Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1939-08-09
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 09 août 1939 09 août 1939
Description : 1939/08/09 (Numéro 22806). 1939/08/09 (Numéro 22806).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
9-8-39
LE PETIT PARISIEN
» ET DU 9-9 PKTIT AU1S.FX » ET 'DU TIMES »
Le Gauleiter Forster
à Berchtesgaden
Berchtespaden où iï eu hier avec
d'entretiens au sujet desquels on
En sa quallté de chef de la poli-
ttque nationale uocinUjte 4 Dant-
ilg, M. Albert Forster a été cer-
FUhrcr un rapport détaillé »ur la j
situation dans ta Ville libre au?
lendemain des Incidents qu'a pro-
voques la question du contrôle
douanier polonais. On peut éga-
lement présumer qu'en retour le
chancelier miter donnera au Gau-
leiter sinon des Initnictlons for-
tion» touchant l'orientation future
En attendant que ise précis une
situation qui, malgré la modéra-
tion relative de la dernière note
OantEicoiae, demeure encore très
confuse, les journaux allemands se
déchaînent contre Varsovie et
dénoncent en termes virulents de
prétendues provocations polo-
naises et de non moins prétendues
menaces de la Pologne contre
Dantzig.
Les prétextes invoqués par les
leur Indignation n'abuseront per-
sonne- n est trop évident que pal
cette Kourelte campagne l'Alle-
magne n'a d'autre nul qne d'enve-
nlmer l'atmosphère Internationale
et d'Impressionner la Pologne
dont le sanï froid eniwpere la
Retch dans l'exacte mesure où
fait échec aux manœuvres alle-
mandes.
B. M.
Déchaînement de fureur
en Allemagne
Berlin, 8 août.
(M N0T5I PARTICULIER
La presse nazie a, lundi. passé
le- discours prononcé dimanche à
Cracovie par le maréchal Smigîy-
Rydz, mais elle donne aujourd'hui
à cinq lignes parties lundi dans ie
Ceas, feuille conaervatrice de Var-
eovief et qui faisaient allusion à
un bombardement éventuel de
nantzig par l'artillerie polonaise
dane le cas où la aoi-disant Ville
libre viendrait en quelque
à être rattachée à la Plua Grande
Allemagne. La propagande exploite
à fond ces lignes du journal polo-
nais eUe en profite pour presen-
t*r Dantzig comme vivant dange-
difeflne des canons polonais.
Bien entendu, ce matin. l'Angle-
terre est rendue responsable de »
nouvelle i provocation potonaJ-
et* ce soir. Londres et Paria
*ont désignés comme ayant donne
cation. (Manchette de la nacht
A peine donc l'incident dea
douaniers polonais vient-il lit
̃ apaiser que les feuilles nazies
eont de nouveau déchaînées. Sous
dM titre» gigantesques comme
Polottlrt, prend garde tous les
journaux de Berlin représentent
la Pologne comme étant sur te
point d'écraser Dantzig, les Dant-
crainte perpétuelle d'envahisse-
ment de leur territoire par l'ar-
Ciée polonaise, et la paix même
par la c fûlje des grandeurs t po-
Mais, s'smprease-t-on n ajouter,
derrière Dantzig se trouve la eu-
perbe Wehrmacht du III" Empire,
ce dont doivent prendre garde
notamment les dirigeants de Daal-
La propagande nazle fait ajou-
ter que c cet état permanent de
déclaration de guerre de la part
de la Pologne » ne sera plus toléré
longtemps par Dantzig.
pas: de quelques d'un jour-
aal alors que les déclarations
pas été soumises entièrement aux
lecteurç allemands montre que
1s propagande ̃s'efforce dès matin-
comme l'agresseur éventuel dan*
des complications futures proba-
blea.
.En attendant, la plus grande
plaqe, quelquefois des page« en-,
Hère. eet réservée dans les feuil-
1es à l'agitation antipolanalsc. en
des termes et selon une tactique
comparables à ceux qui servirent
voici un an à l'agitation contre
Les quelnuw rares voix de
presse italienne, appelées comme
d'habitude à la reecousae, .sont.
dans cette nouvelle criée dantai-
coiae plutôt faibles et, wmbla-t-il,
eans engagement.
Camille LOUTRE
VARSOVIE [
VA RÉPONDRE
A DANTZIG ï
tendres, 8 août (.dêp. Petit Paris,}
D'après le correspondant du l
Times à Varsovie, le gouverne-
ment polonais prépare la réponse t
iL 1!il note qu'il reçue hier du 1
ttmetum polonais nu flujet des <
douaniers. Catte réponse seta en-
voyée Incessamment.
Selon toute apparence, la note
dantzicolse démentait que les au-
torités aient envoyé un avertmee-
ment aux douaniers p&tonals di-
sant qu'on lu empêcherait de
à leur poste dimanche
matin. ainsi que M. Chodacki,
commiôeaire général polonais. 1 M-
flrmajt. Il afitfible même en reahte
due cette note ait accuse le gou:
̃vernement polonais d'avoir base
sea menaces sur de simples ru-
meurs. Une telle affirmation, dit
je correspondant, semble n'avoir
aucune base et ie gouvernement
polonais est décidé à réfuter.
4'h.ui démontre d'ailleurs qu'il
«'agit bien de fait* et non de b:tù-
Bi*n que ]Tlrnpression générale
«oit que la tension de la «mairie
decnlore s'est atténuée, les mi-
Ueux politiques n'attribuent
pas une grande importance a la
retraite diplomatique du Sénat
de Dsntzig et n'y voient pas le
commenoement d'une période plus
calme. A l'appui de cette opinion,
on invoque le langage agressif
de U preaae allemande 0 aujour-
d'hui, qui affirme que ca-
nons allemanda seront la fin de
1a Pologne a.
= TjSb journaux polonais deman-
dent au public de rester sur le
qiri-vive et mettent en garde
cûiiUe un optimisme facile. Le
Kttrjef TVarxsawski répète qu'une
crise est toujours à craindre lors-
que la TïioUson a été rentrée et
ajoute qu'un moment doit venir
où la Pologne aéra contrainte de
dire: Halte Aucune tenta-
tive d'annexer la Ville libre ne
peut réussir et le discouru qu'a
pronnncé à Cr&covie le maréchal
Smigly-Rydz ne laisse aucun
doute à cet égard,
UNE NOUVULE NOTE
DE DANTZIG
A LA POLOGNE (?)
Londres, 8 août (dép, P. P.)
Une note plus roide, dit ie
correspondant dipiamatiqite du
Timea que le gouvernement de
Dantzig a envoyée au haut co-m-
̃mi&mire polonais, reflète sans
doute les que M, Fars-
tera reçw€9
un. des signes que doit
mie s'attendre d une Inten-
de la propagande alle-
mande contre la Pologne, contre
le front de la paix en général et
contre Ja Gran-de-Bretagnn en par-
ticulier. Sn d'ftvtres la la
campagne que les propagandiste
n va être accentuée on re-
au tcMWtïmtm à tout ce qui
peut agacer te» opinions publiques
et on fera froba,hleTO.ent état de
de troupes, dans 1'se-
pbir que quelque ou
mime quelque panique pourra de-
venir perceptible sur le front de la
Sentblaoie campagne n'aura tT«i-
lemblablemcnt pas beaucoup d'ef-
fet- à l'wtest et on peut j»ff*r des
do la Pologne par l'atti-
de cb paye dans le conflit
de de la Société des nations i
Dantzig intervienne pour persua-
der Varsovie de ne pas céder hâ-
tivement d la provocation et le
même esprit dts modération jouera
SOJW doute pour empêcher les Po-
lonais de céder d la force.
'Eh lui-même, le litige douanier
est aisément susceptible d'ajuste-
ment, s'il a a autant de bonne
volonté sur l'Oberxalxberg qu'à
En dépit de l'évident
ger le conflit, la possibilité de le
pOrtfr autour de quelque table
de conférence n'&st pas encore ex-
clue, m ceci «'est pas une
affaire qui sera décidée à Danï-
ou à- Varsovie, Dans cet or-
dre d'idées, dense dates ne doivent
pas Être perdues de vua le
27 août, qù M. Hitler parlera A
un grand rassemblement sur le
çhamp de bataille de Tvnnenberg,
et le 3 septembre, nît. doit s'ou-
vrir d Nuremberg le gra nd con-
gris nazi.
MESURES POLONAISES
CONTRE
DEUX PASTEURS ALLEMANDS
Varsovie, & août td4p> Unv.t
Les autorité administratives po-
lonaises de Stesayn ont fait signi-
fier un arrêté d'expulsion aij pas-
teur protestant Zahra<ïnikt citoyen
allemand,- à qui on reproche
d'avoir déployé en chaire une acU-
vité politique antipolonaise, rêve-
tant un caractère de ^tù vacation.
Le pasteur Kahradïïik devra quit-
ter le territoire polonais avant
trois jours.
rités ont refoulé de la sone Ivan-
taliërfl le pasteur allemand Tho-
msa, accusé devoir fait un prê-
che politique antipoUmais. Des
ce pasteur.
OSTRACISMES GERMANIQUES
Berlin, 8 août (dep. Hava&.i.
Une ordonnance dE. chef de la po-
lice du Reicb interdit la dfffiulo
et ta vente en Allemagne de tou»
tea les publicatiOM des édïtionB
Prométhêe à Paris, pluaieura
journaux, livres et revues polonais,
notamment le Dstennik
toutes les œuvres de M- Albert
Grzealnaki, ancien préfet de police
social démocrate de Berlln, et tou-
den auteur dune biographie con-
nue de M. Adolf Hitler.
