Livres
489 pages
COTUMACCI COIXY
374
deW aceompagnammto, avec des partimentl
bien gradué»; l'autre, Trattatodicontrappvmto,
mais ces deux ouvrages sont reste» en manuscrit.
Les composition» le» plu» importantes (le Cotu-
maccl pour l'Église «ont 1" Respon&ort pour la
semaine sainte. 2° Messe do Requiem, à cinq
voix et à huit. $« Te Deum, à deux chœurs.
4° Prose de la fête de la Pentecôte. Choron a
publié quelques-uns des ParUmenti de ce pro-
fesseur dans u» Principes de composition du
écoles d'Italie. Cotumacci est mort à Naptes,
en 1775.
Un autre compositeur nommé Cotumacci
(Michel), également Napolitain, a écrit l'oratorio
San Francescodi Sales pourles PP. de l'Oratoire
de Naples. Sa partition se trouve encore daM
la bibliothèque de cette maison.
COUCHE1W ( M. ), ancien secrétaire rédac-
teur de la Chambre desdéputés, sortit de France
au commencement des troubles de la révolution
de 17&9, puis obtint sa radiation de la liste des
émigrés sous le Coasalat, et accueillit la Restaura-
tion avec enthousiasme. Appelé à la Chambre des
députés comme secrétaire rédacteur Il en rem-
plit les fonctions jusqu'à la révolution du mois
de juillet 1830. A cette époque, il crut devoir
donner sa démission, et depuis lors il est resté
sans emploi. Amateur passionné de la musique
italienne, 11 avait été du petit nombre de ceux
qui fréquentaient le spectacle dea fameux bout-
fons de 17&9, et, depuis sa rentrée en France,
il n'avait cessé de suivre les représentations du
Théatre-italien. On a de lui Observations désin-
téressées sur ^administration du théâtre royal
italien, adressés à M. Viotli, directeur de
ce théâtre, par un dilettante (anonyme) Paris,
1 82 1, trente-sept pages in-8°.
COUCY (Recnaclt, Chatrmot »«), célèbre
trouvère du douzième siècle, mai connu delà
plupart de ceux qui en ont parlé, a vécu vers
la fin du douzième siècle. Quelques auteurs,
d'après l'opinion de Faocliet (Recueil de l'o-
rigine de la langue et poésie française), ont
cru que ce châtelain n'était autre que Raoul I",
sire deCoocjr; d'antres, parmi lesquels on re-
marque l'historien Mézeray, ont pensé que c'était
Raoul II enfin La Borde (Essai sur lamuslque,
t. H, p. 342) et M. Crapelet ( Histoire du Châ-
telain du Coucy, etc. p. 339 et 300), di-
sent qu'il était fils d'Eaguerrand de Coucy, frère
de Raoul I". La Borde, qui a puisé la plupart
de ses renseignements dans Y Histoire de la
maison de Coucy, de Duchesne, et dans le
Traité des nobles, del'AUouette,ditque Châ-
telain était né vraisemblablementen 1 167, et qu'il
avait été élevé à Couctf-le-Chdteau, dans les
domaine» de «on oncle. et il cite a ce «sjet un
acte tiré dasarchives de l'hôpital ila Laon, dalé <
» 187. Suivant cet acte, le CliAtelain mirait poil.:
alors l'habit ecclésiastique, car il y est qualifié
de clerc ( clericus); mais il aurait bientôt quitté
> son état et aurait embrassé le parti des armes.
Une difficulté se présente contre l'idenlité du
personnage désigné dans Pacte dont il s'agit avec
| te Châtelain; car, suivant un poème écrit vers
1228, et qui a pour titre Li Rovmans dou
Chastclain de Coucy et de la dame de Faijel,
celui-ci s'appelait Sejnault, tandis <|tte le clerc
de l'acte de 1 187 est désigné sous le nom de
Raoul. M. Francisque-Michel a fort bien démon-
tré (dans son Essai sur la vie et let chan-
tons du Châtelain de Coucy ) que La Borde et
tous les autres oat été dans l'erreur à cet égard,
et a fait voir que le Châtelain n'est aueun de
I ceux qu'on a confondus avec lui. Suivant le
Soumans, qui a servi de base à son travail, le
Châtelain de Coucy se croisa avec Richard Cœur-
de-Lion, et partit avec lui pour la Palestine, en
uflo. Il resta deux ans, et y fat tué, en iluv,
dans un combat contre les Sarrasins.
