Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-08-28
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 août 1864 28 août 1864
Description : 1864/08/28 (Numéro 241). 1864/08/28 (Numéro 241).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
49' ANNÉE.—N. 24t.
BUREAUX 4 PAjRIS : mo Je Vaiois (Palais-Royal), n: 10: ,., v
' : * f - ' ' ' ? • . . „ ' - • " 5 4 .. J. ■ .
TROIS MOIS•«?••••<& 16 FH.
SIX MOIS..Vft'V.ir.ï- 32 FR.
UN AN „,... 64 FH.
DIMANCHE 28 AOUT 1864.
TROIS M0IS,...'i...ï 13 FR.
Six MOIS...'.....;;; 26 FR.
un an.>..y .il 52 FRi
un numéro 20 centimes:
Les abonn'emens datent des 1".et 16
de cbaqae mois.
JOURNAL POLITIQUE, ïl {r |liâli| UNIVERSEL.
■■ ,■ , !■ . .. . ■ . .> . I . * — yi U '.''-i lAi'.-- iix-j «> • *v">. j' ' -*5'; s? . j ; ' ' i< '.' - —
■ < N J .v/ ' • <\ Î 'V - F 1 -• "i •
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.^sijr Paris, à l'ordre de L'ADsnNiSTKATiiDa du journal, rue de Valois. n° 10. I Les articles déposés ne sont:pas rendus. - « , (place de la Bourse).,. - _ .
poir les pays étrangers , voir lé tableau
publié les 5 et 2û de chaque mois.. '
Imp. L. B0N1FACE. J. des Ïtons-Enfana, 19.
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HISTOIRE
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1T DE LipiRE
, PAR M. A. TJ1IERS '' ' "
20 volumes IN-8* mxlf i.
Nous croyons être-agréables à nos abon
nés en leur donnant avis que quelques se
maines np.us séparent de l'époque à ,1a-.
qUelie il, ne nous sera plus possible de
leur offrir aux prix exceptionnëls et dq fa
veur l'Histoire du Consulat et de TEtnpire^
en 20 volumes, reliés, par M. T hiers. j . „
Les demandes doivent donc nous être
adressées avant le 1" octobre prochain,
jour de l'expiration de. ; notre traité avec
l'éditeur de cet ouvrage. . , -
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Avec gravures ♦ 63.1.
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MM. les abonnés qui n ont pas encore
reçu les yplumes cOm^lémentdreSj dy 17*
au 20" inclusivement^ sont, priés ;dê,leSï
faire retirer d'ici, au 6 30 septembre pro
chain, dernier délai". - - • - " - :
A la demande d'un .grand nombre d a-
bonnés nouveaux, aious venons det.taire
réimprrnïer. tout ce qui a paru r jv«qu ici
du" roman de m, - 1 chàrles rabou ,
FOllÊT »E BOVU*.. ' ,
MM. les abonnés pourront, à partir du :
i^septembl-e," faire' retirer' dans les bu
reaux du iournal.le^' feuilles contenant les
SSÏrfSffîl l'oiuïr m:
publiées avant la ■ date de Içur abonne-
îneiit, et se'mettre âifisi au -courant de-
cette œuvre si dramatique dans : son en-^
semble et si attachante dans ses détails.
PAIilSV^T^AOUT. j
. .ji ■fi >> wy .• .■ k' ' i
Nous publions aujourd'hui le discours
prononcé par S. Kxo. M. Behic, minis
tre du commerce, de l'agrîculture etdes-
travaux publies», daus -le bunquct qui lui^a,
été offert par la ville* de Marseille. Rap
prochées d aï'ôcerit discou rs.de S. E\ c. "M, le
ministre d'Etat, fes 'paroles de M. ^êh^;
aclièvtait de. traçoj!, au pom du gouverne
ment de .l'Empereur, la ;plui .y/iste.pmr;
gramme d'améliûrations~adn>inistrativeSi ;
financières et commercial es q u ! au eu n gou-
veriièment/ait janàais conçu et exécuté:
Les journaux allemands expriment des '
opinions vagues et contradictoires subies ;
négociations qu# suppose la présence- à:
"Vienne du roi Guillaume et de'M. de Bis- -
mark. Une '.correspondance privée, adres-
sée'àl 'àgence-Havas, se rapproche.sans.dau-:
ter sinon de la vérité du moins delavraisem-
ll 'ance ,lorsqu 'elle "aîsurftqu #îloin de cher
cher' îi s'entendre sur -une réforme fédérale,
l 'Autriche et la Prusse sonVd'accord pour
y renoncer ; - çljes jugeraient plps TitiM à s
leurs intérêts communs.-da s'en iejtfr t à,
une alliance intimej'-qui^aurait l'avantage
pour la P -ruisse de lui lai>ser.'ijftichïinp li-
bpe en Allemagne, paur l'Autriche 4? lui
donner un puissant allié r en ttŒ de com*
plications extériéures., h '- f 'v
.Du reste, l&i Boerserihallt n'hésite.- p£3 a
le dire ; c'est uniquement aux-évènempnj
.qui pourraient surgir-du côté de'ses pos
sessions italiennes que l'Autriche subor-,
donne aujourd'hui sa politique en Àlle-
loagne. D'après ce journal, l'expérience a- 1
jrévélé ce qu'on pbuvait attendre*au point
de vue pratique des sympathies, plus ou
moins sincères des Etats de second, ordre,,
et-l'Autriehe « prévoyant qu'elle se trou-,
>> vera qaelqua jour dans une situation
» .analogue à celle de i859,.n. croit ié .mô-,
jnont venu de s'assurer un appui plus so: :
|ide que la Bavière ou levWttrtemberg, ,
j Quoi qu'il en soit,, les circonstances ac
tuelles-portent la , presse autrichienne à .
exagérer l'importance de ce qui vient de
se j passer dans le Tyfol italien ; quelques
personnes ont été .arrêtées jt Trente et à
ïtoyeieda; on a saisi des-armes et des mu
nitions. De 1S le bruit d'une grande cons- :
piration, révolutionnaire qui devait livrer..'
leTyrol au royaume d'Italie; YOsl-Deutsche-
fest trouve l'occasion bonne pour àécla-
f , ejr T qûe'çes imenées, plus ou alpins sérieu
ses, constituent un danger et une menace i
noapas seulenjent contre l'Autriche^mais
contre l'Allemagne' tour-entièrei ■ • ,
j o jL.1' ! si .'n • - «" ' i:
; .LcL JGhatubrer des représentans belges
Vient de censtituerson bureau ; elle a réé-
lu."pcnur président. H. ;Vandepeerebo'g'm, t
l'une des jhptabilités du parti libéral. '
i -Les différends qui ont duré si longtemps ,
èrtire la Turquie et-le Monténégro, au su-
^eV âé la délimitation des deux Etats,
viennent d'être aplanis, à la satisfaction
des deux parties par la commission mixte
liai s'en occupait. . t . '
? II circule en ce moment aux Etats-Unis
une-adresse au nom du, ; j>euple anglais
qui invite les belligérans à déposer les ar-
mès : et à accepter la séparation comme un
fait accompli sur lequel il n'y à plus" à re- .
venir.
i Tv. i,. ..-c.-- v< . ;v -
? En même temps que l'empereur Maxi-
toilien notifiait à la cour de Turin son
&vènenÎBnt au trône du Mexique, il èn-,,
Voyait a Madrid M." Paz'io, chargé .de la
même notification pour S. M. Catholique, i
M. Pazio a du être reçu hierà là Gràpja..
Lord Palmerston vient de prononcer â"
Tiverton,-.«fi l'issue des courses, içi.- :nour
veau discours idont leusiiccèsi a été, cette
fois, unanirre; le' noble irrd, avec cette .
àbodda,nte. gaîjé''(j[U)J con\îei^t si jjien.à '
l'heure du dessert,.s'esLlplu à_lra«çr ïln'
parallèle enti;e]es courses de-chevaux.et lo
' gouvernement parlementaire ; là ressema-
blance entre la Chambre des i communes et
|e turf est saisissante, car^vant lout, on y
iourt pour-le prix de la-reine. Dans l'une i
comipe sur l'autre, il arrive ço^vent gue le ;
meilieuï chevat, on, si vp4s.vpul,ez', lé m'eil- ■
leur, orateur 4, branche • efc s'aba t.. Après
quelques développemens' dans le même;
genre,Je noblô.,l6r0Ves{. rassis^en'.expri-",
mant L'espoir.de n'avoir xien dit de dépla^
çé. C'«st peut être le trait le plus piquant
^er sa harangue; ' " 1 -, ; . \7
i - - • ' . -A uguste Vrrù-
j Le prince Humbert est Arrivé'à Paris, ce
nalin, à 'dix heures. quiDz'e.minutes , ve-
iaiit,de UaraVourg par.Cologne. -
'il a été reçu a ia gare", du. Noj?d par le"
)rince -Napoléon et lp, princesse Marie-
;(q§Icle^c:^J r ,V,'. .Lia.,
;L%pwnce voyage incognito, sous le nom
îë îsorota.daMnnza»' .
TELEGRAPHIE PRIVEE,
'. Liverpool, 2.7 août.
* "fe City of Manchester a apporté'ï 26,Ot S dol-
ilars et 1^10 liv. sterling. r , . ,
New-York," 12 août (par le Saint-David).
r Des avis de l'ouest du Mexique venus par la 4
voi e de .San-Francisco, disent qu'il existe en
core, aux-* environs d'Acapai nombre de détachemens iuaristes sous les or-
drès d'Alvalrez.": ■ " , "
Uragà s'est, déclaré ' en faveur " de l'empire. *,
Quelques centaines de ses hommes l'ont suivi.
: Un corps juariste occupe Coliœa.. .. ,
, ' New-York", 13 août.
Une'çommunication du ministre de la guer
re, M. Staunton, annoncj que d'après des dé
serteurs confédérés, le commodore Farragut a
pris Mobile. .
Le Corsaire à vapeur Tallahassêe '..a brûlé six
navires 1 ^ 60 milles au sud-èst de Sandy-IIook..
- Ory 2SS 1^4,— Change sur Londres, 274 1/2
coton| 173. ■ " ■ L ,
• ■ * - • - Copenhague, 26 août,
i te Flyveposten annonçe que le Folksthing a '
adopté, hier; par 73 voix contre 13, le budget
des dépenser extraordinaires, ce qui, d'après la' '
feuille'danoise;'montrerait l'effet produit par 4
laimenace'de dissolution faite par le.ministre '
des finances, • - • J ' - ■' iJ
-Le ministre' des : "financés a déclaré, -3e la^ J
nrânière;!a ! pîûs positivej dans , le Folksthing^''
què lés' : în'struètioHs envoyées' aux- 'plénipo-'-
teatiairéa-^ànoîs- à-Vienhe avaient pôûr-'bBt--
ûe^faire recouvrer au Danemark le- Nord du
Sleswig. '• - .... ' : :
; . -Palerme, 27.août, ^
' Le feu s'est déclaré dans lés bois de Fienzza,
appartenant à .l'Etat. L'incendie a : pris des
proportions considérables. . Les populations
Sont accourues pour arrêter,-leg progrès du feu.
, Madrid,.20 août. . '
M. Fazio, représentant de l'empeieùr du
Mexique., est arrivé à Madrid* Il est reparti
aussitôt pour la, résidence royale de la Granja. ;
M. Fazio est porteur de la lettre par laquelle
l'ér&pereur Maximilien notifie à la: reine son
avènement au trône. " ' " [Havas-Bullier.) "•
Voici les dépêches qu« nous rscevons ce
soir: ... : . ;
: •- • New-York, 13 aôût. .-v
Le-ministre de la guerre, M. Stanton, a re
poussé la demande du-gouverneur Seymour
au sujet d'une-enquête relativfe au riombre de*~
conscrits fixé pour les villes^ de New-York et !
de Brooklyn. -
. ■ 1. Madrid, 27 août.
AjU lberiâ été acquittée par le conseil .de /
guerre. ... - •• - , f
Le •Cantemporapeo et'Ju Discussion demandent",
-^■dissolution do la Chambre. .
