Livres
489 pages
Titre : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. T. 2, Boieldieu-Derossi / par F.-J. Fétis,...
Auteur : Fétis, François-Joseph (1784-1871). Auteur du texte
Éditeur : Firmin-Didot (Paris)
Date d'édition : 1866-1868
Sujet : Musiciens
Sujet : Musique
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304321593
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 8 vol. ; in-8 8 vol. ; in-8
Format : Nombre total de vues : 489 Nombre total de vues : 489
Description : Bibliographie Bibliographie
Description : Biographie Biographie
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k69718c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-G-7168
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
COPERARIO COPPOLA
35i
ment a été inséré par Smith dans sa collection
intitulée ifusica antica. On trouve aussi quel-
que» morceaux de ce musicien dan» le recueil
de musique d'église a quatre et cinq voix publié
par William Leighton tous ce titre The Tcarcs,
or Lamentations of a sorrowfuU soute (les
lArmes ou LamentaUonsd'upe 6mcarnlgéc); Lom
ilre*, 1014, in-fol. Coperario a aussi publié
y Funeral tearsfor the death ofthe rigkt 9
honourable earle of Devonshtre, etc. ( Larmes
«nées au tombeau du comte de Devonsliire
en sept ciianU, dont six pour un soprano avec j
une guitare, et le septième à deux voix ); Lon-
.1res, 1006. 2* Songs ofmourntng bewailing
the wUlmely death of prince Henry (Citants j
fiinèbressurlamortpréinaturéeduprinceHenry, j
avec accompagnement de guitare ou de gamba); j
Londres, 1013, in-fol. Coperario écrivit pour
son royal élève Charles!" une suite de fantaisie» j
pour l'orgue. L'existence du manuscrit original de j
cet çuvrage a été signalée par M. Edouard Rim-
battit, dans ses notes sur les Memoirs oftntaick
de Roger North (Londres, 1846, p. 84). Une co-
pie de ce manuscrit, faite dans le dix-septième
siècle, et collationnée avec soin, a «té la propriété
de sir George!) Smart, professeur de musique à
Londres, et a été vendue avec sa bibliothèque
musicale, Ieî8 juin 1880 (n° 103 du catalogue).
Jean Playford, parlantde l'IiabiletédeCliarles l"
dans la musique. dit qu'il jouait d'une manière j
parfaite sur la basse de viole les incompara-
bla fantaisies de M. Coperarlo pour l'orgue
(Introduction ofthe sKill of «»««/< pré-
face de l'édition de 1683 ). Coperario mourut
pendant le protectorat de Cromwell.
COPERNICUS (Ehdumn), recteur à
Francfort sur l'Oder, naquit dans cette ville au
commencement du seizième siècle, et rut reçu
docteur et professeur de droit sur la recomman-
dation de Mclanchtlion. Il est mort à Francfort,
le 25 août 1575. On a de lui ffymni Am-
broslifSeduti, Ptopertli etaliorum, quatuor
vocum; Francfort, 157$, in-8".
COPPIN DE BREQUIN, ménestrel du
roi de France Charles V, vivait en 1364; il était
alors attaché à la musique de ce prince, suivant
un compte daté de cette année qui est la Biblio-
thèque Impériale de Paris (voy. la Revue mu-
sicale, 6* année, p. 219). Dans un manuscrit de
la bibliothèque royale, à Bruxelles, il existe
une chanson française à trois voix de ce musi-
cien, qui était contemporain de Guillaume de
Macliaitlt.
COPP1NO (Aqoiumo), littérateur et mu-
sicien naquit à Milan vers 1505. Après avoir
fait ses humanités au collége de Saint-Simon,
rie cette ville il se livra à l'étude de la musique,
et devint fort habile dans cet art. L'époque de
sa mort n'est point connue mais on «ait qu'il vi-
vait encore en 1621 car il publia dans cette an-
née un recueil d'épttres latines remarquables
par leur élégance. On a de lui un recueil de
motets arrangés sur des madrigaux de plusieurs
auteurs, sons ce titre Partita delta mûries 1
lotta de' madrlgall « Claudio MotUeverde,
e d'altri aulori, fatta tpirltuale da Aquilino
Copplno; Milan, 1607, 6 vol. in-4°.