LE Dr GŒBBELS
A VENISE
Rome, 8 août.
Le D' Qœbbels, ministre de la
Propae&nde du Relcb, qui vi«nt
aisister à du cinéma,
est arrivé à Venise. Il est accom-
pagné de Mme Gcebbela et de fonc-
tionnaires de son département.
Le ministre a été reçu à la gare
par M. Alfleri, mlnLetre de la Cul-
ture populaire, et par les autoritee
locale*
Des entretiens touchant les ques-
tion$ culturelle* auront lieu cet
après-midi entre fonctionnaires
allemands et italiens.
AU « JOURNAL OFFICIEL
Le Journal officiel pubtie ce ma-
Un un décret conCernant les con-
ditions d'exécution de l'article 2
du décret du 21 avril 1939 tendant
gère.
MEXICO. VsemoKxJ Volkow, prtlt-
I aïs de Ttotalû, eet arrivi b Metico.
Les grandes manoeuvres
aériennes anglaises
des deux côtés de la Manche
Londres, 8 août
et jusqu'à 19 heures vendredi &oii\
d'importants «éreiecs, dont le
but 'pi'lmortitl est de mettre a u,ne
rigoureuse épreuve les défenses
antiaérienne et la défense passive
de vont ne
dérouler dana le aud-est de 1 An-
comprend 26 comtés, dont celui u^
En fait ,la fcorve clea opérations
Londres, situés dans le
que formerait une ligne allant de
Bournemouth à dans
le Cheshire, un autre filant de
itaccieefield à Withernsea, près de
Hull, au nord du Humbci', puia la
cote est de Hull à Doiivtes et
enfin celle du sud, de Douvres a
^sercices, elle est appelée le W*at-
land. Elle doit Hte par
k-& forces aériennes de l'Eastland.
Pendant soixante et onze heu-
res, LS00 avions de la Rûyal Air
Force, environ 500 ballons de pro-
tedion, 1.400 pièces de canons
anti-au riera, tous les services de
défense côtlère, de défense métro-
politaine, 1es corps de détecteurs,
de projecteurs, d'observateurs, de
stenû-leurs, «ta, ainsi que toua
les volontaires des organ dations
de la défense passive seront em-
ployés. On estimé qu'en plus des
quelque 20.0W hommes de la
circonstance, e'eât près de 200.000
personnes quI participeront acti-
vement aux manœuvres.
Celles-ci ont débute ce soir. Les
avïone de l'Eastland, dant la
plupart effectuèrent récemment
des t'aida de guerre au-deasiia du
territoire français, sont alléa de
nuit au-desauJt de la France.
Ils devaient faire demi-tour
Besuvaia et revenir pour exécuter
leur misHian contre des objectifs.
gares, ponts, porta, dépôta de mu-
nitions, aérodromes, etc., sur les-
sement gardé, (tfln que les défea-
aeuvs dç Wfcstland fussent tenue
constamment aur le qui-vive.
Les bombardiers Welliû^ton,
Haminien, Whitley, Bienheim et
lOri bombardiers de bataille Fairey
sont arrives à V improviste, mais
sont Westlanda ifl veillaient et ils
avalent, pour répliquer. 800 appa-
Chasse parmi le» plus rapides qui
antiaériennes, leurs barrages de,
ballons, leurs projecteurs et un
appareil secret qui leur permet,
dit-on, de découvrir av&o un rayon
Invisible les avions qui volent de
nuit À de hautes altitudes.
Dans la nuit de demain jeudi,
aura lieu dans la même zone un
exercl-ce d'obectireteaernent. Entre
1 heure et 4 heureâ, jeudi matin,
toutes les lumières devront étre
éteintes ou dissimulées derrière
des rideaux opaques. Celles qui
pourront reste-r allumées, par
exemple .sur les véhl-culea automû-
positiona, aàn de dérouter les
observateur» aérfena. Le but de
cet exercice particulier est de per-
mettre aux autorités de se re.ndre
compte des lacunes qui peuvent
exister dans le plan de défenae
passive des populations civiles et
Iî y aura, çà et la. quelqufts
exceptions à la règle et quelques
poste de T. S. F, du Kent, reste-
ront allumées. Mais, dans l'ensem-
h\ç, les aviateurs auront la possi-
bilité de ne faire une idée aasez
précise de l'aspect d'une immense
drea, où prévue toutes les lumiè-
ree seront éteint es.
LA REVUE DE LA FLOTTE
PAR LE ROI GEORGE VI
Londres, 8 août (dêp, F, .P.)
Le rot George VI a interrompu
ce soir sta vacances en Ecoase
pour ae rendre à Weyfliauth où
ü doit inspeoteur demain la flotte
de réserve dont dea 133 navires
se .sont assemblée dans la rade de
Le souverain voyagera
de réservé dont les 133 navires
toute la nuit par v«ie ferrée et le
train royal est attendu en ffare
9 h. 55. Déa otsïi arrivée Georg* VT
sa rendra a bord du yacht Victo-
ria and. Albert. 11 y recevra tout
d'abord l'ambra) ûarlan, chef de
l'état-nnajor de la marine, qui est'
arrivé cet après-midi à Portsmouth
et qui assistera à la revue en qua*
lité d'hôte du COn*eH de l'Ami-
rauté.
A 10 h. le Victoria and Al-
bert lèvera, l'ancre, et le roi, ac-
compare du premier lord de
l'amirauté, du premier iord de la
mer, du capitaine lord Louis
Mountbatten, et de l'amiral Dar-
tan, se rendra en premier lieu à
bord du porte-avlona Courageous
où il se fera présepte-r le« offi-
réaw-vistes. Du Couragetma il
passera &u navire-amiral Effing-
ham puis de la. au oroiaeur Car-
diff. Le roi recevra ensulle Ma
hôtes à déjeuner sur le yacht
Victoria amd Albert, pui« b6rd
l'amirauté
serve. Le retenir du Victoria and
Albert est prévu pour h- sa et,
à 1S heure*, îe souverain repren-
des le train pour un nouveau
voyage de nuit qui le ramènera
LES EVENEMENTS
d'EXTREME-ORIENT
Reprise des négociations
entre Londres et Tokio
Tokio, 8 août idép. Havas).
La conférence ang-lo-japoaaiee de
Tokio, ajournée depuis huit jours,
reprendra vraisemblablement «es
major Mlyamo-to et le major géné-
ral Piggott. attaché militaire bri-
tannique, se sont rencontrée ce
matin et ont préparé la prochaine
réunion.
tain optimisme règn-e cependant
dane les milieux nippons.
ve.nuea à et!- Robert Craigte, ambaa-
gadeur de Grande-Bretagne, cou-
arment l'accord sur les questions
relatives à la policé de Tlen-Tstn.
tions équivalant à la prohibition
virtuelle de la circulation du fapi
ou dollar chinois. Dana les mêmes
milieux, on pense aussi qu'un
accord se fera «ur le transfert des
stocks d'argent détenus par les
banques chinoises dans k« conces-
sions de Tien-Tain.
La conférence anjjlo-nîppone a
été évoquée ce matin au cours de
M. Alita, mtnietre des AffaireS
a exposé à ses collèg-ufia
les raisons de la lenteur de«3 pour-
ministre aurait expliqué le retard
Jans l'envoi de. Inetnictione de
Londres à alr Robert Cratgte par
la nécÉÉ*tté de consulter lee auto-
rités locales à Tien-Taifl.
PROTESTATION BRITANNIQUE
CONTRE LA PROPAGANDE
ANGLOPHOBE
Tlen-Tstn. 8 août tdép. Radia.)
Le*1 consul général britannique a
fait des représentations aujour-
nique: dans les parties de la ville
occupées par les troupea nipp&nee.
LE JAPON
ET L'AXE
Tailla, 8 août.
Bien que la discussion ait àurê
prèa de cinq heures, aucune déci-
,ion n'est intervenue au cours de
la réunion du cabinet restreint.
M. Koso Ohea, secrétaire en
chef du cabinet, a déclaré à l'isaue
de la réunion
La conférence a duré de
13 h. W & U h. SU. La situation
européenne a été paasée en revue,
maia aucune décision n'a été prise.
feront l'objet d'un nouvel examen.
Le général Itagaki, ministre le
la Guerre, a convoqué après la
réunion les chefs de l'armée, pour
discuter de 1'attitude de l'armée à
la prochaine réunion.
D'agrée l'agence Itomeïj le.
observateurs qualifiés disent que
les cinq ministres discutent cette
question avec un soi n minutieux
et qu'il faudra sans doute plu-
sieurs réunions avant d'arriver
une décision
L'&gençe Japonaise ajoute que
t la nouvelle situation en Eu-
rope s date du 5 juin, ]-roque le
cabinet japonais a formulé pour
la dernière fois e& politique à
l'égard de l'Eurapti- On .'le souvient
que, à cette date, le gouvernement
japonais a fait à Rome et à Eer-
Un des propositions pour le leu-
forcement du pacte aatikoram-
tern.
Le Nichi Nichi écrit que le géné-
ral Itagaki, en demandant au pre-
mier ministre Je de.
cinq principaux ministres, Il mou-
tenu la thèse que l'armée. qui est
que la « politiq ne nippone à
européenne la nouvelle situation
européenne doit décider le
gouvernement, est la condition
sine qva non de la liquidation de
l' Incident de Chine
LFS DEPOTS
D'ARGENT-METAL
DANS LES BANQUES
DE TIEN-TSIN
Londres, 8 aoüt {dép. Radio).
