Titre : L'Univers
Éditeur : L'Univers (Paris)
Date d'édition : 1869-04-25
Contributeur : Veuillot, Louis (1813-1883). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, Pierre (1859-1907). Rédacteur
Contributeur : Veuillot, François (1870-1952). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34520232c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 avril 1869 25 avril 1869
Description : 1869/04/25 (Numéro 727). 1869/04/25 (Numéro 727).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Dimanche 3SS Avril
R* 727 — Çdttjpq qaptidiann9
Dimanclie 9îî Avril 1
ffiUljftiinïiUrt f n.iftr^fTWII T '!'• M ri .Il ITTUI
PARÎ&. v i \
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A(^wdttht^^oWsVlè6 f 'fTdèlÈ!é*'™ , "'0hrisl ? iHnStir-i:;
i.gencB plénièPe ën fôi'me' dé yùbilé, ! .â"»t'fl'6'c^
'j^OJi.dttiGoncilB'-'Ctouniénique^J)* ""''"' '
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M
■Hpii-i-s-
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A-Mis ies fidélesjdu Christ qui verront cette Lettre
UfOsit'
•s ;«vrc,-tî
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/ r ,-' $âlut et bénédwtîbn^q^>ostolique !
personne, assu^âp^iik, ne-peut ignp-
/.sef^m(dt,iiNous avons décrét,é.,i'oilver-
!©P^Ws f dïîrè^fês # i!lfdsïïà*qû ! C^^Ye^|^c^
ooi^pli^ç§Èi r ^ipiB.e? r .p^wt,én|s., Çe&cqja-
| fpss^iirs pouvoir «te.
f dispsçnêpe. woiQn-ljes-. çnfaafâ
jquiîOiVjiQt paa Qîieoce faifc îleup^prèmièi»-
lcoramûoioqi.u »>; ! »r<>
Aient aes^fae'j' et a' cna,Gan ( U,eu^ Nq^>.
'cqnced'i^as.Iji'qçUG^ëi^çuyôlr'dê^c^
PPTO çonféssç^raëix. çeitç-Qcc'a^ÏQn. tels,
prêif pSjSéouliiGï'^ JâU ^éguiierSi-qii^iîa pj ?ér|
féref-adt par.mi cjyiKqiii sont approuvés!
par ies-erdinlaires (cette faculté ^étemii
mêmeaux religieuses',' novices istxUUtfes'
femmes vivant dan» iles'-mdnastèrb'S','
bre'prôbnain, jour consacré à'11 m ma
culée Conception d6 kt'trèa^ainte. Viefr^
ge Mère deeDieiu Depuis lors; Nous n'a
vons pas Qes^v'dansU'humilité^dénôtre
cœur, de prièr. avëfc ferveur;êt' ! de s'ùp-
plier le' Père très cleine)i| d^sjrûmi^epi
et des miseficorctes^d^ qui'delççnd .tout
vrai bien ^ tdut ^[çux,jgar^Ljt^(2^ A jJet'x£©us
envoyer dii Ciel' la sagess'e' assige,'à ses
côtés d'an?.,,sQri.!.trône',y(3)afm> qu;eH»
demeure iave.Q,. nqus i, qu'elje travaille
avec nou3; et-quamous sactiions; ce'qui
" lui est-agréable. Pour obtenir plus ai
sément de ' Ëièuf/ Qn'îl ''îlMgiiK exàûtîer
nos vœux et i'nbnpér sbn oreille-â ^ios
suppïxcSitions,jA^^y.«^s '^oli 1 '(I^XY
citerlare%içjîi ,'^rIçL.n^téJdp tous lgs
fidèle^, ann s qiie, par 1 union d© ; ,-Jj^irs
prières aux nôtres, pous; obtenions! Je.
secours de son Jiras'tâufepuissânt et la
lumière céleste, ei-.»qùe' t paT- elle' 'Nom
puissions établir dans, çe A Cortcfle* ,; tèut !
ce qui peut contribuer aù^Balùt ''c6mV ? j
mun-jet à l'utilité de tb^t lelpeypré 'éKr'é^
tien, à la plus grande gïoaçé",, au/.bpn-l
heur et à la'paix de l'Eglise caf^Jj.qjie*
Et comme il est évident q.ije; i les j pèiç'rç^'
sont vplus agréables à Dieu,lôr^qy,'elJeP r
montent vers ; lui,.d'un cœur pur, c'est-
à-dire d'une âme purifiée de " toute
faute^ iNous voulons en cette occasion'
ouvrir, avec une libéralité apostolique^,
les trésors célestes des indulgences dont
la dispensation NoUs est . confiée, à'flp/
que excités par. là, à une pénitence yér
ritable et purillég par le sacrement (Je
pénitènce de toute tache de péchés des*
fidèles s'approchent avec plus , de con
fiance du trône de-Dieuret obtiennent
par un secours opportun sa miséricôfde
etsa-grâce. • - ; '
•Dans cedessein,Nous annonçons atout,
l'univers catholique rindiilgeiîce en for
me dèjubilé. Au nom delà miséricorde d^
Dieu - tout-puissant^ .appuyé sur, l'auto--
rité de ses bien.heureiux : Apôtres Pierre
et Paul, en vertu-de. ce* pouvoir de lier
et de,délier donti&Seigneur Nous a in
vesti ^ quoique indigne/ par la ■; teriçur
des pt-ésentes Nous ^aecûrdons l'induit
gehce plénière et, la rémission-dé t(nis
leurs!péchés ^ comVke- "elle Vèst " : a,ccpiv^
dée pans l'année du Jubilé,. a toi^^lés<
fidèles l de l'un et de l'autçéj sp^qi bar;
bitan|s notre chère vilie/ida;Ronïe>oït';
venu^ dans ses murs, qui, çi • parLir- du
l 4 ? r î jiun prochain, jusqu'au jour ,de la ;
clôture du Concile oscuménique ouVerV
par Nbus, visiteront Içfe-basiliques de'
SaintîJean-de-Latran, du • ,i Prince'*.dès.
Apôtres ettde Sàftite-Marie : Majbpre, ,o'u
bien deux fois l'une d'elles,^ et jr/prie
ront dévotement quelque teinp^'ppaq ja;
conversion de tous ,pe'n^ gui, souit-fnki
sérablement égarés t pour la ^propa
gation' de .la très. »sainte^ foi-,■ pour 4al
paix,da tranquillité iet> le- triomphe-Vie
l'Eglise catholique ; qui, outre le jeurfè'
accoutumé des r Quatre-Temps,- j eune-
ront pendant trois jours,.même noh'oôn
c
auront, le pAu^oij, : i'p"ouÇ té- fo;îs' rfJ seiiT;
lç^ent/^eJesr^bso.u^r» et-deUen i$ for#
cqiisçiettfiœlfle ,1^5qcoTOmunicatio.ni,-dG la
suspense et, des- autres senten-ces- i et/ cen4-
suireK, efeclésiastiques' a. }ttre;>Q\smbrtio-
mine...( 4). i--y.
C'est^ourqTjoï^'en- Vertu d'é Và-'kainte
orbéièsance,4 pjLf tes -^tjéàbn^Sj J^ôûs'o'r-
dôirrions 1 et' cbpmpndoris rigoureuse-'
mént' à tous jes orj^n^jires d^, Ji,qU^ r ou
qu'ils'^bient'.pt 4.4haciiri > "d.'^u^fità.
leurs yifiaipe.s, QÙ ,offiibi^>9-en^eup
absent ft.çeuxt:qui-.-ontïÇhargeA.idaa4es
à ;laur, place^ l.o«»qu,'ilS'a^ont ^reeuj»des'
copies- ©.u ' exemplaires meïaae ;ioaprimés :
de cetter'ïettre^aftiskitôt qûe, daA^lè'Sei^
v.;TÎa( i4 'é'altnni'.tdt VJl Û >s
du, téinps déterminé,* ç'étanl confessés
de' lejârs péchés,.recevEont-avec -révé-'
rence le très, saint saorement clé" 1-Eu^-'
charistie, et feront aux pauvres quel
que aumône,.selon que-sa propre dévô^ '
tion -le suggérera à <■ : chacun ; QûaÂx à
ceux qui demeurent' ailleurs'qu'à'ïîù-
me, Nous leur accordons de .mêiïie l'in-
dulgence plenière et Jâ rémlggionj de
tous leurs péchés^ à;Ia ; condition r .de' vi-;
siter dans le cours du temps ci-dessus
déterminé,^ soit les église» que-leut dé
signeront les ordinaires tdês Uietfxfbu
leurs vicaires-et officiers pu ceuxauront commis- pour -cela, -ou i: Cèux
n-nî on lefur''abseriêe; 'auront '^ri ces
qm, en lefur''albseriêe;
lieux la 'changé' *d^V^è9^*^o(tV09ux
fois l'une de ces ' églises, _ et d'y ,ao,
complir les oeuvres : marquées plùs
haut. Cette indulgençe est, applicable,-
par voie dé suffrage, .$ux âmes qui iOtit
quitté cettft vip unies à Dieu dans la cha
rité. « i
Les. navigateurs et -les voyagehrs'
pourront la (gagner en accomplissant
les œuvres prescrites et en visitant deux;
fois l'église -cathédrale' 'où princ'îpcclé, 1
ou réglise-pai'ôîssiàle dés lieu^ dé jeur
domicile, ^aussitôt,' après leur retour.
Q tiant-aux réguliers de l'un ou.de l'au
tre sèxë, même ceux qui vivent perpé
tuellement-dans leurs monastères, ,; et'â
toutes-les personnes soit' laïques, -f sôtè'du,
clergé séculier ou régulier j'qui, réfô-
nues en prison, oti privées de leur liber
té, ou empêchées par quelque maladie
ou tout autre obstacle^ 'sè; trouveront
dans l'impossibilité de fairé .les œuvres
indiquées ou. l'une d'êllës,i.Nous concé
dons et Accordons quttirr" confesseur
parmi ceux qui sdht a^i 4 duyés 1 j)4r* les
ordinaires dps ïi^x puisse pour eux les
commuer,an -autres céuyres de piétéj ou
les proroger à un autre' tempsjprochain,
-40»«l *4* Mifti T
' ' " 1 ■ 'U'UI-J '
(1) Nous pu)pljero3^,den)^.ipile.ieste do cette
a P° s WWH®i,t :> ;.'î »
aC ! i ; A'i
' (3) Da tniht seaxuïA tuaïurn assistrieem scipienr
s *% '
.iH-fil -'if-MM/ii S',.p :>±> i-'ï-.'fe-
d.â;liéij,. -drïfiVpùfché^'oij
djaj^ l^.yrs .églisçA ^tlîdipçè^èSj' Jrqyip^
ce^, Villes,- pay|^t©rrfis.et lieux,, .eticKipt,
diquèjr.ftu^ popijlaUion&^êrtf leg^xépa^
ranti, ausBte hier*!# -possible - pacala'
prédication de la-çarele «diwnej l'égiisfei
où'le^égliée^-iqùe lîtrn •âôit'visiter pour
gagner-le préseuit jtfbrlé/'-^ v 1 ~ <î
; Nonobstant les constitutions etordon-
riarifcés'àpq^toU^uës. 1 ;.'? J5).' ( " * * ,-j
''Nous Qt^^ep^'d'^p^s,qu^p^Etii?,
du l" 1 juiii;',.çfjog^^ja^ài^q;u!{iu^^ouj;-o%
sera terrh,ine Ift.Qônçfle œcuînenique,
tous ïi£ prâtpe^ 4 d§ .i'ùnivers catholique,
du clergé séculier ou.régulier, ajoutent
tous les jours à la" messe l'oraison du
Saint-Esprit, et que, outre la messe con
ventuelle accoutumée, une messe .du
Saint-Esprit : soit* Célébrée- chaqué jêU-
di,' à moins'que' cé ne Soit fête double de
première 1 ou seconde'jclasse," dans^oUc
tes les. églises, patrjar,çàleà' r basiliques
ou collégiales de.Jto,me, et; dans'toutes;
l#s églises, cathédrales ou collégiales dej
l.'univers, par leurs, chanoines raspee-»
ùfSi «t de même dans toute église'oc- 1
cupée par des réguliers, quelle' que! soit 4
leur famille religieuse, tenus de célé-
jbrer la messe cpiiventuelle, jÇiette, jneçse
du, Saint-Esprit., n'entraînera, aupunei
obligation d'en faire j'applicati0n.,v .(6)^
Donné à Rome, près Saint-iBierretV
sous l'anneau du—pécheur, le 11 avril
1Ô69: vDe Notre Pontificat) ran-'-XX'lIP.
^ C ^ . I J - ±.H' *)** ' '>'1 \ ti*
,'N. .CAlîfi .'..?Ap.RAÇÇ^7, CLARBI
■•as»--
<»
A il 1 îi, 24 A.y.PvH,
1 • % ,nj a,'!'." •' C Î ÎC :\ 5 *
ia . Coçrespomda'nce, dp Rame est remplie^
dé détails, sur les glorieuses fêtes-du 50 e
janiiiversaire^ suivies immédiatemenl de
[la fête -toute romaine. ; qui so ? célébrer,.-;
chaque année,ls'-12 ■ avril,' èn,moire 'de la ;!, CdnServation du Saitit^
jPèré-danVlé' tefcnhre accident'-arriVç' â %
Sainte - Agnès,-'ictdr^Yles-Myr^.VD^Vànt.,
trois, -'jours,; l'aïlçgressé ,'puhliqjiq '^'esi
inanifestée avec ? un éclat inco-uapara-»
blev Rien de pareil^en > effet,.ne se voit
dans. le- reste du monde^ et ce ! sont"lefe
choses-d'un autre - tnoride et d^ÏHï'autre
temps. Ï1 y a>sTir : la terre un toi parfai
tement àimé Ife'-éoii' peuple ^arfàitë'^
Hlënt'Iiljre, 1 ' un J; hoihme: 'èntîè^ènîént|
hbnbré'dtt'gènré ' lâliïiâin- On/béi^t ; çt'e-!
mandçsr. àqpil'.pn yçudj^ qu ; .1. .op^yp U"
drà; cjÏÏi est ce roi et qui est'©etihoiï!-;
me. Tpute langue, noiar&eran Pie-.>IXi ou
np.nofnmeca persflnaie;i v)>,? i».i
t'Sans - -doute,'oi-l' - s'élève - dos protesta
tions; Cèi-hommfe, è^ïtii la yôjx'-aifi-fei» 1 :
sfellô" dédeï l tië'' l dTl'e' gloîfe • *tle\dspec't et, '
d^'tnouY^'ëi ^Kr&^daiT^ le çoiirs r dès v s.i^:
cles, incrùïé' dê"no S' j'bi irs- -cet homme','
dont le nopiest devenu le rjomdu Bien,
e"t-qué' sontlèfru ^"d'iibno rë i 4 'jriéxrL,& ç,Qgx
i 1 .i - i-—j.-_ - -
^ ^"i5i.aij.l-
|ttïur's ." k TÇ.ë ' q ui'i'pste'de'coijscien ce dans-
irHumànite "s'unit à ce que rHumajuté.
la conservé d'amour,.ppur : lui 'faire-un <
{triomphé peut-être san^xemple'; «lais
Ipourtant ce triamphe';T1&'peut-pâ's -s'ac-
'complir en dehors ■dés'.'-coWditiôn'à-Tiù-
ne taSnquént'point pour remplir ce per
sonnagé fei-"secffurabte -àUXM hâ^ësées
quetoute grandeur opprime, ; fetqdi sob'F- 1 '
frent particulièrement quand c'est la
vraie grandeur 'qUi-'est honorée. Les
Anciens montraient- une philosophie
jprofçïida. l^-Csqu'ils attachaient t'ôiiclave
jau .char'du tripmphe : —-Ypr< -Ç e
!qûé r tu vo'ûdras, , 'spùïage,-1bi^ craché .et,•
|vôrp'.is,; ."fâis r : aussi'.ton chemin du Capi-..
|tolel Parce qye ^L'on'sait ce que : tu.hbr
' nores, .ktn^ peux-ïien déshonorer - ! .v
-Cependant Cette -gloire éclate, 1 et-l-hof q
sannah retentit-^psirj'toute MéÉ 'tëfrey II'
devient' difficile■'&& croirfe" qiië l'heure,
')' j ^ i" - -- >* -V '* î : - '
, S.uivçnt jevjes pouvoirs qui-concernent laer
confesseurs,-, govç ,J|a^qlytiqp des ■çeHSujes,. ies,
commûlâtion^.deV vc&uj;, Iça.dispenses ,des irrén
gdlarités., t)à.'.lè's^&puverâ, dans le. textfî.lati^jï
>: (5y : Sdi1?cnt'îM tes clauses et- formules d'usi'ge
; qU6teste latiû.'- : -
-^<35 Saîvcôtsfcî 46ê.4rutres' clauses. 1 ' • «•
\ i'- ijsfjjc-ii i-'-Vf .Js *- ;
Idermere du christianisme -.a.. s,onnei r
qji^,4e',monde -s'émeutjiain^i- au ; eiû -
q'uantièm&-*>.aaniiversaife ' du - jour'i roù
l ; aJatbé^Jeaîi:,' Mastàï,'alors isen-iteur de*
quelqtie9 le mystère du Christ pour la première»
fois;} EtMé 'pi^tfe 1 ' 1 èi ^'ràrid,' v 'h^&ïQe'de la
se ^?^è^^^'?Br''.'.h4Mai]ÎQ s ' et; ( pbliliqjiè h
©st- ne 'iêïr ïi§2: L'aute.1 .r^pJ^SB pax.
rindifférence r „des,. peuples, allait, dispa
raître .snAs le, sarig; des ,prêtres. On di-.
sait ;/JÇojit est, .-fini 1; -Mais J)ieu- savait ce
- qu'il avait -mis dans- ce berceau' flottant
surice*déluge ; Dicu sait ce que contien
nent les bereéalix et ce' que contiennent'
les tombes, et la fbi'lé- pressent.
dlehtb'itiême^ ; ëhlYOÇi, sur le 1 cer-
C ^1Pié.Ti,',i^ort ^apîi^ et,'irisul'te»
atagô.aujg mg.ins.-4u vainqueur;^ ;mêf,
merfhqnxûSe.ajpu,voir- Pie 1VI à. Valence j ,
: Pie VIM Fojitaiiaebieàu, PiB IX à- GaSte,
et se trouver, le 11 avril, dan^ la-bàsîp
liqli'é ■ vattektié'/,"' 'deVétnie '- Wop 5 'étroite,
pttiïrf là^f^'e/jaécduTtf^dè'^ôute^
?V { PftfVp. v ■mnCG^'*îrfn nnmi
dey'aht^.les. 4Qiri^'eâi}xI glorieux ,-du.pric
soainiftr de VaAence et-,du "prisonnier de..
Fontainebleau-^ o •% « -i. v. t< r.-.
Entce4a«mort de Pie ïVI ! et'-tef triom-
lïi'ôn dë , v ?{\iàVïcI' '1 é ; ' Siè cle^çrarilj'^ipl ef^
Ççl qui, e§t c^|aijx, q'e^ ç^e's
^Oij;ahte-dtitu#^\J .cëipbrëpl " et ; publier";-b^eii 3es"
! anniversaires civifs, militaires, poji.tir.
j qae&j rdigieuX)mêïne,idon-t atucnn, Jaê-
jme en sà-'fei^veuf, n'a^a-cet écl'ati-LW-
i née-derflièrefj'^l'fAtlemàgné'Céfébràit" le"
! OPiVl+ftriWi'PriiVl .lirti Hh 5 àii> '-OYï'i » »ît
, ^ , . r „ , f . . „ re^qui.noup est'çi
' en Prance^pour cétte anne'e ; même,sou's
ilft-npm dQ jybiléZ 1,1 peut, se,,célébrer
• sans ~ doute ; * mais où sera la j uhila-
'tiôn? Les«puissanees-de >la terre sont
fortes.--Elles '-peuvent- multiplier "les
pompes ,- les ' discours, ■ les gratifica^
tions :.ij n'y a, plus rien de sérieux'daps
lfe' : nidnde quë la croix du Christ; il n'y
!a, plus .de», respect, et d'amour que pour
éllàj il* n'y'a plus„d , abri çt .de.yie qu'4
; son ombr.e..\, ,. ,5 .-i:,-;
^ Nous, vivons en des jours si' chargés
d'orage et nous habjtons- des maisons si
! exclusivement faites d'écroulements,
qù'ilîîî'iest plus'dô garanttfes'de sécurité.
Lràyrfiêntfé OÙ'rè^rie^aujourd'hiai la pai'x,'
peut s'ouyr,ir. soudain; ië; 'cratère de là
grondé' ët'urfiyerâeîle .épouvanté. Nous
aybns?eu.te jour, nous songeons au jour
du Calvaire. Mais; enfin, ce triomphe
n'est pas- une chose vaine et qui puisse
. n'avoir qu'un éternel lendemain d'hor-
' reur.iDieu nous a dohné la vision de la
justice; et dë-la paix ; "la vision du ' ber^
éaîl'tfànqiiille sous ' la ! 'main 'désarmée
; dit jjà'étèùr. H'y a'un roi, il'y a un père,
] il y a des frères, il'y a" un cri de la con-
: science, huijia.ine, et. un règne de la. jus-
tlpe; apparaît .possjble ici-bas,. Rien, ne
feça', qup -vie '• genre., humain- .n'emporte
• G^tjte -lumineuse image, dan&la nuit for-
;miàablB'OÙ il' peut'être plongé. : -■< : ~-
'"^OUIS, Yjt'uiLLOT.^.'
■ Dii-feept projets d'intérêt local ont e.té
' vôt^ au début de" 1$: séàiibé. L'a Çhajri-
bxe ;ya.yite et veut ^n fipjr; elle ; .à,BÏenj
raisQn-, toutefois- n-e faut-il- pas se ..gar
der d-avqir .trop 1 raison^-Dix-sepi projets
d'eÉflprunt pour iespvillep fetries s 'déjja:r-
teroents» forment'!*peut-êtm- -utle bien
Iôifrde^^ë^ôns'abilité P'be- 1 peu-de'SUN'
tement^ales .et municipales, nierait .pâs
toujàur^ : supêr'flû. ; Vijatgret y peyt-çtre-
engag#, àyssil'hien q,ue"lf(' conscience:
r.jBtatjeBtvon.i'a vii,!-appeié-.quelquefpis
à-suppléerde ses fînanees>^ux dépenses
exagérées r que; -* petivent' ' entreprendre
leâ'-coffl'munesr-' ' '*n:a-i« ■-. .-.•■■ . ■■
d^r'".ùA, crjd\t,'de. ^1^.000 frâncg, qui' a.
ete, vàte ; ':à rl r upiahimité. VLtihstr.uclion
publique .a.-Je- .yent en ppupe au Corps-
législatif; en oe moment. Est-ce J'a-pprcv-
che : dés-élections qui^rend- les -députés r
favorables,' et la'connaissanca qu'ils : ont
de :: là'science' et de ractivîté r des institu T
te.urs^n Ratière çlectoraleV lïst-ce" pu-
r'ênle^t.'fe désir de ; propager la. sainéet.
fôrie'-insfr.ûction? Dyuis ,cp- second cas,
ries deputé^ se'j.roinpen,t : tous les cré.--
dits -qii'ils ;Votent ein--dépit des staiistl-
ques.-de M-. -Dui'uy ne .parviendront pas
à éclairerle peuple. L'argent ne fait pas
lalurtiière^'-- - 1 . ,,. r ■■
"^est'èi^ millions an plus bas mot que
cbfîtèrâ à FEtat rexôciitio'n de la" loi dë
l^^'ftj^l'a provoque partpùt' La cons
truction dé nouvelles-éjÇîoJes. Ce chiffré
n'^ifeie -pas nos 'députés.' M. Thojn-
ièfiVrdê'-' la, .ïurmelière .le,trouve léger>
LaOp,eXision - dei- retraite -des - institu
teurs n'est pas assez forte, à son avis, et'
le?erédït qu'on'demande lui-semble in
suffisant'." M .'le rninfstre de l'instruction
pnbliqïïè n'a qu'à se défendre des-gérié-
rosités^qu'ori, 4 yélit.faire.a ses' admiriis-
trés et'Me. !('impatijénco" fébrile qu'on
met'à les; couvrir eJ,és gorger de bie.nr
faits.,Pas une.vQixy.dfcilleurs, ne. s'est
élevée, ,au Ciorps--législatif pour lui de-
mandei; compte- des -errements de -son
adniinistration'delà guerre 1 incessante'
gietisé^; eViîëïà:jnrisprù.dehc0 çj.u!il.SJC)nt,
l'ma^ëç^dxœ.i nws.-ayops^dte/maijrits
ex^plp§, 4 ,po.ur ; ôter. ; aux côÂgeila
nioipaux le . droit-de .choisir, leurs instU
tuteurs, toutes >les i fûis-que.'ces conseil^ 1
Veul££nt." cohfi«ï -lenr-éeôlo^à 'des K relr-'-
gidux.^ '
1 *»■ -.(j If i • K ^ ï i. r y v» >• ^ *•* t - . »
; _.Aucune,vp^x,ne s e§t eleyee pQur gxa-v
miner les.résidws'p^or^ûxjQVpbliUque^
!4e çpttë. instr.u'ctiori, 'publiqué...qîii çou- :
'te si çher-et que.lftl'gàpçb,^ fa.yp.risQ. et
•■a î pp'rpuyef i de. '{ôjates 5 ses 'forcés- car là
;gauçhe, qui .rèdpy.te' lè gârd.e ^hampê-
traet; h'ûnnlt spn- ii)tër-véntion, aQCuejlle.
VQlontiers l'influéhcë Uoujour^ éclairée
de .l'instituteur, ; , Cette, confiance , indir,
que 'assez de ,quelles lumières se C0ÉQ7
■: pose .l'enseignepaerit officiel. Il n'est pas.
) nécessaire - ,,dç ■ raisonner à ce . sujet.
! Les 'faits i sont la etÏ848,.n!e^t,pçis bien
iloih :de nousi En multipliant Jes^iéço.,
•les, en, augmJeritanH, .les fraitements,. en'.
; assurant'des' retraites, lé gouyprh.étn^nt
' peut"développer assurément, il pe^peui
âss'oûvir lës f .(5onyà.ilise.V,' qùi u ,s,ë .^opt,
révélées d'une ïna'nièrp, ; eiî^£fyànle ad.
■ mçiH). spr pptre. ] pâ,ys?'X'instrpctjon.,p'ubUq.u^ i
ép.Fràpc.e'^^felle.iqiilpljp, T ést ojgqn^êe,.
'sans .garantie' morale e,t ( -à peu prps en.
j(|p'hor^ dp ! 1 autorisé çoj^me^'de la yérité
J t re]igieuse,| /éstè.up! ,des ^plùs \ ppiss.anls',
| agents de'.iâ'R|vp,lutibni Lcu^ourp^ssidn,
• et le ..concbùr^' fqpe. ,lp goiiyernement,
; grâce à 'laVdiscîplipe ' e ( t a : l,a centra 1 lisa-
» tion.', ppurra t 'iporaen^aneriîent.,e,t .yàq Certaine, mesure obtenir insti-
; lière 'des' chbsèç, ;ielle çïemeurp'cp que,
j nou,s l'avons dej^ vue. t ll.y, a la une loi
] morale 'plus 'forte gùé tqù|es/les çombir.
I nwsçïis politi.qûo^v ' ' ' *
■' du,budget, ëxtràbrdiriàiré. â,marché Jë'n
; suite rapidement, .presque sang, (liscus-
; sio'n. jj.n incident sur le' conspil'munici-
: pàl de Bprdéaùx'a .été. provoqué par, JI.
' Jul'es Dirponj'qui' a mis. 'une 'insistance
i doùcereusp à dire !et,à redir.e. que la loi
î était violpé,, tln-ce^tàin nombrp 'de cq i n-i
i seillèrs ayant"'donné leur -démission lë
ilô miàrs, le .cpnsèif municipal n'étant
ïplus'en'nd^bre pour. délibôrer, il y a
tieij. de'prpcéder à des'élections. La-loi
est formelle ; elle ne fixe d'ailleurs aucun,
délai". Le ^ministre dë l'intérieur trouvé,
qué'cihq- semaines, du,>16 'mars .au 2.3
i ayril, ne .constituent pas iiné, violation
' de .'.la loi';' et 'îe/ gouyernement pense,
;l 7 observer "en différant les élections mu
nicipales d'e ' "Bordeaux jusqu'après
cëïle^du Corps législatif. Le ministre,
; n'a pas tort assurément ; paais le philo-
jsopqe, M. J. Simon, ne fee rend 'point*'et
>il répète doucement et sournoisement
;sûr son ba,nc:..,La loi, est violée!..-Per-
■ soniie ne" peut l'emp,ècher, as,sure-t-il,
id'e lé, croire','et "xle Jo dire.!» V~à sldi est
}vioïee! » . <■ _... •
i ' Ûiip ,discussion sur lés canaux et la
■ navigation-de nos rivières, soulevée par
MM. Chagot'et Lambreçhl'j a été plus
sérieuse et moins philosophiqué. Elle a
îaméhé, de la part de M. de Franquevil.-
(le'j (lés explications intéressantes pour
,r " ""^^-îrce'sjir la naivigabilité de nos
et .l'état des' divers travaux
• qu'on y exécute. . .,' . ".
' Aujourd'hui, sa.ns doute, aura lieu la
clôture, .de la ! discussion du budget,-, et
peut-être la fin de la session,-et de la lé-
gislàturje! 'Qiii en sera." fâché ? .
.. -, , LÉON AUBINEAU.
' Les deux séances dû .13. *ét du 14
avril'd'çfe Cortès constituantes* ont été
surtout .remarquables'par lès discours
qu'a prononcés M'gr l'Evêqu'é de Jaen.
Nos; lectedrs conPfïissent déjà'ce savant
et éloquent Prélat, l'une Vle^.*'glbi ; rps ( dp
rÊs'pàgne' contemporaine.' 1 11' n s à ' pas
voulu laisser passer la, discussion gé-
néfai'll dè v la CopstitutibH, sans" faire * en -
téndré "u'ne^'énergiqué prôtéstatibn en
fkveur de l'dnitp cath61iqùe, .et r ^maîgré
lé", mauvais'.vouloir dp'"la, plupart, de
cëux àuxquèlair s'adressait, il's'est fait
éediiter,; il's'est fait applaudir ; .il" a, ré
veillé danâ cë's crÉ'urs, hostiles ou indif-
,«A
férehts, le "sentiment catholique, qui se
confond aveclè séntim'ent espagnol; il
s'est attiré® Ses louanges même, dé ceux,
qu'il n'a pû : entraîner/n^ârpe .dé cette
presse tiberalp et ..incrédule'que là révo-.
liitibn 'dé'Septembre a rendue si puis-;
sànte'au delà'des Pyrénées. \
L'heure» était déjà avancée^ lorsqu'il
prit la pat'ol'e à 3à séan'ee" du 13j à la
place "des M. Cniz Ochoa, député Catholi
que, regagnèrent aussitôt lem's bancs' pour-
récouter: L'aspect vénérable dA Prélat,
sa modestie, "'son tact exquis ët : la^'re-;
iiommée de ses vertus faisaient un sin-;
gulier "contraste avec la physionomie,
du républicain Castelâr, dont le main-l
tien, rie saurait'donner; l'idée de la di-j
gnité; et dont l'orgueil égale la faussé'
érudition.
f Noùs voudrions . disposer d'assez de
p'iace pour reproduire en leur'entier les
dèiix' discours de Mgr Monescillo ; t il
riotrè grand regret, nous devons no'us
borner à quelques'citations.
Après avoir remercié M. Ochoa-d'a
voir bien ( voulu- lui céder £ôn tour de
Earoïe, après a,voir rendu hommage à la
orme volonté et,au travail dcs rédacteurs
de la constitution, et les avoir remerciés
aussi" d'avoir, bien voulu l'appeler aii
sein de la'commission fïvec leCardinaf-'
Archevêqu»} de Santiago, ce qui lui 0
valu d'être écouté respectueusement!'
mais non d'être suivi ; après avoir, en
fin^ déclaré qu'il n'est ni l'ennemi dé la
;libprté, ni' l'ennemi de la discussion,
iprafequ.ir""^rferit^.'côiâàiûë, il l'a dit, du
c'amp delà-liberté, et qu'il à' fait partie.
Uiutréfois de la '"presse, mililànfe," il dit
• tiftpwft'** -t*' * • *» t- *. : ï ' i 1 } s « x i* ' v ^ *
^ (cûui, jesviens du camp de la.liberté,-et',je?
• ne qpaios.pas la, )ibprté4.--je^deraande ,m,ême-
la, .con^iGraii.on cles Jibet t^,. mftis ,]& ne veax
; pas l'iippuni^. deja^fa_uip. et- du -jjûché; ql je
• dis le péché, parce que, au point ad-vue dè la
crimiBaîit^com'èae do la morale, le péché,
s de même que le dé lit e jja faute légère, est
uay3 ; tf^nsgnjssionî-ya él^ignemeiiL- dei.la:loiî?
Aussi, an;p^rianLd,'uife trapsgnessiqn quoi»,
conc[uç„ î çi'ùjae ou simple laute,. peut-on.
donner lejBom génériftiie jde péçhé.? El.il'^-ài
une'faute'qui nous est çommurie 'à tous/' re-j
marquez que ie ne parle'pas du péctié'origîJ
nëlin J ' = - < -■■i' - • ' >; '-V!
Mgr, Monescillo explique que cette,
faute consiste dans la division des sen
timents, ef dans cette-idée que la, vérité
doit être tolérante et vivre d'accord avec
l'erreur. ... .fi
" « Mon antique écolo, continuo-t-il, disait
que l'une des propriétés transcendantes dés
Qh.osos: est; VMtium, l'unité^.Cola'n'est-i];pas
vrai.?. Poup moij je ne comprends pas la yaj
i;ié'té'àjes religions.,Si 4 elte& sont toutes égales;
i 1 n'y, ji.ijas'.dQ rçligipn. Je yais.yôua 4iF-S., c 5
i cfu'est'' lt\-clessus;' ; la 'pensée 'phrétiëniie r .'cp
. rri1
leî^roj et v; de^confetitotiori.' s
'iJîi.Jiaïen/ M^gloire 1 - de'-'Péloquence et'-deâ
lettres;ïaj^nt: vur-les-ipremières; -lueurs: de
L'aube chrétienne qui se .levait-,, dis^iL à- -céijMf
quitteraient plusieurs dieux.,! A ut J)nus ■ no,n
est, ^(,un.us.,est, pu iljP'y^ pas .dé Çiejjj'»6u
il.p.Y en a'.'gi^'up. ,qi la : 'pl^('a.lit(i.' des'dieux^est
la nullité des dibiix, pturalità& dèprum wlïi :
tas dèofum, , ti'ést-il paM àussi'Vrarque l'd "ptû-
i'alitë 1 dds 'Vel-igions'-est'-là 'nullité, ! dds rèîi'--
gionS?->w":' ,! : '* rt ' ; '' r - it.i- 1 '»!
iiJe demânde"donc da-* éoftser.vatton -'de-'l^u 0
ftiité religieùso-, -.parce ,q n ela ; ra o ra 1 e - -s'appui s
s^r. lu-rtftigion, -ei qulil-int}. p?ut; y>avoic: deS
f vraie morale, si •toutû§.i,es jîeligions spnt |a,u3-
sçs.'Cp n!es ( t pas là un ^rgmnpntia4 Jptorarn,
que, je'fpis ; vous.n'uyp pas:'pe^r ? . : ,e.t' 'j.e ne
^îr>nG nnc'fïi'v r»riiS-»n . rîn ^-ln . nnsiînl * n'rStol- rif
quâiftti jë'"
(jour
prbclàmèr'éx
qu'il n'y a pas de religion, nous pourroM
dire qa^il'nîy ^C'ipl\îS de- moralité,'--pllis-de
'moralet») ; h- l n ,J
-(Messieurs -leS i députés,- nous sommes; ijejt
en vertu .d'un pacte moral. Eh. bien L savezi
vous ce que m'ont i dit. mes, électeurs,- mês^
compatriotes delà MancKu"? «Seigneur É.vê-
que, il est nécessaire que. vous..vous réndiëfc
aux Cbrtest »' L'ijlvôque leiir réportclit : - «'Ma
prése'nce ad'Congrès pourra être utffëj je le
"ai.s, mais elle -pdb'rra aussi''-'présenter: ' ddsj
inconvénients. » " Vous comprendrez,- mes-*
sieûrs; «combien ices ■: panel es de^ ; Evôque
'étaient prudentes. Mes électeurs insistèrent ,-
et.dans plus de. .200 .lettres - que j'ai,reçues,;
on me dit : « Seigneur. EyêqujQ,.alleSj- nous
vous eâ"prions, a}léz. à: .rÂèsfÈailéftlcbnstif,
tuante pour 'défendre la religion,"' pour lléfeiiV
dre l'unité catholique; » ' "
Et voilà'-pôurquoi jo suis venu; messieurs
les'députés; jé"suis venu aux* cô'és du Car-'
îdinal Archevêque'de -Santiago,•• de 'cette lu-
miiire de l'Eglise dont je serais heureux d'être
le, simple diacre,et qui: aurait bien mieux'
parlé que moi, si sa santé ne, le retenait pus
éloigné.en ce.,-moment de; nos débats^.,. . ,
Le député qui vous adressé la parole ne le]
fait pas au nom dé'l'Eglise, parce qu'il ne;
représente pas l'Eglise et qu'il 'n'est pas di-,
gne de la représenter. Dans l'Eglise cal.holi^
que, it n'y a iii- Eglise espagnole, ni Eglise
française. IUy a- deux 'mots : qui rie sont pas
d'e la langue catholique, le moi et le nous ne
sont-pas-catholiques. ' ; « i
.-Je me.garderai, donc -de tomber dans-.lés
erreurs de; la nation française, erreurs que je;
rappelle, non pour offenser cette nation que;
je'respecte, dans laquelle je compté des
amis, et que je ne'demande qu'il honorer'et
à exalter 1 ; mais l'histoire'est là,' et' elle' nousj
appfetid que ôhez nos' voisins ' on- a aimé à !
dire -Nousj nous pensbras, nous croyons cëlav
Non, rion, il n!y a ;pas d'Eglise française, it
ya une Eglise catholique, et toutes-les Egli
ses (te toutes les. nations n'ont qu'_une tête.et
un -chçf; non, dans le catholicisme, il n'y a
ni irwi ni nous, mais tous. Dans J'Eglise ca-.
quoique-grand que "soit l'épiscopat espagnol-.
0h annonce la - prochaine convocation- d'un
i Concile œcuménique. Ah! je ne poilrrai y
: assister, .'parce que je suis un soldat-invalide;
.mais je sais que .des. Evoques qui. s'y ren-,
■ dront feront honneur à. l'Espagne".
. On commet "une er.reur à cet'égard ; il y;
ten.a qui pensent .que les .plus érudits, qâe'
i des''hdmmës ; 'qui pofesëdent une certaine es
pèce de connaissance" superficielle s'y ren-'
-dront pour répandre-la lumièfé", non, non, la
dumièfrè 'viendra" d'autre- part. Veuille Dieu'
qu'elle vienne de-ma patrie! Au Concile, en;
effet, se rendront les disciples de Melctiior
Cano, là se rendront les disciples de.Sal,merpn,
let l'on, verra que, nous ne sommes pas-aussi
•arriérés qu'on le suppose,.et qu'on nous.cà-
domnié. _ ' ' V ^
■ "Pardonnez-moi cette digression,'messieurs, '
je reviens à la question de l'unité ' rell-'
'gieuse:.. : ' ; ' • '* l>
- Noiis en-sommes donc venus ti ce point :
qu'il faut traiter de l'unité religieuse dans
• notre pays; ;Vous comprendrez,- messieurs,,
qu'il y a une- différence entre traiter, de,
d'unité, dogmatique et traiter. , de.-l'unité-
■que. j'appellerai, dogintilico-pplitique. Ma,is"
ts'il est nécessâire, comme,le demandent', lés'
sftintes Ecrilures, que nous* ayons un seul
cœur, un sent langage,- une'môme manière
dépenser; ne ■ vous "paraît-îl pâs'que cotte
unité-est le henu-'idéal de- ; toutes les aspira
tions humaines? .Te le demande, en effet-,
anssi bien îmx'républicains, 'qu'aux monar
chistes,. dans.nous tous, en un mot, quelle
est l'idée dorainarçte^?; Quel est l'esprit qui
] mç pousse moi-même en ce. moment ? N'es'tr_
cii pas un sèutîmon't. "de "prosélytisme? Je
veux vous attirer, je veux'vous amener "tous,:
s'il est possible, à'penser-' comme je-pense.
Telle est la très'noble, aspiration de,l'intelli
gence et du cœur humain ; ils aspirent à l'u-
'.iiité- • v :
• Si quelque'mi .essayai fde soutenir que tou
tes les religions,sont"égales, je lui répondrais
"d'abord par le dilemme qu'a présenté à 1 a
commission,M- Sanchez Rp.ano : « Ou vùus
croyez que 1 foptês-les 1 religion'é s'ont 'égales,
ou vous croyez qu'il 'y en a une supérieure'
aux auîres'. ' Si voug croyez que-ioutes sont
.égales, poùrqùoi ne proclamez-vous pas net
tement la "liberié des cultes? Et si vous
croyez qu'i-l y a une religion supérieure aux
autres,.pourquoi ne marquez^yous.pas,ee^pri
vilège? ii-C'.èst 1?».up,arguxnent,irréHitabre.'
. ' Par tant-âe'l^, "j'ajoute,: „SLvù^ ecoyèi^.
'que toutes les ! religjons sont"égiles,-pour-"
quoi ne : proelam'ez-voùs - î-'indifféreritjsmfe?
Mais vous, dont le cœur est si-ardent,/dorit
■ 1-.intelllgence-se.plait à scruter les-.sujets-leg-,
plus profonds,, pouyez-vous ètre pour l'indilV,
f'érentisme en; religion,..lorsque. \ous. ,ne l'c-»,
•tqs en .riep de ce ^ui-, vou^ joucjïe.,?. Jè ne.
"î;« ^ , "f »4^ liii-jiiOki t*'î i-it)» /'• Sj îi
i, qjie.yous. ne l'.^tes.e;n" ):ien, de ( ce. quj.conçerne^
' la. vie naturelie. ne resterait donc qp'à',,®;.
çlareVquMi'n'y^a p'ps 'dê ralisiop, "pt 'ç^st là'
6^,'qji'ufié ^ÔWifté" Ve'!]ietit'"ia;i ( re, 'pïifCR îqé'p-
céite'déciafà'tfon Wéd^r^^fcs/.'pîtis'ftn.este?;
cohséquefe^ 4 ,' 1 Pnisïéire^lé ;, dëm'-onïrd * V'iéà-
nation^ q&i.'Jent'SOBt'iârîlVégà- làiildi tardent;,
pisiè-péfir,..:
- ; Vousfdites-. dens-, votre^^o^t de -consti^
Uon&ye jl^, na.tjp^flspagnplft .^qUI ige,à iQ£Ui;l;
religion càt'h oîi qd e ,,ë t • pou r q ùoi m pas-ajoU^
teF -xque profesSèrit ' ''les t 'fTspagnôh ? - N'est-tî^
pas une 'vérilé qtre les Eëpagnols'prdfefesçn^
ce'tte'rëligion? Je ne 'vois paà-d'Esp'agnot 'quï
ne fioit catholique, grâces à -Dieu ! iEt, s'ilf M
en-avait.un, je l'appellerais pour:le gagjneuiis
Rattç -Religion,;, car je me- sens ■ assez de ca?H£
gtiflejvq'jQiijté, pour, lui donner la viè,d^ imi
yie^j if?:- sùng ,de,ii\on .sang, t pour.lpi donnçç
,?.''L^îiëpre. réglementaire était déjà pas.- -
sée;le vice-président, M. Cantero,,lev-fîi;
remqr^uerjijetî.-Mgr d^ Jaen, d'accpfd"
qye,Çjla.Ç}iam])réf ; remit .au lendêpiain..
la^u,ite,de s'ôn discours. Nous y revièn-^
çlrap^"proc^ine'-aaent;. T, .oV-v
"■ J " ■ J, ,CHANTKEL,
r '--No\iq -r&ÇfVazi'ë^M ïèttré suivante : ; 5
«• Paris, ( 24avrir 1869. ' ;•
Içtféz-moi' de vous signaler
une er-„
rè^f^Btf'TOntpèri,' dans-' soq" ndméi'b d'auV
jtSir^niii-; a- ccSfnmise à 'mon su.jetv--^-'-' v '
Appréciant ma conduite parlementiiré,' 5
vo'u^ - ! ;dites- Comme pàrtictfliei'f M-. Pissdrd
est -catholique.?* comme■ député-, il a suivi aveu-?-,
glé'Hfnt te [pouvoir dans,la question romaine. •
ÇJçs^âur,,ce-dernier point que se trouvp l'er-^
reur; .-..-v, ,, ,',, ,
''.Dans la ('question romaine,- j'ai voté avec."
les çàflioliquë9'penfiant tout .le cours'de éette,
légi si a tu t*e' ■À'i ri^f ^ riôtamhîent en 1805,'j'iii
présenté,- 'aveb 'plusieurs dé- mes-collègues^-,
urt-àmendem'ént éu parageaphe 8 de l'AdreS-
se' pour le ".maintien de -la souveraineté tem^"-
porelle' du - Saint-Père, Cet-- amendement,!
combatlu par le gouvernement, a été -yotér
par .moi et par quatre-vingt-trois de nies col
lègue'^ malgré îla déïaillancé déquélque^-u'fis,
dès èighatàires, de l'amendement.','En 1867"'
ehcore, j'ai appuyé la, demandé: d'iriterpèlla-.
tion,qui a 'provoqué' là', célèbre déclara-;
tion' de M.. ïtouher dans la séance du'5 dé-'
cembre. L'interpellation n'a'été,retirée qu'a rî
près cette déclaration. ' , . '
"Si, en 1863,' je n'ai pas voté avec les qûii-,
■ tre-vingt-ojize, c'est'pajrce qii'aiu.moment du.
voté, je n'avais pas rhormeur dé laii;è partie"
: dtC Corps" législatif, mon "élection", ayânt.ëtê "•
• a^j^è jiour-trà Viçe ; déforine. "
> . Ai'nsi,'monsieur', j'e n'ai pas il dbmiéi'.à c^
sujet dés garanties à.mes électeurs^ tiomm^
le'prétend votre . correspondant. Mes r; co'nci^
toyêns 'me' ccfnnaissent'; "je vis àu'.mni'éi!.'
d'eux; trois fois avant l'annexion, de la Sa--]
voie à ; la France, ils m'ont honoré dé'leur
mandat au Parlement de ,Turin, et,.alors'-
-comme aujourd'hui, j'ai, 'eu'toute occasion^
affirmé mes çonvictions religieuses. ' ■ . ; ;
Je suis catholique, ët c'est parce que je lé;
suis quô' je resterai toujours lidèle ét pré-'
fondémerit dévoué à.,l'Empereur etjisàdy-;
nasti.é. ' " ' ' ' '
: Quant îi M. le comte de Roussy de Sales,
que vous croyez, être mon concurrent, il; es t.
actuellement "à Paris',; jé le, vois. ïrêéibm-
ment ; depuis .vingt, ans' il ! m'honore désoh
' Amitié et de ses sympathies:'Je n'ai pas pu
lé rencontrer ce matin,"'mais hier* encore,'à'
l'hc-ure où vous livrièz votre'côrrespondançé r
à l'impression, ilna'affirfn'àit qu'il, se'rendrai^
dans la Haute-Savoie aù".moment des élei>"
tions pour y appuyer'ma candidature.
Recevez", monsieur, l'assurance de meàj
sentiments de considération très distinguée,;
. ' Hippolyte PiSSAB,Ds,
D6put6.de laJtautç-Sayoic. f
Gptte lettre rassur.era ceux - de nos
amis de la Haute-Savoie qui doutëraiènt
de la fermeté d^ _M. Pissar'd sur là gués-'
tion du pou'voïr'temporel, Xf leur res-,
tera à'se convaincre' de I'acèord. des
opinions de l'honorable député àYelç.lea
leurs au,;sujet de' la'U^ërte de l'ensèl-'
gnement. , *.. . ,- .
„ " ' ' , .v S . DESQUBRiSi
- l^e^treg «1© Vienne
-, Yienpe.,, 19 ayril ,lg6Ç>.- f{
La' fête du 11 avril a été célébrée dans
toute l'AiitpiPhe. Les détails rempliraient-
plusieurs lettres, et'je^ne puis songer;à-
vous les-.donner,, 'mais je dois constater
d'une-manière générale, que.'partout lés
■populations se 'sont empressées de té
moigner leur dévouement au. Sainl>Pè
re. Dans toutes les villes^ et jusque dans-
le» derniers villages, les églises - étaient'
pleines net. les' çomtau,njons nombreuses-
ce jour-là. En beaucoup devlieux,-Ink'
démonstrations extérieures ont suivi les-
actes - de foi-'-et; de .piété, accqnjplisi dans,
le temple et pris less-formes ^ les plus
brillantes,-.les plus enthousiastes. • '■
'A Vienne, où l'on s'attendait à, plus
de froideur, les églises ,étaient remplies
d'une foiile inunënse, : de fidèles, surtout
k cathédrale,- où. S.. Km. le Cardinal
Rauschec .officiait, et, l'église des Hlï;
PP:. Jésuites,-où S. Exe j Mgr le Nonce
apostolique a dit la -messe. -Lei nombre
des communions a été-très -grand- dan;?
toutes les églises de la-capitale. • Dans
l'église de l'Université 1, la distribution:'
de la sainte Eucharistie, faite.par. 1s
Nonce, Mgr'Ealcînelli, a,duré deax heu
res.. Avant et après ,1a cérémonie, .cette
foule pieuse s'empressait autour, du re^
présentant du Saint-Père je pour- baiser,
ses mains np-ses- vêtements.- Le Nonct>
(ïtàit visiblement ému et l'on voyail,
dans ses yeux des larmes^da joie.• •
-A .propos- de -la qnessp célébrée- par le,
î^ançi&,':on raconte une fe.c,ène touchante
; -; :ApEèBjla:mepse, une:noble"dame, pret
lectrice d'un institut de pauvres Orphe- ;
lines^- s'èst- {H-ésentée'.ohea Son Expôl-
lence pour lui apporter les dons -que les
; paiivrefe .filles -îde ucet--institut ofîraient
i au Souverain Pontife-peur- son Jubilé,
! G 'étaient , dcffe ; 'bagiïes'i des« boucles d'o-
j r'uillè^; '.et sOnii^'è,. d'$r^eùt|
-fic-s.. ap.Al
\
R* 727 — Çdttjpq qaptidiann9
Dimanclie 9îî Avril 1
ffiUljftiinïiUrt f n.iftr^fTWII T '!'• M ri .Il ITTUI
PARÎ&. v i \
• y" ii .,rà sr> ***i H; <
i^jTOJM'^tiu.jnifurgfe «awwiMr.ni y
**> ' *t n # i' îvr/-vîl 'tw **♦ i
uaMi i „..i 111 | l ( ■ - 60,frAi- u> ■:> ;,j.-. —.■ .r-U
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■ "». V . » - ici -/& nttlm%A«A ^ . jâ-ttT .... ■ i. '— * » i_ î 4M4 l I'» <>.■'-<. ^ , n- i'iP* i fcl- J>L_
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Mï#lï*- f» SU ï>* V> ^"-4 *'îX>
.^:vi :i;*: f:"V;. r *V v v'i^f/'î-^ûiï: j
''* ~S J .> r \ ' l ? *• . ^ 1/ ?" ' £!/*• \f î r^ .i* ■*" ' -n#iv i. i'<0«* ':*« An' ■"•#*■■*!, -1?
— " V i h % ; Ull SQt • • • i • ' LiA • • ♦ • M . I • • M • • u« . » i • » n »l C .
P==I5V* ' ! ' ,! ^ -■' Six mots 1 .... v ';8* 1 •''■•'\ {: h oJ ?
>èt'Jd y.-'~ > ♦ '' HT
j. tn\ ,«£ iOs!
pj3t XXÙtffà» *i (*V*i i » imiioW*<*Ujl A$- '-^1 ■' fjO^v'W
1.i, 12îi wJwîb? 1 .-:'? ~ïù lawr
ifibâ
3®«îl|W
; !■,'> aiÇ3St^iHÈîf^trf^.^fi^^V5ïs î Bioy i , : 10'fr.'
■'< Ti- "> .lj'.i. Cj ■*■ r ji: e ii kÛf>!> 4»!»®
?WjÙ • /îCTi.j]f,i ! -fîî,r yi^t*n*j,4^r»!'..' Ir.•?;,-1 *..• (,'Jttt. UGBLLNGE, CERF ri C«, fe jUu.di U.ÇMM B: ~,t v',.^
'•'.'.'< .-.-.M;».-!-;' ^'t^K i i •' V/ Ù ir'1 ? - » .»■">• ' S : '~j " j - ?'
- >!' ! nivi" >t)'o «»i 4î' v? •*»■* 'i
7 ': x,El''i^k^Ai*o^Trot
.a*i*J^-«yj >•«! liU'^ <îN.
?ih .îf:-.".:- , i;ft F 'r». 1 *- i: S^/v 1
jSIBi Wlm^vf
A(^wdttht^^oWsVlè6 f 'fTdèlÈ!é*'™ , "'0hrisl ? iHnStir-i:;
i.gencB plénièPe ën fôi'me' dé yùbilé, ! .â"»t'fl'6'c^
'j^OJi.dttiGoncilB'-'Ctouniénique^J)* ""''"' '
-■
M
■Hpii-i-s-
r' . ... x
A-Mis ies fidélesjdu Christ qui verront cette Lettre
UfOsit'
•s ;«vrc,-tî
jT
■Jt
/ r ,-' $âlut et bénédwtîbn^q^>ostolique !
personne, assu^âp^iik, ne-peut ignp-
/.sef^m(dt,iiNous avons décrét,é.,i'oilver-
!©P^Ws f dïîrè^fês # i!lfdsïïà*qû ! C^^Ye^|^c^
ooi^pli^ç§Èi r ^ipiB.e? r .p^wt,én|s., Çe&cqja-
| fpss^iirs pouvoir «te.
f dispsçnêpe. woiQn-ljes-. çnfaafâ
jquiîOiVjiQt paa Qîieoce faifc îleup^prèmièi»-
lcoramûoioqi.u »>; ! »r<>
Aient aes^fae'j' et a' cna,Gan ( U,eu^ Nq^>.
'cqnced'i^as.Iji'qçUG^ëi^çuyôlr'dê^c^
PPTO çonféssç^raëix. çeitç-Qcc'a^ÏQn. tels,
prêif pSjSéouliiGï'^ JâU ^éguiierSi-qii^iîa pj ?ér|
féref-adt par.mi cjyiKqiii sont approuvés!
par ies-erdinlaires (cette faculté ^étemii
mêmeaux religieuses',' novices istxUUtfes'
femmes vivant dan» iles'-mdnastèrb'S','
bre'prôbnain, jour consacré à'11 m ma
culée Conception d6 kt'trèa^ainte. Viefr^
ge Mère deeDieiu Depuis lors; Nous n'a
vons pas Qes^v'dansU'humilité^dénôtre
cœur, de prièr. avëfc ferveur;êt' ! de s'ùp-
plier le' Père très cleine)i| d^sjrûmi^epi
et des miseficorctes^d^ qui'delççnd .tout
vrai bien ^ tdut ^[çux,jgar^Ljt^(2^ A jJet'x£©us
envoyer dii Ciel' la sagess'e' assige,'à ses
côtés d'an?.,,sQri.!.trône',y(3)afm> qu;eH»
demeure iave.Q,. nqus i, qu'elje travaille
avec nou3; et-quamous sactiions; ce'qui
" lui est-agréable. Pour obtenir plus ai
sément de ' Ëièuf/ Qn'îl ''îlMgiiK exàûtîer
nos vœux et i'nbnpér sbn oreille-â ^ios
suppïxcSitions,jA^^y.«^s '^oli 1 '(I^XY
citerlare%içjîi ,'^rIçL.n^téJdp tous lgs
fidèle^, ann s qiie, par 1 union d© ; ,-Jj^irs
prières aux nôtres, pous; obtenions! Je.
secours de son Jiras'tâufepuissânt et la
lumière céleste, ei-.»qùe' t paT- elle' 'Nom
puissions établir dans, çe A Cortcfle* ,; tèut !
ce qui peut contribuer aù^Balùt ''c6mV ? j
mun-jet à l'utilité de tb^t lelpeypré 'éKr'é^
tien, à la plus grande gïoaçé",, au/.bpn-l
heur et à la'paix de l'Eglise caf^Jj.qjie*
Et comme il est évident q.ije; i les j pèiç'rç^'
sont vplus agréables à Dieu,lôr^qy,'elJeP r
montent vers ; lui,.d'un cœur pur, c'est-
à-dire d'une âme purifiée de " toute
faute^ iNous voulons en cette occasion'
ouvrir, avec une libéralité apostolique^,
les trésors célestes des indulgences dont
la dispensation NoUs est . confiée, à'flp/
que excités par. là, à une pénitence yér
ritable et purillég par le sacrement (Je
pénitènce de toute tache de péchés des*
fidèles s'approchent avec plus , de con
fiance du trône de-Dieuret obtiennent
par un secours opportun sa miséricôfde
etsa-grâce. • - ; '
•Dans cedessein,Nous annonçons atout,
l'univers catholique rindiilgeiîce en for
me dèjubilé. Au nom delà miséricorde d^
Dieu - tout-puissant^ .appuyé sur, l'auto--
rité de ses bien.heureiux : Apôtres Pierre
et Paul, en vertu-de. ce* pouvoir de lier
et de,délier donti&Seigneur Nous a in
vesti ^ quoique indigne/ par la ■; teriçur
des pt-ésentes Nous ^aecûrdons l'induit
gehce plénière et, la rémission-dé t(nis
leurs!péchés ^ comVke- "elle Vèst " : a,ccpiv^
dée pans l'année du Jubilé,. a toi^^lés<
fidèles l de l'un et de l'autçéj sp^qi bar;
bitan|s notre chère vilie/ida;Ronïe>oït';
venu^ dans ses murs, qui, çi • parLir- du
l 4 ? r î jiun prochain, jusqu'au jour ,de la ;
clôture du Concile oscuménique ouVerV
par Nbus, visiteront Içfe-basiliques de'
SaintîJean-de-Latran, du • ,i Prince'*.dès.
Apôtres ettde Sàftite-Marie : Majbpre, ,o'u
bien deux fois l'une d'elles,^ et jr/prie
ront dévotement quelque teinp^'ppaq ja;
conversion de tous ,pe'n^ gui, souit-fnki
sérablement égarés t pour la ^propa
gation' de .la très. »sainte^ foi-,■ pour 4al
paix,da tranquillité iet> le- triomphe-Vie
l'Eglise catholique ; qui, outre le jeurfè'
accoutumé des r Quatre-Temps,- j eune-
ront pendant trois jours,.même noh'oôn
c
auront, le pAu^oij, : i'p"ouÇ té- fo;îs' rfJ seiiT;
lç^ent/^eJesr^bso.u^r» et-deUen i$ for#
cqiisçiettfiœlfle ,1^5qcoTOmunicatio.ni,-dG la
suspense et, des- autres senten-ces- i et/ cen4-
suireK, efeclésiastiques' a. }ttre;>Q\smbrtio-
mine...( 4). i--y.
C'est^ourqTjoï^'en- Vertu d'é Và-'kainte
orbéièsance,4 pjLf tes -^tjéàbn^Sj J^ôûs'o'r-
dôirrions 1 et' cbpmpndoris rigoureuse-'
mént' à tous jes orj^n^jires d^, Ji,qU^ r ou
qu'ils'^bient'.pt 4.4haciiri > "d.'^u^fità.
leurs yifiaipe.s, QÙ ,offiibi^>9-en^eup
absent ft.çeuxt:qui-.-ontïÇhargeA.idaa4es
à ;laur, place^ l.o«»qu,'ilS'a^ont ^reeuj»des'
copies- ©.u ' exemplaires meïaae ;ioaprimés :
de cetter'ïettre^aftiskitôt qûe, daA^lè'Sei^
v.;TÎa( i4 'é'altnni'.tdt VJl Û >s
du, téinps déterminé,* ç'étanl confessés
de' lejârs péchés,.recevEont-avec -révé-'
rence le très, saint saorement clé" 1-Eu^-'
charistie, et feront aux pauvres quel
que aumône,.selon que-sa propre dévô^ '
tion -le suggérera à <■ : chacun ; QûaÂx à
ceux qui demeurent' ailleurs'qu'à'ïîù-
me, Nous leur accordons de .mêiïie l'in-
dulgence plenière et Jâ rémlggionj de
tous leurs péchés^ à;Ia ; condition r .de' vi-;
siter dans le cours du temps ci-dessus
déterminé,^ soit les église» que-leut dé
signeront les ordinaires tdês Uietfxfbu
leurs vicaires-et officiers pu ceux
n-nî on lefur''abseriêe; 'auront '^ri ces
qm, en lefur''albseriêe;
lieux la 'changé' *d^V^è9^*^o(tV09ux
fois l'une de ces ' églises, _ et d'y ,ao,
complir les oeuvres : marquées plùs
haut. Cette indulgençe est, applicable,-
par voie dé suffrage, .$ux âmes qui iOtit
quitté cettft vip unies à Dieu dans la cha
rité. « i
Les. navigateurs et -les voyagehrs'
pourront la (gagner en accomplissant
les œuvres prescrites et en visitant deux;
fois l'église -cathédrale' 'où princ'îpcclé, 1
ou réglise-pai'ôîssiàle dés lieu^ dé jeur
domicile, ^aussitôt,' après leur retour.
Q tiant-aux réguliers de l'un ou.de l'au
tre sèxë, même ceux qui vivent perpé
tuellement-dans leurs monastères, ,; et'â
toutes-les personnes soit' laïques, -f sôtè'du,
clergé séculier ou régulier j'qui, réfô-
nues en prison, oti privées de leur liber
té, ou empêchées par quelque maladie
ou tout autre obstacle^ 'sè; trouveront
dans l'impossibilité de fairé .les œuvres
indiquées ou. l'une d'êllës,i.Nous concé
dons et Accordons quttirr" confesseur
parmi ceux qui sdht a^i 4 duyés 1 j)4r* les
ordinaires dps ïi^x puisse pour eux les
commuer,an -autres céuyres de piétéj ou
les proroger à un autre' tempsjprochain,
-40»«l *4* Mifti T
' ' " 1 ■ 'U'UI-J '
(1) Nous pu)pljero3^,den)^.ipile.ieste do cette
a P° s WWH®i,t :> ;.'î »
aC ! i ; A'i
' (3) Da tniht seaxuïA tuaïurn assistrieem scipienr
s *% '
.iH-fil -'if-MM/ii S',.p :>±> i-'ï-.'fe-
d.â;liéij,. -drïfiVpùfché^'oij
djaj^ l^.yrs .églisçA ^tlîdipçè^èSj' Jrqyip^
ce^, Villes,- pay|^t©rrfis.et lieux,, .eticKipt,
diquèjr.ftu^ popijlaUion&^êrtf leg^xépa^
ranti, ausBte hier*!# -possible - pacala'
prédication de la-çarele «diwnej l'égiisfei
où'le^égliée^-iqùe lîtrn •âôit'visiter pour
gagner-le préseuit jtfbrlé/'-^ v 1 ~ <î
; Nonobstant les constitutions etordon-
riarifcés'àpq^toU^uës. 1 ;.'? J5).' ( " * * ,-j
''Nous Qt^^ep^'d'^p^s,qu^p^Etii?,
du l" 1 juiii;',.çfjog^^ja^ài^q;u!{iu^^ouj;-o%
sera terrh,ine Ift.Qônçfle œcuînenique,
tous ïi£ prâtpe^ 4 d§ .i'ùnivers catholique,
du clergé séculier ou.régulier, ajoutent
tous les jours à la" messe l'oraison du
Saint-Esprit, et que, outre la messe con
ventuelle accoutumée, une messe .du
Saint-Esprit : soit* Célébrée- chaqué jêU-
di,' à moins'que' cé ne Soit fête double de
première 1 ou seconde'jclasse," dans^oUc
tes les. églises, patrjar,çàleà' r basiliques
ou collégiales de.Jto,me, et; dans'toutes;
l#s églises, cathédrales ou collégiales dej
l.'univers, par leurs, chanoines raspee-»
ùfSi «t de même dans toute église'oc- 1
cupée par des réguliers, quelle' que! soit 4
leur famille religieuse, tenus de célé-
jbrer la messe cpiiventuelle, jÇiette, jneçse
du, Saint-Esprit., n'entraînera, aupunei
obligation d'en faire j'applicati0n.,v .(6)^
Donné à Rome, près Saint-iBierretV
sous l'anneau du—pécheur, le 11 avril
1Ô69: vDe Notre Pontificat) ran-'-XX'lIP.
^ C ^ . I J - ±.H' *)** ' '>'1 \ ti*
,'N. .CAlîfi .'..?Ap.RAÇÇ^7, CLARBI
■•as»--
<»
A il 1 îi, 24 A.y.PvH,
1 • % ,nj a,'!'." •' C Î ÎC :\ 5 *
ia . Coçrespomda'nce, dp Rame est remplie^
dé détails, sur les glorieuses fêtes-du 50 e
janiiiversaire^ suivies immédiatemenl de
[la fête -toute romaine. ; qui so ? célébrer,.-;
chaque année,ls'-12 ■ avril,' èn
jPèré-danVlé' tefcnhre accident'-arriVç' â %
Sainte - Agnès,-'ictdr^Yles-Myr^.VD^Vànt.,
trois, -'jours,; l'aïlçgressé ,'puhliqjiq '^'esi
inanifestée avec ? un éclat inco-uapara-»
blev Rien de pareil^en > effet,.ne se voit
dans. le- reste du monde^ et ce ! sont"lefe
choses-d'un autre - tnoride et d^ÏHï'autre
temps. Ï1 y a>sTir : la terre un toi parfai
tement àimé Ife'-éoii' peuple ^arfàitë'^
Hlënt'Iiljre, 1 ' un J; hoihme: 'èntîè^ènîént|
hbnbré'dtt'gènré ' lâliïiâin- On/béi^t ; çt'e-!
mandçsr. àqpil'.pn yçudj^ qu ; .1. .op^yp U"
drà; cjÏÏi est ce roi et qui est'©etihoiï!-;
me. Tpute langue, noiar&eran Pie-.>IXi ou
np.nofnmeca persflnaie;i v)>,? i».i
t'Sans - -doute,'oi-l' - s'élève - dos protesta
tions; Cèi-hommfe, è^ïtii la yôjx'-aifi-fei» 1 :
sfellô" dédeï l tië'' l dTl'e' gloîfe • *tle\dspec't et, '
d^'tnouY^'ëi ^Kr&^daiT^ le çoiirs r dès v s.i^:
cles, incrùïé' dê"no S' j'bi irs- -cet homme','
dont le nopiest devenu le rjomdu Bien,
e"t-qué' sontlèfru ^"d'iibno rë i 4 'jriéxrL,& ç,Qgx
i 1 .i - i-—j.-_ - -
^ ^"i5i.aij.l-
|ttïur's ." k TÇ.ë ' q ui'i'pste'de'coijscien ce dans-
irHumànite "s'unit à ce que rHumajuté.
la conservé d'amour,.ppur : lui 'faire-un <
{triomphé peut-être san^xemple'; «lais
Ipourtant ce triamphe';T1&'peut-pâ's -s'ac-
'complir en dehors ■dés'.'-coWditiôn'à-Tiù-
ne taSnquént'point pour remplir ce per
sonnagé fei-"secffurabte -àUXM hâ^ësées
quetoute grandeur opprime, ; fetqdi sob'F- 1 '
frent particulièrement quand c'est la
vraie grandeur 'qUi-'est honorée. Les
Anciens montraient- une philosophie
jprofçïida. l^-Csqu'ils attachaient t'ôiiclave
jau .char'du tripmphe : —-Ypr< -Ç e
!qûé r tu vo'ûdras, , 'spùïage,-1bi^ craché .et,•
|vôrp'.is,; ."fâis r : aussi'.ton chemin du Capi-..
|tolel Parce qye ^L'on'sait ce que : tu.hbr
' nores, .ktn^ peux-ïien déshonorer - ! .v
-Cependant Cette -gloire éclate, 1 et-l-hof q
sannah retentit-^psirj'toute MéÉ 'tëfrey II'
devient' difficile■'&& croirfe" qiië l'heure,
')' j ^ i" - -- >* -V '* î : - '
, S.uivçnt jevjes pouvoirs qui-concernent laer
confesseurs,-, govç ,J|a^qlytiqp des ■çeHSujes,. ies,
commûlâtion^.deV vc&uj;, Iça.dispenses ,des irrén
gdlarités., t)à.'.lè's^&puverâ, dans le. textfî.lati^jï
; qU6teste latiû.'- : -
-^<35 Saîvcôtsfcî 46ê.4rutres' clauses. 1 ' • «•
\ i'- ijsfjjc-ii i-'-Vf .Js *- ;
Idermere du christianisme -.a.. s,onnei r
qji^,4e',monde -s'émeutjiain^i- au ; eiû -
q'uantièm&-*>.aaniiversaife ' du - jour'i roù
l ; aJatbé^Jeaîi:,' Mastàï,'alors isen-iteur de*
quelqtie9
fois;} EtMé 'pi^tfe 1 ' 1 èi ^'ràrid,' v 'h^&ïQe'de la
se ^?^è^^^'?Br''.'.h4Mai]ÎQ s ' et; ( pbliliqjiè h
©st- ne 'iêïr ïi§2: L'aute.1 .r^pJ^SB pax.
rindifférence r „des,. peuples, allait, dispa
raître .snAs le, sarig; des ,prêtres. On di-.
sait ;/JÇojit est, .-fini 1; -Mais J)ieu- savait ce
- qu'il avait -mis dans- ce berceau' flottant
surice*déluge ; Dicu sait ce que contien
nent les bereéalix et ce' que contiennent'
les tombes, et la fbi'lé- pressent.
dlehtb'itiême^ ; ëhlYOÇi, sur le 1 cer-
C ^1Pié.Ti,',i^ort ^apîi^ et,'irisul'te»
atagô.aujg mg.ins.-4u vainqueur;^ ;mêf,
merfhqnxûSe.ajpu,voir- Pie 1VI à. Valence j ,
: Pie VIM Fojitaiiaebieàu, PiB IX à- GaSte,
et se trouver, le 11 avril, dan^ la-bàsîp
liqli'é ■ vattektié'/,"' 'deVétnie '- Wop 5 'étroite,
pttiïrf là^f^'e/jaécduTtf^dè'^ôute^
?V { PftfVp. v ■mnCG^'*îrfn nnmi
dey'aht^.les. 4Qiri^'eâi}xI glorieux ,-du.pric
soainiftr de VaAence et-,du "prisonnier de..
Fontainebleau-^ o •% « -i. v. t< r.-.
Entce4a«mort de Pie ïVI ! et'-tef triom-
lïi'ôn dë , v ?{\iàVïcI' '1 é ; ' Siè cle^çrarilj'^ipl ef^
Ççl qui, e§t c^|aijx, q'e^ ç^e's
^Oij;ahte-
! anniversaires civifs, militaires, poji.tir.
j qae&j rdigieuX)mêïne,idon-t atucnn, Jaê-
jme en sà-'fei^veuf, n'a^a-cet écl'ati-LW-
i née-derflièrefj'^l'fAtlemàgné'Céfébràit" le"
! OPiVl+ftriWi'PriiVl .lirti Hh 5 àii> '-OYï'i » »ît
, ^ , . r „ , f . . „ re^qui.noup est'çi
' en Prance^pour cétte anne'e ; même,sou's
ilft-npm dQ jybiléZ 1,1 peut, se,,célébrer
• sans ~ doute ; * mais où sera la j uhila-
'tiôn? Les«puissanees-de >la terre sont
fortes.--Elles '-peuvent- multiplier "les
pompes ,- les ' discours, ■ les gratifica^
tions :.ij n'y a, plus rien de sérieux'daps
lfe' : nidnde quë la croix du Christ; il n'y
!a, plus .de», respect, et d'amour que pour
éllàj il* n'y'a plus„d , abri çt .de.yie qu'4
; son ombr.e..\, ,. ,5 .-i:,-;
^ Nous, vivons en des jours si' chargés
d'orage et nous habjtons- des maisons si
! exclusivement faites d'écroulements,
qù'ilîîî'iest plus'dô garanttfes'de sécurité.
Lràyrfiêntfé OÙ'rè^rie^aujourd'hiai la pai'x,'
peut s'ouyr,ir. soudain; ië; 'cratère de là
grondé' ët'urfiyerâeîle .épouvanté. Nous
aybns?eu.te jour, nous songeons au jour
du Calvaire. Mais; enfin, ce triomphe
n'est pas- une chose vaine et qui puisse
. n'avoir qu'un éternel lendemain d'hor-
' reur.iDieu nous a dohné la vision de la
justice; et dë-la paix ; "la vision du ' ber^
éaîl'tfànqiiille sous ' la ! 'main 'désarmée
; dit jjà'étèùr. H'y a'un roi, il'y a un père,
] il y a des frères, il'y a" un cri de la con-
: science, huijia.ine, et. un règne de la. jus-
tlpe; apparaît .possjble ici-bas,. Rien, ne
feça', qup -vie '• genre., humain- .n'emporte
• G^tjte -lumineuse image, dan&la nuit for-
;miàablB'OÙ il' peut'être plongé. : -■< : ~-
'"^OUIS, Yjt'uiLLOT.^.'
■ Dii-feept projets d'intérêt local ont e.té
' vôt^ au début de" 1$: séàiibé. L'a Çhajri-
bxe ;ya.yite et veut ^n fipjr; elle ; .à,BÏenj
raisQn-, toutefois- n-e faut-il- pas se ..gar
der d-avqir .trop 1 raison^-Dix-sepi projets
d'eÉflprunt pour iespvillep fetries s 'déjja:r-
teroents» forment'!*peut-êtm- -utle bien
Iôifrde^^ë^ôns'abilité P'be- 1 peu-de'SUN'
tement^ales .et municipales, nierait .pâs
toujàur^ : supêr'flû. ; Vijatgret y peyt-çtre-
engag#, àyssil'hien q,ue"lf(' conscience:
r.jBtatjeBtvon.i'a vii,!-appeié-.quelquefpis
à-suppléerde ses fînanees>^ux dépenses
exagérées r que; -* petivent' ' entreprendre
leâ'-coffl'munesr-' ' '*n:a-i« ■-. .-.•■■ . ■■
d^r'".ùA, crjd\t,'de. ^1^.000 frâncg, qui' a.
ete, vàte ; ':à rl r upiahimité. VLtihstr.uclion
publique .a.-Je- .yent en ppupe au Corps-
législatif; en oe moment. Est-ce J'a-pprcv-
che : dés-élections qui^rend- les -députés r
favorables,' et la'connaissanca qu'ils : ont
de :: là'science' et de ractivîté r des institu T
te.urs^n Ratière çlectoraleV lïst-ce" pu-
r'ênle^t.'fe désir de ; propager la. sainéet.
fôrie'-insfr.ûction? Dyuis ,cp- second cas,
ries deputé^ se'j.roinpen,t : tous les cré.--
dits -qii'ils ;Votent ein--dépit des staiistl-
ques.-de M-. -Dui'uy ne .parviendront pas
à éclairerle peuple. L'argent ne fait pas
lalurtiière^'-- - 1 . ,,. r ■■
"^est'èi^ millions an plus bas mot que
cbfîtèrâ à FEtat rexôciitio'n de la" loi dë
l^^'ftj^l'a provoque partpùt' La cons
truction dé nouvelles-éjÇîoJes. Ce chiffré
n'^ifeie -pas nos 'députés.' M. Thojn-
ièfiVrdê'-' la, .ïurmelière .le,trouve léger>
LaOp,eXision - dei- retraite -des - institu
teurs n'est pas assez forte, à son avis, et'
le?erédït qu'on'demande lui-semble in
suffisant'." M .'le rninfstre de l'instruction
pnbliqïïè n'a qu'à se défendre des-gérié-
rosités^qu'ori, 4 yélit.faire.a ses' admiriis-
trés et'Me. !('impatijénco" fébrile qu'on
met'à les; couvrir eJ,és gorger de bie.nr
faits.,Pas une.vQixy.dfcilleurs, ne. s'est
élevée, ,au Ciorps--législatif pour lui de-
mandei; compte- des -errements de -son
adniinistration'delà guerre 1 incessante'
gietisé^; eViîëïà:jnrisprù.dehc0 çj.u!il.SJC)nt,
l'ma^ëç^dxœ.i nws.-ayops^dte/maijrits
ex^plp§, 4 ,po.ur ; ôter. ; aux côÂgeila
nioipaux le . droit-de .choisir, leurs instU
tuteurs, toutes >les i fûis-que.'ces conseil^ 1
Veul££nt." cohfi«ï -lenr-éeôlo^à 'des K relr-'-
gidux.^ '
1 *»■ -.(j If i • K ^ ï i. r y v» >• ^ *•* t - . »
; _.Aucune,vp^x,ne s e§t eleyee pQur gxa-v
miner les.résidws'p^or^ûxjQVpbliUque^
!4e çpttë. instr.u'ctiori, 'publiqué...qîii çou- :
'te si çher-et que.lftl'gàpçb,^ fa.yp.risQ. et
•■a î pp'rpuyef i de. '{ôjates 5 ses 'forcés- car là
;gauçhe, qui .rèdpy.te' lè gârd.e ^hampê-
traet; h'ûnnlt spn- ii)tër-véntion, aQCuejlle.