COPPOLA (Jacques) est le plus ancien
maître de chapelle connu de l'église Sainte-Ma.
rie-Majeure de Rome. Le 20 juin 1539 il fut
nommé mattre dechant do cette basilique, avec
la charge d'instruire les enfants de chœur.
Un autre artiste de ce nom (Joseph Cop-
pola) naquit a Naples vers le milieu du dix.
huitième siècle, et écrivit dans cette ville, en
1788, un oratorio intitulé l'Apparisione di
S. Michele Arcangolo sut monte Gargano. On
connatt aussi de ce compositeur une cantate avec
orchestre, qui a pour titre gli Ammti pas-
tort.
COPPOLA (Pisbbe-Amtowe), compositeur
dramatique, naquit en 1793 à Castrogio vanni
ville fortifiée de la Sicile. Fils d'un mattre de
chapelle de cette ville, il reçut de son père les
premières leçons de musique. Plus tard il aUa
coulinner ses études au collége royal de musi-
que à Naples; mais il s'instruisit surtout par
la lecture des traitée publiés en France et en
Allemagne, et par celle des partitions des
grands maitres. Comme la plupart des jeunes
artistes, Coppola rêvait une grande renommée
future; mais, contemporain de Rossini, il se vit
longtemps rejeté parmi la foule des musiciens
obscurs, par les succès étourdissante du mattre
de Pesaro. Il n'y avait pas de lutte possible avec
un génie de cette trempe. En 1818 Coppola ses-
saya pour la première fois sur la scène par l'o-
péra il Figlio bandito, qui obtint quelque sm-
fièv Après un assez long intervalle il donna
Achille in Sclro au théâtre du Fonde, puis
i Artallo dl Alagona,qpA ne réussit pas. La Festa
délia liasa fut mieux accueillie à Milan, puis à
Gènes et à Florence; mais le plus brillant suecta
obtenu par Coppola tut celui de Nina passa
peramore, qu'il écrivit à Rome en 183&, et qui
eut un tel retentissement qu'il n'y eut pas une
ville en Italie où cet ouvrage n'eût un grand
nombre de représentations et qu'il fut également
bien reçu à Vienne, à Berlin, en Espagne, à Lis-
bonne et à Mexico. Ce même ouvrage, arrangé,
on plutôt dérangéen opera-coroique français, soi»
• le titre tfEra, fut moins heureux h Paris, en 1839.
Xi
35i
ment a été inséré par Smith dans sa collection
intitulée ifusica antica. On trouve aussi quel-
que» morceaux de ce musicien dan» le recueil
de musique d'église a quatre et cinq voix publié
par William Leighton tous ce titre The Tcarcs,
or Lamentations of a sorrowfuU soute (les
lArmes ou LamentaUonsd'upe 6mcarnlgéc); Lom
ilre*, 1014, in-fol. Coperario a aussi publié
y Funeral tearsfor the death ofthe rigkt 9
honourable earle of Devonshtre, etc. ( Larmes
«nées au tombeau du comte de Devonsliire
en sept ciianU, dont six pour un soprano avec j
une guitare, et le septième à deux voix ); Lon-
.1res, 1006. 2* Songs ofmourntng bewailing
the wUlmely death of prince Henry (Citants j
fiinèbressurlamortpréinaturéeduprinceHenry, j
avec accompagnement de guitare ou de gamba); j
Londres, 1013, in-fol. Coperario écrivit pour
son royal élève Charles!" une suite de fantaisie» j
pour l'orgue. L'existence du manuscrit original de j
cet çuvrage a été signalée par M. Edouard Rim-
battit, dans ses notes sur les Memoirs oftntaick
de Roger North (Londres, 1846, p. 84). Une co-
pie de ce manuscrit, faite dans le dix-septième
siècle, et collationnée avec soin, a «té la propriété
de sir George!) Smart, professeur de musique à
Londres, et a été vendue avec sa bibliothèque
musicale, Ieî8 juin 1880 (n° 103 du catalogue).
Jean Playford, parlantde l'IiabiletédeCliarles l"
dans la musique. dit qu'il jouait d'une manière j
parfaite sur la basse de viole les incompara-
bla fantaisies de M. Coperarlo pour l'orgue
(Introduction ofthe sKill of «»««/< pré-
face de l'édition de 1683 ). Coperario mourut
pendant le protectorat de Cromwell.
