Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1864-08-26
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 26 août 1864 26 août 1864
Description : 1864/08/26 (Numéro 239). 1864/08/26 (Numéro 239).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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PARIS, 25 AOUT.'
JOURNAL POLITIQUE ^ LITTÉRAIRE, UNIVERSEL.
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;,.j. j. utelacû de la JBourse), "
Nous lisons dans ' la J Époct que S. M. la
reine d'Espagne a adressé à l'Empereur et
&-l'Impératrice des Français -'une dépêche
télégraphique jour remercier Leurs
Majestés de l'aceueil fait à son aùgustç
époux.' - - . •
- L'agence Havas fajsait dire hier à lord
Palmerston: « Il .est à. désirer qu'on adop-
» te I# parti de la paix à tout prix. » Lord
Palmerston a dit au contraire : «'Je ne
v pense pas qu'il, soit désirable,que nous
n prenions le parti- de la paix % tout
• prix» « La traduction de. l'agence Ila-
\as péchait donc faute d'une négative ;
mais, l'erreur de mot constatée etredres
Sée, le sens du discours de. lord Palmers
ton reste cequ'il était,etI'op peuVdire
même que les. développemens donnés 8t sa
pensée .ne .rendaient pas ; ; -très choquantg
l 'assertion placée dans' sa bouche-par l'ir
nadyertance du.tradycieur, , ,
gouvernement dé' l'Equateur s'est, au con
traire,, rapproché de l'Espagne, et .le mi
nistre péruvien à Quito a cruy en consé
quence, devoir demander ses passeports,.,
; . . ACGDSTE-VxtD.
TJnecorrespondancadela Gazette ae Gènes
fait connaître qu'une circulaire-du hey de
Tunis aux' représentans jdfiSu puissances
étrangères annonce la conclusion - de 1$
paix,vq'ui a êté'également praclàméèdans
ies mosquées, ..
'i Un.article publié par M. Kuranda, mem
bre de la Chambre des députés d'Autri
che èt> rédacteur en, chef d&A'Ost-Deutsdhe-
Post, a produit une vive-sénsation-en Alle
magne; Cet article s'efforce de prouver, que
l'Autriche commettrait une. grande ; fau te
èn poussant plus .loin, son alliance aveç
la Prussealliance -quin ne peut: être ,
pour la'nation autrichienne,* qu'onéreuse
et stérile. ;Le sentiment exprimé: par l'Ost-
Deutscke-Pôst paraît être assez généralement
répandu; on se demande jusqu'où l'Autri-
çtfe, pourra,U suivre,. la % Prusse, jusqu'où
M. de Rechberg pourrait suivre M. de Bis-
înark, ou, tout au moins à quel point il con
viendrait à celui-ci de i s'arrêter pour que
îé maintien de la bonne intelligence fût
possible.' - .i-, :
; On ne sait pas encore si les deux cabi
nets ont pu s'entendre sur le régime pro
visoire à introduire. dans les duchés. Les
délégués des villes du' Sleswig-Holstein,
réunis à Neumiinsterj ont protesté contres
l'installation de tout autre; gouvernement
jjue celui du souverain fiéfraitif.
La Gctzetié de Bavière parait douter de Ja
réalité-des plans attribués au Wurtem
berg, et dont nous parlions hier dans ce"
bulletin ; cependant^ une correspondance
idressée deStuttgardt à . la Gazette autri
chienne assure d'une manière positive que
M. de HUgel, ministre des affaires étran
gère; de Wiirtembergi s'est complètement
entendu sur les points essentiels avecMM.
de Beust et de Roggenbach : « On» est déci-
» de,'ajoute cette correspondance, à pren-
>r dre l'initiative • nécessaire ■ pour réaliser
» la triade germanique, at .c'est , Ja Wur-
» temberg qui se posera 'comme chef du
» groupe des Etats allemands qui aspirent
s à former ensenAle une troisième puis-
0 çance en, Allemagne. « ,
La Gazette (TAugsbourg dissipe aujour
d'hui lès -craintes qu'on aurait pu conce-
yoir:sur un changement de système en Ba-
\dère ; il résulte au contraire,de plusieurs
dispositions récemment prises parle no'u-
^eau roi que les questions intérieures se-
ront.toujours j.traitées dans Je même' es
prit, que sous ; la. dernier règne; on an
nonce même que, sur l'initiative du souve
rain, la période financière de-sis ans fixée
pour, les budgets sera vraisemblablement
abrégée, conformément aux réclamations
. des Chambres. >
Les journaux de l'Amérique du Sud pu
blient une dépêche datée de. Caracas le 3
juin, par laquelle 1 le gouvernement ; des
États-Unis de Venezuela déclare faire eau-
se commune avec le Pérou en cas de rup
ture entre ce pays et l'Espagne; les gouver-
nemens de Costa-Rica etdu Nicaragua se
sont prononcés dans le même sens. Le
On va, lire le discours prononcé par S.
Exc< M; Rouher à l'ouverture du conseil
général du Puy-de-Dôme. ' Ce discours
est un véritable "chapitre de l 'histoire
administrative r de la France , et l'on
rétrouve dans cette: .page substantielle
l 'homme d'Etat aux larges vues et l'éco
nomiste qui a attaché son nom à line des
gxandes réformes de ce siècle. Nous nous
bornons aujourd'hui - à miefctre sous les
yeux de nos lecteuTS ces-hautes considé
rations, tout en nous proposant' de .'reve
nir plus d'une fois sur les Questions im- ■
portantes que M. le ministre d'Etat a
abordées avec une telle supériorité de bon
sens qu'elles semblent résolues. • . ' ï
v' paulin umayrac;
Messieurs et chers collègues, ' v
■ : i , < . 7 . ■ : ■ ■ • ! •
Dans le plus récent de; ces discours du trôr
ne, dont -lç ; xna^gnjflque, langage ratrao^ pour
l'histoire les-doctrines politiguesles pensées
libérales,: les faits:glorieux ,$&, de-grand-rt»
gné,-'l'Empereur "déclàrïiit' aux représentant
du pays qu'il faisait étudier un projet de loi
destiné à augmenter; les attributions des con
seils généraux
n Cette déclaration a *r.egu l'assentiment des
grands corps de l'Etat et l'approbation de l'o-
pinion publique.' Les conseils généraux l'ac
cueilleront avec reconnaissance* car elle est
un hommage rendu à la loyauté de leur con
cours, à la sagesse de„leurs délibérations, à là
fécondité de leurs travaux; elle leur promet,
p<>ur l'avenir, des occasions nouvelles " d'être
utiles et de faire le bien. ,
De toutes celles, qui ont été courageusement
réalisées, résolûment,poursuivies-, depuis
quelques années, cette réforme est l'une des
mieux justifiées par les faits et la saine raison.
L'organisation actuelle de nos départemens;
une longue et fructueuse pratique, les carac
tères de notre mandat^ me«semblent imposer
au législateur le devoir d'écarter jde ses pres
criptions tout principe de tutelle,.de conférer
aux conseils généraux une autérité plus en
tière sur les affaires - départementales, et de
restreindre les liens ou, la subordination en
vers l'Etat aux seules thèses qui engagent les
intérêts généraux, l'unité du territoire ou les
droits de la souveraineté politique.
Lorsque « pour fonder, » selon ses exprès-'
sions, « solidement ^Constitution, et en : ga
rantir la stabilité, » la Constituante jugea né
cessaire de briser les privilèges de l'autono
mie des provinces qui composaient la monar
chie française, et de fonder l'unité politique
de la nation par une nouvelle division du 4er- s
ritoire, les habitudes, les mœurs;,; les intérêts
longtemps groupés sous la direction de gou
verneurs dont l'administration n'avait pas été
sans éclat, opposèrent à cette entreprise-hardie
une longue et sourde résistance. i
. Les départemens, ces tronçons mutilés de
nos anciennes et.majestueuses provinces, im
prudemment livrés par la loi de 1789 et par
la constitution de l'an IU aux faiblesses des
administrations collectives; ébranlés d'ailleurj,
dès.leur naissance, par la, tourmente révolu
tionnaire, semblaient dénués de tout princi
pe de vie et destinés à disparaître.