4 .u . . .(Hams-Bulliep.) .-
: COURS DE LA BOURSE. ' .
èauns DE 7 I^ï2"Ï : U^US«E. B.USSBj
3 0|0 au compt ; '66:30 "66 35 v 'OS » ;
«—Fin du mois; 60 .30 66 25. . u » ' » 03
M/Sfau'pomgC 9494'65' ; „ » » 10
-rPig ijii Dm 18 *'- • . » . » .
! Voici "le discourskpx.ononcé à Marseille
parM.,Béhic
I ' ' « Messieurs, / ' ' ' ' ' :
! >> J'éprouvbA me'retrouver parmi vous une
satisfactlofllTacilB à comprendre. "
~ » C'est à Marseille què j'areu, pendant douze' '
laborieuses années', lesiè"ge de paes intérêts, de
mon activité et,' Si faible qu'ellô soit,', de mon"!
impOrtapce. C'est eh pratiquant avéc-vous les
{randep afflires,que jjal pu'm'initier.aux doc- ",
rines commeroiales'saihes", larges et' prudem- *
taent progressive»que Marseille professait^ de*
puis.longtemps déjà' lorsqu'elles n'étaientieR-- '
coreailleurs qu'à'l'état purement spéculatif. '
!:es doctrines 1 dontle bien général est le but, et :
atliberté le moyens plaisent au- génie supé-
rieur qui--préside aux destinées de notrepayB,--
pc'estsans douto&^ma ferveur poubelles que^
je 4ois l'honneurippliquer-sous son impulsion souveraine, s
aC'està-Marseille en tin j-- Messidur^que j'ai »
ju contracter, en plus grand nombre, vde-ces
Amitiés ' raisbnaéès->eti *>vlgôureuseg ; que - nul
Changement de.situation n'altère,-patee qu'élu
jesprocèdentdë l'estime réciproque et^de la'-
communauté deasentimens.
i » J'ai donc plus d'une raison de ma trouver
heureux en rentrant'à Marseille, et de me seii-
tirjQetet ,ému de l'accueil que j'y reçois.,
■ » Cet accueil,' iaissez-nioi' 'I éspSrqrT, n'égf
pas seulement un témoignage de sympathie;
j'y veux voir aussi * une preuve 'de confiance.
Or, la confiânce qu'on «ait- inspirer; est ' une
force, et j'ai à coeur de réunir' toutes celles
que je puiserai en:moi-même et dans les -au
tres pour apporter mon contingent d'efforts à
l'accomplissement de la t'^clie imposée au dé
partement du commerce ef des travaux pu-,
blics par la volonté de l'Empereur. ;
» Le programme qui résume cette tâche re
pose dans la - lettre mémorable^ que Sa Majesté
écrivait-à son ministre d'Etat le >5 janvier 1860;
Il comprend la levée des prohibitions, le re
maniement, dans un sensllbéraly des tarifs de
douanes; la négociation de traités de commer-
s
» i \
propres
baissement des frais de transport;" enfln uiie
impulsion particulièrement énergique à don^-'
ner à l'amélioration et à l'achèvement des-
voies dejcommunication par terre et par eau-
et de tous autres travaux d'utilité pubfiqué.
» Cette œuvre cunsilérahle-a'été immédia
tement attaquée sur tous les points- avéc auT,
tant de vigueur que de succès par mon émi-
nent,prédécesseur qui aura' Su l'honneur irisi-'
gné âetp'oserles ^riiicipaleS'aS^isës':de ce bei'
édifice , après ! en avoir dessiné le- plan 1 sous '
l'iaspiration directe'dB'Son abg&'stè-auteur.
jf Mais s'il a été beaucoup/faitv il feste en-'
core beaucoup à faire. ^ i' i
». Les prohibitions opt di?paru de nos tarifs;
supprimés r sur les principales^, matières pre-,
mières, les droits ont été notablement réduits'
sur les objets ïabriqués.' Nous avoûs encofe à".
nous avancer' dans cette* voie avec"les délais
et'les tempéramHns'" < qttè t teutê"trttfisfoi i ffiation-
comporte, pour nous rapprocher du moment
où les droits de douanes ayant perdu le cas;
ractère de la protection ne seront plus calcu
lés qu'en vue de l'intérêt fiscal.'
» Certains pas ont été faits vers ce but par
les conventions commerciales, dont les traités
déjà en vigueur avec.l'Angleterre* la Belgique
et ; l'Italie ouvrent- brillamment la série,
D'autres traités, procédant des mêmes princi-
)es, sonton voie; de conclusion avec la Prusse,
aiSuisse et la Holiandey et des négociations-;
analogues: se poursuivent avec le Saint-Siège
etJEspagne,
V Ces traités, Messieurs, qui auront pour ef?.
fet de râmener sur notre marché des transac-,
tions que repoussait la rigueur * réciproque des:
tarifs, n'effraient plus aujourd'hui personne. '
L'industrie française, éclairée par les- faits*
cotamerciaux--des- dernières années,' apprécie^
mieux sa force. Elle reconnaît qu'en - l'état de
nos tarifs conventionnels, il lui suffit, pour:
défier tonte concurrence, d'un peu plus d'ini-
tiative et de confishce en elle-même, de quel
ques réductions dans'ses frais généraux- étdus',
p^rfectionnemens d'outillages que le boncolirs.
du l'Etat, ainsi que l'avait voulû* l'Empereur,
a si'puissamment fhéilitës. • ■'« •-> L
» Et cependant; -Messieurs, l'industrie ffan-
çaise r dijà:?urbien dès points victorieuse, n'est;
pas encore ,en possession complète de l'unedes .
principales conditions' de succès que lui pro
met. 1 accomplissement du programme impé-
rial; Je veux parler "te,la facilité des commu
nications et' de 'la réduction* des prix de trans
port. — -"-î ô . - - -
> Si le' xésean des grandes^lignes de-cheminï
do to a pu être portéià plus de 20,000 kilomè-
tres, au prix de/la£orieuaes .combinaisons et
de sacrifices considérabljBS ide la. part du ïré«
sor, il reste'encore , à surveiller et à hâter
l'achèvement de ces' lmmenses' travaux au-
tant que 'le comportent l'état dû marché mo
nétaire ■ et les 'délais 'contractuels accordés"
aux compagnies!' ll' J i J éstie-- aûssi à en- com-'
pléter le système, tout au^moins au moyen
de lignes secondaires j exécutées : écqnomique ^j
ment, Boit par des entreprises individuelles a-/
gissant sans le.concours du Trésor, soit par
l'intervention des.yilles ou îles départemens....
Mais, pour diriger ûtilèment dans ce sens las"
initiatives qui cotaffiencent. à se'produire ,
nous avons à~ étudier une législation spécia
le rqui'', tp^t J e£' J 'rj5se : rvflnfc Ji Incontrôlé -de-
1 Btat et . en - assuran t i au puhlic- les garanties
nécessaires, donne auxe Bntre|»réneurs plus
de facilités administrative.? ejjechniques pour
établir et pour-i exploiter les; r nqijvelles vqies,
s $5 daflf» les tçai^ ï)a«s£s pn 3863 jfvec jes
grandes , compagnies,,une',quatrième clasge a:
été introduite dans;lB'sr tarifs: si des çanaux "
o XiJJ - * J * C.. *iO.I r 1 .
■ " «rvf «:t—■ >-/r —rr T -\—T <- TT r» • :
. Zi'- *-i- vV V-r" ii-
Feuilleton du Constitutionnel, 28 août
m
LA FORÊT DE BONDY
bi : I." * . 31. ) : ■ i. -3
EPOQUE DE LA REGENCE.
11.." ) .»C,' tO "
Première partie.
XI.
GIIEZ 1E jlÉGENT.
En se- rendant où l'abbé llênvoyaiti .le
valet de chambre de Laval eut la curiosité
de. voir qu^l.'ètailj ce .passage de l& Gdzçtte
recommandé il l'attention tlo .Mlle ;£lhaùs.r
serâie.Ne'voyantdaiis'la colonne indiquée
que la'mention d'un perruquier qin ç'étjiir,
penda eCcellft de la' naissance 4'uq veau a
riAÎiY t^ius., il' ne' s^exbliqui. pas. trpp la,
supposait,"pourr'aU-trouver à JLa commuai-,,
cation dont il .^tâitlqh'argé ppuf'eTl^. ' -,
Mailla destinataire ne s'y.trompa.poipt
Aussitôt qu'elle fut seiil^eile allumcj pnfj.
bougie el,. au.-dqssuAdé'sa flamme lit pas
ser deux o u ."t rb i à fo ià le pa pi e r ,H l'.é ndr o i t
qui lui avait étc indique j aussitôt olliî put
Urètres distioetement : ... -"".'.'J
.('L'homme est vâuvé/màîs solidement
1 - f Ht .. t m t 1 ' ntiAV T A D A
» VOUS il «Avez. y iu,
i> avait dit Je contenu, disposait de_trois
n jn'iUions en'faveur "de Mme de'Maint^-
» n<îîi. Ordre vous à.vàit été* donqé de re-
» mettre -Jè^ paquet -eactetâ au marquis
» Sanguin de Livry, maître-d'hôtel du Roi.
« ef* 'propriétaire - du Raincy; où le jerinc'
n hoiiime' pouvait sfe--rendre tout-aussi'
» bien qu 'a l'abbaye, «Me dépôt sorti-de
» nos mains venait à fomber entre celles de
» l'ennemi, "tout ceci serait contredit,mais-
,, alors, comme alors J ! PeurJ« moment,-
» cette explication pourvoit à tout et doit
» éteindre l'ardeuy rechercbes.' Je ver-
rai Mme de Màiïiteflttn qtn; «^ serait
» bien çecourâbl'o," «i f ^ a î~
» firmer notre dire'. avoir
» lu. » * ' " .
Connaisseuse en fait d'i.ntrigue, laChS!^-
seraie trouva que l'abbé se montrait un
maître passé et que, pour le cas où la sel-
ie ctu chevalier gérait découverte et.éven-
nnhorinntrtlrà
;slonriairô d
qu'elle àvaiï sigpifté'é à .sôii 'ico&p'lic^'.âû
moment où èîle s'élait s'épàrëe de.lul/lNfûti
pas ,au' moins''jjué". là .'Considération' dè
quelques';dangers à couVir lui fît déserter
laVônèplrâtïqn'f mafë l'abbé lui parut uii
asSobië tirant trop à' lui " et voulant trop
toùt""mener..'.'■ V' " r _"
Ce 4ïiotJ« vous UMfenik .qu'il lui avait je
té,' qûanil elre avait parlé de'se rendre au
Palai'â-Rbyal/.luî était resté ? tir le c$ur,'et
le ton luîàgïéait'pas plus'. Ûanâ les choses dont éll'ô
se mêlaii^ elle .n'aimait ças le sous,.-.œuvre,
et là vérité du proverbe, qui a comp'agno na
maître^ se montra.it à" elle, dans.uno.tfop
déçuùrag^ante crudité.:î)'âilleurs', la'ln'ort
trop prubable du chevalier dont on conti
nuait à n'avoir .aucune nouvelle, lui était'
un.rembrdsMjui devait lui faire pïôn^B èn
dégoût une "affaire o'ù'lô paûvre jeune hom-,
me ^vait comme écrit de,son sailg la pré^'
faç.êi Maintenant, elle ne'v'oulalt ; plûs;que
bien soFtif 'dp l'entreprise^ en laissant, ce-,
i., >» „ « « Xk /i a « « i 1 û nto hyyt I r\& '
tendrait, ' t Vil - ..
