Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1866-09-07
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 septembre 1866 07 septembre 1866
Description : 1866/09/07 (Numéro 250). 1866/09/07 (Numéro 250).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
81» M.VEE.-X' 280.
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ÂBONNEMEfTs DES DÉP^RTEMENS.
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B|SiEA.lî^' |t Ç^LRjCS» xm d$ V^ois *(P r al|ii|-Roy|^| p: 10î jf ; y g y t \
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f odb tus pats étrangers ; voir le tabléafc
_ ' publié les 5,et 20 de 1 cb'aque pioi's.
- ipjp. v J . poNWACs,>ûe 'dQsBQi}5-Eufaii3, .
VENDREDI 7 SEPTEMBRE lUtttt.
ABONNEMENT t)E PARIS.
TROIS MOIS. .f...
SIX MOIS..........
UN AN. . . .. ._
13 fh. v
^ÎFBi
S2 fr.
TOURNAI POLITIQUE, tlTTÉBAIRE, DNIYERSJEI..
Le mode d'jujOKSBJjtBHxie plus simple £st l'envoi d'un bon de poste ou'd'un effet
*' ' sur Parisi à l'Ordre dB t' a dministrateur du journal, r. de Valois,'n. 10. — ,
UN NUMÉRO "g'O CENTIMES.
Let lettre^ ' oi
. - .^.u, *?* ÂMmaw mi rem'-h
;es articles déposés ! ne sont pas' rendus* ' ■
PARIS, « SW'TWIPRK
Une correspondance de r Berlin que pous
reproduisons plus lojjn, donné un résqmé du
rapport de la commission chargée d'exami-
ner le projet dë loi relatif aux 1 annexions. Le
rapport approuvé çp^plétetnqn} Vifroit du
gQuvernement ^prussien d'incorporer à la
monarchie J les pays conquis. Toutefois, ii
reconnaîVl'impossibilité d'appliquer immé
diatement à ce's pays là Constitution prus
sienne et, après avoir insisté sur la nécessité
déménager leurs droits particuliers, ilrecom-
m^4e-t$ta^ïis^ement;d'un état de : chose?
transitoire gui serait pi J'unjonperçonnpilp
ni la dictature royale; Le rapport déclare que,
potrtun,et queyeonséquemment, il BSt inutile>
dans l'intérêt delà Prisse et celui de l'Aile
magnçi, 1 cj'^tençîreîa Téjinjprç (le cpttë a^qjjj
blée pour^^nctioàne^ lîjflçejporatlqo. des
territoires conquis. ■ ' • , *
D'aprè? upp lettre 'le
Parlement du iiord i'se composera de 29i
membres^ savoir: 193 élus parles ppqvinces
appàrtènïriï'ci la Prus's8 cr Sfîlht"1a ■ dbrfiièfë
g lierre, 4? ^opimés par les. districts nouvel
lement annexés. ^Vq6 Gnvoyçspar les Etats
compris dans la nouvelle -Confédération,
jnais non incorporas à Ja Prusse. ! '
Suiyaïi't Io. traité (Te pajs eonçlii efltrq
Prusse et Ilesse-Darmstacît, lo gouvernement
grand-ducal, outro une indemnité 3 mil
lions pour frais do guerre/ céderait à la Crus
se, au nord dè la 'liesse supérieure; une par
tie de territpiji? cjqi établit" iine .çptfljnunica-
tion avec Wetzlar. La Prusse obliendr^Ude
plus le landgravijit Jlesso-Hojpl^rg qui,
il y a peu de temps, avait été arôuni àtleseo-r
Darrnstadt par suite de la mort du landgrave;
• qui n'a pas lài^sd d'héritier direct.' ''
; Le Journal dp Vrm\cf,ofl en annpnçajnt la
rupture des négociations; entamees avec»
Saxe-Meiningen assure que ces négociations
ne seront reprises qu'après l'abdication ^lu
duc en faveur de son fils. Si pqt événement
se réalisait,"la Prusse n'imposerait aucun sa
crifice au duclié. ' '
« Le général délia Chiesar est attendu à Ve-
j; nise pour recevoir les forteresses dç la Vé-
nétie des mains du général tèbo^pf, com- ;
missaire'français. : '
' La Gazette de Turin pré,t,eqd tenir ç\(i bonr
ne source que le Sjtint-Père semble dé plus-
en . plus disposé à' entrer en arrangement
avec le gffuyefnpmeflt dé Vifc'tôr-Emmanli'el.
Elle publie à ce sujet les ranséigqeméns qui
suivent dont nous lui laissops, bien entendu,
toute la responsabilité :
position de le répéter, qu'il'était ^is'pçts<$ §
s'enténdre avec le nouveau royaume, puis
que C'était la volonté du ciel ijue ce royaume
existât.' Diaprés les explications dans les-'
quelles le Saint-Père serait ei\tré, Rome de-
.yiendrait une sorte de> ville neutre dirigée
par des institutions partiqûlïères et protégée
par des troupes italiennes ^L^s habitans se
raient plutôt sujets de nom que d'effet du
souverain Pontife ; ilspourraient être appelés
à toutes le$ fonctions publiques dans l'Etat
italien. On dit que ce^ proposition? auraient
été communiquées, indirectement ii est vrai,
à notre gouvernement. » • '
Nous laissqns, rèpétonç-le,, la responsabi
lité de ces renseignemens à la Gazette de
*U ne ?e fait guère e^ Angle
terre sat\s que l'argent n'y joue un grand
rÔl%. Cf ést'le ybçf des ' candidatures.' Une
cqrrespo'ndaç^, Lond^çs Hou? ' a'pçrènd
qu'en ce moment siègent quatre emplis
sions chargées de procéder à- une en
quête su/ les - " faits dé" yénalfté dans les
élections - d«s bourgs., .,pu"elles se sont livrées' il résulte que la Gons-
ï ciencedes éleçtfurs dç>i{ être tarifée au plus
bas prix à 2 liv! st. et au plus ftayt à 100
liv, st.
^f^3^b l ànîquet public -ïoit avpîr Iie\î
lé mois .prochain à Dublin, auquel assiste
ront'un grand nqmbre de membres de la re
présentation .'niqpicipalé èt provinciale, de
îa magistratyrè et du clergé. M- John Bright,
à qui une 1 invitation a- été adressée pour ce
baàquet, a-.çromis 'de s'y rendre." ' !
Le gouv'erneàept anglais envoie de nou
velles troupes' au Canada-. Deux bateaux à
yapeuf doivent y transportai,le"!^ 6 'régiment
de hussards..
S'il faut 1 en.croire la Epoca &e Madrid, la
reine Isabelle se proposa de se rendre à
Biarritz pour yisiteç l'Impératrice Eugénie.
JONCIÊRES.
telegraphie privée.
H-cmw SÂTM-SWIEE."
Londres, o septembre.
La Banque d'Angleterre a Téduît'àujburd'hui
son'escompto 'à Si a/0.
Lop,c)re% q çegtQlnbrg, Riidi.
Consolidés anglais,- 90 pour 'octoBro. . , i,
. ,ld. i ,.3/§,;. bops amérjçaips,
7a i/è. . ' ,f
Liverpool, fi eeptombro, midi,
i Marché ails cotons. Ouverture ;.ivente8;pro-f
bable% $ à 10,000 balles. Marché calme. ■ •
Zfi Mremm a apporté 4^3,^02 dQilars eaespèf
cc&ottmJiagats. ^ ;
Berlin, 15 septembre, soir." '
Chambre des seryntiurs: — Le riîiftigrelphb •!*'
de la loi sur • " ot :
nal, par 40
Sés jiar'la
CeS'aiHr'os'
lu prcHët du gouvoraeirterjt.
nara-
conslilutipnn'çlle b
rorrtonnancotJa'^ ifiïiiiSGO. ' " vr> " '■
Le projettal de la Banque rst aiiopt'é-MtiS discussion.
Vienno, !>'septembre, soir.
'r>cF< frit lie 'rletrifnl la nou'vo
Gttselte «.utriehienhe 'Hélacal là noufrolle,
dpnné3 ! (^r la PrcUxe,
tuor la' rem'iso'db'fa Vénêtie éntrp Te^ mains du
général I.ebqjuf,
• La Gazette a'utnichïcnneAti que les délibéra
tions qui ont eu lie» 'jusqu'ici siTr la solution de
îfl'' question cotiàïiiuVioYitieHe dé ^Aulriche no
pfortent que sur la sltutrtioh elle-mftpi ( '> <"t ijun la
qhestion des persoi«)0' ! n'a été'encoro'l'objet
d'aucun' 1 d.'Omt. i|ué disl'nf'.siVr bn 'dernier
poiht l"fi.;onrfiaux, a;ioiile!ii fiûzcltt miïn'chîeiP
ne, est uniquement du domaine dés cotpec-
L'e'^ 'Nouveau Vrefudenftlalt assure qu'une r'éu-'
ni'on do'riolabilitës politiques du parti allemand
sera tenue firouiiainement pour délibérer sur la
continuation de l'ojcistenco constitutionnelle de
l,a jûbnardhie. Qû r.ro,it 'que la réunioft so pro
noncera pour le système rie'Tunioh p'orsonâello
en cp t{ui!cencerrio la-Hongrie. '■ 1 1 ' •
" ;,.., : * Madrid, ti sep{eml>rç, soir.
La Eppha. annqpce que la reine Isabelle se
propose 'ap visiter l'Impératrice des Français à
Biarritz. ' . -, , '
J^a ïcityo retournerai^ ensuite ^ Àvi.'a, afin d'y.
passer-Jq restant ^ mois.de septembre.
kenb^ck est r^élii par -J84 yç>ix' t contrn 1à7 don
nées au général Çi^vQQhâgen^t l!i0 dpnuées
à M. de Bonin. .
' Vienne, 0 septembre.
On assuroçjue les députés allèri^ands se réuni
ront prbfsnainenifipt' h'ôrs .d'e 'Vienne (cette villp
élant soumise à un .état exceptionnel), afin dp
conférer sur ia situation «t établir va' "program
me pour les- provinces située» en deçà de la
Leitna, La réunion des députés allemands cori 3 -
Seillerait la franche acceptation $es proposition^
■de 'la Difcto' hongroise., ' '' ' • ' y
• i : . Vienne, 6 septembre.
La GazeUe autrichienne dément la'nouvelle
donnée par les journaux' anglais que le géhéral
Sfenahreâ'ait ad^âsé des réçioqtrames âu gou r
rerne^ept autrichien au sujet de prétendus ori-
lèveméns récens dîonjets d'art ou de documens
qui auraient été-transportés de Venise à Vien-
1 Le 'gouvernement ■ imp""^ 1 — ""
•î . . .ju» abonnemens dptpnt dès l« et i
. !••• ■ (• "■"} '•'■■■(■>.■ i«le chaque ïnois. ;•
• - .; J'*- '• : : , i ( r-_, f ,, r ,', { i
, S'adresser pour les A nnonces à- !tfM. K aochb *, L affitte , B ullier et G?,,
place .dp la Bcturse, B.fà -M. Pdçorx, 7, rùe Co^-Héron, et au bureau du journal
î v- * y ' « ■ » «-i--
ix les plus utiles,'tes plus
chemins vicinàint.'àsileé
nhîfry>«ïî«n nn^n., M
se; Le 'gouvernement • impérial n a pas son
gé à s'approprier un'seuhbbjet d'art apparte
nant au 'toyaumo l.omb?}r5l , --vénitiT>n > ou h un ■
établissement de ' cô flgyg, I| n'a fourni aucun
sujet*"de prétendqéi' remontrances-du général
Menahrea .v3 ■■■i
•' / — 1 "Florenoo, 6 Septembre, 'j
' On mande des'jfgôùtières du' yren^ia .qu'un*?
çirçylgira .Qftijiridçti'tlelle invite les maires a con
voquer ininicdiateirieiit les représentations eom* .
mutiâtoidur rédiger ilno adresse à l'empereur,
au nom de tous leurs administrés; adresse et 1
çriftiài^ (o^ésir -dcTeStet unis ± l'Atitritihe,' 1 ,
.2—l'L Trieste, G.septem'bre. .