Dans les milieux autorisas lon-
doniens, Qn déclarait ce soir que
la question de l'argent métal chi-
noia déposé dans le» banques de
Tien-T«inh ainai que toutes pues-
tiona portant sur la devise chi-
entre Parie, Londre. et
Wuhington.
L'INONDATION MENACE
LA VILLE
Tien-Tein, août (dép, Radio.)
On se prépare flëvrs use ment au-
à à Tien-Tsin défendre la
concession an gin- française con
un nouvel ennemi, 4 savoir les
inonda tîtros.
.E ROI ZOG A VERSAILLES
SUITE DE LA PREMIERE PAGE
On «avait que le roi Zoa; villé-
giaturait sotia d'autr*s cieux. Tour
tour, divers pays accueillirent
1" infortuné exilé chassé de aôn
trôn$ et de «on paya natal par un
point devant l'état de eantê de
cette jeune reine de yinït-dçuK
Etne qui ne eut la vie qu'à un véri
table miracle.
la
capitale da la Norvège tint à don-
ner une généreuse hospitalité à ce
couple pour lequel le mot « patrie
ne si-gnifte plua qu'un espoir, celui
de revenir un jour en ce château
de Tirana, berceau d'une illustre
famine.
Puis, soudain* lundi, une nouvelle
parvint à Paris, tr*B Jeepniqufl.
Elit mentionnait seulement que Le
roi Sog et ni suite avaient débar-
-que à Anvers du paquebot Brabani
et qsle. faisant route sur Bruxelles,
Ils quitteraient cette ville daon
l'après-midi même pour gagner ]a
France.
Ce (ut alors l'habituelle ruée des
journalistes, phntogra.phe« et ci-
néastes en direction de VeraaiîleS
où lundi, dès heures, t'attente
commença aoua la pluie battante.
Déjà, un service d'ordre avait
et* organisé autour de la Maye et
une vingtaine d'agents et de nom-
breux inspecteur* surveillaient leâ
alentours de la demeure,
Lee heures passèrent, &u3si
lentes que mbuitleea, ai bien que,
Hadil, touchée par la patience de
ceux que ieur devoir professionnel
retenait en cea lieux, leur envoya
un de ses secrétaire* qui déclara
Il est inutile que voua pas-
aîez, par ce tempe épouvantable,
la nuit jel, La sœur du roi vous
prie de rentrer chez vous et de
revanir, al vous le jugez utile, vers
S heures du matin ce sers. le
moment où la famille royale arri-
vera.
Aussitôt, on suspendit une par-
tie du service d'ordre.
Peu à peu. les dernières lumiè-
rea du château s'è teignirent une
à une* et tandis que te ciel déver-
sait sans interruption des tor-
rents d'eau, le quartier aristocra-
tique de GJatiffny retomba dans
son calme habituel et Bleui le vent
soufflait parmi lee hautes fron-
<3alaons.
Hier, à 1'aube. tandis nu une ûiae
aigre forçait à courber l'échiné et
retever le col des pardeaaus, la
faction commença à nouveau^
Deux douzaines de gardiens de la
paix ae postèrent en une double
haie auprèn -de ta porte principale
du château, et on attendit.
Plus heureux que la veille, la
pause ne fut point trèe longue:
alors que 5 heures venaient de
sonner à une chapelle voisine, des
estafettes, motocyclistes de la
police d'Etat passèrent à vive
allure et, du bruit de îeurs mo-
teur», réveillèrent les alentours.
Dans la demeure, on s'affairait
les rideaux de tulle des fenêtres
du premier étage des paa réson-
nalenl dans les allées sablées-
Enfin., au loin, dans l'avenue du
pAre de GlatJgny, toute une cara-
vane d'autos se montra. Fermant
la marché un gros camion de cou-
leur grise s'esBouînait à suivre les
daient.
Quelquea coupe de klaxon et,
toute grandi la grille s'entrouvrit,,
laissant passage à l'auto toyale.
Cinq taxis qui, comme la voiture
de transport qui fsrmait la mar-
ohe, avaient été loués à Anvers,
Agile et aangrlé dans un veaton
beige et portant un pantaloû
de sa conduite intérieure et, sou-
riant, s'avançait vera sa sœur et
!'les nièces qui, heureuses, manifes-
taire particulier du souverain, M.
Martini, qui avait aceompagné aon
maître, s'empreasait vers les piin-
cesse», les trois autre9 sœurs du
roi, qu'il aidait à descendre de vnt-
ture. Mais la reine Géraldine,
qu'an avait dit a'être rendue à
lade, était, elle aussi, à côté du
heureuse, jolie, rieuse, el1e em-
brassa de beUe (frçon sa grand-
mère, venue au cbâteau depuis
Le petit prince Alexandre, insou-
ciant, dormait dans un panier
garder, durant tout le voyage, sur
sea genoux.
Les premières effusions fami-
étage de la demeure, toute tendue
de bleu pastel, l'entant royal t,
loin de vouloir ae reposer. 1e roi
et la reine ae rendirent dana un
aalnn du rez-de-chaussée où il*
prirent une collation et s'entretint
rent fort longtemps avec leurs
Pendant ce temps, la suite du
muna et les innombrables colis,
caisses et bagages contenus d&na
Je camion furent déchargés
J1 était à peine 1 heures lorsque
1ea souveraina témoignèrent Je dé-
sir de se promener quelques ins-
tants dana 1e part magnifique qui,
comprenant un hectare et demi,
s'étend derrière le château.
ce voirt un peu après 19 heure*,
Le cCrmmiflBaSrË Guillaume, atta-
ché à Sa Majesté, vini annoncer
la bonne nouvelle, et c'est ainsi
que, en bon ordre, une quaran-
ters photoETttphe* traversèrent les
quelques mètres qui les séparaient
du grand aalon du rea-de-chauseee
Où, très droit, vêtu d'Un pantalo
de flanelle blanche et d'un veston
d'intérieur, le roi Zog les atten-
dait.
slève de Saînt-Cyr. fut chargé de
traduire les paroles de l'ex-souve-
rain. Le roi insista d'abord pour
de cette tangue attente de plu-
jiteurg heures.
Noua étions toua très, très
fatiguée par un voyage bien long,
dft-H.
moment, Je roi Zojt déclara
Je dots vous témoigner toute
la considération que j'éprouve pour
la preese française fit c'est un de-
Il faut que t'on saphe la vive
admiration que mon peuple a pour
votre paye et, malgré la pauvreté
bien connue de ma nation, nous
avons créé de toutes pi&cefl, dans
une de nos vlilea, un important
lycée où la culture française e*t â
votre littérature eet eppréciée par
nous tous.
Et, après un instant de silence,
souriant, le roi poursuivit
Ce n'est pas moi qui appren-
drai journaliste. français qui
m'entourent combien, dans le
passé, comme à l'heure présente,
leur pays .,est montré grand et
généreux, mettant un point d'hon-
neur à protéger les petit. pays.
Et il ajouté
Vous avez une patrle grande
et forte. Son cœur et lion abnéga-
tion sont sans limite et elle e*t
respectée de tout le monde. Elle
n'a qu'à cootinuer son admirable
politique-
Pour ce qui e3t de la durée de
son séjour, l' ex-souverain a dé-
claré ne pouvoir répondre.
Mais j'ai tenu à chercher
asile dans ce paya, .a-t-Il dit, c'est-
â-aire me mettre dans son ombre
généreuse et forte.
Une dernière question
Croyez-vous qu'il reste en-
core en Albanie ded patriotes qui
sacrifieraient leur vie pour le
triomphe de leur idéal ?
Ici le roi Zog prit un nouveau
temps, puis, tourné vers le prince
Sali, il scanda lortement
Il faut savoir qu'au XX' Siècle
il ne peut y avoir de puissance caf
pable de vivre sans liberté. JVA1-
b&nie est un nom formé du mot
Illiria, qui, en notre langue, si-
gnifie liberté. La majorité de mon
peuple a toujours au tond du ci*itr
cet idéal et il sauna fatre son de-
voir. C'est d'ailleurs pourquoi mes
sujets- portent une telle affection
à la. France. Cela, il tant qu'on le
saûtïe.
L'entretien s« termlna par quel-
ques mots de gratitude de l'ex-
m on arque, qui se montra très tou-
cité qu'on s'Informât de la reine
rt du prince héritier Alexandre.
Et le Visage Mlumlné d'un 5ou-
rire;
Ils vont ausai bien que pos-
sible, répondit-il. D'ailleurs, je puia
vous donner Taesuranee que, lors-
Que notre maison aera organisée
la reine tiendra à voua recevoir
tous.
August. DUPA
M. WILLIAM STRANG
EST RENTRÉ A LONDRES
Londres, 8 août {dêp, P. P.).
M. William Strang; dont nous
Bignalions hier l'arrivée à Stock-
holm, en eat reparti ce matin en
pour Londres, via Copenha-
gue, où Il a fait escale à mldl. Cet
à à 17 b. 15. il a atterri
à l'aérodrome de Croydon, d'où Il
partit il y a plus de sept
ne.! pour se rendre Moscou, où
il a pris une part active aux né-
gociations de l'accord politique
avec Ï2 gouvernement des Soviets,
li sa rendr*. demain au Forelgn
Office, où il fera au secrétaire
d'Etat un axposé détail!* de la si-
tuation et il est intéressant de no-
ter, à cet égard, qu'on se félicite
à Moscou qu'un expert qui connaît
le point de vue russe dans to-uie
ea complexité soit en me«ure de
l'expliquer à Whitehall.