VQlontiers l'influéhcë Uoujour^ éclairée
de .l'instituteur, ; , Cette, confiance , indir,
que 'assez de ,quelles lumières se C0ÉQ7
■: pose .l'enseignepaerit officiel. Il n'est pas.
) nécessaire - ,,dç ■ raisonner à ce . sujet.
! Les 'faits i sont la etÏ848,.n!e^t,pçis bien
iloih :de nousi En multipliant Jes^iéço.,
•les, en, augmJeritanH, .les fraitements,. en'.
; assurant'des' retraites, lé gouyprh.étn^nt
' peut"développer assurément, il pe^peui
âss'oûvir lës f .(5onyà.ilise.V,' qùi u ,s,ë .^opt,
révélées d'une ïna'nièrp, ; eiî^£fyànle ad.
■ mçiH).
ép.Fràpc.e'^^felle.iqiilpljp, T ést ojgqn^êe,.
'sans .garantie' morale e,t ( -à peu prps en.
j(|p'hor^ dp ! 1 autorisé çoj^me^'de la yérité
J t re]igieuse,| /éstè.up! ,des ^plùs \ ppiss.anls',
| agents de'.iâ'R|vp,lutibni Lcu^ourp^ssidn,
• et le ..concbùr^' fqpe. ,lp goiiyernement,
; grâce à 'laVdiscîplipe ' e ( t a : l,a centra 1 lisa-
» tion.', ppurra t 'iporaen^aneriîent.,e,t
; lière 'des' chbsèç, ;ielle çïemeurp'cp que,
j nou,s l'avons dej^ vue. t ll.y, a la une loi
] morale 'plus 'forte gùé tqù|es/les çombir.
I nwsçïis politi.qûo^v ' ' ' *
■' du,budget, ëxtràbrdiriàiré. â,marché Jë'n
; suite rapidement, .presque sang, (liscus-
; sio'n. jj.n incident sur le' conspil'munici-
: pàl de Bprdéaùx'a .été. provoqué par, JI.
' Jul'es Dirponj'qui' a mis. 'une 'insistance
i doùcereusp à dire !et,à redir.e. que la loi
î était violpé,, tln-ce^tàin nombrp 'de cq i n-i
i seillèrs ayant"'donné leur -démission lë
ilô miàrs, le .cpnsèif municipal n'étant
ïplus'en'nd^bre pour. délibôrer, il y a
tieij. de'prpcéder à des'élections. La-loi
est formelle ; elle ne fixe d'ailleurs aucun,
délai". Le ^ministre dë l'intérieur trouvé,
qué'cihq- semaines, du,>16 'mars .au 2.3
i ayril, ne .constituent pas iiné, violation
' de .'.la loi';' et 'îe/ gouyernement pense,
;l 7 observer "en différant les élections mu
nicipales d'e ' "Bordeaux jusqu'après
cëïle^du Corps législatif. Le ministre,
; n'a pas tort assurément ; paais le philo-
jsopqe, M. J. Simon, ne fee rend 'point*'et
>il répète doucement et sournoisement
;sûr son ba,nc:..,La loi, est violée!..-Per-
■ soniie ne" peut l'emp,ècher, as,sure-t-il,
id'e lé, croire','et "xle Jo dire.!» V~à sldi est
}vioïee! » . <■ _... •
i ' Ûiip ,discussion sur lés canaux et la
■ navigation-de nos rivières, soulevée par
MM. Chagot'et Lambreçhl'j a été plus
sérieuse et moins philosophiqué. Elle a
îaméhé, de la part de M. de Franquevil.-
(le'j (lés explications intéressantes pour
,r " ""^^-îrce'sjir la naivigabilité de nos
et .l'état des' divers travaux
• qu'on y exécute. . .,' . ".
' Aujourd'hui, sa.ns doute, aura lieu la
clôture, .de la ! discussion du budget,-, et
peut-être la fin de la session,-et de la lé-
gislàturje! 'Qiii en sera." fâché ? .
.. -, , LÉON AUBINEAU.
' Les deux séances dû .13. *ét du 14
avril'd'çfe Cortès constituantes* ont été
surtout .remarquables'par lès discours
qu'a prononcés M'gr l'Evêqu'é de Jaen.
Nos; lectedrs conPfïissent déjà'ce savant
et éloquent Prélat, l'une Vle^.*'glbi ; rps ( dp
rÊs'pàgne' contemporaine.' 1 11' n s à ' pas
voulu laisser passer la, discussion gé-
néfai'll dè v la CopstitutibH, sans" faire * en -
téndré "u'ne^'énergiqué prôtéstatibn en
fkveur de l'dnitp cath61iqùe, .et r ^maîgré
lé", mauvais'.vouloir dp'"la, plupart, de
cëux àuxquèlair s'adressait, il's'est fait
éediiter,; il's'est fait applaudir ; .il" a, ré
veillé danâ cë's crÉ'urs, hostiles ou indif-
,«A
férehts, le "sentiment catholique, qui se
confond aveclè séntim'ent espagnol; il
s'est attiré® Ses louanges même, dé ceux,
qu'il n'a pû : entraîner/n^ârpe .dé cette
presse tiberalp et ..incrédule'que là révo-.
liitibn 'dé'Septembre a rendue si puis-;
sànte'au delà'des Pyrénées. \
L'heure» était déjà avancée^ lorsqu'il
prit la pat'ol'e à 3à séan'ee" du 13j à la
place "des M. Cniz Ochoa, député Catholi
que,
récouter: L'aspect vénérable dA Prélat,
sa modestie, "'son tact exquis ët : la^'re-;
iiommée de ses vertus faisaient un sin-;
gulier "contraste avec la physionomie,
du républicain Castelâr, dont le main-l
tien, rie saurait'donner; l'idée de la di-j
gnité; et dont l'orgueil égale la faussé'
érudition.
f Noùs voudrions . disposer d'assez de
p'iace pour reproduire en leur'entier les
dèiix' discours de Mgr Monescillo ; t il
riotrè grand regret, nous devons no'us
borner à quelques'citations.
Après avoir remercié M. Ochoa-d'a
voir bien ( voulu- lui céder £ôn tour de
Earoïe, après a,voir rendu hommage à la
orme volonté et,au travail dcs rédacteurs
de la constitution, et les avoir remerciés
aussi" d'avoir, bien voulu l'appeler aii
sein de la'commission fïvec leCardinaf-'
Archevêqu»} de Santiago, ce qui lui 0
valu d'être écouté respectueusement!'
mais non d'être suivi ; après avoir, en
fin^ déclaré qu'il n'est ni l'ennemi dé la
;libprté, ni' l'ennemi de la discussion,
iprafequ.ir""^rferit^.'côiâàiûë, il l'a dit, du
c'amp delà-liberté, et qu'il à' fait partie.
Uiutréfois de la '"presse, mililànfe," il dit
• tiftpwft'** -t*' * • *» t- *. : ï ' i 1 } s « x i* ' v ^ *
^ (cûui, jesviens du camp de la.liberté,-et',je?
• ne qpaios.pas la, )ibprté4.--je^deraande ,m,ême-
la, .con^iGraii.on cles Jibet t^,. mftis ,]& ne veax
; pas l'iippuni^. deja^fa_uip. et- du -jjûché; ql je
• dis le péché, parce que, au point ad-vue dè la
crimiBaîit^com'èae do la morale, le péché,
s de même que le dé lit e jja faute légère, est
uay3 ; tf^nsgnjssionî-ya él^ignemeiiL- dei.la:loiî?
Aussi, an;p^rianLd,'uife trapsgnessiqn quoi»,
conc[uç„ î çi'ùjae ou simple laute,. peut-on.
donner lejBom génériftiie jde péçhé.? El.il'^-ài
une'faute'qui nous est çommurie 'à tous/' re-j
marquez que ie ne parle'pas du péctié'origîJ
nëlin J ' = - < -■■i' - • ' >; '-V!
Mgr, Monescillo explique que cette,
faute consiste dans la division des sen
timents, ef dans cette-idée que la, vérité
doit être tolérante et vivre d'accord avec
l'erreur. ... .fi
" « Mon antique écolo, continuo-t-il, disait
que l'une des propriétés transcendantes dés
Qh.osos: est; VMtium, l'unité^.Cola'n'est-i];pas
vrai.?. Poup moij je ne comprends pas la yaj
i;ié'té'àjes religions.,Si 4 elte& sont toutes égales;
i 1 n'y, ji.ijas'.dQ rçligipn. Je yais.yôua 4iF-S., c 5
i cfu'est'' lt\-clessus;' ; la 'pensée 'phrétiëniie r .'cp
. rri1
leî^roj et v; de^confetitotiori.' s
'iJîi.Jiaïen/ M^gloire 1 - de'-'Péloquence et'-deâ
lettres;ïaj^nt: vur-les-ipremières; -lueurs: de
L'aube chrétienne qui se .levait-,, dis^iL à- -céijMf
quitteraient plusieurs dieux.,! A ut J)nus ■ no,n
est, ^(,un.us.,est, pu iljP'y^ pas .dé Çiejjj'»6u
il.p.Y en a'.'gi^'up. ,qi la : 'pl^('a.lit(i.' des'dieux^est
la nullité des dibiix, pturalità& dèprum wlïi :
tas dèofum, , ti'ést-il paM àussi'Vrarque l'd "ptû-
i'alitë 1 dds 'Vel-igions'-est'-là 'nullité, ! dds rèîi'--
gionS?->w":' ,! : '* rt ' ; '' r - it.i- 1 '»!
iiJe demânde"donc da-* éoftser.vatton -'de-'l^u 0
ftiité religieùso-, -.parce ,q n ela ; ra o ra 1 e - -s'appui s
s^r. lu-rtftigion, -ei qulil-int}. p?ut; y>avoic: deS
f vraie morale, si •toutû§.i,es jîeligions spnt |a,u3-
sçs.'Cp n!es ( t pas là un ^rgmnpntia4 Jptorarn,
que, je'fpis ; vous.n'uyp pas:'pe^r ? . : ,e.t' 'j.e ne
^îr>nG nnc'fïi'v r»riiS-»n . rîn ^-ln . nnsiînl * n'rStol- rif
quâiftti jë'"
(jour
prbclàmèr'éx
qu'il n'y a pas de religion, nous pourroM
dire qa^il'nîy ^C'ipl\îS de- moralité,'--pllis-de
'moralet») ; h- l n ,J
-(Messieurs -leS i députés,- nous sommes; ijejt
en vertu .d'un pacte moral. Eh. bien L savezi
vous ce que m'ont i dit. mes, électeurs,- mês^
compatriotes delà MancKu"? «Seigneur É.vê-
que, il est nécessaire que. vous..vous réndiëfc
aux Cbrtest »' L'ijlvôque leiir réportclit : - «'Ma
prése'nce ad'Congrès pourra être utffëj je le
"ai.s, mais elle -pdb'rra aussi''-'présenter: ' ddsj
inconvénients. » " Vous comprendrez,- mes-*
sieûrs; «combien ices ■: panel es de^ ; Evôque
'étaient prudentes. Mes électeurs insistèrent ,-
et.dans plus de. .200 .lettres - que j'ai,reçues,;
on me dit : « Seigneur. EyêqujQ,.alleSj- nous
vous eâ"prions, a}léz. à: .rÂèsfÈailéftlcbnstif,
tuante pour 'défendre la religion,"' pour lléfeiiV
dre l'unité catholique; » ' "
Et voilà'-pôurquoi jo suis venu; messieurs
les'députés; jé"suis venu aux* cô'és du Car-'
îdinal Archevêque'de -Santiago,•• de 'cette lu-
miiire de l'Eglise dont je serais heureux d'être
le, simple diacre,et qui: aurait bien mieux'
parlé que moi, si sa santé ne, le retenait pus
éloigné.en ce.,-moment de; nos débats^.,. . ,
Le député qui vous adressé la parole ne le]
fait pas au nom dé'l'Eglise, parce qu'il ne;
représente pas l'Eglise et qu'il 'n'est pas di-,
gne de la représenter. Dans l'Eglise cal.holi^
que, it n'y a iii- Eglise espagnole, ni Eglise
française. IUy a- deux 'mots : qui rie sont pas
d'e la langue catholique, le moi et le nous ne
sont-pas-catholiques. ' ; « i
.-Je me.garderai, donc -de tomber dans-.lés
erreurs de; la nation française, erreurs que je;
rappelle, non pour offenser cette nation que;
je'respecte, dans laquelle je compté des
amis, et que je ne'demande qu'il honorer'et
à exalter 1 ; mais l'histoire'est là,' et' elle' nousj
appfetid que ôhez nos' voisins ' on- a aimé à !
dire -Nousj nous pensbras, nous croyons cëlav
Non, rion, il n!y a ;pas d'Eglise française, it
ya une Eglise catholique, et toutes-les Egli
ses (te toutes les. nations n'ont qu'_une tête.et
un -chçf; non, dans le catholicisme, il n'y a
ni irwi ni nous, mais tous. Dans J'Eglise ca-.
quoique-grand que "soit l'épiscopat espagnol-.
0h annonce la - prochaine convocation- d'un
i Concile œcuménique. Ah! je ne poilrrai y
: assister, .'parce que je suis un soldat-invalide;
.mais je sais que .des. Evoques qui. s'y ren-,
■ dront feront honneur à. l'Espagne".
. On commet "une er.reur à cet'égard ; il y;
ten.a qui pensent .que les .plus érudits, qâe'
i des''hdmmës ; 'qui pofesëdent une certaine es
pèce de connaissance" superficielle s'y ren-'
-dront pour répandre-la lumièfé", non, non, la
dumièfrè 'viendra" d'autre- part. Veuille Dieu'
qu'elle vienne de-ma patrie! Au Concile, en;
effet, se rendront les disciples de Melctiior
Cano, là se rendront les disciples de.Sal,merpn,
let l'on, verra que, nous ne sommes pas-aussi
•arriérés qu'on le suppose,.et qu'on nous.cà-
domnié. _ ' ' V ^
■ "Pardonnez-moi cette digression,'messieurs, '
je reviens à la question de l'unité ' rell-'
'gieuse:.. : ' ; ' • '* l>
- Noiis en-sommes donc venus ti ce point :
qu'il faut traiter de l'unité religieuse dans
• notre pays; ;Vous comprendrez,- messieurs,,
qu'il y a une- différence entre traiter, de,
d'unité, dogmatique et traiter. , de.-l'unité-
■que. j'appellerai, dogintilico-pplitique. Ma,is"
ts'il est nécessâire, comme,le demandent', lés'
sftintes Ecrilures, que nous* ayons un seul
cœur, un sent langage,- une'môme manière
dépenser; ne ■ vous "paraît-îl pâs'que cotte
unité-est le henu-'idéal de- ; toutes les aspira
tions humaines? .Te le demande, en effet-,
anssi bien îmx'républicains, 'qu'aux monar
chistes,. dans.nous tous, en un mot, quelle
est l'idée dorainarçte^?; Quel est l'esprit qui
] mç pousse moi-même en ce. moment ? N'es'tr_
cii pas un sèutîmon't. "de "prosélytisme? Je
veux vous attirer, je veux'vous amener "tous,:
s'il est possible, à'penser-' comme je-pense.
Telle est la très'noble, aspiration de,l'intelli
gence et du cœur humain ; ils aspirent à l'u-
'.iiité- • v :
• Si quelque'mi .essayai fde soutenir que tou
tes les religions,sont"égales, je lui répondrais
"d'abord par le dilemme qu'a présenté à 1 a
commission,M- Sanchez Rp.ano : « Ou vùus
croyez que 1 foptês-les 1 religion'é s'ont 'égales,
ou vous croyez qu'il 'y en a une supérieure'
aux auîres'. ' Si voug croyez que-ioutes sont
.égales, poùrqùoi ne proclamez-vous pas net
tement la "liberié des cultes? Et si vous
croyez qu'i-l y a une religion supérieure aux
autres,.pourquoi ne marquez^yous.pas,ee^pri
vilège? ii-C'.èst 1?».up,arguxnent,irréHitabre.'
. ' Par tant-âe'l^, "j'ajoute,: „SLvù^ ecoyèi^.
'que toutes les ! religjons sont"égiles,-pour-"
quoi ne : proelam'ez-voùs - î-'indifféreritjsmfe?
Mais vous, dont le cœur est si-ardent,/dorit
■ 1-.intelllgence-se.plait à scruter les-.sujets-leg-,
plus profonds,, pouyez-vous ètre pour l'indilV,
f'érentisme en; religion,..lorsque. \ous. ,ne l'c-»,
•tqs en .riep de ce ^ui-, vou^ joucjïe.,?. Jè ne.
"î;« ^ , "f »4^ liii-jiiOki t*'î i-it)» /'• Sj îi
i, qjie.yous. ne l'.^tes.e;n" ):ien, de ( ce. quj.conçerne^
' la. vie naturelie. ne resterait donc qp'à',,®;.
çlareVquMi'n'y^a p'ps 'dê ralisiop, "pt 'ç^st là'
6^,'qji'ufié ^ÔWifté" Ve'!]ietit'"ia;i ( re, 'pïifCR îqé'p-
céite'déciafà'tfon Wéd^r^^fcs/.'pîtis'ftn.este?;
cohséquefe^ 4 ,' 1 Pnisïéire^lé ;, dëm'-onïrd * V'iéà-
nation^ q&i.'Jent'SOBt'iârîlVégà- làiildi tardent;,
pisiè-péfir,..:
- ; Vousfdites-. dens-, votre^^o^t de -consti^
Uon&ye jl^, na.tjp^flspagnplft .^qUI ige,à iQ£Ui;l;
religion càt'h oîi qd e ,,ë t • pou r q ùoi m pas-ajoU^
teF -xque profesSèrit ' ''les t 'fTspagnôh ? - N'est-tî^
pas une 'vérilé qtre les Eëpagnols'prdfefesçn^
ce'tte'rëligion? Je ne 'vois paà-d'Esp'agnot 'quï
ne fioit catholique, grâces à -Dieu ! iEt, s'ilf M
en-avait.un, je l'appellerais pour:le gagjneuiis
Rattç -Religion,;, car je me- sens ■ assez de ca?H£
gtiflejvq'jQiijté, pour, lui donner la viè,d^ imi
yie^j if?:- sùng ,de,ii\on .sang, t pour.lpi donnçç
,?.''L^îiëpre. réglementaire était déjà pas.- -
sée;le vice-président, M. Cantero,,lev-fîi;
remqr^uerjijetî.-Mgr d^ Jaen, d'accpfd"
qye,Çjla.Ç}iam])réf ; remit .au lendêpiain..
la^u,ite,de s'ôn discours. Nous y revièn-^
çlrap^"proc^ine'-aaent;. T, .oV-v
"■ J " ■ J, ,CHANTKEL,
r '--No\iq -r&ÇfVazi'ë^M ïèttré suivante : ; 5
«• Paris, ( 24avrir 1869. ' ;•
Içtféz-moi' de vous signaler
une er-„
rè^f^Btf'TOntpèri,' dans-' soq" ndméi'b d'auV
jtSir^niii-; a- ccSfnmise à 'mon su.jetv--^-'-' v '
Appréciant ma conduite parlementiiré,' 5
vo'u^ - ! ;dites- Comme pàrtictfliei'f M-. Pissdrd
est -catholique.?* comme■ député-, il a suivi aveu-?-,
glé'Hfnt te [pouvoir dans,la question romaine. •
ÇJçs^âur,,ce-dernier point que se trouvp l'er-^
reur; .-..-v, ,, ,',, ,
''.Dans la ('question romaine,- j'ai voté avec."
les çàflioliquë9'penfiant tout .le cours'de éette,
légi si a tu t*e' ■À'i ri^f ^ riôtamhîent en 1805,'j'iii
présenté,- 'aveb 'plusieurs dé- mes-collègues^-,
urt-àmendem'ént éu parageaphe 8 de l'AdreS-
se' pour le ".maintien de -la souveraineté tem^"-
porelle' du - Saint-Père, Cet-- amendement,!
combatlu par le gouvernement, a été -yotér
par .moi et par quatre-vingt-trois de nies col
lègue'^ malgré îla déïaillancé déquélque^-u'fis,
dès èighatàires, de l'amendement.','En 1867"'
ehcore, j'ai appuyé la, demandé: d'iriterpèlla-.
tion,qui a 'provoqué' là', célèbre déclara-;
tion' de M.. ïtouher dans la séance du'5 dé-'
cembre. L'interpellation n'a'été,retirée qu'a rî
près cette déclaration. ' , . '
"Si, en 1863,' je n'ai pas voté avec les qûii-,
■ tre-vingt-ojize, c'est'pajrce qii'aiu.moment du.
voté, je n'avais pas rhormeur dé laii;è partie"
: dtC Corps" législatif, mon "élection", ayânt.ëtê "•
• a^j^è jiour-trà Viçe ; déforine. "
> . Ai'nsi,'monsieur', j'e n'ai pas il dbmiéi'.à c^
sujet dés garanties à.mes électeurs^ tiomm^
le'prétend votre . correspondant. Mes r; co'nci^
toyêns 'me' ccfnnaissent'; "je vis àu'.mni'éi!.'
d'eux; trois fois avant l'annexion, de la Sa--]
voie à ; la France, ils m'ont honoré dé'leur
mandat au Parlement de ,Turin, et,.alors'-
-comme aujourd'hui, j'ai, 'eu'toute occasion^
affirmé mes çonvictions religieuses. ' ■ . ; ;
Je suis catholique, ët c'est parce que je lé;
suis quô' je resterai toujours lidèle ét pré-'
fondémerit dévoué à.,l'Empereur etjisàdy-;
nasti.é. ' " ' ' ' '
: Quant îi M. le comte de Roussy de Sales,
que vous croyez, être mon concurrent, il; es t.
actuellement "à Paris',; jé le, vois. ïrêéibm-
ment ; depuis .vingt, ans' il ! m'honore désoh
' Amitié et de ses sympathies:'Je n'ai pas pu
lé rencontrer ce matin,"'mais hier* encore,'à'
l'hc-ure où vous livrièz votre'côrrespondançé r
à l'impression, ilna'affirfn'àit qu'il, se'rendrai^
dans la Haute-Savoie aù".moment des élei>"
tions pour y appuyer'ma candidature.
Recevez", monsieur, l'assurance de meàj
sentiments de considération très distinguée,;
. ' Hippolyte PiSSAB,Ds,
D6put6.de laJtautç-Sayoic. f
Gptte lettre rassur.era ceux - de nos
amis de la Haute-Savoie qui doutëraiènt
de la fermeté d^ _M. Pissar'd sur là gués-'
tion du pou'voïr'temporel, Xf leur res-,
tera à'se convaincre' de I'acèord. des
opinions de l'honorable député àYelç.lea
leurs au,;sujet de' la'U^ërte de l'ensèl-'
gnement. , *.. . ,- .
„ " ' ' , .v S . DESQUBRiSi
- l^e^treg «1© Vienne
-, Yienpe.,, 19 ayril ,lg6Ç>.- f{
La' fête du 11 avril a été célébrée dans
toute l'AiitpiPhe. Les détails rempliraient-
plusieurs lettres, et'je^ne puis songer;à-
vous les-.donner,, 'mais je dois constater
d'une-manière générale, que.'partout lés
■populations se 'sont empressées de té
moigner leur dévouement au. Sainl>Pè
re. Dans toutes les villes^ et jusque dans-
le» derniers villages, les églises - étaient'
pleines net. les' çomtau,njons nombreuses-
ce jour-là. En beaucoup devlieux,-Ink'
démonstrations extérieures ont suivi les-
actes - de foi-'-et; de .piété, accqnjplisi dans,
le temple et pris less-formes ^ les plus
brillantes,-.les plus enthousiastes. • '■
'A Vienne, où l'on s'attendait à, plus
de froideur, les églises ,étaient remplies
d'une foiile inunënse, : de fidèles, surtout
k cathédrale,- où. S.. Km. le Cardinal
Rauschec .officiait, et, l'église des Hlï;
PP:. Jésuites,-où S. Exe j Mgr le Nonce
apostolique a dit la -messe. -Lei nombre
des communions a été-très -grand- dan;?
toutes les églises de la-capitale. • Dans
l'église de l'Université 1, la distribution:'
de la sainte Eucharistie, faite.par. 1s
Nonce, Mgr'Ealcînelli, a,duré deax heu
res.. Avant et après ,1a cérémonie, .cette
foule pieuse s'empressait autour, du re^
présentant du Saint-Père je pour- baiser,
ses mains np-ses- vêtements.- Le Nonct>
(ïtàit visiblement ému et l'on voyail,
dans ses yeux des larmes^da joie.• •
-A .propos- de -la qnessp célébrée- par le,
î^ançi&,':on raconte une fe.c,ène touchante
; -; :ApEèBjla:mepse, une:noble"dame, pret
lectrice d'un institut de pauvres Orphe- ;
lines^- s'èst- {H-ésentée'.ohea Son Expôl-
lence pour lui apporter les dons -que les
; paiivrefe .filles -îde ucet--institut ofîraient
i au Souverain Pontife-peur- son Jubilé,
! G 'étaient , dcffe ; 'bagiïes'i des« boucles d'o-
j r'uillè^; '.et sOnii^'è,. d'$r^eùt|
-fic-s.. ap.Al
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