K.Les avis de Constantinoplo portent que la
concession des Docks tt'Entrepôts dans l'empi-
et terminer les trayaiix Iç»
fc'ônsîdéfables.' lioutes, cliei utuw > IV/ijilUU.At UJUIJ
d'aliénés, 1 "instruction primaire, bncouragemenS
h l'agriculture, les -conseils généraux ont fait
face à -tout et ont' toujoUfs màrché dans une
voie de progrès; souvent ils ont même devant
cé l'oj)inioii puWiqde, et, par leurs yœui, ont
plu? d'ptiQiqi? é(?lairé>le gouvernement •:
jI ijcci une j î . - 1 •
on
$iôL, „ „ .
vé db l'esprit si'libéral âel'Emperour, la'noù
vello loi n'ait pas craint dtf - vous donner des
pouvoirs dont tous saumfaife*un si bdil usage.'
' €ettb loi 1 ,'vous le savez, vous charge do sta
tuer définîtiyom '
{aires
présent ., ....
i))ôme, qu'à dqnuer votre V avi"sl
'D d pjus,' c!lp J vûuspeï75]ijt rîo voter, dans les
COURS Ï)E la BOÙRSÏ »
coljfes de cloture.
3 0/0 au cQmpt.'
—Pih'duiU-ois.i
4 l/2âucompt;.
"TS
fg 95
—Pih-d\i*ûi)îs".î:.-.£9 92
99 IÔ
fi flaussg. Bais?^,
•70 05 Ï 10 » »
ZOÇq » 12, » jp
» » 35
f'8 75
cok§l^ï|i général de l^. çuajipx.fp-.
■IWÉR1EURB/ : ; >
S. Ëxc. M. le marquis de Chasseloup-Lau-f
batj ministre de la marine, a ouvert la ses
sion ]^ar itf discours -suivant •: '
■ " ■ -Messieurfe,
"C'est ppur mpi uno bien vive sptisfaction do
me retr^uye^a^ milieu de vous. '
'Dcpuis que lecanton do Maronnes a bjon voulu
m'onvoyer siéger dàtis cette enceinto' f et il y a
do longues années déjî)), je me suis toujours
empressé d'y Venir .'orsque 'do plus impérieux
devoirs no jh'en ont pas'empêche, et j'ai éprou
vé, lqissez-;inoj , '" , ' ei
lobq
liié départementaloi " Vous aurez 1 inêmoiv' :fa-!
culté rio contracter, des emprunts, .pourvu que
yous puissiez Jos renjtiojur^or jdfins jq . déjai 4q
douze ans $u moyen dô ces çoptimo^ op (ie yo^
ressource pr^inairôk Pqraua^io que vous vou-
3réz ^oraer satiSfôclion a tous le? intérêts, elle
rib !é.on'sidferè' diui c'ôrfihio'pouvant- êlré inscri
tes d'office que les Sépenseà afférentes' à quel-
qUes ser^iGes publics,' vt'âont îa > 'nomenclature
no sembla' plus apparaître que pour rapp'elcr'up
principe. ; ! .> ■ ...i <. -•.>
Enfin, î-'let cedi est une innovation qui mé
rite! d'Atre ; «igii8|(éo >t 'rn-. la ; toi : :a 5 encore yonilii
tous condor «119 sorte ;da tutelf^guj lçs^finjin-
•'^^SgS'Cpfnmwe®:. Èlte suiï ^"érplac^sau mîf
lieu dog populatiqns 'qui lès élisent.' les conseils
généraux sdnt'miihi'x à' mémo a'qpprécierTeâ
besoin^, ainsi' que les facéltés'contribdtiyes des
communes, fet ello'les a'chargés du soin Je dé
terminer chaque année le maximum du nombTo
de centimes extraordinaires que Mes conseils
municipaux spnt autorisés ià voter pour les dé-*
penpesçxtraordipaires d'utilité cppimqnale,.san^
aux;, toutefois, pe mftximu'çn puîsso dépasser
Vin^t cèntimps. ' * ' ' * *,
A.insi, au point de vue affaires adminis-
fi-atives d'il deptër'témeift, la 'loi vous change;dê
Statuer dérmiliyefl)ent s,ur,pelles-qui touchent ii
nos intérêts les pluâ ; 'ûhers, lés plus imjiortans ;
elle appelle votrei initiative* sur tout co qui peut
concourir ù la prosfiéflîjté do nus contrées. -
« Au point do vue financier/ la loi vous laisse
Ijbrejylo disposer de^gj ressourças, d'QP créer
ihême dp qouvçjlps, et si e)jo .toco des liprjite^
5 çotte faculté, ces Ulriitcg, aprdqlâ . desquelles
peut-être l'avenir âura" pu craipdré d'être' Com
promis,' soAt' assez larges pûiir que Vous è'aypz
pafe'à'^^61^*30 'ne pas Ipâ voir plus'éten
dues; ' ' .• ■■■>•". ■ ;,r <'-• ' ' ' ■' '' ■' ' -
Enfin, en vous demandant de fixer à votro
S» ^ ^P^ndr^lrt* ^^|^'reSeltoor P j^8!in^ , oxfmox^lmm,,
i{v 'r> f 11 n on* "
, . . : fiang
coït' salle, bien dçs soqvenir», bien des §enti-
mens do refë nhaissahee. - "
A côté do vieux collègues avec lesquels nous
avons traversé,dos jours , ifficiles, jo vois aussi
les fils^'aiïtres collègues que nous avons aimés
et dont 1 jo jDio^ rappelle' avec émotion le bien-
iHi{llanf' il i>nniWi , l T?r«fîrf* »— lu —
cUo-vo'us confie qne ijnpcfft^pte Ip^olle .qjiqyoqç,
êtes si bien placés pour exercer. '
' Telles sont, Messieurs, bien suctcinctement ra'p-
pe!é0é,«les attribtifioiis-qtrvelle loi*. En'les augmentant!, ollo simplifie par cola
môme les ailuiros, Jeur 'donne dès^olutions plus
pro m ptps, plus rap prochées dçs lieux oùeUespren-
nmirnniacan/in Tlloio *
j » du ponseil général lu Gard tjennfeni"^voi^ 1
1exprimer los.'sentïmens d'àdinfratioh'qiio.leur
» ont inspirés votredëvoûmont et votre allgusté
» charité pcndant4'épidémi$ qui a si cruelle.
» ment sévi dans le. département do la Somme
: » Une si noble conduite, cette solliciSudp in-
» Gessanlo pour loS malheiirout visités; consolés',
>r. secqurqs -par yçqs avoc tarji, : <}q. potf çage et
>> d'à-propos, .exçij.ejit une r§p<),qpai?^â{iqè uni 7
» vor^plle, et [çwiqyrç pjuf ^ Jio^?
». ,qi^i nous^aWhflpi ^.1 jîmperflpr et a «a Dj 7
» ■; r-
conseil général dë la vienne.
Le conseil.géïïSPâT de lï Vienne a voté l'a-
. , Madame, ■■ ■
Le conseil génial dudéPMlomeut dp la.Vjen
< ^ Jjepret}? do' ^ssqçiçr .^u? sentîmes
' eux «le reconnaissâncéxm a fixnités dans
no
respectueux
la Fish.co.én
fro'Sràjesté'î
aux cholérîrjups 'd'Amiei
--Quelque-habîtué ^u'il soit h voir l'Itripératri-
ra;rf5ulrmW
tro sr^jeste'a'd.ônTie les'prolïVes'lo'rs'tlo SaVisfti'
, , — w . » ■> ' V»» • 1
ee donner r^empte^o toutes los vertus», il ose
priiît Y01rB'MajosU3.id0!.d4ignec agréer.à;cettç
fWV\fl«inn ,.1'hnmmorrn As* o*» ~ j — •
M^mîpTTT
GOASEIL f.ÉXÉRALDES GOTES-DU-\ORD
volë
Vioiq les déodehes que. nous recevons ce
soir : .
' ■ " Londres, 0 septembre.
Le bilan hebdomadaire de la Bdnque d'Angle
terre douno les résultats suivansr
-Augmentation : résel-ve des billets, 43,t540
liv: ! feterl.; oompte du Trésor, 641,480 liv. st.j
encaisse métaliique^OS, 192 liv. st.
Diminution : comptes particuliers, 1,010,730
liv.' st.; portefeuille;'7ïly6971lv.'st. ' ••» • • •
. Londres, 0 septembre..
Il a étjé dépose aujourd'hui a. la Banque d'An
gleterre. 14,CQ91. st, et il on a é,té retiré 51,0p0.,
. Cqnsolidé» anglais, £9 7/3. Consçlidés ^urçs,
%d ^4.gon^ américains,72.3/4. Gafé, '{erpie actif.
Riz, iransactipns nombreuses, ferme. Ri? de
Bangalg haus,sq d,e 3 poncé. Sucre, en baisse de
0 pence. Chaqvre de Marseille, en hausse de 10)
schillings. Fer écossais, Sï? 5/S. Etain straits, 81.
00' . J-
Idem Bai\ca
lu? 41 1/2.
83.' Cuivro , ferme. "Huile de
■ LJverpool, '6 septembre, 6 h. soir.
Marché aux cbtQnsc ventes, 10,000 balles dont
4,000 pour la spéculation ou foxportation. Mar
ché faible. ImportàtfoTi,'4,230 balles-, ; •*
'■ * J 1 New-York,'5' septembre, soir.
Or, H6 1/4. 'Cnangh sur 'Londres, 184 1/2.
Coton middling ' (jpland. 33. Bons américains
(5L.20 0/ffl , 112; PétfOÏQ '.Çru|, 2^ 1/2; I^., épu-
r6 4o ' " ' V 'y t '
' Berlin,' '6 septembre.
.CfictmQrç, efes d,cputê$.,-- 41. d'Arnim, Hein-
rïch8,dori(, app^é p?\r M. d° Vi'nke, demande'la
réélpciibn, du ffr^sid^t . ajCtuoL fil. do Forken-:
L^' proposition est çdoptée èt M. de Fpr-
__ nos laborieu
ses , pQpulatfons, sont pleins dlintérêtj pleins
d'enseignement. Ils montrenV les' choses à" un
point ao vue pratfque. Mieux • què toutes leé
théories,'si, d'un côté; ils fuiit-comprendre les
nécessités ae radministratiôn', do l'autre ilëfont
aussi apprécier dans , toute leur étendue I03 sa-f.
orifices que réclame l'Etat. ' • '
Pour ma part,: lorsqu'il" y a plus 'de vingt-!
cinq ans,!je-.v6nais ici ppuc .Ia promière- fois,
j'appartenais déjà au conseil d'Etat ; mais c'est
près de vous qùo j'ai appris ce 'que l'étude et le
nfiàniement des* affaires départementales 'ensei
gnent et peuvent seuls enseigner, èf je sëis tics
quefai dû; dans tout le cours de ma carrière,-à
ce qu'il m'a été donné d'apprendre dans cette
enceinté. " ' ' *" ■ *
- Oui; Messiem-sj îe conseil général est la meil- 1
loure écolo pour'lefc hommes destinés'à prendre
part aux aflarres de leur pays. Jo nn crains pas
de lo dire, c'est uqe de nos meilleures. iastitu r
tiong. Les largès bases sur leaqypljes elle repose
en font aussi d'jgme des plus amçères pepr.ésen-
tationç de no$ populations.
En^éf^ôt/si l'élection cantonale est assez cir
conscrite povir qub'rar'omeût lès passioqS' politi-
ques qui seraient étrangères au département
pas
bertés ; ioqr' responsabijilé est d'autant |)lus
grando qu'une plus-grande latitude 1 leur est
laissée. - '
Mais cette responsabilité ne m'effraie
pour VOUS. 1 : .... i' îi- :■
Qans'ce consei| où, Dien merçj, pous n'avons
jamais vu qjjq la p^sipn du bien, que le dévotl 1 '
ment.au 'pays, c'est dâp l'intérêt'du bien-être
de rfos populations, c'ôst ppûr «la prbspérire de'
nos ctatréok que nous chercherons toujours à
user dos nouveaux pouvoirs qui nous sont con
fiés. C'çst ainsi ;qûe!;nous pourrons le mieux
prouver nqtro: profonde reconnaissance pour le,
Souverain auquel nQjig le? dpjrpnp, ...