Une ancienne chronique, écrite en 1380 et
rapportée par Fauchet, nous apprend que Re-
| gnault de Coucy était amoureux de la femme d'un
gentilhomme nommé Fayel, dont te château était
situé près do Saint-Quentin. Après avoir triomphé
des rigueurs de sa dame, le Châtelain partit pour
la Palestine. Ayant été blessé mortellement par
les Sarrasins, il ordonna à son écuyer de porter
son cœur à celle qu'il aimait; mais cet écuyer
ayant été surpris par le seigneur de Fayel, lors-
| qu'il cherchait à s'acquitter de son message le
mari jalouxs'empara du cœnr de Coacy, et, l'ayant
i fait apprêter par son cuisinier, le fit manger à sa
I femme, qui mourut do douleur lorsqu'elle sut de
quelle nature était le repas qu'elle venait do faire.
| Cette lamentable histoire a fourni le sujet de plu.
I sieurs drames.
Le Châtelain de Coucy est un des plus ancien»
trouvères dont les productions sont parvenue!)
jusqu'à nous tes manuscrits de la Bibliothèque
Impériale de Paris contiennent vingt-quatrecluui-
sonsavec leurs mélodies, dontil est auteur, on qui
i lui sont attribuée*. Elles sont toutes remarquables
1 par leur naiveté, et le chant ne manque pas de
grâce. Les manuscrits qui en contiennent le plus
grand nombre sont ceux de l'ancien ronds n"
73îî, in-fol.j7013,ln-4°;nt'63, fond* de Paul.
my, in-fol.; 65 et CB, fonds de Cangé, in-8° et
| in-4°; 1989, fonds de Saint-Germain des l'rés
[ 1&4, in-fol. du supplément, et 59, du fonds de la
Vallière. Quelques-unes de ces chansons ont des
mélodies différente dans les divers manuscrits
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deW aceompagnammto, avec des partimentl
bien gradué»; l'autre, Trattatodicontrappvmto,
mais ces deux ouvrages sont reste» en manuscrit.
Les composition» le» plu» importantes (le Cotu-
maccl pour l'Église «ont 1" Respon&ort pour la
semaine sainte. 2° Messe do Requiem, à cinq
voix et à huit. $« Te Deum, à deux chœurs.
4° Prose de la fête de la Pentecôte. Choron a
publié quelques-uns des ParUmenti de ce pro-
fesseur dans u» Principes de composition du
écoles d'Italie. Cotumacci est mort à Naptes,
en 1775.
Un autre compositeur nommé Cotumacci
(Michel), également Napolitain, a écrit l'oratorio
San Francescodi Sales pourles PP. de l'Oratoire
de Naples. Sa partition se trouve encore daM
la bibliothèque de cette maison.
COUCHE1W ( M. ), ancien secrétaire rédac-
teur de la Chambre desdéputés, sortit de France
au commencement des troubles de la révolution
de 17&9, puis obtint sa radiation de la liste des
émigrés sous le Coasalat, et accueillit la Restaura-
tion avec enthousiasme. Appelé à la Chambre des
députés comme secrétaire rédacteur Il en rem-
plit les fonctions jusqu'à la révolution du mois
de juillet 1830. A cette époque, il crut devoir
donner sa démission, et depuis lors il est resté
sans emploi. Amateur passionné de la musique
italienne, 11 avait été du petit nombre de ceux
qui fréquentaient le spectacle dea fameux bout-
fons de 17&9, et, depuis sa rentrée en France,
il n'avait cessé de suivre les représentations du
Théatre-italien. On a de lui Observations désin-
téressées sur ^administration du théâtre royal
italien, adressés à M. Viotli, directeur de
ce théâtre, par un dilettante (anonyme) Paris,
1 82 1, trente-sept pages in-8°.