Toutefois, bien.'qù'en Uquidânt, elle ne
put se,, ûèfendie-.d'y mettre iip peu: dû
sieni et elle' trùtfva quç, J pour , la vraisè'fa-'
blance des aveux spoiitatiés"; quelle était
maintenant engagée aller,.faite au Palais-',
Royal,-éenre 'préalablement à, M .Sanguin
de Livry< serait' un vrai coup de génie,
Qu arriverait-il, eïr effet 7 Très courtisan;
et esprit faible, en apprenant qu'il, était
mêlé à une intrigué aux'trois quarts évçn-,
tée, 'ce Monsieur, .,1e' premier maître , d-'hô-
Tei, devait, de 'nécessité^ courir se 'jeter
aux pie4s du Régent pour prôtester con-
tre la dangereuse et inexplicable preuMe.de"
confiance.dont l'avait lionqré le feu Toi, II'
devait fafrè hileusJ encore, et la lettre par
laquelle sa prétendue complice l'aviserait
de la situation et de_ leur danger commun ',
Uvec .sa nature crainlive èt sans-générosité"
il était*, ytesqu'îrrfpossible-qu'il- ne s'em'-"
pressât pas-ïï'afl&r ; la 'déposèr dans les
mains'"du chef de l'Etat. f Janaais, sans que
son auteur s'en : doutat;p!us utile lâcheté,
plus innocente trahisoo ^'auraient' ;été
cpmm{ses ? çui3^ue^ -dahs- l'esprit du duc
i". «, J il 6'; 1Ù>1\ i'-sî ' r .'Vi
di'QrléanSj cette lettre livrée devait, pour
ainsi parler, aller faire le logement à la
fausse confession dont il, était nécessaire ;
qu'il devînjt la dupe. ' " " ' ,V ' _" J
, ; Cèt'té i'iîsidieusè.'épitfè' aussitôt é'crït'fe et
' envoyés, Mlle ' Ghâussei'àie voulut laisser
le phamp;'libré à r là noirceur'dont elle£'«&..
ratig'eait poùr. êtrè victime, et èlle remit aii
' lpfiîeiïfiiin' sa "visite chez lft "Regent.' : "4 *' *
/ Ce jôurJà "èlle'eiit la ch'àncfe heuïeysô ;'
.il lui ^ut .dpnné d'être.- témoin du plein '
'succës de ses'jirévisid'ti'sV etloute la com% •
bipaison tourna franchement ^'u comique,""
, sahs .qùe' l'on .eût même ■ à Regretter l'o'm-
br|4'un dé'sagréihent pôflr' ce pauvre Mon
sieur, Ië. "premier maître d'hôtel 'dont il '
est fuât : é"$£ reconnaître, : que l'on disposait.]
d'une.faç'oti peut-être un peu càvalière,
A-U cbromencéme'nt. de Son règne'srfr- "
tout, lès Jourflées • du J Régènt étaient'lort
ch.argées' 'de .travail. Toute ,1a matinée il.
expédiait des*, affaireà'et dônriait des' au.- 1 '"
diences. Sur. les deux heures, il s'accordait
'une%mi-^èuré ! .dé , 'rècréatiou\et. prernut",
un'e tasse dé chocolat; aîo.rs, tous ceux qui,, ■ '
ay^nt lehrs .entrées, 's'étaient d'avan çe, a's-_.
'semblés -dans uii ' saloù dont ée trouvait
précédé son cabinet de travail,-étaient ad
mis à'lui fai're leur cour on allait A son;
chocolat, comme ; au lever, et au çouchér
"du .foi'.._ . " * " .' *,. r
Cétte pÔsè' faîte,'il congédiait l'assistan
ce ( et recommençait à d.onn§r des audien^
ces aux' femmes. surtout, jusque. sur\les
ciii'q heures, :A.ce moment^ .tout trayaiL"
ces'saiitjll à]Ialt> saluer sa rxxèré 'Ma'dàihey'
faire ait' Luxetnbourg .une Visite,' chez's'a ;"
fille; Mfhe de Berriî et'se rendait'ensuite ;
à l'Opérâ, quand c'en était le jour, ou en"
queliju'âutre liéu, de- délassement, jusqu'à
l'heure arrivée de ses immortels soupers.
Ce fut.un pep avant cette heure omnibus
de 1a'collation, que la Qhâusseraie se ren^
dit au Palais-Royal';' elle tenait à né pas'
me^ife de.'solerinité à sa démarche, cpmp- "
tait se . montrer dans ' la foulé et avoir en-;
suite une audîèhçë pour' laquelle elle au- '
raiVfcoin de se faire inscrire en'arrivaiit. ""
yua^d eljp parut, ce fut ufye'tfçclama-
tion : avant sa ye^ue, ceux'qtie le,Régent
appéllait ses.rouès, c'est-à-dire les Compaq,
gnons pett'exemplair^s de'ses plaisirs iri-'
times, Nocé, Brancas, Broglîe, Ganillac, '
Biron et Vqu'elqdes autres v "passaient lô :
temps à voij -Mmë de Parabeté et Mme 'dé '
Safirân', ftèu$'âstres"4~è f,avp'ur que le Ré- '
gent appelait élégamment l'iiû le gigot} •
et l'autre faioyaaj ne pouvant se supporter
*. £i / dilJ »- L , i »,C V 1 +Ï 4;. %. ** —
ont .été rachetés,. si les droits imposés, sur la
navigation intérieura. ont été notablement,
abaissés, outre que ces avantages" encore ré-,
cens n'ont pas exercé* jusqu'ici,, toute leur in
fluence,'TI reste encore à aider les'Compagnles
■et à les encourager, en respectant, toutefois^
■la somme de liberté d'açtiom que les .cahiers -
Ides eharges leur assurent :dans la voie, féconde
pour elles, comme pour le public, des réduc
tions de tarif, et rà résister au.courant d'opir
nions qui veritique trop souvent les ingénieur.'
ses combinaisons destinées & . assurer au com
merce des transports à plus bas prix. ' • V ■:
j> Si hnfln il a été décrété et entrepris, à par
tie de cette è'e laborieuse et féconde , ua en-
semhle considérable de travaux embrassant
les routes, les ponts, les canaux, les rivières,
les'ports maritimes, travaux dont: Marseille
nous offre un si magnifique spécimen, 240 <
■millions sont encore à dépenser pour en assu
rer l'achèvement. Une somme égale serait né
cessaire pour compléter ce grand programme.
jC'est au gouvernement dé l'Empereur à cher
cher, pour donner satisfaction à ses grandes
pensées, telle combinaison financière qui as-
sure l'exéciitioEr, dans le plus bref délai possi
ble, de ces travaux productifs, qu'on pourrait
appeler l'outillage général de-la France: , r; ■
! .» Des/, changemens aussi profonds ne peu<-
jvent se^produire dans les doctrines et dans les
faits sans-, qu'il devienne, nécessairé-de réviser.
Ja législation p'oUr la maintenir en harmonie;
avêcèuxl 1 • 11 ' " - - - " " ■ ? - -'1
i •»• Des îois et de^'règleinensj'déjà -élàhorésf
itpomettentf à l'industrie plus de facilité pour
aëcréatioru de ses > établissemens. et plus de lis t
borté-'ponr .leur exploitation,
i -il- Le conseil "d'Etat-;est saisi, d'un projet de ,
remaniement des. actes législatifs qui régissent^ ]
tes sociétés commerciales; projet 'destinéJt 1
iJottcW les exigences d'une* régleraentàtî6n !
tr'o^. restrictive/1 et * à favoriser^ par ïocttiH 1
fl'uùe libérté plus -grande* les progrès de l'es
prit d'association. * -
i -» En .vertu de; dispositions nouvelles, l'ap
probation des budgets et des comptes des
chambres de commerce sera décentralisé.
» La fégisla'tion sur l'exercice de la méde
cine et. <îe là pharmacie est'en voie de révision.
! a Les'délicates .questions' de l'abolition de"
la contrainte par^orps 'en - matière- civile et 1
commerciale j et du droit des propriétaires «n 1
cas de'-faillite, sont à un état déjà -avancé de
discussion.,' _ "
: * Enfin, Messieurs, de vaêtes enquêtes ont
été ouvertes, soit devant le conseil d'Etat, soit
devant le conseil supérieur du commerce, soit
dévaut des commissions Spéciales.
■i liDë'ces enquêtes," qtii touchent aux ques
tions les plus variées de-la législation prati-- ;
que, les unesy comme celles relatives à la mit- j
rinecoeamarctale -et à l'enseignement profes»
sionnel^ sont achevées et ^attendent plus que
le-jour tr.ès prochain de la: délibération ; les >
autres, telles que cellès qui concernent l'a*
lirogatiôn 'de la r loi de 1807 sur le prêt à iri- .
téfêt Cti'exerCicÈ du Courtage, "sônt en cours -
.d'exécution.""-- ■. ' -r —* • -
j > J Le gouvernement de l'Empereur sait que ;
rien de'considérable ne be fait, : dans les ma--
tières qui toqchentaussi^ijrectement les,;in-;.u
lérèts, sans le consentement.général^, et. que >
nulles ilumlàres ne valent, les lumières de tout -
le monde.,—Tous lés intétpssés ont donc été
entendus', et> toutes-les opinions ont pu se '
faire jour dansées enquêtes, qui sont destin »
nées à être rendues'publiques; ? " ' • - «
■■ » Vous avez pris. Messieurs 1 ,-par l'organe de
vos repj-ésentans, la part la pluf marquée et
la plus utile,dans Qes difflolles.élabûratiansj^-;;
ie me plais, à direùue non seulement la cham-- '!
bre de coinmerce de Marseille n'a jamais mar- •
chandé un concours qui lui a été hien souvent
demandé, mais qu'elle a toujours apporté,à ■
l'étude commune des renseignemens précis',
une connaissance profonde des matières et des ;
vues ïarges et "désintéressées,- — Je suis heu- >
feux d'avoir-à r-endre devant vous^, Messieurs) •
k la chambre et à son (jttgne, président^ que je ^
regrette de ne pas voir ici, ce sincère témoi
gnage. .
» Pour le mieux marquer, j'avorte à l'htP •
norable vice-présidèn{ de la chambré, M. Ar- ,
juandjla cçoix de la Légion d'honneur, que S. '
M t 1 Empereur a bien» voulu-me laisser-la sa-' 1
tisfection dè-lui remettre. * - - ■ - - i
à L'Empereur, Messieurs, ainie et honore.le <
commerce.; ses.méditation?., et;41 ne ?épaye pas, dans;ses
projet^, ce qui pev^t profiter à la France de ce .
qui 4ojt contribuer a sa grandeur. Aussi, le -
commerce lui rend-il en dévoûment et en '•
Wspeot "ce qu'il en reçoit de sollicitude ét de* ;
protection.!
1 j > Nulle, ville ne poûrraif se,montrer p.„
animée de ces sentiment .ciue t votre commer
çante cité» si hau|plàçéç ijlan8 J îa..biçnveillan-;
"«e fin souverain.. ,
ï, ' « Dans l'avenir de prosp'érltê et de grandeur
« "que je rêve' pour" la France, disait "naguère?
i » Sa Majesté, parlant.dan^ cette, même enepin-
». te, Marseille tient une large place par son -
: » énergie et .par l'intelligence dê t jsés habitans, '
'«iComme. par. sa position géographique. A
,» proximité du port de Toulon^- elle me sem-
» ble représenter sur ses rives lé* génie de la'J
» France* tenant d'une mnin l'olivier, "mais.
« sentant son glaive à ses côtés. j
» Qu'elle règne" eh paix sur cette mer, la cités
:» phocéenne, par la douce influence du com-
;» ,merce qu'elle civilise par la multiplication:,
.» .des rapports les, nations barbares ; qu'elle^
i» resserre les l|ens " des ^nations; civilisées; ; j
f .qu'elle engage les peuples, de l'Europe à vé-~
f> nir se'donner la^main;sûr les rives poét^
i> ques de.cette mef,*et ensevelir àâns la pro-
b Jondeur de ses eaûx les faùtes jalousés d'un »
i> autre âge";- en,fin", quç" Marseille , se montre ,
j» toujours, telle'que je la.voîs", c'est-à-dire à la i
» hauteur des destinées; 'dêjJa France, et un,j
t» ;de mes souhait? les plus àrdens sera accom- '
|> pli. o t .
_» Je tqjminé. Messieurs, «ur ces-magnifiqùes^
* ' da
>• • > - - ^ «frtj ^:triDrTtyir • f * uo '
récieuse e^prassiop dq ^ympathiej elles sont
Be plus, pourv voug jmeiliek^"jg:agê du zèle " ;
que les ministres ; de-;i-ÉmÉei;eur,,subissant '
yolpntiers cette impulsion gén^eusêw^pporte- •
ront _à, l'étude ët à-lâ, s^ÙSfec'tîonJdë vos -inté-s
{érêts et de vos besoins^" '
V Je pô'fte un toaçt àlapi^spénté'et à l'ave-
pu du cônpierce marseilla^ »r. "N ' ;
'î -
SOUSCRIPTION
| OWVERTJ6 BANS, LESrMJUjEAlJX
| du CONSTITUTIONNEL
focr ven1s kV secodbs des incendiés de limoges,
j; MM.'
t,e "duc de Trévise
Mme la comtesse Treilhard
Dupont" " ' : .
Baziller
E. C. B.
H.~R. :
Andrleu, abonné, 47, rue de Villiers,
; à L'evallois (Seine)
Mme Ve Anselin, à Versailles
Th» Gondaud , à Bagnolet
Letellier, 2, imp» ; du Débarcadère ,
a Versailles - > - > „
Poirèt',~abotfnê, à Roissy :
Alinot, 43,-rue Saintonge "
Deloreainéj 27, rue "de,Grenelle-St-
Ilonoré . . , : . . ^ ..
eifierj 'd, rue Bàillçt, •
Aury, abonné ,
Alix Desmollieris^à'Paris
Bouh§ye, ?, rue Montbaurop',' ,à''
, Versailles .i ,,..,
Unp abonnée. ', 1
D., Uutfoy,, ,17,, rue d'Ocléanar
Saint-llonoré - , . . i i ,. .
Mme D.j abonné^.,- . ' ;1
M. le-baroh B<.t,;et quelques em-;
•i ployés de l'hôteLde Ba*de/32,
boulevard des Italiens -r
ViUpp Bartaumiéuix, abonné ,
Mme.; ^Bourdon de la. Gouturerie,
: abonnée
Taae^ropriétaire, l&,» rueMaiire-
pas, à Rueil (Seinç-et.OiseJ
Foucher, abonné, 16, boulevard'
Beaumarchais
Mlle S. G,
E. G, —
Yergniat, à Saint-Prix
Un abonné
Chabrol, .ex-tailleur .ii _
Mme de Marsillac ,■■■ ,
Chollet, propriétaire j : à .Baillan-
, court (UauterMame) ,
T. ■ - , ,
A. L. , i ,
Maria, propriétaire, j 9, placeRoyale
Linzeler, père et fils .. ••,. -,
Bourgeois, .frère» et £% 23, rue
Neuve-Saint-Eustache •
200
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Listes précédentes
Total, ; '
/«A é J,t >:
083 50
S. 951
6.934 50
l.U >
m
à la même heure sur l'horizon et comme
deux bonnes et franches rivales, occupées
à se harpijçaer de pafol.es. r , . v
JL l'a vue' de" la su'rvènanté, oh quitta,
pour aller-.à elle, le spec^cle de cette lutte
assqz diàèoiirtolse, et' chaciifi de. lui de
mander Vée igue 'sîgnifl&ït 1 ion absence :
pourquoi;'^ëp'ais 'q'tta,tre .j() j ûrà;' ne l'avait
on; pas"' vue. "venir:sàluef" tp soleil.ïèvant?
Etait-ce' que, "pour 'un coup d'épée ém-
boursé par Laya^, il lui ayaltpris un de
ces désespoirs qui conduisent aux carmé
lites ou aux dames de Longe,h'amp' ? '
Â'près. avoir répondu [gaîment à ce feu
roulant de questions, la' Ch'iubs'eraîe était
en train dé donner son- nomIÈrhuissier et
celi|i-;ci veuftit dèlJ'ftvgsjjtl^tqu'avahrtoute ;
autre personne,' il'âvalt ordré de faire en
trer M. Law qu'elle découvrit en eifet assez'
soucieusement assis dâns'.un_c'om, ;quand
vint à'à'ouvrlr ïa "porté "du éabinet de M;
leRégent. . - "'
ti\,e Jempe en sort, longue.,'maigre,'.an
guleuse ét empanachée "jûS"4u aù cieV; elle
aperçoit Mlle Chaïïsseraie £t court di*o*it à
elle; alors,'.Chaù§sâl , aié Uîi'reconnaît.'C'è-
■*tait Monsieur Sangiiin deXlvry." ' - -
Et qu'on ne croie pas â un lapsus de nor
il lieu de.
Sanguin,
, ëujrsvdu;
côté du jupon était 'la foute-puissance.;
personnage,, fheg lui',essentiellemên*t,
suba'tternâ*, ~à'cela près qu'il ,h'^êcoiichalt
as, faisait lulrmême sa charge et mangeait 1
tablé» Monsieur ,1e premier, maître d'hô
tel du roi était. tenu par ' sa femme daôs
une/sorte de dépendance èrifantinêYpour
lui, elle voulait, pensait, agissait'; lors donc
que dans leur maison .était tombée la let
tre^ ou pour mieux dirè, la bombe lan'fiéé
par ia Ql^aysseraie : « Yous ftyeg" utig stta-?
que' de goutte," àvâit dit l'Impératrice ï
son mari qui ne s'était jamais mieux por- '
té; j'irai à votre place ni'expliquer avec
Monsieur le Régent." " "
Entreprenant Mtle 'Ghàussèraie sans au
tre préambule : • -
— Je vous trouve.singulière,-dit cette
virago/ d'entremettre mon. mari "dans des
intrigues où il peut y aller de sa tête l "
— Oh! sa tête, dit en riant l'interpellée,'
pour potter Une lfettre: V ; 1 '
— Et moi aussi, Gh'ausseraie', dit Bran-"
cas, qui intervint, je vous; "trouve étran
ge d'qseryous mêler de là-tête de M;, San
guin, Chaciin sop départementj que dia-
olel et c'est entreprendre «ur le tprçain de
« -,.s *. j î il v. f ,• , T
l
Madame.
~ Vous faites assez mal à propos le mé
chant plaisant, Monsieur de Brancas, ré
pondit la matrone: Si' Vous "saviez de quoi
il s'agit; vous verri$z"q'U;îI.'n'i r '.a ! pàs à rire/
Mon.mari, un des plus""' fidèle^ sujets du *
roi et "de Son, Altesse, ini'pliqué par Made ;
mofselle dàns upe 'affaire qui; d une lieue,'
sent la haute trahison;"trou"veZ"-vous que "
cela so'it foït gai ï • 1
— Voyons, reprit Brancas, 'contez-nous
donC'çâ,; "Madame la marquise.' Tudieu!
vous exéùsez'ma curiosité. '
— Elle ne sera pàs satisfaite; Monsieur,
on ne , parlé pas affaires à des turlupins ;
mais, malgré vôtre gaîté intempestive, sous
le cardinal de Richelieu,.il y aurait eu de
quoi faire coupef lè cou à mon mari com
me Où' fit à M. de 'Montmorency. ' - ■. ■
— Heureusement,, dit Nocé, M. San
guin 'et "M; de Moiitmorenôy sont deux,
et, au li'eù du cardinal de Richelieu, nous
avons un. Régeiit,. le débonhàire dçsdé-'
bonnair'é^: parions qa'aù' lîéu d'uné con- *
damnation capitale vous emportez quel-
que grâcé' que vous aurez- sollicitée et ob
tenue! " ' ' " — ' " —
— Vous connaissez* bien monseigneur
,1e Régent, repartit l'épouse désolée, ce
grand, prince s'est "rendu cbmpte du tour
infâme joué ài M. Sanguin, et 1 , satisfait des
explications que j'étais en .mesure de lui;
présenter, lui-même a "bien voulu, comme
consolation, me parler d'dn évêéhé pour '
mon'fils l'abbé. ■ - -
Ety bien ! alors, de quoi vous plai
gnez-Vous, Madame,? s'écria la Ghausse-
raie, j'aime beaucoTip vous entendre par
ler, de tour'infâme, Est-ce que . je ne défais
pas exécuter les ordres du roi? ' ' ' • •
■-= Les ro}s, Mademoiselle, ne donnent
pas d 1 ordres, après leur mort: ce serait
commddb pour le successeur ! *- ' "
f-' Pas môme par leur testament ?
^ -j- Non, sans douté, puisque notre glo-
rie'ux Parlement les cassé. Je vous deroan
de un peu d'ailleurg ^ quoi pensait votre
roi défunt d'aller choisir M. Sanguin/pour,
cette commission dangereuse, quand de
soiï vivanHl' ne' l'entretenait que" de fa
daises. ' ' '
— Gela prouve, Madame, qu'au' moins
àj'heure de la mort U lui rendait justice:;
d.'ailleurgy^i le riii a pensé à Monsieur'vo"-"
tre mar^ c^egt que personne plus que vous
n'était la très-hhmble et très dévouée ser->
vante de Mme de Maintenon?
f — -Mme de Maintençp, ç&ries, le cop$-
- * y- - ■ -•> i';. '■ • i -■ * " - ,
nue à fa révérer; mais ne 'suis pas d'avis
que pour elle On gaspille la fortune publi
que; Louis XIV, il faut bien le diré, laisse
les finances dans un si bel état. -
—Il y a -là dedans un homme 1 , ; dit Ci>'nil- 1
lac en indiquant le Cabinet oii 'Lav; obte
nait une longue-audience; qui va nous ar
ranger tout cela;
—Dieu vous entende, Monsieur; mais je
n endoispasmoinsmemryntrer scandalisée
qu^U ait voulu associer mon mari à des
dilapidations posttiimes." ■ :
— Vivantes. i,*îa- bonne heure, dit iro
niquement. là Chausseraie: tout le monde
peut y prétendre.
'. — Vous êtes si- sotte, ma mie^ dit Mme ;
-Sanguin en se meUant en devoir de sortir
et citant du Moliere sans le savoir, qu'on
-ne saurait vous souffrir.
— Et vous si sèche, lui cria sa rude ad
versaire, qu'avec vos-panaches, on dirait
d'une gaule ayant poussé des plumes.
. Cette; courte altercation eut- pour la ! 1
'Ghaûsseraie ce'bénéfice qu'elle fut mise en ■
demeure d'en dire le sujet. Par ce moyen. ^
de l'air le plus naturel, la version inventée
après coup et Si l'on pouvait ainsi'parler
la couverture de Mme de Maintenoii, pas- <•
sait sans effort-et à petit bruit dans la cir
culation publique où n'allait pas tarder
à s'amoindrir-et à s'évapor.er-le fantôme
du "complot d'abord pressenti ; par l'abbé -
Dubois; ' - J - "-
L'audience de La* fut interminable, car
pour là première-fois il était admis à expo-
ser dans leur ensemble ses plans finan- -
ciers. Le Régent s'en étaataussitôt -énamou
ré ne voulut pas que l'Ecossais scindât ses
explications ; il fit dire à Mlle Chausserait
qu'elle attendît et qu'il lui donnerait Au
dience aussitôt qtëil aurait fini avec M. iLaw lt
Quant aux entrées, elles furent congédiées '
et àvis leur fut domné -que le' prince ne re
cevrait personne ce jour-là. . • •'
. Lorsque le financier sortit, de sombre et ' -
inquiet qu'on l'avait vu à son entrée, il
était devenu rayonnant; c'était unem^ve
ayant eu une cûuehe-heurèuse et entre
voyant un^magnifique avenirpoi'T-i'pnfanf *
dont elle \iert d'être délivrée'
' On'-sait l'admirable "collection de ta
bleaux qu'avait forcée le duc d'Orléans;
toutes les pi&Ç65 de son palais étaient en-
combr^ès de chefs-d'œuvre. Au moment
1 'introduite dans son cabinet,
Mlle Chausseraie le trouva debout et arrê
té devant un beau tableau du Pordenone
rçpïesentant to fenwte adulQre; '■
C..L
C> i": '.-.'ï
* - t
BUREAUX 4 PAjRIS : mo Je Vaiois (Palais-Royal), n: 10: ,., v
' : * f - ' ' ' ? • . . „ ' - • " 5 4 .. J. ■ .
TROIS MOIS•«?••••<& 16 FH.
SIX MOIS..Vft'V.ir.ï- 32 FR.
UN AN „,... 64 FH.
DIMANCHE 28 AOUT 1864.
TROIS M0IS,...'i...ï 13 FR.
Six MOIS...'.....;;; 26 FR.
un an.>..y .il 52 FRi
un numéro 20 centimes:
Les abonn'emens datent des 1".et 16
de cbaqae mois.
JOURNAL POLITIQUE, ïl {r |liâli| UNIVERSEL.
■■ ,■ , !■ . .. . ■ . .> . I . * — yi U '.''-i lAi'.-- iix-j «> • *v">. j' ' -*5'; s? . j ; ' ' i< '.' - —
■ < N J .v/ ' • <\ Î 'V - F 1 -• "i •
Le mode d'abonnement le plus simple est l'envoi d'un bon de poste ou d'an eflet > i Lei lettres ou envois a!argent non ivBRA.ncnissontreftuit. j - < Les A nnonces sont reçus chez M. P anis , rue Notre-Dame-des-Victoires* n* 4
.^sijr Paris, à l'ordre de L'ADsnNiSTKATiiDa du journal, rue de Valois. n° 10. I Les articles déposés ne sont:pas rendus. - « , (place de la Bourse).,. - _ .
poir les pays étrangers , voir lé tableau
publié les 5 et 2û de chaque mois.. '
Imp. L. B0N1FACE. J. des Ïtons-Enfana, 19.
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HISTOIRE
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1T DE LipiRE
, PAR M. A. TJ1IERS '' ' "
20 volumes IN-8* mxlf i.
Nous croyons être-agréables à nos abon
nés en leur donnant avis que quelques se
maines np.us séparent de l'époque à ,1a-.
qUelie il, ne nous sera plus possible de
leur offrir aux prix exceptionnëls et dq fa
veur l'Histoire du Consulat et de TEtnpire^
en 20 volumes, reliés, par M. T hiers. j . „
Les demandes doivent donc nous être
adressées avant le 1" octobre prochain,
jour de l'expiration de. ; notre traité avec
l'éditeur de cet ouvrage. . , -
Les 20 vol. sans gravures. 35 f.
Avec gravures ♦ 63.1.
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MM. les abonnés qui n ont pas encore
reçu les yplumes cOm^lémentdreSj dy 17*
au 20" inclusivement^ sont, priés ;dê,leSï
faire retirer d'ici, au 6 30 septembre pro
chain, dernier délai". - - • - " - :
A la demande d'un .grand nombre d a-
bonnés nouveaux, aious venons det.taire
réimprrnïer. tout ce qui a paru r jv«qu ici
du" roman de m, - 1 chàrles rabou ,
FOllÊT »E BOVU*.. ' ,
MM. les abonnés pourront, à partir du :
i^septembl-e," faire' retirer' dans les bu
reaux du iournal.le^' feuilles contenant les
SSÏrfSffîl l'oiuïr m:
publiées avant la ■ date de Içur abonne-
îneiit, et se'mettre âifisi au -courant de-
cette œuvre si dramatique dans : son en-^
semble et si attachante dans ses détails.
PAIilSV^T^AOUT. j
. .ji ■fi >> wy .• .■ k' ' i
Nous publions aujourd'hui le discours
prononcé par S. Kxo. M. Behic, minis
tre du commerce, de l'agrîculture etdes-
travaux publies», daus -le bunquct qui lui^a,
été offert par la ville* de Marseille. Rap
prochées d aï'ôcerit discou rs.de S. E\ c. "M, le
ministre d'Etat, fes 'paroles de M. ^êh^;
aclièvtait de. traçoj!, au pom du gouverne
ment de .l'Empereur, la ;plui .y/iste.pmr;
gramme d'améliûrations~adn>inistrativeSi ;
financières et commercial es q u ! au eu n gou-
veriièment/ait janàais conçu et exécuté:
Les journaux allemands expriment des '
opinions vagues et contradictoires subies ;
négociations qu# suppose la présence- à:
"Vienne du roi Guillaume et de'M. de Bis- -
mark. Une '.correspondance privée, adres-
sée'àl 'àgence-Havas, se rapproche.sans.dau-:
ter sinon de la vérité du moins delavraisem-
ll 'ance ,lorsqu 'elle "aîsurftqu #îloin de cher
cher' îi s'entendre sur -une réforme fédérale,
l 'Autriche et la Prusse sonVd'accord pour
y renoncer ; - çljes jugeraient plps TitiM à s
leurs intérêts communs.-da s'en iejtfr t à,
une alliance intimej'-qui^aurait l'avantage
pour la P -ruisse de lui lai>ser.'ijftichïinp li-
bpe en Allemagne, paur l'Autriche 4? lui
donner un puissant allié r en ttŒ de com*
plications extériéures., h '- f 'v
.Du reste, l&i Boerserihallt n'hésite.- p£3 a
le dire ; c'est uniquement aux-évènempnj
.qui pourraient surgir-du côté de'ses pos
sessions italiennes que l'Autriche subor-,
donne aujourd'hui sa politique en Àlle-
loagne. D'après ce journal, l'expérience a- 1
jrévélé ce qu'on pbuvait attendre*au point
de vue pratique des sympathies, plus ou
moins sincères des Etats de second, ordre,,
et-l'Autriehe « prévoyant qu'elle se trou-,
>> vera qaelqua jour dans une situation
» .analogue à celle de i859,.n. croit ié .mô-,
jnont venu de s'assurer un appui plus so: :
|ide que la Bavière ou levWttrtemberg, ,
j Quoi qu'il en soit,, les circonstances ac
tuelles-portent la , presse autrichienne à .
exagérer l'importance de ce qui vient de
se j passer dans le Tyfol italien ; quelques
personnes ont été .arrêtées jt Trente et à
ïtoyeieda; on a saisi des-armes et des mu
nitions. De 1S le bruit d'une grande cons- :
piration, révolutionnaire qui devait livrer..'
leTyrol au royaume d'Italie; YOsl-Deutsche-
fest trouve l'occasion bonne pour àécla-
f , ejr T qûe'çes imenées, plus ou alpins sérieu
ses, constituent un danger et une menace i
noapas seulenjent contre l'Autriche^mais
contre l'Allemagne' tour-entièrei ■ • ,
j o jL.1' ! si .'n • - «" ' i:
; .LcL JGhatubrer des représentans belges
Vient de censtituerson bureau ; elle a réé-
lu."pcnur président. H. ;Vandepeerebo'g'm, t
l'une des jhptabilités du parti libéral. '
i -Les différends qui ont duré si longtemps ,
èrtire la Turquie et-le Monténégro, au su-
^eV âé la délimitation des deux Etats,
viennent d'être aplanis, à la satisfaction
des deux parties par la commission mixte
liai s'en occupait. . t . '
? II circule en ce moment aux Etats-Unis
une-adresse au nom du, ; j>euple anglais
qui invite les belligérans à déposer les ar-
mès : et à accepter la séparation comme un
fait accompli sur lequel il n'y à plus" à re- .
venir.
i Tv. i,. ..-c.-- v< . ;v -
? En même temps que l'empereur Maxi-
toilien notifiait à la cour de Turin son
&vènenÎBnt au trône du Mexique, il èn-,,
Voyait a Madrid M." Paz'io, chargé .de la
même notification pour S. M. Catholique, i
M. Pazio a du être reçu hierà là Gràpja..
Lord Palmerston vient de prononcer â"
Tiverton,-.«fi l'issue des courses, içi.- :nour
veau discours idont leusiiccèsi a été, cette
fois, unanirre; le' noble irrd, avec cette .
àbodda,nte. gaîjé''(j[U)J con\îei^t si jjien.à '
l'heure du dessert,.s'esLlplu à_lra«çr ïln'
parallèle enti;e]es courses de-chevaux.et lo
' gouvernement parlementaire ; là ressema-
blance entre la Chambre des i communes et
|e turf est saisissante, car^vant lout, on y
iourt pour-le prix de la-reine. Dans l'une i
comipe sur l'autre, il arrive ço^vent gue le ;
meilieuï chevat, on, si vp4s.vpul,ez', lé m'eil- ■
leur, orateur 4, branche • efc s'aba t.. Après
quelques développemens' dans le même;
genre,Je noblô.,l6r0Ves{. rassis^en'.expri-",
mant L'espoir.de n'avoir xien dit de dépla^
çé. C'«st peut être le trait le plus piquant
^er sa harangue; ' " 1 -, ; . \7
i - - • ' . -A uguste Vrrù-
j Le prince Humbert est Arrivé'à Paris, ce
nalin, à 'dix heures. quiDz'e.minutes , ve-
iaiit,de UaraVourg par.Cologne. -
'il a été reçu a ia gare", du. Noj?d par le"
)rince -Napoléon et lp, princesse Marie-
;(q§Icle^c:^J r ,V,'. .Lia.,
;L%pwnce voyage incognito, sous le nom
îë îsorota.daMnnza»' .
TELEGRAPHIE PRIVEE,
'. Liverpool, 2.7 août.
* "fe City of Manchester a apporté'ï 26,Ot S dol-
ilars et 1^10 liv. sterling. r , . ,
New-York," 12 août (par le Saint-David).
r Des avis de l'ouest du Mexique venus par la 4
voi e de .San-Francisco, disent qu'il existe en
core, aux-* environs d'Acapai
drès d'Alvalrez.": ■ " , "
Uragà s'est, déclaré ' en faveur " de l'empire. *,
Quelques centaines de ses hommes l'ont suivi.
: Un corps juariste occupe Coliœa.. .. ,
, ' New-York", 13 août.
Une'çommunication du ministre de la guer
re, M. Staunton, annoncj que d'après des dé
serteurs confédérés, le commodore Farragut a
pris Mobile. .
Le Corsaire à vapeur Tallahassêe '..a brûlé six
navires 1 ^ 60 milles au sud-èst de Sandy-IIook..
- Ory 2SS 1^4,— Change sur Londres, 274 1/2
coton| 173. ■ " ■ L ,
• ■ * - • - Copenhague, 26 août,
i te Flyveposten annonçe que le Folksthing a '
adopté, hier; par 73 voix contre 13, le budget
des dépenser extraordinaires, ce qui, d'après la' '
feuille'danoise;'montrerait l'effet produit par 4
laimenace'de dissolution faite par le.ministre '
des finances, • - • J ' - ■' iJ
-Le ministre' des : "financés a déclaré, -3e la^ J
nrânière;!a ! pîûs positivej dans , le Folksthing^''
què lés' : în'struètioHs envoyées' aux- 'plénipo-'-
teatiairéa-^ànoîs- à-Vienhe avaient pôûr-'bBt--
ûe^faire recouvrer au Danemark le- Nord du
Sleswig. '• - .... ' : :
; . -Palerme, 27.août, ^
' Le feu s'est déclaré dans lés bois de Fienzza,
appartenant à .l'Etat. L'incendie a : pris des
proportions considérables. . Les populations
Sont accourues pour arrêter,-leg progrès du feu.
, Madrid,.20 août. . '
M. Fazio, représentant de l'empeieùr du
Mexique., est arrivé à Madrid* Il est reparti
aussitôt pour la, résidence royale de la Granja. ;
M. Fazio est porteur de la lettre par laquelle
l'ér&pereur Maximilien notifie à la: reine son
avènement au trône. " ' " [Havas-Bullier.) "•
Voici les dépêches qu« nous rscevons ce
soir: ... : . ;
: •- • New-York, 13 aôût. .-v
Le-ministre de la guerre, M. Stanton, a re
poussé la demande du-gouverneur Seymour
au sujet d'une-enquête relativfe au riombre de*~
conscrits fixé pour les villes^ de New-York et !
de Brooklyn. -
. ■ 1. Madrid, 27 août.
AjU lberiâ été acquittée par le conseil .de /
guerre. ... - •• - , f
Le •Cantemporapeo et'Ju Discussion demandent",
-^■dissolution do la Chambre. .
4 .u . . .(Hams-Bulliep.) .-
: COURS DE LA BOURSE. ' .
èauns DE 7 I^ï2"Ï : U^US«E. B.USSBj
3 0|0 au compt ; '66:30 "66 35 v 'OS » ;
«—Fin du mois; 60 .30 66 25. . u » ' » 03
M/Sfau'pomgC 9494'65' ; „ » » 10
-rPig ijii Dm 18 *'- • . » . » .
! Voici "le discourskpx.ononcé à Marseille
parM.,Béhic
I ' ' « Messieurs, / ' ' ' ' ' :
! >> J'éprouvbA me'retrouver parmi vous une
satisfactlofllTacilB à comprendre. "
~ » C'est à Marseille què j'areu, pendant douze' '
laborieuses années', lesiè"ge de paes intérêts, de
mon activité et,' Si faible qu'ellô soit,', de mon"!
impOrtapce. C'est eh pratiquant avéc-vous les
{randep afflires,que jjal pu'm'initier.aux doc- ",
rines commeroiales'saihes", larges et' prudem- *
taent progressive»que Marseille professait^ de*
puis.longtemps déjà' lorsqu'elles n'étaientieR-- '
coreailleurs qu'à'l'état purement spéculatif. '
!:es doctrines 1 dontle bien général est le but, et :
atliberté le moyens plaisent au- génie supé-
rieur qui--préside aux destinées de notrepayB,--
pc'estsans douto&^ma ferveur poubelles que^
je 4ois l'honneur
aC'està-Marseille en tin j-- Messidur^que j'ai »
ju contracter, en plus grand nombre, vde-ces
Amitiés ' raisbnaéès->eti *>vlgôureuseg ; que - nul
Changement de.situation n'altère,-patee qu'élu
jesprocèdentdë l'estime réciproque et^de la'-
communauté deasentimens.
i » J'ai donc plus d'une raison de ma trouver
heureux en rentrant'à Marseille, et de me seii-
tirjQetet ,ému de l'accueil que j'y reçois.,
■ » Cet accueil,' iaissez-nioi' 'I éspSrqrT, n'égf
pas seulement un témoignage de sympathie;
j'y veux voir aussi * une preuve 'de confiance.
Or, la confiânce qu'on «ait- inspirer; est ' une
force, et j'ai à coeur de réunir' toutes celles
que je puiserai en:moi-même et dans les -au
tres pour apporter mon contingent d'efforts à
l'accomplissement de la t'^clie imposée au dé
partement du commerce ef des travaux pu-,
blics par la volonté de l'Empereur. ;
» Le programme qui résume cette tâche re
pose dans la - lettre mémorable^ que Sa Majesté
écrivait-à son ministre d'Etat le >5 janvier 1860;
Il comprend la levée des prohibitions, le re
maniement, dans un sensllbéraly des tarifs de
douanes; la négociation de traités de commer-
s
» i \
propres
baissement des frais de transport;" enfln uiie
impulsion particulièrement énergique à don^-'
ner à l'amélioration et à l'achèvement des-
voies dejcommunication par terre et par eau-
et de tous autres travaux d'utilité pubfiqué.
» Cette œuvre cunsilérahle-a'été immédia
tement attaquée sur tous les points- avéc auT,
tant de vigueur que de succès par mon émi-
nent,prédécesseur qui aura' Su l'honneur irisi-'
gné âetp'oserles ^riiicipaleS'aS^isës':de ce bei'
édifice , après ! en avoir dessiné le- plan 1 sous '
l'iaspiration directe'dB'Son abg&'stè-auteur.
jf Mais s'il a été beaucoup/faitv il feste en-'
core beaucoup à faire. ^ i' i
». Les prohibitions opt di?paru de nos tarifs;
supprimés r sur les principales^, matières pre-,
mières, les droits ont été notablement réduits'
sur les objets ïabriqués.' Nous avoûs encofe à".
nous avancer' dans cette* voie avec"les délais
et'les tempéramHns'" < qttè t teutê"trttfisfoi i ffiation-
comporte, pour nous rapprocher du moment
où les droits de douanes ayant perdu le cas;
ractère de la protection ne seront plus calcu
lés qu'en vue de l'intérêt fiscal.'
» Certains pas ont été faits vers ce but par
les conventions commerciales, dont les traités
déjà en vigueur avec.l'Angleterre* la Belgique
et ; l'Italie ouvrent- brillamment la série,
D'autres traités, procédant des mêmes princi-
)es, sonton voie; de conclusion avec la Prusse,
aiSuisse et la Holiandey et des négociations-;
analogues: se poursuivent avec le Saint-Siège
etJEspagne,
V Ces traités, Messieurs, qui auront pour ef?.
fet de râmener sur notre marché des transac-,
tions que repoussait la rigueur * réciproque des:
tarifs, n'effraient plus aujourd'hui personne. '
L'industrie française, éclairée par les- faits*
cotamerciaux--des- dernières années,' apprécie^
mieux sa force. Elle reconnaît qu'en - l'état de
nos tarifs conventionnels, il lui suffit, pour:
défier tonte concurrence, d'un peu plus d'ini-
tiative et de confishce en elle-même, de quel
ques réductions dans'ses frais généraux- étdus',
p^rfectionnemens d'outillages que le boncolirs.
du l'Etat, ainsi que l'avait voulû* l'Empereur,
a si'puissamment fhéilitës. • ■'« •-> L
» Et cependant; -Messieurs, l'industrie ffan-
çaise r dijà:?urbien dès points victorieuse, n'est;
pas encore ,en possession complète de l'unedes .
principales conditions' de succès que lui pro
met. 1 accomplissement du programme impé-
rial; Je veux parler "te,la facilité des commu
nications et' de 'la réduction* des prix de trans
port. — -"-î ô . - - -
> Si le' xésean des grandes^lignes de-cheminï
do to a pu être portéià plus de 20,000 kilomè-
tres, au prix de/la£orieuaes .combinaisons et
de sacrifices considérabljBS ide la. part du ïré«
sor, il reste'encore , à surveiller et à hâter
l'achèvement de ces' lmmenses' travaux au-
tant que 'le comportent l'état dû marché mo
nétaire ■ et les 'délais 'contractuels accordés"
aux compagnies!' ll' J i J éstie-- aûssi à en- com-'
pléter le système, tout au^moins au moyen
de lignes secondaires j exécutées : écqnomique ^j
ment, Boit par des entreprises individuelles a-/
gissant sans le.concours du Trésor, soit par
l'intervention des.yilles ou îles départemens....
Mais, pour diriger ûtilèment dans ce sens las"
initiatives qui cotaffiencent. à se'produire ,
nous avons à~ étudier une législation spécia
le rqui'', tp^t J e£' J 'rj5se : rvflnfc Ji Incontrôlé -de-
1 Btat et . en - assuran t i au puhlic- les garanties
nécessaires, donne auxe Bntre|»réneurs plus
de facilités administrative.? ejjechniques pour
établir et pour-i exploiter les; r nqijvelles vqies,
s $5 daflf» les tçai^ ï)a«s£s pn 3863 jfvec jes
grandes , compagnies,,une',quatrième clasge a:
été introduite dans;lB'sr tarifs: si des çanaux "
o XiJJ - * J * C.. *iO.I r 1 .
■ " «rvf «:t—■ >-/r —rr T -\—T <- TT r» • :
. Zi'- *-i- vV V-r" ii-
Feuilleton du Constitutionnel, 28 août
m
LA FORÊT DE BONDY
bi : I." * . 31. ) : ■ i. -3
EPOQUE DE LA REGENCE.
11.." ) .»C,' tO "
Première partie.
XI.
GIIEZ 1E jlÉGENT.
En se- rendant où l'abbé llênvoyaiti .le
valet de chambre de Laval eut la curiosité
de. voir qu^l.'ètailj ce .passage de l& Gdzçtte
recommandé il l'attention tlo .Mlle ;£lhaùs.r
serâie.Ne'voyantdaiis'la colonne indiquée
que la'mention d'un perruquier qin ç'étjiir,
penda eCcellft de la' naissance 4'uq veau a
riAÎiY t^ius., il' ne' s^exbliqui. pas. trpp la,
supposait,"pourr'aU-trouver à JLa commuai-,,
cation dont il .^tâitlqh'argé ppuf'eTl^. ' -,
Mailla destinataire ne s'y.trompa.poipt
Aussitôt qu'elle fut seiil^eile allumcj pnfj.
bougie el,. au.-dqssuAdé'sa flamme lit pas
ser deux o u ."t rb i à fo ià le pa pi e r ,H l'.é ndr o i t
qui lui avait étc indique j aussitôt olliî put
Urètres distioetement : ... -"".'.'J
.('L'homme est vâuvé/màîs solidement
1 - f Ht .. t m t 1 ' ntiAV T A D A
» VOUS il «Avez. y
i> avait dit Je contenu, disposait de_trois
n jn'iUions en'faveur "de Mme de'Maint^-
» n<îîi. Ordre vous à.vàit été* donqé de re-
» mettre -Jè^ paquet -eactetâ au marquis
» Sanguin de Livry, maître-d'hôtel du Roi.
« ef* 'propriétaire - du Raincy; où le jerinc'
n hoiiime' pouvait sfe--rendre tout-aussi'
» bien qu 'a l'abbaye, «Me dépôt sorti-de
» nos mains venait à fomber entre celles de
» l'ennemi, "tout ceci serait contredit,mais-
,, alors, comme alors J ! PeurJ« moment,-
» cette explication pourvoit à tout et doit
» éteindre l'ardeuy rechercbes.' Je ver-
rai Mme de Màiïiteflttn qtn; «^ serait
» bien çecourâbl'o," «i f ^ a î~
» firmer notre dire'. avoir
» lu. » * ' " .
Connaisseuse en fait d'i.ntrigue, laChS!^-
seraie trouva que l'abbé se montrait un
maître passé et que, pour le cas où la sel-
ie ctu chevalier gérait découverte et.éven-
nnhorinntrtlrà
;slonriairô d
qu'elle àvaiï sigpifté'é à .sôii 'ico&p'lic^'.âû
moment où èîle s'élait s'épàrëe de.lul/lNfûti
pas ,au' moins''jjué". là .'Considération' dè
quelques';dangers à couVir lui fît déserter
laVônèplrâtïqn'f mafë l'abbé lui parut uii
asSobië tirant trop à' lui " et voulant trop
toùt""mener..'.'■ V' " r _"
Ce 4ïiotJ« vous UMfenik .qu'il lui avait je
té,' qûanil elre avait parlé de'se rendre au
Palai'â-Rbyal/.luî était resté ? tir le c$ur,'et
le ton luîàgïéait'pas plus'. Ûanâ les choses dont éll'ô
se mêlaii^ elle .n'aimait ças le sous,.-.œuvre,
et là vérité du proverbe, qui a comp'agno na
maître^ se montra.it à" elle, dans.uno.tfop
déçuùrag^ante crudité.:î)'âilleurs', la'ln'ort
trop prubable du chevalier dont on conti
nuait à n'avoir .aucune nouvelle, lui était'
un.rembrdsMjui devait lui faire pïôn^B èn
dégoût une "affaire o'ù'lô paûvre jeune hom-,
me ^vait comme écrit de,son sailg la pré^'
faç.êi Maintenant, elle ne'v'oulalt ; plûs;que
bien soFtif 'dp l'entreprise^ en laissant, ce-,
i., >» „ « « Xk /i a « « i 1 û nto hyyt I r\& '
tendrait, ' t Vil - ..