Ce discours >a été accueilli par les plus vi
ves marques d'assentiment: ! ■ >
. ■■■•■ • : ' ll|M ^ ■ .... ■
conseil general pe la tt 'o-fiarol^ne:
Le conseil a voté l'adresse suivante, à Sa
Majesté l'Impératrice :
• « Madame, * . '
' » Lorsque le choléra' frappait sans relâche les
habitans de la villeid'Amiens, et que les coura
ges les plus éprojivés pâlissaient devant les
coups du fléau, Votre Majesté n'a pas hésité %
milieu do cette poputation dé-*
se transporter au
sblée'pour relever son ënçrgie abattue
„ r , A , piafeés au-dosshs
d intérêts trop' exclusifs,, de loqalités ;'et 'quand
je mp.rgppoUn los collèguesVjue fious aVons'éiis,
— fiôrmottez-moi d ajouter quant^' je jette les
yeux autour do moj, -r- il. m'est, impossible de
no pas r^çbhpattre tout cq qu 'a d'heùréux 'lo
„ rt T - lui pro
diguer ' les secours d'une auguste charité, et
faire reyivrQ.Un espoir qtri s'entblàlt éteint: MU
- » Ce noble exemple" aWcité 'une Admiration
universelle; -dont le tonseil général de ta llaute-ï
Garonne est heuTeut d'être l'interprète au nomi
des populations de. ce département. » i !
conseil général dd gard.
; ' - 1 • " ' " » > j 1 i' ' i ' ' "* '/ j < ' ■ 4 - » * • < ■ '
'Avant de se séparer, .le çoase'il général di|!
Gard a voté l'adresse' çuivppte H S. M. l'Im
pératrice : . ,
■f « Madame,
» Avant ily clôturer leqr sos^ipn, les paomhro^,
fairç, reprit le médecin. Je crpis.de moi^ de,
voir de yôus indiquer me ^mJb ( le'u|iî^
et "bon. Mais, du moment oq peci h'entrjj
point dans vos çpmbin^sons, parlons' d'au-
tréc^sp(
,Parlons d'ayjre ebo^è J.yojis en prenez
à votre ajsel esH-e qu'.i| y'? pour moi aù|^
chose qu'elle en ce m mâçî Sari? doute, ce
yoyage me gêné aùjq^ird'hui ; mais j'p^e croi
re que vous m'avez vu donner à Mlle. Dorian-
ti aspz de preuves ^'intér^( pour ne, pas
douter" que s'il lui est yéritàblement indis
pensable, rien ni pef^mne'7— vous m'en
tendez, mon bon doc|e^ir-^ ne m'empêche
ra de le lui faire /aire.
système q^ii èoriflo à chaque canton Ib s6in dé
choisir un meçfihr° dy copseil général. •
sur organisation, MoutesJes époque's,
. e? régimes, le?' conseils généraux'ont
donné Autant do preuves de sagesse 'qyô dé dé-
voûment .aux' vraTS 'intérêts du pays'. Tô"ut ta
ig lès i de-
reriare'
«
s'néntri
fn.agèant aVep ufiçj prudente '(
rg d'es contribuables 1 , îfs Ont
FcuiHeton du Cfluslitutlonnçl, ï
/ ) ,
UN DRAME INTIME
Saphir n'^tajt pas fçmme ^ le faire, Qha^i-
geF dq-système. J^llesp trouvât trop heureu-
se de l'état présent des çhoses pqur. souhai
ter aucune e?jȏce dg chapgeme,nt.'i,e clian-
gement; au cpfttr^ire., tout cq qu'elle,
redoutait !,? plus ai^ mo^de. Elle eût you,^,
dans sqn'tiçuiieurye^dpçmiriÇi femps et ar-,
rêter;'!^ gjarche des jqprs- P,arfoif, cepen
dant; au mUi?u ntèmo de ses joies les plus
confiantes gt les plus sereine^, 41 lui yenait
comme; yjpe sprtp yague effroi qui la trou
blait. Dan>5 Çe/| îpomçns-là elle ^'adr^ssait ^
Natalis, ave,c I?, câliner^ çr^nùv^ ^'uuVen-
fant gâtée qui ne veut pas qu'on îui fasse, de
peine. t t -
— N'est-ce pas, li^i disait-çUe, que. vous
ne me quitterez poipt î N'est-ce pas que
vous pe reprendrez pojçt ç^qy,e vous jgi'ayez
donnât Yous §|es si'bqn dejpjuis qyehjue
temps, piop api !; yous oublie^ (le ijie faire
de la peine 1 . ■ 1
ees mots navraus, mais sincèreg, itppres-
sionnaient pépiblepient îiatftlis, çt ^ s'e(for
çait de ramener vers d'autres idées cette âme
endolorie.
Le moyen était simple > et il l'avait toujours
en son pouvoir : il suffisait pour cela de con
tinuer à lui montrer cette tendresse et cette
affection dont il l'entourait avec tant de
constance depuis sa maladie. Il A'ay^jt, pas
ibe^pin c^e, fei^dj^.p.oijr la lui pro^'yer. Il l'ai—
îmait. Diçons^e^.tçjptefois^ son alïeplioq s'ètait
siflgulièrçmjÇnt ac,ç,ifu,c au rpilieu de cqs dçr-
p^rés épreuves. Il s'était encore'aftach^.da-
iv^qta^e ^plle.e^ 1^-^Qyan.t §puff.rir, et surtout
eçL yoyapt le biên'qù'il l(ii faisait, et l'ardent
amour q^'êl^e-môme éprguyait poitr, lui. U-
,l'aimait agsefmaïntenant 'pbùr satjsfaijre aux
e^i^riqeg dé cœur d,e la femmç la plus cl if fi-
cilç, et.s'il ayait p\i'se croire, libre, il lui eût
consacré ?a vie avec une joie sans égale.
ïs ^- liaison avec Mcaç de îIi,nièro, désen-r
chantéç et sans charR^e, n'était plus pour lui
qu'une difficulté et un ennui, à pause de
•l'Qbstaçl^ qu'elle apportai^ à ^e$ plus chefs
désirs. Il «n était arrivé $ ce moment fa-
t^l qù la passion éteinte est remplacée
pgr la çonscieijc^ du Revoir à. remplir,
où l'obligation suc.eède au^ sentimeps,
011 le moment que nous ^ppelions jai^is
d^ (ou? nos v,o?,ux, ne se présente plus èinous
que cqi^pieung.r^dp.Htah^.-échéance) 1 rpai?
il j a; des dettes d'honneur df plus d'une
sortp, «t il sqffit quç ce soient des jettes
d'honpeur poitr q\i'un gflant h«\mme,'n'ait
pas la pensé,? dç s'y çou^traire. L'amour eçt
^ ^r^sant q'avait pas brisé le lien qu§ jadii
iL^vait formé, Mme de ^ini^re, après avoir,
tqrçt perdi^ po\ir. lfi[i, ayait un droit dç gage
sqr. §a vie» £pin d'e^Ç, Na^ilis faisait en vain
efforts ppujr elqjgqer lui cette
pgn^e importune : il ,ç_'y parvenait pas tou
jours, et quand il* l'avait écartée, elle luiie-
yenaiV ayeç une persévérance voisine de
VqbgessiQR.
Dans ces moment-là, uno ombr^ pas,sajt
Is^ s^s traits, et dpn^al^ à. son visage'pomme
unç autre physionomie' dont l'èxfiressipq'pe
pouvait pas tr'qipper Çaph'ij, I)iscr^(e, .réser
vée, .délicate cômme ï» sera toiyours une,
femme aimante, §ap.bir, ' quand pjle devi
nait ce.tte disposition particulière çt mal-.
heureuse, seintlaU n'avoir à çœur que de
s'efffiçer, qommefsi çll^'eût craint ^jouio^.'
encore à tant d'ennuis. Mais f la' cause trop
ajsémsnt devinée dé cette préoccupation la
jetait dans, ûiie sorte d'inquiétudç neryeusé, r
qui ne contribuait gy^re au rétablissement '
de sa santéj ^is qui, bien plutôt, arrêtait le
progr^ dyiip^Uî-
„ I.e,médècin, qui nç yoyeqî que le cqptrç-
coup de c,es choses, qotalt jour par jeur leurs
•funestes effets sur Mlle; Doriantj.
-3è, ne sais, gisait-il alp^s à Natalis, ce
que tous fait hier à ma petite malade,
mais je dois vous avertir 'que je la trouve
moins bien aujourd'hui. Yous sayez qu'il
est convenu-que je ne la guérirai pas tout
seul et ^'ue j'ai besoin d® yous,'
^On tâcher^.' de you^ aider. Mais, dites-
moi dqnc, n'éles-vpus pas content?
— Tj-ès content, au çqhtraire; s'il ne sur- ,
vient point d'accident imprévu^ je erpis que v
je pourrai " bientôt répondre d'elle. Mais,
voyçz-yous, mon ami, la "cure morale avant
toui. C'est par la'sécurité, le ^alme,' la paix,
ln »»/>"« t- i—- 1 - • * 1
impossible* ï Répli
qua Natalis avec assez de vivacité.
— Mon Dieii! je ne voys dis poin| d$ le
, 4ladam^ ? , - *
Profondément' toiiéné de' Ja si' noble c(, sj
courageuse corjduifô flo Tofro îfajosfe ,i!ar.s
îa '^i redoutable ' épidémie' qûî a "aTÎiigé ' leà
villes de PariS' et; 'd'Amie^ -, Admirant cet
élan généreux qui vous a fait mettre àu-dessuè
da .Irons le sentiment Jdu dévoûment ot.de i'feo-
manilé, le,conjseil général dés Côtes-du-Nord, à
l'unanimité, so fait un devoir de rendre un ras n
pect^ievx homnjage à cfette grando fhpç qui,
oubliant qu'elle estlmpéfâtrjco, épodso, môfoj a
da'igné'pronârè 'vis-ji-^is de lii douleur et de 1H
mort le rôle rtiodôSto'de la sœfer de c'ha'rité .!' (Vifs
apifilèradisâem'éhs);'' •* ' :
• ' Le conseil général -, en • honorant ce sublime
exemple'ddnné;au monde entier; prie Votre;Ma
jesté da -youloif Jiic®. lui pcrmoUre dé'dépo-
sqj-i à ses pjcds le§ hommage^ de son aduiiratioa
ç.t de'^qn^fjis çlévoué fogRQct, .
En répqq&e à cetteadros^, M,ile président
du conseil général .ai rèçu de S. Exc. M- le
ministre de l'intérieur la dépêche suivante'!;
' L'impératrice est profondément touchée des
témoigtoaèes de sympathie qui Lui sont donnés
les cbnsoils genéçaux. 1 V. 1; ;
l'apjrè^isos prqros, je'Vous prie a'être buprès
dç cqnsqil que,vous présidez l'interprète de ses
Spn^imens (Jp sjnp^re grçltyaçfô.- j 1 '
La lecture de cette dépêche dans la séance
u 2 septembre a -été acoueillie par les'a'p-
plaudissemens'-dos membres dd conseil 'gér
conseil general de mafne et-s5îre
5 '-t f - .iSyJ-V
,L0jCpn$eil' générai de Maine-et-Loire, s'as r
sociant k lapensée qui a entraîné les» conseils
généraux à xatec^ ,$a-Majesté l'Impératrice
une Adresse pour Ja félicites dji .courage hé
roïque avec lequel elle avait accompli ses
devoirs d'impératrice L et de premièrg sœur
de charité de France, a fait parvenir à, tioJr»
noble et. gracieuse Souveraine l'adris^eiSHi-
Tante».. . , . ,,.■( i
- La-France aimo l'héroïsme. Le voyage
d'Amiens,- au moment «ù ^'épidémie «exer -'
çait dans cette • ville ses ravages les plus
douloureu?, a été apouejlli dans tout le
payç ayep un frémisçemppt sympathique, et
restera dans l'histoire cojnme une grapde lecon
; d'un grand 'exempte de poùjago chrétien'
1 » Lé côhseïl-généralestl'interprète, des sqrlti—
merts ti'nciiiimes dé la" popiltàtioff do Maine-et-
Loire en déposant,'à celte' occasion, au* 'pieds
de Sa Majesté; l'Impératrice l'hommage de sa
vive-et respectueuseiadmiraitiou. * !
Le conseil général dé la Mayenne a voté
unb Adr^sse^'Sa MjajéstéTIm^ératrice. '
conseil général nu rhojvç.