Au sujet des mission* mîHtalrea
français* et anglaise qui seront
bientôt pi-ed dnœuvre à
on émis aujourd'hui dans cer-
tains milieux l'hypothèse qu'un
accord d'é ta ta-m ajoura diminuerait
grandement l'importance d'un
autorisés, on dêcl#re, cette nuit,
qu'une pareille suggestion ne re-
pose sur aucun rondement. On
espère, ajovte-t-on, que les conver-
sations que vont avoir à Moscou
le. représentants ùes trois eep-
vices contribuer ont à améliorer
l'atmosphère, mais il n'est nulte-
ment question de conclure un
accord stratégique qui n'aurait pas
la sanction d'une entente politique
complète.
LA CRISE HOLLANDAISE
Amsterdam, 8 août (d. Fournier).
La formation du nouveau minis-
tère semble devoir subir quelque
rftard. Comme prévu, les anti-
révolutioimaïres (parti du Dr Co-
liJTL>, et notamment mi-
nistre de ta Défense national*, fie
refusent à collaborer ati
tère à participation que
s'efforce de former M, de <~»e*r,
1&42 1« renflement houillpr de rltan^i
qui '«t actuellement èvalui k un mi!*
liaù et demi de tonnes.
Les missions française et
anglaise arriveront à Motcou
vendredi
Londres, 8 aoUt (dép. Petit Paris)
D'après le correspondant du
Time$ Ma&eou, le bateau qui
transporte les membres des mis-
jioxjs militaires françaiaea et an-
Xjeningrad pour leur permettre de
prendre ie train de nuît pour Moa-
cou, où Us ne seront probablement
medi 12 étant jour férié, Us con-
versations d'ét&te-tnajora ne Com-
menceront doute pas avant
dimanohe. Le nouvel ambassadeur
des EMats Unie. M. L&uretice
Steinhard, est arrivé aujourd'hui
à Moscou.
LA LISTE PROBABLE
du cabinet Franco (?)
Tanger, 8 août {dêp tlmLea renseignements de source
bien Informés, parvenus à Tanner,
indiquent que te général Franco,
qui a terminé aea «maultations
avec le^ Chefs militaires, d'une
part, et les eftei» phalangettes,
d'autre part, a établi aujourd'hui
1a Irate suivante du nouveau ca-
binet, liste qui, eau* modifications
de détail, doit paraître au Jour'
Tial officiel
Présidence du Conseil général
Francisco Franco Bakatnondtl.
Vice-préaldence au Conseil, mt-
nistre sans portefeuille, général
Cerniez Jordana.
Ministre de l'Intérieur: M. Ra-
mon Serrano Suner.
Marine M. Suance.
Gutrre général Davlïa.
Affairai étrangère* coton.el
Belfrbeder.
Finances M. La-n-aa.
Industrie et Commerce M. de
Lequerita (actuel anabwî/adeur a
Par!
Agriculture M. Pabfo Gortftrlï.
Justice M. Blas Ferez.
Instruction publique M. Ibanex
Martin.
cale général Yague.
Presse et Propagande laous^e-
crétariat d'Etat): M. Jésus
Une ménagère porte dans son filet des
aritchauts, du poisson, du beurre, des
bananes.
les artichauts viennent de Bretagne,
le poisson vient de Boulogne.
le beurre vient des Charentes,
les bananes viennent du Sénégal.
Tous ces transports, la ménagère les paie
quand eUe "fait son marché".
Le transport cher
c'est la vie chère qe
Le chef du Link
désavoué
pour ses sympathies
hitlériennes
Londres, août tdép* Petit Paris.*
IVentenle ne règne plua au *ein
conseil directeur de cette organi-
sation anglo-allemande de propa-
gande n'approuve pas toutes ]*a
marque^ de sympathie que son
pré ai dent- fondateur, l'amiral sir
Barry Domvile, manifeste via-à-via
du Reich nazi. Hier et aujourd'hui,
une photographie représentant
l'amiral air Barry Domvile dans
de Roehampton, Y&l€, prèa de Lon-
ine grande photographie de M^ Hit-
fer et la atatuette d'un membre
M. C. Carroll. directeur de r^»-
glo-Qermnn Revtew ne diaaimule
pas son mée on t&n terne nt.
de âuis furieuiï, disait-il au-
Jourd'hui à dea représentante de
la presee. Cette photographle noue
fera beaucoup de mal.
La publication da ]a photogra-
phie a, en effet, pria l'allure d'un
défi, l'heure cù le Link fatt tant
parler de lui et où précisément il
se révete que l'amiral sir Berry
re Intitulé « Le cas de !'Aile-
magne 5. et dont l'auteur eat le
bre du conseil directeur du Link.
On «ait, par le profeeecur Laurie
vrage, qui est dédié au Führer
allemand, maie qu'il Tut à Ber-
lin et qne la maison qui se char-
gea de l'Impression lui versa une
somme de 1K> livres sterling, soit
environ 27.000 rraûCfl-
L. amiral air Barry Domvite ne
partage pas 1'a.via de M. Carroil Et
ne croit pfla q«'H ait été inoppor-
tun de poser prèa de l'effigie de
M. Hitler et d'un S- S.
Allons t Allons disait-il au-
joUrd'Hui. Qu'est-ce que cela peut
d'Hitler chez moi. Cela ne signifie
teurs. Si les gens le disent, autant
vaut-il que J'aille Immédiatement
line. J'ai rencontré Hitler une foie
seulement, il y a de cela trois ans,
mats je ne dirai pas ce que je
pense de Lui. n va sans dire que
j'ai certaines vues politiques. C eat
le cas de tout homme intelligent,
On me demande pourquoi j'ai une
d'aasaut chez mol. Je réponds
parce que c'est une oeuvre d'art,
une petite chose de toute beauté
breuses autres staluettes à mon
domicile.
De la préface du professeur L.au-
rie, l'amiral sir Barry Domvils se
Je ne bruit pourquoi le
l'ai écrite. Qu'est-ce que cela a a
voir avec 1e. Lïrtfe. Au moment où
le l'ai écrite, je ne savais pas
Au Quai d'Orsay
M. George* Bonnet, aprë* quel-
ques feutra de congé, repris hier
ses fonctions au Quai d'Orsay.
Le ministre de.i Affaires étran-
gères a reçn dans la matinée le
'comte von Welczek, ambastadeur
du Reich d Paris. L'entretien a
porté sur une série de questions
intéressant les affaire* courantes
et -son* rapport avec la situation
internationale actuelle.
Nf. Qenrgea Bonnet a reçu
ensuite le maréckal Pêtain} qui lui
a fait part des conversa tionx qu'il
a euea avant son départ de Fwt-
!,on avec le {jênérai franco et avec
le général Jordana. Le maréchal
Pé tain, qui va panser quelques
joura d Paria, aura très prochai-
«ment un entretien avec
M. ldouard Daladier.
Dans Vaprè&-m\di, M. George*
Bonnet a reçn M. William BuTtitt,
ambaaaadeur des Etats-Unis.
Le ministre dea Affaires étran-
gères s' entretiendra- probablement
aujourd'hui avec M. Souritz, j
ambassadeur de I'fl. B. S.
Une suggestion anglaise ori-
ginale pour la solution de
problème colonial.
8 S atïût <.dép. Fournimr.)
M. Rajnaay Muir, le eélebrç libé-
ral anglais, parlant à Cambridge
aujourd'hui devant un auditoire
libéral, a auggér* Comme solution
Problème colonial que le$ puis-
sances coloniales renoncent leur
souveraineté sur les territoire!
qu'elles administrent actuellement
et qui aéraient soumis à un ré-
glme international, l'accès des- ma-
tlèrea premières devant être ae*
cordé à chaque puissance propor-
il à ea superficie et i
sa population ,et les droits des in-
digènes devant être sauvegardés.
Pour
« f aire de vieux os
ayez des os solides
Comment faire le plein »
de calcium
Ceat un fait reconnu des aa-
vante, le calcium (chaux) agent
de consolidation des os, tonique
du coeur et des nerfs, reconstituant
général, est indispensable à la vie.
Or nous perdons, cha4ue jour, 16
centigramme de calcium par les
L'alimentation est souvent hume!
aante pour compenser ces pertes.
Alora. les os deviennent fragiles
(fractures) palpitations, insom-
nies, nervosité, fatigue général*
aont les conséquences de eetts
̃a décalcification ». Ne laissons dont
jamais notre organisme s'appauvrir
en calclum. FournLwone-Iui cet été-
ment indispensable en buvant ré.
gullèrenjent ïtozana. Rozatïa con*
tient un gramme de calcium par
litre et autant de Elle
tonifie les muscles, calme les nerfs
et entretient dans tout le corps
une merveilleuse sensation de vi-
gueur et de hien-ètre.
Rozana déclarée d'Interet pu-
blic la moins rhère des
eaux minérales de grande
En vente partout: paa plus de
2 fr&ncs la boutetlle.