. Le glorieux législateur de. l'an VIII ne laissa
pas surprendre son esprit organisateur par ces
symptômes de langueur, et de dépérissement,
ll cqmprit merveilleusement tout ce qu'aurait
renfermé de réaction politique, même sous
une législation uniforme et'égalitaire, le réta
blissement des ..anciennes provinces. Il recons
titua le département. En même temps, il-lui
donna, par l'institution des préfets, la.condi
tion première : d'une existence forte et dura
ble, l'unité de l'action. . s
Peu de temps après, en l'an XIII, il lui créait
un budget spécial, soit, dit la loi, « pour ré
paration, entretien et bâtimens et supplé-
mens de frais de culte, soit pour construction
de canaux, chemins ou établissemens pu
blics. » Le sentiment de la nécessité de ce
grand outillage; économique de la France ,
qu'on appelle les travaux^ publics, était alors
non moins impérieux qi^aujourd'hui. Dès cet
te .époque, le département a commencé à ne
plus être une simple circonscription adminis
trative'. '
; -Ce temps lui ~a appbrté : an r: domaine piihlie
et privé; il s'est constitué,dés intérêts distincti,
qupique.non'i empreints d'antagonismej avec
lations,' sinon ses-rivalités* il a ses traditions,
son histoire,, ses illustrations, 7 .son existence
propre, son .homogénéité. Le . département, si,
_pour ainsi dire, atteint., sa majorité et;acqui)s
des droits qui en découlent à une plus grande
Indépendance vis-à-vis des pouvoirs - supS-
rieursde l'Etat. En un mot, la diversité. Vest
nettement établie sous une unité toujours
puissante, et qui peut sans '• péril- abandonner
les précautions, et, les garanties'jugées néces
saires jusqu'à ce jour. , .... . "y,,,
: i k élément qui > a contribu é avec la plus gran-
de énergiôi 1^ plus sûre intelligence, >à la for
mation -de cette individualité puissante; est le
conseil général. Cette institution, a été, dès son
b.erçeau, entavirée 4e Iq.,faveur, publique,, Tpr^
go t, ce grand et libéral ministre,, qui a eu le
tort rare de devancer a son .temps par la har
diesse de ses vues ét la justesse*de ses doctri
nes,- ce bon citoyen .dont l'infprtuné Louis XVT
a tracé d'un mot' 1^ plus bel éloge en disapt - ':
¥ II;.n'y a-que Turgot ; et moi .qui! aimions le
peuple, » avait eu Je pressentiment,'des bien-
faits de ces représentations ' locales. Il obtint^
de la confiance de son souvèraip» là création^
■J- titré' d'essai, d'assepiblées provinciales dans
Je Bprry et la Haijte-Guyenne. Cet éssai fut le
germe du sage et-libéral iédit de ,1787, gui lui T
même éclaira les pa& du législateur de 89; 1. ,
-^'Toutefois ces pas 1 furônt incertains et- hési-
tans. L'idée ne se dégagea pas dès-le premier
jour avec toute sa .force et toute sa vérité^
Elle ne reçut sa prépision, sa netteté,^-sa gran
deur, que de là législation de l'an VIII, cette
^jarte administrative qui a sur-vécu à tant de
chartes politiques que nous avons vues naître
et mourir. . . u ; .
; Depuis cette époque, les conseils' généraux
n ont,pas un. seul ,.jour démérité de l'opinion
des gens: de. bien. Leurs, attributions ont, sans
doute subi..des variations nombreuses,- assez
générales à l'origine : mais, vagues et mal pré-
cisées, elles ,09t . été, sous l'empire, plus spé
cialisées et mieux définies, puis graduelle
ment .développées pac4e§[dispositions législa
tives inci d en tes; elles on t été; encore agrandies
par cette loi-organique de 1838^ œuvre remar
quable qu'avaient préparée les études savan-
|es v d'hojpmes,d'Etat expérimentés, et qui s'est
peifectionnée dans .les discussions approfon
dies .des Chambres. Mais, dans ces phases diver
ses, les conseils généraux ont rempli leurs
fonctions avec un tact, une prudence, une
modération, une ,scien,ce des intérêts • à eux
confiés , ua patriotisme qui donnera à. leur
histoire les caractères d'un légitime panégy
rique. . . ■
Ces assemblées sont ainsi devenues, dans
toute la France, une grande école d'applica
tion qui facilite l'étude approfondie de-notre
organisation administrative, économique • et
financière, dans laquelle l'homme public se
prépare ou se complète, et acquiert cette ex
périence, cette. maturité nécessaire pour af
fronter sur de plus grands théâtres des luttes
d'un > ordre plus élevé,- et qui mettent en jeu'
des intérêts plus considérables. Ileureux, no
viciat, auquel, pour ma part, j'aime à voir
appelés les hommes de la génération qui nous
presse et bientôt va -nous-succéder., parce que
j'espère qu'elle nous dépassera, sinon en dé-
voûment, du moins en : lumières et en servi
ces rendus. »
La politique et ses passions irritantes sont
bannies de cette enceinte comme pour conser
ver à l'atmosphère une plus grande pureté.'
Respectueux observateur des limites tracées à
leur action,, les conseils généraux ne les ont
franchies qu'une seule fois, à la presque una
nimité., mais pour indiquer au pays les voies
de salut et de la régénération /alors que.le
pouvoir législatif rencontrait l'impuissance, la
confusion,, dans l'avjsuglement des passions et
les folles espérances des partis, .et que la. patrie
en danger semblait menacée d'une désorgani
sation sociale.
..Cette expérience, prolongée pendant trois
quarts de siècle, n'est-elle pas à la. fois un ti
tre précieux à la reconnaissance du législa
teur et à sa confiance plus manifeste? Pour
quoi hésiterait-on à faire .à ' cette institution,
dans des limites préfixes et compatibles ^vec
les intérêts et les droits de l'Etat, une plus
large délégation de la puissance publique î En
présence de cet immense mouvement indus
triel. et agricole, de cette puissance progressi
ve de production et de consommation, n'est-il
pa^ juste de laisser au .département «une plus
grande indépendance pour développer ses -élé-
mens de richesse?
L Etat peut-il vouloir, par une centralisa
tion Inutile, prendre à lui seul cette lourde
' A ïa demande d'un grand nombre^ {Pâ-
b'onnés nouveaux,'nous venons de faire
réimprimer tout ce qui a paru jusqu'ici
du roman de m. chaules rabod , ll.
FOnÉT DE BOKUY. : c
, MM. les ahoRnés,pourront, à partir du
l- r ; septembre, faire retirer dans les bu
reaux dii journal les feuilles contenant les
parties de LA FOBÈT DE
publiées avant la-date- dè-lèur abonne-
nîentj- et se-mettre ainsi 'a u- courant de
cette œuvre si dramatique dans, son en
semble et si attachante dans ées détails
Feuilleton dit Constitutionnel, 26 août.'
LA FORÊT DE BOWDY
EPOQUE DE LA RÉGENCE.
Première partie.
® tûiJt V V 1 i!'
X. ...
l'onguent des akmes.
(Suite.)
— A l'œuvre maintenant! fit l'abbé en
relevant les manches de son froc, vous,
mon cher, ajouta : t-il en s'adressant au va
let de chambre,-'vous ' aÏÏez nous, laisser^
seuls. ' ' '
s— Ahl Monsieur, repartit d'un air sûp
pliant, ce vieux dévoûment,- est-ce que je
né pourrais pas être bon à quelque chose?
,—Du tout, du tout, repartit" M. de Li-
vry. Je n'opéré pas devant témoins 1 . M,
d'Argensori, en m'appelant ici, a désire là
présence d'un homme à lui. Je ne veux
personne au-delà.
— Vieil intrigant ! dit Jolibois quandi ce
pauvre fidèle se fût éloigné ; pendant le"
temps, que je surveillais le malade, il n'a
.pas cessé d'être sur mon dos.
— D'abord, vous, mon cher, dit l'abbé
en installant un, siège auprès du chevet du
blessé, mettez-vous là prêt à recueillir les
moindres paroles du patient si nous parve
nons à lui délier la langue; ensuite, vous
m'allez être bon à quelque chose.
, Il ouvrit sa trousse, en tira un bistouri
d'un acier, resplendissant et l'élevant au-
dessus de. ses yeux.; :
— Vous voyez bien, vous allez tenir ain
si cet instrument entre le pouce et l'index^
sans en détourner la vuè jusqu'à ce que je
Vous dise de me le passer.
Naturellement à ce singulier concours
çui lui était demandé, une certaine-sur
prise se peignitsur.Ia figure del.'agént. Ré
pondant" à cet" étennement sahs 'en avoir
l'air :
! .—On né faitjaihals bien les clioses-côn- *
tinua l'abbé, si on neles comprend, ei pour-
vous rendre compte de la complaisance
un peu fatigante que j'attends de vous,
je vous demanderai si jamais vous avez
fait attention à la puissance dii regard.
— Parbleu! qui en doute? répondit Jo
libois. . . .,
— Eh bien ! mon cher, continua M. de
Livry, le vôtre, habitué à tout voir, à s'in
sinuer partout, me sera ici du secours le
plus immédiat. Mes instrumens ne res
semblent pas à ceux de mes confrères, ils
sont intelligens, et quand, pendant quel
ques minutes, vous aurez pénétré de la
sympathie de votre œil si avisé .et si fasci-
pateur cet acier constellé, il vivra dans
ma main et saura, ce qu'il fait; vous
vérrez.. : ' v . . • ■ 1
L'adroite flatterie adressée à Jolibois et
la curiosité du résultat qui lui était pro
mis étaient bien suffisantes pour le déci
der à se prêter sans résistance à la ma
nœuvre exigée., : ; j\ ...