■ Le"conseil général du Rhônb,_ danssa'derniôre
sefesion^a vpté'unosdmmedesiximilliQnspourla
construction des chemins dQlor départempntajjs,
Il a dpeidé que (es prpmi^çs liguos
adjudication seraient (Cell^s.cje Bqlleville a J3e^u,-
jeu, Je villefranche h Taraj-é, de Lyon a $ain-
te-Foy-l'Argentleré'. dar Lëntill^,' a'vec' ombran-
cfhemont : :'sur la Ij^nè 'de'Villéfranche à TaWre,
et enfin celle dé LY&ù ^h Brigrials par* Frafichè-;
vilto »et-Oullinsi,' avéC 'cmbtanchHment 1 sut; Vau»-*
gneray. . ... !i : H
Dans sa prochaine- session il statuera sur les
demande^' de cqncpssiçns - qui auraient pu être
déposa entre Iç^'iTjajps ç^q^L le sénatbuf pre^v
fftt. ' * *
!.. phusse. ; ■
- On nous écrit do Berjjn^ le 4 septembre : ; -
- te rapport de la coinrmèstoh 'chargée' d'exa
miner le 'projet de loi concernant 'l'annexion du
Hanovre, do la Hesso-Electorale, du Nassau et
do Francfort à la -Prusseprient d'être distribué.
Après un résum,é sujîçipct des événemens^qui
ont amené la dissolution formelle de l^îfete,
accorhplié' ^ ' Aù^boiirg lo 2i aoûtj lp apport
bP , iiSt^to' > 'que' la cp'm'missipn p reconnu dans 1<£
.0 loi fcdtiiîil '„ "fe; .'.cojpmoncbtaeûtî^ûna
Ar\r\ÂVv\^À* 'i'iiîî.J'-» '
messàgb.royaf;du'l0'^ùt èt dep^p^tdô.
Wl satisfaction du
tâche cjue l'jît^f'piiu ( ssieii
empnr en vertu do ceito loi. Lo rapport
d'abord le droit de la PrussoàB'a'ftnoiej;
vre; etc. La comihissîon ,a',reçonpu(ju.e le,
droit de copqiiêtô 'exiàléra aus^j longtemps'qùq
là'gué'rre'.'^ *
aura à remplir en vertu do
discute d'
tè 'iranov
TapJ;qw des Etajts allemands, en mobilisant les
«pupos contre d'autres Etats allemands, en appel
leront à-.la. décision da la guerre, ils auront à en
supporter le« co iséqitehceSv Le rapport |consta-
te'ttoA 1 1fl : rtWiît-'/toik'i»»»"®w»/»T»«uu>« 1" "
v» -î" ""•"" oy '- j - wi-'w «.lowo quo
jf. \ idqq Aç'^nfprcfir ce tUco par le suffrage uni'
yefsol »'# pas\été acceptée par da commission;
puisfltu.il a reconnu que ce seraitromplaeer l'es^
sentiel par des apparences. ! 1 •; :
3 n i '^aAçètttlwont' < th "Ydrlement do l'iîplan. du
Nord n'est eonsidéré ni commp nécessaire pi
j?(l!in(jlQ' ®portùp,, vu qq'jl p T e?js,to' pas en ce
pipjppnt, qu'il n'a pas la QpnjpéteDcci Suffisante,
Pt qu'il n'est pas propre à émettre cette décision
à causé do la prépondérance dos ropréSenfans do
la Prusse. La commissiqn s'est trouyée d'accord
p.vec lo président du' conseil pour roconnaî,tro
qii'cn réservant l'assênti mont de petto assémb lée,
oft ne fprâit' que ^retarder la sanction dp droit
['incorporation do ces pays, co qu'il y a lion
i^^tor'dans l'intérêt d@. la position de la
Prusse et de l'Allemagne viS-à-vis de l'étranger:
cRnco qui concerne les conséquences du droit
de'tionquête sur les droits intérieurs dtjs pay's
(5Ônqijis, lt» ^ouy^emont £ déislarç qu'il regar
dât '!/$' jpg'tituÇlqi^ potitjqu.ésejl [es Constitutions
dés pays- conqmg ooinpie abolies, Ja Constitui
tîon et la dynastie 'étaient inséparables, en Ila-
novro, la dynastie était beaucoup plus'ancienne
que la Constitution;-l'une et' l'autre ont dû dis-
paroî{ro'bij'"'môrtle temps. 1 La doctrine moderne
ott'droit des'gopâ ello-mCipP pp çpqclut qu'au
fçàp'eût dlLiareil p|-ivë;, *
, ,tln seul membre 1 de la commission main-,
tint quo les Constitutions devaient être valables
jusqu'à, l'incorporation définitive. Deux autres
membres de' la commission contestèrent tes con-
SéqUertces du'droit dè co'nquôto, en rappelant que
rogp^vqr4eh}tfnf prussien Jurait décljire plusieurs
fojs qf^'il comffa'tiail "coptw les gouyernemens
■if non pas contre .les populations. Les commis-
aires du gouyçrnomenl répondirent que la pro-
fâlnation d'^ù gétjél;àl en ' ,payf hostile n'obli-
grait na's le gduvêrïièth'ent, et que là proclama
tion des gouverneurs militaires et civils n'avait
de valeur que-pour-la'durée-de l'état do guerre.
La commission trouve - dans. ces déclarations
une obligatiqn moMlë du'gouvernement de ren
dra à ces populattiônà lin'et'at 1 légal 'èt constitu
tionnel ! qUi les satisfasse.*"'Cependant; en vertu
des raisons développées plus Mit, la commis
sion ne leur accorde pâs ' le drpit d'ê'tré' consul-
téerf sur rinçorporatîôri. ■ -s i''' 1 !
>! 'Le 1 tapport'expose ensuite la nécessité et l'u
tilité politique d'incorpoferces pays «Y la Prusse.
Il itlSifete sur la délimitàtîort géographique de la
Prusse.- L'inbdrjfàration' de ceS Efa'ts' à la Prusso
constitue un ; pTogtès énorme'dans' 1e 'dévelop
pement national." •L'À[lemagno , 'acquerra beau
coup plus de fôrce pai 1 'l'agrandissement de l'E
tat le plifs grand et'qui "est' entièrement alle
mand; L'état de 'l'avenir, dit-il, ne pourra se
former que' par' l'union' organique des (filtres
Etats allemands avec la Prusse. •
Le rapport, après avoir insisté sur la nécossi-
té de métibger Meif "droits 1 particuliers des pays
annexés,' développe, 1 'd'une part, que l'on doit
créer un étqt transitoire qui. ne soit ni l'union
personnelle, ni la dictature royale, d'autre part,
l'impossibilité d'appliquer immédiatement la
t T \>V * UUIVU1U
1-807), et 1 a insisté'pôur que 'l'organisation do la
justice ©Mo système des! impôts sbient mainte
nus,- autant que possible; dans les pays annexés.
La démobilisation de l'armée n'a pas encore
été ordonnée cependant tous los soldats, ap-
paMeriant'à'la lâhdwolir. vont être renvoyés
dans ieuts foyers. •» ■ ' 1 {Ifavaa.)
— Ne 'prenons point légèrement Un parti
ovn rnrilîftiia t/^ /InAfA... _ r ^_' 1 .'J - '
-- , | —y UU
rien avant d'avoir "obtenu votre assentiment,
— Dont je suis sûr que vous ne. doute?
ppint, répliqua Natalis," " ^
M. dè Sayëpay «n' était arrivé à c® ppint
d« difficultés extrêmes, ou il pénible qu'il
n'^r ait plus de salut que daips des parti3
également extrêmes ; du rest§, il fa\i( bien
lui rendre cétte' justice," il Savait plus !en cé
moment qu'une seule idée. '• achever l'auvre
; si bien commencée de la guérïson de Sa-
' phir. >'. ' . ' Y "• .
Il' se familiarisait peu à pey ave^c cette
idée dè voyage, (jui lui avait paru, tout
d'abord, une si grosse' affaire. Il se dit que
rien ne déterminait la durée de ce voyage,
•qui pouvait n'êtrç qu'une absence "de .
quelques semaines' pour^aquâUç ii serait !
. bjqn malheureux de ne. pa^ trouver un
ptéièxte. Jl savait, tout ca.'qji'if tjpyait'îi
'M^q^de Liniè're, èt "çqrtes" il le Jui payait
bien. Mais, après tout, il n'était pas upj esr
clave, et il ne lui fallait ppint lui demander
l'impossible. )( C« yay^ge,\ contre l^quelUl
s'éjpt tout d'aberd sj énêrgiqùei^ent r^criéj
l\i| ^emîîj 3 ^ m.^înteri^nt la^cl^se du. mon4§'
la più^ pf^icablè,' qi "ppur laquelle il
restait plus ^ obtenir ^ue le consentefnent
de Mlle Doriapt(, Mais, sans gqe l'pn p s ût
lui réprochqr un trop haut ..de^ d^
présomption, il pouvait bjen êfcp certain
id'ayance dç ce coiisentement. Esi-ce. que
:1t. pauvre eiifant avait* jamais songé à
lui -rptuçer ^uo^.' que ce^fût î èst-ç'ç qu'il
n'avait point charge (l'âme, aviec elle? est-
icequec^ n'était pps ly| de vâulQjr pour
dfu^f D'aillQur^, q^itt^ pâr^î, ?'en alîqr,
(ensemble, loin,-bien loin, n'était-qe point
cç, qu'elle avait toujours le plus afdem-
ment fouhait'é? et quanai c'était lui qui l'^t-
fraiit, comment pourrait-il doniv yenir à sa
perisée de refuser ? Il ne devait pas avoif Kg-
^oii\(ïe recourir11 ^eajiqçtup de pjéçjau^iq^ j
praîbires pour, lui. îairçt une proposition qui j
devait mettre Je comblo à ses vœijj.le^plus
pher'sl.
1 — Çst 7 ce q^ yous tenez absolument ne
quitter jamais Paris? lui demanda-t-il pq
"je.venîjnt prè? d'elle. .
-r-' Ah 1 |it Mite Dorianti en pâlissant un
itçil, je le spajs bien que vous finiriez par
yoùs lasser d'êtrejjon ! Voilà maintenant que
yous voulez mé renvoyer l
—> gh non ! petite tête folle, je ne yeux f as
«j-On lit dans là Gazette qplionak do Berlin,
3 septembre : ' • ■ »
. « Laigtandô-duchnss'o Marie de Russie et lo
duc de Leuchtonberg pnt continué ce soir leur
voyage.pour Carlsruh^..
'"«L éjecteur dg liesse s'est Ipgé à l'hôtel .do
Prosso/à ^tettin'; la suite pv'rnftière' qu'il.'avait
tandFS qu'il loge-it nu château de cette ville a
été renvoyée ety de même, ses voilures royales
et ses chevaux sont revenus à Berlini ^
_j?Lo comte çlo pismark a eu dimanche .une con
férence avec'ip çom|e de Goltz, ambassadeur
voqs renvoyer; bien loin de là l Je v^ux, au
'contraire, m'eil aHeravpc yous.
— Venir avec moi !. yous 1 quitter Paris
!tous.cjpH|! nous pn aller, comme cela, vou?
et mpi r . ensemble!... Vous me ^demandez
si je,yq\]^f Ah ! mon ami, je n'ai'jamais rien
.désiré davantage... Soyez béni pour cette
pêrisée-làî
Çt avec ce gaste plein de caressant^ Uumi-
lit^et d'adoration flatteuse, familier à la
femme,d'Orient, -r-; sa mère.ayait vu le jour
dans les Iles enchantées < de l'Ionip, elle prit
la main du jeune homppe, comme çi elle eût
voulu la porter » à ses lèvres, tandig qu'elle
relevait vers lui ses grands yeux, nageant
dap.s ijina serine çtpfofonde lumière, et que
jr^^ieqt humides les douces larmes mal re-
itqiiUjes dù bqpheur.
' — Pauvre chère âme 1 comme il fait bon
dp te rendro heureuse 1 murmura Natalis en
caressant du bout de seç doigU; la chevelure
noir# et lustrée de la jç.une fille.
0» ue peut pas pie repropher d'être
ingrate, répondit -relie doucement; mais
quanç| partons-nous ? k
•; — ^juaud vous voudrez, quand vous pour
rez l Dans huit jours, dans quatre, dans
dçux, demain. Voulez-vous demain, chèrp
Saphir?
: —Oh! mon ami, grondez-moi d'être si
peu raisonnable ! Je voudrais partir dès au
jourd'hui! jé youdrais partir à présent ! Si
courte que soit la distance entre le bonheur
et moi, je crains toujours que la fortune ja
louse ne vienne se mettre entre nous deux...
phi nè ceignez pas que j'essaie de, me jus™
I
J
-HS8BÎ
ÂBONNEMEfTs DES DÉP^RTEMENS.
