Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1871-07-01
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1871 01 juillet 1871
Description : 1871/07/01 (Numéro 1478). 1871/07/01 (Numéro 1478).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6987527
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Samedi i cr ..Juillet'A â?l
H» Uîgr- Edition qaotldUanéi
Samedi I er Juillet 1871
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Six mois t.
Trois mois , .
PARIS"), ï ■
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Le numéro ï : l&cen.times^>
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Paris, 10, rue dtfs Saints-Pères. i
On l'tbonne, i Rome, au bireau de la Civiltà catiqluft,,
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DÉPARTEMENT^
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)L\UN 10 N
BF.
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i.a puisse
SIENNE
MM.
A. ANDRÉ, banquier, adjoint
neuvième arrondissements
au
2 DE C1SSEY, général, ministre de la
--q guerre. ■; i: .■*■■ ■'■■■■"!
r % DENORMANDIEt ancien Résident
; de la Chambre dés à vu uéi. , j
'4 DRÛU1N, président du' Tribu mil de
commerce. / , H*
5 DIETZ-MONINj manufacturier.
6 DE PLAVIGNî'j président de ia So
ciété de seeews aux blessés.
7 Mgr FREPPeL, évêque d'Angers,
ancien professeur d'éloquence à
la Sorbonne.
: 8 D'HAUSSÔN VILLE, membre de l'A
cadémie française, ancien dé
puté. v , !"• . *" v
■ ; ■ ■* "
9 KRANÏZ, iflgénietrr '©Tr~ chef des
ponts et chaussées.
iQ LQUVET, ancien président du Tri
bunal de commerce. ... , ;>
11 LABOULAYE, professeur au Collège
de France, membre dts l'Institut.
12 LEFEBURE, .ancien*-député de . l'Al-
..:sace. '.... ; :n, '
membre du
Hugo, Louis Blanc, Quinet, etG. Quel 1
fut le résultat de cette manœuvre? Le 1
comité Uuîa-ure donna la tête du scru
tin aux, hommes de la République rou
ge, et ses candidats de cœur lurent
honteusement battus. , ; -
Le comité Renouard renouvelle au
jourd'hui cette tactique, èt même ii-kt
perfectionne : au lieu de prendre quel-»
ques candidats seulement dansle parti
révolutionnaire, il y puise des : deux
mains. Sa liste, si elle passait, donne
rait plus d'auxiliaires à M. LouisBlane
qu'à M. Thiers. /, ■ '
"Nous devons ajouter que tous les
membres du comité Renouard ne sont
pas complices de cette défaillance, de
cette trahison. Une protestation est,ên-
noncée. Nous désirons quùelle soit
laite. II faut prouver que l'es magis
trats, négociants, propriétaires et au
tres représentants de la bourgeoisi«
parisienne, réunis dans ce comité,, ne
sont pas unanimes à croire, même
après la révolution du 18 . mars, que
l'on peut l'aire de l'ordre .avec du
désordre.
Le comité Renouard a choisi pour
auxiliaires et associés les membres de
l 'IMyn des chambrés syndicales, dont
!o rôle sous la Commune ne peut être
oublié. .'Peut-ètré 'cette alliance sera-
t-alle : insuffisante pour empêcher la
liste des conservateurs de triompher.
Mais dans sa ferveur républicaine, lé
comité Renouard, qui avait déjà em
prunté à la listé radicale Y honorable M.
Cor bon, viserait-il, comme au scrutin
dernier, à concourir par. son. attitude
au succès de la liste radicale?
i3
LE BERQl'IER, avocat,
conseil de l'Ordre.
Paris-Journal, qui ne faisait point
Î)artie de VUnion parisienne, se rallie
ranchement et loyalement à sa liste.
Et il !e fait ep des termes que naus ai
mons à citer : 7
■ Nous félicitons de laur- choix ,110a ooaiïèr&s
du parti de l'ordre. Pour venir des derniè
res, noire adhésion à leur œuvre n'en sera
que plus chaleureuse et plus solidement mo
tivée. Nous nous rallions, preuves en main,
cette lis te, née de l'initiative dé la presse
mais qui a le droit de s'intituler désormais
liste de l'Union parisienne, tout court.
La public conservateur et libéral lui a fuit
accueil qu'elle méritait, 11 t\ou » revient de
44 MÛREAU, syndic des agents de
change.
15 PAUL MORIN, manufacturier, maire
de Nanterre. r - ■ ' -
DE PLOEUC, sous-gouverneur de la-
Banque de France.
PIERRARD, directeur des chemins
de 1er de l'Ouest.
PERNOLET, négociant maire du
treizième arrondissement.
|9 DÉ PRESSENS É, pâleur 'protes
tant. : k ' .. . ): y
SE BERT,'présidé lit de la Cli ambre
des nutairns.
WOLUWSK1, économiste, membre
de l'Institut.
46
1
48
20
21
toutes parts que l'abnégation dort nos con
frères ont l'ait preuve en profitant daoe qu'ils
tenaient la plume pour ne recommander-le
•110m d'aucun d'entre eux aux sultrages des
électeurs, est vivement appréciée. S'il nous
est permis de nous citer, la première ligne
que Paris-Journal a écri te au sujet de ces
efcroUoaa ^ \ juillet, dont il est permis de
hien.,augurer rtjevûoittnant. était celle-ci:
« Moins les journalistes parleront -^eux-
mêmes à propos des élections, plus il y
chance que leur voix soit écoutée. » Il paraH
que le conseil était bon, puisqu'on l'a suivi
MaiRnous ne rappelons pa« ce mot pournous
couronner'de lauriers ; il y a toujours beau
coup plus de mérite dans l'action que dans
Le Temps, qui essaye de tenir le mi-
ieu entre les conservateurs et les ra
dicaux,; çomme il tentait' au mois d'a
vril de tenir la balance entre la Com-
nuirie et .Versailles, prêche aujour
d'hui cpmme alors une conciliation
qùi lui, paraît également; nécessaire
mais, qui est également impossible.;:
L'intermédiaire naturel dé cette fusion
serait, d'après le Temps, le fameux
comité. Renouard.
C'est un fâcheux complimenj; qup
init ie Temps à ce comité.
----- : ; —
* il paraît, à ce que dit le Temps, que
des efforts de conciliation se- font , en
oB^oïxœÈt 'ëfiire- :le • 'oomitô''Il«nonar1 è comité républicain de la ' presse et
l'union des chambres syndicales.'
' Pour apprécier lâ moralité de l'al
liance projetée, .Un faut iCiter fCe que
pençe de la li^te du comité républi
cain de la presse, un jçurnal dont des
(tmis très iniimes ont, ,a ce qiie l'on
assure, sollicité le patronat du comité
Henoùard. ,
Lés quatre journaux, -^'Journaux de VU-
nion répûbïiedinê ét de là désunion' sociale, - i -
viennent de publier la liste qu?ils recomman
dent, non à tous les Parisiens amis de l'ordre,
cela.tombe sous -le sens, mais aux amis des
vingt-deux radicaux de la Chambre.
Le Français ajoute -
neux et qui seraient tentés d'en avoir
pour les candidats du Siècle.
On lit dans.le Constituiiormel:
Que ceux-là qui ont un loyer à défendre,
une famillè à protéger, que ceux qui tiennent
à ne point laisser perdre ît la France ce qui
lui reste de dignité, d'honneur, de fortune,
tiennent pour, les candidatures qui leur sont
proposées par V Union parisienne; il y a là
tous les éléments d'une vigoureuse protesta
tion contre la liste radicale; par le triomphe
de cette liste, la démagogie sera vaincue. Si
' "énëraî de Cissey, ministre de làguerre,
(î. de Flavigny, si fév'èqae Freppel, si M.
Pierrard, si M. Louvet sont nommés,' l'ar
mée, la religion, la propriété, le commerce,
tout ce que la Commune a outragé, sera ven
gé; par l'élection des candidats de l'Union
êpublicaine,^ de M. Uibach, de ]VL Vautrai»,
le M. Ténot, rien n'est vengé, rien n'est ré
paré. Il est bien assurément de vouloir con
server la République ; mais le plus pressé,
devant les audaces renaissantes de la déma
gogie, c'est de sauver la France.
On-lit dans le Figaro :
La tâche de V Union parisienne de la presse
est terminée. '
Sous ce titre, vingt journalistes, vingt di
recteurs de journaux de grand format les
plus répandus à Paris, se sont constitués en
comité électoral.
v Jja liste ci-après a été le résultat de leurs
délibérations. .