Cette manœuvre , retrouvée de nos
jours, et annoncée il y a quelques années,
à l'Académie des sciences par le docteur
Velpeau avec toute l'autorité "de son nom,
était tout simplement celle de Yhypno- .
tisme., ; ,, .. 4 .. " ,, ... ....
: Chacun sait qu'en quelques minutés,
en tenant l'œil attaehé avec fixité sur
^responsabilité? Est»ce-à luij après qu'il*a sil
lonné le territoire du réseau de nos voies:fer-.
; réesi /magistrales, :que doit incomber la tâche
d'exécuter ce réseau secondaire destiné à des-
• serviï' d€3 relations : locales ? Non, ee mandat
«st 'naturellement, dévolu an départemenî.'
C'est à lui principalement qu'il appartient,
par le sage emploi de ses ressources, par l'es
prit de sacrifice, de s'enrichir de ces puissans:
véhicules de prospérité^ tandis que la tâche
des 'pouvoirs publics,>doit ,consister unique
ment à donner au conseil général la liberté
et la puissance; nécessaires à l'accoinplisseinent
de sa : mission. ! r
La-soprée,à laquelle nous puisons notre ti
tre ne.justiûerait-elle. pas au besoin l'exten-
sion de nos attributions? Les lpis.de la.Gons-
Ttttuaçite, avaient .rraitSj & l'igection .populaire
te choix des conseillers de département. Elles
furent éludées ou-violées pendant le cours de
$es années, sanglante?; f .qUi suivirent 1789. Les
besoins d'ordre, dé calme et ;de sécurité;, qui
'{iVplent -été rendus si iùip.érieux par ce tei^gs
j^-de l'Etat la désignation 4esi membres des con-
ieilsi.généraux.; Le..gquyernement^de. juillet
substitua à ce mode de .nomination Je systè
me électif. Ce fut là un-incontestable progrès.
^Toptafois la b^se électorale, fut, restreinte et
constituée "timidement, comme, celles; sur lea-
quellea jcpp^fiiept ajors leSî institutions poli
tiques. •- *)i L-
- ? Aujourd'hui chaque, opinion trouve sa libre
expression ' dans . l'urne électorale.,Nous som-
m^s : le^ ^liis.d? la'.populatiftn entière^'poi^s
sommes choisis par le'suffràge universel, dont
les eç.traînçnaens poUtifiues, po r urraia^t être re
doutables, -s'ils .n'avaient, pour, contrepoids, un
pauYoir 1 for.t, une.4ynastie entourée de presti
ge >et. de 'l'inaltérable ; affection des 1 masses.
Tous les-intérêts sont légalement représentés^
aucun n'est laissé en souffrance. L'Etat ne
saurait, comme ■ autrefois* motiver 'sa haute
tutelle sur le devoir-de couvrir de sa protec-
tion les déshérités du"",suffrage noire, inatitur
lion .fi, aujourd'hui" des'-.raiyp^ de ciièn.%:
pourquoi,, par .unA vaine .gçéo£cupatiosa,,ne
laisserait-on pas prendre anxr. rameauxitorit
leuridéveloppement ? .
Ainsi, l'organisation des départemens,la po
pularité des ,copseiîs.généra,u;Xf la sagesse avec
laquelle ils ; ont constamment fonctionné, force qu'ils puisent dans leur origine, démon
trent tour à tour la s$gessp.de i.cette.ipensée. de
décentralisation qaL doit animer la prochaine
loi organique.
Un examen plus étendu de ce grave sujet
serait intempestif-, je ne vous retiendrai plus
que quelques insti^ns; , , -, . ,
Le législateur a prescrit un renouvellement
partiel et triennal pour les conseils généraux^
H a voulu ainsi maintenir l'influence de la
tradition, .touten accueillant celle des idées
nouvelles: ies' élections qui viennent d'avoir
lieu dans le département ont confirmé le man
dat delà plupart d'entre vous. Elles nous ont
privés de quelques collaborateurs et ont- en--
voyé dans cette ' enceinte quelques liorpmes
nouveaux; elles n'en .ont pas..moins jfjté. qpè
approbation réfléchie de, nos travaux,- jjn tén
moignage de confiance; et de sympathie pour
Féminent administrateur auquel est confiée
la direction de nos affaires: Le même esprit*
le même dévouement politique, ont-animé-la
volonté électorale-, nous en aurions pour preu
ve au besoin cette réception enthousiaste fai
te, il y a quelques jours, à l'Empereur par les
]ji,abitans de l'arrondissement" dé Thiers. ,
- A ceux qui ont cessé d'être nos collègues,
j-'adresse nos sincères remercîmens pour leur
éoncours laborieux et éclairé, pendant de
M. le dué "de.Persigny a^pçononcé , au"
banqutt qu'il a''off#rtr au ' cônsefl généfal
de la L'oire, iin discours que nous publie-i
rons- demain. L'orateur a"fait admirSible-i
m'eut ressortir l'esprit des înstitutions-im4
périales, et a démontré avec 'une'logique
irrésistible que l'Empereur Napoléon-iIII
estj-en^ffranp^ç lé^véritablg fôâ'date'ur dé
la liberté» Il appartient à M. le'due^de^Per-|
sigBy.=qui,'Jvingt 'ans B.vant r lé 1 secbnlî
pire, compréûfiit' que le second, Empire
sauverait un 'jour la- Françe ^ d'âpji'écièi'
aujourd'hiii àans léur sens véritabl* -iei
évènbmens qu'il-avait-préYtis aîots^'àt de
içvancer, cncôre une fois, le jugement de
tfav«felrp - 1 w-Î' *-.» "■* 1 -,
.. 1 ; ' ' ^ P aulin L ihayrac. ■
nombreuses sessions, à l'étude' de ces ques-
tjons multiples d'instruction publique, de vi-
cinalitéj d'impôt et de finances qui sont l'ob-
jpt, de nos délibérations. ,
.. A.ceuxfquij, pour lai première fois, viennent
exercer parmi nous le mandat de conseiller,
j'affirme* fidèleinterprète de-la pensée de-tous,
qu'ils "seront accueillis avec la plus affectueuse
courtoisie, car nous avons le juste sentiment
des titres qui recommandaient chacun d'eux à
la confiance dé ses concitoyens et,la.certitude
de leur intelligente et utile coopération à l'œu
vre commune. 1 . <
COURS DE LA. BOURSE.
cours de CLOTDBB le 24 3 0/0 au compt. 66.25 66 25 »
-r-Findu mois. 66.30 66.30 a
41/2 au compt. 94.45 94 50 »
'—Fin du mois. 93 60 » ■
Les ratifications des conventions doua
nières ■ conclues < lés., 28 juin.^fc; 11 juillet
derniers entre les-divers : Etats -allemands
composant la grande majorité dei inèot-î
IjreSj^u ^ollv.ereifi, ont ét£échangéesijfl,45;
decemoisà Beran.Cette,sanctian(définitive,
^onnée par s,eize États sur ving£ au.renott-
^çll§mesJ.,Uur', la. ,'base.du traité d^epra-
merce francOrprussien, de l'ameienne- . as-
soeiatio'n "douanière est ùn j 'acte d'une j
hauteimportant^, et Àl.,estpermis'aujopr- f
d'huit deipréyoir Je ^moment où/ mieux'
éclairés surles •véritables intérêts de leur
pays ;et s,ur, l^s conséquences : 'désastreuses
qu'auraii^pour J'Allemagne Ja rupture;jdu
Zollvereinj les'ffouvememena qui', se tien
nent ..encore., àp^cart consentiront à-, se
fendre aux. vœqx r&i souvent exprimés^ pa?
lesi populations et adhéreront "à 1 -la noa-
yelle, union'commerciale, f 1 •
'.i Les .traités signés le ,2 août 1862 entre la
France -jets la>l?russe agissant au nom du
Zollverein, ne sauraient donc tarder à Té 1
ce'vôir leur application, et nous; ne pou
vons qu'applaudis h-, un ^résultat -qui^ en
même temps * assure en- Allemagne lé
triomphe -des principes libéraux appelés |
devenir, la- règle des, échanges ; entre* les
peuples. .s
Ce' résultat âuquel ont contribué les
manifestations des principaux centres in
dustriels- et commerciaux» Au Zollvereinj
est dû surtout, il faut le reconnaître,-aux
persévérons efforts, de. Ja Prusse^et, à la
loyauté avec laquelle le ; cabinet* présidé
|,par Mi- de Bismark, s'est constamment
maintenu sur le terrain des, engagemens
pris le 2 août 186^,envers la France;,La
j, fermeté que cet. homme d'Etat a mise à
poursuivre la ligné de" conduite qui lui
était tracée par ces engagemen$*etqui,était
aussi conforme aHX; ques del'AUemagne qu'à ceuxdè là'France,
mérite d'être appréciéë ; ;,éUe. aura incon
testablement .pour effet de donner aux re-
lations entre les, 'déùi;., peuples ' tout le
développement/. qu'/Bliès* i-cômportent et
qu'ont trop longtemps entravé des restric
tions douàxiières 'contre lès,quelles, ,1'opl-j
nion publique tendiloti^lésj jours davan-
tage à^e prononcer en--. . . ; .... . .i,.. .A^ t. BoStfACE.
