Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1873-01-06
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 70622 Nombre total de vues : 70622
Description : 06 janvier 1873 06 janvier 1873
Description : 1873/01/06 (Numéro 2022). 1873/01/06 (Numéro 2022).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k699295g
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
■*. Ch. UfllfAMB, CP.fiF ,1 0", C, p|«« it 1, Bl)grie .
FRANCE
, PARIS t fi JANVIER. <873
On parlé dés progrès de la morale;
"C'est' un de ces mots troubles^ ou se
♦caché';'ung, embûche... la /déc.eptioh,
' plus ou moii^ iuvoldntmrei consiste à
..confondre la Morale, avec "les mœurs.
'Lès moeurs générales .sont .sujettes à
changer. A moins d'un optimisme im
perturbable, chacun reconnaît avec
» tristesse qu'elles déclinent à 1 l'époque
'••présente. Nu], et les hoTîimes de foi
-•moins-que personne, rie' désespère de
les voir se releyer ; sans" contredit, il
' peut y avoir .un progrès, des mœurs;
c Ces changements ne.fontrien à là rafr
."rgle.v la règle des ,actions 'ne. varie ni
; ,pe fléchita lès.déyiations des individu^
n'en altèrent' pas : la rectitude .11 existe
une . infinité ..de lignes tortueuses, if
. n'y à .toujours qu'une ligne droite. j
:iu .pette rem a rqu e ; ffirni t pbur avoir
~ raison pt^îendii'p'r^'g?èâ de là mo-
T rafe L% ; .fràndé' dés sop : histjçs^s'e > réduit
s S 'cejprôoédepliî 'plus simple du inonde I
. Aù lieu d'exposer lès^cfb^h'rices et'lès
■ sanglantes; ; on fait avec pltis ou moins
de sincérité des peintures de mœurs.
Le" temps use les angles, émoussè
les rudes aspérités des caractères, il
amène, plus de facilité dans le jeu des
relations sociales. II.est -convenu que
cet adoucissement-est un progrès, et
l'on conclut que la morale progresse:
M.- Sarcey n'a pas ùne 'autré manière
de raisonner, nous aimèriôris "mieux
dira dé déraisonner. Il déclare expér
l'ditivement que les juifs avaient une
^morale difforme et, sans'se 'mettre au x
Virement en .frais de démonstration, il
. a.ru donné , pour preuve l'histoire di
■* peuple hébreux, laquelle, dit-il, est ur
, |issù " d'horreur^, -v-- -Un., tissu' d'hor
. reurs, ! voilà qui çst sommaire.
Ët le
pour blessure, coup - pour coup : : ani-
mam pro anima ocuiam pro oculô; vul-
• nus pro vulnere, livorerti pro livore.. .Véri
tablement, le législateur hébreux n'a-
vaitpas besoin d'un effort de génie pour
trouver cela? Rendre pour lé mal un mal
égal est purement la j'eprésattle bru
tale; imagirie-t-on quelque chose dé
■moins philosophique, de plus, rudi-
mentaire,. de plus instinctif qu'une
semblable pénalité? !
" Nous n'aurons pas la présomptiôh dé
préndre en main la defense des lois
cle Moïse, elles n'ont besoin d'aucunè
apologie humaine, et ce n'est pas à
notre ebétive plume qu'un tel honneur
pourrait, être 1 dévolu. Simplement nous
admirons, nous / vénérons religieuse 1 -
ment l'économie de cette pénalité. Elle
est l'unique qui réponde avec pléni
tude au besoin de justice et ne ren-
' contre pas d'objections datts la cons
cience humaine. Le mal veut être ré
munéré par le mal, c'est'l'inéluctable
loi dont' ï'.Oubli fait" mourir de con
somption les sociétés modernes. . Le
mal impuni est un poison qui séjourne
dans le corps social et le décompose
sourdement. Le châtiment expulse le
poison; la défaillanco du châtiment
appelle sur les peuples lés calamités
vengeresses. La peine doit égaler la
cririie, cette égalité s'impose;; les "so
phistes qui préténdent " l'éluder ne
réussissent, qu'à infecter la'morale. Les
législateurs qui ont cherché en' dehors
de la vérité, religieuse, et dans de purs
calculs d'utilité, la proportionnalité du
délit et de la > peine, ont produit des
codes où la faiblesse le dispute à la
cruauté. - • - - I;
ParcourOris notre 1 'Code" -pénal dè
1810 : quels tâtonnements ' et quelle
obséricé de .principes !' Quelles grada
tions maladroites, inintelligentes'! plus
d'une fois en sens inverse des degrés
de criminalité ! Vie pour vie, œil pout
œil, réalisait la terrible équation de là
peiné et du délit. Nulle pénalité n'est
plus absolument èXempte d'flrbitrairé
et ne répond avec plus de'fidélité aii
sentiment populaire de la justice. Il
n'est pas question de^revënir au talion
"de fa loi de" Moïse ; il est question de
ne parler qu'avec vénération des instij;
tutions de ces âges épiques^ Le peuplé
qui porta sans murmure ce code rir
goureux du châtiment reste dans l'iïisi-
- grandeurs, et-les inaccessibles beautés
■. du- récit- et des chants bibliques îi'ont-j
elles donc rien rèrimé datiS' l'Ame dii
'.flormajién^..
Si M. Sarcey n'avait pas à "ce poin
sur. les yeux la, taie de la libre penséej,
j^J'rej&pnàî trait le signe du surhumain toire un grand peuplé, quelles qu'aient
dans ces récits où la vérité se montrç été ses infidélités. Juger cette race il-
* sans fard. Quel historien ou quel bardé
/futjamais à ce degré'éxémpt des pari
J'iiajités nationales?-Où^ est" l'épopée dè
main humaine qui n'étende complaif
samment un nuage sur les faiblesses
des héros. L'Ecriture d'orinéla vérité
sans" atténuation,'sans mélange, à l'ér
... iai-pmv La. raison des faibles en est
troublée, l'impiété trouye là des armes
et des» prétextes de dérision ou de blasf
pîième. .Les témérités de la Bible sonf,
au-dessus de l'homme. Un historien
"Humain se serai t.,inquiété des objecj
l lions ; t|midpment il aurait laissé dans
* la,pénombre Bethsabée et Dalila et là
mâchoire d'âne de Samson, Il faut
* pl4ijld.r.ê lé lihre penç.épf qiiî 'iiç voit
pas éclater ici-mêmé la divinité du
livre.
■ " : D.n avouera en tout cas qu'il serait
sihguïiér de chercher dans les primes
dlAchab ou de Manassès la'mani.festa-
'tton dés doëtrines "morales du peuple
juif. La morale apparemment se ren
contre dans les livres "des lois et des
^maximes. M, Sarcey n'a qu'à lire le
- peuféronômÇet un"c'ertain nombre de
chapitres' de* l'Exode r il' j trouvera
une morale virile; humaine, capable do
^emplir l'âme, la plus éprise, la plus
' ëHézés dé.jjustice. . ■ ' '
Un chapitre de l'Exode'tracé les de
voirs des juges. Le juge ne sp laissera
pas dominer par les passions.de la
multitude ; le,nomhré nu le fera pas
àévieiv, de ; 1& véritét,,» Non sequeriç t\ir-
batn ad faciendum malum,nec in judicio
plurimorum acquiesces sententiœ ut a
vero devies. (Exode, ah, £3, v. 2.) ;
lustre avec dédain n'est pas d'un es
prit'-sérieux; considérons* plutôt nos
lois informes et 1a, misère de nos incer^
titudes morales. . „ . ,
L'idolâtrie était punie de" rftort. Elle"
était le plus grand des crimes, car «lie
attentait à la fois au culte de Dieu fet à
la chose publique, ; laquelle étàît liée
indissolublement à la religion. Ce
qu'on appelle le progrès a amené l'a
bolition de la peine de mort pour les
attentats politiques. Quant à l'outrage
à la religion, la répression en est illu-;
soire; en"fait, il est'impuni. De quell
qôté se trouve la justice, ' et que peut-
on bien entendre par la" justice, sinon
la proportionnalité entre la pëmê et
l'énormité du délit? Il s'en faut que la
loi rigoureuse de Moïse fût gourde àla
pitié ; son humanité éclate en maints
endroits et se fait voir dansées sévér
ntês-mèmef; m
vous.prêtez del'argentîà ceux de mori
peuple qui sont pauvres parmi vous,
vous ne les presserez point comme uii
exacteur impitoyable et vous ne les ac4
câblerez'point par dés usures. — Si
votre prochain ; vous a idonné son ha!
bit pour gage et. qu'il n'en ait point
d'auti-é pour se couvrir, vous le lui
rendrez avant que le soleil- soit cou!
ché; » (Ibid,, v, 2ïi ; , U6.)
Les lois que lés hommes ont écrite
se bornent à la défense de faire tori
au prochain. ' La ? loi biblique impose
l'obligation de l'assistance sans accepj-
lion d'amis ou d'ennemis : « Si voué
Voyez l'âne de celui qui vous hait tomt
bé sous sa charge; vous ne passerei
point votre'chemin, mais vous l'aide*
rez à lé i'elever. » (Ibid. v. -5.)
Que de simplicité et de sublimité,
quelle justice tempérée de bonté, et
que deviennent hélas! les formules ina
nimées de nos cpdes : .comparées à ces
préceptes dictés par l'esprit de Dieu.
Laloi chrétienne a surpassé en- per
fection la loi de Moïse, elle a dilate la
charité, fait un précepte de. l'amour
des ennemis. L'Evangile a élevé ; le
mariage en dignité" en restituant la
Pie IX,. d'une question: très: grave la-:
quelle, comme le Journal de Paris le fait
observer à juste litre, intéresse toutes
;les : nations catholiques, mais la France
particulièrement'. • - ;
' Nous-la supplions d'entendre cé
pressant appel au .Pape qui, recevant
peut-être pour la;dernière fois les dé-
Îmtations'desi couveat», ;s'écriàit dbù-
oureusement,' il n'y à pas huit jours >
' Pour ma parl.'çn.outre cle^ çc.giie j'aj éprit
et que tout le rnbride à pu lire, sur c'étte'qûe^
lion-des-ordres religieux, je ne cesse point de
m'e m ployer pour sauver cette milicftetia dé
livrer de ses ennemis. Mon œil plein-de-solli-
citude, d'amour èt 'il'anxiété, guette de toute
part pour saîsiivune occasion favorable : j'in
voque un secours, j'invoque un angq..«^At-
teindrai-jemon.but? Je ne sais, fit.-poiir.toni
dire, je crains fort,que non. ■
Et afin dé -miebx faire comprendre
l'importance de cette question, et le
devoir avec là responsabilité des gou
vernements, Pie IX ajoutait : -
": v " ■ --VI,'''V ! .-;ih nv rr i
,-Il me se«)b|eque .tous ceux qui exercent lâ
puissance ençès lemps-cv, ont tous b peu près
les mêmes tendances : les uns veulent suppri
mer par la violence, les autres prétendent s'y
perd.-uile minute^ lfippàys:: tout entier
en souffre pour longtemps. ,
Ces lamentations nous sont vsuspec-f
tes, non-seulement par; la. qualité
ceux qui les : poussent, mais.: parcé
qu'elles ne vont pas à leur adresse;
..
constatant ee fait; de ne ^ p
les clauses de la convefltio.B.i tir; -
t'Q %fLGl t" v
pas> publier
On lit dans la Près*
$e :*
. Nousavions annoncé hier une letlre de M.
. « .vtti
On peut-soutenir, il' est vrai, que-l'œuj-
vre de la sous-commission est trop ^^..^.uju^puoues iw,
lonfo ^ venix, n^ais à qui la faute ? et à j-kmetit et par plu^ébrs aéiirës jriiiriVai^ i ^
i+' «v. ' T •'ÎVfïfw* v. .- — -
lente A : -,
qui doiton s'en prendre si, par exem
ple, on n'a pas tout d'abord adopté les
décisions pratiques- dei là" commission
Kerdrel? Mais ces décisions le gouverne-*
ment n ? en voulait pas,■> et c'èst- pour
quoi: il a fait nommer la
des Trente.* Voilà donc
, . - 111)
le vicomte ,de La Guéronnièrfi, atj, sujet dçs
documents diplonjatiguesjnîbliés'par .YEvé-
.,
Notre ancien ambassadefvr.» à (Iont4anttw>-
ple nous prie ftiijogrd'Jiui de^ao/t paaTiBséper
: : pliisKiemfeiHan'l«$. ; '
r? 11 -nous exprime ft'n, même.teiqpà le désir
formel q«e*dans un journal qui reçoit stivins-
piratioris, 'noùs'^b'acçéptjons.'aucune .çpntro-
... „ prendre plus doucement ; ils semblent ne pas
pinmitive ioi de la'monogamie et de se douter que dansl'un et dans l'autre sys-
1 indissolubilité ; il a communique un lème c'est toujours favoriser la cause du dé-
attrait plus puissant-, une séduction " ' "'
suprême aux conseils de perfection
La" grâce s'est inclinée davantagé sur
les hommes, "et a coulé avec abon
dance par les sacrements de l'Eglise ;
le divin s'est mêlé, à l'humain, et l'à
plus intimement pénétré. Est-ce un
progrès, y *a-t-il là quelque chose rest
semblant à une découverte du génié
de l'homme? : - > ' '
1 Quelle profanation et quelle ineptie
de chercher ici un travail de l'esprit
humain! On a dit sans'doute, et rien
n'est plus vrai, que l'évangile convient
excellemment a notre nature et qué
âme est naturellement chrétienne!
Oui, les vertus" chrétiennes élèvent
'homme au plus- haut point de < sa
splendeur morale; l'humaine nature
ne peut recevoir qûe du 'Surnaturel sa
perfection et son achèvement glorieux!
A ce sens "supérieur, la morale chré[
tienne est dans la nature. Mais la naj
ure brisée par la chute pouvait-elle se
releyer toute séule et elle-même bpére|
sa rédemption ? Les législateurs et les
philosophes y avaient épuisé leur sa
gesse ; ils s'étaient agites sur place ef
n'avaient réussi à trouver que dès for
mes plus ou. moins variées , plus ou
moins hypocrites: de l'égoïsme et dé
•gueil. La main' mutilée ne pansQ
pas elle-même sa blessure, là ruine né
éparé pas.la-ruiné.- -t - ]
•La sublimité de la loi chrétienne
laisse subsister sans lésion dans l'his-f
toire 1$=grandeur de la loi de Moïsei
Ce code immense de morale-.et de jus-;
tice n'a pas-été le produit d'une lènté
élaboration;-Le législateur des Hébreux!
l'a écrit d'un seul contexte sous la dic-f
, tée de : Jéhova ;.iU est descendu de la
montagne l'apportant tout entier aq
pexiple. Le progrès de la morale est
une moquerie.;. : : .. ' i
, -, • Pu." SEnRET. : !
mon, de ce Satan qui, grâce à- l'iniquité , des
hommes, multiplie de jour en jour, ses U'iom?
pbe&i pt prétend ; asservir, s'il était possible^
: loti le. l'humanité à là.domination: de l'enfer.
Nous offrons, ces paroles aux méditaT
tions de nos députesr Après les avoir
lues; il nems seinble Impossible 1 qu'ils
ne ; se décident''"pas prdmptement à;
une: démarche ; qui dégagé leur pro
pre-responsabilité. ' A v * propos de
l'incident Bourgoing., no vis disions-
qu'il était urgent de demander la pro
duction des dépêches échangées entre
l'ambassadeur et le gouvernement. 11
n'est -pas moins urgent, à propos des
couvents, de réclamer la même com
munication.
Gomment le cabinet dont M. Thiers
est le chef responsable, a- t-il. accueilli
la note du cardinal Antonelli ?, Quelle
réponse y a-t-il faite?. Quelles observa
tions a-t-il en conséquence pi'ésentées
au gouvernement de Victor -Emmanuel
etquel en a-été le fruit? Enfin s'est-il
préoccupé d'agir'ici dô concert avec
les autres puissances catholiques éga
lement intéressées? Voilà ce que les
catholiques de France, dont l'anxiété
répond aux angoisses du Saint-Père,
ont besoin de savoir et le droit d'apr
prendre. Naguères, un journal offi
cieux, s'offensant de nos soupçons à
l'endroit du ministre des affaires étran
gères, protestait que M. de Rémusat
était vivement intervenu en faveur de§
couvents .C'est une boqne assurance, et
nous ne demandons pas mieux que d'y
croire. Mais que tarde-t-on à la rendre
officielle? D'aillèurs, et s'il en est ain-
nos députés ne rendront-ils pas ser-r
vicp à M. de Rémusat, eii le mettant I contre lui*
à même, dé s'expliquer publiquement' ' '
àcjûuste R oussei,..,
commission
un premier
délai qui n'est imputableïiqu'è M,
Thiers et aux siens.!, v , ^ . versé suf leb
La commission des;.Trente,une fois «'esttfo'uvémêlé." '-"'w-""■
nommée, qui donc a entravé ses tra- ; Gc ^désiFestirop respectablo et®ti>op patri
vaux et s'est opposé à ce- qu'elle- prît, M.q«e pour,qyp nous nly .sousciivions pasav«f
comme elle le voulait, «des. résolutions /. , . , r
immédiates ? £lksl encora Mi' Tliiérs.'
Grâce'iià ilui. les* chosesvont traîné eii
longiieuri car l'insistance qu'il à misé
b- faire étudier la* question)d-ttne «e4
conde Chambre est l'unique raison
pour laquelle la commission des Trente 1
s'eët partagée en deux < sQtp-cam'mis-i
sions, dont l'une devait examiner-les
iprpjets constitutionnels, r
■'U th.
Ces" ; sous-commissions formées, qui
est -venu de nouveau enrayer leur ac-i
Le Journal officiel publie le rapport
du ministre de l'intérieur &ur. Je dé
nombrement de la pôpu|ation, auquel
I* il a - 'été- procédé l'année dernière, en
I exécution du décret du 8 mars187â.
Ce rapport constate une diminution de
la population de la . France
la > pQpuktÀon ,'.s'élevait à
^ ^ luuo unv3 uuunnition de
|a po,pulati©4- delà .JEnanee/ ^n- ls866,
la, pQpuîatÏQna ^'élevaitî:,à 38,06T#^i
habitants, sur lesquels les r-terrîtoires
kion? La'pMmlëre cho^ M^poon
tfti, oti est arrivé à .36,102,921. C'est,
ditnitiûtïon^^^asàea'impômnté
aussi V'anrtia -
sous-commissions travaillassent acti ■,
vement ét promptement, n'était-ce pas
: dô' leur soumettre- son programme? Ët
M; îThiers ne s'est41- pas'constamment
refusé même à le » formuler ? 'Récem-;
ment, quand la 'sous-eommissioh-'ùè-
cazev passant-- outre' à ces fins "dé nort-
recevoiry-présentait au président lés
propres*decisiôns .qu'elle avait élabo
rées et qu'elle' conviait M. Thiers à' enj
délibérer de nouveau dans un bref dé
lai, qui donc s'y «st opposé ? Toujours
M.- Thiers. Il ne prévoyait pas, dit-il.
qu'il put' s'en occuper avant une quin
zaine de jours. ;
• Si donc ia èommiésion' dès Trente
n'a pâs encore fini son œuvre, c'est M.
Thiers qui en j est-personnellèment'ët
itèrativement responsable, Par "congé- - lies i^x émulation ci-a
quent, o est à lui, en bonn^ foi que le -Des départementlde la France
Bien publie et la République frange- -> :;Dès drrâitdjssemëntsVl dçs cantoik 5
doivent adresser leurs objurgations. - eorhiaoneside deùx mille-ïtries ft t au-
Mais cette justice rendue aqui de droit, dessus,-.ainsi que des^chejs-1ieux:d'arrondisso-
nous ne faisons nulle difficulté de nous ,-Wnt. et de canton-dont 4a population é»st in-
assooier au mouvement de l'opinion férièùre, seront considéré^ co.mineAseuU an«
qu'on provoque. Oui, dirons-nous, la tRentîqucs, pendant cinq, ans, J
commissions des Trente doit en finir, '
et promptement. Trop longtemps elle
a attendu pour voir.sj elle ne ^pourrait
pas concilier, ses pr-ojets avec les idées
dn président. Puisque celui-ci refuse
1 même tout pourparler, il ne reste àla!
-O.OïTlTniftftÎAn rm■ r» ----• r
vw.iw puur Dlifâ
aussi courte période. " " ;
m . Parmi les raison^ alléguées pour ex4
pliquer -cette réduction d.o la - popula
tion, se trouvent les suivantes : réduc
tion du nombre des mariages.,; excé
dant dos décès sur les naissances j émi
gration des habitants des -campagnes
dans les grands, centres industriels ; le
"rapport çonstajte,„que^ pendant-que la
population des campagnes, -diminuait,
cèlle des villes industrielles "augmen
tait. . s '"='
Le rapp'ort dè" M. de Goularà est
vi du décret suivant
SUl'
-annexés
A partir ijn
rencô
qu'à les appliquer oif r 1 . rejette,
ftnntnri" li J * ** - a\'ec lui,, saris, lui ou
Le juge ne favorisera point rh,o.mmeî
riche ; il n'aura j)as 4e çpmmisératiori
fdtr pauvre, aù detrimèïit' ' îl-:. rie- contristem ;rétranger, sq' | àù. respect. Au siècle de/ : .^ntbhijis,
1oe I aîo to tcirrnonl rt'iin rwiflnt lo
L'esclave, chez le peuplé ' 'hébrpi] j
n'était, pas livré inexorablement à la
discrétion du maître comme à "llome
.on dans la-brillante Athènes; Le maî
tre meurtrier de son prppre esclave,
encourait la mort. Les actes dè ban-;
barie commis sur un serviteur ne
trouvaient point d'excuse dans le pré
texte du droit de propriété! Le maître
qui aVait pialtraité. son, ésplave: aù
point de le.rendre borgne, ou qui lui
avait fait sortir une dent de la bouche,
était "condamné à lui rendre, la liberté;
1} .faut traverser des milliers d'années
et arriver au règne d'Antonin pour
voir poindre, dans ja législation ro
maine, une disposition analogue. En
core, la philosophie antique n'aurait-
e}le pas découvert tou.te seùié.'qne Ves-
fil.ov&'oat lin iinmma «it n nnnlrrjm >1 nAî t
sq
' souvenant que sûn. peuple a été étran-j
•"^er sur la-terre.d'Egypte : « Pcreqmnti s
~imlestus non ct'is ; scilis enim adomanmi
animasquia et ipsipênegrini fuistù in
■terra-Mqypti: .(Ibid.,- v. 9.) Quel mêlant
gé dé grandeur et d'émotion humaine,-
et quelle Joj, ûuvrag#-4,es hommes, a
parlé cette langue,! , .. j
'■ Les lois pénales de Moïse inspiraient
la crainte. C'est l'épée nue du chéru4
bin, toujours levée-pour exterminer!
l'idolâtrie et l'iniquité du milieu du
peuple. L'esprit humain est vequ à cé
point ^'obscurcissement de î)e pljis
Comprendre que la pénalité doit'être'
'redoutable. Les notions simples sont
altérées ; nous vivons sur dés'opinions,
de pacotilles dont les journaux font
on commerce considérable. Une opi-.
nion entre .Autres est de. bon goût :
LjPiQdulent sur ce motif ' mair«i,e fglo-
«eue; tl est évident que- k' -loi-. pénale
"BïjbuC sa ùrait prétend va trouver
grâce devait ces esprits raffinés. Quoi
de plus primitn SP- ét plus in-
civilisé? Il n'y est pas question de la
liberté de conscience} .l'idolâtrie, le
blasphème, la violation diî fppos du
jour du sabbat sont punis de mu,"i-r
Pour les crimes privés', le talion est
la base de la pénalité, le grossier ta
lion, l'inintelligent tàUon, le talion,
signe de la barbarie à l'état brut; que
nô pas dire du talion et qu'en pouf-
çait-jQJi dire qui égale l'horreur qu'il
inspire aux .délicatesses-modernes^ -
Vie pour vie, œil pour œil, blessure
les lois .eS lignent d'un reflet de là
prédication chrétienne ; fjp là une dé-!
lente jet des attendrissements dont le
législateur avail- à peine conscience.
Le progrès est un 1 mot ;. la morale
abandonnée aux seules spéculations
de l'esprit humain tourne, suiv'ëlle-
inême,. elle n'-avance pas. ' ... :
La loi de Moïse présente
dès gradations pleines d'égalité.. L'ho
micide. avec embûcjies et commis de
• dessein prémédité est puni d£ mojt
sans rémission; le jc^roit d ? asilé ne ïui
est pas applicable : le meurtrier se ré
fugierait-il dans le tabernacle," tien
drait-il l'autel pïjib^ssé, il en sera ar
raché poiir être lapidé. Lliomicicjp çomr
mis de,premier mouvement, sans guet-
fipeps ni préméditation, est graciable;
ïe;coupabie aura la vje pauve s'il gagne
quelqu'une des villes dé refuge mar
quées dans le partage des. différentes
irihus. Les lois de l'ordre civil incul
quent dans la çonspienps ^u peuple la
justice, la compatissante, le "résp'èUcjeg
maU]eijppi}x ef. des faibles. ;
a Si quelqu'un séduit une vîer-gflqHf
n'était point encore fiancée et qu'il la
corrompe, il lui donnera une djpt et -j
père auianiurgent qu
en faut d'ftrainaire aux filles pour se
marier. » (Ex., ch. 22. v. 18 et Î7.)
Ls- veuve et l'orphelin ^ont sacrés ;
Dieu venge iui-mêmp l'injure qui leur
est faite. Le débiteur est protégé pqn-
ïr.o i.e sipftnmm jus du créancier. » Si
L'incident de M. de Bourgoing n'est
pas_ la seule question concernant les
•affairés romaines qui sollicite, l'atten-i
tion des députés catholiques; Mais ce
sera pour eux une bonne occasion de
jeter un regard sur d'autres faits dont
il importe de se souvenir pour les trai
ter en- même temps. Quel est, par
exemple, le membre de l'Assemblée
qui ait songé à interroger le gouverne-;
ment a propos dé là loi d'expropriation
des couvents soumis aujourd'hui au
Parlen^ent'-Italien?-« Il est probable,
dit à ce sujet le Journal dé Paris, qu'une
question qui intéresse toutes les nations
catholiques,.et la Franco particulière
ment; sera tranchée par un Parlement
étranger, sans que personne s'en soft
occupé. » ! r: ',
Le silence auquel'depuis deux ans
s'est condamnée la Chambre, sur le
fond de la question romaine, n'est que
trop Tait, hélâs ! pour justifier la con-
plusion ân Journal dé Paris* ^ Cêpéndânt
nous' S'oiilons- espérer jusqu'au bout
que cette sorte d'indifférence- • në^se "
prolonger a. pas plùs longtemps et qvie
l^ffaire Popraier vient a prépos pour
y méttre un terme- Peut-être qu'à cette ,
occasion nos députés "se'reme'ttront 'èh
mémoire l'admirable : lettî-ë du Saint-,
Père au cardinal Antonelli, par laquelle,}
protestant devant l'Eqrppe pqntrp la loi
proj^téej Pje. li|' invoquait, en faveur,
u des couvents; là protection dés'puis -j
sances catholiques. P^r 4 e § " raisons
saisissante^, il ' faisait ressortir là né
cessité dé ces congrégations où l'Egli
se puise comme une part de sa vie, et,
des moyens indispensables.de gouver-j
nej#en£, J' ■'.. ■... ■
... Le cardinal Antonelli n ! a pas man
qué d'obéir aux ordres du Saint-Père
et de s'àdresser aux divers cabinets
européens. Quelle ' réponse lui a ..été
faite par notre diplomatie? C'est ce
que, dès la fin .de la session dernière,?
nous pressions nos députés de deman
der $u, gqqyerîxemerù. Mais ïeurs
préocpupàtions (5jaient ailleurs } ' ^
Pe|te c()î'08ÛQTi R été encore une fois
«journée,. Cependant, cos délais ont'
été mis à profit par l'Italien et désors;
mais le temps presse, car la toi, déjà
votée m gepre^, ne tardera pàst
d être port.ee àu Rarlement.
Comme pour l ; envoi à fiQme de M.
Fqur^iêf, r t Uendr^-qn que ce noifr-
veau fait ssoH accompli pour s'en oc
cuper rétrospectivement? îvous sup-
pjjqns l 'Assemblée do prendre garde
..qu'il. s'agit : là, pomme le -proclamait
De plus fort en plus fort, et c'est à
peine si nous pouvons croire que le
correspondant parisien du Journal de
Bruxelles est sérieux quand il rapporte
de l'incident Fournier l'incroyable ver
sion que voici i.
Le président de la Eépublique éprouve en
core de grandes difficultés pour obtenir dè
l'Italie la ratification dû" traité de commerce.
Il est parfaitement informé que les résistan
ces du gouvèmement italien sont encouragées
par M. de Bismarck, qui se montre l'adver
saire des changements à introduire dans le
traité franco-itàlieri, M. Fournier, parfaite
ment àu courant de cette situation, a dû pren
dre, conformément aux désirs de M. ThieiV,
une attitude conforme à la politique française,
et ponr aider te représentant de la France au
près de Victor-Emmanuel, lé président de la
République a voulu se montrer agréable en
vers lé roi.
Or'j dernièrement, M. Thiers a dit à M. Ni-,
gra r « Je vous réserve une surprise, quelque
chose qui voûs' Sera ' agréable. » Le ministre
italien ayant voulu'savoir quelle , claif cette
surprise, a insisté. « Non, non, a répondu
M. Thiers; vo'us la connaîtrez pluç tard. »
-M. Nigra, intrigué, envoya un attaché d'am
bassade au ministère dés affaires étrangères,
lequel parvint à savoir que la' surprise' en
question n'était autre que l'ordré envoyé au
commandant de VOrênoqiié de se présenter et
au Quirinal et au Vatican. Le ministre itaiiep
se rendit aussitôt chez M. Thiers et lui fit ob
server que VOrénoque se trouvant à Çïivit:i>
Vécchia pour le Sàint-Pôré, Je roi ne pour-
rait se trouver flatté de la visite du comman
dant ^français, dont la conduite était toute
tracée en se rèndant : aii Yalîça't! « Kfôri, in
terrompit 1V1- Yhierf, (jette visite fera plaisir |
FOÎ.f'"-'
M. Nigra pria vainement M. Thiers de në
pas soulever cette question. Tout fut inutile.
Des ordres'furent envoyés dans le ser\s de la
'double visite. Ni. deE^ourgo.mg protesta alors,
écrivit a Versailles,' mais le président de là
Répnblique s'étant montré inflexible dans sa
résolution; l'ambassadeur de France
A uguste.' R oùssel,
^ prës.Sa
Sainlelé-'epvojjâçia d&niss{qr ( . * -
Qn s^it ce qui est arrivé. L'élai-major "dé
VOrénoque ne s'est rendu ni au Quirinal ni au
Vatican. M. N'igra était bien inspiré'en dé
conseillant la visite à'Victor-Emmanuel, et
l'opinion publique en Italie a doi^ué raisoii a\i
ministre, ifaiien,' car |es 'jo^ri^us; de V-Hï'.OS
nuances, cf^iipli^^çs * on " t
(j'aÈûovd pOvir puérilité de notre
uipiômatie.
Sous ce titre': Là Vérité sur l'alliance
austro-française, .14 Mémorial diplomati
que publie l'article qu'on va lire et qui
précise dans quelles conditions de
vait 3e produire.la coopération de l'Au
triche :
I -- Nous avons dit, la semaine dernière, notre
» sentiment sur la.polémique à laquelle a donné
lieu l'enquête, parlementaire s,ur,les origines
de la guerre de, 187Q. Nous nous sommes ex
primés sur ce délicat incident avec toute la
réservé et toute ïa dé^repee que.nous,devons
aux hommes et..au,K.chqsos de Ja diplomatie.
D'un autre côté, nous devons aussi à nos lec-
teurs de concilier cette réserve naturelle avec
la vérité, delaquelle se sont éloignés, selon
nous, bon nombre de journaux, entraînés
sans doute par la chaleur d& la discussion ou
par des préférences de parti. '
r _. Nous, dirpus donc tout ; franchement qu'on
est allé beaucoup trop loin en niant l'emente
entre J.% cour des Tuileries ét celle de Vienne
â rôcpasioii de là guerre avec.l'Allemagne.. Il
est vrai que celte entente n'a pas. £té formel-
ment libellée, qu'elle n'a pas été éorij^e. sur
desparchëmins. Mais, suivaht nous,-c'est là
uiiô'.;qnestipn" secondaire;.car nous " croyons
savoir de bonne source que, si l'armée, fran>
,çaise eût réus,si à pénétrer dans le midi de
rAljeniâgae, l'arméa. auslro^hoiigroise se fût
réunie à ellq j;n /entrant- en Bavière. -Tout
homme, pratique comprendra.' facilement
.une pareille situation : on vient au sççûu.rs de
quelqu'un quand on le peulj mais quand on
ne le peut" pas, on reste chez soi. En çffet,
.une armée autrichienne ne pouvait se inettrç
en marche pour débloquer; l'émpereur- Na
poléon, retenu .et.iperné à Mel2., '; : :. . ;
I^ons n'avons, en indiquant ce point, avan
cé que qe que rhistoire confirmera plus; tard.
En attendaul,. pous. ne pouvons que .répéter
que; nous.considérons la- polémiqua eugagée
sur cette question- .très Fâcheuse et
inopportune.^ .
î4ons h'àjoulérons qu'un mot pour répondra
aux conjectures d'un, certain ordrç q»© nous
rencontrons dans différents organes de %
presse. .Le pnnpe dc Bismaik l^nipereur
Guillaume .savent pârfiiitèment à -quoi s'en
tenir sur cette question de l'alliance austro-
française, et, si nos renseignenieqts %an\
exacts, Jes deux, chanceliers Prusse
jlJA ..l-Î -V •» ' : -
Nous lisons dans, 1q Journal de j%.
îce : , ...... l; .t ■■ j ..-
' avec un véritable empressement que
les bbusRomains etles étrangère résidant dans
la, ville continuent y à : prolUer-des '.-réoeptioi}V!
accordées à l'occasion du: .nouvel • au, pour
présenter îi l'auguste,Pie IX rexpressiôn Vie
leur dévouement. ^ . ^ - . .o
i-; Plusieurs audiences publiques ont été
cordées mercredi matin.
ar>
En outre les membres du révérctvdissinie
chapitre de Saint-Jean, (le Latran ont présenté
à Sa Sainteté, dans une audience parlichlifcro,
:féurâ" s"ouhaits dé bdhne année.'* ! - ; ''
,rrVers *midi île ? Saint-Père a reçu, dans la
salle du.Consistoire, les mêmes souhaits'de là
pari de tpus les séminaires étrangers existant
a, Rome. A l'adresse, lue au nom de.lous par
Mgr Kirby, -recteur du collège irlandais, Sa
Saintetéa répondu en ces termes':- ,Î!C
'« Oui, c'est une pensée j'or.t jus'te
<$ que celle que vous venez dé m'ex-
« primer; oui, il est très " vrai ^ùeTl'E-
« glise est fondée supra firmampetgam.
« C'est là un, fait incontestàblV et, une
« preuve éclatante que l'jEgUsé e&t l'œu-
« vre de Dieu..Ce-fondement de soli-
« dite, de fermeté, dé forcé est son ca-
« ractère et resplendit à t0U9 les âges,
« et spécialement" aux. époques^g per
te sécution et de'tyrannie. . 4 v ,
« Si vous en voulez une preu ve
« l'avez dans""le saint" que' nous bono-
i< rions il' y à-" peu de jours. Saint
« Etienne fut un des premiers fe^fants
< de l'Eglise catholique, et nous savons
< qu'il n'avait' rien plus à cœur quo
.< d'annoncer et' de défendra la-vérité.
< Mais la vérité, ô mes ,enfants, était
< déjà combattue alors par }es phari-
< siens.'comme elle l'a tppjp'irs été et
< l'est dans les temps actuels par les
r successeurs des pïiàiisiens : ,la vérité
( on ne 'veut pas lentendre. Le pre-
( mier "martyr saint Etienne fut Japre-
; mière victime de l'amour pouy la
« vérité ; il fut sacrifié par les incré-
« dules' et les ennénik do la vérité, et
« tandis qu'il subissait le supplice des
« 'pierres-et mèrae à l'instant» où il
,« rendait v
il
priait
C'est un mot d'ordre des journaux
officieux, répété " à l'envi par les feuil
les radicales, que la sous-commission
des Trente prend devant le pays une
grave responsabilité en prolongeant
des délibérations qui n'aboutissent pas.
La sécurité, le crédit, la libération, la
paix, tout cela tient, dit-on, à la sous-
commission'des Trente, et quand elle
v ..mLvi>tivu, Ct
d ? A « l ri che - Ho iîu ftnt, vidé ce
point déjiç^t ÇlaT\s"\es ,cxp'liCalions qu'ils ont
écl\âï\geVs Jars jcar %\ rc \ué à Salzbourg,
en'iSTi. - T; '*
D'après la note du Mémorial diplo
matique qu e nous publions ci-dessus,
l'on devrait croire que la "convention
austro-française,' relativé à une al
liance offensive et défensive_entm les
deux nations, était arrêtée en principe
si elle n'était pas consignée sur par
chemin. Nous pouvons aller plus loin
que le Mémorial , et certifier que le
traité susdit a été rédigé par écrit.
Nous n'avons pas besoin d'insister sur .
les raisons qui nous font une loi, en
son âme à.. ; ïiiau,
pour ses bourreau*.,,.. : •
« îl n 4 y a pas. de doute ; L'Egliats o.
toujours vaincu;les oppositions, les
oppressions, la tyrannie n'ont pu la
dompter. Les pierres,qu'on lançait il
y a dix-neuf siècles au preràier mar
tyr, on les jpnee encore dq nos jourh
aux défenseurs de la vérité. Les
-]nistrçs de Dieu y les
ïni-
, membres dn
Clergé régulier ou séculier sont ex
posés à toutes les injures : aux ettïips
de pierre, aux coups de bâton, aux
blasphèmes. Spectacle plein de tris
tesse! Ceux-là mêmes qui devraient
mettre un frein à ces désordres, font
comme Saul, ils gardent les vêté-
ments des assaillants, en donnant
ainsi un encouragement, ou du
moins une plus 1 grande libei
mouvements à ceux
r'té ,dè
qui veulent
« lancer des pierres sur les Oiniè dît.
« Seigneur.
FRANCE
, PARIS t fi JANVIER. <873
On parlé dés progrès de la morale;
"C'est' un de ces mots troubles^ ou se
♦caché';'ung, embûche... la /déc.eptioh,
' plus ou moii^ iuvoldntmrei consiste à
..confondre la Morale, avec "les mœurs.
'Lès moeurs générales .sont .sujettes à
changer. A moins d'un optimisme im
perturbable, chacun reconnaît avec
» tristesse qu'elles déclinent à 1 l'époque
'••présente. Nu], et les hoTîimes de foi
-•moins-que personne, rie' désespère de
les voir se releyer ; sans" contredit, il
' peut y avoir .un progrès, des mœurs;
c Ces changements ne.fontrien à là rafr
."rgle.v la règle des ,actions 'ne. varie ni
; ,pe fléchita lès.déyiations des individu^
n'en altèrent' pas : la rectitude .11 existe
une . infinité ..de lignes tortueuses, if
. n'y à .toujours qu'une ligne droite. j
:iu .pette rem a rqu e ; ffirni t pbur avoir
~ raison pt^îendii'p'r^'g?èâ de là mo-
T rafe L% ; .fràndé' dés sop : histjçs^s'e > réduit
s S 'cejprôoédepliî 'plus simple du inonde I
. Aù lieu d'exposer lès^cfb^h'rices et'lès
■ sanglantes; ; on fait avec pltis ou moins
de sincérité des peintures de mœurs.
Le" temps use les angles, émoussè
les rudes aspérités des caractères, il
amène, plus de facilité dans le jeu des
relations sociales. II.est -convenu que
cet adoucissement-est un progrès, et
l'on conclut que la morale progresse:
M.- Sarcey n'a pas ùne 'autré manière
de raisonner, nous aimèriôris "mieux
dira dé déraisonner. Il déclare expér
l'ditivement que les juifs avaient une
^morale difforme et, sans'se 'mettre au x
Virement en .frais de démonstration, il
. a.ru donné , pour preuve l'histoire di
■* peuple hébreux, laquelle, dit-il, est ur
, |issù " d'horreur^, -v-- -Un., tissu' d'hor
. reurs, ! voilà qui çst sommaire.
Ët le
pour blessure, coup - pour coup : : ani-
mam pro anima ocuiam pro oculô; vul-
• nus pro vulnere, livorerti pro livore.. .Véri
tablement, le législateur hébreux n'a-
vaitpas besoin d'un effort de génie pour
trouver cela? Rendre pour lé mal un mal
égal est purement la j'eprésattle bru
tale; imagirie-t-on quelque chose dé
■moins philosophique, de plus, rudi-
mentaire,. de plus instinctif qu'une
semblable pénalité? !
" Nous n'aurons pas la présomptiôh dé
préndre en main la defense des lois
cle Moïse, elles n'ont besoin d'aucunè
apologie humaine, et ce n'est pas à
notre ebétive plume qu'un tel honneur
pourrait, être 1 dévolu. Simplement nous
admirons, nous / vénérons religieuse 1 -
ment l'économie de cette pénalité. Elle
est l'unique qui réponde avec pléni
tude au besoin de justice et ne ren-
' contre pas d'objections datts la cons
cience humaine. Le mal veut être ré
munéré par le mal, c'est'l'inéluctable
loi dont' ï'.Oubli fait" mourir de con
somption les sociétés modernes. . Le
mal impuni est un poison qui séjourne
dans le corps social et le décompose
sourdement. Le châtiment expulse le
poison; la défaillanco du châtiment
appelle sur les peuples lés calamités
vengeresses. La peine doit égaler la
cririie, cette égalité s'impose;; les "so
phistes qui préténdent " l'éluder ne
réussissent, qu'à infecter la'morale. Les
législateurs qui ont cherché en' dehors
de la vérité, religieuse, et dans de purs
calculs d'utilité, la proportionnalité du
délit et de la > peine, ont produit des
codes où la faiblesse le dispute à la
cruauté. - • - - I;
ParcourOris notre 1 'Code" -pénal dè
1810 : quels tâtonnements ' et quelle
obséricé de .principes !' Quelles grada
tions maladroites, inintelligentes'! plus
d'une fois en sens inverse des degrés
de criminalité ! Vie pour vie, œil pout
œil, réalisait la terrible équation de là
peiné et du délit. Nulle pénalité n'est
plus absolument èXempte d'flrbitrairé
et ne répond avec plus de'fidélité aii
sentiment populaire de la justice. Il
n'est pas question de^revënir au talion
"de fa loi de" Moïse ; il est question de
ne parler qu'avec vénération des instij;
tutions de ces âges épiques^ Le peuplé
qui porta sans murmure ce code rir
goureux du châtiment reste dans l'iïisi-
- grandeurs, et-les inaccessibles beautés
■. du- récit- et des chants bibliques îi'ont-j
elles donc rien rèrimé datiS' l'Ame dii
'.flormajién^..
Si M. Sarcey n'avait pas à "ce poin
sur. les yeux la, taie de la libre penséej,
j^J'rej&pnàî trait le signe du surhumain toire un grand peuplé, quelles qu'aient
dans ces récits où la vérité se montrç été ses infidélités. Juger cette race il-
* sans fard. Quel historien ou quel bardé
/futjamais à ce degré'éxémpt des pari
J'iiajités nationales?-Où^ est" l'épopée dè
main humaine qui n'étende complaif
samment un nuage sur les faiblesses
des héros. L'Ecriture d'orinéla vérité
sans" atténuation,'sans mélange, à l'ér
... iai-pmv La. raison des faibles en est
troublée, l'impiété trouye là des armes
et des» prétextes de dérision ou de blasf
pîième. .Les témérités de la Bible sonf,
au-dessus de l'homme. Un historien
"Humain se serai t.,inquiété des objecj
l lions ; t|midpment il aurait laissé dans
* la,pénombre Bethsabée et Dalila et là
mâchoire d'âne de Samson, Il faut
* pl4ijld.r.ê lé lihre penç.épf qiiî 'iiç voit
pas éclater ici-mêmé la divinité du
livre.
■ " : D.n avouera en tout cas qu'il serait
sihguïiér de chercher dans les primes
dlAchab ou de Manassès la'mani.festa-
'tton dés doëtrines "morales du peuple
juif. La morale apparemment se ren
contre dans les livres "des lois et des
^maximes. M, Sarcey n'a qu'à lire le
- peuféronômÇet un"c'ertain nombre de
chapitres' de* l'Exode r il' j trouvera
une morale virile; humaine, capable do
^emplir l'âme, la plus éprise, la plus
' ëHézés dé.jjustice. . ■ ' '
Un chapitre de l'Exode'tracé les de
voirs des juges. Le juge ne sp laissera
pas dominer par les passions.de la
multitude ; le,nomhré nu le fera pas
àévieiv, de ; 1& véritét,,» Non sequeriç t\ir-
batn ad faciendum malum,nec in judicio
plurimorum acquiesces sententiœ ut a
vero devies. (Exode, ah, £3, v. 2.) ;
lustre avec dédain n'est pas d'un es
prit'-sérieux; considérons* plutôt nos
lois informes et 1a, misère de nos incer^
titudes morales. . „ . ,
L'idolâtrie était punie de" rftort. Elle"
était le plus grand des crimes, car «lie
attentait à la fois au culte de Dieu fet à
la chose publique, ; laquelle étàît liée
indissolublement à la religion. Ce
qu'on appelle le progrès a amené l'a
bolition de la peine de mort pour les
attentats politiques. Quant à l'outrage
à la religion, la répression en est illu-;
soire; en"fait, il est'impuni. De quell
qôté se trouve la justice, ' et que peut-
on bien entendre par la" justice, sinon
la proportionnalité entre la pëmê et
l'énormité du délit? Il s'en faut que la
loi rigoureuse de Moïse fût gourde àla
pitié ; son humanité éclate en maints
endroits et se fait voir dansées sévér
ntês-mèmef; m
vous.prêtez del'argentîà ceux de mori
peuple qui sont pauvres parmi vous,
vous ne les presserez point comme uii
exacteur impitoyable et vous ne les ac4
câblerez'point par dés usures. — Si
votre prochain ; vous a idonné son ha!
bit pour gage et. qu'il n'en ait point
d'auti-é pour se couvrir, vous le lui
rendrez avant que le soleil- soit cou!
ché; » (Ibid,, v, 2ïi ; , U6.)
Les lois que lés hommes ont écrite
se bornent à la défense de faire tori
au prochain. ' La ? loi biblique impose
l'obligation de l'assistance sans accepj-
lion d'amis ou d'ennemis : « Si voué
Voyez l'âne de celui qui vous hait tomt
bé sous sa charge; vous ne passerei
point votre'chemin, mais vous l'aide*
rez à lé i'elever. » (Ibid. v. -5.)
Que de simplicité et de sublimité,
quelle justice tempérée de bonté, et
que deviennent hélas! les formules ina
nimées de nos cpdes : .comparées à ces
préceptes dictés par l'esprit de Dieu.
Laloi chrétienne a surpassé en- per
fection la loi de Moïse, elle a dilate la
charité, fait un précepte de. l'amour
des ennemis. L'Evangile a élevé ; le
mariage en dignité" en restituant la
Pie IX,. d'une question: très: grave la-:
quelle, comme le Journal de Paris le fait
observer à juste litre, intéresse toutes
;les : nations catholiques, mais la France
particulièrement'. • - ;
' Nous-la supplions d'entendre cé
pressant appel au .Pape qui, recevant
peut-être pour la;dernière fois les dé-
Îmtations'desi couveat», ;s'écriàit dbù-
oureusement,' il n'y à pas huit jours >
' Pour ma parl.'çn.outre cle^ çc.giie j'aj éprit
et que tout le rnbride à pu lire, sur c'étte'qûe^
lion-des-ordres religieux, je ne cesse point de
m'e m ployer pour sauver cette milicftetia dé
livrer de ses ennemis. Mon œil plein-de-solli-
citude, d'amour èt 'il'anxiété, guette de toute
part pour saîsiivune occasion favorable : j'in
voque un secours, j'invoque un angq..«^At-
teindrai-jemon.but? Je ne sais, fit.-poiir.toni
dire, je crains fort,que non. ■
Et afin dé -miebx faire comprendre
l'importance de cette question, et le
devoir avec là responsabilité des gou
vernements, Pie IX ajoutait : -
": v " ■ --VI,'''V ! .-;ih nv rr i
,-Il me se«)b|eque .tous ceux qui exercent lâ
puissance ençès lemps-cv, ont tous b peu près
les mêmes tendances : les uns veulent suppri
mer par la violence, les autres prétendent s'y
perd.-uile minute^ lfippàys:: tout entier
en souffre pour longtemps. ,
Ces lamentations nous sont vsuspec-f
tes, non-seulement par; la. qualité
ceux qui les : poussent, mais.: parcé
qu'elles ne vont pas à leur adresse;
..
constatant ee fait; de ne ^ p
les clauses de la convefltio.B.i tir; -
t'Q %fLGl t" v
pas> publier
On lit dans la Près*
$e :*
. Nousavions annoncé hier une letlre de M.
. « .vtti
On peut-soutenir, il' est vrai, que-l'œuj-
vre de la sous-commission est trop ^^..^.uju^puoues iw,
lonfo ^ venix, n^ais à qui la faute ? et à j-kmetit et par plu^ébrs aéiirës jriiiriVai^ i ^
i+' «v. ' T •'ÎVfïfw* v. .- — -
lente A : -,
qui doiton s'en prendre si, par exem
ple, on n'a pas tout d'abord adopté les
décisions pratiques- dei là" commission
Kerdrel? Mais ces décisions le gouverne-*
ment n ? en voulait pas,■> et c'èst- pour
quoi: il a fait nommer la
des Trente.* Voilà donc
, . - 111)
le vicomte ,de La Guéronnièrfi, atj, sujet dçs
documents diplonjatiguesjnîbliés'par .YEvé-
.,
Notre ancien ambassadefvr.» à (Iont4anttw>-
ple nous prie ftiijogrd'Jiui de^ao/t paaTiBséper
: : pliisKiemfeiHan'l«$. ; '
r? 11 -nous exprime ft'n, même.teiqpà le désir
formel q«e*dans un journal qui reçoit stivins-
piratioris, 'noùs'^b'acçéptjons.'aucune .çpntro-
... „ prendre plus doucement ; ils semblent ne pas
pinmitive ioi de la'monogamie et de se douter que dansl'un et dans l'autre sys-
1 indissolubilité ; il a communique un lème c'est toujours favoriser la cause du dé-
attrait plus puissant-, une séduction " ' "'
suprême aux conseils de perfection
La" grâce s'est inclinée davantagé sur
les hommes, "et a coulé avec abon
dance par les sacrements de l'Eglise ;
le divin s'est mêlé, à l'humain, et l'à
plus intimement pénétré. Est-ce un
progrès, y *a-t-il là quelque chose rest
semblant à une découverte du génié
de l'homme? : - > ' '
1 Quelle profanation et quelle ineptie
de chercher ici un travail de l'esprit
humain! On a dit sans'doute, et rien
n'est plus vrai, que l'évangile convient
excellemment a notre nature et qué
âme est naturellement chrétienne!
Oui, les vertus" chrétiennes élèvent
'homme au plus- haut point de < sa
splendeur morale; l'humaine nature
ne peut recevoir qûe du 'Surnaturel sa
perfection et son achèvement glorieux!
A ce sens "supérieur, la morale chré[
tienne est dans la nature. Mais la naj
ure brisée par la chute pouvait-elle se
releyer toute séule et elle-même bpére|
sa rédemption ? Les législateurs et les
philosophes y avaient épuisé leur sa
gesse ; ils s'étaient agites sur place ef
n'avaient réussi à trouver que dès for
mes plus ou. moins variées , plus ou
moins hypocrites: de l'égoïsme et dé
•gueil. La main' mutilée ne pansQ
pas elle-même sa blessure, là ruine né
éparé pas.la-ruiné.- -t - ]
•La sublimité de la loi chrétienne
laisse subsister sans lésion dans l'his-f
toire 1$=grandeur de la loi de Moïsei
Ce code immense de morale-.et de jus-;
tice n'a pas-été le produit d'une lènté
élaboration;-Le législateur des Hébreux!
l'a écrit d'un seul contexte sous la dic-f
, tée de : Jéhova ;.iU est descendu de la
montagne l'apportant tout entier aq
pexiple. Le progrès de la morale est
une moquerie.;. : : .. ' i
, -, • Pu." SEnRET. : !
mon, de ce Satan qui, grâce à- l'iniquité , des
hommes, multiplie de jour en jour, ses U'iom?
pbe&i pt prétend ; asservir, s'il était possible^
: loti le. l'humanité à là.domination: de l'enfer.
Nous offrons, ces paroles aux méditaT
tions de nos députesr Après les avoir
lues; il nems seinble Impossible 1 qu'ils
ne ; se décident''"pas prdmptement à;
une: démarche ; qui dégagé leur pro
pre-responsabilité. ' A v * propos de
l'incident Bourgoing., no vis disions-
qu'il était urgent de demander la pro
duction des dépêches échangées entre
l'ambassadeur et le gouvernement. 11
n'est -pas moins urgent, à propos des
couvents, de réclamer la même com
munication.
Gomment le cabinet dont M. Thiers
est le chef responsable, a- t-il. accueilli
la note du cardinal Antonelli ?, Quelle
réponse y a-t-il faite?. Quelles observa
tions a-t-il en conséquence pi'ésentées
au gouvernement de Victor -Emmanuel
etquel en a-été le fruit? Enfin s'est-il
préoccupé d'agir'ici dô concert avec
les autres puissances catholiques éga
lement intéressées? Voilà ce que les
catholiques de France, dont l'anxiété
répond aux angoisses du Saint-Père,
ont besoin de savoir et le droit d'apr
prendre. Naguères, un journal offi
cieux, s'offensant de nos soupçons à
l'endroit du ministre des affaires étran
gères, protestait que M. de Rémusat
était vivement intervenu en faveur de§
couvents .C'est une boqne assurance, et
nous ne demandons pas mieux que d'y
croire. Mais que tarde-t-on à la rendre
officielle? D'aillèurs, et s'il en est ain-
nos députés ne rendront-ils pas ser-r
vicp à M. de Rémusat, eii le mettant I contre lui*
à même, dé s'expliquer publiquement' ' '
àcjûuste R oussei,..,
commission
un premier
délai qui n'est imputableïiqu'è M,
Thiers et aux siens.!, v , ^ . versé suf leb
La commission des;.Trente,une fois «'esttfo'uvémêlé." '-"'w-""■
nommée, qui donc a entravé ses tra- ; Gc ^désiFestirop respectablo et®ti>op patri
vaux et s'est opposé à ce- qu'elle- prît, M.q«e pour,qyp nous nly .sousciivions pasav«f
comme elle le voulait, «des. résolutions /. , . , r
immédiates ? £lksl encora Mi' Tliiérs.'
Grâce'iià ilui. les* chosesvont traîné eii
longiieuri car l'insistance qu'il à misé
b- faire étudier la* question)d-ttne «e4
conde Chambre est l'unique raison
pour laquelle la commission des Trente 1
s'eët partagée en deux < sQtp-cam'mis-i
sions, dont l'une devait examiner-les
iprpjets constitutionnels, r
■'U th.
Ces" ; sous-commissions formées, qui
est -venu de nouveau enrayer leur ac-i
Le Journal officiel publie le rapport
du ministre de l'intérieur &ur. Je dé
nombrement de la pôpu|ation, auquel
I* il a - 'été- procédé l'année dernière, en
I exécution du décret du 8 mars187â.
Ce rapport constate une diminution de
la population de la . France
la > pQpuktÀon ,'.s'élevait à
^ ^ luuo unv3 uuunnition de
|a po,pulati©4- delà .JEnanee/ ^n- ls866,
la, pQpuîatÏQna ^'élevaitî:,à 38,06T#^i
habitants, sur lesquels les r-terrîtoires
kion? La'pMmlëre cho^ M^poon
tfti, oti est arrivé à .36,102,921. C'est,
ditnitiûtïon^^^asàea'impômnté
aussi V'anrtia -
sous-commissions travaillassent acti ■,
vement ét promptement, n'était-ce pas
: dô' leur soumettre- son programme? Ët
M; îThiers ne s'est41- pas'constamment
refusé même à le » formuler ? 'Récem-;
ment, quand la 'sous-eommissioh-'ùè-
cazev passant-- outre' à ces fins "dé nort-
recevoiry-présentait au président lés
propres*decisiôns .qu'elle avait élabo
rées et qu'elle' conviait M. Thiers à' enj
délibérer de nouveau dans un bref dé
lai, qui donc s'y «st opposé ? Toujours
M.- Thiers. Il ne prévoyait pas, dit-il.
qu'il put' s'en occuper avant une quin
zaine de jours. ;
• Si donc ia èommiésion' dès Trente
n'a pâs encore fini son œuvre, c'est M.
Thiers qui en j est-personnellèment'ët
itèrativement responsable, Par "congé- - lies i^x émulation ci-a
quent, o est à lui, en bonn^ foi que le -Des départementlde la France
Bien publie et la République frange- -> :;Dès drrâitdjssemëntsVl dçs cantoik 5
doivent adresser leurs objurgations. - eorhiaoneside deùx mille-ïtries ft t au-
Mais cette justice rendue aqui de droit, dessus,-.ainsi que des^chejs-1ieux:d'arrondisso-
nous ne faisons nulle difficulté de nous ,-Wnt. et de canton-dont 4a population é»st in-
assooier au mouvement de l'opinion férièùre, seront considéré^ co.mineAseuU an«
qu'on provoque. Oui, dirons-nous, la tRentîqucs, pendant cinq, ans, J
commissions des Trente doit en finir, '
et promptement. Trop longtemps elle
a attendu pour voir.sj elle ne ^pourrait
pas concilier, ses pr-ojets avec les idées
dn président. Puisque celui-ci refuse
1 même tout pourparler, il ne reste àla!
-O.OïTlTniftftÎAn rm■ r» ----• r
vw.iw puur Dlifâ
aussi courte période. " " ;
m . Parmi les raison^ alléguées pour ex4
pliquer -cette réduction d.o la - popula
tion, se trouvent les suivantes : réduc
tion du nombre des mariages.,; excé
dant dos décès sur les naissances j émi
gration des habitants des -campagnes
dans les grands, centres industriels ; le
"rapport çonstajte,„que^ pendant-que la
population des campagnes, -diminuait,
cèlle des villes industrielles "augmen
tait. . s '"='
Le rapp'ort dè" M. de Goularà est
vi du décret suivant
SUl'
-annexés
A partir ijn
rencô
qu'à les appliquer oif r 1 . rejette,
ftnntnri" li J * ** - a\'ec lui,, saris, lui ou
Le juge ne favorisera point rh,o.mmeî
riche ; il n'aura j)as 4e çpmmisératiori
fdtr pauvre, aù detrimèïit'
1oe I aîo to tcirrnonl rt'iin rwiflnt lo
L'esclave, chez le peuplé ' 'hébrpi] j
n'était, pas livré inexorablement à la
discrétion du maître comme à "llome
.on dans la-brillante Athènes; Le maî
tre meurtrier de son prppre esclave,
encourait la mort. Les actes dè ban-;
barie commis sur un serviteur ne
trouvaient point d'excuse dans le pré
texte du droit de propriété! Le maître
qui aVait pialtraité. son, ésplave: aù
point de le.rendre borgne, ou qui lui
avait fait sortir une dent de la bouche,
était "condamné à lui rendre, la liberté;
1} .faut traverser des milliers d'années
et arriver au règne d'Antonin pour
voir poindre, dans ja législation ro
maine, une disposition analogue. En
core, la philosophie antique n'aurait-
e}le pas découvert tou.te seùié.'qne Ves-
fil.ov&'oat lin iinmma «it n nnnlrrjm >1 nAî t
sq
' souvenant que sûn. peuple a été étran-j
•"^er sur la-terre.d'Egypte : « Pcreqmnti s
~imlestus non ct'is ; scilis enim adomanmi
animasquia et ipsipênegrini fuistù in
■terra-Mqypti: .(Ibid.,- v. 9.) Quel mêlant
gé dé grandeur et d'émotion humaine,-
et quelle Joj, ûuvrag#-4,es hommes, a
parlé cette langue,! , .. j
'■ Les lois pénales de Moïse inspiraient
la crainte. C'est l'épée nue du chéru4
bin, toujours levée-pour exterminer!
l'idolâtrie et l'iniquité du milieu du
peuple. L'esprit humain est vequ à cé
point ^'obscurcissement de î)e pljis
Comprendre que la pénalité doit'être'
'redoutable. Les notions simples sont
altérées ; nous vivons sur dés'opinions,
de pacotilles dont les journaux font
on commerce considérable. Une opi-.
nion entre .Autres est de. bon goût :
LjPiQdulent sur ce motif ' mair«i,e fglo-
«eue; tl est évident que- k' -loi-. pénale
"BïjbuC sa ùrait prétend va trouver
grâce devait ces esprits raffinés. Quoi
de plus primitn SP- ét plus in-
civilisé? Il n'y est pas question de la
liberté de conscience} .l'idolâtrie, le
blasphème, la violation diî fppos du
jour du sabbat sont punis de mu,"i-r
Pour les crimes privés', le talion est
la base de la pénalité, le grossier ta
lion, l'inintelligent tàUon, le talion,
signe de la barbarie à l'état brut; que
nô pas dire du talion et qu'en pouf-
çait-jQJi dire qui égale l'horreur qu'il
inspire aux .délicatesses-modernes^ -
Vie pour vie, œil pour œil, blessure
les lois .eS lignent d'un reflet de là
prédication chrétienne ; fjp là une dé-!
lente jet des attendrissements dont le
législateur avail- à peine conscience.
Le progrès est un 1 mot ;. la morale
abandonnée aux seules spéculations
de l'esprit humain tourne, suiv'ëlle-
inême,. elle n'-avance pas. ' ... :
La loi de Moïse présente
dès gradations pleines d'égalité.. L'ho
micide. avec embûcjies et commis de
• dessein prémédité est puni d£ mojt
sans rémission; le jc^roit d ? asilé ne ïui
est pas applicable : le meurtrier se ré
fugierait-il dans le tabernacle," tien
drait-il l'autel pïjib^ssé, il en sera ar
raché poiir être lapidé. Lliomicicjp çomr
mis de,premier mouvement, sans guet-
fipeps ni préméditation, est graciable;
ïe;coupabie aura la vje pauve s'il gagne
quelqu'une des villes dé refuge mar
quées dans le partage des. différentes
irihus. Les lois de l'ordre civil incul
quent dans la çonspienps ^u peuple la
justice, la compatissante, le "résp'èUcjeg
maU]eijppi}x ef. des faibles. ;
a Si quelqu'un séduit une vîer-gflqHf
n'était point encore fiancée et qu'il la
corrompe, il lui donnera une djpt et -j
père auianiurgent qu
en faut d'ftrainaire aux filles pour se
marier. » (Ex., ch. 22. v. 18 et Î7.)
Ls- veuve et l'orphelin ^ont sacrés ;
Dieu venge iui-mêmp l'injure qui leur
est faite. Le débiteur est protégé pqn-
ïr.o i.e sipftnmm jus du créancier. » Si
L'incident de M. de Bourgoing n'est
pas_ la seule question concernant les
•affairés romaines qui sollicite, l'atten-i
tion des députés catholiques; Mais ce
sera pour eux une bonne occasion de
jeter un regard sur d'autres faits dont
il importe de se souvenir pour les trai
ter en- même temps. Quel est, par
exemple, le membre de l'Assemblée
qui ait songé à interroger le gouverne-;
ment a propos dé là loi d'expropriation
des couvents soumis aujourd'hui au
Parlen^ent'-Italien?-« Il est probable,
dit à ce sujet le Journal dé Paris, qu'une
question qui intéresse toutes les nations
catholiques,.et la Franco particulière
ment; sera tranchée par un Parlement
étranger, sans que personne s'en soft
occupé. » ! r: ',
Le silence auquel'depuis deux ans
s'est condamnée la Chambre, sur le
fond de la question romaine, n'est que
trop Tait, hélâs ! pour justifier la con-
plusion ân Journal dé Paris* ^ Cêpéndânt
nous' S'oiilons- espérer jusqu'au bout
que cette sorte d'indifférence- • në^se "
prolonger a. pas plùs longtemps et qvie
l^ffaire Popraier vient a prépos pour
y méttre un terme- Peut-être qu'à cette ,
occasion nos députés "se'reme'ttront 'èh
mémoire l'admirable : lettî-ë du Saint-,
Père au cardinal Antonelli, par laquelle,}
protestant devant l'Eqrppe pqntrp la loi
proj^téej Pje. li|' invoquait, en faveur,
u des couvents; là protection dés'puis -j
sances catholiques. P^r 4 e § " raisons
saisissante^, il ' faisait ressortir là né
cessité dé ces congrégations où l'Egli
se puise comme une part de sa vie, et,
des moyens indispensables.de gouver-j
nej#en£, J' ■'.. ■... ■
... Le cardinal Antonelli n ! a pas man
qué d'obéir aux ordres du Saint-Père
et de s'àdresser aux divers cabinets
européens. Quelle ' réponse lui a ..été
faite par notre diplomatie? C'est ce
que, dès la fin .de la session dernière,?
nous pressions nos députés de deman
der $u, gqqyerîxemerù. Mais ïeurs
préocpupàtions (5jaient ailleurs } ' ^
Pe|te c()î'08ÛQTi R été encore une fois
«journée,. Cependant, cos délais ont'
été mis à profit par l'Italien et désors;
mais le temps presse, car la toi, déjà
votée m gepre^, ne tardera pàst
d être port.ee àu Rarlement.
Comme pour l ; envoi à fiQme de M.
Fqur^iêf, r t Uendr^-qn que ce noifr-
veau fait ssoH accompli pour s'en oc
cuper rétrospectivement? îvous sup-
pjjqns l 'Assemblée do prendre garde
..qu'il. s'agit : là, pomme le -proclamait
De plus fort en plus fort, et c'est à
peine si nous pouvons croire que le
correspondant parisien du Journal de
Bruxelles est sérieux quand il rapporte
de l'incident Fournier l'incroyable ver
sion que voici i.
Le président de la Eépublique éprouve en
core de grandes difficultés pour obtenir dè
l'Italie la ratification dû" traité de commerce.
Il est parfaitement informé que les résistan
ces du gouvèmement italien sont encouragées
par M. de Bismarck, qui se montre l'adver
saire des changements à introduire dans le
traité franco-itàlieri, M. Fournier, parfaite
ment àu courant de cette situation, a dû pren
dre, conformément aux désirs de M. ThieiV,
une attitude conforme à la politique française,
et ponr aider te représentant de la France au
près de Victor-Emmanuel, lé président de la
République a voulu se montrer agréable en
vers lé roi.
Or'j dernièrement, M. Thiers a dit à M. Ni-,
gra r « Je vous réserve une surprise, quelque
chose qui voûs' Sera ' agréable. » Le ministre
italien ayant voulu'savoir quelle , claif cette
surprise, a insisté. « Non, non, a répondu
M. Thiers; vo'us la connaîtrez pluç tard. »
-M. Nigra, intrigué, envoya un attaché d'am
bassade au ministère dés affaires étrangères,
lequel parvint à savoir que la' surprise' en
question n'était autre que l'ordré envoyé au
commandant de VOrênoqiié de se présenter et
au Quirinal et au Vatican. Le ministre itaiiep
se rendit aussitôt chez M. Thiers et lui fit ob
server que VOrénoque se trouvant à Çïivit:i>
Vécchia pour le Sàint-Pôré, Je roi ne pour-
rait se trouver flatté de la visite du comman
dant ^français, dont la conduite était toute
tracée en se rèndant : aii Yalîça't! « Kfôri, in
terrompit 1V1- Yhierf, (jette visite fera plaisir |
FOÎ.f'"-'
M. Nigra pria vainement M. Thiers de në
pas soulever cette question. Tout fut inutile.
Des ordres'furent envoyés dans le ser\s de la
'double visite. Ni. deE^ourgo.mg protesta alors,
écrivit a Versailles,' mais le président de là
Répnblique s'étant montré inflexible dans sa
résolution; l'ambassadeur de France
A uguste.' R oùssel,
^ prës.Sa
Sainlelé-'epvojjâçia d&niss{qr ( . * -
Qn s^it ce qui est arrivé. L'élai-major "dé
VOrénoque ne s'est rendu ni au Quirinal ni au
Vatican. M. N'igra était bien inspiré'en dé
conseillant la visite à'Victor-Emmanuel, et
l'opinion publique en Italie a doi^ué raisoii a\i
ministre, ifaiien,' car |es 'jo^ri^us; de V-Hï'.OS
nuances, cf^iipli^^çs * on " t
(j'aÈûovd pOvir puérilité de notre
uipiômatie.
Sous ce titre': Là Vérité sur l'alliance
austro-française, .14 Mémorial diplomati
que publie l'article qu'on va lire et qui
précise dans quelles conditions de
vait 3e produire.la coopération de l'Au
triche :
I -- Nous avons dit, la semaine dernière, notre
» sentiment sur la.polémique à laquelle a donné
lieu l'enquête, parlementaire s,ur,les origines
de la guerre de, 187Q. Nous nous sommes ex
primés sur ce délicat incident avec toute la
réservé et toute ïa dé^repee que.nous,devons
aux hommes et..au,K.chqsos de Ja diplomatie.
D'un autre côté, nous devons aussi à nos lec-
teurs de concilier cette réserve naturelle avec
la vérité, delaquelle se sont éloignés, selon
nous, bon nombre de journaux, entraînés
sans doute par la chaleur d& la discussion ou
par des préférences de parti. '
r _. Nous, dirpus donc tout ; franchement qu'on
est allé beaucoup trop loin en niant l'emente
entre J.% cour des Tuileries ét celle de Vienne
â rôcpasioii de là guerre avec.l'Allemagne.. Il
est vrai que celte entente n'a pas. £té formel-
ment libellée, qu'elle n'a pas été éorij^e. sur
desparchëmins. Mais, suivaht nous,-c'est là
uiiô'.;qnestipn" secondaire;.car nous " croyons
savoir de bonne source que, si l'armée, fran>
,çaise eût réus,si à pénétrer dans le midi de
rAljeniâgae, l'arméa. auslro^hoiigroise se fût
réunie à ellq j;n /entrant- en Bavière. -Tout
homme, pratique comprendra.' facilement
.une pareille situation : on vient au sççûu.rs de
quelqu'un quand on le peulj mais quand on
ne le peut" pas, on reste chez soi. En çffet,
.une armée autrichienne ne pouvait se inettrç
en marche pour débloquer; l'émpereur- Na
poléon, retenu .et.iperné à Mel2., '; : :. . ;
I^ons n'avons, en indiquant ce point, avan
cé que qe que rhistoire confirmera plus; tard.
En attendaul,. pous. ne pouvons que .répéter
que; nous.considérons la- polémiqua eugagée
sur cette question- .très Fâcheuse et
inopportune.^ .
î4ons h'àjoulérons qu'un mot pour répondra
aux conjectures d'un, certain ordrç q»© nous
rencontrons dans différents organes de %
presse. .Le pnnpe dc Bismaik l^nipereur
Guillaume .savent pârfiiitèment à -quoi s'en
tenir sur cette question de l'alliance austro-
française, et, si nos renseignenieqts %an\
exacts, Jes deux, chanceliers Prusse
jlJA ..l-Î -V •» ' : -
Nous lisons dans, 1q Journal de j%.
îce : , ...... l; .t ■■ j ..-
' avec un véritable empressement que
les bbusRomains etles étrangère résidant dans
la, ville continuent y à : prolUer-des '.-réoeptioi}V!
accordées à l'occasion du: .nouvel • au, pour
présenter îi l'auguste,Pie IX rexpressiôn Vie
leur dévouement. ^ . ^ - . .o
i-; Plusieurs audiences publiques ont été
cordées mercredi matin.
ar>
En outre les membres du révérctvdissinie
chapitre de Saint-Jean, (le Latran ont présenté
à Sa Sainteté, dans une audience parlichlifcro,
:féurâ" s"ouhaits dé bdhne année.'* ! - ; ''
,rrVers *midi île ? Saint-Père a reçu, dans la
salle du.Consistoire, les mêmes souhaits'de là
pari de tpus les séminaires étrangers existant
a, Rome. A l'adresse, lue au nom de.lous par
Mgr Kirby, -recteur du collège irlandais, Sa
Saintetéa répondu en ces termes':- ,Î!C
'« Oui, c'est une pensée j'or.t jus'te
<$ que celle que vous venez dé m'ex-
« primer; oui, il est très " vrai ^ùeTl'E-
« glise est fondée supra firmampetgam.
« C'est là un, fait incontestàblV et, une
« preuve éclatante que l'jEgUsé e&t l'œu-
« vre de Dieu..Ce-fondement de soli-
« dite, de fermeté, dé forcé est son ca-
« ractère et resplendit à t0U9 les âges,
« et spécialement" aux. époques^g per
te sécution et de'tyrannie. . 4 v ,
« Si vous en voulez une preu ve
« l'avez dans""le saint" que' nous bono-
i< rions il' y à-" peu de jours. Saint
« Etienne fut un des premiers fe^fants
< de l'Eglise catholique, et nous savons
< qu'il n'avait' rien plus à cœur quo
.< d'annoncer et' de défendra la-vérité.
< Mais la vérité, ô mes ,enfants, était
< déjà combattue alors par }es phari-
< siens.'comme elle l'a tppjp'irs été et
< l'est dans les temps actuels par les
r successeurs des pïiàiisiens : ,la vérité
( on ne 'veut pas lentendre. Le pre-
( mier "martyr saint Etienne fut Japre-
; mière victime de l'amour pouy la
« vérité ; il fut sacrifié par les incré-
« dules' et les ennénik do la vérité, et
« tandis qu'il subissait le supplice des
« 'pierres-et mèrae à l'instant» où il
,« rendait v
il
priait
C'est un mot d'ordre des journaux
officieux, répété " à l'envi par les feuil
les radicales, que la sous-commission
des Trente prend devant le pays une
grave responsabilité en prolongeant
des délibérations qui n'aboutissent pas.
La sécurité, le crédit, la libération, la
paix, tout cela tient, dit-on, à la sous-
commission'des Trente, et quand elle
v ..mLvi>tivu, Ct
d ? A « l ri che - Ho iîu ftnt, vidé ce
point déjiç^t ÇlaT\s"\es ,cxp'liCalions qu'ils ont
écl\âï\geVs Jars jcar %\ rc \ué à Salzbourg,
en'iSTi. - T; '*
D'après la note du Mémorial diplo
matique qu e nous publions ci-dessus,
l'on devrait croire que la "convention
austro-française,' relativé à une al
liance offensive et défensive_entm les
deux nations, était arrêtée en principe
si elle n'était pas consignée sur par
chemin. Nous pouvons aller plus loin
que le Mémorial , et certifier que le
traité susdit a été rédigé par écrit.
Nous n'avons pas besoin d'insister sur .
les raisons qui nous font une loi, en
son âme à.. ; ïiiau,
pour ses bourreau*.,,.. : •
« îl n 4 y a pas. de doute ; L'Egliats o.
toujours vaincu;les oppositions, les
oppressions, la tyrannie n'ont pu la
dompter. Les pierres,qu'on lançait il
y a dix-neuf siècles au preràier mar
tyr, on les jpnee encore dq nos jourh
aux défenseurs de la vérité. Les
-]nistrçs de Dieu y les
ïni-
, membres dn
Clergé régulier ou séculier sont ex
posés à toutes les injures : aux ettïips
de pierre, aux coups de bâton, aux
blasphèmes. Spectacle plein de tris
tesse! Ceux-là mêmes qui devraient
mettre un frein à ces désordres, font
comme Saul, ils gardent les vêté-
ments des assaillants, en donnant
ainsi un encouragement, ou du
moins une plus 1 grande libei
mouvements à ceux
r'té ,dè
qui veulent
« lancer des pierres sur les Oiniè dît.
« Seigneur.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77.33%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77.33%.
- Collections numériques similaires Portraits Portraits /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Portraits"Norvège. Lapon / [mission] Rabot ; [photographie] Rabot ; [reprod. par] Molteni [pour la conférence donnée par] Rabot /ark:/12148/btv1b53290490s.highres Maxence Bibié [sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale et député de la Dordogne, à son bureau] : [photographie de presse] / [Agence Rol] /ark:/12148/btv1b53285387j.highres
- Auteurs similaires Portraits Portraits /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Portraits"Norvège. Lapon / [mission] Rabot ; [photographie] Rabot ; [reprod. par] Molteni [pour la conférence donnée par] Rabot /ark:/12148/btv1b53290490s.highres Maxence Bibié [sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale et député de la Dordogne, à son bureau] : [photographie de presse] / [Agence Rol] /ark:/12148/btv1b53285387j.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k699295g/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k699295g/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k699295g/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k699295g/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k699295g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k699295g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k699295g/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest