Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1872-05-22
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 mai 1872 22 mai 1872
Description : 1872/05/22 (Numéro 1797). 1872/05/22 (Numéro 1797).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Mercredi 22 Mai 1872 5 ' ;
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W1797. — Edttjjon quotidienn»?
Mercredi 22 Mai 1872
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Le numéro, à Pâtis
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15 cent.
20
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Paris,' 10, tué des Saints-Pères.
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Ons'abonne, à Rome, via delle Stimata, 22,23,24.
Un an....
Six mois.;
Trois mois
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Édition seml-qaottdleime
Un an, 32 fr.—rSkmois,17fr.~Troismoi8,9fr.
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UOniveri ne répond pas des manuscrits qui lui sont «tressés.
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ISi Cl), LAGIU l N 61> CEKF
1 . 4A
FRANCE
PARIS 21 MAI 1872
Le système colonial de l'Angleterre
ne ressemble; en! rien au nôtre 1 . Nous
pr'êtendo.na tout régler de la, métropo
Tei.06.i8ppMes^ui!eaux'.ftea^mipisitères
qui -gouvernent', et administrent, e
combien' de ces administrateur» qui
n'ont jamais vu lfes paya auxquels ils
envoient leur? règlements ! D'ailleurs,
ce n'ewt qu'avec la< plus grande, répu
gnance^ qu'il» admettent la possibilité
de quelque différence dans la' législa
tion des différentes colonies. Il n'y a
qu'une T loi pour toute la France, pour
quoi la loi ne serait^elle pas aussi la
même pour toutes les 'colonies, quelle
qu'en soijUla;' population,, iquels qu'en
soient le-climaty-les-produits, eto.? Il
y a nies demapadait une réforme, dans la
législation forestière.:..®. Mai9, répondit
le ministre à ceux qui lui parlaient de
cela, telle et telle' autre colonie n'en
demandé' pà's. »' Et l'on ne fit rien.
C'est un'progrès inouï jusqu'à présent
que-celui'qui-vient d'accorder à l'île
de la "Réunion le droit " de s'occuper
elle-mênie de' ses forêts. Telle est la
raideur .du système centraliste.
-L'Angleterre ne procède pas ainsi,
et l'on «•© voit pas pourtant qu'elle fasse
trop niaUvaise figure, comme puissance
coloniale, Son. système; fest bien plus
élastique. Elle agit d'après la situation
particulièré de chaque colonie, et
pense, surtout, qué lés' gens de chaque
pays, sont ' encore; les^ plus propres à
juger de leurs intérêts.. Pourvu que
l'autorité de- lamèré-patrie' soit recon
nue, ' cela'' suffit;a'u^ Anglais; De sorte
q.Ue ^plusieurs.' de 'le'urâ plus importàn-
teB colonies»'administrent elles-mêmes.
L»i "métropole- - en voie-tm ' gouverneur,
qui devient 'une. espèce de vice'roï
Constitutionnel, choisissant se3 minis
tres, lesquels doivent être pris dans la
majorité du ; parlement colonial:, devant
lequel ils sorft'responsables. ! - '>•
"..C'est ainsi que lçs choses se passent
dans là puissance ou Dominion au Ca
nada, dans la. Nouvelle-Zélande, en
Australie et àitlenirs. Rien* d'uniforme,
dji reste;,'/dans ce . régime colonial.
L'Inde' ést.gàuvërnée autrement que le
Canada-wi» que la .Nouvelle-rGalles du
Sud, -parcç qu'il s'y- trouve d'autres
élément?,"^; l'ori.a pppVis cès jours-ci
même que lé Canada allait probable-
mentacquérirune quaawndépendance,-
sinon ' une* indépend&nce complète.
L'Angleterre,'qui lie «'obstine-pas à
ïutter contre l'impossible estime. qu'il
vaut mieuxipour elle avoir-'une puis
sance amie et pour-ainsi dire frater
nelle, danë le Canada et leà provinces
voisines, que de voir ces pays devenir
une partie intégrante des Etats-Unis.
■ Sur un'- autre point de Bes posses
sions, "^Angleterre - commence^ à se
préoccuper ; de modifications non
peusins : considérables-.Il s'agit de le
colonie du Cap, à l'extrémité méridio
nale de l'Afrique. Actuellement, lé
gouvernement de cette colonie estor-
gani?é d'après une constitution qui re
monte'à 1 année 1853; ii y a nn-gou
verneur nommé par la Couronne, un
conseil- législatif et une chambre
(Hétse sont él,us.p_ar. les colons, et qui ont voix
en matière de taxe et de revenus, mais
sans "avoir l'autorité : d'un' véritablè
Parlement: c'est le'gouvernement.ner»
soitiiei;oïL du ^eG jrfaisir^ tempéré par
une rèprésèntation élue. 1
i -Depuj* .1853 la colonie du Cap a fyit
<|e tels .progrès que la constitution ac
tuelle ne pouvait 1 plus lui suffire. Dans
ce pays,» qui est presque aussi grand
que : là France, la population n'est
guère que jd'un demi-million d'habi
tants; mais quand on songe qu'elle
n'était 1 guère qué de trois cents "mille
en:lÇ60,..on.' voit qu'elle.s'accroît très
rapidement La récente découverte des
champs de diamants, .comme disent les
Anglais, y attire maintenant des mul-
tit b des d'avetatùriers, qui vont contri
buer & peuplerodes .régions inhabitées
jusqu'ici. Sur le demi-million -d'habi
tants; on compte environ 300,000 hom
mes de couleur- et 200,000 blancs ou
Européens-de naissance ou d'origine.
i -Mais ce» derniers appartiennent paur
plus ..'de-moitié a la race hollandaise
(les Dutch, /premiers colons européens;
du Gap), à la-, nace-'française, et à La'
race allemande; les.cojons anglais ne
fontoent qu'une minorité de moins de
100.000 hommes». La colonie est divi-|
st 5 e ! en deux grandes provinces, ' celle j
de l'Est et celle lie -l'Ouest; les .colons
anglais ; dominent dans la première;,
les anciens occupants, Dutch ou Hol
landais, dominent dans la - seconde.
C'est sur les frontières de la province
orientale, que s'est faite pendant tant
d'armées la guerre contre les Caffresi
guerre, qui paraît aujourd'hui complé-
tementterminée.-• >• - •
Ces renseignements de statistique fe
ront . comprendre 'pourquoi î 1 sejtronVe
dans'Ia colonie deux partis politiques
différents, qui ont leurs» défenseurs
dans le''parlement de ia métropole.
Les Anglais, qui se trouvent «sn mino
rité,. .sogt. en général satisfaitsd,e 4a
constitution actuelle, qui leur, assure
la prépondérance y les Dutch, au con-
trair&I^LllSà^utrfis ^colons d'origine
jétr an gère voudraient obtenir une fon.7
stitution analogue à celle du Canada,
qui leur donnerait plus d'influence, et
ils ont. avec eux Jes ambitieux, qui
voient dans un régime tout à fait par
lementaire un moyen dé, s'élever plu- 5
facilement aux fonctions * gouverne
mentales; - • - • - - -
Laquestion a été porée dans là Cham
bre des lords de vendredi dernier, 8 .. , ljr ,
mai. Les uns se sont déclarés pour | tombé si vite, qu il eût été dunoilfl de
Idônè penëèr, comme le peftsa toute la I a yoùf,voyez par là, mes"fchèréS fil 1 -"
France, que le-jOur où il rappellerait j a. les, qi«l est toujours Tjlâmable dé
de ïleme ses dernières troupes, l'Italie
0e mettrait en mesurer d'y entrer. Sans
doute l'Italie U'a pris Rome qu'après la
chute de l'empire ï mais l'empire est
l'introduction du régime parlementaire
fcompret, avec un ministère. responsa
ble devant les tlHambres ; les au
tres ont fait remarquer que les colons
anglais ne paraissaient pas désirée cè
Changement, -qui n'était demandé' que
par les.amateurs de. places, et qui au
rait l'inconvénient d'introduire des
Compétitions de parti dans la colonie,
et de faire perdre en discussions pubti- uiiruj ^
iques un ^tenips. bien plus utilement I pas ôtre démenti, est-raconté dans cette bro-
couronner, « lui debout », l'édifice
italien.
L'Ordre, dont la mémoire souple ûu-
blie ou âe rappelle selon l'intérêt de
sa' thèse', ' invoque' lé jamais de M.