-Y [. r 1 NeumtLnster, 24
- Un congrès ides délégués des: villes
•wig-Holstein a pris des résolutions,
exprimer la reconnaissance du pays
des alliés et. à proclamer 'le besoin d'^
(qui n'exclue pas l'au tonomie) des duV
l'Allemagne et, «niantquelefilatérêt
Jemagne l'exigent, avec la Prusse* « Le
ne saurait voir dans l'installation ,d-un gou
vernement provisoire, un iûxoyea p ,i3oprfi à at
teindre le, but désiré ; il craint plu tôt,qu: une
pareille mesure ne retardât l'arrangement uni
versellement désiré des affaires- intérieures, et ;
extérieures du payse ■ ï -.i: r.- .» ,.v V:. . «
j Berne, 25 août. - .
Le grand-conseil do Genève a résolu i de faire
juger la question d'élection par le conseil fé
déral» /■ /m,,, , n. y, io»"'. tu*: J' ,'-
• i Genève est tranquille.
'■ i; Berne, 25 août, -
Hier, le grand conseil de Genève a résolu de
demander au conseil, fédéral le maintien de
Téiection de M. Chéneviëre. "*"'" '
ot
que
trànqjiâl|itè , n ,
s i- Marseille, 25août. •
Hier soir, un banquet a étéi offert par cent
notables du commerce de Marseille au minis
tre des travau» publics*; ftfcBehie, et aax prin
cipales autaritâ$&À* Jrt-sv >. . -i -'i' ~"
,£ M. Rabatteau ", président du tribunal
commerce, a porté un toast à l'Empereur, en
rappelant les paroles impériales : Je veux faire
Marseille l%pfecd4^r&t%Mle de la Méditerra-
né é.'II a remercié notamment l'Empereur de
B^njugement d'arbitrag-^dEffis la question de
Suez, en exprimant l'espoir que le dévelop
pement de"la 'Ifîr^lS^'SBînmercë débarras-
TÉLÉGRAPHÏB PRTVÊEi -
, >'^^jidçes, âsîaoùt.
L'Index publié 1? rapport ."du 'séçretaire
- 1 ■Vffrsii.dlXà ■
du
. JLa deite'consoli,-
A toi i>in
trésor dans les Etats _ _
" r.aw^30,«70
dollars, èt la#fte noii'çoflaoli^e^ 305,7,02,103
dollars.
* Le Berlingske'{du 22) déclare'qu'il n'a reçu
de?"(membres -du ministère ni la. mission ni
« teWtO^isation de publier les, dôcùmens quà
i ipon. çonDjait., l,$.J}erhngskfi! ajouté due '4e n'est
mâm /l'oiiAii'n ''.• l s , '■
un objet brillant, un sujet tombe dans un
état d'insensibilité générale auquel, on a
donné le nom de sommeil nerveux, ou
cataleptique. >: . i , » ,. ;
Déjà prédisposé par une curiosité habi
lement aiguisée, Jolibois, en ^'acquittant
consciencieusement.de sa tâche, subit ra
pidement l'influence alaquelle il était sou
mis ; en moins de quarante secondes iï
était envahi par une abolition si absolue
de toutes.les facultés vitales, que. l'abbé,,
suivant ses mérites, eût pu lui couper les
oreilles, le drôle .ne s'en fût pas. même
aperçu. , , .... . ;
Quand il le vit dans ce néant, M. de Li
vry le regarda durant un moment en lui
disant :
Notile mari de la Fillon, je ne m'étonne-
plùs dubeau chemin qu'elle a fait ; sans
doute, tu surveillais sa vertu comme tu
surveilles tes prisonniers d'État. A l'autre,
ajouta-t-il en.se détournant ayee dégoût.
Puis-il s'agenouilla et se recueillit dans
une courte prière.
Quand il se releva, il était transfiguré :
dans ses yeux étincelait comme ,1a foi de
son "art, auquel il, allait demander quel
que lumineuse inspiration.....
Après avoir levé l'appareil de la blessu-
rej,-.il la sonda résolument : préalablement
plongé par quelques passes magnétiques
dans l'inconscience de lui-même, le pa- j
mêmé^'âucun ,raeûibi;« (îu cabinet què'jlui cgt
yénup1a'co ; mmuni'catiQh dé'çés documens. ; J
• j'i'i'.r n., .,,Çppeflhagu^.ij23 a?ût. •, ;
. Le Folksthing n'a^pas encore terminé la dis
cussion des-questions financières^- , ...
.. Le prince Humbért est descendu à l'hôtel du
Phénix. li a reçu ce,ma J tia la yi§ite : du prince
royal, et a été reçu «cette après-midi par le roi
à Christianbourg. .. -v.
. , . bi, . Munich, 24 août.
La Gazette de Bavière dit qu'on n'a,pas enten-:
du parlera i Munich* ,,de l'intention attribuée
au Wurtemberg de se .mettre à .la tête du troi-
sièmegroupe«d'états et de,,présenter en leur
nom, à la Diète, des propositions importantes.
I ç'/c -i > ~ i ' - i m+ï.
itient, d'aucune façon, ne parut sensible,
iaux atroces douleurs que devait lui infli
ger, cette exploration violente et sans mer
ci. La science humaine suffit à l'habile
opérateur pour que d'un rapide coup d'œil:
il. entre vit ce qu'elle commandait. Ramas
sant le bistçuri, qpe Jolibois avait laissé
échapper, de ses mains et le poussant à.
fond, juste, à,l'endroit où il fallait, il fit
jaillir yrçe fusée d'un sang noir.ayant for
mé dépôt. Inévitablement quelques, ijis-
tâns plus tard', par son épanchément ia-
térieur^ cet abcès eût amené l'asphyxie^..
. Immédiatement soulagé par cette large
et bienfaisante ponction, le malade respira
plus librement, et aussitôt qu'au moyen de
quelques passes en sens contraire, il eut
été soustrait à la domination du sommeil
magnétique, il se dressa sur son séant et
reprit possession, de la vie en s'écriant .r •
— Que m'a-t-on fait ? où suis-je ?
r-Chez vous,. Monsieur le comte, ré
pondit. l'abbé et -grièvement blessé à la
suite, jii'un duel. , . ,, .
--. Mais vous-même', qui ôtes-vous? de
manda le malade à son sauveur.
: t - Je m'appelle l'abbé de Livry; ce nom
doit aider à vos souvenirs.
. -r-.L'abbé de Livry.?; répéta, Laval en
rassemblant tqutes les iorces.de saimé-.
moire.
— A qui, poursuivit l'abbé, vous deviez
rappelé -les améliorations 'iWipi
(1A<1 J _ . 1 t C
jdelaj chambre de
e ^I. Béhic. Il a
—portantes . dues à
son'initiative, notamment les '-lofs sur'lés su
cres, qaj-qpt.ce.,11,a,jsxprimô.,4^3 ;.-vcepx deipgix,associée à
i$:digpj.£é4u,jpàys ,ri; - i-- 1 • «
' ■■, M. B'e^^c ; a rappelé que .Marseille fut, pen
dant jdouzéJabpcieifses.années, le siège de,son
activité etqu'il. Rapprit, ici,, ^pratiquer-,les
grandes affaires. "Nous approchons, a-.t-il.ajour
jé K ^Ly,|i}ome9t o^. les «droits, dé douanes .se-
iorivcalcûlés„uniquement en .vue de l'intérêt
fiscal,Itestpàhâter raçjièvement du réseau,ferré
par,désalignés -secondaires, offrant aux- entrer
preneurs;plus de iacilités pour des établisse-
mens. d'êxploitation. : M. Béhic a annoncé une
nouvelle . législation des> sociétés commercial
les* ltexteii^ion.. -de. la.liberté -d'association, la
Solution prochaine, de, l'enquête sur la marine
parchânde, et dé,l'enseignement professionr
nel.' Iïa terminé par , les paroles que l'Empe
reur prononça en 1860 sur les grandeurs de
$IarseJIlè* paroles magnifiques qui,,dit-il, mar
queront daps; votre histoire. -• ,
ï , , i; La Correspondencia demande l'augmentation
des 'droits d'entrée sur les tissùs étrangers
pour atténuer les effets de. la crise en Cata
logne. ■ •' — ■' ' -
i La sEpoca répond qu'il vaudrait mieux dé
grever- les matières premières. ■
• {Ilavas-Bullier.)
v
* B>:
Voici les dépêches g.iie nous recevons ce
soif,: jimHji; j.'-ifi'Mivt,- '
..Lpniïres yi 25 août, soir.
» v, : ;;KW i fi' 2a août, soir.
4-? - - P bçbdomWM» fle -1^ Banque d'An-
gleterre don^ le^ré^ult^ls aiii vans ;
AugmentâUon i ftésscvMes bWfits, 653,855,
liv, st.; ; wcaispe métallique.',, 103,90? liv. st.:
compte du Trésôr, TÏ2,?^£fIiv. st. ',
-Piniinutiop ,;^mptes particuliers,' 23G.2S3
hy. st.; portofeui% ,633,226 liv. st. -
ii " "'x"' ^ oodres > 23 août, soir.
Il a-été déposé»aujourd'hui 80,000liv. st. à
la Banque d'Angleterre.
. L'argent, «st trè^ abondant sur le marché.
;' ! New-York', 12août.
Des dépèches officielles confédérées, en date
de,,Mobile S aoûty, annoncent la reddition du
£art Gaines ipar;,le cqlonel Anderson; malgré
l'ordre ..positif - du général Pagei de.ne pas , sa
rendue. Toute»la flotte confédérée à l'exception
î'ïmijvaisseau-,a été coulée, t jetée à la côte ou
capturée par les.fédéraux-, ;
-iLe GOjfps . de Sheridan s'avance dans la vallée
de-la Sheûandoah, contre- les confédérés.
-.LeiSUiccès d'Averill à Moorefield* (Virginie) est
ConfirflKi.w i. ' ■ . . i
- Lej ministre de4a guerre, général Stanton,
n'a pas. donné; sa démission, ainsi que le
WefiU&jqt Je Times l'avaient annoncé.
, 1 Le®au'VSerneur ,dePensylvanie a recomman
dé la, législature, de, voter l'armement de
15,000 hommes de milice; pour la défense spé
ciale, de, cet,Etat. j, ; .
Un meeting très nombreux a .été tenu à
New-Yorkipour nommer Mac-Clellan candidat
à, la présidence. .Suivant le Herald, cent mille
personnes y, assistaient. On y a Yoté des réso
lutions blâmant la politique de M. Lincoln et,
recommandant la nomination de Mac-Clellan
sur le plattform (programme) constitutionnel.
,Or^233. . .....
■ r.,) j.j i- ; ■ ■■ . -, Dresde, 25 août.
On mande de Kiel au Journal at Dresde :
Le mémoire demandé par la Diète, à l'appui
des droits de succession du duc Frédéric est
parti hier pour Francfort.
W'-fe^tamont 1 4e-.Louis XIV, qu'au
illau de cela vous avez traîtreusement dè^
roljé à, Ml^ Chausseraie.,
r- Ah! oui, fit le comte se reconnaissant
dans son lit tout maculé de sang, je me»
rappelle ; un insolent jeune homme contre
qui je me suis battu; il m'avait audacieu-
sement insulté.; ,
, .»-* Il en avait le droit, et le ciel a été
juste, répondit l'abbé avec autorité, vous
aviez traité avec la dernière des lâchetés
une fem»me, une amie. ..
Ce piot de lâcheté ranima puissamment
les esprits vitaux chez celui qu'il venait de
cingler comme un coup de cravache :
, —: Prêtre, s'écria-t-il, pas de mots pa
reils! Ignorez-vous que je suis gentil
homme? v .
. —r Vous voyez cet homme, reprit M. de
Livry en.lui montrant Jolibois,,je l'ai an
nulé par Un acte de ma volonté, et main
tenant e'est un automate" dont je puis
jouer à mon plaisir., : ,
Et„comme démonstration de cet assert
vissement sans limite, il prit le bras du
surveillant qu'il étendit horizontalement»
Contre les lois de la pesanteur, et suivant
celles de la* catalepsie, le bras du dormeur
garda la position impossible qui venait de
lui être^donnée;. j, ■. ■
— Cet homme machine , poursuivft
l'abbé, savez-vous ce qu'il faisait là? De-
V
i. ~ v -&.J & -.'il
TROIS MOIS i;ii^ï»î| 16 fr.
six mois....;.:.;;; 32 fr.
64 fr.
poir les mrs étràkgbbs , volt le tableau
• publié les s et 20 de chaque mois. -. j
imp. L. BON1FACE, r. des Bons-Enfans, 19,
§JX-h -,
>,;» t,
-*m. v
Le mode d'abonnement le plus simple est l'envol d'un bon de poste ou d'un eflet
* sur, Paris, à-l'ordre de l'administrateur du journal,rue de Valois, n° 10.
PARIS, 25 AOUT.'
JOURNAL POLITIQUE ^ LITTÉRAIRE, UNIVERSEL.
• ' " ••fin -, r, ' :* i,o : 3 v «s ' ^ s -, „ j, -,... ■ .,j j. -, ;
îifimeKs w 9ii-f4u» J» ^aaesûa»#* t ma .
' u . , f , ïJ. ,AB05NESENS DE PARIS.'
.••••«.'rfij ,«;i geq gxggloç asMtiag rJ.
■ .. TROIS MOIS^'I«>tïà5yi^iU > "iFRi
six mois 26 fr»
m aw.-n'.r/.'.-.-./.'ïjs.m frj
' '"m numéro 2 0 'centimes;
t ;~1 .« jifi n X 7 T > < J
I»
Les lettres ou envois (forgent non affranchis tont réfutés,
*. 's? Les articles dépçsés ne sont pas rendus, tut ..
tei abonnemens datent dès 1" et 18
< . < - de chaque mois.
Les A nnonces sont reçus chez J\I. P akis , rue N otre-Dame-des-Victoires, n* 40 g
;,.j. j. utelacû de la JBourse), "
Nous lisons dans ' la J Époct que S. M. la
reine d'Espagne a adressé à l'Empereur et
&-l'Impératrice des Français -'une dépêche
télégraphique jour remercier Leurs
Majestés de l'aceueil fait à son aùgustç
époux.' - - . •
- L'agence Havas fajsait dire hier à lord
Palmerston: « Il .est à. désirer qu'on adop-
» te I# parti de la paix à tout prix. » Lord
Palmerston a dit au contraire : «'Je ne
v pense pas qu'il, soit désirable,que nous
n prenions le parti- de la paix % tout
• prix» « La traduction de. l'agence Ila-
\as péchait donc faute d'une négative ;
mais, l'erreur de mot constatée etredres
Sée, le sens du discours de. lord Palmers
ton reste cequ'il était,etI'op peuVdire
même que les. développemens donnés 8t sa
pensée .ne .rendaient pas ; ; -très choquantg
l 'assertion placée dans' sa bouche-par l'ir
nadyertance du.tradycieur, , ,
gouvernement dé' l'Equateur s'est, au con
traire,, rapproché de l'Espagne, et .le mi
nistre péruvien à Quito a cruy en consé
quence, devoir demander ses passeports,.,
; . . ACGDSTE-VxtD.
TJnecorrespondancadela Gazette ae Gènes
fait connaître qu'une circulaire-du hey de
Tunis aux' représentans jdfiSu puissances
étrangères annonce la conclusion - de 1$
paix,vq'ui a êté'également praclàméèdans
ies mosquées, ..
'i Un.article publié par M. Kuranda, mem
bre de la Chambre des députés d'Autri
che èt> rédacteur en, chef d&A'Ost-Deutsdhe-
Post, a produit une vive-sénsation-en Alle
magne; Cet article s'efforce de prouver, que
l'Autriche commettrait une. grande ; fau te
èn poussant plus .loin, son alliance aveç
la Prussealliance -quin ne peut: être ,
pour la'nation autrichienne,* qu'onéreuse
et stérile. ;Le sentiment exprimé: par l'Ost-
Deutscke-Pôst paraît être assez généralement
répandu; on se demande jusqu'où l'Autri-
çtfe, pourra,U suivre,. la % Prusse, jusqu'où
M. de Rechberg pourrait suivre M. de Bis-
înark, ou, tout au moins à quel point il con
viendrait à celui-ci de i s'arrêter pour que
îé maintien de la bonne intelligence fût
possible.' - .i-, :
; On ne sait pas encore si les deux cabi
nets ont pu s'entendre sur le régime pro
visoire à introduire. dans les duchés. Les
délégués des villes du' Sleswig-Holstein,
réunis à Neumiinsterj ont protesté contres
l'installation de tout autre; gouvernement
jjue celui du souverain fiéfraitif.
La Gctzetié de Bavière parait douter de Ja
réalité-des plans attribués au Wurtem
berg, et dont nous parlions hier dans ce"
bulletin ; cependant^ une correspondance
idressée deStuttgardt à . la Gazette autri
chienne assure d'une manière positive que
M. de HUgel, ministre des affaires étran
gère; de Wiirtembergi s'est complètement
entendu sur les points essentiels avecMM.
de Beust et de Roggenbach : « On» est déci-
» de,'ajoute cette correspondance, à pren-
>r dre l'initiative • nécessaire ■ pour réaliser
» la triade germanique, at .c'est , Ja Wur-
» temberg qui se posera 'comme chef du
» groupe des Etats allemands qui aspirent
s à former ensenAle une troisième puis-
0 çance en, Allemagne. « ,
La Gazette (TAugsbourg dissipe aujour
d'hui lès -craintes qu'on aurait pu conce-
yoir:sur un changement de système en Ba-
\dère ; il résulte au contraire,de plusieurs
dispositions récemment prises parle no'u-
^eau roi que les questions intérieures se-
ront.toujours j.traitées dans Je même' es
prit, que sous ; la. dernier règne; on an
nonce même que, sur l'initiative du souve
rain, la période financière de-sis ans fixée
pour, les budgets sera vraisemblablement
abrégée, conformément aux réclamations
. des Chambres. >
Les journaux de l'Amérique du Sud pu
blient une dépêche datée de. Caracas le 3
juin, par laquelle 1 le gouvernement ; des
États-Unis de Venezuela déclare faire eau-
se commune avec le Pérou en cas de rup
ture entre ce pays et l'Espagne; les gouver-
nemens de Costa-Rica etdu Nicaragua se
sont prononcés dans le même sens. Le
On va, lire le discours prononcé par S.
Exc< M; Rouher à l'ouverture du conseil
général du Puy-de-Dôme. ' Ce discours
est un véritable "chapitre de l 'histoire
administrative r de la France , et l'on
rétrouve dans cette: .page substantielle
l 'homme d'Etat aux larges vues et l'éco
nomiste qui a attaché son nom à line des
gxandes réformes de ce siècle. Nous nous
bornons aujourd'hui - à miefctre sous les
yeux de nos lecteuTS ces-hautes considé
rations, tout en nous proposant' de .'reve
nir plus d'une fois sur les Questions im- ■
portantes que M. le ministre d'Etat a
abordées avec une telle supériorité de bon
sens qu'elles semblent résolues. • . ' ï
v' paulin umayrac;
Messieurs et chers collègues, ' v
■ : i , < . 7 . ■ : ■ ■ • ! •
Dans le plus récent de; ces discours du trôr
ne, dont -lç ; xna^gnjflque, langage ratrao^ pour
l'histoire les-doctrines politiguesles pensées
libérales,: les faits:glorieux ,$&, de-grand-rt»
gné,-'l'Empereur "déclàrïiit' aux représentant
du pays qu'il faisait étudier un projet de loi
destiné à augmenter; les attributions des con
seils généraux
n Cette déclaration a *r.egu l'assentiment des
grands corps de l'Etat et l'approbation de l'o-
pinion publique.' Les conseils généraux l'ac
cueilleront avec reconnaissance* car elle est
un hommage rendu à la loyauté de leur con
cours, à la sagesse de„leurs délibérations, à là
fécondité de leurs travaux; elle leur promet,
p<>ur l'avenir, des occasions nouvelles " d'être
utiles et de faire le bien. ,
De toutes celles, qui ont été courageusement
réalisées, résolûment,poursuivies-, depuis
quelques années, cette réforme est l'une des
mieux justifiées par les faits et la saine raison.
L'organisation actuelle de nos départemens;
une longue et fructueuse pratique, les carac
tères de notre mandat^ me«semblent imposer
au législateur le devoir d'écarter jde ses pres
criptions tout principe de tutelle,.de conférer
aux conseils généraux une autérité plus en
tière sur les affaires - départementales, et de
restreindre les liens ou, la subordination en
vers l'Etat aux seules thèses qui engagent les
intérêts généraux, l'unité du territoire ou les
droits de la souveraineté politique.
Lorsque « pour fonder, » selon ses exprès-'
sions, « solidement ^Constitution, et en : ga
rantir la stabilité, » la Constituante jugea né
cessaire de briser les privilèges de l'autono
mie des provinces qui composaient la monar
chie française, et de fonder l'unité politique
de la nation par une nouvelle division du 4er- s
ritoire, les habitudes, les mœurs;,; les intérêts
longtemps groupés sous la direction de gou
verneurs dont l'administration n'avait pas été
sans éclat, opposèrent à cette entreprise-hardie
une longue et sourde résistance. i
. Les départemens, ces tronçons mutilés de
nos anciennes et.majestueuses provinces, im
prudemment livrés par la loi de 1789 et par
la constitution de l'an IU aux faiblesses des
administrations collectives; ébranlés d'ailleurj,
dès.leur naissance, par la, tourmente révolu
tionnaire, semblaient dénués de tout princi
pe de vie et destinés à disparaître.
. Le glorieux législateur de. l'an VIII ne laissa
pas surprendre son esprit organisateur par ces
symptômes de langueur, et de dépérissement,
ll cqmprit merveilleusement tout ce qu'aurait
renfermé de réaction politique, même sous
une législation uniforme et'égalitaire, le réta
blissement des ..anciennes provinces. Il recons
titua le département. En même temps, il-lui
donna, par l'institution des préfets, la.condi
tion première : d'une existence forte et dura
ble, l'unité de l'action. . s
Peu de temps après, en l'an XIII, il lui créait
un budget spécial, soit, dit la loi, « pour ré
paration, entretien et bâtimens et supplé-
mens de frais de culte, soit pour construction
de canaux, chemins ou établissemens pu
blics. » Le sentiment de la nécessité de ce
grand outillage; économique de la France ,
qu'on appelle les travaux^ publics, était alors
non moins impérieux qi^aujourd'hui. Dès cet
te .époque, le département a commencé à ne
plus être une simple circonscription adminis
trative'. '
; -Ce temps lui ~a appbrté : an r: domaine piihlie
et privé; il s'est constitué,dés intérêts distincti,
qupique.non'i empreints d'antagonismej avec
lations,' sinon ses-rivalités* il a ses traditions,
son histoire,, ses illustrations, 7 .son existence
propre, son .homogénéité. Le . département, si,
_pour ainsi dire, atteint., sa majorité et;acqui)s
des droits qui en découlent à une plus grande
Indépendance vis-à-vis des pouvoirs - supS-
rieursde l'Etat. En un mot, la diversité. Vest
nettement établie sous une unité toujours
puissante, et qui peut sans '• péril- abandonner
les précautions, et, les garanties'jugées néces
saires jusqu'à ce jour. , .... . "y,,,
: i k élément qui > a contribu é avec la plus gran-
de énergiôi 1^ plus sûre intelligence, >à la for
mation -de cette individualité puissante; est le
conseil général. Cette institution, a été, dès son
b.erçeau, entavirée 4e Iq.,faveur, publique,, Tpr^
go t, ce grand et libéral ministre,, qui a eu le
tort rare de devancer a son .temps par la har
diesse de ses vues ét la justesse*de ses doctri
nes,- ce bon citoyen .dont l'infprtuné Louis XVT
a tracé d'un mot' 1^ plus bel éloge en disapt - ':
¥ II;.n'y a-que Turgot ; et moi .qui! aimions le
peuple, » avait eu Je pressentiment,'des bien-
faits de ces représentations ' locales. Il obtint^
de la confiance de son souvèraip» là création^
■J- titré' d'essai, d'assepiblées provinciales dans
Je Bprry et la Haijte-Guyenne. Cet éssai fut le
germe du sage et-libéral iédit de ,1787, gui lui T
même éclaira les pa& du législateur de 89; 1. ,
-^'Toutefois ces pas 1 furônt incertains et- hési-
tans. L'idée ne se dégagea pas dès-le premier
jour avec toute sa .force et toute sa vérité^
Elle ne reçut sa prépision, sa netteté,^-sa gran
deur, que de là législation de l'an VIII, cette
^jarte administrative qui a sur-vécu à tant de
chartes politiques que nous avons vues naître
et mourir. . . u ; .
