AMI \ v Jà t Irt ! tAln '.iTIlh i
nue,- devront* s'ad.re?s,er directement
açix éditeurs.,», , -,
Ét dans une seconde note imprimée
sur le revers de. l.a carmagnole du
Gérard t ," ce? mêmes .parrains
remède quelconque, à des souffrances, -maladroitement la corde discordant^/ ,P. er ^ .
purement matériëllés. Un chrétien, est, j ' Le Constitutionnel croit, devoir ce .ajoutent:
tenu, de-savoir, de quelle source vient ^matin, par la plume. , d'un membre , . L es cahiers d'Histoire du père Gérard sont
l'argent qu'il, emploie à ce noble usage, de l'Université*- reprendre cette mu»? îavanfctout, une œuvre dei propagande loyale à !
Il est tenu de se demander devant; -sique. Cet universitaire-n'est-il pas .laquelle tous les bons citoyens doivent prêter
DieU et devant sa conscience, si cette trop pressé , e.t ne pouvait-il at- leurs concours. Pour en faciliter l'acquisition
aumône ne réprésente pas le dévelPp-: 'tendre que' les "cendres', du très' re- - aux propagateurs, lps.prix en sont fixés, com-
petiient du vice,'là tentation ; de8 âmeS,; *gretté'*Frèrê fussent' réfroidies? Sans .m suit :
fa corrûptipp ' des fàmilleà/ Une telle: vouloir entrér dans un débat sur l'eh-i
charité est jpire q}ië la'souffrance à^la-' 'séignement laïque dont M. Arhauld [de
quelle elle entreprend de "porter ré- ; l'Ariége) a prétendu que les.Frères se-
mède. Sous prétexté d'apaiser la; faim 'condaient les efforts, il faut remarquer
•du corps, elle, sacrifie les âmes et dé- qu'il y a confusion dans les termes.
1 * 1 " • .... '. J L -11 _ Xi - • '• ^
veloppê les passions, dont elle tire son L 'article du Constitutionnel la signale .. Ces chiffres s
revenu. Aulieu de songer, à multiplier, implicitement; il aurait dû l'expliquer î porter, dans les
En parlant du rèspect i t - j'allais dire lés sauterelles ^ de ce
Pour 80 volumes pris ensemble; 8 fr.
. Pour 100.";............. 15-'
J^flur 300 40 i,-
^Ppur 800...... 00.
Pour 1,000. 100
Ces chiffres sont les ailes qui doivent
11 ' campagnes, les cahiers
par des jeunes filles vêtues. r dç costumes
Pompadour. Il n'-èst- pas mêrrie- besoin
d'y Miller voir pour se faire une idée dq
ce désordre et pour comprendre la
portée: de cette attraction;' lé billet
complaisant donne la représentation
de ce epstume, et je suis persuadé
qu'ici', contrairement à ce qui se pa^sè
entendre,
, „ t subdivise . en plu-
re" qu'on ' pourrait^xioimmér, des .em- -stitutionnel ■ entend^^ que cet enseigne- sieurs séries. •»,
ployés,'payes poùr'ce'manégè déshon- -ment aura pour règle et pour basé là : L'une comprend l'Histoire de la Révo-
nête, vous accrochent par le bouton religion catholique. C'est le principe lution française (de 1789 à^1872).
de votre habit et vous avertissent que, ifondamental de l'Université. On en. est L'autre-, s'intitule :• La Politique du
-moyennant une somme de dix francs loin aujourd'hui ; et le mot d'enseigne- père Gérard; •; • . .
-ou pour ' un "modique abonnement 'ment laïque a tout particulièrement . Èt la troisième se compose de bro-
''toénst3lel•'V''•'vo'tl8f ; ''•:^po , tt'Vez , pa'sser votre: -pris une acception opposée ; il signifie chures traitant des sujets divers: Cel-
soii 1 ée A d,ans lés coulisses? N'ëst-ce pas l'enseignement séparé de tout principe les-ci, d'abord libres et indépendantes,
l.à un droit, des pauvres qui', coûte bien religieux'et propagé là ligue de l'ensei- ,ont ,é,té ensuite : rappelées dans les ca
cher aux familles, pt, un" argent, dont gnement\ il signifie l'enseignement' a- dres du père Gérard. - ■
on voudrait que la charité ne fût _pas thée et criminel que -pratiquaient 1 les . . Comme les livraisons composant cette
avilie? Si ce supplément inouï de re- instituteurs communards de Lyon. ! -collection sont très nombreuses,'nous
cettes est nécessaire à Texistence de = C'est pour cela qu'il ^nous semblait nous contenterons, "pour donner une
iffinilA min M: 1 a fiftnrétnirn rf.'Flt.nt "dft AAl dûQ 11!mmi'rvll n*r — X
quatre-vingts- ou cent'-mille. Voilà la j-Iiation'peut dépasser'certaines limites:
littérature et 'lé'plaisir qu'é pia civilisa-! Il y aurait là une insulte »au bon sené
tion ! lui/réserve v^iF'est facile de jugéri autant qu'à Ma : mémoire du Frère
.dé*fa.venii?- Œô.*ellé'"xidué > pré-* Philippe.
par«. , ' v ' rVVS ' 5H,î -"' , -' ! ..-'"••t
' ANTONIfJ "tlONDELEX.
"'s* t !
L éon A ubineaù'
prmcipanxvreprésentantsde
Lia Montagnes/m\03 $»>.• ïm#.»