COPERNICUS (Ehdumn), recteur à
Francfort sur l'Oder, naquit dans cette ville au
commencement du seizième siècle, et rut reçu
docteur et professeur de droit sur la recomman-
dation de Mclanchtlion. Il est mort à Francfort,
le 25 août 1575. On a de lui ffymni Am-
broslifSeduti, Ptopertli etaliorum, quatuor
vocum; Francfort, 157$, in-8".
COPPIN DE BREQUIN, ménestrel du
roi de France Charles V, vivait en 1364; il était
alors attaché à la musique de ce prince, suivant
un compte daté de cette année qui est la Biblio-
thèque Impériale de Paris (voy. la Revue mu-
sicale, 6* année, p. 219). Dans un manuscrit de
la bibliothèque royale, à Bruxelles, il existe
une chanson française à trois voix de ce musi-
cien, qui était contemporain de Guillaume de
Macliaitlt.
COPP1NO (Aqoiumo), littérateur et mu-
sicien naquit à Milan vers 1505. Après avoir
fait ses humanités au collége de Saint-Simon,
rie cette ville il se livra à l'étude de la musique,
et devint fort habile dans cet art. L'époque de
sa mort n'est point connue mais on «ait qu'il vi-
vait encore en 1621 car il publia dans cette an-
née un recueil d'épttres latines remarquables
par leur élégance. On a de lui un recueil de
motets arrangés sur des madrigaux de plusieurs
auteurs, sons ce titre Partita delta mûries 1
lotta de' madrlgall « Claudio MotUeverde,
e d'altri aulori, fatta tpirltuale da Aquilino
Copplno; Milan, 1607, 6 vol. in-4°.
COPPOLA (Jacques) est le plus ancien
maître de chapelle connu de l'église Sainte-Ma.
rie-Majeure de Rome. Le 20 juin 1539 il fut
nommé mattre dechant do cette basilique, avec
la charge d'instruire les enfants de chœur.
Un autre artiste de ce nom (Joseph Cop-
pola) naquit a Naples vers le milieu du dix.
huitième siècle, et écrivit dans cette ville, en
1788, un oratorio intitulé l'Apparisione di
S. Michele Arcangolo sut monte Gargano. On
connatt aussi de ce compositeur une cantate avec
orchestre, qui a pour titre gli Ammti pas-
tort.
COPPOLA (Pisbbe-Amtowe), compositeur
dramatique, naquit en 1793 à Castrogio vanni
ville fortifiée de la Sicile. Fils d'un mattre de
chapelle de cette ville, il reçut de son père les
premières leçons de musique. Plus tard il aUa
coulinner ses études au collége royal de musi-
que à Naples; mais il s'instruisit surtout par
la lecture des traitée publiés en France et en
Allemagne, et par celle des partitions des
grands maitres. Comme la plupart des jeunes
artistes, Coppola rêvait une grande renommée
future; mais, contemporain de Rossini, il se vit
longtemps rejeté parmi la foule des musiciens
obscurs, par les succès étourdissante du mattre
de Pesaro. Il n'y avait pas de lutte possible avec
un génie de cette trempe. En 1818 Coppola ses-
saya pour la première fois sur la scène par l'o-
péra il Figlio bandito, qui obtint quelque sm-
fièv Après un assez long intervalle il donna
Achille in Sclro au théâtre du Fonde, puis
i Artallo dl Alagona,qpA ne réussit pas. La Festa
délia liasa fut mieux accueillie à Milan, puis à
Gènes et à Florence; mais le plus brillant suecta
obtenu par Coppola tut celui de Nina passa
peramore, qu'il écrivit à Rome en 183&, et qui
eut un tel retentissement qu'il n'y eut pas une
ville en Italie où cet ouvrage n'eût un grand
nombre de représentations et qu'il fut également
bien reçu à Vienne, à Berlin, en Espagne, à Lis-
bonne et à Mexico. Ce même ouvrage, arrangé,
on plutôt dérangéen opera-coroique français, soi»
• le titre tfEra, fut moins heureux h Paris, en 1839.
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