; Depuis cette époque, les conseils' généraux
n ont,pas un. seul ,.jour démérité de l'opinion
des gens: de. bien. Leurs, attributions ont, sans
doute subi..des variations nombreuses,- assez
générales à l'origine : mais, vagues et mal pré-
cisées, elles ,09t . été, sous l'empire, plus spé
cialisées et mieux définies, puis graduelle
ment .développées pac4e§[dispositions législa
tives inci d en tes; elles on t été; encore agrandies
par cette loi-organique de 1838^ œuvre remar
quable qu'avaient préparée les études savan-
|es v d'hojpmes,d'Etat expérimentés, et qui s'est
peifectionnée dans .les discussions approfon
dies .des Chambres. Mais, dans ces phases diver
ses, les conseils généraux ont rempli leurs
fonctions avec un tact, une prudence, une
modération, une ,scien,ce des intérêts • à eux
confiés , ua patriotisme qui donnera à. leur
histoire les caractères d'un légitime panégy
rique. . . ■
Ces assemblées sont ainsi devenues, dans
toute la France, une grande école d'applica
tion qui facilite l'étude approfondie de-notre
organisation administrative, économique • et
financière, dans laquelle l'homme public se
prépare ou se complète, et acquiert cette ex
périence, cette. maturité nécessaire pour af
fronter sur de plus grands théâtres des luttes
d'un > ordre plus élevé,- et qui mettent en jeu'
des intérêts plus considérables. Ileureux, no
viciat, auquel, pour ma part, j'aime à voir
appelés les hommes de la génération qui nous
presse et bientôt va -nous-succéder., parce que
j'espère qu'elle nous dépassera, sinon en dé-
voûment, du moins en : lumières et en servi
ces rendus. »
La politique et ses passions irritantes sont
bannies de cette enceinte comme pour conser
ver à l'atmosphère une plus grande pureté.'
Respectueux observateur des limites tracées à
leur action,, les conseils généraux ne les ont
franchies qu'une seule fois, à la presque una
nimité., mais pour indiquer au pays les voies
de salut et de la régénération /alors que.le
pouvoir législatif rencontrait l'impuissance, la
confusion,, dans l'avjsuglement des passions et
les folles espérances des partis, .et que la. patrie
en danger semblait menacée d'une désorgani
sation sociale.
..Cette expérience, prolongée pendant trois
quarts de siècle, n'est-elle pas à la. fois un ti
tre précieux à la reconnaissance du législa
teur et à sa confiance plus manifeste? Pour
quoi hésiterait-on à faire .à ' cette institution,
dans des limites préfixes et compatibles ^vec
les intérêts et les droits de l'Etat, une plus
large délégation de la puissance publique î En
présence de cet immense mouvement indus
triel. et agricole, de cette puissance progressi
ve de production et de consommation, n'est-il
pa^ juste de laisser au .département «une plus
grande indépendance pour développer ses -élé-
mens de richesse?
L Etat peut-il vouloir, par une centralisa
tion Inutile, prendre à lui seul cette lourde
' A ïa demande d'un grand nombre^ {Pâ-
b'onnés nouveaux,'nous venons de faire
réimprimer tout ce qui a paru jusqu'ici
du roman de m. chaules rabod , ll.
FOnÉT DE BOKUY. : c
, MM. les ahoRnés,pourront, à partir du
l- r ; septembre, faire retirer dans les bu
reaux dii journal les feuilles contenant les
parties de LA FOBÈT DE
publiées avant la-date- dè-lèur abonne-
nîentj- et se-mettre ainsi 'a u- courant de
cette œuvre si dramatique dans, son en
semble et si attachante dans ées détails
Feuilleton dit Constitutionnel, 26 août.'
LA FORÊT DE BOWDY
EPOQUE DE LA RÉGENCE.
Première partie.
® tûiJt V V 1 i!'
X. ...
l'onguent des akmes.
(Suite.)
— A l'œuvre maintenant! fit l'abbé en
relevant les manches de son froc, vous,
mon cher, ajouta : t-il en s'adressant au va
let de chambre,-'vous ' aÏÏez nous, laisser^
seuls. ' ' '
s— Ahl Monsieur, repartit d'un air sûp
pliant, ce vieux dévoûment,- est-ce que je
né pourrais pas être bon à quelque chose?
,—Du tout, du tout, repartit" M. de Li-
vry. Je n'opéré pas devant témoins 1 . M,
d'Argensori, en m'appelant ici, a désire là
présence d'un homme à lui. Je ne veux
personne au-delà.
— Vieil intrigant ! dit Jolibois quandi ce
pauvre fidèle se fût éloigné ; pendant le"
temps, que je surveillais le malade, il n'a
.pas cessé d'être sur mon dos.
— D'abord, vous, mon cher, dit l'abbé
en installant un, siège auprès du chevet du
blessé, mettez-vous là prêt à recueillir les
moindres paroles du patient si nous parve
nons à lui délier la langue; ensuite, vous
m'allez être bon à quelque chose.
, Il ouvrit sa trousse, en tira un bistouri
d'un acier, resplendissant et l'élevant au-
dessus de. ses yeux.; :
— Vous voyez bien, vous allez tenir ain
si cet instrument entre le pouce et l'index^
sans en détourner la vuè jusqu'à ce que je
Vous dise de me le passer.
Naturellement à ce singulier concours
çui lui était demandé, une certaine-sur
prise se peignitsur.Ia figure del.'agént. Ré
pondant" à cet" étennement sahs 'en avoir
l'air :
! .—On né faitjaihals bien les clioses-côn- *
tinua l'abbé, si on neles comprend, ei pour-
vous rendre compte de la complaisance
un peu fatigante que j'attends de vous,
je vous demanderai si jamais vous avez
fait attention à la puissance dii regard.
— Parbleu! qui en doute? répondit Jo
libois. . . .,
— Eh bien ! mon cher, continua M. de
Livry, le vôtre, habitué à tout voir, à s'in
sinuer partout, me sera ici du secours le
plus immédiat. Mes instrumens ne res
semblent pas à ceux de mes confrères, ils
sont intelligens, et quand, pendant quel
ques minutes, vous aurez pénétré de la
sympathie de votre œil si avisé .et si fasci-
pateur cet acier constellé, il vivra dans
ma main et saura, ce qu'il fait; vous
vérrez.. : ' v . . • ■ 1
L'adroite flatterie adressée à Jolibois et
la curiosité du résultat qui lui était pro
mis étaient bien suffisantes pour le déci
der à se prêter sans résistance à la ma
nœuvre exigée., : ; j\ ...
Cette manœuvre , retrouvée de nos
jours, et annoncée il y a quelques années,
à l'Académie des sciences par le docteur
Velpeau avec toute l'autorité "de son nom,
était tout simplement celle de Yhypno- .
tisme., ; ,, .. 4 .. " ,, ... ....
: Chacun sait qu'en quelques minutés,
en tenant l'œil attaehé avec fixité sur
^responsabilité? Est»ce-à luij après qu'il*a sil
lonné le territoire du réseau de nos voies:fer-.
; réesi /magistrales, :que doit incomber la tâche
d'exécuter ce réseau secondaire destiné à des-
• serviï' d€3 relations : locales ? Non, ee mandat
«st 'naturellement, dévolu an départemenî.'
C'est à lui principalement qu'il appartient,
par le sage emploi de ses ressources, par l'es
prit de sacrifice, de s'enrichir de ces puissans:
véhicules de prospérité^ tandis que la tâche
des 'pouvoirs publics,>doit ,consister unique
ment à donner au conseil général la liberté
et la puissance; nécessaires à l'accoinplisseinent
de sa : mission. ! r
La-soprée,à laquelle nous puisons notre ti
tre ne.justiûerait-elle. pas au besoin l'exten-
sion de nos attributions? Les lpis.de la.Gons-
Ttttuaçite, avaient .rraitSj & l'igection .populaire
te choix des conseillers de département. Elles
furent éludées ou-violées pendant le cours de
$es années, sanglante?; f .qUi suivirent 1789. Les
besoins d'ordre, dé calme et ;de sécurité;, qui
'{iVplent -été rendus si iùip.érieux par ce tei^gs
j^
ieilsi.généraux.; Le..gquyernement^de. juillet
substitua à ce mode de .nomination Je systè
me électif. Ce fut là un-incontestable progrès.
^Toptafois la b^se électorale, fut, restreinte et
constituée "timidement, comme, celles; sur lea-
quellea jcpp^fiiept ajors leSî institutions poli
tiques. •- *)i L-
- ? Aujourd'hui chaque, opinion trouve sa libre
expression ' dans . l'urne électorale.,Nous som-
m^s : le^ ^liis.d? la'.populatiftn entière^'poi^s
sommes choisis par le'suffràge universel, dont
les eç.traînçnaens poUtifiues, po r urraia^t être re
doutables, -s'ils .n'avaient, pour, contrepoids, un
pauYoir 1 for.t, une.4ynastie entourée de presti
ge >et. de 'l'inaltérable ; affection des 1 masses.
Tous les-intérêts sont légalement représentés^
aucun n'est laissé en souffrance. L'Etat ne
saurait, comme ■ autrefois* motiver 'sa haute
tutelle sur le devoir-de couvrir de sa protec-
tion les déshérités du"",suffrage noire, inatitur
lion .fi, aujourd'hui" des'-.raiyp^ de ciièn.%:
pourquoi,, par .unA vaine .gçéo£cupatiosa,,ne
laisserait-on pas prendre anxr. rameauxitorit
leuridéveloppement ? .