Toutefois, bien.'qù'en Uquidânt, elle ne
put se,, ûèfendie-.d'y mettre iip peu: dû
sieni et elle' trùtfva quç, J pour , la vraisè'fa-'
blance des aveux spoiitatiés"; quelle était
maintenant engagée aller,.faite au Palais-',
Royal,-éenre 'préalablement à, M .Sanguin
de Livry< serait' un vrai coup de génie,
Qu arriverait-il, eïr effet 7 Très courtisan;
et esprit faible, en apprenant qu'il, était
mêlé à une intrigué aux'trois quarts évçn-,
tée, 'ce Monsieur, .,1e' premier maître , d-'hô-
Tei, devait, de 'nécessité^ courir se 'jeter
aux pie4s du Régent pour prôtester con-
tre la dangereuse et inexplicable preuMe.de"
confiance.dont l'avait lionqré le feu Toi, II'
devait fafrè hileusJ encore, et la lettre par
laquelle sa prétendue complice l'aviserait
de la situation et de_ leur danger commun ',
Uvec .sa nature crainlive èt sans-générosité"
il était*, ytesqu'îrrfpossible-qu'il- ne s'em'-"
pressât pas-ïï'afl&r ; la 'déposèr dans les
mains'"du chef de l'Etat. f Janaais, sans que
son auteur s'en : doutat;p!us utile lâcheté,
plus innocente trahisoo ^'auraient' ;été
cpmm{ses ? çui3^ue^ -dahs- l'esprit du duc
i". «, J il 6'; 1Ù>1\ i'-sî ' r .'Vi
di'QrléanSj cette lettre livrée devait, pour
ainsi parler, aller faire le logement à la
fausse confession dont il, était nécessaire ;
qu'il devînjt la dupe. ' " " ' ,V ' _" J
, ; Cèt'té i'iîsidieusè.'épitfè' aussitôt é'crït'fe et
' envoyés, Mlle ' Ghâussei'àie voulut laisser
le phamp;'libré à r là noirceur'dont elle£'«&..
ratig'eait poùr. êtrè victime, et èlle remit aii
' lpfiîeiïfiiin' sa "visite chez lft "Regent.' : "4 *' *
/ Ce jôurJà "èlle'eiit la ch'àncfe heuïeysô ;'
.il lui ^ut .dpnné d'être.- témoin du plein '
'succës de ses'jirévisid'ti'sV etloute la com% •
bipaison tourna franchement ^'u comique,""
, sahs .qùe' l'on .eût même ■ à Regretter l'o'm-
br|4'un dé'sagréihent pôflr' ce pauvre Mon
sieur, Ië. "premier maître d'hôtel 'dont il '
est fuât : é"$£ reconnaître, : que l'on disposait.]
d'une.faç'oti peut-être un peu càvalière,
A-U cbromencéme'nt. de Son règne'srfr- "
tout, lès Jourflées • du J Régènt étaient'lort
ch.argées' 'de .travail. Toute ,1a matinée il.
expédiait des*, affaireà'et dônriait des' au.- 1 '"
diences. Sur. les deux heures, il s'accordait
'une%mi-^èuré ! .dé , 'rècréatiou\et. prernut",
un'e tasse dé chocolat; aîo.rs, tous ceux qui,, ■ '
ay^nt lehrs .entrées, 's'étaient d'avan çe, a's-_.
'semblés -dans uii ' saloù dont ée trouvait
précédé son cabinet de travail,-étaient ad
mis à'lui fai're leur cour on allait A son;
chocolat, comme ; au lever, et au çouchér
"du .foi'.._ . " * " .' *,. r
Cétte pÔsè' faîte,'il congédiait l'assistan
ce ( et recommençait à d.onn§r des audien^
ces aux' femmes. surtout, jusque. sur\les
ciii'q heures, :A.ce moment^ .tout trayaiL"
ces'saiitjll à]Ialt> saluer sa rxxèré 'Ma'dàihey'
faire ait' Luxetnbourg .une Visite,' chez's'a ;"
fille; Mfhe de Berriî et'se rendait'ensuite ;
à l'Opérâ, quand c'en était le jour, ou en"
queliju'âutre liéu, de- délassement, jusqu'à
l'heure arrivée de ses immortels soupers.
Ce fut.un pep avant cette heure omnibus
de 1a'collation, que la Qhâusseraie se ren^
dit au Palais-Royal';' elle tenait à né pas'
me^ife de.'solerinité à sa démarche, cpmp- "
tait se . montrer dans ' la foulé et avoir en-;
suite une audîèhçë pour' laquelle elle au- '
raiVfcoin de se faire inscrire en'arrivaiit. ""
yua^d eljp parut, ce fut ufye'tfçclama-
tion : avant sa ye^ue, ceux'qtie le,Régent
appéllait ses.rouès, c'est-à-dire les Compaq,
gnons pett'exemplair^s de'ses plaisirs iri-'
times, Nocé, Brancas, Broglîe, Ganillac, '
Biron et Vqu'elqdes autres v "passaient lô :
temps à voij -Mmë de Parabeté et Mme 'dé '
Safirân', ftèu$'âstres"4~è f,avp'ur que le Ré- '
gent appelait élégamment l'iiû le gigot} •
et l'autre faioyaaj ne pouvant se supporter
*. £i / dilJ »- L , i »,C V 1 +Ï 4;. %. ** —
ont .été rachetés,. si les droits imposés, sur la
navigation intérieura. ont été notablement,
abaissés, outre que ces avantages" encore ré-,
cens n'ont pas exercé* jusqu'ici,, toute leur in
fluence,'TI reste encore à aider les'Compagnles
■et à les encourager, en respectant, toutefois^
■la somme de liberté d'açtiom que les .cahiers -
Ides eharges leur assurent :dans la voie, féconde
pour elles, comme pour le public, des réduc
tions de tarif, et rà résister au.courant d'opir
nions qui veritique trop souvent les ingénieur.'
ses combinaisons destinées & . assurer au com
merce des transports à plus bas prix. ' • V ■:
j> Si hnfln il a été décrété et entrepris, à par
tie de cette è'e laborieuse et féconde , ua en-
semhle considérable de travaux embrassant
les routes, les ponts, les canaux, les rivières,
les'ports maritimes, travaux dont: Marseille
nous offre un si magnifique spécimen, 240 <
■millions sont encore à dépenser pour en assu
rer l'achèvement. Une somme égale serait né
cessaire pour compléter ce grand programme.
jC'est au gouvernement dé l'Empereur à cher
cher, pour donner satisfaction à ses grandes
pensées, telle combinaison financière qui as-
sure l'exéciitioEr, dans le plus bref délai possi
ble, de ces travaux productifs, qu'on pourrait
appeler l'outillage général de-la France: , r; ■
! .» Des/, changemens aussi profonds ne peu<-
jvent se^produire dans les doctrines et dans les
faits sans-, qu'il devienne, nécessairé-de réviser.
Ja législation p'oUr la maintenir en harmonie;
avêcèuxl 1 • 11 ' " - - - " " ■ ? - -'1
i •»• Des îois et de^'règleinensj'déjà -élàhorésf
itpomettentf à l'industrie plus de facilité pour
aëcréatioru de ses > établissemens. et plus de lis t
borté-'ponr .leur exploitation,
i -il- Le conseil "d'Etat-;est saisi, d'un projet de ,
remaniement des. actes législatifs qui régissent^ ]
tes sociétés commerciales; projet 'destinéJt 1
iJottcW les exigences d'une* régleraentàtî6n !
tr'o^. restrictive/1 et * à favoriser^ par ïocttiH 1
fl'uùe libérté plus -grande* les progrès de l'es
prit d'association. * -
i -» En .vertu de; dispositions nouvelles, l'ap
probation des budgets et des comptes des
chambres de commerce sera décentralisé.
» La fégisla'tion sur l'exercice de la méde
cine et. <îe là pharmacie est'en voie de révision.
! a Les'délicates .questions' de l'abolition de"
la contrainte par^orps 'en - matière- civile et 1
commerciale j et du droit des propriétaires «n 1
cas de'-faillite, sont à un état déjà -avancé de
discussion.,' _ "
: * Enfin, Messieurs, de vaêtes enquêtes ont
été ouvertes, soit devant le conseil d'Etat, soit
devant le conseil supérieur du commerce, soit
dévaut des commissions Spéciales.
■i liDë'ces enquêtes," qtii touchent aux ques
tions les plus variées de-la législation prati-- ;
que, les unesy comme celles relatives à la mit- j
rinecoeamarctale -et à l'enseignement profes»
sionnel^ sont achevées et ^attendent plus que
le-jour tr.ès prochain de la: délibération ; les >
autres, telles que cellès qui concernent l'a*
lirogatiôn 'de la r loi de 1807 sur le prêt à iri- .
téfêt Cti'exerCicÈ du Courtage, "sônt en cours -
.d'exécution.""-- ■. ' -r —* • -
j > J Le gouvernement de l'Empereur sait que ;
rien de'considérable ne be fait, : dans les ma--
tières qui toqchentaussi^ijrectement les,;in-;.u
lérèts, sans le consentement.général^, et. que >
nulles ilumlàres ne valent, les lumières de tout -
le monde.,—Tous lés intétpssés ont donc été
entendus', et> toutes-les opinions ont pu se '
faire jour dansées enquêtes, qui sont destin »
nées à être rendues'publiques; ? " ' • - «
■■ » Vous avez pris. Messieurs 1 ,-par l'organe de
vos repj-ésentans, la part la pluf marquée et
la plus utile,dans Qes difflolles.élabûratiansj^-;;
ie me plais, à direùue non seulement la cham-- '!
bre de coinmerce de Marseille n'a jamais mar- •
chandé un concours qui lui a été hien souvent
demandé, mais qu'elle a toujours apporté,à ■
l'étude commune des renseignemens précis',
une connaissance profonde des matières et des ;
vues ïarges et "désintéressées,- — Je suis heu- >
feux d'avoir-à r-endre devant vous^, Messieurs) •
k la chambre et à son (jttgne, président^ que je ^
regrette de ne pas voir ici, ce sincère témoi
gnage. .
» Pour le mieux marquer, j'avorte à l'htP •
norable vice-présidèn{ de la chambré, M. Ar- ,
juandjla cçoix de la Légion d'honneur, que S. '
M t 1 Empereur a bien» voulu-me laisser-la sa-' 1
tisfection dè-lui remettre. * - - ■ - - i
à L'Empereur, Messieurs, ainie et honore.le <
commerce.;
projet^, ce qui pev^t profiter à la France de ce .
qui 4ojt contribuer a sa grandeur. Aussi, le -
commerce lui rend-il en dévoûment et en '•
Wspeot "ce qu'il en reçoit de sollicitude ét de* ;
protection.!
1 j > Nulle, ville ne poûrraif se,montrer p.„
animée de ces sentiment .ciue t votre commer
çante cité» si hau|plàçéç ijlan8 J îa..biçnveillan-;
"«e fin souverain.. ,
ï, ' « Dans l'avenir de prosp'érltê et de grandeur
« "que je rêve' pour" la France, disait "naguère?
i » Sa Majesté, parlant.dan^ cette, même enepin-
». te, Marseille tient une large place par son -
: » énergie et .par l'intelligence dê t jsés habitans, '
'«iComme. par. sa position géographique. A
,» proximité du port de Toulon^- elle me sem-
» ble représenter sur ses rives lé* génie de la'J
» France* tenant d'une mnin l'olivier, "mais.
« sentant son glaive à ses côtés. j
» Qu'elle règne" eh paix sur cette mer, la cités
:» phocéenne, par la douce influence du com-
;» ,merce qu'elle civilise par la multiplication:,
.» .des rapports les, nations barbares ; qu'elle^
i» resserre les l|ens " des ^nations; civilisées; ; j
f .qu'elle engage les peuples, de l'Europe à vé-~
f> nir se'donner la^main;sûr les rives poét^
i> ques de.cette mef,*et ensevelir àâns la pro-
b Jondeur de ses eaûx les faùtes jalousés d'un »
i> autre âge";- en,fin", quç" Marseille , se montre ,
j» toujours, telle'que je la.voîs", c'est-à-dire à la i
» hauteur des destinées; 'dêjJa France, et un,j
t» ;de mes souhait? les plus àrdens sera accom- '
|> pli. o t .