Selon lui, Marat vaut beaucoup mieux
que sa réputation, et ; s'il alla parfois
un îpeu trop ; tpinï /pétait -pà!r àmour
i pOÙF lé pfUfflë^;;' ' '
f : hïki-
SaîréputationKest odieuse, dit-il, et on se
1 lé. flgdr& généralement cOmméMua être àtroèe
On nous écrit de Lucerne le 10 j an- e t répulsif. Tout en flétrissant les excès (sic)
i ;>ritpn d^irn t'vier^ v '- v: ' "' • révolutionnaires .qu'il provoqua,- il faut cepen-
L Assemblée . dp^Vare ... . , • . : dant reconnaître quîil fût toujours dévoué à la
reproche . trop juste , no s à .> j On déploie a la Nonciature apostpr .cau«e-dapeuple, doni-iL.eesta^rincorouptibie
félle s'appliquera désormais a^ eir uns grande activité pour em- ami. C'est ce zèle qui l'aveugla .et l'égara par
oyale envers, nous. &.11Q ? daller les documents des archives dans fois jusqu'àl^ frénésie. . ; r. ; r- iv
nas besoin pour cela de beaucoup, d,^P] ' j » er andes caisses, afin d'être prêt? ' . . •.. .. „ ■. ,
pUcedion. Des aujourd'hui sa déloyaut^ ^f^à.au moment,où U W ^ la^lumedu bon^e Gérard ;
- - ra au Conseil fédéral de Berne de faire
•* exécuter sa^note-du'12 décembre;
D^àpïès - nos 1 informations*, 'le^SaintT
Siégé ii'à pas ' efâcpré, répMdd :i à"cétte
Noté ; inëis, quef'qùé 'soit lé sens-dè
nous semble pouvoir égaler celle du
petit Français , réputé maître > en cet
art.''" : 1 - Ui " - ' "
Nous n'en, serons pas moins justes
envers'ce journal^ qui 'd'ailleurs ne pa-
" j - - — trt'-nA>^ftwivto Tl
semb
de lil
connaître qu'en, doutes, choses il s, plus
l'air de'n'être rien.
cette réponse ,
ment pas d'
„ _ —mmv UM MUU UCiCli^ j
Danton, cette outre gonflée' par lès
plus bas instincts ët'les' plus sales pas-
• sions; "devient un être idyllique. '
Vous l'ave? vu,, dit-il aux paysans, donnant
le signal de \a journée du 10,juin, il fut aussi
---- 'S ( "* " * " *'
- 11* * * - -, ' « >< 1. ■ i .," ;w~ *•: rjT"*" u T «r Avijufu. u mi auooi
se, elle n aura, probàble-: le promoteur de celle du. 20 a^oûti '^heT fat
l'autre résultat que- le. dé^ pas étranger, non plus qu^lilaràt,' aux hias-
part de .Mgr' Agnbzzi. Dés lettres de Nacres de septembre.'Malgré cette pàrtieipa-
r>_— J; — "" J — : —— -- 1 - x tipn^^ active ces excès populaires, Danton
Nous avions bien raison de r
hier d'apprécier le discours- pïùûoiici|
aux funérailles ! du frère Philippe ïparl
M; Desjardins, 1 d'après- l'analyse ; qû ? a{
vait prétendu .en dP^ner une feuille!
légère. Le Journal officiel reproduit,.ce
matin le texte même de cette, haran
gue.' Elle fait preuve de ,tact, et expri-?
jne pour le vénéré Frère Philippe et
pOiir tout son : Institut des» sentiments
do-reconnaissance-auxquels-tous les/
honnêtes- : gens doivent: s'associer. 1
Nous Teproduisons.ee discours,:.. ? ,
Messieurrs, celui qui représente ; le minis
tre de Tinstruction publique ne peut laisser
celte tombe se fermer sans rendre un dernier
-vw*.
était ua excellent père,- ua excelleatépoux 3 il
était charitable envers^les malheureux, et s'il
fut partisan que ce fut par.systèmejparpatriotisme-'et non
,-y*fil >;"?.>
Oh sent bien ce langage que le père
"Gérard, est plein d'àdmiraîtiôn pour les
îtôme disent que ...ce dernier y.est,,at4
tendu d'un moment à l'autre. , <
» La • presse libérale voudrait faire
croire , que • Mgr -Agnozzi n'était pas
\ d^accora avec la politique du Samt-
^Biége' vis-à-vis de' la Suisse, mais que
;ses 'observations' étaiént annulées
f-«ar unë ^influence secrète, qu'ils:- atr ;
tribuent à Mgr Mermillod et au^paîti deux ignoblés bêtes féroces, dont "il
ultramôhtaih: ' 1 " : 1 "vient"de parler, mais ^bmme il ;s'a-
L'injustice de cette assertion est dresse^ à des paysans, encore imbus
trop claire pour faire des dupes. Pen-1 d^îl^ncipes deTàhcienné inorale, il
dant six ans : que Mgr Agnozzi a géré croit sage_ et noble de blâmer un peu
les affaires du Saint-Siège en Suisse,' ^ ..présenter ' eje
la .plus parfaite harmonie, n'a cessp ;h|âme de façon à rendre celles-ci plus
d? régner, entre lui, l'ppiscopat et le^ "intéressantes.. Si Danton et Marat prit
■ catholiques suisses. / î commis quelques excès, c'est parée
NN. SS. les 'évêpues viennent d'adres- ,^Ç|??..^?i?f^®^trb|>;ô jj'euijrieT.
ser une protestation au Qpn$eili fédér contre la suppression de la noncia- (i) Voir le numéro du 7 janviar.
N' 238t. « Edition quotidienne.
\
Mardi 13 Janvier 1074
PARIS? là
_Uti m. sïïWÎÎ'SSÏÎfls? iWmïîïîfîfl 88 fr;
11 Six mois.50
'•.Vï .Trois mois.;îéi..• l&v'..
• •- ••• ; • • . " *. V y<£
. Tue numéro, à Paris : 15 .cent.î
r-, : Départements : 2Q » f -~' / > } >
BUttEAXJX i ^
fParis, 10, rue des'Saints-Pères. V
0n s'abonne, à Rome, wdcllë Stimate, 2,2, Î3, 24, *"* ' ' ' ' " ^
DËPAHTEMENTS '
lin an,,....,.....tiïfrj
Six mois ....'..'...........Y t50
Trois mois. ......... ■ 16,
ÉSillon semi-quotidienne
Ûu au, 32 fr.—Six mois, 17 fr.—Trois mois, 0 fr.
L'Univers ne répond pus des manuscrits qui lui sont adressas,
■ AÎVNOWCKS *-
919, Cli. LAGIIANOE, CERF et Ç™, G, place de lu Bonne.'