COUCY (Recnaclt, Chatrmot »«), célèbre
trouvère du douzième siècle, mai connu delà
plupart de ceux qui en ont parlé, a vécu vers
la fin du douzième siècle. Quelques auteurs,
d'après l'opinion de Faocliet (Recueil de l'o-
rigine de la langue et poésie française), ont
cru que ce châtelain n'était autre que Raoul I",
sire deCoocjr; d'antres, parmi lesquels on re-
marque l'historien Mézeray, ont pensé que c'était
Raoul II enfin La Borde (Essai sur lamuslque,
t. H, p. 342) et M. Crapelet ( Histoire du Châ-
telain du Coucy, etc. p. 339 et 300), di-
sent qu'il était fils d'Eaguerrand de Coucy, frère
de Raoul I". La Borde, qui a puisé la plupart
de ses renseignements dans Y Histoire de la
maison de Coucy, de Duchesne, et dans le
Traité des nobles, del'AUouette,ditque Châ-
telain était né vraisemblablementen 1 167, et qu'il
avait été élevé à Couctf-le-Chdteau, dans les
domaine» de «on oncle. et il cite a ce «sjet un
acte tiré dasarchives de l'hôpital ila Laon, dalé <
» 187. Suivant cet acte, le CliAtelain mirait poil.:
alors l'habit ecclésiastique, car il y est qualifié
de clerc ( clericus); mais il aurait bientôt quitté
> son état et aurait embrassé le parti des armes.
Une difficulté se présente contre l'idenlité du
personnage désigné dans Pacte dont il s'agit avec
| te Châtelain; car, suivant un poème écrit vers
1228, et qui a pour titre Li Rovmans dou
Chastclain de Coucy et de la dame de Faijel,
celui-ci s'appelait Sejnault, tandis <|tte le clerc
de l'acte de 1 187 est désigné sous le nom de
Raoul. M. Francisque-Michel a fort bien démon-
tré (dans son Essai sur la vie et let chan-
tons du Châtelain de Coucy ) que La Borde et
tous les autres oat été dans l'erreur à cet égard,
et a fait voir que le Châtelain n'est aueun de
I ceux qu'on a confondus avec lui. Suivant le
Soumans, qui a servi de base à son travail, le
Châtelain de Coucy se croisa avec Richard Cœur-
de-Lion, et partit avec lui pour la Palestine, en
uflo. Il resta deux ans, et y fat tué, en iluv,
dans un combat contre les Sarrasins.
Une ancienne chronique, écrite en 1380 et
rapportée par Fauchet, nous apprend que Re-
| gnault de Coucy était amoureux de la femme d'un
gentilhomme nommé Fayel, dont te château était
situé près do Saint-Quentin. Après avoir triomphé
des rigueurs de sa dame, le Châtelain partit pour
la Palestine. Ayant été blessé mortellement par
les Sarrasins, il ordonna à son écuyer de porter
son cœur à celle qu'il aimait; mais cet écuyer
ayant été surpris par le seigneur de Fayel, lors-
| qu'il cherchait à s'acquitter de son message le
mari jalouxs'empara du cœnr de Coacy, et, l'ayant
i fait apprêter par son cuisinier, le fit manger à sa
I femme, qui mourut do douleur lorsqu'elle sut de
quelle nature était le repas qu'elle venait do faire.
| Cette lamentable histoire a fourni le sujet de plu.
I sieurs drames.
Le Châtelain de Coucy est un des plus ancien»
trouvères dont les productions sont parvenue!)
jusqu'à nous tes manuscrits de la Bibliothèque
Impériale de Paris contiennent vingt-quatrecluui-
sonsavec leurs mélodies, dontil est auteur, on qui
i lui sont attribuée*. Elles sont toutes remarquables
1 par leur naiveté, et le chant ne manque pas de
grâce. Les manuscrits qui en contiennent le plus
grand nombre sont ceux de l'ancien ronds n"
73îî, in-fol.j7013,ln-4°;nt'63, fond* de Paul.
my, in-fol.; 65 et CB, fonds de Cangé, in-8° et
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