LES ROULEAUX COMME LES BOUCLES
î£ FONT PARFAITEMENT AV£CUS£Pt«6La
TcufouteetjiaîùHtt
LES PLUS par
en
LES PLUS SURES Nt peuvent
LE!5 PLUS PRATIQUES Ug*re*
Il ficiJts à < m player, f?H) *ucuw x«n«,
mtmt tour i*s oreilles p« «
Dur**
7 la de 4
MtFIER
mn NOM t APIU3E i choqut »ift
VOYAOE EN AUTOCAR
PYRÉNÉES
Tant comprit «S.dfi O II.
tt*vai grut. de tous
Bureau de tv}* «i*
h, bd Mflnlm*rtr*, De lî h. i 1»
LE TOiTBlSMF r»ANC4TB
LE PETIT PARISIEN
» ET DU 9-9 PKTIT AU1S.FX » ET 'DU TIMES »
Le Gauleiter Forster
à Berchtesgaden
Berchtespaden où iï eu hier avec
d'entretiens au sujet desquels on
En sa quallté de chef de la poli-
ttque nationale uocinUjte 4 Dant-
ilg, M. Albert Forster a été cer-
FUhrcr un rapport détaillé »ur la j
situation dans ta Ville libre au?
lendemain des Incidents qu'a pro-
voques la question du contrôle
douanier polonais. On peut éga-
lement présumer qu'en retour le
chancelier miter donnera au Gau-
leiter sinon des Initnictlons for-
tion» touchant l'orientation future
En attendant que ise précis une
situation qui, malgré la modéra-
tion relative de la dernière note
OantEicoiae, demeure encore très
confuse, les journaux allemands se
déchaînent contre Varsovie et
dénoncent en termes virulents de
prétendues provocations polo-
naises et de non moins prétendues
menaces de la Pologne contre
Dantzig.
Les prétextes invoqués par les
leur Indignation n'abuseront per-
sonne- n est trop évident que pal
cette Kourelte campagne l'Alle-
magne n'a d'autre nul qne d'enve-
nlmer l'atmosphère Internationale
et d'Impressionner la Pologne
dont le sanï froid eniwpere la
Retch dans l'exacte mesure où
fait échec aux manœuvres alle-
mandes.
B. M.
Déchaînement de fureur
en Allemagne
Berlin, 8 août.
(M N0T5I PARTICULIER
La presse nazie a, lundi. passé
le- discours prononcé dimanche à
Cracovie par le maréchal Smigîy-
Rydz, mais elle donne aujourd'hui
à cinq lignes parties lundi dans ie
Ceas, feuille conaervatrice de Var-
eovief et qui faisaient allusion à
un bombardement éventuel de
nantzig par l'artillerie polonaise
dane le cas où la aoi-disant Ville
libre viendrait en quelque
à être rattachée à la Plua Grande
Allemagne. La propagande exploite
à fond ces lignes du journal polo-
nais eUe en profite pour presen-
t*r Dantzig comme vivant dange-
difeflne des canons polonais.
Bien entendu, ce matin. l'Angle-
terre est rendue responsable de »
nouvelle i provocation potonaJ-
et* ce soir. Londres et Paria
*ont désignés comme ayant donne
cation. (Manchette de la nacht
A peine donc l'incident dea
douaniers polonais vient-il lit
̃ apaiser que les feuilles nazies
eont de nouveau déchaînées. Sous
dM titre» gigantesques comme
Polottlrt, prend garde tous les
journaux de Berlin représentent
la Pologne comme étant sur te
point d'écraser Dantzig, les Dant-
crainte perpétuelle d'envahisse-
ment de leur territoire par l'ar-
Ciée polonaise, et la paix même
par la c fûlje des grandeurs t po-
Mais, s'smprease-t-on n ajouter,
derrière Dantzig se trouve la eu-
perbe Wehrmacht du III" Empire,
ce dont doivent prendre garde
notamment les dirigeants de Daal-
La propagande nazle fait ajou-
ter que c cet état permanent de
déclaration de guerre de la part
de la Pologne » ne sera plus toléré
longtemps par Dantzig.
pas: de quelques d'un jour-
aal alors que les déclarations
pas été soumises entièrement aux
lecteurç allemands montre que
1s propagande ̃s'efforce dès matin-
comme l'agresseur éventuel dan*
des complications futures proba-
blea.
.En attendant, la plus grande
plaqe, quelquefois des page« en-,
Hère. eet réservée dans les feuil-
1es à l'agitation antipolanalsc. en
des termes et selon une tactique
comparables à ceux qui servirent
voici un an à l'agitation contre
Les quelnuw rares voix de
presse italienne, appelées comme
d'habitude à la reecousae, .sont.
dans cette nouvelle criée dantai-
coiae plutôt faibles et, wmbla-t-il,
eans engagement.
Camille LOUTRE
VARSOVIE [
VA RÉPONDRE
A DANTZIG ï
tendres, 8 août (.dêp. Petit Paris,}
D'après le correspondant du l
Times à Varsovie, le gouverne-
ment polonais prépare la réponse t
iL 1!il note qu'il reçue hier du 1
ttmetum polonais nu flujet des <
douaniers. Catte réponse seta en-
voyée Incessamment.
Selon toute apparence, la note
dantzicolse démentait que les au-
torités aient envoyé un avertmee-
ment aux douaniers p&tonals di-
sant qu'on lu empêcherait de
à leur poste dimanche
matin. ainsi que M. Chodacki,
commiôeaire général polonais. 1 M-
flrmajt. Il afitfible même en reahte
due cette note ait accuse le gou:
̃vernement polonais d'avoir base
sea menaces sur de simples ru-
meurs. Une telle affirmation, dit
je correspondant, semble n'avoir
aucune base et ie gouvernement
polonais est décidé à réfuter.
4'h.ui démontre d'ailleurs qu'il
«'agit bien de fait* et non de b:tù-
Bi*n que ]Tlrnpression générale
«oit que la tension de la «mairie
decnlore s'est atténuée, les mi-
Ueux politiques n'attribuent
pas une grande importance a la
retraite diplomatique du Sénat
de Dsntzig et n'y voient pas le
commenoement d'une période plus
calme. A l'appui de cette opinion,
on invoque le langage agressif
de U preaae allemande 0 aujour-
d'hui, qui affirme que ca-
nons allemanda seront la fin de
1a Pologne a.
= TjSb journaux polonais deman-
dent au public de rester sur le
qiri-vive et mettent en garde
cûiiUe un optimisme facile. Le
Kttrjef TVarxsawski répète qu'une
crise est toujours à craindre lors-
que la TïioUson a été rentrée et
ajoute qu'un moment doit venir
où la Pologne aéra contrainte de
dire: Halte Aucune tenta-
tive d'annexer la Ville libre ne
peut réussir et le discouru qu'a
pronnncé à Cr&covie le maréchal
Smigly-Rydz ne laisse aucun
doute à cet égard,
UNE NOUVULE NOTE
DE DANTZIG
A LA POLOGNE (?)
Londres, 8 août (dép, P. P.)
Une note plus roide, dit ie
correspondant dipiamatiqite du
Timea que le gouvernement de
Dantzig a envoyée au haut co-m-
̃mi&mire polonais, reflète sans
doute les que M, Fars-
tera reçw€9
un. des signes que doit
mie s'attendre d une Inten-
de la propagande alle-
mande contre la Pologne, contre
le front de la paix en général et
contre Ja Gran-de-Bretagnn en par-
ticulier. Sn d'ftvtres la la
campagne que les propagandiste
n
au tcMWtïmtm à tout ce qui
peut agacer te» opinions publiques
et on fera froba,hleTO.ent état de
de troupes, dans 1'se-
pbir que quelque ou
mime quelque panique pourra de-
venir perceptible sur le front de la
Sentblaoie campagne n'aura tT«i-
lemblablemcnt pas beaucoup d'ef-
fet- à l'wtest et on peut j»ff*r des
do la Pologne par l'atti-
de cb paye dans le conflit
de de la Société des nations i
Dantzig intervienne pour persua-
der Varsovie de ne pas céder hâ-
tivement d la provocation et le
même esprit dts modération jouera
SOJW doute pour empêcher les Po-
lonais de céder d la force.
'Eh lui-même, le litige douanier
est aisément susceptible d'ajuste-
ment, s'il a a autant de bonne
volonté sur l'Oberxalxberg qu'à
En dépit de l'évident
ger le conflit, la possibilité de le
pOrtfr autour de quelque table
de conférence n'&st pas encore ex-
clue, m ceci «'est pas une
affaire qui sera décidée à Danï-
ou à- Varsovie, Dans cet or-
dre d'idées, dense dates ne doivent
pas Être perdues de vua le
27 août, qù M. Hitler parlera A
un grand rassemblement sur le
çhamp de bataille de Tvnnenberg,
et le 3 septembre, nît. doit s'ou-
vrir d Nuremberg le gra nd con-
gris nazi.
MESURES POLONAISES
CONTRE
DEUX PASTEURS ALLEMANDS
Varsovie, & août td4p> Unv.t
Les autorité administratives po-
lonaises de Stesayn ont fait signi-
fier un arrêté d'expulsion aij pas-
teur protestant Zahra<ïnikt citoyen
allemand,- à qui on reproche
d'avoir déployé en chaire une acU-
vité politique antipolonaise, rêve-
tant un caractère de ^tù vacation.
Le pasteur Kahradïïik devra quit-
ter le territoire polonais avant
trois jours.
rités ont refoulé de la sone Ivan-
taliërfl le pasteur allemand Tho-
msa, accusé devoir fait un prê-
che politique antipoUmais. Des
ce pasteur.
OSTRACISMES GERMANIQUES
Berlin, 8 août (dep. Hava&.i.
Une ordonnance dE. chef de la po-
lice du Reicb interdit la dfffiulo
et ta vente en Allemagne de tou»
tea les publicatiOM des édïtionB
Prométhêe à Paris, pluaieura
journaux, livres et revues polonais,
notamment le Dstennik
toutes les œuvres de M- Albert
Grzealnaki, ancien préfet de police
social démocrate de Berlln, et tou-
den auteur dune biographie con-
nue de M. Adolf Hitler.
LE Dr GŒBBELS
A VENISE
Rome, 8 août.
Le D' Qœbbels, ministre de la
Propae&nde du Relcb, qui vi«nt
aisister à du cinéma,
est arrivé à Venise. Il est accom-
pagné de Mme Gcebbela et de fonc-
tionnaires de son département.
Le ministre a été reçu à la gare
par M. Alfleri, mlnLetre de la Cul-
ture populaire, et par les autoritee
locale*
Des entretiens touchant les ques-
tion$ culturelle* auront lieu cet
après-midi entre fonctionnaires
allemands et italiens.
AU « JOURNAL OFFICIEL
Le Journal officiel pubtie ce ma-
Un un décret conCernant les con-
ditions d'exécution de l'article 2
du décret du 21 avril 1939 tendant
gère.
MEXICO. VsemoKxJ Volkow, prtlt-
I aïs de Ttotalû, eet arrivi b Metico.
Les grandes manoeuvres
aériennes anglaises
des deux côtés de la Manche
Londres, 8 août
et jusqu'à 19 heures vendredi &oii\
d'importants «éreiecs, dont le
but 'pi'lmortitl est de mettre a u,ne
rigoureuse épreuve les défenses
antiaérienne et la défense passive
de vont ne
dérouler dana le aud-est de 1 An-
comprend 26 comtés, dont celui u^
En fait ,la fcorve clea opérations
Londres, situés dans le
que formerait une ligne allant de
Bournemouth à dans
le Cheshire, un autre filant de
itaccieefield à Withernsea, près de
Hull, au nord du Humbci', puia la
cote est de Hull à Doiivtes et
enfin celle du sud, de Douvres a
^sercices, elle est appelée le W*at-
land. Elle doit Hte par
k-& forces aériennes de l'Eastland.
Pendant soixante et onze heu-
res, LS00 avions de la Rûyal Air
Force, environ 500 ballons de pro-
tedion, 1.400 pièces de canons
anti-au riera, tous les services de
défense côtlère, de défense métro-
politaine, 1es corps de détecteurs,
de projecteurs, d'observateurs, de
stenû-leurs, «ta, ainsi que toua
les volontaires des organ dations
de la défense passive seront em-
ployés. On estimé qu'en plus des
quelque 20.0W hommes de la
circonstance, e'eât près de 200.000
personnes quI participeront acti-
vement aux manœuvres.
Celles-ci ont débute ce soir. Les
avïone de l'Eastland, dant la
plupart effectuèrent récemment
des t'aida de guerre au-deasiia du
territoire français, sont alléa de
nuit au-desauJt de la France.
Ils devaient faire demi-tour
Besuvaia et revenir pour exécuter
leur misHian contre des objectifs.
gares, ponts, porta, dépôta de mu-
nitions, aérodromes, etc., sur les-
sement gardé, (tfln que les défea-
aeuvs dç Wfcstland fussent tenue
constamment aur le qui-vive.
Les bombardiers Welliû^ton,
Haminien, Whitley, Bienheim et
lOri bombardiers de bataille Fairey
sont arrives à V improviste, mais
sont Westlanda ifl veillaient et ils
avalent, pour répliquer. 800 appa-
Chasse parmi le» plus rapides qui
antiaériennes, leurs barrages de,
ballons, leurs projecteurs et un
appareil secret qui leur permet,
dit-on, de découvrir av&o un rayon
Invisible les avions qui volent de
nuit À de hautes altitudes.
Dans la nuit de demain jeudi,
aura lieu dans la même zone un
exercl-ce d'obectireteaernent. Entre
1 heure et 4 heureâ, jeudi matin,
toutes les lumières devront étre
éteintes ou dissimulées derrière
des rideaux opaques. Celles qui
pourront reste-r allumées, par
exemple .sur les véhl-culea automû-
positiona, aàn de dérouter les
observateur» aérfena. Le but de
cet exercice particulier est de per-
mettre aux autorités de se re.ndre
compte des lacunes qui peuvent
exister dans le plan de défenae
passive des populations civiles et
Iî y aura, çà et la. quelqufts
exceptions à la règle et quelques
poste de T. S. F, du Kent, reste-
ront allumées. Mais, dans l'ensem-
h\ç, les aviateurs auront la possi-
bilité de ne faire une idée aasez
précise de l'aspect d'une immense
drea, où prévue toutes les lumiè-
ree seront éteint es.
LA REVUE DE LA FLOTTE
PAR LE ROI GEORGE VI
Londres, 8 août (dêp, F, .P.)
Le rot George VI a interrompu
ce soir sta vacances en Ecoase
pour ae rendre à Weyfliauth où
ü doit inspeoteur demain la flotte
de réserve dont dea 133 navires
se .sont assemblée dans la rade de
Le souverain voyagera
de réservé dont les 133 navires
toute la nuit par v«ie ferrée et le
train royal est attendu en ffare
9 h. 55. Déa otsïi arrivée Georg* VT
sa rendra a bord du yacht Victo-
ria and. Albert. 11 y recevra tout
d'abord l'ambra) ûarlan, chef de
l'état-nnajor de la marine, qui est'
arrivé cet après-midi à Portsmouth
et qui assistera à la revue en qua*
lité d'hôte du COn*eH de l'Ami-
rauté.
A 10 h. le Victoria and Al-
bert lèvera, l'ancre, et le roi, ac-
compare du premier lord de
l'amirauté, du premier iord de la
mer, du capitaine lord Louis
Mountbatten, et de l'amiral Dar-
tan, se rendra en premier lieu à
bord du porte-avlona Courageous
où il se fera présepte-r le« offi-
réaw-vistes. Du Couragetma il
passera &u navire-amiral Effing-
ham puis de la. au oroiaeur Car-
diff. Le roi recevra ensulle Ma
hôtes à déjeuner sur le yacht
Victoria amd Albert, pui« b6rd
l'amirauté
serve. Le retenir du Victoria and
Albert est prévu pour h- sa et,
à 1S heure*, îe souverain repren-
des le train pour un nouveau
voyage de nuit qui le ramènera
LES EVENEMENTS
d'EXTREME-ORIENT
Reprise des négociations
entre Londres et Tokio
Tokio, 8 août idép. Havas).
La conférence ang-lo-japoaaiee de
Tokio, ajournée depuis huit jours,
reprendra vraisemblablement «es
major Mlyamo-to et le major géné-
ral Piggott. attaché militaire bri-
tannique, se sont rencontrée ce
matin et ont préparé la prochaine
réunion.
tain optimisme règn-e cependant
dane les milieux nippons.
ve.nuea à et!- Robert Craigte, ambaa-
gadeur de Grande-Bretagne, cou-
arment l'accord sur les questions
relatives à la policé de Tlen-Tstn.
tions équivalant à la prohibition
virtuelle de la circulation du fapi
ou dollar chinois. Dana les mêmes
milieux, on pense aussi qu'un
accord se fera «ur le transfert des
stocks d'argent détenus par les
banques chinoises dans k« conces-
sions de Tien-Tain.
La conférence anjjlo-nîppone a
été évoquée ce matin au cours de
M. Alita, mtnietre des AffaireS
a exposé à ses collèg-ufia
les raisons de la lenteur de«3 pour-
ministre aurait expliqué le retard
Jans l'envoi de. Inetnictione de
Londres à alr Robert Cratgte par
la nécÉÉ*tté de consulter lee auto-
rités locales à Tien-Taifl.
PROTESTATION BRITANNIQUE
CONTRE LA PROPAGANDE
ANGLOPHOBE
Tlen-Tstn. 8 août tdép. Radia.)
Le*1 consul général britannique a
fait des représentations aujour-
nique: dans les parties de la ville
occupées par les troupea nipp&nee.
LE JAPON
ET L'AXE
Tailla, 8 août.
Bien que la discussion ait àurê
prèa de cinq heures, aucune déci-
,ion n'est intervenue au cours de
la réunion du cabinet restreint.
M. Koso Ohea, secrétaire en
chef du cabinet, a déclaré à l'isaue
de la réunion
La conférence a duré de
13 h. W & U h. SU. La situation
européenne a été paasée en revue,
maia aucune décision n'a été prise.
feront l'objet d'un nouvel examen.
Le général Itagaki, ministre le
la Guerre, a convoqué après la
réunion les chefs de l'armée, pour
discuter de 1'attitude de l'armée à
la prochaine réunion.
D'agrée l'agence Itomeïj le.
observateurs qualifiés disent que
les cinq ministres discutent cette
question avec un soi n minutieux
et qu'il faudra sans doute plu-
sieurs réunions avant d'arriver
une décision
L'&gençe Japonaise ajoute que
t la nouvelle situation en Eu-
rope s date du 5 juin, ]-roque le
cabinet japonais a formulé pour
la dernière fois e& politique à
l'égard de l'Eurapti- On .'le souvient
que, à cette date, le gouvernement
japonais a fait à Rome et à Eer-
Un des propositions pour le leu-
forcement du pacte aatikoram-
tern.
Le Nichi Nichi écrit que le géné-
ral Itagaki, en demandant au pre-
mier ministre Je de.
cinq principaux ministres, Il mou-
tenu la thèse que l'armée. qui est
que la « politiq ne nippone à
européenne la nouvelle situation
européenne doit décider le
gouvernement, est la condition
sine qva non de la liquidation de
l' Incident de Chine
LFS DEPOTS
D'ARGENT-METAL
DANS LES BANQUES
DE TIEN-TSIN
Londres, 8 aoüt {dép. Radio).
Dans les milieux autorisas lon-
doniens, Qn déclarait ce soir que
la question de l'argent métal chi-
noia déposé dans le» banques de
Tien-T«inh ainai que toutes pues-
tiona portant sur la devise chi-
entre Parie, Londre. et
Wuhington.
L'INONDATION MENACE
LA VILLE
Tien-Tein, août (dép, Radio.)
On se prépare flëvrs use ment au-
à à Tien-Tsin défendre la
concession an gin- française con
un nouvel ennemi, 4 savoir les
inonda tîtros.
.E ROI ZOG A VERSAILLES
SUITE DE LA PREMIERE PAGE
On «avait que le roi Zoa; villé-
giaturait sotia d'autr*s cieux. Tour
tour, divers pays accueillirent
1" infortuné exilé chassé de aôn
trôn$ et de «on paya natal par un
point devant l'état de eantê de
cette jeune reine de yinït-dçuK
Etne qui ne eut la vie qu'à un véri
table miracle.
la
capitale da la Norvège tint à don-
ner une généreuse hospitalité à ce
couple pour lequel le mot « patrie
ne si-gnifte plua qu'un espoir, celui
de revenir un jour en ce château
de Tirana, berceau d'une illustre
famine.
Puis, soudain* lundi, une nouvelle
parvint à Paris, tr*B Jeepniqufl.
Elit mentionnait seulement que Le
roi Sog et ni suite avaient débar-
-que à Anvers du paquebot Brabani
et qsle. faisant route sur Bruxelles,
Ils quitteraient cette ville daon
l'après-midi même pour gagner ]a
France.
Ce (ut alors l'habituelle ruée des
journalistes, phntogra.phe« et ci-
néastes en direction de VeraaiîleS
où lundi, dès heures, t'attente
commença aoua la pluie battante.
Déjà, un service d'ordre avait
et* organisé autour de la Maye et
une vingtaine d'agents et de nom-
breux inspecteur* surveillaient leâ
alentours de la demeure,
Lee heures passèrent, &u3si
lentes que mbuitleea, ai bien que,
Hadil, touchée par la patience de
ceux que ieur devoir professionnel
retenait en cea lieux, leur envoya
un de ses secrétaire* qui déclara
Il est inutile que voua pas-
aîez, par ce tempe épouvantable,
la nuit jel, La sœur du roi vous
prie de rentrer chez vous et de
revanir, al vous le jugez utile, vers
S heures du matin ce sers. le
moment où la famille royale arri-
vera.
Aussitôt, on suspendit une par-
tie du service d'ordre.
Peu à peu. les dernières lumiè-
rea du château s'è teignirent une
à une* et tandis que te ciel déver-
sait sans interruption des tor-
rents d'eau, le quartier aristocra-
tique de GJatiffny retomba dans
son calme habituel et Bleui le vent
soufflait parmi lee hautes fron-
<3alaons.
Hier, à 1'aube. tandis nu une ûiae
aigre forçait à courber l'échiné et
retever le col des pardeaaus, la
faction commença à nouveau^
Deux douzaines de gardiens de la
paix ae postèrent en une double
haie auprèn -de ta porte principale
du château, et on attendit.
Plus heureux que la veille, la
pause ne fut point trèe longue:
alors que 5 heures venaient de
sonner à une chapelle voisine, des
estafettes, motocyclistes de la
police d'Etat passèrent à vive
allure et, du bruit de îeurs mo-
teur», réveillèrent les alentours.
Dans la demeure, on s'affairait
les rideaux de tulle des fenêtres
du premier étage des paa réson-
nalenl dans les allées sablées-
Enfin., au loin, dans l'avenue du
pAre de GlatJgny, toute une cara-
vane d'autos se montra. Fermant
la marché un gros camion de cou-
leur grise s'esBouînait à suivre les
daient.
Quelquea coupe de klaxon et,
toute grandi la grille s'entrouvrit,,
laissant passage à l'auto toyale.
Cinq taxis qui, comme la voiture
de transport qui fsrmait la mar-
ohe, avaient été loués à Anvers,
Agile et aangrlé dans un veaton
beige et portant un pantaloû
de sa conduite intérieure et, sou-
riant, s'avançait vera sa sœur et
!'les nièces qui, heureuses, manifes-
taire particulier du souverain, M.
Martini, qui avait aceompagné aon
maître, s'empreasait vers les piin-
cesse», les trois autre9 sœurs du
roi, qu'il aidait à descendre de vnt-
ture. Mais la reine Géraldine,
qu'an avait dit a'être rendue à
lade, était, elle aussi, à côté du
heureuse, jolie, rieuse, el1e em-
brassa de beUe (frçon sa grand-
mère, venue au cbâteau depuis
Le petit prince Alexandre, insou-
ciant, dormait dans un panier
garder, durant tout le voyage, sur
sea genoux.
Les premières effusions fami-
étage de la demeure, toute tendue
de bleu pastel, l'entant royal t,
loin de vouloir ae reposer. 1e roi
et la reine ae rendirent dana un
aalnn du rez-de-chaussée où il*
prirent une collation et s'entretint
rent fort longtemps avec leurs
Pendant ce temps, la suite du
muna et les innombrables colis,
caisses et bagages contenus d&na
Je camion furent déchargés
J1 était à peine 1 heures lorsque
1ea souveraina témoignèrent Je dé-
sir de se promener quelques ins-
tants dana 1e part magnifique qui,
comprenant un hectare et demi,
s'étend derrière le château.
ce voirt un peu après 19 heure*,
Le cCrmmiflBaSrË Guillaume, atta-
ché à Sa Majesté, vini annoncer
la bonne nouvelle, et c'est ainsi
que, en bon ordre, une quaran-
ters photoETttphe* traversèrent les
quelques mètres qui les séparaient
du grand aalon du rea-de-chauseee
Où, très droit, vêtu d'Un pantalo
de flanelle blanche et d'un veston
d'intérieur, le roi Zog les atten-
dait.
slève de Saînt-Cyr. fut chargé de
traduire les paroles de l'ex-souve-
rain. Le roi insista d'abord pour
de cette tangue attente de plu-
jiteurg heures.
Noua étions toua très, très
fatiguée par un voyage bien long,
dft-H.
moment, Je roi Zojt déclara
Je dots vous témoigner toute
la considération que j'éprouve pour
la preese française fit c'est un de-
Il faut que t'on saphe la vive
admiration que mon peuple a pour
votre paye et, malgré la pauvreté
bien connue de ma nation, nous
avons créé de toutes pi&cefl, dans
une de nos vlilea, un important
lycée où la culture française e*t â
votre littérature eet eppréciée par
nous tous.
Et, après un instant de silence,
souriant, le roi poursuivit
Ce n'est pas moi qui appren-
drai journaliste. français qui
m'entourent combien, dans le
passé, comme à l'heure présente,
leur pays .,est montré grand et
généreux, mettant un point d'hon-
neur à protéger les petit. pays.
Et il ajouté
Vous avez une patrle grande
et forte. Son cœur et lion abnéga-
tion sont sans limite et elle e*t
respectée de tout le monde. Elle
n'a qu'à cootinuer son admirable
politique-
Pour ce qui e3t de la durée de
son séjour, l' ex-souverain a dé-
claré ne pouvoir répondre.
Mais j'ai tenu à chercher
asile dans ce paya, .a-t-Il dit, c'est-
â-aire me mettre dans son ombre
généreuse et forte.
Une dernière question
Croyez-vous qu'il reste en-
core en Albanie ded patriotes qui
sacrifieraient leur vie pour le
triomphe de leur idéal ?
Ici le roi Zog prit un nouveau
temps, puis, tourné vers le prince
Sali, il scanda lortement
Il faut savoir qu'au XX' Siècle
il ne peut y avoir de puissance caf
pable de vivre sans liberté. JVA1-
b&nie est un nom formé du mot
Illiria, qui, en notre langue, si-
gnifie liberté. La majorité de mon
peuple a toujours au tond du ci*itr
cet idéal et il sauna fatre son de-
voir. C'est d'ailleurs pourquoi mes
sujets- portent une telle affection
à la. France. Cela, il tant qu'on le
saûtïe.
L'entretien s« termlna par quel-
ques mots de gratitude de l'ex-
m on arque, qui se montra très tou-
cité qu'on s'Informât de la reine
rt du prince héritier Alexandre.
Et le Visage Mlumlné d'un 5ou-
rire;
Ils vont ausai bien que pos-
sible, répondit-il. D'ailleurs, je puia
vous donner Taesuranee que, lors-
Que notre maison aera organisée
la reine tiendra à voua recevoir
tous.
August. DUPA
M. WILLIAM STRANG
EST RENTRÉ A LONDRES
Londres, 8 août {dêp, P. P.).