FRANCE
PARIS, 13 JANVIER: 1874
P
Nous ne savons ce qui sortira de la;
séance d'aujourd'hui. D'après les com
binaisons marquées d'avance, il sem
blerait que ce soir, le ministère sera
réinstallé tout entier par le moyen d'un
vote qui lui donnerait une majorité
suffisante pour suivre sa politique.' Il
est possible, en effet, que nous voyons
cela. Le contraire n'est' pas non plus
improbable. Dans ,1e.'bienheureux ré
gime parlementa^, il suffit d'un in
cident quelconque et souvent futile
jour,", La gauche, au contraire, se fon
dant' sur la discussion même et sur la
proposition de M. Franclieu concluant
à un ajournement qui impliquait lé
rejet du projet de loi,, prétend que le
vote de jeudi a. été rendu, non sur
une fixation d'ordre du jour, mais sur
une véritable : proposition. Entre ces
deux- opinions, l'Assemblée , tout à
| l'heure, devra se prononcer. r
Le Temps a, pris la peine de,composer
la traduction française d'une traduc
tion allemande-donnée par la Gazette
de Cologne, comme étant la reproduc
tion fidèle d'une constitution pontifia
icale destinée, en raison des circon
stances présentes, à supprimér toutes
; lés règles de procédure en usage pour
v 4ueivum}u .tt «t, suuveut, iuulo : . ,v. -, a t -i i r •
pour déranger tous les plans le plus 1 élection cUi.Pape.La plupart desjour-
savamment élaborés.' D'ailleurs, 1 les ; naux ont reproduit cette version, et ( le
ministres condamnés, ■'pour.'rester, à Journal des Débats, qui en parle a son
ne jamais faire un faux pas. dans cette tour, s'étonneque l'Univers n'en ait pas
dlîiiciie danse des oeufs qui sera desor- encore donné le texte.
'mais leur exercice obligé, sauront-ils he Journal des Débats suppose donc
pousser assez loin leurs'explications *ï u ® Jauwrité jle la GflzeWe^aeCo/offne
pour séduire quelques membres du suffit a garantir 1 authenticite dun do-
centré gauche èt les arrêter à temps, cmnent de cètte importance? Nous ne
pour, ne pas . écarter plusieurs mem-
bres de la, droite extrême? Grave ques
tion qui ne gagnera rien à être réso
lue. tantôt» car plie. réapparaîtra de
main. :> .
, Provisoirement,, nous admettons. que
demain M. le duc de^ Broglie, charita
blement relevé par ceux-là mêmes qui,
.selon le mot, de : M.,.de Franclieu, se
défient le plus de son habileté, se re
trouvera sur pied. Il fera voter .sa loi
des, maires, et 'l'emportera même de
haute lutte dans un combat oy peut-
être il retrouvera, pour un second
triomphe, plus de cent voix de majo
rité. C'est a merveille ; mais après? Il
reste la loi électorale municipale, sur
Vavpns^pas pe#sé, éjt, après, avoir pris
nos, renseignements à,. s,o,urce ., sûre,,
nous le : pensons moins encore.. Outre
que la pièce dont.il est question porte
avec soi'des signes non douteux -qui
révèlent tout au moins une altération
du texte qu'on nous présente comme
authentiqtie, il est certain qu!aucun
des, éminehts personnages qui devaient
ën avoir les premiers communication
n'en; â connaissance. Or, nous ne supr
posons, pas que le rédacteur de, la (5«-
zette de Cologne, ait. obtenu de la chan»
cellerie pontificale un privilège dont
ne jouiraient pas les cardinaux.
Faut-il ajouter que les journaux qui,
depuis longtemps, s'exercent, nous ne
purtout U reste les lois qonsuiuiAuu- i y ,, , ,
nelles, à propos desquelles M. le duc de ^ vraisemblance' a leurs prétendues
u:—«nHo. | informations. Ainsi, dans L'origine, la
le poussait, nier, a, taire surTis- 3 —— ; ,,--
p., mai3 qu'il, , semble -vouloir davere. Aujourd'hui, ces mots ont été
Ç°nr ne .pas s'aliéner la droi- remplacés par d'autres qui seraient
i amveua-tril alor? ? Ce qu'.o$ ne d après le latiniste des Débats : Aposto-
- fc— WhaÛ
poussait
champ,
ajourner
te. Qu'arriyei;a-t:il alprs? Ce qu .o ^j, ub r.
veut pas envisager aujourd'hui, mais ticasedio munus. Corrigeons les Débats
cé. qui n'est pas moins réel, à savoir en disant qu il faudrait tout au moins
que ]a Chambre ^'est réduite à. l'impuis- î} re " Apostohcse sedismunus. Mais quand
sahee et que, se pipajit elle-même,elle H J 0 **™#
1 ■! —des Débats fera bien, comme les autres
journaux;, de ne pas pousser plus' loin
ses commentaires 1 sur un "document
dont 1© témoignage de la ôazeifc? oîe Co
logne ne. saurait suffire, à fonder l'au
thenticité. • . ■■■■,
^)n'iit" dans \& Moniteur : 1
Plusieurs jouraâus annoncent quelesmi-
nistères de la guerre et de là marine ont donné
des ordres pour augmenter les garnisons des
repose à la fois sur le progrès de nos
vices et sur la faiblesse de l'auto
rité.
q youli; jnoua, donner, à, croire qu'ot|
J70U3 assurait. ijïi gouvernement, pour
sept lorsqu'à ce pouvoir, ellft' ne
donnait pas un principe. qui lui garan
tisse ÏWvie. , :. f ; . , ( t
Nous savons bien queues.. .çfflisidér|r
tions ne sont pas pour... arrêter lon^-?
tempsnos parlementaires., Meriteraie^t-
ijs ce. nom s'ils* Accordaient .quelque
'y^le^r 4UX 4 prlnpîpes'dQntleur ^stèmj?
jconsiste seulement àj se moquer? Ausr
,si,- lorsquele çointe . .de t = C^amr J
jbprd s '
des moyens
seuf^our'' Sahs" pkis^se' soucier du été ' : aoWiment par de Nice,
seul jour. fa*ns ^pw_s ^ s^ soucier .^ciu n - e ' sfcpag exacte , ^ vcdté est qu'on procède
... ^ .changer
souci du l^ndemai^ continue d'oppres- mept du iriatériel dyartu^erie. uette. mesu^
ser les" âmies sans qu'aux regards* in- , dont l'urgence était rp^oame depuis, . ]ong-
quiets se manifeste aucune luéur àtra- temps eu. égard, à l'ancienneté,de. calibre.dé
■». -v- ;, - . aa laplup0rt.de i?qs pièces de_ siége^ s'op^r^ $
mesure,que nos arsenâin livrept,. dejs çsiflftn?
rayés ^ire'cjiqns du gén|e, * .. ; ^
. . . Quant, à-l'augmentation , d'eîfçcUt dn pos
Secoue ^ i s^^nya^n ga ^ is ^ s a u Sud-Est, pour iè mpment, ij
donc fera-t,-on la vraw besogne dont ^ semble, .pas en être question. Des mouve-
la. France surtout be^Q|n^/Quand; myents, 4®.troupes ont eu lieu, en, effet, ré«-
donc, instruits énfi^ par lëiïfs échecs 1 cempaent, ; fliais s«npléme,nt en 'cQnfprmjté
detlà vaiiité d'une 'êntrepnsé qui se;rê r ; des ..décréta, 'présidentiels de? 28, €;t 2à sép'f
sûmè a bâtir dans le videi les riârle- te.mbre,. 1873, sur l'endivisiorincment, (|es
mëntaires consentirônt-ilàà,prêterleilt corps, formantià Paris, à Lyon et ça AJgéïjf
aide pour ëdifiér'sur'de fermes assises. yégjçQents d mfantene ^ deux bataillon^
^Krï sftii vAni* la monarchie 'ebre- détachés, çt réunissant les.régiments de c^
.1abri, sauveur ae i^mon^rcnie enre ea ent4ers jpour,qu'ils.soient,placés
tienne? . . , • • _ • ■ • sous. l 'action"directe,des chçfs,de corps, C'e^t
A dqdsti Bpuflsn. , le.qas ^u 4« régiment dg,,chassées, dpn^, Iç
4épôt çt lÇj , péjotoii i&pr^j r^g^iénnenf d^
qiîjttef, AvigPQ9. et jpj£
actifs à Marseille.
Le droit des pauyreg
" ET Ï>ÈS' CAPÉS-CONCEaTS la
, M. le directeur de l'assistance pu-
bUque annonçait dernièrement linr
tention d'examiner, si le droit des pau
vres, payé par les entreprises théâtra
les, ne devrait pas être étendu aux
- Le sau-vetage ; .dji ministère s'opére r |
ra-t-il au moyen d'uîie.inteïpjellatioïi-
de sesii amia> destinée/, à; lui fourni?
matière d'un > discoura qui lui rallie la
majorité, ou ; bien serarce par le faj.t
d'une;nouvelle mise. à l'ordre du jour
de la-loi des'maires qui, q§Ue, fois, se
rait votée? Après bien, des. pourparr
jlers entre .lesioiyerSf groupes de la droi r !
te et le ministère., on paraît : s'être ajr-
rêté à celte dernière procédure,, qui
comporte, pour le ministère, moinSïde les, ne devrai
difficultés. Pa? là, en eJletj il évite de "c^fés-concerts;
.donner des explications qui,, voulant Sous une apparente raison de jus
satisfaine, tout le^ nwnde;, pourraient ,tice et de charité, il; se cache ici un
-n'agréer à personne.. Il îburait éf 1 "
ment à la droite le seiitmoyen. de VU" I UUA
ter pour un ministère à qui, elle ; ne | On allègue pour étendre l'impôt, à
sauraitridonner îun ; ri a " —
. confiance, puisque, sur paumqm *
importants, elle se défie,, non sans, rai- ne point maintenir une s&rte dë pri-i
son, de son « habileté. ■» , vilége en faveur de ces spectablës de
! Mais la gauche paraît^ bien ; décidée J bas étage. Pendant que des scëhesi
à ne pas livrer le terrain flans combat- - - - 1
; tre. 3 D'apr^-les iidic^ons. fournies
par la mpubliqm française, son dessein .malsaines continueraient àêtre, pour
est de s'armer du règlement pour ne; ainsi dire encouragées et primées par.
pas :permettrft qu9; ile yoU: de ie«<îi cette ii^oiunitéi. - : , t
" L -— On fnîf. ramarcruer. en second lieu
soit remis: en. question, bien loin de s On fait remarquer, en ,
pouvoir être annulé. Le règlement dit, les avantages que l'Assistance publié
-•OU effet, que l'Assemblée.»p.asi plus que que retirerait de cet impôt. A ce .pro-
t n'a le drpit de pré- pos, on nous fait entendre de
pro
singu-
apprenons, d'une
gouvernement, ,#»
senter-4 nouveau une prpposition qui Iiers aveux. : Nous appreuuu», u uuq
» «té repoùssée avant qu'il se soit façon officielle et pubîiquei ce qu'un
délai;de,:six mois. D'autre trop petit nombre de personnes avâif
èglemenjt prononce le malheur de savoir depitfislongte&]pà
». vva /irmm+A nas à Paris moins dt
' Les défenseurs de ce nouvel impôt
pourraient alléguer avec non moins de
raison le nombre toujours croissant
des caîés-concëïts dans nos provinces.
Pour ma part, lorsque, dans mes voya
ges d'étude, j'arrive, dans-quelque ville
de nos départements, ma première
question, pour in'éclairer sur l'état de
la, moralité, est toujours la suivante :
« Ayez-vous deS cafés-concérts ? ,» Leur ;
présence ou leur absence suffit pour
marquer une différence entre les, cités.
Je. pourrais citer telle ville de, troi
sième ordre, située à une quarantaine
de lieues de Paris, où le càfé-concert
s'ouvre sans désemparer, pour ainsi
dire, du samedi soir au mardi' matin.