JSlle se compose de noms tous imposants,
éminemment nonorables, discutés un à un,
sans passton, abstraction faite ^ abnégation
même — de toute question de parti ; elle est
une liste de fusion honnête, une liste d'or
dre avant tout, et elle ralliera, nous en som
mes sûrs, les suffrages de tous les honnêtes
Sur cette liste, discutée et arrêtée par
vingt journalistes, pas un nom de journaliste
ne ligure
qu 'à tous les points de notre horizon
politique, à tous les étages de l'opi
nion. C'est comme un mot d'oràre-ré-
pété, surtout dans la lignée des hom
mes qui prennent au sérieux les im-
mortels principes de 89. Il faut essayer j
la mise en œuvre des institutions ré-* '
publicaines. Essayer est un mot nou
veau, quand on l'applique aux consti ••
tutions destinées à régir' un grand
peuple.
On a toujours cru qu'une nation vit
de sa vie propre, qu'elle grandit,
qu'elle se développe dans le sens des
institutions appropriées à son génie, à
ses intérêts et à ses besoins. Or, en
examinant les choses sérieusement, la
France, grâce à Dieu, ne peut pas en
être réduite aux expédients d'un essai:
La France s'est faite et constituée par
la- monarchie ; elle s'est affirmée par
des actes héroïques ; et ses glorieuses
destinées n'ont été interrompues que
par. les. efforts insensés d'une révolu
tion qui l'a précipitée dans une série de
malheurs sans nom en lui donnant la
licence au lieu de la liberté, le despo
tisme démagogique ou césarien, au
lieu de l'autorité, et qui, enfin de comp
te, l'a réduite aux ruines et aux muti
lations douloureuses qu'elle subit sous
nos yeux.
Essai de 1793 , essai de 1848 V essai de
1870, tout cela ne suffit-il donc pas?
11 faut essayer encore ; et essayer pour
plaire à quelques cerveaux vides et
ereux, à quelques, utopistes qui affir
ment gratuitement la supériorité des
gouvernoment's par en bas! Et des
hommes d'Etat, pris jusqu'ici au sé
rieux, acceptent sans hésiter, ces ca>
pricieuses et formidables-prétentions !
Et de quelle république s'agit-ii enco
re? U y en a de toutes les-cotiieurs du
prisme; et la nuance accidentelle
ment triomphante , ne, verrait - elle
dues ! L'ordre social el l'ordre véi'î-
gieux se touchent par plus d'un point'.
A la place du panthéisme soi-disant
scientifique qui se meurt, à lu ^luv^
[ de l'atheisme systématique qui ç.ré- *
' tend le remplacer, et qui s'inai\gure
clîrentément, ramenons socialement
au milieu de nous ce Christ qui aime
tes Francs, qui a donné povtr b&se à
leur grandeur les devoirs Sacrés dont
la Révolution ne les & laffran-chis que
pôur les faire tomber dans la. honte de
défaites sans précédents et l de calami
tés sans égales ; donnons catholi
cisme et aux vertus qu'iV inspire, la
place usurpée par les sata niques aspi
rations de la Révolutiom qui aboutit
inévitalilëment au triomphe de la fordô
brutale ou aux désastre»;d'une irrémé
diable anarchie.
C'est par le cathoîfcisme que la
France se relèvera et vaincra. In hbc
signo vinces. C'est en. renouant le fil d©
ses traditions, c'est en ù&itaat Clovis,
en brûlant ce qu'elle a, adoré, eii a;dû^
rant ce qu'elle à brûlé dans son délire,
qu'elle redeviendra grande nktion.
C'est le catholicisme j qui l"a fait'naître';
c'est le catholicisme qui la fera "re
naître. , ■
a. 'M ichel. ■' J
on
h'Union parisienne de la presse était, comme
i le sait, l'expression d'un grand nombre P as immédiatement se former contre
' .nlVo la />nnlii.înn dp.
On louvera des 'bulletins" de vote
aux btttfcttux des journaux de l'Umon
pttrmienne ï/e la presse.
ntjbeàv-fwifeftilitli ÉSt' 'T^ igtta8^^'3^nVmgymif
pas de dire qtie tnSsîBœè^d^îa-^iofaè^ tifr-se
sont unis auît autres que pour sonâer W^tofr e
de M. Loui^:ïîllàch, leni! rédacteur en cbëf
agréable feuilletoniste, dit-on, et juge exper
de&- chose» du théâtre, raara ttSSQZ ettaùge »
j,,„. aux affaires de la politique ; que messieurs
ia parole, et nos confrères ont fait mieux que! du Bien public n'ont contracté la quadruple
nous v nous parlions sagement, eux ont «a- «Uiaiîçe que pour porter.^ la Cbambre M. H.
gemerit agi. - ' : - ; Vrignault, leur rédacteur en chef, homme
RaUi». .h jlive a'ie lajiateà laquelle ,ile courage.et d'esprit sans doute, m?iis bien
" ' — da^s' ïïriefôfff'a f&HiemlP fôS'ïhtits''*de°'Bï'^9k&B'i^- ;
toutés ses parties? Assurément non. On y. nommée, et qui gâte peut;être son: avenir
trouve tel nom qui pourrait en être rayé fa- par cet appétit d'arriver vite et de devancer
cilement, selon : nous, on n'y lit pas tfel autre: le .flot de l'upinion que messieurs de l'Opi-
que nous aurions aimé à y rencontrer. Mais, www nationale enfln, le journal delà dêmocra-
dans le vbte au scrutin de liste, il faut savoir tie autoritaire, hier césarienne, aujourd'hui
'- 1 - républicaine, n'ont conclu le traité que pour •
' 1 - J —- - -*« riiiitwinH
elle la coalition de toutes les nuances
évincées ? Il: en est une qu'on désigne
sous le nom de République des honnêtes
gens ; mais combien de républicains
de cette classe, d'il y a trois mois, hé
citeraient à se placera sous le même
littéraire^ et M. Ml», dir.oteup duMtai- S?™^
tew universel, propriétaire d'une imprimerie : "P ul ® ' inauguration de Commune, a.
rabusiaBraW^a-ik'.aittl, très paturel-
qunnif-uf* «tdtw-cemps queiournafiste. s lement les efforla_xE3^Z3ZE(3?2p8 ei. ûe
Au moment où., leurs deux noms allaient
,de comités de Paris.
' Parmi les membres qui composaient cette
réunion, quatre se trouvaient portés sur une
partie des listes à elle adressées : deux sur
tout, — deux députée de l'avenir, — M.
Hervé, du Journal de Paris, dont il est inu
tile de faire ressortir la valeur- politique et
leur honnêteté\ Quelle triste déception
ôtre portés sur la liste, ^~èt l'unanimité tour i) ménage à totis la criminelle audace
était acquise d avanpe, — MM. Hervé *
Ceux de nos souscripteurs dont ['abon
nement expire k .30 juin sont p mis dt
1e renouveler ieplusprompie*mtttpossi/>te y
ne 1 veulent pas éprouver de- têtu-ru
letipui du jminuxL, ■ i _ __
mode le plus sim/de et ' te ptm
prompt lest l envoi d'un bon sur la poste
vu tfwi mandat ù vue sur Puris> f à l'ordre
du Gériint. ,
s 'ils
dan.
Le
AVIS IMPORTANT
Nous rappelons d nos abonnés que toute
réclamation ou demande de changement
d'adresse, doit être accompagnée d'une der
nière bande imprimée. G 1 est une condition
indispensable pmr qu'il y puisse être fait
droit. . . y".
UUil0 10 1WVU ...
sacrifier les détails à l'ensemble,- sous peine:
de faire les affaires de ses ennemis. Le succès;
ne peut s'obtenir qu'au moyen de sacrifices;
d'amours-propres de la part des candidats,':
et de sacrifices de préférences de la part des)
électeurs. Le partitïulier s'eflace devant le
général. Chacun doit adopter la liste-qui ré.-1
pond le mieux ou Je' moins mal, dans sa si
gnification synthétique, à sob programme;
personnel, et, cette liste adoptée; s y tenir
lidèle comme à une consigne.
' Votei h- aôire h tous ; ni division, ni abs
tention. ' - ' ■"
On - lit encore dans Panis^jourual ces;
recommandations,, dont il est ,impor
tant que tous les électeurs soient bien;
pénétrés:
caser leur rédacteur'eîi chef, M. Guéroult,
.duquel on eût voulu qu'il attendît une dési- :
gnation plus universelle et plus.sérieuse. On
ajoutera que les trois semblent se moquer un
peu des électeurs, parisiens et mal cacher
leur jeu en s'insérànt cbmme trois planètes:
an milieu d'astres de second ordre et d'obs
cure lumière.