Rouher et^é fortifie d'un incident'rap
porté dans* une brochure de M., Geor
ges Seigneur, intitulé : l'Empire et h
parti catholique : , . ' :
Un fait, ditril, qui n'a pas été -et ne peut
inté-
jehure. Nous voulons parler de la tentative
faite, en août 1870, par ùn envoyé dn roi
d'Italie, M. Vimercatij pour, obtenir que
l'empereur, qui: ee trouvait alors à-Mjatz, sa
crifiât; à la perspective de l'alliance italiénne,
le pouvoir temporel. ^Nous n'avons pasibespia
.« rester sdai^s l'oisiveté, lors meme
ia qu'il sjagU de regarder vers le ciel
« pour .-^U» .les choses merveilleuses,-
a En un'mot, il faut Bgir'plutôt que
a regarder, d'est ainsi que vous devez
à fairë^ toujours et partout où vous le
* pouvez, soit au" milieu de vos com-
«e pagnés, 'soit parmi vos amis, soit
« aussi au milieu de vos familles. Oui,
m dans vos propres maisons vous pouvez
j» faire du bien ; t vous pouvez même
«" avoir dans vos maisons: quelques pè
le tites maladies à soigner ; queiques-
îa uns des vôtres peuvent avoir besoin
h de quelque correction. Eh bien,
te corrigez-les avec charité et tâchez
k dé les' ramener à une :< bonne vié.
k - Pérsévérez $vec ferveur dans l'exei-
cice de la "prière, continuez à tra-
«' vailler et à donner le bon exemple
«\en tout temps et en toute occasion,
a afin que vous h'âyez pas, vous aussi;
consacré à la" discussion des
rôts pratiques du pays. Sans doute,
prit dit ces derniers, ' la 'législature du
Cap n 1 a pas le pouvoir de faire et des
défaire les ministres, mais elle a assçz
d'influence pour forcer le g^erne-, - _ qnQ - cMe proposition-reçut k ré-
JJfg* ^ C0 ^P te ^ avec e \! e ». ® e l J ponse qu'eSe méritait. ' • »■
Il n'y à pas eu de solution ■ maisl'o-1 Cela est bien vague. Eripareille ma- J kc à mériter le, reproche de demeurer à
plnion se tient-éveillée *ur c,e point en tière il faut des preuves,_des pièces, « regarder le ciel.
Ijigleteïte, et'-l'on Y est''généralement des actes authentiques. Quelle était au
l'accord 1 S' regarder Comme; urgeri f e I juste la propositiîon' de M. Vimercati,
unp réforme constitutionhelle dabs un j ( quelle autorité avait-il pour la fairb?
sens ou dans> l'autre; 'c'est-à-dire dans Ovi sont yod-documents et vos iépaoina?
e sens ^'une plus'gréin'de Autorité lais^ j ; .Âprè^ l'annexion" jfràuduleuâe des
sée ■ au gouverneur,' ou :] d'une J p1us 'Romagnes et le guet-apens de Castel-
*rande influençe , ' âccordéé au Parler | fidardo,>-deux crimes ijue-l'empire fut
accusé d'avoir voulus,qu'assurément'il
ment. Mais,-dans ce dernier, cas, quel
iserait le résultat de- la 1 réforme ? Àc -
uellement; ;, la ffanfclifee électorale est
très large ; si là législature composée
>ar les électeurs-constituait l'adminis-
ration de la colonie conformément à
a théorie des gouvernements respon
sables, qu'àrrivèrait-il ? p eux ^ 1 hy pothè -
ses se présentent : ou les races de cou-;
*eur interviendront- dans les élections,
ou ; elles s'abétièndront. Si elles inter
viennent, comme elles forment une
« Assurément, je, ne dirai pas à cer-
'« laines personnes : Quîd aspicitis in
« i€œbm.?n ^ Mais je leur dirais plutôt
;«•'Qué yous;se"rt de» regarder la tenre.?
|« ^éuxqm^mes qùi gouvernent actùei-
« lement regardent à terre. Je dirai
«. mieUx ; Le mbnde a toujours ! été
pouvait empêcher et qû'ilTâtifia; la pai I ■« ainsi; il a toujours regardé & terre ;
ma! a A ma «m <\1 a . mwa/tii a I j1 - #. n ' m • ' j i — — u _ _£ _
role'sincère mais-bénévole qu'invoque
VOrdre ne suffit point. 1 - '«••
E ugène V euillot.
«^ aujourd'hui ceux dont je parle ne
regardént S pas simplement à terre,
« mais ils regardent véritablement
'« dans les. profondeurs de la terre.
«. Je dis qu'il faut regarder le ciel et
a travailler pour le ciel ; tout le reste
« n'a riôn de corùmun avec notre salut
«-éternel';)' 5
« Ce que j'ai dit est suffisant. Il est
Non-seulementtouslesjournaux libres
pénsèttrs dé Paris poussent âu pé|it|0ïi-
nemènt pour^iUensëigaemenk gratiuil,
? obligatoire et - laïqae^^naiff'<4oute>:-."la' 7
majorité prépondérante," elles peuvent presse> -révolutionnaire f .-des départe- < do'ii^ 'nécessaire -de faire tout ce qiie
devenir -maîtresses du gouvernement, monta leur-.vient activement eu , aide, «j'on peut;et'par;soi-niêcnè et énebrér
3i elles n'interviennent paë, et que les ; Nctis^conjurons ies' journaux^catho- «'par lés. autfes, J Sôngez,'mes trèschè-
élections restent entre les< mains des lipues, J monarchistes; conservateurs des j ^ xes fille^. qû 'ir .y en îa plusieurs qui
'flft ! : Rfvnt ■ : ^ na ..Hnfnti KoaiinMin f ÏM*nVlTlAftS. At lft?t Sp.tYi.ft.7.71P!t TP.IlOlti1/.SP.8\ rfft I _l _ _ 1' 1 i l ' ' 1 r. i ? î t\» .
3] us nombreux
'emportent^
trouve; ..de ; fait» soumise à celle de Jj athée. Qu'ils fassent pour lps ; .péliti6ns
Ouest.".» ■. h'i ■,'1 ir.■ v . m 1 \'i
du comité catholique, ce^quë .font ries
-M. Gladstone, -et, comme le remar-1 les amis de rordre propageaient«la-pé- « y en avait quelques-uns qui eussent
e: le Tin\es r c'est là que tend le mou- tition qué .nous leur;rf>commtfndons>dô « la petite maladie dont j'ai parlé tout
ne
côte pourtant que penche
de "
que . . .
vement général des colonies, mnuve- nouveau, la : boiine cause ^aurait lé
ment que la découverte des champs de nombre comme, elle a le droit. - > -■
diamants colonie du Cap. Des deux-côtés se pré- la pétition^,'Nous savons que les col-
sentent d'égales difficultés : il faut con- [porteurs de la pétition pour' l'ensei-
server la prépondéraïrce anglaise, il'në gnement obligatoire et laïque font si-
it pas mécontenter ,1a majorité de Igner des enfants de tout âge,, et même
population. La question n'est pas | prerinènt -les noms de ceux qui ne sa-
■ ' " vent pas encore écrire mais'no t us i|ën
von s nous garder de - les imiter ën^ce
point."
" On peut avoir des modèles de péti
tions efl f s'adressent a# s'ëtei'étÉtriat'du
«. ne se soucient , plus dé la loi de Dieu
0, et auxquels on < peut adresser le re-
proche ; ;dui; jRrophète -Dissipaverunt
« legem tuam. - < j ( >
« C'est assez. Allez dans vos demeu-
« res, et partez avec ma bénédiction ;
« dites à vos parents (spécialement'S'il
aut
a
résolue; mais ce qu'il -importe de. re
marquer, c'est qu'elle sera étudiée
aveesoio, et c'est qué l'intérêt de la
| colonie pèsera dans la balance autant;
au moins, que l'intérêt du gouverna-
ment central : vrai moyen de satisfaire
les deux à la fois. y ' : "
J. C hanxrel.
L'Ordre ayant dit que le Pape ré
gnerait encore dans Rome si l'émeute
n'avait pas renversé Napoléon III, nous
lui avons rappelé que l'évacuation de
Rome datait ae l'empire ; puis nous
lui àvoiis demandé s'il estimait que
l'empereur pouvait prandre au sérieux
en cette affaire une promesse quelcon«
que de l'Italie. h'Oràte ^répond : i
. Nous accordons à 1'(/"«»«»* qne la pro-
meesQ da'....l'Italie', par elle-même; ne consti
tuait pas une garantie.-Mais l'empire, lors
que des considérations purement militaires le
contraignirent, à retirer de Romo momeptâ-
nément l'armée d'ooeapation, comptait baau-
cpup moins sur la loyauté de l'Italie que sur
lui-même, et. eur la connaissance que l'oa a-
vait à Florence de bss résolutions.
L'empire savait avec ceriitude que, lui de
bout, Rome et»!® territoire placé eous ta sau-
Vfgirde de la convention du 13 eeptembre,
ne couraient aucun risque. ; ,,
Ah ! l'ëmipire savait avec certitude
que .rItalie le craignait trop pour man
quer à la parole donnée, et qu'en con
séquence, lui debout, Rome serait res
pectée.
, Cependant l'empire était debout, il
était vainqueur, il était - le -maître et
l'Italie ne ;i vivait que par lui, lorsque
Victor-Emmanuel, sans s'inquiéter de
la parole impériale officiellement don
née aux catholiques, s'empara des Ro-
magnes; L'empire lui ordonna-t-il d'en
sortir? Non, l'empire, lui permit d'y
rester et reconnut cette annexion faite
contre, sa parole, contre son. honneur..
L'empire était toujours debout,rtou-
jours puissant^ et l'Italie ne pouvait
encore rien ,sans - lui, lorsque Victor-
Emmanuel se jeta;- sans déclaration de.
guerre, sur d'autres provinces pontifi
cales et put écraser, sous le nombre, à.
Castelfidardo, la petite armée du S.ajnt-
Siége. L'Italie garda, de ce coup, les
Marches et i'Ombrie. Que fit l'empire?
Il avait promis de faire respecter le
territoire pontifical et, au moment
même de l ftttentat, il parla-de s'oppo--:
g:;r par la.force à ce- nouveau brigan-;
dage italien. Mais, finalement, après;
avoir rappelé Son ambassadeur, jtout'
en maintenant sa légation, il reconnut'
le fait accompli «t laissa même dire
que Victor-Emmanuel n'avait rien fait
sans permission. ;
Par ces .deux entreprises . italiennes,
toutes deux acceptées, sinon voulues
de-l'empirô> rOrrf^c doit voir ^que -l'é-?:
pée impériale, même victorieuse, n'in-
quiétait guère ritalie et protégeait fort
mal le Saint-Siège. Napoléon III, qui*
n'ignorait pas ces précédents, devait
comité catholique, rue de l'Université^
47, Paris.
Le mardi 14 inai, S. E&c. là prin
cesse Orsini a conduit'* aux pieds du
Saint-Pèro les sœUrs de la Via Crucia
et' dé San Vincenzo de Paolo pour l'as
sistance aUx malades, dont elle est la
prieure, ainsi que les congrégatristes
de la pieuse,-union des Filles de Marie,
dont elle est la présidente^ * # ^
Elles étaient accompagnées du révé
rend curé de San Angelo in Pescheria,
de quelques religieuses de Santa Do-
rotea et de ■ quelques prêtres, direc
teurs ou secrétaires desdites congré
gations. •
--' Vers midi, le souverain Pontife s'est
présenté dans> la salle du Consistoire
où ces dames se trouvaient réunies.
A son apparition, elles se sont toutes
agenouillées pour recevoir sa bénédic
tion. ' l .' :■■■>* ■
Mme Carlotta Bocalari a lu, au nom
de ses compagnes,-:.une touchante
Adresse, dans Jaquelle elle a rappelé
les épreuves qu^ affligent actuellement
l'Eglise et le besoin que le3 cbtétiens
avaient de se tenir unis», . -
Mlle Alessandrini a ensuite récité une
charmante poésie, dont les* nobles* ex
pressions ont vivement ému le Saint-
Père..
Le Saint-Père a répondu dans les
termes suivants rapportés' par le Ca
tholique : t , • ,
k Mes chères filles, j'ai appris avec
« plaisir tout ce que vous m'avez dit
« que vous faisiez, et j'ai compris là
« bonne volonté que vous'avez de traï-
« vailler toujours pour : la gloire *de
« Dieu:-- s-v ; ... ]
«£ Lors de l'ascension de Jésus-Christ, ■
a deux anges faisaient des reproches à
« ceux qui restaient étonnés e.t inac-
« tifs, les yeux tournés vers'le Ciel. Jé- 1
« eus Christ s'élevait au Ciel pour aller.
« nous en ouvrir lés portes, et il mon-
« tait tout'rayonnant -de- splendeur,
« accompagné de toutes les-âmes des
« justes qu'|l avait délivrées des lim-
« bes. Naturellement, voyant un hom-
« me s'élever ainsi miraculeusement
« vers le Ciel,. tous ceux qui étaient
« allés avec'Jésus dèmeurèrent la bou-
« che ouverte, regardant en haut avec
« éfonnement. Mais ces anges vinrent
« et leur dirent : Pourquoi rèstez-vous
« ainsi regardant Vers le ciel ? comme
« s'il avaient voulu dire": Pourquoi per-
« dre ainsi inutilement le temps? Allez
« plutôt au cénacle, prier avec les au-
« très. ... .; ;
petite maladie dont j'ai parlé
« d'abord), dites : La bénédiction du
« Saint-Père s'étend aussi à vous; le
«. Pape vous bénit, afin,que vous puis-
si siez .rècouvrer la santé. Vous le leur
« direz avec ces manières plus oppor
tunes, avec ces paroles plus conve-
« hàb'lës 'dont ' lé3 femmes "savent si
« bien faire usage. :
Je vous' bénis, vous, vos familles
«Tët tous "les objets de dévotion que
« vous portez. . t , ~ v . - „
Ht-Bçnedictio, etc. » \ '
i ' 'a * .- ?* ï,. -■? *' •-« "? I
En rendant compte, dans Y Univers
du 16 mai, de l'ouvrage de M. More-
lot sur la reconnaissance des enfants
illégitimes, nous "avons commis une
erreur de doctrine, qui nous est signa-
Me j par plusieurs honorables «ecWsias^
tiques dont Ift compétence est indiscur
iablo' .
Nous développions cette thèse, qu'en
dépit de la fiction qui veut en faire
un acte purement civil, le mariage ré
siste par essence à l'idée de la sécula
risation et garde, même juridique
ment, des caractères que le sacre
ment'seul peut avoir la puissance de
lui--imprimer. Il est indissoluble abso
lument, indissoluble alors même que
l'un des conjoints trahit la foi j urée ;
la règle, l'invariable règle de 'la mu
tualité du lien et des engagements ne
lui est point applicable.
« Lé nœud créé 1 par lé mariage n'a
rien qui ressemble à un simple rap^
port d'affinité ou d'alliance ; c'est un
lien d'unité, deux existences n'en for
mant qu'une seule. Les jurisconsultes
qui ont voulu définir ce lien avouent
qu'ils ne trouvent qu'une formule, celle
du texte sacré : duo in edrne una; Nul
contrat profane ne saurait produire de
semblables engagements; nulle auto
rité simplement humaine n'aie pou
voir de les sanctionner. Le mariage
est au premier chef un acte religieux;
le séculariser est une .fiction qui fait
violence à la nature des choses. Telle
était notre proposition, qui demeure;
vraie dans, sa paftîè'ëssentielle.
. Nous ajoutions un aperçu un peu
accessoire et d'une * importance secon-!
daire. Les interprètes du code décident
unanimement queles conjoints dpivënt
comparaître en personne, et ne peu-*
vent se faire représenter parades man
dataires à la célébration du mariage,
civii à la mairie.. Pourquoi, nous étions-,
nous demandé, cette dérogation au
droit commun, qui permet, en géné
ral, de contracter par procuréur? Les;
légistes ne donnent de cette exception*
que des raisons puériles. Nous avions
pensé que, sur ce point encore, les ju-1
risconsultes- se laissaient dominer à,
leur insu par le caractère sacramentel;
du mariage. ' ' , |
Les sacrements de l'Eglise, disions-:
nous, le baptême, l'extrême-onction,
ne peuvent être reçus par procureur.
Nous ajoutions inconsidérément et sans
.suffisante., information, qu'il .en était
de même du mariage et que les légis
tes, sans s'en ^douter peut-être, sui
vaient une tradition religieuse en ex
cluant l'emploi des mandataires dans
le mariage civil. Nous"' commettions
une erreur théologique. Le mariage re
ligieux par procureur est valable canon(-
guemmt; c'est un point de doctrine en
dehors de toute controverse. o
Nos honorables correspondants ont
eu la bonté "de mettre Sorts nos yeux
des décisions et des textes péremptoii'
res. Leur autorité personnelle suffirait
pour nous faire répudier: avec empres
sement une assertion erronée. Ifc> ne
nous coûte nullement de* nous redres
ser nous-mêmes et noua sommes^pleins
de gratitude, pour les personnes qUi
ont bien .voulu nous dénoncer l'er
reur. Si nécessaire, si strictement
obligatoire que fût la rectification
que nous venons de faire, nous ne
croyons pas d'ailleurs que l'idée gé
nérale de notre article du 16 mai en
soit infirmée.' La méprise ne touche
en somme qu'à un point particulier,
qui n'intéresse pas le fohd même de
la dpetriné 'juridique que nous défen
dions.
P h S erbe? =
Le cardinal Gousset, dans sa Théo~
\oigie morale,' résume ainsi l'enseigne
ment de l'Ecole : -
« , ■; -> ■* - t
' Il n'est pas nécessaire, pour là validité" du
mariage, que les parties se présentent ë'n
personne au curé qui doit recevoir leur cotf-
Êentement ; on peut se marier par procureur.
Mais pour que ce mariage soit validé, il' faut
plusieurs conditions. Oa exige : 1° que le
fondé de pouvoir ait une procuration 'Eonw>
seulement générale à l'effet du mariage, mais
particulière pour épouser telle -personne ; 2°
que le fondé de pouvoir exécute lui-mômâ la
procuration, à moins qu'il n'ait reçu le pou
voir de la faire exécuter par un autr<- ; 3° que
la procuration ne soit pas révoquée avant ' le
mariage; 4° que le fondé-de pouvoirs suive
exactement les clauses de sa procuration» Le
mariage par procureur est valable comme
bontrat et très probablement comme sacre
ment. Néanmoins, cette manière de se ma
rier n'étant point usitée parmi nous, si -ce
n'est pour le mariage des princes, un curé ne
doit pas recevoir le consentement des parties
par procureur, ni par lettres, sans avoir pris '
l'avis de l'ordinaire. , , .
Plusieurs journaux, qui se copient,
parlent de la. démission de M. Pernol-|
let, député de Paris et maire du » XIII 0
arrondissement, comme d'une nouvelle
récente.. Ils sont également mal ren
seignés et sur le fait et sur les motifs
qui l'ont amené.
La démission ,de l'honorable M. Per-
nollet remonte à deux mois environ et
serapporte à une décision .antérieure,
du conseil municipal, que nous avons
combattue à cette époque.. Il s'agissait
de l'école de la rue Jenner, récem
ment construite, et destinée' par l'an
cienne administration, aux sœurs de
Saint-Vincent de Paul. Le conseil, mu-:
nicipal refusa de remplir les engage
ments pris, se réservant de placer dans
cette école" des institutrices de son
choix. C'est alors que M. Periiollet,
avec un de ses adjoints, donna sa dé
mission.
Par suite de cette décision du con
seil municipal, l'inspecteur général,
M. Gréard, fut invité, au mois d'avril,
à désigner une directrio® laïque pour
l'école de la rue Jenner. L'école, dont
les Sœurs de la charité se sont vues
arbitrairement dépossédées, fonctionne
aujourd'hui sous la direction de l'ins
titutrice -laïque agréée par le conseil
municipal. Ni M. le ministre de l'ins
truction publique, ni M. le préfet de la
Seine, n'ont eu garde de se mêler de
l'affaire, quoiqu'il n'eût tenu qu'à ce
lui-ci que la décision du conseil muni
cipal, désapprouvée par lui-même en
séance, n'eût pas de suite; à plus forte
raison le ministre de l'instruction pu
blique eût-il pu empêcher l'arbitraire;
mais le conseil municipal de Paris est
un pouvoir qu'on craint et dont ori
respecte toutes les décisions, mèmè
aux dépens de la loi, même au détri
ment du bien. • •
Le mauvais esprit du conseil muni
cipal s'est montre une fois de t plus - à
'occasion de l'école de la rue Jenner;
Nous savons qu'il ne dépend pas des
conseillers communards qui y siégént
que les Frères et les Sœurs ne soient
expulsés de toutes-les écoles de Paris,
et ^.l'enseignement religieux banni ;
heureusement, une forte minorité, qui
est quelquefois la» majorité, s'oppose
ra, nous l'espérons, à.ces entreprises
'unestes. s ■;
Lettres de Prusse
Les feuilles officieuses n'ont pas man
qué de dire que si le Pape n'a passgréé la
nomination du cardinal de Hohenlohe,
les jésuites seuls en sont causer Cela
n'ét ait pas . mal trouvé- au moment où
l'on discutait au Reichstag la question
de l'existence. des jésuites en Allema
gne. On a entendu d'étranges choses,
dans cette discussion. Savez-vous, par
exemple, le grand argument du rap
porteur, M. Gneist, pour prouver qu'on
doit à tout prix se débarrasser de-la
Compagnie de Jésusoc et des congré
gations du même genre ? » C'est que
« le Japon et la Chine viennent de
prendre des mesures analogues à celles;
que l'on propose au Reichstag!»
- Ce rapprochement avec le Japon et
ia Chine nous fait croire à la nouvelle
donnée, par les feuilles.officieuses; qu'à;
la suite de l'un dés derniers conseils
des ministres, le gouvernement a pris la
résolution d® continuer la guerre con-f
tre l'Eglise et de poursuivre l'affaire
engagée contre l'évêque d'Ermelandj i
Nous ne savons s'il a été question de
faire fouler aux pieds la croix comm«> *
au" Japon, ni si les navires allemand»^
ont commission de ramener une car<"
gaison de cangues chinoises ; mais l'at-'. >
taque va recommencer da plus belle
contre les catholiques. Le Reichstag a '
Voté ce que lui.demandait M.-de Bis« ;
inarck, et M; dé Bismarck va faire ce ;
que le Reichstag demande par soh
voté. Le3 jésuites et les autres con- »
grégations seront sacrifiés,'fen dépit des ;
1,800 pétitions protestant contre un acte
d'ostracisme qui n'est ni juridiquement :
motivé ni politiquement ■ opportun.' <
L'empire ne trouve plus ' parmi lés
hommes éclairés de son Parlement un
nombre suffisant de mandataires dus
)euple qui ose défendre le- droit et>la
ustice. Quant à - l'empereur, il est'
jeut-être aussi menacé que; les fils dei -
saint Ignace. . .r
Déjà l'organe du chancelier en est 1
venu au point de pouvoir dire que f
a les promesses royales n'ont pàs 'd»
valeur dans' la politique «actuelle: -*
Selon l'axiome constitutionnel, Sa Ma- ■
jesté règne, mais ne gouverne pas. -
; Nous marchons vers la grande répu-
jlique germanique dont le^-futur pré-:
sident est en'attendant maire du. Palais.
lanqué des nationaux libéraux et des li- •
ires conservateurs,; il fait chaque, jour
pn pas de plus vers son but unitariste.
jes nouvelles- lois qu'il propose ré
duiront encore les attributions des dif
férents Etats; l'ordre commercial et
ordre judiciaire y passeront aprèî
l'armée, les postes et les télégrapnèsi'
L'Eglise nationale, esclave de J'Etât, ;
doit compléter l'unification.
; Parmi les pétitions déposées en fa
veur des jésuites, on. a remarqué celle ;
du clergé de Hagueneau. Elle rappe-«
lait l'exemple de la France, où la sup-»
pression des jésuites fut l'avant-cou^
reur du terrorisme révolutionnaire."!
Plusieurs de ces pétitions demandaient
le maintien des jésuites, et la suppres-r ;
sion de la franc-maçonnerie..,
>,quintaux de pétitions , a dit mécham,^
ment un homme officiel incapable d&
comprendre les raisons -de ce grand,
mouvement catholique. Quintaux tan^
que la logique exposée dans ces quin-
taux vous écrase! La pétitionnes an
nexés d'Haguenau vous explique com
ment la chose est possible.. Bismarck-:
Choiseul prépare Robespierrè-Bébel;
Je ne terminerai pas sans signaler un
-fait qui indi gne toute l'Allemagne. Péii-
dant les fêtes delà fondation-de l'uni
versité de Strasbourg, deux pàtriotès
allemands, deux professeurs ont roué
de coups un pauvre vieillard qu'ils
prenaient pour un Français et qu'ils
croyaient avoir entendu siffler. Le mal
heureux, pris d'un mal subit, appelait
au secours par des cris inarticulés. Les
deux savants se jetèrent sur lui. GelsË
se passait le 1 er mai; le 6 mai, la vic
time, qui n'était autre que . le baron
d'Aufsess, fondateur du. musée germani
que à Nuremberg , expirait entre les
bras de ses enfants. Une lettre qu'il'
n'a pu ' terminer raconte l'agressioq
aux suites de laquelle il a succombé..
On y lit : a. Ce fut l'affaire d'une mi -'
nute,qui toutefois peut devenir impor-'
tante dans ses suites, et qui ne pro
nostique rien de bon pour la nouvelle
université, puisque ce sont des Alle
mands, et même des professeurs, qui
ont assouvi leur rage contre un Alle
mand officiellement invité à la solen
nité, et dans la paix du château impé-r
rial. » Toute la vie du baron d'Aûfsess
avait été vouée à la patrie et aux
sciences : le fanatisme germanique' et
la brutalité professorale l'ont immolé:
O tempora, o môres!
Le curé Mahr, représentant au Land
tag de Munich, vient d'être accusé
comme calomniateur, à cause de sa
brochure sur la condamnation inique
SU curé Lechner, dont je vous parlais
dans ma dernière lettre. (Voyez notrè
numéro du 14 mai.) C est précisé
ment ce qu'il avait voulu en pu
bliant cet écrit, qui en est déjà à sa
quatrième édition. Quant à M. Stuben-
rauch (le fonctionnaire sur qui retom
be la responsabilité de l'odieuse affaire
dont M. Mahr poursuit la réparation)/
il garde encore un silence absolu.
Nous recevons de . Genève une cor
respondance, sur laquelle nous atti
rons toute l'attention de nos lecteurs :
Genève, le 20 mai.
Ce que je vous disais dans ma correspon
dance d'avant-hier s'est trouvé pleinement
justifié par les nouvelles que nous avons re
çues hier. Nous avons voulu en attendre^ la
confirmation pour vous en frire part. Le
temps nous manque absolument pour vous
donner des détails. Vûci très brièvement
quels sont les faits.
Sarrano, dont le projet était d'aller à Bil-
bao, comme on le sait, est venu se butter,
dans les défilés des montagnes, . contre des
positions fortement occupées par. les > carlis
tes. Les points principaux de l'action sont
Durango et Elgueta. Au môme moment, le
général Amilibia battait complètement les
amédéistes à Onate, leur faisant 300 prison
niers. Dans ces différentes aflaires, l'ennemi
a perdu bjaucoup de monde,, du matériel ët
des bagages. Une dépêche gouvernementale
est arrivée à Pampelune, ordonnant de bien
traiter les prisonniers de guerre; cette réso
lution a été dictée par la crainte de représail
les, de nombreux prisonniers étant tombés
entre nos mains. A demain de, nouveaux dé
tails. ;
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W1797. — Edttjjon quotidienn»?
Mercredi 22 Mai 1872
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...... . .-.,-,•. PARIS
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' Six niôis.••*••«•
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Le numéro, à Pâtis
— . Départements
15 cent.
20
BUnBAlTX
Paris,' 10, tué des Saints-Pères.
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Ons'abonne, à Rome, via delle Stimata, 22,23,24.
Un an....
Six mois.;
Trois mois
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DÉPARTEMENTS "
«•••••»•*•••••• »v»3 ■ 158 £r»
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Édition seml-qaottdleime
Un an, 32 fr.—rSkmois,17fr.~Troismoi8,9fr.
»:....• . ■' . ■■" , » -
UOniveri ne répond pas des manuscrits qui lui sont «tressés.
•'* , AMMOMTCaOB ' ' " / *"• '•
ISi Cl), LAGIU l N 61> CEKF
1 . 4A
FRANCE
PARIS 21 MAI 1872
Le système colonial de l'Angleterre
ne ressemble; en! rien au nôtre 1 . Nous
pr'êtendo.na tout régler de la, métropo
Tei.06.i8ppMes^ui!eaux'.ftea^mipisitères
qui -gouvernent', et administrent, e
combien' de ces administrateur» qui
n'ont jamais vu lfes paya auxquels ils
envoient leur? règlements ! D'ailleurs,
ce n'ewt qu'avec la< plus grande, répu
gnance^ qu'il» admettent la possibilité
de quelque différence dans la' législa
tion des différentes colonies. Il n'y a
qu'une T loi pour toute la France, pour
quoi la loi ne serait^elle pas aussi la
même pour toutes les 'colonies, quelle
qu'en soijUla;' population,, iquels qu'en
soient le-climaty-les-produits, eto.? Il
y a
législation forestière.:..®. Mai9, répondit
le ministre à ceux qui lui parlaient de
cela, telle et telle' autre colonie n'en
demandé' pà's. »' Et l'on ne fit rien.
C'est un'progrès inouï jusqu'à présent
que-celui'qui-vient d'accorder à l'île
de la "Réunion le droit " de s'occuper
elle-mênie de' ses forêts. Telle est la
raideur .du système centraliste.
-L'Angleterre ne procède pas ainsi,
et l'on «•© voit pas pourtant qu'elle fasse
trop niaUvaise figure, comme puissance
coloniale, Son. système; fest bien plus
élastique. Elle agit d'après la situation
particulièré de chaque colonie, et
pense, surtout, qué lés' gens de chaque
pays, sont ' encore; les^ plus propres à
juger de leurs intérêts.. Pourvu que
l'autorité de- lamèré-patrie' soit recon
nue, ' cela'' suffit;a'u^ Anglais; De sorte
q.Ue ^plusieurs.' de 'le'urâ plus importàn-
teB colonies»'administrent elles-mêmes.
L»i "métropole- - en voie-tm ' gouverneur,
qui devient 'une. espèce de vice'roï
Constitutionnel, choisissant se3 minis
tres, lesquels doivent être pris dans la
majorité du ; parlement colonial:, devant
lequel ils sorft'responsables. ! - '>•
"..C'est ainsi que lçs choses se passent
dans là puissance ou Dominion au Ca
nada, dans la. Nouvelle-Zélande, en
Australie et àitlenirs. Rien* d'uniforme,
dji reste;,'/dans ce . régime colonial.
L'Inde' ést.gàuvërnée autrement que le
Canada-wi» que la .Nouvelle-rGalles du
Sud, -parcç qu'il s'y- trouve d'autres
élément?,"^; l'ori.a pppVis cès jours-ci
même que lé Canada allait probable-
mentacquérirune quaawndépendance,-
sinon ' une* indépend&nce complète.
L'Angleterre,'qui lie «'obstine-pas à
ïutter contre l'impossible estime. qu'il
vaut mieuxipour elle avoir-'une puis
sance amie et pour-ainsi dire frater
nelle, danë le Canada et leà provinces
voisines, que de voir ces pays devenir
une partie intégrante des Etats-Unis.
■ Sur un'- autre point de Bes posses
sions, "^Angleterre - commence^ à se
préoccuper ; de modifications non
peusins : considérables-.Il s'agit de le
colonie du Cap, à l'extrémité méridio
nale de l'Afrique. Actuellement, lé
gouvernement de cette colonie estor-
gani?é d'après une constitution qui re
monte'à 1 année 1853; ii y a nn-gou
verneur nommé par la Couronne, un
conseil- législatif et une chambre
(Hétse
en matière de taxe et de revenus, mais
sans "avoir l'autorité : d'un' véritablè
Parlement: c'est le'gouvernement.ner»
soitiiei;oïL du ^eG jrfaisir^ tempéré par
une rèprésèntation élue. 1
i -Depuj* .1853 la colonie du Cap a fyit
<|e tels .progrès que la constitution ac
tuelle ne pouvait 1 plus lui suffire. Dans
ce pays,» qui est presque aussi grand
que : là France, la population n'est
guère que jd'un demi-million d'habi
tants; mais quand on songe qu'elle
n'était 1 guère qué de trois cents "mille
en:lÇ60,..on.' voit qu'elle.s'accroît très
rapidement La récente découverte des
champs de diamants, .comme disent les
Anglais, y attire maintenant des mul-
tit b des d'avetatùriers, qui vont contri
buer & peuplerodes .régions inhabitées
jusqu'ici. Sur le demi-million -d'habi
tants; on compte environ 300,000 hom
mes de couleur- et 200,000 blancs ou
Européens-de naissance ou d'origine.
i -Mais ce» derniers appartiennent paur
plus ..'de-moitié a la race hollandaise
(les Dutch, /premiers colons européens;
du Gap), à la-, nace-'française, et à La'
race allemande; les.cojons anglais ne
fontoent qu'une minorité de moins de
100.000 hommes». La colonie est divi-|
st 5 e ! en deux grandes provinces, ' celle j
de l'Est et celle lie -l'Ouest; les .colons
anglais ; dominent dans la première;,
les anciens occupants, Dutch ou Hol
landais, dominent dans la - seconde.
C'est sur les frontières de la province
orientale, que s'est faite pendant tant
d'armées la guerre contre les Caffresi
guerre, qui paraît aujourd'hui complé-
tementterminée.-• >• - •
Ces renseignements de statistique fe
ront . comprendre 'pourquoi î 1 sejtronVe
dans'Ia colonie deux partis politiques
différents, qui ont leurs» défenseurs
dans le''parlement de ia métropole.
Les Anglais, qui se trouvent «sn mino
rité,. .sogt. en général satisfaitsd,e 4a
constitution actuelle, qui leur, assure
la prépondérance y les Dutch, au con-
trair&I^LllSà^utrfis ^colons d'origine
jétr an gère voudraient obtenir une fon.7
stitution analogue à celle du Canada,
qui leur donnerait plus d'influence, et
ils ont. avec eux Jes ambitieux, qui
voient dans un régime tout à fait par
lementaire un moyen dé, s'élever plu- 5
facilement aux fonctions * gouverne
mentales; - • - • - - -
Laquestion a été porée dans là Cham
bre des lords de vendredi dernier, 8 .. , ljr ,
mai. Les uns se sont déclarés pour | tombé si vite, qu il eût été dunoilfl de
Idônè penëèr, comme le peftsa toute la I a yoùf,voyez par là, mes"fchèréS fil 1 -"
France, que le-jOur où il rappellerait j a. les, qi«l est toujours Tjlâmable dé
de ïleme ses dernières troupes, l'Italie
0e mettrait en mesurer d'y entrer. Sans
doute l'Italie U'a pris Rome qu'après la
chute de l'empire ï mais l'empire est
l'introduction du régime parlementaire
fcompret, avec un ministère. responsa
ble devant les tlHambres ; les au
tres ont fait remarquer que les colons
anglais ne paraissaient pas désirée cè
Changement, -qui n'était demandé' que
par les.amateurs de. places, et qui au
rait l'inconvénient d'introduire des
Compétitions de parti dans la colonie,
et de faire perdre en discussions pubti- uiiruj ^
iques un ^tenips. bien plus utilement I pas ôtre démenti, est-raconté dans cette bro-
couronner, « lui debout », l'édifice
italien.
L'Ordre, dont la mémoire souple ûu-
blie ou âe rappelle selon l'intérêt de
sa' thèse', ' invoque' lé jamais de M.
Rouher et^é fortifie d'un incident'rap
porté dans* une brochure de M., Geor
ges Seigneur, intitulé : l'Empire et h
parti catholique : , . ' :
Un fait, ditril, qui n'a pas été -et ne peut
inté-
jehure. Nous voulons parler de la tentative
faite, en août 1870, par ùn envoyé dn roi
d'Italie, M. Vimercatij pour, obtenir que
l'empereur, qui: ee trouvait alors à-Mjatz, sa
crifiât; à la perspective de l'alliance italiénne,
le pouvoir temporel. ^Nous n'avons pasibespia
.« rester sdai^s l'oisiveté, lors meme
ia qu'il sjagU de regarder vers le ciel
« pour .-^U» .les choses merveilleuses,-
a En un'mot, il faut Bgir'plutôt que
a regarder, d'est ainsi que vous devez
à fairë^ toujours et partout où vous le
* pouvez, soit au" milieu de vos com-
«e pagnés, 'soit parmi vos amis, soit
« aussi au milieu de vos familles. Oui,
m dans vos propres maisons vous pouvez
j» faire du bien ; t vous pouvez même
«" avoir dans vos maisons: quelques pè
le tites maladies à soigner ; queiques-
îa uns des vôtres peuvent avoir besoin
h de quelque correction. Eh bien,
te corrigez-les avec charité et tâchez
k dé les' ramener à une :< bonne vié.
k - Pérsévérez $vec ferveur dans l'exei-
cice de la "prière, continuez à tra-
«' vailler et à donner le bon exemple
«\en tout temps et en toute occasion,
a afin que vous h'âyez pas, vous aussi;
consacré à la" discussion des
rôts pratiques du pays. Sans doute,
prit dit ces derniers, ' la 'législature du
Cap n 1 a pas le pouvoir de faire et des
défaire les ministres, mais elle a assçz
d'influence pour forcer le g^erne-, - _ qnQ - cMe proposition-reçut k ré-
JJfg* ^ C0 ^P te ^ avec e \! e ». ® e l J ponse qu'eSe méritait. ' • »■
Il n'y à pas eu de solution ■ maisl'o-1 Cela est bien vague. Eripareille ma- J kc à mériter le, reproche de demeurer à
plnion se tient-éveillée *ur c,e point en tière il faut des preuves,_des pièces, « regarder le ciel.
Ijigleteïte, et'-l'on Y est''généralement des actes authentiques. Quelle était au
l'accord 1 S' regarder Comme; urgeri f e I juste la propositiîon' de M. Vimercati,
unp réforme constitutionhelle dabs un j ( quelle autorité avait-il pour la fairb?
sens ou dans> l'autre; 'c'est-à-dire dans Ovi sont yod-documents et vos iépaoina?
e sens ^'une plus'gréin'de Autorité lais^ j ; .Âprè^ l'annexion" jfràuduleuâe des
sée ■ au gouverneur,' ou :] d'une J p1us 'Romagnes et le guet-apens de Castel-
*rande influençe , ' âccordéé au Parler | fidardo,>-deux crimes ijue-l'empire fut
accusé d'avoir voulus,qu'assurément'il
ment. Mais,-dans ce dernier, cas, quel
iserait le résultat de- la 1 réforme ? Àc -
uellement; ;, la ffanfclifee électorale est
très large ; si là législature composée
>ar les électeurs-constituait l'adminis-
ration de la colonie conformément à
a théorie des gouvernements respon
sables, qu'àrrivèrait-il ? p eux ^ 1 hy pothè -
ses se présentent : ou les races de cou-;
*eur interviendront- dans les élections,
ou ; elles s'abétièndront. Si elles inter
viennent, comme elles forment une
« Assurément, je, ne dirai pas à cer-
'« laines personnes : Quîd aspicitis in
« i€œbm.?n ^ Mais je leur dirais plutôt
;«•'Qué yous;se"rt de» regarder la tenre.?
|« ^éuxqm^mes qùi gouvernent actùei-
« lement regardent à terre. Je dirai
«. mieUx ; Le mbnde a toujours ! été
pouvait empêcher et qû'ilTâtifia; la pai I ■« ainsi; il a toujours regardé & terre ;
ma! a A ma «m <\1 a . mwa/tii a I j1 - #. n ' m • ' j i — — u _ _£ _
role'sincère mais-bénévole qu'invoque
VOrdre ne suffit point. 1 - '«••
E ugène V euillot.
«^ aujourd'hui ceux dont je parle ne
regardént S pas simplement à terre,
« mais ils regardent véritablement
'« dans les. profondeurs de la terre.
«. Je dis qu'il faut regarder le ciel et
a travailler pour le ciel ; tout le reste
« n'a riôn de corùmun avec notre salut
«-éternel';)' 5
« Ce que j'ai dit est suffisant. Il est
Non-seulementtouslesjournaux libres
pénsèttrs dé Paris poussent âu pé|it|0ïi-
nemènt pour^iUensëigaemenk gratiuil,
? obligatoire et - laïqae^^naiff'<4oute>:-."la' 7
majorité prépondérante," elles peuvent presse> -révolutionnaire f .-des départe- < do'ii^ 'nécessaire -de faire tout ce qiie
devenir -maîtresses du gouvernement, monta leur-.vient activement eu , aide, «j'on peut;et'par;soi-niêcnè et énebrér
3i elles n'interviennent paë, et que les ; Nctis^conjurons ies' journaux^catho- «'par lés. autfes, J Sôngez,'mes trèschè-
élections restent entre les< mains des lipues, J monarchistes; conservateurs des j ^ xes fille^. qû 'ir .y en îa plusieurs qui
'flft ! : Rfvnt ■ : ^ na ..Hnfnti KoaiinMin f ÏM*nVlTlAftS. At lft?t Sp.tYi.ft.7.71P!t TP.IlOlti1/.SP.8\ rfft I _l _ _ 1' 1 i l ' ' 1 r. i ? î t\» .
3] us nombreux
'emportent^
trouve; ..de ; fait» soumise à celle de Jj athée. Qu'ils fassent pour lps ; .péliti6ns
Ouest.".» ■. h'i ■,'1 ir.■ v . m 1 \'i
du comité catholique, ce^quë .font ries
-M. Gladstone, -et, comme le remar-1 les amis de rordre propageaient«la-pé- « y en avait quelques-uns qui eussent
e: le Tin\es r c'est là que tend le mou- tition qué .nous leur;rf>commtfndons>dô « la petite maladie dont j'ai parlé tout
ne
côte pourtant que penche
de "
que . . .
vement général des colonies, mnuve- nouveau, la : boiine cause ^aurait lé
ment que la découverte des champs de nombre comme, elle a le droit. - > -■
diamants
sentent d'égales difficultés : il faut con- [porteurs de la pétition pour' l'ensei-
server la prépondéraïrce anglaise, il'në gnement obligatoire et laïque font si-
it pas mécontenter ,1a majorité de Igner des enfants de tout âge,, et même
population. La question n'est pas | prerinènt -les noms de ceux qui ne sa-
■ ' " vent pas encore écrire mais'no t us i|ën
von s nous garder de - les imiter ën^ce
point."
" On peut avoir des modèles de péti
tions efl f s'adressent a# s'ëtei'étÉtriat'du
«. ne se soucient , plus dé la loi de Dieu
0, et auxquels on < peut adresser le re-
proche ; ;dui; jRrophète -Dissipaverunt
« legem tuam. - < j ( >
« C'est assez. Allez dans vos demeu-
« res, et partez avec ma bénédiction ;
« dites à vos parents (spécialement'S'il
aut
a
résolue; mais ce qu'il -importe de. re
marquer, c'est qu'elle sera étudiée
aveesoio, et c'est qué l'intérêt de la
| colonie pèsera dans la balance autant;
au moins, que l'intérêt du gouverna-
ment central : vrai moyen de satisfaire
les deux à la fois. y ' : "
J. C hanxrel.
L'Ordre ayant dit que le Pape ré
gnerait encore dans Rome si l'émeute
n'avait pas renversé Napoléon III, nous
lui avons rappelé que l'évacuation de
Rome datait ae l'empire ; puis nous
lui àvoiis demandé s'il estimait que
l'empereur pouvait prandre au sérieux
en cette affaire une promesse quelcon«
que de l'Italie. h'Oràte ^répond : i
. Nous accordons à 1'(/"«»«»* qne la pro-
meesQ da'....l'Italie', par elle-même; ne consti
tuait pas une garantie.-Mais l'empire, lors
que des considérations purement militaires le
contraignirent, à retirer de Romo momeptâ-
nément l'armée d'ooeapation, comptait baau-
cpup moins sur la loyauté de l'Italie que sur
lui-même, et. eur la connaissance que l'oa a-
vait à Florence de bss résolutions.
L'empire savait avec ceriitude que, lui de
bout, Rome et»!® territoire placé eous ta sau-
Vfgirde de la convention du 13 eeptembre,
ne couraient aucun risque. ; ,,
Ah ! l'ëmipire savait avec certitude
que .rItalie le craignait trop pour man
quer à la parole donnée, et qu'en con
séquence, lui debout, Rome serait res
pectée.
, Cependant l'empire était debout, il
était vainqueur, il était - le -maître et
l'Italie ne ;i vivait que par lui, lorsque
Victor-Emmanuel, sans s'inquiéter de
la parole impériale officiellement don
née aux catholiques, s'empara des Ro-
magnes; L'empire lui ordonna-t-il d'en
sortir? Non, l'empire, lui permit d'y
rester et reconnut cette annexion faite
contre, sa parole, contre son. honneur..
L'empire était toujours debout,rtou-
jours puissant^ et l'Italie ne pouvait
encore rien ,sans - lui, lorsque Victor-
Emmanuel se jeta;- sans déclaration de.
guerre, sur d'autres provinces pontifi
cales et put écraser, sous le nombre, à.
Castelfidardo, la petite armée du S.ajnt-
Siége. L'Italie garda, de ce coup, les
Marches et i'Ombrie. Que fit l'empire?
Il avait promis de faire respecter le
territoire pontifical et, au moment
même de l ftttentat, il parla-de s'oppo--:
g:;r par la.force à ce- nouveau brigan-;
dage italien. Mais, finalement, après;
avoir rappelé Son ambassadeur, jtout'
en maintenant sa légation, il reconnut'
le fait accompli «t laissa même dire
que Victor-Emmanuel n'avait rien fait
sans permission. ;
Par ces .deux entreprises . italiennes,
toutes deux acceptées, sinon voulues
de-l'empirô> rOrrf^c doit voir ^que -l'é-?:
pée impériale, même victorieuse, n'in-
quiétait guère ritalie et protégeait fort
mal le Saint-Siège. Napoléon III, qui*
n'ignorait pas ces précédents, devait
comité catholique, rue de l'Université^
47, Paris.
Le mardi 14 inai, S. E&c. là prin
cesse Orsini a conduit'* aux pieds du
Saint-Pèro les sœUrs de la Via Crucia
et' dé San Vincenzo de Paolo pour l'as
sistance aUx malades, dont elle est la
prieure, ainsi que les congrégatristes
de la pieuse,-union des Filles de Marie,
dont elle est la présidente^ * # ^
Elles étaient accompagnées du révé
rend curé de San Angelo in Pescheria,
de quelques religieuses de Santa Do-
rotea et de ■ quelques prêtres, direc
teurs ou secrétaires desdites congré
gations. •
--' Vers midi, le souverain Pontife s'est
présenté dans> la salle du Consistoire
où ces dames se trouvaient réunies.
A son apparition, elles se sont toutes
agenouillées pour recevoir sa bénédic
tion. ' l .' :■■■>* ■
Mme Carlotta Bocalari a lu, au nom
de ses compagnes,-:.une touchante
Adresse, dans Jaquelle elle a rappelé
les épreuves qu^ affligent actuellement
l'Eglise et le besoin que le3 cbtétiens
avaient de se tenir unis», . -
Mlle Alessandrini a ensuite récité une
charmante poésie, dont les* nobles* ex
pressions ont vivement ému le Saint-
Père..
Le Saint-Père a répondu dans les
termes suivants rapportés' par le Ca
tholique : t , • ,
k Mes chères filles, j'ai appris avec
« plaisir tout ce que vous m'avez dit
« que vous faisiez, et j'ai compris là
« bonne volonté que vous'avez de traï-
« vailler toujours pour : la gloire *de
« Dieu:-- s-v ; ... ]
«£ Lors de l'ascension de Jésus-Christ, ■
a deux anges faisaient des reproches à
« ceux qui restaient étonnés e.t inac-
« tifs, les yeux tournés vers'le Ciel. Jé- 1
« eus Christ s'élevait au Ciel pour aller.
« nous en ouvrir lés portes, et il mon-
« tait tout'rayonnant -de- splendeur,
« accompagné de toutes les-âmes des
« justes qu'|l avait délivrées des lim-
« bes. Naturellement, voyant un hom-
« me s'élever ainsi miraculeusement
« vers le Ciel,. tous ceux qui étaient
« allés avec'Jésus dèmeurèrent la bou-
« che ouverte, regardant en haut avec
« éfonnement. Mais ces anges vinrent
« et leur dirent : Pourquoi rèstez-vous
« ainsi regardant Vers le ciel ? comme
« s'il avaient voulu dire": Pourquoi per-
« dre ainsi inutilement le temps? Allez
« plutôt au cénacle, prier avec les au-
« très. ... .; ;
petite maladie dont j'ai parlé
« d'abord), dites : La bénédiction du
« Saint-Père s'étend aussi à vous; le
«. Pape vous bénit, afin,que vous puis-
si siez .rècouvrer la santé. Vous le leur
« direz avec ces manières plus oppor
tunes, avec ces paroles plus conve-
« hàb'lës 'dont ' lé3 femmes "savent si
« bien faire usage. :
Je vous' bénis, vous, vos familles
«Tët tous "les objets de dévotion que
« vous portez. . t , ~ v . - „
Ht-Bçnedictio, etc. » \ '
i ' 'a * .- ?* ï,. -■? *' •-« "? I
En rendant compte, dans Y Univers
du 16 mai, de l'ouvrage de M. More-
lot sur la reconnaissance des enfants
illégitimes, nous "avons commis une
erreur de doctrine, qui nous est signa-
Me j par plusieurs honorables «ecWsias^
tiques dont Ift compétence est indiscur
iablo' .
Nous développions cette thèse, qu'en
dépit de la fiction qui veut en faire
un acte purement civil, le mariage ré
siste par essence à l'idée de la sécula
risation et garde, même juridique
ment, des caractères que le sacre
ment'seul peut avoir la puissance de
lui--imprimer. Il est indissoluble abso
lument, indissoluble alors même que
l'un des conjoints trahit la foi j urée ;
la règle, l'invariable règle de 'la mu
tualité du lien et des engagements ne
lui est point applicable.
« Lé nœud créé 1 par lé mariage n'a
rien qui ressemble à un simple rap^
port d'affinité ou d'alliance ; c'est un
lien d'unité, deux existences n'en for
mant qu'une seule. Les jurisconsultes
qui ont voulu définir ce lien avouent
qu'ils ne trouvent qu'une formule, celle
du texte sacré : duo in edrne una; Nul
contrat profane ne saurait produire de
semblables engagements; nulle auto
rité simplement humaine n'aie pou
voir de les sanctionner. Le mariage
est au premier chef un acte religieux;
le séculariser est une .fiction qui fait
violence à la nature des choses. Telle
était notre proposition, qui demeure;
vraie dans, sa paftîè'ëssentielle.
. Nous ajoutions un aperçu un peu
accessoire et d'une * importance secon-!
daire. Les interprètes du code décident
unanimement queles conjoints dpivënt
comparaître en personne, et ne peu-*
vent se faire représenter parades man
dataires à la célébration du mariage,
civii à la mairie.. Pourquoi, nous étions-,
nous demandé, cette dérogation au
droit commun, qui permet, en géné
ral, de contracter par procuréur? Les;
légistes ne donnent de cette exception*
que des raisons puériles. Nous avions
pensé que, sur ce point encore, les ju-1
risconsultes- se laissaient dominer à,
leur insu par le caractère sacramentel;
du mariage. ' ' , |
Les sacrements de l'Eglise, disions-:
nous, le baptême, l'extrême-onction,
ne peuvent être reçus par procureur.
Nous ajoutions inconsidérément et sans
.suffisante., information, qu'il .en était
de même du mariage et que les légis
tes, sans s'en ^douter peut-être, sui
vaient une tradition religieuse en ex
cluant l'emploi des mandataires dans
le mariage civil. Nous"' commettions
une erreur théologique. Le mariage re
ligieux par procureur est valable canon(-
guemmt; c'est un point de doctrine en
dehors de toute controverse. o
Nos honorables correspondants ont
eu la bonté "de mettre Sorts nos yeux
des décisions et des textes péremptoii'
res. Leur autorité personnelle suffirait
pour nous faire répudier: avec empres
sement une assertion erronée. Ifc> ne
nous coûte nullement de* nous redres
ser nous-mêmes et noua sommes^pleins
de gratitude, pour les personnes qUi
ont bien .voulu nous dénoncer l'er
reur. Si nécessaire, si strictement
obligatoire que fût la rectification
que nous venons de faire, nous ne
croyons pas d'ailleurs que l'idée gé
nérale de notre article du 16 mai en
soit infirmée.' La méprise ne touche
en somme qu'à un point particulier,
qui n'intéresse pas le fohd même de
la dpetriné 'juridique que nous défen
dions.
P h S erbe? =
Le cardinal Gousset, dans sa Théo~
\oigie morale,' résume ainsi l'enseigne
ment de l'Ecole : -
« , ■; -> ■* - t
' Il n'est pas nécessaire, pour là validité" du
mariage, que les parties se présentent ë'n
personne au curé qui doit recevoir leur cotf-
Êentement ; on peut se marier par procureur.
Mais pour que ce mariage soit validé, il' faut
plusieurs conditions. Oa exige : 1° que le
fondé de pouvoir ait une procuration 'Eonw>
seulement générale à l'effet du mariage, mais
particulière pour épouser telle -personne ; 2°
que le fondé de pouvoir exécute lui-mômâ la
procuration, à moins qu'il n'ait reçu le pou
voir de la faire exécuter par un autr<- ; 3° que
la procuration ne soit pas révoquée avant ' le
mariage; 4° que le fondé-de pouvoirs suive
exactement les clauses de sa procuration» Le
mariage par procureur est valable comme
bontrat et très probablement comme sacre
ment. Néanmoins, cette manière de se ma
rier n'étant point usitée parmi nous, si -ce
n'est pour le mariage des princes, un curé ne
doit pas recevoir le consentement des parties
par procureur, ni par lettres, sans avoir pris '
l'avis de l'ordinaire. , , .
Plusieurs journaux, qui se copient,
parlent de la. démission de M. Pernol-|
let, député de Paris et maire du » XIII 0
arrondissement, comme d'une nouvelle
récente.. Ils sont également mal ren
seignés et sur le fait et sur les motifs
qui l'ont amené.
La démission ,de l'honorable M. Per-
nollet remonte à deux mois environ et
serapporte à une décision .antérieure,
du conseil municipal, que nous avons
combattue à cette époque.. Il s'agissait
de l'école de la rue Jenner, récem
ment construite, et destinée' par l'an
cienne administration, aux sœurs de
Saint-Vincent de Paul. Le conseil, mu-:
nicipal refusa de remplir les engage
ments pris, se réservant de placer dans
cette école" des institutrices de son
choix. C'est alors que M. Periiollet,
avec un de ses adjoints, donna sa dé
mission.
Par suite de cette décision du con
seil municipal, l'inspecteur général,
M. Gréard, fut invité, au mois d'avril,
à désigner une directrio® laïque pour
l'école de la rue Jenner. L'école, dont
les Sœurs de la charité se sont vues
arbitrairement dépossédées, fonctionne
aujourd'hui sous la direction de l'ins
titutrice -laïque agréée par le conseil
municipal. Ni M. le ministre de l'ins
truction publique, ni M. le préfet de la
Seine, n'ont eu garde de se mêler de
l'affaire, quoiqu'il n'eût tenu qu'à ce
lui-ci que la décision du conseil muni
cipal, désapprouvée par lui-même en
séance, n'eût pas de suite; à plus forte
raison le ministre de l'instruction pu
blique eût-il pu empêcher l'arbitraire;
mais le conseil municipal de Paris est
un pouvoir qu'on craint et dont ori
respecte toutes les décisions, mèmè
aux dépens de la loi, même au détri
ment du bien. • •
Le mauvais esprit du conseil muni
cipal s'est montre une fois de t plus - à
'occasion de l'école de la rue Jenner;
Nous savons qu'il ne dépend pas des
conseillers communards qui y siégént
que les Frères et les Sœurs ne soient
expulsés de toutes-les écoles de Paris,
et ^.l'enseignement religieux banni ;
heureusement, une forte minorité, qui
est quelquefois la» majorité, s'oppose
ra, nous l'espérons, à.ces entreprises
'unestes. s ■;
Lettres de Prusse
Les feuilles officieuses n'ont pas man
qué de dire que si le Pape n'a passgréé la
nomination du cardinal de Hohenlohe,
les jésuites seuls en sont causer Cela
n'ét ait pas . mal trouvé- au moment où
l'on discutait au Reichstag la question
de l'existence. des jésuites en Allema
gne. On a entendu d'étranges choses,
dans cette discussion. Savez-vous, par
exemple, le grand argument du rap
porteur, M. Gneist, pour prouver qu'on
doit à tout prix se débarrasser de-la
Compagnie de Jésusoc et des congré
gations du même genre ? » C'est que
« le Japon et la Chine viennent de
prendre des mesures analogues à celles;
que l'on propose au Reichstag!»
- Ce rapprochement avec le Japon et
ia Chine nous fait croire à la nouvelle
donnée, par les feuilles.officieuses; qu'à;
la suite de l'un dés derniers conseils
des ministres, le gouvernement a pris la
résolution d® continuer la guerre con-f
tre l'Eglise et de poursuivre l'affaire
engagée contre l'évêque d'Ermelandj i
Nous ne savons s'il a été question de
faire fouler aux pieds la croix comm«> *
au" Japon, ni si les navires allemand»^
ont commission de ramener une car<"
gaison de cangues chinoises ; mais l'at-'. >
taque va recommencer da plus belle
contre les catholiques. Le Reichstag a '
Voté ce que lui.demandait M.-de Bis« ;
inarck, et M; dé Bismarck va faire ce ;
que le Reichstag demande par soh
voté. Le3 jésuites et les autres con- »
grégations seront sacrifiés,'fen dépit des ;
1,800 pétitions protestant contre un acte
d'ostracisme qui n'est ni juridiquement :
motivé ni politiquement ■ opportun.' <
L'empire ne trouve plus ' parmi lés
hommes éclairés de son Parlement un
nombre suffisant de mandataires dus
)euple qui ose défendre le- droit et>la
ustice. Quant à - l'empereur, il est'
jeut-être aussi menacé que; les fils dei -
saint Ignace. . .r
Déjà l'organe du chancelier en est 1
venu au point de pouvoir dire que f
a les promesses royales n'ont pàs 'd»
valeur dans' la politique «actuelle: -*
Selon l'axiome constitutionnel, Sa Ma- ■
jesté règne, mais ne gouverne pas. -
; Nous marchons vers la grande répu-
jlique germanique dont le^-futur pré-:
sident est en'attendant maire du. Palais.
lanqué des nationaux libéraux et des li- •
ires conservateurs,; il fait chaque, jour
pn pas de plus vers son but unitariste.
jes nouvelles- lois qu'il propose ré
duiront encore les attributions des dif
férents Etats; l'ordre commercial et
ordre judiciaire y passeront aprèî
l'armée, les postes et les télégrapnèsi'
L'Eglise nationale, esclave de J'Etât, ;
doit compléter l'unification.
; Parmi les pétitions déposées en fa
veur des jésuites, on. a remarqué celle ;
du clergé de Hagueneau. Elle rappe-«
lait l'exemple de la France, où la sup-»
pression des jésuites fut l'avant-cou^
reur du terrorisme révolutionnaire."!
Plusieurs de ces pétitions demandaient
le maintien des jésuites, et la suppres-r ;
sion de la franc-maçonnerie..,
>,quintaux de pétitions , a dit mécham,^
ment un homme officiel incapable d&
comprendre les raisons -de ce grand,
mouvement catholique. Quintaux tan^
taux vous écrase! La pétitionnes an
nexés d'Haguenau vous explique com
ment la chose est possible.. Bismarck-:
Choiseul prépare Robespierrè-Bébel;
Je ne terminerai pas sans signaler un
-fait qui indi gne toute l'Allemagne. Péii-
dant les fêtes delà fondation-de l'uni
versité de Strasbourg, deux pàtriotès
allemands, deux professeurs ont roué
de coups un pauvre vieillard qu'ils
prenaient pour un Français et qu'ils
croyaient avoir entendu siffler. Le mal
heureux, pris d'un mal subit, appelait
au secours par des cris inarticulés. Les
deux savants se jetèrent sur lui. GelsË
se passait le 1 er mai; le 6 mai, la vic
time, qui n'était autre que . le baron
d'Aufsess, fondateur du. musée germani
que à Nuremberg , expirait entre les
bras de ses enfants. Une lettre qu'il'
n'a pu ' terminer raconte l'agressioq
aux suites de laquelle il a succombé..
On y lit : a. Ce fut l'affaire d'une mi -'
nute,qui toutefois peut devenir impor-'
tante dans ses suites, et qui ne pro
nostique rien de bon pour la nouvelle
université, puisque ce sont des Alle
mands, et même des professeurs, qui
ont assouvi leur rage contre un Alle
mand officiellement invité à la solen
nité, et dans la paix du château impé-r
rial. » Toute la vie du baron d'Aûfsess
avait été vouée à la patrie et aux
sciences : le fanatisme germanique' et
la brutalité professorale l'ont immolé:
O tempora, o môres!
Le curé Mahr, représentant au Land
tag de Munich, vient d'être accusé
comme calomniateur, à cause de sa
brochure sur la condamnation inique
SU curé Lechner, dont je vous parlais
dans ma dernière lettre. (Voyez notrè
numéro du 14 mai.) C est précisé
ment ce qu'il avait voulu en pu
bliant cet écrit, qui en est déjà à sa
quatrième édition. Quant à M. Stuben-
rauch (le fonctionnaire sur qui retom
be la responsabilité de l'odieuse affaire
dont M. Mahr poursuit la réparation)/
il garde encore un silence absolu.
Nous recevons de . Genève une cor
respondance, sur laquelle nous atti
rons toute l'attention de nos lecteurs :
Genève, le 20 mai.
Ce que je vous disais dans ma correspon
dance d'avant-hier s'est trouvé pleinement
justifié par les nouvelles que nous avons re
çues hier. Nous avons voulu en attendre^ la
confirmation pour vous en frire part. Le
temps nous manque absolument pour vous
donner des détails. Vûci très brièvement
quels sont les faits.
Sarrano, dont le projet était d'aller à Bil-
bao, comme on le sait, est venu se butter,
dans les défilés des montagnes, . contre des
positions fortement occupées par. les > carlis
tes. Les points principaux de l'action sont
Durango et Elgueta. Au môme moment, le
général Amilibia battait complètement les
amédéistes à Onate, leur faisant 300 prison
niers. Dans ces différentes aflaires, l'ennemi
a perdu bjaucoup de monde,, du matériel ët
des bagages. Une dépêche gouvernementale
est arrivée à Pampelune, ordonnant de bien
traiter les prisonniers de guerre; cette réso
lution a été dictée par la crainte de représail
les, de nombreux prisonniers étant tombés
entre nos mains. A demain de, nouveaux dé
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