On fait venir tout exprès dé Paris des
chanteuses, : qui recommencent le
voyage "chaque semaine! , Vimpresario i
retrouve aisément les frais considéra
bles de ces déplacements, et c'est : ainsi "
que la civilisation rayonne du centre •
de la Fràhce à ses extrémités. -
Il semble que l'application de la taxe *
des pauvres aux représéntation's des :
cafés-concerts, soit une charge dont on
les grèvèj tandis,, qu'elledéviendrait ■
par la force desiCjtiosBS' une consécra
tion qu'on leur accorderait. !
"Malgré la déplorable liberté des .
théâtres et tout le progrès que nous
avons fait dans cette--licence* -il. ,y a,
encore, sl l'bn" voulait s'en'tenir,..aux ;
faible?, restes; de. difficultés qu? copir
portent des, règlements non, abrogé.?, il
y a^ encore certaines formalités à rem
plir qui rendent-l'ouverture d'une vé^
ritable salle de spectacle moins aisée
qu'il ne le paraît, au premier abord: Il
y faut des garanties de police, dé sé
curité, dé bon, ordre, des i formalités
tutélaire^, né fut-ce qu'au point de 1 'vue
d'un incendie, tout, un ensemble dé
dispositions dont le premier, venu ne
saurait-se tirer en vingt-»quatre heu
res, et qui rendent l'entreprise moins
abordable, ne fût-ce qu'en multipliant
lès capitaux qu'elle exige et les vérifi 1 -
cations qu'elle ordonne. '
Les ' cafés-concerts ' semblent avoir
pour. effet, de multiplier,,ces écoles de
démoralisation. ■ .
Il suffit d'une simple autorisation de
la police'pour créer, sous le titre dé
café-concert, un véritable théâtre, plus
accessible, plus, attrayant, plus dange
reux. que, les scènes lçs plus licen
cieuses. . -
Le café-concert spécule sur les ins
tincts les plus mauvais^ sur les habi
tudes les plus déplorables de l'ouvrier
et"' de la gelasse, ' bourgeoise- inférieure.
Il offre,,sous prétexte d e consommation,
un adoucissement-du prix de là place;
II , ne. sien tient, pas là. "Vous 'p.oqvez
Voir aux vitres'de tous les marchajnd?
de vin de» affiches, permanentes bien
connués des -habitués.; Cotte enseigrie
est pour' i^di^wer qu'il suffit de de- :
maudOT" au comptoir des billets de
faveur ou de famille (!>) avec lesquels'
on peut occuper les plapes les plusj
chères, moyennant'28 ou SO céiitimes. i
C'é'racolage prend ainsi des airs de li
béralité; et tel'qui refuserait son demi-;
franc, s'il, s'agissait de porter sa pièee-
de monnaie au bureau, se trouve tout
1er. et tout dédommagé, parce qu'il est
en mesure, pour ce prix,, de trôner aux,
stalles cotées à la porte trois et quatre,
rancs. ' v * : ' ■ . ' I,
Les' bommes du mbnde, qui ^ontj
voulu juger par. leurs, propres yeux le!
danger,, de ces. sortes .dfexhibitions,]
se sont, rendus le plus, s'ouyént, dans!
quelques établissements .plus* consW
dérables, où la multiplicité et. aussi
la. bonne foi d'un certain nombre:
de spedtâteurs préviennent certains}
excès et'certains abus ; mais ce' n'est-
point sûr ces ' échantillons moins intO-'
érables qu'il jfàujt* juger cette ipstitu-î
jpni Û ' îaudràït ayoir le courage; df
mettre le pied dans ces. repaires dn
dernier ordre, où des chansonnettes en!
apparence supportables deviennent le!
-prétexté; d'exhibitions inénarrables.;
Peut-on supporter la pensée qu'il y ait,:
sous le couvert et' avec l'autorisation}
expresse de la police,, des lieux où,j
sous prétexté de bière, de cigares *ou|
de-musique, de, malheureuses créatu
res viennent s'étaler, en public, .avec,
une intention qu'on n'a pas. besoin dei
dire ? Comprend-on qu'on ait imaginé!
à dessein des couplets dans lesquels le
public, directement -interpellé, consent'
à faire sa partie ? N'est-ce 'pas un, aver
tissement suffisant pour la morale etj
pour la société ; qu un passade, égril-î
lard ne. peut êtrp. entendu, ,s^s Jqu'onj
le redemande avec frénésiei;et sans
qu'on exige tel geste ou telle posture}
qui, au!x -yeux de- cette corruption, en;
Xait tout le. mériteiet tout le, piquant?
L 4 'ai lu., comme 'tout le monde, dans,
lès journaux, que le service des coii^
sommateurs. par des jeunes filles avait
été interdit dans les cafés, et voilàr-ce-f
pendant qu'on m'apporte-une contre-;
marque ' distribuée dans -un théâtre;
des bdftléVards, sous les yeux du garde:
municipal qui se'tiétit'dèb'oùt au cira-
trôïeTCette'carte'pnrte-au revers l'indi
cation. d'une bra'sseriô située dans le|
voisiiiâgè' 1 dés Halles, où les garçons de.
café, Sont remplacés, dit le prospectus
. .. - ... . H"" •3U WVI.W 1 _
écoulé un délai; de :six mois. D'autre trop petit nombre (le personnes aval
part, le même règlement prononce le malheur de savoir depuis longtemps
tue la Chambre est toujours maîtresse qu'on ne compte pas à Paris moins dè
eson ordre du jour ;c'estlà-dessus que deux cent quarante-quatre cafés-chan-i
s'engagerait la lutte. Le gouvernement tants. Il s'agirait comme on le voit,
doit soutenir que le vote de jeudi 'n'a d'une somipg tpjit à fai| pqnsidjSràble
h'un rftVfinii trou certain, puisqu'i 1
ailleurs, la réalité du mal dépasse les gommage à l'existence qui vient de s'étein-
promesses du programme. dre..Grande existence! puisque les services
. Nous avons fait , dans cette tolérance rendus et les vertus font la vraie grandeur,
de la provocation des progrès rapides ,,. 11 . n ® m'appartient pas de,'dire combien
auxquels nous ne prenons pas garde, dçs Frères perd en. l'homme qui le
Tl' fnt n» tartina • .{'régissait aveb'tant de sagesse et qorJe repea-
:i:L U l U M e J^P S ' 1® P arl ® . d un ® tre ^' sentait avec tant d'autorité, quf augmentait
A . x or. nrt n,AtA Ha"Y>o1m /Itio. tftlis
tainé d années, où. certaines danses | ie respect dû à sa société 4® "selui que; tous
portaient à sa .pjçoprç, persoflne^ .Mais 5 l'i^-
trop libres, désignées par un nom qu'il
né convient pas de répéter,, étaient sé
vèrement proscrites des bals publics,
même les plus décolletés. C'était l'of
fice du sergent de ville de veiller à l'in
terdiction de ces danses prohibées, et
l'on trouverait encore ces . histoires, lé-
—/IAM Ailn <4 A
.struction pubjique fait, elle aussi, , une perte
cruelle, et elle la sent profondément ; elle a
eu pendant cinquante ans dans le vénérablé
frère Philippe, le serviteur le plus passionné-
ment dévoué et le plus constamment utile,
toujours prêt au travail^ doué d'un tact et
d'une mesure qui n'excluaient pas l'énergie,
4®?, recue ^.^ e sachant défendre ses droits, incapable d'em
(Javarni. Aujourdhui, si j'en crois ce piéter sur ceux d'autrui. • . :
C [u on me rapporte, les choses auraient ; j Le Frère Philippe a eu, une part immense
1 - * r . . i. r .
bien changé. ûn loue des spécialités
pour exécuter ces bacchanales en pu
blic, et les spectateurs les moins pudi
ques en sont à se- demander ce qu'on
pourrait bien imaginer de nouveau
pour mériter le classique violon.
L'attrait des chansons-et des couplets
s'augmente- de. quelques yàudevilles ou
de quelques, pièces, égrillardes, Les au
tels ,,y adaptept , raqyennant.fmance ;
lés airs lés pl'ùs",en] vogue, que lé gros I
public est bien aise-de pouvoir ensuite '
iredonner. *
dans ; ce développement de l'enseignement
primaire, auquel se sont intéressés et dévoués
tant .dè nobles'esprits. Que d'intelligences où,
sans lui, la lumière n'eût jamais pénétré!
Que d'écoles fondées par ses soins dans- les
lieux où les Connaissances les plus élémentai
res n'étaient point et ne seraient peut-être pas
encore parvenues autrement. Son exemple et
ses leçons transmis dans toute la France, ont
formé "ces nombreux missionnaires, humbles,
pieux et zélés, que n'effraye jamais la. tâche,
que n'arrête pas lâ-fatigue; que ne décourage
môme.pas v l'ingratUud,e. Plejçs de, son esprit,
ils vont porter partout, avec une instruction
ture. Il s'y plaignent des persécutions
que subit l'Eglise en Suisse, ils réfu
tent les motifs sur lesquels le Conseil
fédéral s'est fondé dans sa note du 12
décembre pour renvoyer le représen
tant du Saint-Siège, ils insistent sur
les avantages que l'établissement de-la
nonciature apporta-à notre pays dans
le cours de trois siècles; ils.dénoncent
cette, suppression comme une nou
velle lésion des intérêts religieux, qui
blesse profondément les évêques, les
prêtres et les fidèles ; enfin, ils protes
tent de leur attachement inébranlable
au Saint-Siège.
Ce document ne manquera pas de
faire un'grand effet sur l'opinion pu
blique, mais sera-t-il assez fort pour
faire revenir les autorités fédérales à'
des sentiments meilleurs? Nous
sons guère l'espérer. ■
n 0-
Voir les DERNIÈBES Ntjlj\f|LLE| s 4^
La Propagande racli.cale
18 pro
pagande radicale,- fécondée >par le, dia
blotin qui piétinait ï alors 1 ! fsulr ;-nbus ;
donna» une «œur aux» feùilles^à un sou.
Là nouvelle 'CollePtijpïi : ïP§ut ! de f sbs
pa,rràihfe 'le iiom dQVafri&s iïhisftire et ,
de politique dû père Gérdrâi 1 * ^
Ce titre nous fi+i^'/entgevoir, d^ux
nie n'o^t pSîiH-c^aptté
i^éâïï 1^ " t e^ que
lÈelK-cî .Jç^paip-'
liàgnél./t; ï
. ... , , „ ;y nr - ? . --^ o Ce dernier point est mis hors de dou-
ïes, plus élémentaires de la morale. Je, V es, il y eut des.jours ou i J > es ^j;, nnur g „ te par une note des parrains où il est
nè^YOUdràuk pjw jWfer^.quôJi.. pp^viçn- vqu a .sjiiyr^ ' mber en martyrs, dit : « Lés républicains désireux de re-
m « Woortaix, nom^ d 6
ljnterêtiiet.de la çnarwe.:Cnrewenne,ae twmiwi ♦ ii« *nr»t «a« r
consistance et une stabilité qui tour ; jni.«rcaa)nfs)etM9rf|*lttfoonM!i.pMHif
manquaient j usqu à p^esent. On vien- : vrer ies ^è^ a,p.. néant et a^ix , périls dè l*in-
payent Timpôt, ; ( crédui]té. Ils asoirerirét iisTéùs^çsèïit à'fôr-
qi^1!^;..f^l)i|s^tr.aâ;s04}agement de: 'mer des chrétiehs, sÙrs de iraVaiHer ainsi att
la ,misère, publique, une source impor-: bien de la patrie, en même temps qu'ils tin
tante de revenus. U se trouvera des .yaillent au sal^t des âmes,
1 • * ■' "t...' ' .'..1.*^- " i"
les multiplier, pour multiplier le tri
but qu'ils payeraient à la bienfai-
sa «? e ". • • • - 1 i- j 1 L:| ceux qui,comptent devant Dieu.
C'est' ici ou jamais le lieu de rappeler u ■■■*■■■
_ -■ -U^ AMI \ v Jà t Irt ! tAln '.iTIlh i
nue,- devront* s'ad.re?s,er directement
açix éditeurs.,», , -,
Ét dans une seconde note imprimée
sur le revers de. l.a carmagnole du
Gérard t ," ce? mêmes .parrains
remède quelconque, à des souffrances, -maladroitement la corde discordant^/ ,P. er ^ .
purement matériëllés. Un chrétien, est, j ' Le Constitutionnel croit, devoir ce .ajoutent:
tenu, de-savoir, de quelle source vient ^matin, par la plume. , d'un membre , . L es cahiers d'Histoire du père Gérard sont
l'argent qu'il, emploie à ce noble usage, de l'Université*- reprendre cette mu»? îavanfctout, une œuvre dei propagande loyale à !
Il est tenu de se demander devant; -sique. Cet universitaire-n'est-il pas .laquelle tous les bons citoyens doivent prêter
DieU et devant sa conscience, si cette trop pressé , e.t ne pouvait-il at- leurs concours. Pour en faciliter l'acquisition
aumône ne réprésente pas le dévelPp-: 'tendre que' les "cendres', du très' re- - aux propagateurs, lps.prix en sont fixés, com-
petiient du vice,'là tentation ; de8 âmeS,; *gretté'*Frèrê fussent' réfroidies? Sans .m suit :
fa corrûptipp ' des fàmilleà/ Une telle: vouloir entrér dans un débat sur l'eh-i
charité est jpire q}ië la'souffrance à^la-' 'séignement laïque dont M. Arhauld [de
quelle elle entreprend de "porter ré- ; l'Ariége) a prétendu que les.Frères se-
mède. Sous prétexté d'apaiser la; faim 'condaient les efforts, il faut remarquer
•du corps, elle, sacrifie les âmes et dé- qu'il y a confusion dans les termes.
1 * 1 " • .... '. J L -11 _ Xi - • '• ^
veloppê les passions, dont elle tire son L 'article du Constitutionnel la signale .. Ces chiffres s
revenu. Aulieu de songer, à multiplier, implicitement; il aurait dû l'expliquer î porter, dans les
En parlant du rèspect i t - j'allais dire lés sauterelles ^ de ce
Pour 80 volumes pris ensemble; 8 fr.
. Pour 100.";............. 15-'
J^flur 300 40 i,-
^Ppur 800...... 00.
Pour 1,000. 100
Ces chiffres sont les ailes qui doivent
11 ' campagnes, les cahiers
par des jeunes filles vêtues. r dç costumes
Pompadour. Il n'-èst- pas mêrrie- besoin
d'y Miller voir pour se faire une idée dq
ce désordre et pour comprendre la
portée: de cette attraction;' lé billet
complaisant donne la représentation
de ce epstume, et je suis persuadé
qu'ici', contrairement à ce qui se pa^sè
entendre,
, „ t subdivise . en plu-
re" qu'on ' pourrait^xioimmér, des .em- -stitutionnel ■ entend^^ que cet enseigne- sieurs séries. •»,
ployés,'payes poùr'ce'manégè déshon- -ment aura pour règle et pour basé là : L'une comprend l'Histoire de la Révo-
nête, vous accrochent par le bouton religion catholique. C'est le principe lution française (de 1789 à^1872).
de votre habit et vous avertissent que, ifondamental de l'Université. On en. est L'autre-, s'intitule :• La Politique du
-moyennant une somme de dix francs loin aujourd'hui ; et le mot d'enseigne- père Gérard; •; • . .
-ou pour ' un "modique abonnement 'ment laïque a tout particulièrement . Èt la troisième se compose de bro-
''toénst3lel•'V''•'vo'tl8f ; ''•:^po , tt'Vez , pa'sser votre: -pris une acception opposée ; il signifie chures traitant des sujets divers: Cel-
soii 1 ée A d,ans lés coulisses? N'ëst-ce pas l'enseignement séparé de tout principe les-ci, d'abord libres et indépendantes,
l.à un droit, des pauvres qui', coûte bien religieux'et propagé là ligue de l'ensei- ,ont ,é,té ensuite : rappelées dans les ca
cher aux familles, pt, un" argent, dont gnement\ il signifie l'enseignement' a- dres du père Gérard. - ■
on voudrait que la charité ne fût _pas thée et criminel que -pratiquaient 1 les . . Comme les livraisons composant cette
avilie? Si ce supplément inouï de re- instituteurs communards de Lyon. ! -collection sont très nombreuses,'nous
cettes est nécessaire à Texistence de = C'est pour cela qu'il ^nous semblait nous contenterons, "pour donner une
iffinilA min M: 1 a fiftnrétnirn rf.'Flt.nt "dft AAl dûQ 11!mmi'rvll n*r — X
quatre-vingts- ou cent'-mille. Voilà la j-Iiation'peut dépasser'certaines limites:
littérature et 'lé'plaisir qu'é pia civilisa-! Il y aurait là une insulte »au bon sené
tion ! lui/réserve v^iF'est facile de jugéri autant qu'à Ma : mémoire du Frère
.dé*fa.venii?- Œô.*ellé'"xidué > pré-* Philippe.
par«. , ' v ' rVVS ' 5H,î -"' , -' ! ..-'"••t
' ANTONIfJ "tlONDELEX.
"'s* t !
L éon A ubineaù'
prmcipanxvreprésentantsde
Lia Montagnes/m\03 $»>.• ïm#.»
Selon lui, Marat vaut beaucoup mieux
que sa réputation, et ; s'il alla parfois
un îpeu trop ; tpinï /pétait -pà!r àmour
i pOÙF lé pfUfflë^;;' ' '
f : hïki-
SaîréputationKest odieuse, dit-il, et on se
1 lé. flgdr& généralement cOmméMua être àtroèe
On nous écrit de Lucerne le 10 j an- e t répulsif. Tout en flétrissant les excès (sic)
i ;>ritpn d^irn t'vier^ v '- v: ' "' • révolutionnaires .qu'il provoqua,- il faut cepen-
L Assemblée . dp^Vare ... . , • . : dant reconnaître quîil fût toujours dévoué à la
reproche . trop juste , no s à .> j On déploie a la Nonciature apostpr .cau«e-dapeuple, doni-iL.eesta^rincorouptibie
félle s'appliquera désormais a^ eir uns grande activité pour em- ami. C'est ce zèle qui l'aveugla .et l'égara par
oyale envers, nous. &.11Q ? daller les documents des archives dans fois jusqu'àl^ frénésie. . ; r. ; r- iv
nas besoin pour cela de beaucoup, d,^P] ' j » er andes caisses, afin d'être prêt? ' . . •.. .. „ ■. ,
pUcedion. Des aujourd'hui sa déloyaut^ ^f^à.au moment,où U W ^ la^lumedu bon^e Gérard ;
- - ra au Conseil fédéral de Berne de faire
•* exécuter sa^note-du'12 décembre;
D^àpïès - nos 1 informations*, 'le^SaintT
Siégé ii'à pas ' efâcpré, répMdd :i à"cétte
Noté ; inëis, quef'qùé 'soit lé sens-dè
nous semble pouvoir égaler celle du
petit Français , réputé maître > en cet
art.''" : 1 - Ui " - ' "
Nous n'en, serons pas moins justes
envers'ce journal^ qui 'd'ailleurs ne pa-
" j - - — trt'-nA>^ftwivto Tl
semb
de lil
connaître qu'en, doutes, choses il s, plus
l'air de'n'être rien.
cette réponse ,
ment pas d'
„ _ —mmv UM MUU UCiCli^ j
Danton, cette outre gonflée' par lès
plus bas instincts ët'les' plus sales pas-
• sions; "devient un être idyllique. '
Vous l'ave? vu,, dit-il aux paysans, donnant
le signal de \a journée du 10,juin, il fut aussi
---- 'S ( "* " * " *'
- 11* * * - -, ' « >< 1. ■ i .," ;w~ *•: rjT"*" u T «r Avijufu. u mi auooi
se, elle n aura, probàble-: le promoteur de celle du. 20 a^oûti '^heT fat
l'autre résultat que- le. dé^ pas étranger, non plus qu^lilaràt,' aux hias-
part de .Mgr' Agnbzzi. Dés lettres de Nacres de septembre.'Malgré cette pàrtieipa-
r>_— J; — "" J — : —— -- 1 - x tipn^^ active ces excès populaires, Danton
Nous avions bien raison de r
hier d'apprécier le discours- pïùûoiici|
aux funérailles ! du frère Philippe ïparl
M; Desjardins, 1 d'après- l'analyse ; qû ? a{
vait prétendu .en dP^ner une feuille!
légère. Le Journal officiel reproduit,.ce
matin le texte même de cette, haran
gue.' Elle fait preuve de ,tact, et expri-?
jne pour le vénéré Frère Philippe et
pOiir tout son : Institut des» sentiments
do-reconnaissance-auxquels-tous les/
honnêtes- : gens doivent: s'associer. 1
Nous Teproduisons.ee discours,:.. ? ,
Messieurrs, celui qui représente ; le minis
tre de Tinstruction publique ne peut laisser
celte tombe se fermer sans rendre un dernier
-vw*.
était ua excellent père,- ua excelleatépoux 3 il
était charitable envers^les malheureux, et s'il
fut partisan
,-y*fil >;"?.>
Oh sent bien ce langage que le père
"Gérard, est plein d'àdmiraîtiôn pour les
îtôme disent que ...ce dernier y.est,,at4
tendu d'un moment à l'autre. , <
» La • presse libérale voudrait faire
croire , que • Mgr -Agnozzi n'était pas
\ d^accora avec la politique du Samt-
^Biége' vis-à-vis de' la Suisse, mais que
;ses 'observations' étaiént annulées
f-«ar unë ^influence secrète, qu'ils:- atr ;
tribuent à Mgr Mermillod et au^paîti deux ignoblés bêtes féroces, dont "il
ultramôhtaih: ' 1 " : 1 "vient"de parler, mais ^bmme il ;s'a-
L'injustice de cette assertion est dresse^ à des paysans, encore imbus
trop claire pour faire des dupes. Pen-1 d^îl^ncipes deTàhcienné inorale, il
dant six ans : que Mgr Agnozzi a géré croit sage_ et noble de blâmer un peu
les affaires du Saint-Siège en Suisse,' ^ ..présenter ' eje
la .plus parfaite harmonie, n'a cessp ;h|âme de façon à rendre celles-ci plus
d? régner, entre lui, l'ppiscopat et le^ "intéressantes.. Si Danton et Marat prit
■ catholiques suisses. / î commis quelques excès, c'est parée
NN. SS. les 'évêpues viennent d'adres- ,^Ç|??..^?i?f^®^trb|>;ô jj'euijrieT.
ser une protestation au Qpn$eili fédér
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.75%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84.75%.
- Collections numériques similaires Oppermann Charles Alfred Oppermann Charles Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Oppermann Charles Alfred" or dc.contributor adj "Oppermann Charles Alfred")Le Propagateur des travaux en fer : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la métallurgie française et étrangère / directeur-propriétaire C.-A. Oppermann /ark:/12148/bpt6k9934303.highres Album pratique de l'art industriel : recueil d'ornements et d'accessoires décoratifs modernes relatifs aux constructions économiques, avec prix de revient par pièce, par mètre carré et par mètre courant, à l'usage des ingénieurs, architectes, conducteurs, agents-voyers, gardes-mines, élèves des écoles, entrepreneurs, ouvriers / dirigé par C. A. Oppermann,... /ark:/12148/bpt6k6559581r.highres
- Auteurs similaires Oppermann Charles Alfred Oppermann Charles Alfred /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Oppermann Charles Alfred" or dc.contributor adj "Oppermann Charles Alfred")Le Propagateur des travaux en fer : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la métallurgie française et étrangère / directeur-propriétaire C.-A. Oppermann /ark:/12148/bpt6k9934303.highres Album pratique de l'art industriel : recueil d'ornements et d'accessoires décoratifs modernes relatifs aux constructions économiques, avec prix de revient par pièce, par mètre carré et par mètre courant, à l'usage des ingénieurs, architectes, conducteurs, agents-voyers, gardes-mines, élèves des écoles, entrepreneurs, ouvriers / dirigé par C. A. Oppermann,... /ark:/12148/bpt6k6559581r.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k699660s/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k699660s/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k699660s/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k699660s/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k699660s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k699660s
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k699660s/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest