350
OKEGUEM
1."le oi) 0)si lin pit.s~e du ÏMit~d'- cuntrep')i;)tde Tinc-
tuns ni- nom 1'.)tirii!4~ait tine indication a ce su-
jet. J'ai r;ilil)tjt,ti~ t pa'~tnedan*! («unMf'tn'dre
sur Ir, rnusideni n3er1$nJai,, la rurett:
rle <'<- livre a le répéler ici tu que
1! Itr 1)(Ilî 'h"'7. admirer, c'est '1"11 relllllll-
u 1<&lIt Il fille de quarante ans on lie
troitve aurune compositiue que !4.U~anis j ju-
iligiie d'r!! enteticitit- 1 ais dr·puix te
u Il'lIIfI~, ~allg (Jarlerd'unl~ lIIullltudt! d"1 (¡ilntcurg
-lui eléetit t-lit avec tonte~ sortre <)'at;M'"cnji! ne sais c'e!it)'e(fet d'une )nf!ucM<'c<-)este j
titi celui d'une 1111 plication lnlatigalilp, un a
« vu toutàfouf) nl!urir ulle inunitettecotnpo-
sUellr., tel~ Ilue JMnOk<-gt)en),J.Kc!;M,Aot.
littincii, 1·irminCaron,tluillaume Faugttes II,
« qui tout se ~Inrüient d'avoir eu pour mattres
« en cet art divin J. Honstapte, Gilles Binchois
et (illillaullle Uufay, lesriuelx sont morts de.
p peu (2). (Jhf'gtxtM a donc eu pour mat-
tre ou Dunil ne s'ugit qlle de découvrir celui de ces trois
tuattres qui a dirigé ses étude; ce qui ne Sfr/!
pus dimoile si noMs remarquons 1° qu'Oke-
glll'm n'a pu nattre avant 1425, et que Dufay,
étant mort en t4:t5, it tt'xpu en faire wn <')«'('
24 Que Dun'.t.tpk', Anglais de naissance, p.trait
avoir vi·cu dani son 1!lIj'S, qu'il y est tnort et n
été inhumrl da ni l'¡¡lise de Saint-Etifntto, il
Wpauvre clranlre H'rti dfpuii! peu lie la
Iualtrlse de! ta rott~iaie d'Auveri!, n'a pas Été
('hercher t'iniitmetion musIcale en Angleterre
thmt un tellifli ou les relations d'outre-tner
g-talusit diffn:i)< 3° Qu'en 14~5 Plrilippe le
I:rai tenait sa c"m' à Ilruges, qu'il y resta ptn-
'<'urs années, t't que Bincitoiq, chantfe do la cha-
lit.- tar pnnce, y faisait sa Tout
Pllill. donc à Moire que c'est de ce tn.'titrc
')U'Okpithem refnt Ho-truction to'ttM les parties vle la innsitiile, et en partim
lier dans la science du contrepoint.
Apres que le3 études d'Otif.ihctn purfnt t't1\11\ il y a tel une erreur de Tinetorit, t~ir 1!c",hoU
en et D-stiy (rejt##,z ce n,)tn~ 4i--j dinî
1'11 m, pont1de4te Iroyrs cc nrnni hfi.btt f'j dans iu
Ch.I(I('U~ ponU4~ale prt"" de- N'nt :JII
4!i 1C·qur, q')fn) Mt idiiittart urqur°, 1 co'n-
Ji niii quall Ut.5 ~dllHrarl urf"I("(I. CIU"IIIII:81I1 (,CllII.