_» Je tqjminé. Messieurs, «ur ces-magnifiqùes^
* ' da
>• • > - - ^ «frtj ^:triDrTtyir • f * uo '
récieuse e^prassiop dq ^ympathiej elles sont
Be plus, pourv voug jmeiliek^"jg:agê du zèle " ;
que les ministres ; de-;i-ÉmÉei;eur,,subissant '
yolpntiers cette impulsion gén^eusêw^pporte- •
ront _à, l'étude ët à-lâ, s^ÙSfec'tîonJdë vos -inté-s
{érêts et de vos besoins^" '
V Je pô'fte un toaçt àlapi^spénté'et à l'ave-
pu du cônpierce marseilla^ »r. "N ' ;
'î -
SOUSCRIPTION
| OWVERTJ6 BANS, LESrMJUjEAlJX
| du CONSTITUTIONNEL
focr ven1s kV secodbs des incendiés de limoges,
j; MM.'
t,e "duc de Trévise
Mme la comtesse Treilhard
Dupont" " ' : .
Baziller
E. C. B.
H.~R. :
Andrleu, abonné, 47, rue de Villiers,
; à L'evallois (Seine)
Mme Ve Anselin, à Versailles
Th» Gondaud , à Bagnolet
Letellier, 2, imp» ; du Débarcadère ,
a Versailles - > - > „
Poirèt',~abotfnê, à Roissy :
Alinot, 43,-rue Saintonge "
Deloreainéj 27, rue "de,Grenelle-St-
Ilonoré . . , : . . ^ ..
eifierj 'd, rue Bàillçt, •
Aury, abonné ,
Alix Desmollieris^à'Paris
Bouh§ye, ?, rue Montbaurop',' ,à''
, Versailles .i ,,..,
Unp abonnée. ', 1
D., Uutfoy,, ,17,, rue d'Ocléanar
Saint-llonoré - , . . i i ,. .
Mme D.j abonné^.,- . ' ;1
M. le-baroh B<.t,;et quelques em-;
•i ployés de l'hôteLde Ba*de/32,
boulevard des Italiens -r
ViUpp Bartaumiéuix, abonné ,
Mme.; ^Bourdon de la. Gouturerie,
: abonnée
Taae^ropriétaire, l&,» rueMaiire-
pas, à Rueil (Seinç-et.OiseJ
Foucher, abonné, 16, boulevard'
Beaumarchais
Mlle S. G,
E. G, —
Yergniat, à Saint-Prix
Un abonné
Chabrol, .ex-tailleur .ii _
Mme de Marsillac ,■■■ ,
Chollet, propriétaire j : à .Baillan-
, court (UauterMame) ,
T. ■ - , ,
A. L. , i ,
Maria, propriétaire, j 9, placeRoyale
Linzeler, père et fils .. ••,. -,
Bourgeois, .frère» et £% 23, rue
Neuve-Saint-Eustache •
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Listes précédentes
Total, ; '
/«A é J,t >:
083 50
S. 951
6.934 50
l.U >
m
à la même heure sur l'horizon et comme
deux bonnes et franches rivales, occupées
à se harpijçaer de pafol.es. r , . v
JL l'a vue' de" la su'rvènanté, oh quitta,
pour aller-.à elle, le spec^cle de cette lutte
assqz diàèoiirtolse, et' chaciifi de. lui de
mander Vée igue 'sîgnifl&ït 1 ion absence :
pourquoi;'^ëp'ais 'q'tta,tre .j() j ûrà;' ne l'avait
on; pas"' vue. "venir:sàluef" tp soleil.ïèvant?
Etait-ce' que, "pour 'un coup d'épée ém-
boursé par Laya^, il lui ayaltpris un de
ces désespoirs qui conduisent aux carmé
lites ou aux dames de Longe,h'amp' ? '
Â'près. avoir répondu [gaîment à ce feu
roulant de questions, la' Ch'iubs'eraîe était
en train dé donner son- nomIÈrhuissier et
celi|i-;ci veuftit dèlJ'ftvgsjjtl^tqu'avahrtoute ;
autre personne,' il'âvalt ordré de faire en
trer M. Law qu'elle découvrit en eifet assez'
soucieusement assis dâns'.un_c'om, ;quand
vint à'à'ouvrlr ïa "porté "du éabinet de M;
leRégent. . - "'
ti\,e Jempe en sort, longue.,'maigre,'.an
guleuse ét empanachée "jûS"4u aù cieV; elle
aperçoit Mlle Chaïïsseraie £t court di*o*it à
elle; alors,'.Chaù§sâl , aié Uîi'reconnaît.'C'è-
■*tait Monsieur Sangiiin deXlvry." ' - -
Et qu'on ne croie pas â un lapsus de nor
il lieu de.
Sanguin,
, ëujrsvdu;
côté du jupon était 'la foute-puissance.;
personnage,, fheg lui',essentiellemên*t,
suba'tternâ*, ~à'cela près qu'il ,h'^êcoiichalt
as, faisait lulrmême sa charge et mangeait 1
tablé» Monsieur ,1e premier, maître d'hô
tel du roi était. tenu par ' sa femme daôs
une/sorte de dépendance èrifantinêYpour
lui, elle voulait, pensait, agissait'; lors donc
que dans leur maison .était tombée la let
tre^ ou pour mieux dirè, la bombe lan'fiéé
par ia Ql^aysseraie : « Yous ftyeg" utig stta-?
que' de goutte," àvâit dit l'Impératrice ï
son mari qui ne s'était jamais mieux por- '
té; j'irai à votre place ni'expliquer avec
Monsieur le Régent." " "
Entreprenant Mtle 'Ghàussèraie sans au
tre préambule : • -
— Je vous trouve.singulière,-dit cette
virago/ d'entremettre mon. mari "dans des
intrigues où il peut y aller de sa tête l "
— Oh! sa tête, dit en riant l'interpellée,'
pour potter Une lfettre: V ; 1 '
— Et moi aussi, Gh'ausseraie', dit Bran-"
cas, qui intervint, je vous; "trouve étran
ge d'qseryous mêler de là-tête de M;, San
guin, Chaciin sop départementj que dia-
olel et c'est entreprendre «ur le tprçain de
« -,.s *. j î il v. f ,• , T
l
Madame.
~ Vous faites assez mal à propos le mé
chant plaisant, Monsieur de Brancas, ré
pondit la matrone: Si' Vous "saviez de quoi
il s'agit; vous verri$z"q'U;îI.'n'i r '.a ! pàs à rire/
Mon.mari, un des plus""' fidèle^ sujets du *
roi et "de Son, Altesse, ini'pliqué par Made ;
mofselle dàns upe 'affaire qui; d une lieue,'
sent la haute trahison;"trou"veZ"-vous que "
cela so'it foït gai ï • 1
— Voyons, reprit Brancas, 'contez-nous
donC'çâ,; "Madame la marquise.' Tudieu!
vous exéùsez'ma curiosité. '
— Elle ne sera pàs satisfaite; Monsieur,
on ne , parlé pas affaires à des turlupins ;
mais, malgré vôtre gaîté intempestive, sous
le cardinal de Richelieu,.il y aurait eu de
quoi faire coupef lè cou à mon mari com
me Où' fit à M. de 'Montmorency. ' - ■. ■
— Heureusement,, dit Nocé, M. San
guin 'et "M; de Moiitmorenôy sont deux,
et, au li'eù du cardinal de Richelieu, nous
avons un. Régeiit,. le débonhàire dçsdé-'
bonnair'é^: parions qa'aù' lîéu d'uné con- *
damnation capitale vous emportez quel-
que grâcé' que vous aurez- sollicitée et ob
tenue! " ' ' " — ' " —
— Vous connaissez* bien monseigneur
,1e Régent, repartit l'épouse désolée, ce
grand, prince s'est "rendu cbmpte du tour
infâme joué ài M. Sanguin, et 1 , satisfait des
explications que j'étais en .mesure de lui;
présenter, lui-même a "bien voulu, comme
consolation, me parler d'dn évêéhé pour '
mon'fils l'abbé. ■ - -
Ety bien ! alors, de quoi vous plai
gnez-Vous, Madame,? s'écria la Ghausse-
raie, j'aime beaucoTip vous entendre par
ler, de tour'infâme, Est-ce que . je ne défais
pas exécuter les ordres du roi? ' ' ' • •
■-= Les ro}s, Mademoiselle, ne donnent
pas d 1 ordres, après leur mort: ce serait
commddb pour le successeur ! *- ' "
f-' Pas môme par leur testament ?
^ -j- Non, sans douté, puisque notre glo-
rie'ux Parlement les cassé. Je vous deroan
de un peu d'ailleurg ^ quoi pensait votre
roi défunt d'aller choisir M. Sanguin/pour,
cette commission dangereuse, quand de
soiï vivanHl' ne' l'entretenait que" de fa
daises. ' ' '
— Gela prouve, Madame, qu'au' moins
àj'heure de la mort U lui rendait justice:;
d.'ailleurgy^i le riii a pensé à Monsieur'vo"-"
tre mar^ c^egt que personne plus que vous
n'était la très-hhmble et très dévouée ser->
vante de Mme de Maintenon?
f — -Mme de Maintençp, ç&ries, le cop$-
- * y- - ■ -•> i';. '■ • i -■ * " - ,
nue à fa révérer; mais ne 'suis pas d'avis
que pour elle On gaspille la fortune publi
que; Louis XIV, il faut bien le diré, laisse
les finances dans un si bel état. -
—Il y a -là dedans un homme 1 , ; dit Ci>'nil- 1
lac en indiquant le Cabinet oii 'Lav; obte
nait une longue-audience; qui va nous ar
ranger tout cela;
—Dieu vous entende, Monsieur; mais je
n endoispasmoinsmemryntrer scandalisée
qu^U ait voulu associer mon mari à des
dilapidations posttiimes." ■ :
— Vivantes. i,*îa- bonne heure, dit iro
niquement. là Chausseraie: tout le monde
peut y prétendre.
'. — Vous êtes si- sotte, ma mie^ dit Mme ;
-Sanguin en se meUant en devoir de sortir
et citant du Moliere sans le savoir, qu'on
-ne saurait vous souffrir.
— Et vous si sèche, lui cria sa rude ad
versaire, qu'avec vos-panaches, on dirait
d'une gaule ayant poussé des plumes.
. Cette; courte altercation eut- pour la ! 1
'Ghaûsseraie ce'bénéfice qu'elle fut mise en ■
demeure d'en dire le sujet. Par ce moyen. ^
de l'air le plus naturel, la version inventée
après coup et Si l'on pouvait ainsi'parler
la couverture de Mme de Maintenoii, pas- <•
sait sans effort-et à petit bruit dans la cir
culation publique où n'allait pas tarder
à s'amoindrir-et à s'évapor.er-le fantôme
du "complot d'abord pressenti ; par l'abbé -
Dubois; ' - J - "-
L'audience de La* fut interminable, car
pour là première-fois il était admis à expo-
ser dans leur ensemble ses plans finan- -
ciers. Le Régent s'en étaataussitôt -énamou
ré ne voulut pas que l'Ecossais scindât ses
explications ; il fit dire à Mlle Chausserait
qu'elle attendît et qu'il lui donnerait Au
dience aussitôt qtëil aurait fini avec M. iLaw lt
Quant aux entrées, elles furent congédiées '
et àvis leur fut domné -que le' prince ne re
cevrait personne ce jour-là. . • •'
. Lorsque le financier sortit, de sombre et ' -
inquiet qu'on l'avait vu à son entrée, il
était devenu rayonnant; c'était unem^ve
ayant eu une cûuehe-heurèuse et entre
voyant un^magnifique avenirpoi'T-i'pnfanf *
dont elle \iert d'être délivrée'
' On'-sait l'admirable "collection de ta
bleaux qu'avait forcée le duc d'Orléans;
toutes les pi&Ç65 de son palais étaient en-
combr^ès de chefs-d'œuvre. Au moment
1 'introduite dans son cabinet,
Mlle Chausseraie le trouva debout et arrê
té devant un beau tableau du Pordenone
rçpïesentant to fenwte adulQre; '■
C..L
C> i": '.-.'ï
* - t
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