Et c'est le comité Renouard, l'autre
jour porté aux nues par le Français,
qui.fusionnerait avec le comité répu
blicain dont la liste, au témoignage
du même journal, * se recommande
aux amis des vingt-deux radicaux de
la Chambre ! »
P. S. — L'alliance qu'annonçait le
Temps d'hier soir est chose faite au-
FRANCE v
i»AHiss, ao juin itni;
Les six journaux de I '-Union républi
caine ont compris, par l'accueil fait à
leur liste de candidats, que cette liste
n'avait aucune chance de succès. De
son côté, le comité Renouard ayant
échoué dans sa-prétention d'absorber
tous les comités conservateurs et libé
raux, a senti qu'il ne pouvait marcher
.shu I. La liste préparatoire qu'il avait
officieusement lancée suffisait à mon
trer son impuissance. IMui fallait un
point d'appui. Où le prendre? Quel
ques-uns de ses membres voulaient
aller droit au parti de l'ordre, d'à litres
penchaient vers cette fraction particu
lièrement dangereuse de la révolution,
qui se tirait habile et modérée parce
qu'elle prend peur lorsque les logi-
cîens'du parti mettent en œuvre les
moyens d'action qu'elle leur a prépa
rés. ' :
C'est de ce côté que le comité Re-^
nouai'd est tuinbé; il u mis dehors la
plupart des véritables Uammes d'ordre
qu'il avait d a bord acceptés, et s'est
rallié h l'Union républicaine de la
. presse. Celie-çi, qui allait sombrer,
ô'est empressée d'acceptej' l'alliance,
et : d't, deux listes condamnées est sortie
uue viie'de fusion où 1 l'on voit^ sous
lensiS' ne de ia concorde, des candi-
• jifjts c.ïmtne MM. Broca,; Grosjean^
Hauréau, Perdigiiier, Sénart, Uibach;
Vautrain. i t,
Nous ne sommes pas surpris de celte
évolution du comité Repousrd. Il avait
fait pareil mouvement huand ii était le
" comité Dufaure, Les prétendus hommes
Depuis hier, un grand nombre de nos la-o: Les lecteurs Scm^â-même
teurs noua ont tait ) hoûneur dô pour noua Soumettre leurs observatipns sur w . , - Â f a ' • n ?. us j 8 .? 111 ? 1 ®!, cu ~
la liste de l'Union parisienne, qui^ bian déci- . ® e savoir ce qu en dira le Fran-
dément, rallie tous les électeurs auxquels les çaiSt
candidats du comité rouge; font horreur.
La plupart des: noms proposés par l'Union
pavisienne, nous dit-on, peuvent âtr&indis-
tinctement acceptés par tous les parlas. Mais;
il en est deux ou trois, peut-être quatre, suri
lesquels il y a discussion ; et un certain nom-j
hre d'électeurs se proposentde leur substi-! noncé par^M. Gambétta'devant les délégués
tuer up, deux ou trois nonas de leur choix^ j des,comités républicains de Bordeaux, N<
C'est m une erreur capitale, un écueil con-, regrettons que l'espace ne nous- permette pas
tre lequel nous ne saurions assez mettre en; de publier aujourd'hui cette belle improvi-
garde les amis de l'ordre. Qu'on y songe, ,gation, oîi aucune amertume, aucune récri
bien : le succès est à la condition que laj pjination n'a trouvé place. De grand orateur
liste -tout hntièrk sera, votée par chacun! s'est tenu dans la région la plus élevée des
des électeurs.-Il est hors-de doute que les principes: c'est le plus éloquent plaidoyer
a ««ma ratnriirinfii. nui seraient substi- quiaït jamais été prononcé en faveur de l'in--
struôtioB sans laqtieùe le- salut est impos
uvt.1. ^—— — ,. , et j
Dalloz ont donné spontanément une grande
-preuve d^abnégation en déclinant toute can-
^dainrg.. .....
- Leurs deux autres confrères ont suivi leur
exemple.
Donc, nous le répétons, vingt journalistes
ét des plus connus, ont arrêté et soumis aux ;
électeurs une liste de vingt et un candidats,
"sur laquelle ne ligure pas le nom' d'un i " a " 1
journaliste. ■
On lit, dans le Journal de Paris :
h'Union parisienne de la presse a tenu séance :
tous les jours depuis sa formation. Elle s'est
mise en rapport avec les comités qui parta
geaient ses tendances et qui poursuivaient 1«
même but qu'elle. Voulant les entendre tous
avant d'arrOlor. ses choix, . elle a procédé hier
seulement à la confection de sa liste, dans
une séance de nuit. La séance, commencée à
neuf heures du soir, s'est terminée à deux,
heures du matin.
Plusieurs journalistes faisant partie de la
réunion se trouvaient portés sur les listes
présentées par les comités. Notre rédacteur!
en chef, M. Edouard Hervé, était dans ce;
cas. Au moment du vote, il a déclaré que,
pour cette fois, il déclinait l'honneur qu'on
voulait bien lui faire. Plusieurs de ses con
frères, qui se, trouvaient dans la même si
tuation, et parmi lesquels nous pouvons ci
ter M; Paul Dalloz, du Moniteur, M. Gibiat,
inconstitutionnel, et M. Jenty, de la France,
ôht'fait, au même "moment, la mânie décla
ration. . -'
On lit dans le Siècle : ...■
Les journaux de la Gironde nous appor
tent le texte d'un remarquable discours pro-
* » -, 1 1/11
UtVU WI,Vi>'«uw.. v . , _
deux ou trois candidats, qui seraient
tués à i'un des vingt et un noms de V Union
parisienne n'auraient aucune chance d'être
nommés. Le seul résultat qu'aurait cet acte
d'indiscipline serait d'aflaiblir la .liste de
l'ordre au-profit de la liste de: l'anarehie.. L bs
dix, quinze ou vingt.mille voix qui s'éparpil
leraient sur des c&ndidnta nés de choix in
dividuels, diminueraient d'autant la majorité
■ 1 '- :i v 1-
Le lieutenant-colonel Lejoën se désiste de
sa candidature et engage ses amis à voter '
liste de l'Union parisienne de la presse.
Le Siècle a ses raisons pour Admirer
M. Gambetta, et M. Gambetta a lés sien
nes poiir ue faire aucune récrimina
tion. Il serait vraiment- plaisant que
f ex-dictateur prit le ton du réquisi^
Ui VtUUOi») —
que nous devons lous eouhaiter à laliéte de :
l'Union parisienne. toire lorsqu U est accnsq et qu U a des
Que cela soit donc bien entendu; Même au! . : A.L© Sièçle oublie du
> rçstQ de remarquer que dans ce «ré-
discours » M. ifiambetta a
récriminer » contre la Com-
vanrip, dqnt* il v^qt sans doute ignorer
l'histoire. Serait ce cette modération
qui paraît au Sièçle si reçommandablé?,
Elle vient en effet à l'appui de ses pro-
l qu
tricolore. Nous voulous l'ordre; commençons
par îiou^ imposer l'Obéissance.
Le Comité électoral du XV arron
dissement, après examen sérieux et
discuté des listes proposées par les di
vers comités directeurs, s'est rallié à
la liste de VUnion parisienne de la presse.
lUllbL" « viivi.V.1 r ,
d'ordre et. les profonds polit iques qui le
enmieul alors crurent faire jneiv
sur leur liste MM,
gouvt
veille
eu plaçaut-
pres complaisances
mune.
pour
la Cîom-
Le Français, dont on a remarqué la
singulière attitude depuis le comment
cernent du travail électoral, ne publie
pas ce qu'il pense de la liste de 1 Union
parisienne. Il se borné, à dire, sentant
lê besoin de se justifier, que les « mal
heurs qui peuvent résulter de l'anar
chie électorale sont imputables surtout
à la secte étroite qui prétend représen
ter à Pai>is le parti républicain ».
1 ls sont également imputables h ceu.^
qui ont éu ridée pour' le msins^étrange
( de «'entendre avec cette i seete. •
«
Le Journal du Havre, qui n'est point
{ suspect de « réaction » , entendaRt
1 qu'on l'àccusé d'être une doublure du
Siècle, repoussé ce réproche avec indi-:
g-natioh; C'est là, dit-il, 1 « une insinua
tion odieuse. »
Veut-on savoir pourquoi? Parce que,;
dit le Journal du Havre, nous « n'avons
jamais écrit un mot qui fût un sem
blant d'excuse, qui ne fût pas une ac
cusation indignée, une condamnation
absolue de la Commune. »
Voilà le Sièck fort endommagé par
quelqu'un qui ne f ut pas toujours son
ennemi. Avis aux électeurs qui n'ont
point de tendresse' pour- les commu-
On lit dans le Journal de Maine-et-
Loire, publié à Angers : .
Voi.à la réforme salutaire que doit opérer
en nous l'exemple de notre évêque. Sa vie
est consacrée à l'accomplissement de tous les
devoirs, aux devoirs 1 du lils, du citoyen, du
chrétien, du -prêtre, de l'évêque. Son exem
ple est celui d'un zèle infatigable pour le bien,
du dévouement pour les pauvres, les affligés,
la patrie, la religion. Grâce à sou influence
sur noire excellente population, les édifices
publics, les couvents, les séminaires, les mai
sons des particuliers, les châteaux se sont
ouvérts aux blessés et aux malades arrivant
par milliers de l'armée de la Loire.
De vastes salles construites dans la cour de
la gare d'Angers les ont accueillis pour y re
cevoir les soins les plus touchants. Une am
bulance était attachée à chacun des huit ba
taillons de nos mobiles. Des secours étaient
distribués aux lainilles priyées de leurs sou
tiens, et onze fourneaux économiques, répar
tis dans tous les quartiers de la cité, sont've
nus en aide à ceux que le3 malheurs " publics
mettaient dans la gêne.
Son palais épiscopal était devenu le minis-
tère de la bienfai sance angevine, Je foyer verg
lequel convergeaient les plaintes et les espé
rances, et d'ois rayonnaient les secours et les
hieniàits. U est parmi nous l'âme de la cha -i
rité, Ja vie morale et religieuse, le courage et
l'honneur des honnêtes gens, dont nul ne
S eut le voir sans être touché de respect efj
'admiration, ét fortifié dans l'accomplisse
ment de sa tâche. Il noua apprend îi faire le|
bien pour le bien, h le feire partout et tou-
joai ô', » le rendre pour le mal, sans nous
émouvoir des succès éphémères de la passion,
ni douter du. triomphe définitif de la raison
éahirAe, |'or{iijét) par l'Evangile. — A.
Biéchy. '
des uns et le placide - laisser-faire des;
autres 1
En dehors donc de ce système effon
dré bous les monuments de Paris in
cendié, que reste-t-il ? Qu'on y re
garde de près : il reste la France pres
que entière; la France qui a horreur
des essais ; qui aspire à vivre de sa vie
propre, de sa vie régulière, de sa vie
traditionnelle, de sa vie progressive,
non pas dans l'homme et par l'homme,
mais dansle Christ et par le Christ; de;
la France qui n'aspire qu'à renouer la
chaîne de ses destinées, et qui trouve
son histoire assez glorieuse pour n'en,
pas confier la suite à ceux qui i'oo.t
pervertie, ruinée, avilie aux yeux, de
l'Europe et du monde. Elle en a. tissez
de la révolution césarienne qui par 7
tout a promené son drapeau non point
pour lui maintenir son titre de fille aî
née de l'Eglise, non point pour revendi
quer le bénéfice de ces glorieuses capi
tulations qui lui assuraient le premier
rang dans l'Orient et dans . le monde
catholique, mais pour semer ces fer
ments de désordre' qui agitent et bou
leversent sous nos yeux l'univers : do
mination césarienne qui nous a livré
tons, sans défense, depuis des années
aux élucubrations des scélérats des
clubs et aux agissements des sectes
les plus perverses ; c'est d'elle qu'est
sortie cette révolution démagogique
que nous venons de voir à l'œuvre, qui
laisse bien loin derrière elle les Hé
bert et les Ghaumette, le comité de
salut publié et la Constitution des égaux,
qui se meque de Robespierre et de sa
reconnaissance de l ? Etre suprême, et
qui se proclame et s'affirme impertur
bablement athée. ~ j
La France n'a pas donnQ h. ses re
présentants la mission dé faire * des
essais. Elle n'entend |/'as qu'on lui ap
plique la formule? empirique : Experi-.
thentum faciamus in anima vili.. Elle
veut être traitée conformément à ses
sentiments vrais,' à ses mœurs, à ses
traditions. Gisante sur le grabat que
lui a fait la Révolution, elle refuse de
livrer ses membres endoloris et muti
lés aux tentatives d'expérimentateurs
iéméraires, ignorant les lois de la vie;
elle fait appel à des praticiens sérieux,
tenant compta de son tempérament,
de sa constitution, de ses habitudes
acquises, conditions de 3a force qu'elle!
aspire à recouvrer.
Et en quelles circonstances parle-!
t-onde renouveler ces essais? En pré]
sence de ces partis violents vaincus,
mais qui ne se rendent ni n'abdiquent,
alors que les divisions accidentelles du
parti de l'ordre, du parti national
semblent ^effacer, du moment où une
union Aeureus© dans les régio'ns éle
vées de l'autorité traditionnelle vient
■ ^>1 ' ; ■
S -• ■ It-i _ : ■ ' J
Le Frai sais } défendant contre .'-la Ga
zette de France la circulaire inconstitu
tionnel© de M. Cochin, qui se permet
de veeemnaandor la République' à ses
administrés, demande où l'on trouvera
pe.ïmi les cinq candidats de Seine-et-
'Jise les monarchist es dont rie veut ça*
ou plutôt dont ne veait plus M. Cochin,
patron du Français: .
Il nous semble , qu'avant de faire
cette questien le Fr, mçais a omis de
lire la circulaire d'un des candidats, ~
M. le duc de Noaillesqui" ne se pro
nonce pas préciséme jit pour la Repu
blique.
On nous assur.-e que, depuis la re
traite de M. Picard,M. Rouland, nom
mé procureur /général de la cour des
comptes, a repris jide Iran-
-ee son fauteurs, sa, sitUîitioTij ©t surtout
son traitenjeiM, de gouverneur. ,
. Si bien rerj' seignes que lîoùs soyons,
ai réel que >it le fait, nous ne pou
vons y croiir/ô; On sait que M. Rouîand
s'est enfuf/ v au commencement de la
Commun^, laissant la garde de la
Banque â M?\de Plœuc, qui ra ; sauvéeV>
On sai'i que M. Rouland a. été appelé
à d'autres fonctions, pour. laisser la
place, a M. Picard. On sait que M. Pi
card; régulièrement nommé, à,, de-
pui?,, donné sa démission...Mais .nous
.n'avons vu à si Journal officiel aucun
arrêté qui lui donne un.£uecesseiu\ La
place est don s'il reprenait,, sans droits, fauteuil»
commettrait "une véritable .usurpation,
que le gouvernement ne saurait tplé-
rer un seul instant.'Nous, appelons, sur
ce scandale public l'attention de qui de ■
droit.
Le procès des premiers inculpas mis en
cause pour le mouvement du 4. mai à Mar
seille est terminé ; le jugement a été pro»-
noncé le 28 juin au soie; le conseil de guerre
était eu délibération depuis le matin, ayant
à répondre sur plus de cinq cents questions,
Crémieax, Etienne et Pélissier sont con
damnés à mort ;
Duclos, Martin, Nastorg,-/Breton,cCiis-
chuat, à la déporialion ;
Novi à" dix ans, et Bauche h cinq ans de
travaux forcés;
Eberard, ît deux ans de détention; ■
Les autres accusés, Ducoin, Bouchét, Sor
bier, Matheron, Génétiaux et Hermet, ont
été acquittés.
Lettres de Madrid
Dans la erise politique et sociale que
nous traversons, un mot retentit pres-
dô s'accomplir, union que l'expérience
de nos malheurs a fondée, et que l'ex
périence de notre prospérité affermira.
Espérons que l'assemblée souveraine
de Versailles, élue pour rétablir l'or
dre dans les .idées et dans les faits,
comprendra toutes les exigences de la
situation eflagrandeur du râle qu'elle
a à remplir vis-à-vis de la France et
du monde. La France et le monde ré
clament l'accomplissement de ce man
dat sacré. L'incendie de Paris et les
événements de Sedan parlent haut
> Madrid, 27 juin. :
Ce ne sont point les intermfiTabïés
discours de M. Castslar qui ont donné
le coup de grâce au ministère. Ce sont
les paroles indignées de M. Canovas
del Castillo après la journée du 18, les
déclarations nettes et sévères.M. de Rios-
Rosas, et l'attitude enfin des diverses
fractions du Congrès dans la séance
du 19.
Don Candido Nocodal ayait parfaite
ment raison de retirer sa motibn d©
censure et, de « ne pas vouloir en
trer en discussion avec le ministre
Sagasta. » Tout était dit,, les derniers
coups étaient portés, il n'y avait plus
de gouvernement, il n'y en avait que
•l'ombre. La démission du gouverneur
Rojo-Arias ne suffisait pas, il fallait.
celle du ministère tout entier.
O11 l'a nommé un ministère de con
ciliation au lendemain de sa formation,
c'est-à-dire après l'assassinat de la rue
del Turco. Cette qualification ne lui
convenait guère, car on s'entendait s?
peu au sein du cabinet, qu'à peine
Ruiz Zorriila daigna-t-il l'honorer de
sa présence, quinze jours de suite. 11
feignait constamment d'être malade.
A la fin, il s'en écarta partit pour la.
campagne, ne voulant rien avoir de
commun avec ses collègues, mais
émargeant néanmoins au Trésor, com
me s'il eût été présent à sou poste.' La
crise actuelle n'est donc pas nouvelle.
Je l'ai maintes fois signalée ; et celle
d'à présent n'est, que la résultante des
misères passées, et principalement des
embarras financiers, qui, à chaque pas,
entravent le gouvernement de dort
Amédée. "
Le pauvre petit roi ! il a consulté le
.que tant de leçons ne soient pas per- | président du Sénat et le président-du
\
vvt
H» Uîgr- Edition qaotldUanéi
Samedi I er Juillet 1871
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Six mois t.