JI,'<\Ul1m. ni~' tltrà ~nn'I' qU'~tlt;I"lnt:\ ftttt.x~.ttt~'u
dulltllRl :,11 t'rn.iitX ;1.("1timl"hr. Il;1': 'en) ;lt
~n!'tfr''am Inllllm('ru"1 ("ont"nlorl"
c'l.Inh~ 1 nt'SC'II an 'trtnlt" c!IIJli"113m ('no'ta. U1nlll.lI~ 311
tt))'tm'ntt<:m''ttt:p t'~rrrU.tt)nt\, IIIh~1 nnrf'Htrnnt*
rfl.(lII" ut JO:ll1Itt'" ""('1:1.11, ,10110111'" tt''}f'<. AMt))u j
nills nll~n'll.(t Flrlf11nU4 t.tr.'n.mtirM~' 1'112'11''(, '1111
no%itilttlll t..nli;nrll~il'4 rUIII'!(I~f1l Ihlh"l1 1',111otf Il'¡'
)'~)îtd)ttfn Btnft)0t'in.t)-r!t 1-~ 1:~y, 41' req
t.bUh~C lU h.1~ a,'h' ,ln 111:1 f* ri
terminées sous Id direction de Mineheis, c'est-
dire versas ou t449,nonde douMou treize ansjtxqu'cn t4';f,pit Otiesifem
était premier chapelain du rui de France
Chartes Vil. 11 est à remarquer que rlun n'in-
dique, dans le mauu~rit de la Uiùliothèqu6
itnperMte de l'ai i.,î, auquel nou~ M'tnmcs redxva.
tilc!, de la ronnaissatice de ce f4lt, en quelle
atiiig,t-it~- eeiebreartii-te hell!8pntraausenlc~ de ce
princf! car depuis le /!o7e<el serr:ileura du (CI/. roy Charles VI %ttct le 21
octuGre 1422, jusque la mort de Chartes VII,
(!Il )4fi), CI. manuscrit ne contient aucun compte
de J'état de la maison royale ce qui ne doit
JllIi étonner, si l'on se ral'lælle la triste situation
de la France sous un règne rempli d'agitations
et de vlcI~situdes si depiorabies, qu'après ta ba-
taille de Verneuil (t4M), les Anglais, mattres
de la plus grande partie du royaune, appelaient
pardéri.îloncit4rle.îVilleroi de Bourges, parce
qu'il ne lui restait guère que cette ville et sun
territoire. Ce ne fut qu'après la trêve de 1444, et
surtout a)'te les Anglais, achevée seulement en 1450, que la
France respira, que la royauté reprit par degrés
sa splendeur, et yue l'orvira se réta6lit dans les
finances. Il est donc vraisemblable que ce fut
dans l'intervalle de t4M i480 qu'Okeghem
entra dan!: la chapelle du roi de France et que
ce fat d'abord comme simple ettantre car à
cette c'pollne ¡'ancienneté des services était
cortilitée pour quelque chose, et quelle que lot
l'habilele d'un musirien, it n'arrivait pas tout
d'ahord au poste le plus élevé.
D'as~et grandes diflicultés se présentent en ce
qui concerne la position d'ükegitem après l'an-
née 1401. On sait uue Louis XI succéda à son
père Otaries VII le 23 Juillet do cette année
or, deux comptes de l'état de la chapelle royale
semblent démontrer que l'illustre musicien ne
fut pas an service de ce prince. Le premier
cntnp(e drs gnges des n/'fcïers de la rrtaisa»
du roy Lo~s .tl~~m·, rlrnssd par Jacques le
foMXM. eutaruis nu payfment de ces gages,
depuis le 1II0is dc! jan\'ic'I' 1'\1i1 jusqu'au 111111'1
de septernbnt 1 îrji, pruuvf que toute lachRpl'lh'
avait ilé et reduür·de1>uisfnvénenu·ot t
aut)t)n<' du nonvl'au toi IIU'iI n'y relllait ptos
un 5t-tit rlus clrantres a dt'<-) C)t:u)p< Vil, et que le prrmier chapelain se
nommait (.alloisGnurdin(t). Un secoud compte,
dres~ en 1408 nnr Pierre Jobert, receveur gé-
nunl ries fîtiitices, n'indique pas davantage
t ~I,I', alo ~u 5urpll'p,rnt dr 10 BI~Uolhèqlle Iml'o!-
fi3tc'h't'.
OKEGUEM
1."le oi) 0)
tuns ni- nom 1'.)tirii!4~ait tine indication a ce su-
jet. J'ai r;ilil)tjt,ti~ t pa'~tnedan*! («unMf'tn'dre
sur Ir, rnusideni n3er1$nJai,, la rurett:
rle <'<- livre a le répéler ici tu que
1! Itr 1)(Ilî 'h"'7. admirer, c'est '1"11 relllllll-
u 1<&lIt Il fille de quarante ans on lie
troitve aurune compositiue que !4.U~anis j ju-
iligiie d'r!! enteticitit- 1 ais dr·puix te
u Il'lIIfI~, ~allg (Jarlerd'unl~ lIIullltudt! d"1 (¡ilntcurg
-lui eléetit t-lit avec tonte~ sortre <)'at;M'"cn
titi celui d'une 1111 plication lnlatigalilp, un a
« vu toutàfouf) nl!urir ulle inunitettecotnpo-
sUellr., tel~ Ilue JMnOk<-gt)en),J.Kc!;M,Aot.
littincii, 1·irminCaron,tluillaume Faugttes II,
« qui tout se ~Inrüient d'avoir eu pour mattres
« en cet art divin J. Honstapte, Gilles Binchois
et (illillaullle Uufay, lesriuelx sont morts de.
p peu (2). (Jhf'gtxtM a donc eu pour mat-
tre ou Dun
tuattres qui a dirigé ses étude; ce qui ne Sfr/!
pus dimoile si noMs remarquons 1° qu'Oke-
glll'm n'a pu nattre avant 1425, et que Dufay,
étant mort en t4:t5, it tt'xpu en faire wn <')«'('
24 Que Dun'.t.tpk', Anglais de naissance, p.trait
avoir vi·cu dani son 1!lIj'S, qu'il y est tnort et n
été inhumrl da ni l'¡¡lise de Saint-Etifntto, il
W
Iualtrlse de! ta rott~iaie d'Auveri!, n'a pas Été
('hercher t'iniitmetion musIcale en Angleterre
thmt un tellifli ou les relations d'outre-tner
g-talusit diffn:i)< 3° Qu'en 14~5 Plrilippe le
I:rai tenait sa c"m' à Ilruges, qu'il y resta ptn-
'<'urs années, t't que Bincitoiq, chantfe do la cha-
lit.- tar pnnce, y faisait sa Tout
Pllill. donc à Moire que c'est de ce tn.'titrc
')U'Okpithem refnt Ho-truction to'ttM les parties vle la innsitiile, et en partim
lier dans la science du contrepoint.
Apres que le3 études d'Otif.ihctn purfnt t't1\11\ il y a tel une erreur de Tinetorit, t~ir 1!c",hoU
en et D-stiy (rejt##,z ce n,)tn~ 4i--j dinî
1'11 m, pont1de4te Iroyrs cc nrnni hfi.btt f'j dans iu
Ch.I(I('U~ ponU4~ale prt"" de- N'nt :JII
4!i 1C·qur, q')fn) Mt idiiittart urqur°, 1 co'n-
Ji niii quall Ut.5 ~dllHrarl urf"I("(I. CIU"IIIII:81I1 (,CllII.
JI,'<\Ul1m. ni~' tltrà ~nn'I' qU'~tlt;I"lnt:\ ftttt.x~.ttt~'u
dulltllRl :,11 t'rn.iitX ;1.("1timl"hr. Il;1': 'en) ;lt
~n!'tfr''am Inllllm('ru"1 ("ont"nlorl"
c'l.Inh~ 1 nt'SC'II an 'trtnlt" c!IIJli"113m ('no'ta. U1nlll.lI~ 311
tt))'tm'ntt<:m''ttt:p t'~rrrU.tt)nt\, IIIh~1 nnrf'Htrnnt*
rfl.(lII" ut JO:ll1Itt'" ""('1:1.11, ,10110111'" tt''}f'<. AMt))u j
nills nll~n'll.(t Flrlf11nU4 t.tr.'n.mtirM~' 1'112'11''(, '1111
no%itilttlll t..nli;nrll~il'4 rUIII'!(I~f1l Ihlh"l1 1',111otf Il'¡'
)'~)îtd)ttfn Btnft)0t'in.t)-r!t 1-~ 1:~y, 41' req
t.bUh~C lU h.1~ a,'h' ,ln 111:1 f* ri
terminées sous Id direction de Mineheis, c'est-
dire versas ou t449,non
était premier chapelain du rui de France
Chartes Vil. 11 est à remarquer que rlun n'in-
dique, dans le mauu~rit de la Uiùliothèqu6
itnperMte de l'ai i.,î, auquel nou~ M'tnmcs redxva.
tilc!, de la ronnaissatice de ce f4lt, en quelle
atiiig,t-it~- eeiebreartii-te hell!8pntraausenlc~ de ce
princf! car depuis le /!o7e<
octuGre 1422, jusque la mort de Chartes VII,
(!Il )4fi), CI. manuscrit ne contient aucun compte
de J'état de la maison royale ce qui ne doit
JllIi étonner, si l'on se ral'lælle la triste situation
de la France sous un règne rempli d'agitations
et de vlcI~situdes si depiorabies, qu'après ta ba-
taille de Verneuil (t4M), les Anglais, mattres
de la plus grande partie du royaune, appelaient
pardéri.îloncit4rle.îVilleroi de Bourges, parce
qu'il ne lui restait guère que cette ville et sun
territoire. Ce ne fut qu'après la trêve de 1444, et
surtout a)'te
France respira, que la royauté reprit par degrés
sa splendeur, et yue l'orvira se réta6lit dans les
finances. Il est donc vraisemblable que ce fut
dans l'intervalle de t4M i480 qu'Okeghem
entra dan!: la chapelle du roi de France et que
ce fat d'abord comme simple ettantre car à
cette c'pollne ¡'ancienneté des services était
cortilitée pour quelque chose, et quelle que lot
l'habilele d'un musirien, it n'arrivait pas tout
d'ahord au poste le plus élevé.
D'as~et grandes diflicultés se présentent en ce
qui concerne la position d'ükegitem après l'an-
née 1401. On sait uue Louis XI succéda à son
père Otaries VII le 23 Juillet do cette année
or, deux comptes de l'état de la chapelle royale
semblent démontrer que l'illustre musicien ne
fut pas an service de ce prince. Le premier
cntnp(e drs gnges des n/'fcïers de la rrtaisa»
du roy Lo~s .tl~~m·, rlrnssd par Jacques le
foMXM. eutaruis nu payfment de ces gages,
depuis le 1II0is dc! jan\'ic'I' 1'\1i1 jusqu'au 111111'1
de septernbnt 1 îrji, pruuvf que toute lachRpl'lh'
avait ilé et reduür·de1>uisfnvénenu·ot t
aut)t)n<' du nonvl'au toi IIU'iI n'y relllait ptos
un 5t-tit rlus clrantres a dt'<-)
nommait (.alloisGnurdin(t). Un secoud compte,
dres~ en 1408 nnr Pierre Jobert, receveur gé-
nunl ries fîtiitices, n'indique pas davantage
t ~I,I', alo ~u 5urpll'p,rnt dr 10 BI~Uolhèqlle Iml'o!-
fi3tc'h't'.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 51.82%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 51.82%.
- Sujets similaires Agriculture Agriculture /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Agriculture "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi " Crescenzi Pietro del Crescenzi Pietro del /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Crescenzi Pietro del " Économie rurale Économie rurale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Économie rurale "
- Auteurs similaires Agriculture Agriculture /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Agriculture "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Rustican du cultivement et labeur champêtre de Pierre de Crescenzi " Crescenzi Pietro del Crescenzi Pietro del /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Crescenzi Pietro del " Économie rurale Économie rurale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Économie rurale "
-
-
Page
chiffre de pagination vue 363/500
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k69723z/f363.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k69723z/f363.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k69723z/f363.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k69723z/f363.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k69723z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k69723z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k69723z/f363.image × Aide