M. William Strang; dont nous
Bignalions hier l'arrivée à Stock-
holm, en eat reparti ce matin en
pour Londres, via Copenha-
gue, où Il a fait escale à mldl. Cet
à à 17 b. 15. il a atterri
à l'aérodrome de Croydon, d'où Il
partit il y a plus de sept
ne.! pour se rendre Moscou, où
il a pris une part active aux né-
gociations de l'accord politique
avec Ï2 gouvernement des Soviets,
li sa rendr*. demain au Forelgn
Office, où il fera au secrétaire
d'Etat un axposé détail!* de la si-
tuation et il est intéressant de no-
ter, à cet égard, qu'on se félicite
à Moscou qu'un expert qui connaît
le point de vue russe dans to-uie
ea complexité soit en me«ure de
l'expliquer à Whitehall.
Au sujet des mission* mîHtalrea
français* et anglaise qui seront
bientôt pi-ed dnœuvre à
on émis aujourd'hui dans cer-
tains milieux l'hypothèse qu'un
accord d'é ta ta-m ajoura diminuerait
grandement l'importance d'un
autorisés, on dêcl#re, cette nuit,
qu'une pareille suggestion ne re-
pose sur aucun rondement. On
espère, ajovte-t-on, que les conver-
sations que vont avoir à Moscou
le. représentants ùes trois eep-
vices contribuer ont à améliorer
l'atmosphère, mais il n'est nulte-
ment question de conclure un
accord stratégique qui n'aurait pas
la sanction d'une entente politique
complète.
LA CRISE HOLLANDAISE
Amsterdam, 8 août (d. Fournier).
La formation du nouveau minis-
tère semble devoir subir quelque
rftard. Comme prévu, les anti-
révolutioimaïres (parti du Dr Co-
liJTL>, et notamment mi-
nistre de ta Défense national*, fie
refusent à collaborer ati
tère à participation que
s'efforce de former M, de <~»e*r,
1&42 1« renflement houillpr de rltan^i
qui '«t actuellement èvalui k un mi!*
liaù et demi de tonnes.
Les missions française et
anglaise arriveront à Motcou
vendredi
Londres, 8 aoUt (dép. Petit Paris)
D'après le correspondant du
Time$ Ma&eou, le bateau qui
transporte les membres des mis-
jioxjs militaires françaiaea et an-
Xjeningrad pour leur permettre de
prendre ie train de nuît pour Moa-
cou, où Us ne seront probablement
medi 12 étant jour férié, Us con-
versations d'ét&te-tnajora ne Com-
menceront doute pas avant
dimanohe. Le nouvel ambassadeur
des EMats Unie. M. L&uretice
Steinhard, est arrivé aujourd'hui
à Moscou.
LA LISTE PROBABLE
du cabinet Franco (?)
Tanger, 8 août {dêp tlm
bien Informés, parvenus à Tanner,
indiquent que te général Franco,
qui a terminé aea «maultations
avec le^ Chefs militaires, d'une
part, et les eftei» phalangettes,
d'autre part, a établi aujourd'hui
1a Irate suivante du nouveau ca-
binet, liste qui, eau* modifications
de détail, doit paraître au Jour'
Tial officiel
Présidence du Conseil général
Francisco Franco Bakatnondtl.
Vice-préaldence au Conseil, mt-
nistre sans portefeuille, général
Cerniez Jordana.
Ministre de l'Intérieur: M. Ra-
mon Serrano Suner.
Marine M. Suance.
Gutrre général Davlïa.
Affairai étrangère* coton.el
Belfrbeder.
Finances M. La-n-aa.
Industrie et Commerce M. de
Lequerita (actuel anabwî/adeur a
Par!
Agriculture M. Pabfo Gortftrlï.
Justice M. Blas Ferez.
Instruction publique M. Ibanex
Martin.
cale général Yague.
Presse et Propagande laous^e-
crétariat d'Etat): M. Jésus
Une ménagère porte dans son filet des
aritchauts, du poisson, du beurre, des
bananes.
les artichauts viennent de Bretagne,
le poisson vient de Boulogne.
le beurre vient des Charentes,
les bananes viennent du Sénégal.
Tous ces transports, la ménagère les paie
quand eUe "fait son marché".
Le transport cher
c'est la vie chère qe
Le chef du Link
désavoué
pour ses sympathies
hitlériennes
Londres, août tdép* Petit Paris.*
IVentenle ne règne plua au *ein
conseil directeur de cette organi-
sation anglo-allemande de propa-
gande n'approuve pas toutes ]*a
marque^ de sympathie que son
pré ai dent- fondateur, l'amiral sir
Barry Domvile, manifeste via-à-via
du Reich nazi. Hier et aujourd'hui,
une photographie représentant
l'amiral air Barry Domvile dans
de Roehampton, Y&l€, prèa de Lon-
ine grande photographie de M^ Hit-
fer et la atatuette d'un membre
M. C. Carroll. directeur de r^»-
glo-Qermnn Revtew ne diaaimule
pas son mée on t&n terne nt.
de âuis furieuiï, disait-il au-
Jourd'hui à dea représentante de
la presee. Cette photographle noue
fera beaucoup de mal.
La publication da ]a photogra-
phie a, en effet, pria l'allure d'un
défi, l'heure cù le Link fatt tant
parler de lui et où précisément il
se révete que l'amiral sir Berry
re Intitulé « Le cas de !'Aile-
magne 5. et dont l'auteur eat le
bre du conseil directeur du Link.
On «ait, par le profeeecur Laurie
vrage, qui est dédié au Führer
allemand, maie qu'il Tut à Ber-
lin et qne la maison qui se char-
gea de l'Impression lui versa une
somme de 1K> livres sterling, soit
environ 27.000 rraûCfl-
L. amiral air Barry Domvite ne
partage pas 1'a.via de M. Carroil Et
ne croit pfla q«'H ait été inoppor-
tun de poser prèa de l'effigie de
M. Hitler et d'un S- S.
Allons t Allons disait-il au-
joUrd'Hui. Qu'est-ce que cela peut
d'Hitler chez moi. Cela ne signifie
teurs. Si les gens le disent, autant
vaut-il que J'aille Immédiatement
line. J'ai rencontré Hitler une foie
seulement, il y a de cela trois ans,
mats je ne dirai pas ce que je
pense de Lui. n va sans dire que
j'ai certaines vues politiques. C eat
le cas de tout homme intelligent,
On me demande pourquoi j'ai une
d'aasaut chez mol. Je réponds
parce que c'est une oeuvre d'art,
une petite chose de toute beauté
breuses autres staluettes à mon
domicile.
De la préface du professeur L.au-
rie, l'amiral sir Barry Domvils se
Je ne bruit pourquoi le
l'ai écrite. Qu'est-ce que cela a a
voir avec 1e. Lïrtfe. Au moment où
le l'ai écrite, je ne savais pas
Au Quai d'Orsay
M. George* Bonnet, aprë* quel-
ques feutra de congé, repris hier
ses fonctions au Quai d'Orsay.
Le ministre de.i Affaires étran-
gères a reçn dans la matinée le
'comte von Welczek, ambastadeur
du Reich d Paris. L'entretien a
porté sur une série de questions
intéressant les affaire* courantes
et -son* rapport avec la situation
internationale actuelle.
Nf. Qenrgea Bonnet a reçu
ensuite le maréckal Pêtain} qui lui
a fait part des conversa tionx qu'il
a euea avant son départ de Fwt-
!,on avec le {jênérai franco et avec
le général Jordana. Le maréchal
Pé tain, qui va panser quelques
joura d Paria, aura très prochai-
«ment un entretien avec
M. ldouard Daladier.
Dans Vaprè&-m\di, M. George*
Bonnet a reçn M. William BuTtitt,
ambaaaadeur des Etats-Unis.
Le ministre dea Affaires étran-
gères s' entretiendra- probablement
aujourd'hui avec M. Souritz, j
ambassadeur de I'fl. B. S.
Une suggestion anglaise ori-
ginale pour la solution de
problème colonial.
8 S atïût <.dép. Fournimr.)
M. Rajnaay Muir, le eélebrç libé-
ral anglais, parlant à Cambridge
aujourd'hui devant un auditoire
libéral, a auggér* Comme solution
Problème colonial que le$ puis-
sances coloniales renoncent leur
souveraineté sur les territoire!
qu'elles administrent actuellement
et qui aéraient soumis à un ré-
glme international, l'accès des- ma-
tlèrea premières devant être ae*
cordé à chaque puissance propor-
il à ea superficie et i
sa population ,et les droits des in-
digènes devant être sauvegardés.
Pour
« f aire de vieux os
ayez des os solides
Comment faire le plein »
de calcium
Ceat un fait reconnu des aa-
vante, le calcium (chaux) agent
de consolidation des os, tonique
du coeur et des nerfs, reconstituant
général, est indispensable à la vie.
Or nous perdons, cha4ue jour, 16
centigramme de calcium par les
L'alimentation est souvent hume!
aante pour compenser ces pertes.
Alora. les os deviennent fragiles
(fractures) palpitations, insom-
nies, nervosité, fatigue général*
aont les conséquences de eetts
̃a décalcification ». Ne laissons dont
jamais notre organisme s'appauvrir
en calclum. FournLwone-Iui cet été-
ment indispensable en buvant ré.
gullèrenjent ïtozana. Rozatïa con*
tient un gramme de calcium par
litre et autant de Elle
tonifie les muscles, calme les nerfs
et entretient dans tout le corps
une merveilleuse sensation de vi-
gueur et de hien-ètre.
Rozana déclarée d'Interet pu-
blic la moins rhère des
eaux minérales de grande
En vente partout: paa plus de
2 fr&ncs la boutetlle.
LES ROULEAUX COMME LES BOUCLES
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