Trois mois , .
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Le numéro ï : l&cen.times^>
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Paris, 10, rue dtfs Saints-Pères. i
On l'tbonne, i Rome, au bireau de la Civiltà catiqluft,,
vfat dejfiew, 6 ii.
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Six mois ..
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DÉPARTEMENT^
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;h. UGKAM'B, Oitfi.et t'«, 6, flsie de U tans,
k* ♦ t*-i>'rss i*
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u A ND ï U fi' y ; Vs •
)L\UN 10 N
BF.
P A
i.a puisse
SIENNE
MM.
A. ANDRÉ, banquier, adjoint
neuvième arrondissements
au
2 DE C1SSEY, général, ministre de la
--q guerre. ■; i: .■*■■ ■'■■■■"!
r % DENORMANDIEt ancien Résident
; de la Chambre dés à vu uéi. , j
'4 DRÛU1N, président du' Tribu mil de
commerce. / , H*
5 DIETZ-MONINj manufacturier.
6 DE PLAVIGNî'j président de ia So
ciété de seeews aux blessés.
7 Mgr FREPPeL, évêque d'Angers,
ancien professeur d'éloquence à
la Sorbonne.
: 8 D'HAUSSÔN VILLE, membre de l'A
cadémie française, ancien dé
puté. v , !"• . *" v
■ ; ■ ■* "
9 KRANÏZ, iflgénietrr '©Tr~ chef des
ponts et chaussées.
iQ LQUVET, ancien président du Tri
bunal de commerce. ... , ;>
11 LABOULAYE, professeur au Collège
de France, membre dts l'Institut.
12 LEFEBURE, .ancien*-député de . l'Al-
..:sace. '.... ; :n, '
membre du
Hugo, Louis Blanc, Quinet, etG. Quel 1
fut le résultat de cette manœuvre? Le 1
comité Uuîa-ure donna la tête du scru
tin aux, hommes de la République rou
ge, et ses candidats de cœur lurent
honteusement battus. , ; -
Le comité Renouard renouvelle au
jourd'hui cette tactique, èt même ii-kt
perfectionne : au lieu de prendre quel-»
ques candidats seulement dansle parti
révolutionnaire, il y puise des : deux
mains. Sa liste, si elle passait, donne
rait plus d'auxiliaires à M. LouisBlane
qu'à M. Thiers. /, ■ '
"Nous devons ajouter que tous les
membres du comité Renouard ne sont
pas complices de cette défaillance, de
cette trahison. Une protestation est,ên-
noncée. Nous désirons quùelle soit
laite. II faut prouver que l'es magis
trats, négociants, propriétaires et au
tres représentants de la bourgeoisi«
parisienne, réunis dans ce comité,, ne
sont pas unanimes à croire, même
après la révolution du 18 . mars, que
l'on peut l'aire de l'ordre .avec du
désordre.
Le comité Renouard a choisi pour
auxiliaires et associés les membres de
l 'IMyn des chambrés syndicales, dont
!o rôle sous la Commune ne peut être
oublié. .'Peut-ètré 'cette alliance sera-
t-alle : insuffisante pour empêcher la
liste des conservateurs de triompher.
Mais dans sa ferveur républicaine, lé
comité Renouard, qui avait déjà em
prunté à la listé radicale Y honorable M.
Cor bon, viserait-il, comme au scrutin
dernier, à concourir par. son. attitude
au succès de la liste radicale?
i3
LE BERQl'IER, avocat,
conseil de l'Ordre.
Paris-Journal, qui ne faisait point
Î)artie de VUnion parisienne, se rallie
ranchement et loyalement à sa liste.
Et il !e fait ep des termes que naus ai
mons à citer : 7
■ Nous félicitons de laur- choix ,110a ooaiïèr&s
du parti de l'ordre. Pour venir des derniè
res, noire adhésion à leur œuvre n'en sera
que plus chaleureuse et plus solidement mo
tivée. Nous nous rallions, preuves en main,
cette lis te, née de l'initiative dé la presse
mais qui a le droit de s'intituler désormais
liste de l'Union parisienne, tout court.
La public conservateur et libéral lui a fuit
accueil qu'elle méritait, 11 t\ou » revient de
44 MÛREAU, syndic des agents de
change.
15 PAUL MORIN, manufacturier, maire
de Nanterre. r - ■ ' -
DE PLOEUC, sous-gouverneur de la-
Banque de France.
PIERRARD, directeur des chemins
de 1er de l'Ouest.
PERNOLET, négociant maire du
treizième arrondissement.
|9 DÉ PRESSENS É, pâleur 'protes
tant. : k ' .. . ): y
SE BERT,'présidé lit de la Cli ambre
des nutairns.
WOLUWSK1, économiste, membre
de l'Institut.
46
1
48
20
21
toutes parts que l'abnégation dort nos con
frères ont l'ait preuve en profitant daoe qu'ils
tenaient la plume pour ne recommander-le
•110m d'aucun d'entre eux aux sultrages des
électeurs, est vivement appréciée. S'il nous
est permis de nous citer, la première ligne
que Paris-Journal a écri te au sujet de ces
efcroUoaa ^ \ juillet, dont il est permis de
hien.,augurer rtjevûoittnant. était celle-ci:
« Moins les journalistes parleront -^eux-
mêmes à propos des élections, plus il y
chance que leur voix soit écoutée. » Il paraH
que le conseil était bon, puisqu'on l'a suivi
MaiRnous ne rappelons pa« ce mot pournous
couronner'de lauriers ; il y a toujours beau
coup plus de mérite dans l'action que dans
Le Temps, qui essaye de tenir le mi-
ieu entre les conservateurs et les ra
dicaux,; çomme il tentait' au mois d'a
vril de tenir la balance entre la Com-
nuirie et .Versailles, prêche aujour
d'hui cpmme alors une conciliation
qùi lui, paraît également; nécessaire
mais, qui est également impossible.;:
L'intermédiaire naturel dé cette fusion
serait, d'après le Temps, le fameux
comité. Renouard.
C'est un fâcheux complimenj; qup
init ie Temps à ce comité.
----- : ; —
* il paraît, à ce que dit le Temps, que
des efforts de conciliation se- font , en
oB^oïxœÈt 'ëfiire- :le • 'oomitô''Il«nonar1 è comité républicain de la ' presse et
l'union des chambres syndicales.'
' Pour apprécier lâ moralité de l'al
liance projetée, .Un faut iCiter fCe que
pençe de la li^te du comité républi
cain de la presse, un jçurnal dont des
(tmis très iniimes ont, ,a ce qiie l'on
assure, sollicité le patronat du comité
Henoùard. ,
Lés quatre journaux, -^'Journaux de VU-
nion répûbïiedinê ét de là désunion' sociale, - i -
viennent de publier la liste qu?ils recomman
dent, non à tous les Parisiens amis de l'ordre,
cela.tombe sous -le sens, mais aux amis des
vingt-deux radicaux de la Chambre.
Le Français ajoute -
neux et qui seraient tentés d'en avoir
pour les candidats du Siècle.
On lit dans.le Constituiiormel:
Que ceux-là qui ont un loyer à défendre,
une famillè à protéger, que ceux qui tiennent
à ne point laisser perdre ît la France ce qui
lui reste de dignité, d'honneur, de fortune,
tiennent pour, les candidatures qui leur sont
proposées par V Union parisienne; il y a là
tous les éléments d'une vigoureuse protesta
tion contre la liste radicale; par le triomphe
de cette liste, la démagogie sera vaincue. Si
' "énëraî de Cissey, ministre de làguerre,
(î. de Flavigny, si fév'èqae Freppel, si M.
Pierrard, si M. Louvet sont nommés,' l'ar
mée, la religion, la propriété, le commerce,
tout ce que la Commune a outragé, sera ven
gé; par l'élection des candidats de l'Union
êpublicaine,^ de M. Uibach, de ]VL Vautrai»,
le M. Ténot, rien n'est vengé, rien n'est ré
paré. Il est bien assurément de vouloir con
server la République ; mais le plus pressé,
devant les audaces renaissantes de la déma
gogie, c'est de sauver la France.
On-lit dans le Figaro :
La tâche de V Union parisienne de la presse
est terminée. '
Sous ce titre, vingt journalistes, vingt di
recteurs de journaux de grand format les
plus répandus à Paris, se sont constitués en
comité électoral.
v Jja liste ci-après a été le résultat de leurs
délibérations. .
JSlle se compose de noms tous imposants,
éminemment nonorables, discutés un à un,
sans passton, abstraction faite ^ abnégation
même — de toute question de parti ; elle est
une liste de fusion honnête, une liste d'or
dre avant tout, et elle ralliera, nous en som
mes sûrs, les suffrages de tous les honnêtes
Sur cette liste, discutée et arrêtée par
vingt journalistes, pas un nom de journaliste
ne ligure
qu 'à tous les points de notre horizon
politique, à tous les étages de l'opi
nion. C'est comme un mot d'oràre-ré-
pété, surtout dans la lignée des hom
mes qui prennent au sérieux les im-
mortels principes de 89. Il faut essayer j
la mise en œuvre des institutions ré-* '
publicaines. Essayer est un mot nou
veau, quand on l'applique aux consti ••
tutions destinées à régir' un grand
peuple.
On a toujours cru qu'une nation vit
de sa vie propre, qu'elle grandit,
qu'elle se développe dans le sens des
institutions appropriées à son génie, à
ses intérêts et à ses besoins. Or, en
examinant les choses sérieusement, la
France, grâce à Dieu, ne peut pas en
être réduite aux expédients d'un essai:
La France s'est faite et constituée par
la- monarchie ; elle s'est affirmée par
des actes héroïques ; et ses glorieuses
destinées n'ont été interrompues que
par. les. efforts insensés d'une révolu
tion qui l'a précipitée dans une série de
malheurs sans nom en lui donnant la
licence au lieu de la liberté, le despo
tisme démagogique ou césarien, au
lieu de l'autorité, et qui, enfin de comp
te, l'a réduite aux ruines et aux muti
lations douloureuses qu'elle subit sous
nos yeux.
Essai de 1793 , essai de 1848 V essai de
1870, tout cela ne suffit-il donc pas?
11 faut essayer encore ; et essayer pour
plaire à quelques cerveaux vides et
ereux, à quelques, utopistes qui affir
ment gratuitement la supériorité des
gouvernoment's par en bas! Et des
hommes d'Etat, pris jusqu'ici au sé
rieux, acceptent sans hésiter, ces ca>
pricieuses et formidables-prétentions !
Et de quelle république s'agit-ii enco
re? U y en a de toutes les-cotiieurs du
prisme; et la nuance accidentelle
ment triomphante , ne, verrait - elle
dues ! L'ordre social el l'ordre véi'î-
gieux se touchent par plus d'un point'.
A la place du panthéisme soi-disant
scientifique qui se meurt, à lu ^luv^
[ de l'atheisme systématique qui ç.ré- *
' tend le remplacer, et qui s'inai\gure
clîrentément, ramenons socialement
au milieu de nous ce Christ qui aime
tes Francs, qui a donné povtr b&se à
leur grandeur les devoirs Sacrés dont
la Révolution ne les & laffran-chis que
pôur les faire tomber dans la. honte de
défaites sans précédents et l de calami
tés sans égales ; donnons catholi
cisme et aux vertus qu'iV inspire, la
place usurpée par les sata niques aspi
rations de la Révolutiom qui aboutit
inévitalilëment au triomphe de la fordô
brutale ou aux désastre»;d'une irrémé
diable anarchie.
C'est par le cathoîfcisme que la
France se relèvera et vaincra. In hbc
signo vinces. C'est en. renouant le fil d©
ses traditions, c'est en ù&itaat Clovis,
en brûlant ce qu'elle a, adoré, eii a;dû^
rant ce qu'elle à brûlé dans son délire,
qu'elle redeviendra grande nktion.
C'est le catholicisme j qui l"a fait'naître';
c'est le catholicisme qui la fera "re
naître. , ■
a. 'M ichel. ■' J
on
h'Union parisienne de la presse était, comme
i le sait, l'expression d'un grand nombre P as immédiatement se former contre
' .nlVo la />nnlii.înn dp.
On louvera des 'bulletins" de vote
aux btttfcttux des journaux de l'Umon
pttrmienne ï/e la presse.
ntjbeàv-fwifeftilitli ÉSt' 'T^ igtta8^^'3^nVmgymif
pas de dire qtie tnSsîBœè^d^îa-^iofaè^ tifr-se
sont unis auît autres que pour sonâer W^tofr e
de M. Loui^:ïîllàch, leni! rédacteur en cbëf
agréable feuilletoniste, dit-on, et juge exper
de&- chose» du théâtre, raara ttSSQZ ettaùge »
j,,„. aux affaires de la politique ; que messieurs
ia parole, et nos confrères ont fait mieux que! du Bien public n'ont contracté la quadruple
nous v nous parlions sagement, eux ont «a- «Uiaiîçe que pour porter.^ la Cbambre M. H.
gemerit agi. - ' : - ; Vrignault, leur rédacteur en chef, homme
RaUi». .h jlive a'ie lajiateà laquelle ,ile courage.et d'esprit sans doute, m?iis bien
" ' — da^s' ïïriefôfff'a f&HiemlP fôS'ïhtits''*de°'Bï'^9k&B'i^- ;
toutés ses parties? Assurément non. On y. nommée, et qui gâte peut;être son: avenir
trouve tel nom qui pourrait en être rayé fa- par cet appétit d'arriver vite et de devancer
cilement, selon : nous, on n'y lit pas tfel autre: le .flot de l'upinion que messieurs de l'Opi-
que nous aurions aimé à y rencontrer. Mais, www nationale enfln, le journal delà dêmocra-
dans le vbte au scrutin de liste, il faut savoir tie autoritaire, hier césarienne, aujourd'hui
'- 1 - républicaine, n'ont conclu le traité que pour •
' 1 - J —- - -*« riiiitwinH
elle la coalition de toutes les nuances
évincées ? Il: en est une qu'on désigne
sous le nom de République des honnêtes
gens ; mais combien de républicains
de cette classe, d'il y a trois mois, hé
citeraient à se placera sous le même
littéraire^ et M. Ml», dir.oteup duMtai- S?™^
tew universel, propriétaire d'une imprimerie : "P ul ® ' inauguration de Commune, a.
rabusiaBraW^a-ik'.aittl, très paturel-
qunnif-uf* «tdtw-cemps queiournafiste. s lement les efforla_xE3^Z3ZE(3?2p8 ei. ûe
Au moment où., leurs deux noms allaient
,de comités de Paris.
' Parmi les membres qui composaient cette
réunion, quatre se trouvaient portés sur une
partie des listes à elle adressées : deux sur
tout, — deux députée de l'avenir, — M.
Hervé, du Journal de Paris, dont il est inu
tile de faire ressortir la valeur- politique et
leur honnêteté\ Quelle triste déception
ôtre portés sur la liste, ^~èt l'unanimité tour i) ménage à totis la criminelle audace
était acquise d avanpe, — MM. Hervé *
Ceux de nos souscripteurs dont ['abon
nement expire k .30 juin sont p mis dt
1e renouveler ieplusprompie*mtttpossi/>te y
ne 1 veulent pas éprouver de- têtu-ru
letipui du jminuxL, ■ i _ __
mode le plus sim/de et ' te ptm
prompt lest l envoi d'un bon sur la poste
vu tfwi mandat ù vue sur Puris> f à l'ordre
du Gériint. ,
s 'ils
dan.
Le
AVIS IMPORTANT
Nous rappelons d nos abonnés que toute
réclamation ou demande de changement
d'adresse, doit être accompagnée d'une der
nière bande imprimée. G 1 est une condition
indispensable pmr qu'il y puisse être fait
droit. . . y".
UUil0 10 1WVU ...
sacrifier les détails à l'ensemble,- sous peine:
de faire les affaires de ses ennemis. Le succès;
ne peut s'obtenir qu'au moyen de sacrifices;
d'amours-propres de la part des candidats,':
et de sacrifices de préférences de la part des)
électeurs. Le partitïulier s'eflace devant le
général. Chacun doit adopter la liste-qui ré.-1
pond le mieux ou Je' moins mal, dans sa si
gnification synthétique, à sob programme;
personnel, et, cette liste adoptée; s y tenir
lidèle comme à une consigne.
' Votei h- aôire h tous ; ni division, ni abs
tention. ' - ' ■"
On - lit encore dans Panis^jourual ces;
recommandations,, dont il est ,impor
tant que tous les électeurs soient bien;
pénétrés:
caser leur rédacteur'eîi chef, M. Guéroult,
.duquel on eût voulu qu'il attendît une dési- :
gnation plus universelle et plus.sérieuse. On
ajoutera que les trois semblent se moquer un
peu des électeurs, parisiens et mal cacher
leur jeu en s'insérànt cbmme trois planètes:
an milieu d'astres de second ordre et d'obs
cure lumière.
Et c'est le comité Renouard, l'autre
jour porté aux nues par le Français,
qui.fusionnerait avec le comité répu
blicain dont la liste, au témoignage
du même journal, * se recommande
aux amis des vingt-deux radicaux de
la Chambre ! »
P. S. — L'alliance qu'annonçait le
Temps d'hier soir est chose faite au-
FRANCE v
i»AHiss, ao juin itni;
Les six journaux de I '-Union républi
caine ont compris, par l'accueil fait à
leur liste de candidats, que cette liste
n'avait aucune chance de succès. De
son côté, le comité Renouard ayant
échoué dans sa-prétention d'absorber
tous les comités conservateurs et libé
raux, a senti qu'il ne pouvait marcher
.shu I. La liste préparatoire qu'il avait
officieusement lancée suffisait à mon
trer son impuissance. IMui fallait un
point d'appui. Où le prendre? Quel
ques-uns de ses membres voulaient
aller droit au parti de l'ordre, d'à litres
penchaient vers cette fraction particu
lièrement dangereuse de la révolution,
qui se tirait habile et modérée parce
qu'elle prend peur lorsque les logi-
cîens'du parti mettent en œuvre les
moyens d'action qu'elle leur a prépa
rés. ' :
C'est de ce côté que le comité Re-^
nouai'd est tuinbé; il u mis dehors la
plupart des véritables Uammes d'ordre
qu'il avait d a bord acceptés, et s'est
rallié h l'Union républicaine de la
. presse. Celie-çi, qui allait sombrer,
ô'est empressée d'acceptej' l'alliance,
et : d't, deux listes condamnées est sortie
uue viie'de fusion où 1 l'on voit^ sous
lensiS' ne de ia concorde, des candi-
• jifjts c.ïmtne MM. Broca,; Grosjean^
Hauréau, Perdigiiier, Sénart, Uibach;
Vautrain. i t,
Nous ne sommes pas surpris de celte
évolution du comité Repousrd. Il avait
fait pareil mouvement huand ii était le
" comité Dufaure, Les prétendus hommes
Depuis hier, un grand nombre de nos la-o: Les lecteurs Scm^â-même
teurs noua ont tait ) hoûneur dô
la liste de l'Union parisienne, qui^ bian déci- . ® e savoir ce qu en dira le Fran-
dément, rallie tous les électeurs auxquels les çaiSt
candidats du comité rouge; font horreur.
La plupart des: noms proposés par l'Union
pavisienne, nous dit-on, peuvent âtr&indis-
tinctement acceptés par tous les parlas. Mais;
il en est deux ou trois, peut-être quatre, suri
lesquels il y a discussion ; et un certain nom-j
hre d'électeurs se proposentde leur substi-! noncé par^M. Gambétta'devant les délégués
tuer up, deux ou trois nonas de leur choix^ j des,comités républicains de Bordeaux, N<
C'est m une erreur capitale, un écueil con-, regrettons que l'espace ne nous- permette pas
tre lequel nous ne saurions assez mettre en; de publier aujourd'hui cette belle improvi-
garde les amis de l'ordre. Qu'on y songe, ,gation, oîi aucune amertume, aucune récri
bien : le succès est à la condition que laj pjination n'a trouvé place. De grand orateur
liste -tout hntièrk sera, votée par chacun! s'est tenu dans la région la plus élevée des
des électeurs.-Il est hors-de doute que les principes: c'est le plus éloquent plaidoyer
a ««ma ratnriirinfii. nui seraient substi- quiaït jamais été prononcé en faveur de l'in--
struôtioB sans laqtieùe le- salut est impos
uvt.1. ^—— — ,. , et j
Dalloz ont donné spontanément une grande
-preuve d^abnégation en déclinant toute can-
^dainrg.. .....
- Leurs deux autres confrères ont suivi leur
exemple.
Donc, nous le répétons, vingt journalistes
ét des plus connus, ont arrêté et soumis aux ;
électeurs une liste de vingt et un candidats,
"sur laquelle ne ligure pas le nom' d'un i " a " 1
journaliste. ■
On lit, dans le Journal de Paris :
h'Union parisienne de la presse a tenu séance :
tous les jours depuis sa formation. Elle s'est
mise en rapport avec les comités qui parta
geaient ses tendances et qui poursuivaient 1«
même but qu'elle. Voulant les entendre tous
avant d'arrOlor. ses choix, . elle a procédé hier
seulement à la confection de sa liste, dans
une séance de nuit. La séance, commencée à
neuf heures du soir, s'est terminée à deux,
heures du matin.
Plusieurs journalistes faisant partie de la
réunion se trouvaient portés sur les listes
présentées par les comités. Notre rédacteur!
en chef, M. Edouard Hervé, était dans ce;
cas. Au moment du vote, il a déclaré que,
pour cette fois, il déclinait l'honneur qu'on
voulait bien lui faire. Plusieurs de ses con
frères, qui se, trouvaient dans la même si
tuation, et parmi lesquels nous pouvons ci
ter M; Paul Dalloz, du Moniteur, M. Gibiat,
inconstitutionnel, et M. Jenty, de la France,
ôht'fait, au même "moment, la mânie décla
ration. . -'
On lit dans le Siècle : ...■
Les journaux de la Gironde nous appor
tent le texte d'un remarquable discours pro-
* » -, 1 1/11
UtVU WI,Vi>'«uw.. v . , _
deux ou trois candidats, qui seraient
tués à i'un des vingt et un noms de V Union
parisienne n'auraient aucune chance d'être
nommés. Le seul résultat qu'aurait cet acte
d'indiscipline serait d'aflaiblir la .liste de
l'ordre au-profit de la liste de: l'anarehie.. L bs
dix, quinze ou vingt.mille voix qui s'éparpil
leraient sur des c&ndidnta nés de choix in
dividuels, diminueraient d'autant la majorité
■ 1 '- :i v 1-
Le lieutenant-colonel Lejoën se désiste de
sa candidature et engage ses amis à voter '
liste de l'Union parisienne de la presse.
Le Siècle a ses raisons pour Admirer
M. Gambetta, et M. Gambetta a lés sien
nes poiir ue faire aucune récrimina
tion. Il serait vraiment- plaisant que
f ex-dictateur prit le ton du réquisi^
Ui VtUUOi») —
que nous devons lous eouhaiter à laliéte de :
l'Union parisienne. toire lorsqu U est accnsq et qu U a des
Que cela soit donc bien entendu; Même au! . : A.L© Sièçle oublie du
> rçstQ de remarquer que dans ce «ré-
discours » M. ifiambetta a
récriminer » contre la Com-
vanrip, dqnt* il v^qt sans doute ignorer
l'histoire. Serait ce cette modération
qui paraît au Sièçle si reçommandablé?,
Elle vient en effet à l'appui de ses pro-
l qu
tricolore. Nous voulous l'ordre; commençons
par îiou^ imposer l'Obéissance.
Le Comité électoral du XV arron
dissement, après examen sérieux et
discuté des listes proposées par les di
vers comités directeurs, s'est rallié à
la liste de VUnion parisienne de la presse.
lUllbL" « viivi.V.1 r ,
d'ordre et. les profonds polit iques qui le
enmieul alors crurent faire jneiv
sur leur liste MM,
gouvt
veille
eu plaçaut-
pres complaisances
mune.
pour
la Cîom-
Le Français, dont on a remarqué la
singulière attitude depuis le comment
cernent du travail électoral, ne publie
pas ce qu'il pense de la liste de 1 Union
parisienne. Il se borné, à dire, sentant
lê besoin de se justifier, que les « mal
heurs qui peuvent résulter de l'anar
chie électorale sont imputables surtout
à la secte étroite qui prétend représen
ter à Pai>is le parti républicain ».
1 ls sont également imputables h ceu.^
qui ont éu ridée pour' le msins^étrange
( de «'entendre avec cette i seete. •
«
Le Journal du Havre, qui n'est point
{ suspect de « réaction » , entendaRt
1 qu'on l'àccusé d'être une doublure du
Siècle, repoussé ce réproche avec indi-:
g-natioh; C'est là, dit-il, 1 « une insinua
tion odieuse. »
Veut-on savoir pourquoi? Parce que,;
dit le Journal du Havre, nous « n'avons
jamais écrit un mot qui fût un sem
blant d'excuse, qui ne fût pas une ac
cusation indignée, une condamnation
absolue de la Commune. »
Voilà le Sièck fort endommagé par
quelqu'un qui ne f ut pas toujours son
ennemi. Avis aux électeurs qui n'ont
point de tendresse' pour- les commu-
On lit dans le Journal de Maine-et-
Loire, publié à Angers : .
Voi.à la réforme salutaire que doit opérer
en nous l'exemple de notre évêque. Sa vie
est consacrée à l'accomplissement de tous les
devoirs, aux devoirs 1 du lils, du citoyen, du
chrétien, du -prêtre, de l'évêque. Son exem
ple est celui d'un zèle infatigable pour le bien,
du dévouement pour les pauvres, les affligés,
la patrie, la religion. Grâce à sou influence
sur noire excellente population, les édifices
publics, les couvents, les séminaires, les mai
sons des particuliers, les châteaux se sont
ouvérts aux blessés et aux malades arrivant
par milliers de l'armée de la Loire.