^^§PP^^i^f«PPfP
B|SiEA.lî^' |t Ç^LRjCS» xm d$ V^ois *(P r al|ii|-Roy|^| p: 10î jf ; y g y t \
Ii
TROIS IMOIS...,...-;
SIX MOIS.
DN AN..,
• •> > * u t>< »
r.« * » * «v#.*
16
32
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F&.
f».
f odb tus pats étrangers ; voir le tabléafc
_ ' publié les 5,et 20 de 1 cb'aque pioi's.
- ipjp. v J . poNWACs,>ûe 'dQsBQi}5-Eufaii3, .
VENDREDI 7 SEPTEMBRE lUtttt.
ABONNEMENT t)E PARIS.
TROIS MOIS. .f...
SIX MOIS..........
UN AN. . . .. ._
13 fh. v
^ÎFBi
S2 fr.
TOURNAI POLITIQUE, tlTTÉBAIRE, DNIYERSJEI..
Le mode d'jujOKSBJjtBHxie plus simple £st l'envoi d'un bon de poste ou'd'un effet
*' ' sur Parisi à l'Ordre dB t' a dministrateur du journal, r. de Valois,'n. 10. — ,
UN NUMÉRO "g'O CENTIMES.
Let lettre^ ' oi
. - .^.u, *?* ÂMmaw mi rem'-h
;es articles déposés ! ne sont pas' rendus* ' ■
PARIS, « SW'TWIPRK
Une correspondance de r Berlin que pous
reproduisons plus lojjn, donné un résqmé du
rapport de la commission chargée d'exami-
ner le projet dë loi relatif aux 1 annexions. Le
rapport approuvé çp^plétetnqn} Vifroit du
gQuvernement ^prussien d'incorporer à la
monarchie J les pays conquis. Toutefois, ii
reconnaîVl'impossibilité d'appliquer immé
diatement à ce's pays là Constitution prus
sienne et, après avoir insisté sur la nécessité
déménager leurs droits particuliers, ilrecom-
m^4e-t$ta^ïis^ement;d'un état de : chose?
transitoire gui serait pi J'unjonperçonnpilp
ni la dictature royale; Le rapport déclare que,
potrtun,et queyeonséquemment, il BSt inutile>
dans l'intérêt delà Prisse et celui de l'Aile
magnçi, 1 cj'^tençîreîa Téjinjprç (le cpttë a^qjjj
blée pour^^nctioàne^ lîjflçejporatlqo. des
territoires conquis. ■ ' • , *
D'aprè? upp lettre 'le
Parlement du iiord i'se composera de 29i
membres^ savoir: 193 élus parles ppqvinces
appàrtènïriï'ci la Prus's8 cr Sfîlht"1a ■ dbrfiièfë
g lierre, 4? ^opimés par les. districts nouvel
lement annexés. ^Vq6 Gnvoyçspar les Etats
compris dans la nouvelle -Confédération,
jnais non incorporas à Ja Prusse. ! '
Suiyaïi't Io. traité (Te pajs eonçlii efltrq
Prusse et Ilesse-Darmstacît, lo gouvernement
grand-ducal, outro une indemnité 3 mil
lions pour frais do guerre/ céderait à la Crus
se, au nord dè la 'liesse supérieure; une par
tie de territpiji? cjqi établit" iine .çptfljnunica-
tion avec Wetzlar. La Prusse obliendr^Ude
plus le landgravijit Jlesso-Hojpl^rg qui,
il y a peu de temps, avait été arôuni àtleseo-r
Darrnstadt par suite de la mort du landgrave;
• qui n'a pas lài^sd d'héritier direct.' ''
; Le Journal dp Vrm\cf,ofl en annpnçajnt la
rupture des négociations; entamees avec»
Saxe-Meiningen assure que ces négociations
ne seront reprises qu'après l'abdication ^lu
duc en faveur de son fils. Si pqt événement
se réalisait,"la Prusse n'imposerait aucun sa
crifice au duclié. ' '
« Le général délia Chiesar est attendu à Ve-
j; nise pour recevoir les forteresses dç la Vé-
nétie des mains du général tèbo^pf, com- ;
missaire'français. : '
' La Gazette de Turin pré,t,eqd tenir ç\(i bonr
ne source que le Sjtint-Père semble dé plus-
en . plus disposé à' entrer en arrangement
avec le gffuyefnpmeflt dé Vifc'tôr-Emmanli'el.
Elle publie à ce sujet les ranséigqeméns qui
suivent dont nous lui laissops, bien entendu,
toute la responsabilité :
position de le répéter, qu'il'était ^is'pçts<$ §
s'enténdre avec le nouveau royaume, puis
que C'était la volonté du ciel ijue ce royaume
existât.' Diaprés les explications dans les-'
quelles le Saint-Père serait ei\tré, Rome de-
.yiendrait une sorte de> ville neutre dirigée
par des institutions partiqûlïères et protégée
par des troupes italiennes ^L^s habitans se
raient plutôt sujets de nom que d'effet du
souverain Pontife ; ilspourraient être appelés
à toutes le$ fonctions publiques dans l'Etat
italien. On dit que ce^ proposition? auraient
été communiquées, indirectement ii est vrai,
à notre gouvernement. » • '
Nous laissqns, rèpétonç-le,, la responsabi
lité de ces renseignemens à la Gazette de
*U ne ?e fait guère e^ Angle
terre sat\s que l'argent n'y joue un grand
rÔl%. Cf ést'le ybçf des ' candidatures.' Une
cqrrespo'ndaç^, Lond^çs Hou? ' a'pçrènd
qu'en ce moment siègent quatre emplis
sions chargées de procéder à- une en
quête su/ les - " faits dé" yénalfté dans les
élections - d«s bourgs., .,pu"
ï ciencedes éleçtfurs dç>i{ être tarifée au plus
bas prix à 2 liv! st. et au plus ftayt à 100
liv, st.
^f^3^b l ànîquet public -ïoit avpîr Iie\î
lé mois .prochain à Dublin, auquel assiste
ront'un grand nqmbre de membres de la re
présentation .'niqpicipalé èt provinciale, de
îa magistratyrè et du clergé. M- John Bright,
à qui une 1 invitation a- été adressée pour ce
baàquet, a-.çromis 'de s'y rendre." ' !
Le gouv'erneàept anglais envoie de nou
velles troupes' au Canada-. Deux bateaux à
yapeuf doivent y transportai,le"!^ 6 'régiment
de hussards..
S'il faut 1 en.croire la Epoca &e Madrid, la
reine Isabelle se proposa de se rendre à
Biarritz pour yisiteç l'Impératrice Eugénie.
JONCIÊRES.
telegraphie privée.
H-cmw SÂTM-SWIEE."
Londres, o septembre.
La Banque d'Angleterre a Téduît'àujburd'hui
son'escompto 'à Si a/0.
Lop,c)re% q çegtQlnbrg, Riidi.
Consolidés anglais,- 90 pour 'octoBro. . , i,
. ,ld. i ,.3/§,;. bops amérjçaips,
7a i/è. . ' ,f
Liverpool, fi eeptombro, midi,
i Marché ails cotons. Ouverture ;.ivente8;pro-f
bable% $ à 10,000 balles. Marché calme. ■ •
Zfi Mremm a apporté 4^3,^02 dQilars eaespèf
cc&ottmJiagats. ^ ;
Berlin, 15 septembre, soir." '
Chambre des seryntiurs: — Le riîiftigrelphb •!*'
de la loi sur • " ot :
nal, par 40
Sés jiar'la
CeS'aiHr'os'
lu prcHët du gouvoraeirterjt.
nara-
conslilutipnn'çlle b
rorrtonnancotJa'^ ifiïiiiSGO. ' " vr> " '■
Le projet
Vienno, !>'septembre, soir.
'r>cF< frit lie 'rletrifnl la nou'vo
Gttselte «.utriehienhe 'Hélacal là noufrolle,
dpnné3 ! (^r la PrcUxe,
tuor la' rem'iso'db'fa Vénêtie éntrp Te^ mains du
général I.ebqjuf,
• La Gazette a'utnichïcnneAti que les délibéra
tions qui ont eu lie» 'jusqu'ici siTr la solution de
îfl'' question cotiàïiiuVioYitieHe dé ^Aulriche no
pfortent que sur la sltutrtioh elle-mftpi ( '> <"t ijun la
qhestion des persoi«)0' ! n'a été'encoro'l'objet
d'aucun' 1 d.'Omt. i|ué disl'nf'.siVr bn 'dernier
poiht l"fi.;onrfiaux, a;ioiile!ii fiûzcltt miïn'chîeiP
ne, est uniquement du domaine dés cotpec-
L'e'^ 'Nouveau Vrefudenftlalt assure qu'une r'éu-'
ni'on do'riolabilitës politiques du parti allemand
sera tenue firouiiainement pour délibérer sur la
continuation de l'ojcistenco constitutionnelle de
l,a jûbnardhie. Qû r.ro,it 'que la réunioft so pro
noncera pour le système rie'Tunioh p'orsonâello
en cp t{ui!cencerrio la-Hongrie. '■ 1 1 ' •
" ;,.., : * Madrid, ti sep{eml>rç, soir.
La Eppha. annqpce que la reine Isabelle se
propose 'ap visiter l'Impératrice des Français à
Biarritz. ' . -, , '
J^a ïcityo retournerai^ ensuite ^ Àvi.'a, afin d'y.
passer-Jq restant ^ mois.de septembre.
kenb^ck est r^élii par -J84 yç>ix' t contrn 1à7 don
nées au général Çi^vQQhâgen^t l!i0 dpnuées
à M. de Bonin. .
' Vienne, 0 septembre.
On assuroçjue les députés allèri^ands se réuni
ront prbfsnainenifipt' h'ôrs .d'e 'Vienne (cette villp
élant soumise à un .état exceptionnel), afin dp
conférer sur ia situation «t établir va' "program
me pour les- provinces située» en deçà de la
Leitna, La réunion des députés allemands cori 3 -
Seillerait la franche acceptation $es proposition^
■de 'la Difcto' hongroise., ' '' ' • ' y
• i : . Vienne, 6 septembre.
La GazeUe autrichienne dément la'nouvelle
donnée par les journaux' anglais que le géhéral
Sfenahreâ'ait ad^âsé des réçioqtrames âu gou r
rerne^ept autrichien au sujet de prétendus ori-
lèveméns récens dîonjets d'art ou de documens
qui auraient été-transportés de Venise à Vien-
1 Le 'gouvernement ■ imp""^ 1 — ""
•î . . .ju» abonnemens dptpnt dès l« et i
. !••• ■ (• "■"} '•'■■■(■>.■ i«le chaque ïnois. ;•
• - .; J'*- '• : : , i ( r-_, f ,, r ,', { i
, S'adresser pour les A nnonces à- !tfM. K aochb *, L affitte , B ullier et G?,,
place .dp la Bcturse, B.fà -M. Pdçorx, 7, rùe Co^-Héron, et au bureau du journal
î v- * y ' « ■ » «-i--
ix les plus utiles,'tes plus
chemins vicinàint.'àsileé
nhîfry>«ïî«n nn^n., M
se; Le 'gouvernement • impérial n a pas son
gé à s'approprier un'seuhbbjet d'art apparte
nant au 'toyaumo l.omb?}r5l , --vénitiT>n > ou h un ■
établissement de ' cô flgyg, I| n'a fourni aucun
sujet*"de prétendqéi' remontrances-du général
Menahrea .v3 ■■■i
•' / — 1 "Florenoo, 6 Septembre, 'j
' On mande des'jfgôùtières du' yren^ia .qu'un*?
çirçylgira .Qftijiridçti'tlelle invite les maires a con
voquer ininicdiateirieiit les représentations eom* .
mutiâtoidur rédiger ilno adresse à l'empereur,
au nom de tous leurs administrés; adresse et 1
çriftiài^ (o^ésir -dcTeStet unis ± l'Atitritihe,' 1 ,
.2—l'L Trieste, G.septem'bre. .
K.Les avis de Constantinoplo portent que la
concession des Docks tt'Entrepôts dans l'empi-
et terminer les trayaiix Iç»
fc'ônsîdéfables.' lioutes, cliei utuw > IV/ijilUU.At UJUIJ
d'aliénés, 1 "instruction primaire, bncouragemenS
h l'agriculture, les -conseils généraux ont fait
face à -tout et ont' toujoUfs màrché dans une
voie de progrès; souvent ils ont même devant
cé l'oj)inioii puWiqde, et, par leurs yœui, ont
plu? d'ptiQiqi? é(?lairé>le gouvernement •:
jI ijcci une j î . - 1 •
on
$iôL, „ „ .
vé db l'esprit si'libéral âel'Emperour, la'noù
vello loi n'ait pas craint dtf - vous donner des
pouvoirs dont tous saumfaife*un si bdil usage.'
' €ettb loi 1 ,'vous le savez, vous charge do sta
tuer définîtiyom '
{aires
présent ., ....
i))ôme, qu'à dqnuer votre V avi"sl
'D d pjus,' c!lp J vûuspeï75]ijt rîo voter, dans les
COURS Ï)E la BOÙRSÏ »
coljfes de cloture.
3 0/0 au cQmpt.'
—Pih'duiU-ois.i
4 l/2âucompt;.
"TS
fg 95
—Pih-d\i*ûi)îs".î:.-.£9 92
99 IÔ
fi flaussg. Bais?^,
•70 05 Ï 10 » »
ZOÇq » 12, » jp
» » 35
f'8 75
cok§l^ï|i général de l^. çuajipx.fp-.
■IWÉR1EURB/ : ; >
S. Ëxc. M. le marquis de Chasseloup-Lau-f
batj ministre de la marine, a ouvert la ses
sion ]^ar itf discours -suivant •: '
■ " ■ -Messieurfe,
"C'est ppur mpi uno bien vive sptisfaction do
me retr^uye^a^ milieu de vous. '
'Dcpuis que lecanton do Maronnes a bjon voulu
m'onvoyer siéger dàtis cette enceinto' f et il y a
do longues années déjî)), je me suis toujours
empressé d'y Venir .'orsque 'do plus impérieux
devoirs no jh'en ont pas'empêche, et j'ai éprou
vé, lqissez-;inoj , '" , ' ei
lobq
liié départementaloi " Vous aurez 1 inêmoiv' :fa-!
culté rio contracter, des emprunts, .pourvu que
yous puissiez Jos renjtiojur^or jdfins jq . déjai 4q
douze ans $u moyen dô ces çoptimo^ op (ie yo^
ressource pr^inairôk Pqraua^io que vous vou-
3réz ^oraer satiSfôclion a tous le? intérêts, elle
rib !é.on'sidferè' diui c'ôrfihio'pouvant- êlré inscri
tes d'office que les Sépenseà afférentes' à quel-
qUes ser^iGes publics,' vt'âont îa > 'nomenclature
no sembla' plus apparaître que pour rapp'elcr'up
principe. ; ! .> ■ ...i <. -•.>
Enfin, î-'let cedi est une innovation qui mé
rite! d'Atre ; «igii8|(éo >t 'rn-. la ; toi : :a 5 encore yonilii
tous condor «119 sorte ;da tutelf^guj lçs^finjin-
•'^^SgS'Cpfnmwe®:. Èlte suiï ^"érplac^sau mîf
lieu dog populatiqns 'qui lès élisent.' les conseils
généraux sdnt'miihi'x à' mémo a'qpprécierTeâ
besoin^, ainsi' que les facéltés'contribdtiyes des
communes, fet ello'les a'chargés du soin Je dé
terminer chaque année le maximum du nombTo
de centimes extraordinaires que Mes conseils
municipaux spnt autorisés ià voter pour les dé-*
penpesçxtraordipaires d'utilité cppimqnale,.san^
aux;, toutefois, pe mftximu'çn puîsso dépasser
Vin^t cèntimps. ' * ' ' * *,
A.insi, au point de vue affaires adminis-
fi-atives d'il deptër'témeift, la 'loi vous change;dê
Statuer dérmiliyefl)ent s,ur,pelles-qui touchent ii
nos intérêts les pluâ ; 'ûhers, lés plus imjiortans ;
elle appelle votrei initiative* sur tout co qui peut
concourir ù la prosfiéflîjté do nus contrées. -
« Au point do vue financier/ la loi vous laisse
Ijbrejylo disposer de^gj ressourças, d'QP créer
ihême dp qouvçjlps, et si e)jo .toco des liprjite^
5 çotte faculté, ces Ulriitcg, aprdqlâ . desquelles
peut-être l'avenir âura" pu craipdré d'être' Com
promis,' soAt' assez larges pûiir que Vous è'aypz
pafe'à'^^61^*30 'ne pas Ipâ voir plus'éten
dues; ' ' .• ■■■>•". ■ ;,r <'-• ' ' ' ■' '' ■' ' -
Enfin, en vous demandant de fixer à votro
S» ^ ^P^ndr^lrt* ^^|^'reSeltoor P j^8!in^ , oxfmox^lmm,,
i{v 'r> f 11 n on* "
, . . : fiang
coït' salle, bien dçs soqvenir», bien des §enti-
mens do refë nhaissahee. - "
A côté do vieux collègues avec lesquels nous
avons traversé,dos jours , ifficiles, jo vois aussi
les fils^'aiïtres collègues que nous avons aimés
et dont 1 jo jDio^ rappelle' avec émotion le bien-
iHi{llanf' il i>nniWi , l T?r«fîrf* »— lu —
cUo-vo'us confie qne ijnpcfft^pte Ip^olle .qjiqyoqç,
êtes si bien placés pour exercer. '
' Telles sont, Messieurs, bien suctcinctement ra'p-
pe!é0é,«les attribtifioiis-qtrvelle loi*. En'les augmentant!, ollo simplifie par cola
môme les ailuiros, Jeur 'donne dès^olutions plus
pro m ptps, plus rap prochées dçs lieux oùeUespren-
nmirnniacan/in Tlloio *
j » du ponseil général lu Gard tjennfeni"^voi^ 1
1exprimer los.'sentïmens d'àdinfratioh'qiio.leur
» ont inspirés votredëvoûmont et votre allgusté
» charité pcndant4'épidémi$ qui a si cruelle.
» ment sévi dans le. département do la Somme
: » Une si noble conduite, cette solliciSudp in-
» Gessanlo pour loS malheiirout visités; consolés',
>r. secqurqs -par yçqs avoc tarji, : <}q. potf çage et
>> d'à-propos, .exçij.ejit une r§p<),qpai?^â{iqè uni 7
» vor^plle, et [çwiqyrç pjuf ^ Jio^?
». ,qi^i nous^aWhflpi ^.1 jîmperflpr et a «a Dj 7
» ■; r-
conseil général dë la vienne.
Le conseil.géïïSPâT de lï Vienne a voté l'a-
. , Madame, ■■ ■
Le conseil génial dudéPMlomeut dp la.Vjen
< ^ Jjepret}? do' ^ssqçiçr .^u? sentîmes
' eux «le reconnaissâncéxm a fixnités dans
no
respectueux
la Fish.co.én
fro'Sràjesté'î
aux cholérîrjups 'd'Amiei
--Quelque-habîtué ^u'il soit h voir l'Itripératri-
ra;rf5ulrmW
tro sr^jeste'a'd.ônTie les'prolïVes'lo'rs'tlo SaVisfti'
, , — w . » ■> ' V»» • 1
ee donner r^empte^o toutes los vertus», il ose
priiît Y01rB'MajosU3.id0!.d4ignec agréer.à;cettç
fWV\fl«inn ,.1'hnmmorrn As* o*» ~ j — •
M^mîpTTT
GOASEIL f.ÉXÉRALDES GOTES-DU-\ORD
volë
Vioiq les déodehes que. nous recevons ce
soir : .
' ■ " Londres, 0 septembre.
Le bilan hebdomadaire de la Bdnque d'Angle
terre douno les résultats suivansr
-Augmentation : résel-ve des billets, 43,t540
liv: ! feterl.; oompte du Trésor, 641,480 liv. st.j
encaisse métaliique^OS, 192 liv. st.
Diminution : comptes particuliers, 1,010,730
liv.' st.; portefeuille;'7ïly6971lv.'st. ' ••» • • •
. Londres, 0 septembre..
Il a étjé dépose aujourd'hui a. la Banque d'An
gleterre. 14,CQ91. st, et il on a é,té retiré 51,0p0.,
. Cqnsolidé» anglais, £9 7/3. Consçlidés ^urçs,
%d ^4.gon^ américains,72.3/4. Gafé, '{erpie actif.
Riz, iransactipns nombreuses, ferme. Ri? de
Bangalg haus,sq d,e 3 poncé. Sucre, en baisse de
0 pence. Chaqvre de Marseille, en hausse de 10)
schillings. Fer écossais, Sï? 5/S. Etain straits, 81.
00' . J-
Idem Bai\ca
lu? 41 1/2.
83.' Cuivro , ferme. "Huile de
■ LJverpool, '6 septembre, 6 h. soir.
Marché aux cbtQnsc ventes, 10,000 balles dont
4,000 pour la spéculation ou foxportation. Mar
ché faible. ImportàtfoTi,'4,230 balles-, ; •*
'■ * J 1 New-York,'5' septembre, soir.
Or, H6 1/4. 'Cnangh sur 'Londres, 184 1/2.
Coton middling ' (jpland. 33. Bons américains
(5L.20 0/ffl , 112; PétfOÏQ '.Çru|, 2^ 1/2; I^., épu-
r6 4o ' " ' V 'y t '
' Berlin,' '6 septembre.
.CfictmQrç, efes d,cputê$.,-- 41. d'Arnim, Hein-
rïch8,dori(, app^é p?\r M. d° Vi'nke, demande'la
réélpciibn, du ffr^sid^t . ajCtuoL fil. do Forken-:
L^' proposition est çdoptée èt M. de Fpr-
__ nos laborieu
ses , pQpulatfons, sont pleins dlintérêtj pleins
d'enseignement. Ils montrenV les' choses à" un
point ao vue pratfque. Mieux • què toutes leé
théories,'si, d'un côté; ils fuiit-comprendre les
nécessités ae radministratiôn', do l'autre ilëfont
aussi apprécier dans , toute leur étendue I03 sa-f.
orifices que réclame l'Etat. ' • '
Pour ma part,: lorsqu'il" y a plus 'de vingt-!
cinq ans,!je-.v6nais ici ppuc .Ia promière- fois,
j'appartenais déjà au conseil d'Etat ; mais c'est
près de vous qùo j'ai appris ce 'que l'étude et le
nfiàniement des* affaires départementales 'ensei
gnent et peuvent seuls enseigner, èf je sëis tics
quefai dû; dans tout le cours de ma carrière,-à
ce qu'il m'a été donné d'apprendre dans cette
enceinté. " ' ' *" ■ *
- Oui; Messiem-sj îe conseil général est la meil- 1
loure écolo pour'lefc hommes destinés'à prendre
part aux aflarres de leur pays. Jo nn crains pas
de lo dire, c'est uqe de nos meilleures. iastitu r
tiong. Les largès bases sur leaqypljes elle repose
en font aussi d'jgme des plus amçères pepr.ésen-
tationç de no$ populations.
En^éf^ôt/si l'élection cantonale est assez cir
conscrite povir qub'rar'omeût lès passioqS' politi-
ques qui seraient étrangères au département
pas
bertés ; ioqr' responsabijilé est d'autant |)lus
grando qu'une plus-grande latitude 1 leur est
laissée. - '
Mais cette responsabilité ne m'effraie
pour VOUS. 1 : .... i' îi- :■
Qans'ce consei| où, Dien merçj, pous n'avons
jamais vu qjjq la p^sipn du bien, que le dévotl 1 '
ment.au 'pays, c'est dâp l'intérêt'du bien-être
de rfos populations, c'ôst ppûr «la prbspérire de'
nos ctatréok que nous chercherons toujours à
user dos nouveaux pouvoirs qui nous sont con
fiés. C'çst ainsi ;qûe!;nous pourrons le mieux
prouver nqtro: profonde reconnaissance pour le,
Souverain auquel nQjig le? dpjrpnp, ...
Ce discours >a été accueilli par les plus vi
ves marques d'assentiment: ! ■ >
. ■■■•■ • : ' ll|M ^ ■ .... ■
conseil general pe la tt 'o-fiarol^ne:
Le conseil a voté l'adresse suivante, à Sa
Majesté l'Impératrice :
• « Madame, * . '
' » Lorsque le choléra' frappait sans relâche les
habitans de la villeid'Amiens, et que les coura
ges les plus éprojivés pâlissaient devant les
coups du fléau, Votre Majesté n'a pas hésité %
milieu do cette poputation dé-*
se transporter au
sblée'pour relever son ënçrgie abattue
„ r , A , piafeés au-dosshs
d intérêts trop' exclusifs,, de loqalités ;'et 'quand
je mp.rgppoUn los collèguesVjue fious aVons'éiis,
— fiôrmottez-moi d ajouter quant^' je jette les
yeux autour do moj, -r- il. m'est, impossible de
no pas r^çbhpattre tout cq qu 'a d'heùréux 'lo
„ rt T - lui pro
diguer ' les secours d'une auguste charité, et
faire reyivrQ.Un espoir qtri s'entblàlt éteint: MU
- » Ce noble exemple" aWcité 'une Admiration
universelle; -dont le tonseil général de ta llaute-ï
Garonne est heuTeut d'être l'interprète au nomi
des populations de. ce département. » i !
conseil général dd gard.
; ' - 1 • " ' " » > j 1 i' ' i ' ' "* '/ j < ' ■ 4 - » * • < ■ '
'Avant de se séparer, .le çoase'il général di|!
Gard a voté l'adresse' çuivppte H S. M. l'Im
pératrice : . ,
■f « Madame,
» Avant ily clôturer leqr sos^ipn, les paomhro^,
fairç, reprit le médecin. Je crpis.de moi^ de,
voir de yôus indiquer me ^mJb ( le'u|iî^
et "bon. Mais, du moment oq peci h'entrjj
point dans vos çpmbin^sons, parlons' d'au-
tréc^sp(
,Parlons d'ayjre ebo^è J.yojis en prenez
à votre ajsel esH-e qu'.i| y'? pour moi aù|^
chose qu'elle en ce m mâçî Sari? doute, ce
yoyage me gêné aùjq^ird'hui ; mais j'p^e croi
re que vous m'avez vu donner à Mlle. Dorian-
ti aspz de preuves ^'intér^( pour ne, pas
douter" que s'il lui est yéritàblement indis
pensable, rien ni pef^mne'7— vous m'en
tendez, mon bon doc|e^ir-^ ne m'empêche
ra de le lui faire /aire.
système q^ii èoriflo à chaque canton Ib s6in dé
choisir un meçfihr° dy copseil général. •
sur organisation, MoutesJes époque's,
. e? régimes, le?' conseils généraux'ont
donné Autant do preuves de sagesse 'qyô dé dé-
voûment .aux' vraTS 'intérêts du pays'. Tô"ut ta
ig lès i de-
reriare'
«
s'néntri
fn.agèant aVep ufiçj prudente '(
rg d'es contribuables 1 , îfs Ont
FcuiHeton du Cfluslitutlonnçl, ï
/ ) ,
UN DRAME INTIME
Saphir n'^tajt pas fçmme ^ le faire, Qha^i-
geF dq-système. J^llesp trouvât trop heureu-
se de l'état présent des çhoses pqur. souhai
ter aucune e?jȏce dg chapgeme,nt.'i,e clian-
gement; au cpfttr^ire., tout cq qu'elle,
redoutait !,? plus ai^ mo^de. Elle eût you,^,
dans sqn'tiçuiieurye^dpçmiriÇi femps et ar-,
rêter;'!^ gjarche des jqprs- P,arfoif, cepen
dant; au mUi?u ntèmo de ses joies les plus
confiantes gt les plus sereine^, 41 lui yenait
comme; yjpe sprtp yague effroi qui la trou
blait. Dan>5 Çe/| îpomçns-là elle ^'adr^ssait ^
Natalis, ave,c I?, câliner^ çr^nùv^ ^'uuVen-
fant gâtée qui ne veut pas qu'on îui fasse, de
peine. t t -
— N'est-ce pas, li^i disait-çUe, que. vous
ne me quitterez poipt î N'est-ce pas que
vous pe reprendrez pojçt ç^qy,e vous jgi'ayez
donnât Yous §|es si'bqn dejpjuis qyehjue
temps, piop api !; yous oublie^ (le ijie faire
de la peine 1 . ■ 1
ees mots navraus, mais sincèreg, itppres-
sionnaient pépiblepient îiatftlis, çt ^ s'e(for
çait de ramener vers d'autres idées cette âme
endolorie.
Le moyen était simple > et il l'avait toujours
en son pouvoir : il suffisait pour cela de con
tinuer à lui montrer cette tendresse et cette
affection dont il l'entourait avec tant de
constance depuis sa maladie. Il A'ay^jt, pas
ibe^pin c^e, fei^dj^.p.oijr la lui pro^'yer. Il l'ai—
îmait. Diçons^e^.tçjptefois^ son alïeplioq s'ètait
siflgulièrçmjÇnt ac,ç,ifu,c au rpilieu de cqs dçr-
p^rés épreuves. Il s'était encore'aftach^.da-
iv^qta^e ^plle.e^ 1^-^Qyan.t §puff.rir, et surtout
eçL yoyapt le biên'qù'il l(ii faisait, et l'ardent
amour q^'êl^e-môme éprguyait poitr, lui. U-
,l'aimait agsefmaïntenant 'pbùr satjsfaijre aux
e^i^riqeg dé cœur d,e la femmç la plus cl if fi-
cilç, et.s'il ayait p\i'se croire, libre, il lui eût
consacré ?a vie avec une joie sans égale.
ïs ^- liaison avec Mcaç de îIi,nièro, désen-r
chantéç et sans charR^e, n'était plus pour lui
qu'une difficulté et un ennui, à pause de
•l'Qbstaçl^ qu'elle apportai^ à ^e$ plus chefs
désirs. Il «n était arrivé $ ce moment fa-
t^l qù la passion éteinte est remplacée
pgr la çonscieijc^ du Revoir à. remplir,
où l'obligation suc.eède au^ sentimeps,
011 le moment que nous ^ppelions jai^is
d^ (ou? nos v,o?,ux, ne se présente plus èinous
que cqi^pieung.r^dp.Htah^.-échéance) 1 rpai?
il j a; des dettes d'honneur df plus d'une
sortp, «t il sqffit quç ce soient des jettes
d'honpeur poitr q\i'un gflant h«\mme,'n'ait
pas la pensé,? dç s'y çou^traire. L'amour eçt
^ ^r^sant q'avait pas brisé le lien qu§ jadii
iL^vait formé, Mme de ^ini^re, après avoir,
tqrçt perdi^ po\ir. lfi[i, ayait un droit dç gage
sqr. §a vie» £pin d'e^Ç, Na^ilis faisait en vain
efforts ppujr elqjgqer lui cette
pgn^e importune : il ,ç_'y parvenait pas tou
jours, et quand il* l'avait écartée, elle luiie-
yenaiV ayeç une persévérance voisine de
VqbgessiQR.
Dans ces moment-là, uno ombr^ pas,sajt
Is^ s^s traits, et dpn^al^ à. son visage'pomme
unç autre physionomie' dont l'èxfiressipq'pe
pouvait pas tr'qipper Çaph'ij, I)iscr^(e, .réser
vée, .délicate cômme ï» sera toiyours une,
femme aimante, §ap.bir, ' quand pjle devi
nait ce.tte disposition particulière çt mal-.
heureuse, seintlaU n'avoir à çœur que de
s'efffiçer, qommefsi çll^'eût craint ^jouio^.'
encore à tant d'ennuis. Mais f la' cause trop
ajsémsnt devinée dé cette préoccupation la
jetait dans, ûiie sorte d'inquiétudç neryeusé, r
qui ne contribuait gy^re au rétablissement '
de sa santéj ^is qui, bien plutôt, arrêtait le
progr^ dyiip^Uî-
„ I.e,médècin, qui nç yoyeqî que le cqptrç-
coup de c,es choses, qotalt jour par jeur leurs
•funestes effets sur Mlle; Doriantj.
-3è, ne sais, gisait-il alp^s à Natalis, ce
que tous fait hier à ma petite malade,
mais je dois vous avertir 'que je la trouve
moins bien aujourd'hui. Yous sayez qu'il
est convenu-que je ne la guérirai pas tout
seul et ^'ue j'ai besoin d® yous,'
^On tâcher^.' de you^ aider. Mais, dites-
moi dqnc, n'éles-vpus pas content?
— Tj-ès content, au çqhtraire; s'il ne sur- ,
vient point d'accident imprévu^ je erpis que v
je pourrai " bientôt répondre d'elle. Mais,
voyçz-yous, mon ami, la "cure morale avant
toui. C'est par la'sécurité, le ^alme,' la paix,
ln »»/>"« t- i—- 1 - • * 1
impossible* ï Répli
qua Natalis avec assez de vivacité.
— Mon Dieii! je ne voys dis poin| d$ le
, 4ladam^ ? , - *
Profondément' toiiéné de' Ja si' noble c(, sj
courageuse corjduifô flo Tofro îfajosfe ,i!ar.s
îa '^i redoutable ' épidémie' qûî a "aTÎiigé ' leà
villes de PariS' et; 'd'Amie^ -, Admirant cet
élan généreux qui vous a fait mettre àu-dessuè
da .Irons le sentiment Jdu dévoûment ot.de i'feo-
manilé, le,conjseil général dés Côtes-du-Nord, à
l'unanimité, so fait un devoir de rendre un ras n
pect^ievx homnjage à cfette grando fhpç qui,
oubliant qu'elle estlmpéfâtrjco, épodso, môfoj a
da'igné'pronârè 'vis-ji-^is de lii douleur et de 1H
mort le rôle rtiodôSto'de la sœfer de c'ha'rité .!' (Vifs
apifilèradisâem'éhs);'' •* ' :
• ' Le conseil général -, en • honorant ce sublime
exemple'ddnné;au monde entier; prie Votre;Ma
jesté da -youloif Jiic®. lui pcrmoUre dé'dépo-
sqj-i à ses pjcds le§ hommage^ de son aduiiratioa
ç.t de'^qn^fjis çlévoué fogRQct, .
En répqq&e à cetteadros^, M,ile président
du conseil général .ai rèçu de S. Exc. M- le
ministre de l'intérieur la dépêche suivante'!;
' L'impératrice est profondément touchée des
témoigtoaèes de sympathie qui Lui sont donnés
les cbnsoils genéçaux. 1 V. 1; ;
l'apjrè^isos prqros, je'Vous prie a'être buprès
dç cqnsqil que,vous présidez l'interprète de ses
Spn^imens (Jp sjnp^re grçltyaçfô.- j 1 '
La lecture de cette dépêche dans la séance
u 2 septembre a -été acoueillie par les'a'p-
plaudissemens'-dos membres dd conseil 'gér
conseil general de mafne et-s5îre
5 '-t f - .iSyJ-V
,L0jCpn$eil' générai de Maine-et-Loire, s'as r
sociant k lapensée qui a entraîné les» conseils
généraux à xatec^ ,$a-Majesté l'Impératrice
une Adresse pour Ja félicites dji .courage hé
roïque avec lequel elle avait accompli ses
devoirs d'impératrice L et de premièrg sœur
de charité de France, a fait parvenir à, tioJr»
noble et. gracieuse Souveraine l'adris^eiSHi-
Tante».. . , . ,,.■( i
- La-France aimo l'héroïsme. Le voyage
d'Amiens,- au moment «ù ^'épidémie «exer -'
çait dans cette • ville ses ravages les plus
douloureu?, a été apouejlli dans tout le
payç ayep un frémisçemppt sympathique, et
restera dans l'histoire cojnme une grapde lecon
; d'un grand 'exempte de poùjago chrétien'
1 » Lé côhseïl-généralestl'interprète, des sqrlti—
merts ti'nciiiimes dé la" popiltàtioff do Maine-et-
Loire en déposant,'à celte' occasion, au* 'pieds
de Sa Majesté; l'Impératrice l'hommage de sa
vive-et respectueuseiadmiraitiou. * !
Le conseil général dé la Mayenne a voté
unb Adr^sse^'Sa MjajéstéTIm^ératrice. '
conseil général nu rhojvç.
■ Le"conseil général du Rhônb,_ danssa'derniôre
sefesion^a vpté'unosdmmedesiximilliQnspourla
construction des chemins dQlor départempntajjs,
Il a dpeidé que (es prpmi^çs liguos
adjudication seraient (Cell^s.cje Bqlleville a J3e^u,-
jeu, Je villefranche h Taraj-é, de Lyon a $ain-
te-Foy-l'Argentleré'. dar Lëntill^,' a'vec' ombran-
cfhemont : :'sur la Ij^nè 'de'Villéfranche à TaWre,
et enfin celle dé LY&ù ^h Brigrials par* Frafichè-;
vilto »et-Oullinsi,' avéC 'cmbtanchHment 1 sut; Vau»-*
gneray. . ... !i : H
Dans sa prochaine- session il statuera sur les
demande^' de cqncpssiçns - qui auraient pu être
déposa entre Iç^'iTjajps ç^q^L le sénatbuf pre^v
fftt. ' * *
!.. phusse. ; ■
- On nous écrit do Berjjn^ le 4 septembre : ; -
- te rapport de la coinrmèstoh 'chargée' d'exa
miner le 'projet de loi concernant 'l'annexion du
Hanovre, do la Hesso-Electorale, du Nassau et
do Francfort à la -Prusseprient d'être distribué.
Après un résum,é sujîçipct des événemens^qui
ont amené la dissolution formelle de l^îfete,
accorhplié' ^ ' Aù^boiirg lo 2i aoûtj lp apport
bP , iiSt^to' > 'que' la cp'm'missipn p reconnu dans 1<£
.0 loi fcdtiiîil '„ "fe; .'.cojpmoncbtaeûtî^ûna
Ar\r\ÂVv\^À* 'i'iiîî.J'-» '
messàgb.royaf;du'l0'^ùt èt dep^p^tdô.
Wl satisfaction du
tâche cjue l'jît^f'piiu ( ssieii
empnr en vertu do ceito loi. Lo rapport
d'abord le droit de la PrussoàB'a'ftnoiej;
vre; etc. La comihissîon ,a',reçonpu(ju.e le,
droit de copqiiêtô 'exiàléra aus^j longtemps'qùq
là'gué'rre'.'^ *
aura à remplir en vertu do
discute d'
tè 'iranov
TapJ;qw des Etajts allemands, en mobilisant les
«pupos contre d'autres Etats allemands, en appel
leront à-.la. décision da la guerre, ils auront à en
supporter le« co iséqitehceSv Le rapport |consta-
te'ttoA 1 1fl : rtWiît-'/toik'i»»»"®w»/»T»«uu>« 1" "
v» -î" ""•"" oy '- j - wi-'w «.lowo quo
jf. \ idqq Aç'^nfprcfir ce tUco par le suffrage uni'
yefsol »'# pas\été acceptée par da commission;
puisfltu.il a reconnu que ce seraitromplaeer l'es^
sentiel par des apparences. ! 1 •; :
3 n i '^aAçètttlwont' < th "Ydrlement do l'iîplan. du
Nord n'est eonsidéré ni commp nécessaire pi
j?(l!in(jlQ' ®portùp,, vu qq'jl p T e?js,to' pas en ce
pipjppnt, qu'il n'a pas la QpnjpéteDcci Suffisante,
Pt qu'il n'est pas propre à émettre cette décision
à causé do la prépondérance dos ropréSenfans do
la Prusse. La commissiqn s'est trouyée d'accord
p.vec lo président du' conseil pour roconnaî,tro
qii'cn réservant l'assênti mont de petto assémb lée,
oft ne fprâit' que ^retarder la sanction dp droit
['incorporation do ces pays, co qu'il y a lion
i^^tor'dans l'intérêt d@. la position de la
Prusse et de l'Allemagne viS-à-vis de l'étranger:
cRnco qui concerne les conséquences du droit
de'tionquête sur les droits intérieurs dtjs pay's
(5Ônqijis, lt» ^ouy^emont £ déislarç qu'il regar
dât '!/$' jpg'tituÇlqi^ potitjqu.ésejl [es Constitutions
dés pays- conqmg ooinpie abolies, Ja Constitui
tîon et la dynastie 'étaient inséparables, en Ila-
novro, la dynastie était beaucoup plus'ancienne
que la Constitution;-l'une et' l'autre ont dû dis-
paroî{ro'bij'"'môrtle temps. 1 La doctrine moderne
ott'droit des'gopâ ello-mCipP pp çpqclut qu'au
fçàp'eût dlLiareil p|-ivë;, *
, ,tln seul membre 1 de la commission main-,
tint quo les Constitutions devaient être valables
jusqu'à, l'incorporation définitive. Deux autres
membres de' la commission contestèrent tes con-
SéqUertces du'droit dè co'nquôto, en rappelant que
rogp^vqr4eh}tfnf prussien Jurait décljire plusieurs
fojs qf^'il comffa'tiail "coptw les gouyernemens
■if non pas contre .les populations. Les commis-
aires du gouyçrnomenl répondirent que la pro-
fâlnation d'^ù gétjél;àl en ' ,payf hostile n'obli-
grait na's le gduvêrïièth'ent, et que là proclama
tion des gouverneurs militaires et civils n'avait
de valeur que-pour-la'durée-de l'état do guerre.
La commission trouve - dans. ces déclarations
une obligatiqn moMlë du'gouvernement de ren
dra à ces populattiônà lin'et'at 1 légal 'èt constitu
tionnel ! qUi les satisfasse.*"'Cependant; en vertu
des raisons développées plus Mit, la commis
sion ne leur accorde pâs ' le drpit d'ê'tré' consul-
téerf sur rinçorporatîôri. ■ -s i''' 1 !
>! 'Le 1 tapport'expose ensuite la nécessité et l'u
tilité politique d'incorpoferces pays «Y la Prusse.
Il itlSifete sur la délimitàtîort géographique de la
Prusse.- L'inbdrjfàration' de ceS Efa'ts' à la Prusso
constitue un ; pTogtès énorme'dans' 1e 'dévelop
pement national." •L'À[lemagno , 'acquerra beau
coup plus de fôrce pai 1 'l'agrandissement de l'E
tat le plifs grand et'qui "est' entièrement alle
mand; L'état de 'l'avenir, dit-il, ne pourra se
former que' par' l'union' organique des (filtres
Etats allemands avec la Prusse. •
Le rapport, après avoir insisté sur la nécossi-
té de métibger Meif "droits 1 particuliers des pays
annexés,' développe, 1 'd'une part, que l'on doit
créer un étqt transitoire qui. ne soit ni l'union
personnelle, ni la dictature royale, d'autre part,
l'impossibilité d'appliquer immédiatement la
t T \>V * UUIVU1U
1-807), et 1 a insisté'pôur que 'l'organisation do la
justice ©Mo système des! impôts sbient mainte
nus,- autant que possible; dans les pays annexés.
La démobilisation de l'armée n'a pas encore
été ordonnée cependant tous los soldats, ap-
paMeriant'à'la lâhdwolir. vont être renvoyés
dans ieuts foyers. •» ■ ' 1 {Ifavaa.)
— Ne 'prenons point légèrement Un parti
ovn rnrilîftiia t/^ /InAfA... _ r ^_' 1 .'J - '
-- , | —y UU
rien avant d'avoir "obtenu votre assentiment,
— Dont je suis sûr que vous ne. doute?
ppint, répliqua Natalis," " ^
M. dè Sayëpay «n' était arrivé à c® ppint
d« difficultés extrêmes, ou il pénible qu'il
n'^r ait plus de salut que daips des parti3
également extrêmes ; du rest§, il fa\i( bien
lui rendre cétte' justice," il Savait plus !en cé
moment qu'une seule idée. '• achever l'auvre
; si bien commencée de la guérïson de Sa-
' phir. >'. ' . ' Y "• .
Il' se familiarisait peu à pey ave^c cette
idée dè voyage, (jui lui avait paru, tout
d'abord, une si grosse' affaire. Il se dit que
rien ne déterminait la durée de ce voyage,
•qui pouvait n'êtrç qu'une absence "de .
quelques semaines' pour^aquâUç ii serait !
. bjqn malheureux de ne. pa^ trouver un
ptéièxte. Jl savait, tout ca.'qji'if tjpyait'îi
'M^q^de Liniè're, èt "çqrtes" il le Jui payait
bien. Mais, après tout, il n'était pas upj esr
clave, et il ne lui fallait ppint lui demander
l'impossible. )( C« yay^ge,\ contre l^quelUl
s'éjpt tout d'aberd sj énêrgiqùei^ent r^criéj
l\i| ^emîîj 3 ^ m.^înteri^nt la^cl^se du. mon4§'
la più^ pf^icablè,' qi "ppur laquelle il
restait plus ^ obtenir ^ue le consentefnent
de Mlle Doriapt(, Mais, sans gqe l'pn p s ût
lui réprochqr un trop haut ..de^ d^
présomption, il pouvait bjen êfcp certain
id'ayance dç ce coiisentement. Esi-ce. que
:1t. pauvre eiifant avait* jamais songé à
lui -rptuçer ^uo^.' que ce^fût î èst-ç'ç qu'il
n'avait point charge (l'âme, aviec elle? est-
icequec^ n'était pps ly| de vâulQjr pour
dfu^f D'aillQur^, q^itt^ pâr^î, ?'en alîqr,
(ensemble, loin,-bien loin, n'était-qe point
cç, qu'elle avait toujours le plus afdem-
ment fouhait'é? et quanai c'était lui qui l'^t-
fraiit, comment pourrait-il doniv yenir à sa
perisée de refuser ? Il ne devait pas avoif Kg-
^oii\(ïe recourir11 ^eajiqçtup de pjéçjau^iq^ j
praîbires pour, lui. îairçt une proposition qui j
devait mettre Je comblo à ses vœijj.le^plus
pher'sl.
1 — Çst 7 ce q^ yous tenez absolument ne
quitter jamais Paris? lui demanda-t-il pq
"je.venîjnt prè? d'elle. .
-r-' Ah 1 |it Mite Dorianti en pâlissant un
itçil, je le spajs bien que vous finiriez par
yoùs lasser d'êtrejjon ! Voilà maintenant que
yous voulez mé renvoyer l
—> gh non ! petite tête folle, je ne yeux f as
«j-On lit dans là Gazette qplionak do Berlin,
3 septembre : ' • ■ »
. « Laigtandô-duchnss'o Marie de Russie et lo
duc de Leuchtonberg pnt continué ce soir leur
voyage.pour Carlsruh^..
'"«L éjecteur dg liesse s'est Ipgé à l'hôtel .do
Prosso/à ^tettin'; la suite pv'rnftière' qu'il.'avait
tandFS qu'il loge-it nu château de cette ville a
été renvoyée ety de même, ses voilures royales
et ses chevaux sont revenus à Berlini ^
_j?Lo comte çlo pismark a eu dimanche .une con
férence avec'ip çom|e de Goltz, ambassadeur
voqs renvoyer; bien loin de là l Je v^ux, au
'contraire, m'eil aHeravpc yous.
— Venir avec moi !. yous 1 quitter Paris
!tous.cjpH|! nous pn aller, comme cela, vou?
et mpi r . ensemble!... Vous me ^demandez
si je,yq\]^f Ah ! mon ami, je n'ai'jamais rien
.désiré davantage... Soyez béni pour cette
pêrisée-làî
Çt avec ce gaste plein de caressant^ Uumi-
lit^et d'adoration flatteuse, familier à la
femme,d'Orient, -r-; sa mère.ayait vu le jour
dans les Iles enchantées < de l'Ionip, elle prit
la main du jeune homppe, comme çi elle eût
voulu la porter » à ses lèvres, tandig qu'elle
relevait vers lui ses grands yeux, nageant
dap.s ijina serine çtpfofonde lumière, et que
jr^^ieqt humides les douces larmes mal re-
itqiiUjes dù bqpheur.
' — Pauvre chère âme 1 comme il fait bon
dp te rendro heureuse 1 murmura Natalis en
caressant du bout de seç doigU; la chevelure
noir# et lustrée de la jç.une fille.
0» ue peut pas pie repropher d'être
ingrate, répondit -relie doucement; mais
quanç| partons-nous ? k
•; — ^juaud vous voudrez, quand vous pour
rez l Dans huit jours, dans quatre, dans
dçux, demain. Voulez-vous demain, chèrp
Saphir?
: —Oh! mon ami, grondez-moi d'être si
peu raisonnable ! Je voudrais partir dès au
jourd'hui! jé youdrais partir à présent ! Si
courte que soit la distance entre le bonheur
et moi, je crains toujours que la fortune ja
louse ne vienne se mettre entre nous deux...
phi nè ceignez pas que j'essaie de, me jus™
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