De vastes salles construites dans la cour de
la gare d'Angers les ont accueillis pour y re
cevoir les soins les plus touchants. Une am
bulance était attachée à chacun des huit ba
taillons de nos mobiles. Des secours étaient
distribués aux lainilles priyées de leurs sou
tiens, et onze fourneaux économiques, répar
tis dans tous les quartiers de la cité, sont've
nus en aide à ceux que le3 malheurs " publics
mettaient dans la gêne.
Son palais épiscopal était devenu le minis-
tère de la bienfai sance angevine, Je foyer verg
lequel convergeaient les plaintes et les espé
rances, et d'ois rayonnaient les secours et les
hieniàits. U est parmi nous l'âme de la cha -i
rité, Ja vie morale et religieuse, le courage et
l'honneur des honnêtes gens, dont nul ne
S eut le voir sans être touché de respect efj
'admiration, ét fortifié dans l'accomplisse
ment de sa tâche. Il noua apprend îi faire le|
bien pour le bien, h le feire partout et tou-
joai ô', » le rendre pour le mal, sans nous
émouvoir des succès éphémères de la passion,
ni douter du. triomphe définitif de la raison
éahirAe, |'or{iijét) par l'Evangile. — A.
Biéchy. '
des uns et le placide - laisser-faire des;
autres 1
En dehors donc de ce système effon
dré bous les monuments de Paris in
cendié, que reste-t-il ? Qu'on y re
garde de près : il reste la France pres
que entière; la France qui a horreur
des essais ; qui aspire à vivre de sa vie
propre, de sa vie régulière, de sa vie
traditionnelle, de sa vie progressive,
non pas dans l'homme et par l'homme,
mais dansle Christ et par le Christ; de;
la France qui n'aspire qu'à renouer la
chaîne de ses destinées, et qui trouve
son histoire assez glorieuse pour n'en,
pas confier la suite à ceux qui i'oo.t
pervertie, ruinée, avilie aux yeux, de
l'Europe et du monde. Elle en a. tissez
de la révolution césarienne qui par 7
tout a promené son drapeau non point
pour lui maintenir son titre de fille aî
née de l'Eglise, non point pour revendi
quer le bénéfice de ces glorieuses capi
tulations qui lui assuraient le premier
rang dans l'Orient et dans . le monde
catholique, mais pour semer ces fer
ments de désordre' qui agitent et bou
leversent sous nos yeux l'univers : do
mination césarienne qui nous a livré
tons, sans défense, depuis des années
aux élucubrations des scélérats des
clubs et aux agissements des sectes
les plus perverses ; c'est d'elle qu'est
sortie cette révolution démagogique
que nous venons de voir à l'œuvre, qui
laisse bien loin derrière elle les Hé
bert et les Ghaumette, le comité de
salut publié et la Constitution des égaux,
qui se meque de Robespierre et de sa
reconnaissance de l ? Etre suprême, et
qui se proclame et s'affirme impertur
bablement athée. ~ j
La France n'a pas donnQ h. ses re
présentants la mission dé faire * des
essais. Elle n'entend |/'as qu'on lui ap
plique la formule? empirique : Experi-.
thentum faciamus in anima vili.. Elle
veut être traitée conformément à ses
sentiments vrais,' à ses mœurs, à ses
traditions. Gisante sur le grabat que
lui a fait la Révolution, elle refuse de
livrer ses membres endoloris et muti
lés aux tentatives d'expérimentateurs
iéméraires, ignorant les lois de la vie;
elle fait appel à des praticiens sérieux,
tenant compta de son tempérament,
de sa constitution, de ses habitudes
acquises, conditions de 3a force qu'elle!
aspire à recouvrer.
Et en quelles circonstances parle-!
t-onde renouveler ces essais? En pré]
sence de ces partis violents vaincus,
mais qui ne se rendent ni n'abdiquent,
alors que les divisions accidentelles du
parti de l'ordre, du parti national
semblent ^effacer, du moment où une
union Aeureus© dans les régio'ns éle
vées de l'autorité traditionnelle vient
■ ^>1 ' ; ■
S -• ■ It-i _ : ■ ' J
Le Frai sais } défendant contre .'-la Ga
zette de France la circulaire inconstitu
tionnel© de M. Cochin, qui se permet
de veeemnaandor la République' à ses
administrés, demande où l'on trouvera
pe.ïmi les cinq candidats de Seine-et-
'Jise les monarchist es dont rie veut ça*
ou plutôt dont ne veait plus M. Cochin,
patron du Français: .
Il nous semble , qu'avant de faire
cette questien le Fr, mçais a omis de
lire la circulaire d'un des candidats, ~
M. le duc de Noaillesqui" ne se pro
nonce pas préciséme jit pour la Repu
blique.
On nous assur.-e que, depuis la re
traite de M. Picard,M. Rouland, nom
mé procureur /général de la cour des
comptes, a repris jide Iran-
-ee son fauteurs, sa, sitUîitioTij ©t surtout
son traitenjeiM, de gouverneur. ,
. Si bien rerj' seignes que lîoùs soyons,
ai réel que >it le fait, nous ne pou
vons y croiir/ô; On sait que M. Rouîand
s'est enfuf/ v au commencement de la
Commun^, laissant la garde de la
Banque â M?\de Plœuc, qui ra ; sauvéeV>
On sai'i que M. Rouland a. été appelé
à d'autres fonctions, pour. laisser la
place, a M. Picard. On sait que M. Pi
card; régulièrement nommé, à,, de-
pui?,, donné sa démission...Mais .nous
.n'avons vu à si Journal officiel aucun
arrêté qui lui donne un.£uecesseiu\ La
place est don
commettrait "une véritable .usurpation,
que le gouvernement ne saurait tplé-
rer un seul instant.'Nous, appelons, sur
ce scandale public l'attention de qui de ■
droit.
Le procès des premiers inculpas mis en
cause pour le mouvement du 4. mai à Mar
seille est terminé ; le jugement a été pro»-
noncé le 28 juin au soie; le conseil de guerre
était eu délibération depuis le matin, ayant
à répondre sur plus de cinq cents questions,
Crémieax, Etienne et Pélissier sont con
damnés à mort ;
Duclos, Martin, Nastorg,-/Breton,cCiis-
chuat, à la déporialion ;
Novi à" dix ans, et Bauche h cinq ans de
travaux forcés;
Eberard, ît deux ans de détention; ■
Les autres accusés, Ducoin, Bouchét, Sor
bier, Matheron, Génétiaux et Hermet, ont
été acquittés.
Lettres de Madrid
Dans la erise politique et sociale que
nous traversons, un mot retentit pres-
dô s'accomplir, union que l'expérience
de nos malheurs a fondée, et que l'ex
périence de notre prospérité affermira.
Espérons que l'assemblée souveraine
de Versailles, élue pour rétablir l'or
dre dans les .idées et dans les faits,
comprendra toutes les exigences de la
situation eflagrandeur du râle qu'elle
a à remplir vis-à-vis de la France et
du monde. La France et le monde ré
clament l'accomplissement de ce man
dat sacré. L'incendie de Paris et les
événements de Sedan parlent haut
> Madrid, 27 juin. :
Ce ne sont point les intermfiTabïés
discours de M. Castslar qui ont donné
le coup de grâce au ministère. Ce sont
les paroles indignées de M. Canovas
del Castillo après la journée du 18, les
déclarations nettes et sévères.M. de Rios-
Rosas, et l'attitude enfin des diverses
fractions du Congrès dans la séance
du 19.
Don Candido Nocodal ayait parfaite
ment raison de retirer sa motibn d©
censure et, de « ne pas vouloir en
trer en discussion avec le ministre
Sagasta. » Tout était dit,, les derniers
coups étaient portés, il n'y avait plus
de gouvernement, il n'y en avait que
•l'ombre. La démission du gouverneur
Rojo-Arias ne suffisait pas, il fallait.
celle du ministère tout entier.
O11 l'a nommé un ministère de con
ciliation au lendemain de sa formation,
c'est-à-dire après l'assassinat de la rue
del Turco. Cette qualification ne lui
convenait guère, car on s'entendait s?
peu au sein du cabinet, qu'à peine
Ruiz Zorriila daigna-t-il l'honorer de
sa présence, quinze jours de suite. 11
feignait constamment d'être malade.
A la fin, il s'en écarta partit pour la.
campagne, ne voulant rien avoir de
commun avec ses collègues, mais
émargeant néanmoins au Trésor, com
me s'il eût été présent à sou poste.' La
crise actuelle n'est donc pas nouvelle.
Je l'ai maintes fois signalée ; et celle
d'à présent n'est, que la résultante des
misères passées, et principalement des
embarras financiers, qui, à chaque pas,
entravent le gouvernement de dort
Amédée. "
Le pauvre petit roi ! il a consulté le
.que tant de leçons ne soient pas per- | président du Sénat et le président-du
\
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