Ainsi, l'organisation des départemens,la po
pularité des ,copseiîs.généra,u;Xf la sagesse avec
laquelle ils ; ont constamment fonctionné,
trent tour à tour la s$gessp.de i.cette.ipensée. de
décentralisation qaL doit animer la prochaine
loi organique.
Un examen plus étendu de ce grave sujet
serait intempestif-, je ne vous retiendrai plus
que quelques insti^ns; , , -, . ,
Le législateur a prescrit un renouvellement
partiel et triennal pour les conseils généraux^
H a voulu ainsi maintenir l'influence de la
tradition, .touten accueillant celle des idées
nouvelles: ies' élections qui viennent d'avoir
lieu dans le département ont confirmé le man
dat delà plupart d'entre vous. Elles nous ont
privés de quelques collaborateurs et ont- en--
voyé dans cette ' enceinte quelques liorpmes
nouveaux; elles n'en .ont pas..moins jfjté. qpè
approbation réfléchie de, nos travaux,- jjn tén
moignage de confiance; et de sympathie pour
Féminent administrateur auquel est confiée
la direction de nos affaires: Le même esprit*
le même dévouement politique, ont-animé-la
volonté électorale-, nous en aurions pour preu
ve au besoin cette réception enthousiaste fai
te, il y a quelques jours, à l'Empereur par les
]ji,abitans de l'arrondissement" dé Thiers. ,
- A ceux qui ont cessé d'être nos collègues,
j-'adresse nos sincères remercîmens pour leur
éoncours laborieux et éclairé, pendant de
M. le dué "de.Persigny a^pçononcé , au"
banqutt qu'il a''off#rtr au ' cônsefl généfal
de la L'oire, iin discours que nous publie-i
rons- demain. L'orateur a"fait admirSible-i
m'eut ressortir l'esprit des înstitutions-im4
périales, et a démontré avec 'une'logique
irrésistible que l'Empereur Napoléon-iIII
estj-en^ffranp^ç lé^véritablg fôâ'date'ur dé
la liberté» Il appartient à M. le'due^de^Per-|
sigBy.=qui,'Jvingt 'ans B.vant r lé 1 secbnlî
pire, compréûfiit' que le second, Empire
sauverait un 'jour la- Françe ^ d'âpji'écièi'
aujourd'hiii àans léur sens véritabl* -iei
évènbmens qu'il-avait-préYtis aîots^'àt de
içvancer, cncôre une fois, le jugement de
tfav«felrp - 1 w-Î' *-.» "■* 1 -,
.. 1 ; ' ' ^ P aulin L ihayrac. ■
nombreuses sessions, à l'étude' de ces ques-
tjons multiples d'instruction publique, de vi-
cinalitéj d'impôt et de finances qui sont l'ob-
jpt, de nos délibérations. ,
.. A.ceuxfquij, pour lai première fois, viennent
exercer parmi nous le mandat de conseiller,
j'affirme* fidèleinterprète de-la pensée de-tous,
qu'ils "seront accueillis avec la plus affectueuse
courtoisie, car nous avons le juste sentiment
des titres qui recommandaient chacun d'eux à
la confiance dé ses concitoyens et,la.certitude
de leur intelligente et utile coopération à l'œu
vre commune. 1 . <
COURS DE LA. BOURSE.
cours de CLOTDBB le 24
-r-Findu mois. 66.30 66.30 a
41/2 au compt. 94.45 94 50 »
'—Fin du mois. 93 60 » ■
Les ratifications des conventions doua
nières ■ conclues < lés., 28 juin.^fc; 11 juillet
derniers entre les-divers : Etats -allemands
composant la grande majorité dei inèot-î
IjreSj^u ^ollv.ereifi, ont ét£échangéesijfl,45;
decemoisà Beran.Cette,sanctian(définitive,
^onnée par s,eize États sur ving£ au.renott-
^çll§mesJ.,Uur', la. ,'base.du traité d^epra-
merce francOrprussien, de l'ameienne- . as-
soeiatio'n "douanière est ùn j 'acte d'une j
hauteimportant^, et Àl.,estpermis'aujopr- f
d'huit deipréyoir Je ^moment où/ mieux'
éclairés surles •véritables intérêts de leur
pays ;et s,ur, l^s conséquences : 'désastreuses
qu'auraii^pour J'Allemagne Ja rupture;jdu
Zollvereinj les'ffouvememena qui', se tien
nent ..encore., àp^cart consentiront à-, se
fendre aux. vœqx r&i souvent exprimés^ pa?
lesi populations et adhéreront "à 1 -la noa-
yelle, union'commerciale, f 1 •
'.i Les .traités signés le ,2 août 1862 entre la
France -jets la>l?russe agissant au nom du
Zollverein, ne sauraient donc tarder à Té 1
ce'vôir leur application, et nous; ne pou
vons qu'applaudis h-, un ^résultat -qui^ en
même temps * assure en- Allemagne lé
triomphe -des principes libéraux appelés |
devenir, la- règle des, échanges ; entre* les
peuples. .s
Ce' résultat âuquel ont contribué les
manifestations des principaux centres in
dustriels- et commerciaux» Au Zollvereinj
est dû surtout, il faut le reconnaître,-aux
persévérons efforts, de. Ja Prusse^et, à la
loyauté avec laquelle le ; cabinet* présidé
|,par Mi- de Bismark, s'est constamment
maintenu sur le terrain des, engagemens
pris le 2 août 186^,envers la France;,La
j, fermeté que cet. homme d'Etat a mise à
poursuivre la ligné de" conduite qui lui
était tracée par ces engagemen$*etqui,était
aussi conforme aHX
mérite d'être appréciéë ; ;,éUe. aura incon
testablement .pour effet de donner aux re-
lations entre les, 'déùi;., peuples ' tout le
développement/. qu'/Bliès* i-cômportent et
qu'ont trop longtemps entravé des restric
tions douàxiières 'contre lès,quelles, ,1'opl-j
nion publique tendiloti^lésj jours davan-
tage à^e prononcer en-
-Y [. r 1 NeumtLnster, 24
- Un congrès ides délégués des: villes
•wig-Holstein a pris des résolutions,
exprimer la reconnaissance du pays
des alliés et. à proclamer 'le besoin d'^
(qui n'exclue pas l'au tonomie) des duV
l'Allemagne et, «niantquelefilatérêt
Jemagne l'exigent, avec la Prusse* « Le
ne saurait voir dans l'installation ,d-un gou
vernement provisoire, un iûxoyea p ,i3oprfi à at
teindre le, but désiré ; il craint plu tôt,qu: une
pareille mesure ne retardât l'arrangement uni
versellement désiré des affaires- intérieures, et ;
extérieures du payse ■ ï -.i: r.- .» ,.v V:. . «
j Berne, 25 août. - .
Le grand-conseil do Genève a résolu i de faire
juger la question d'élection par le conseil fé
déral» /■ /m,,, , n. y, io»"'. tu*: J' ,'-
• i Genève est tranquille.
'■ i; Berne, 25 août, -
Hier, le grand conseil de Genève a résolu de
demander au conseil, fédéral le maintien de
Téiection de M. Chéneviëre. "*"'" '
ot
que
trànqjiâl|itè , n ,
s i- Marseille, 25août. •
Hier soir, un banquet a étéi offert par cent
notables du commerce de Marseille au minis
tre des travau» publics*; ftfcBehie, et aax prin
cipales autaritâ$&À* Jrt-sv >. . -i -'i' ~"
,£ M. Rabatteau ", président du tribunal
commerce, a porté un toast à l'Empereur, en
rappelant les paroles impériales : Je veux faire
Marseille l%pfecd4^r&t%Mle de la Méditerra-
né é.'II a remercié notamment l'Empereur de
B^njugement d'arbitrag-^dEffis la question de
Suez, en exprimant l'espoir que le dévelop
pement de"la 'Ifîr^lS^'SBînmercë débarras-
TÉLÉGRAPHÏB PRTVÊEi -
, >'^^jidçes, âsîaoùt.
L'Index publié 1? rapport ."du 'séçretaire
- 1 ■Vffrsii.dlXà ■
du
. JLa deite'consoli,-
A toi i>in
trésor dans les Etats _ _
" r.aw^30,«70
dollars, èt la#fte noii'çoflaoli^e^ 305,7,02,103
dollars.
* Le Berlingske'{du 22) déclare'qu'il n'a reçu
de?"(membres -du ministère ni la. mission ni
« teWtO^isation de publier les, dôcùmens quà
i ipon. çonDjait., l,$.J}erhngskfi! ajouté due '4e n'est
mâm /l'oiiAii'n ''.• l s , '■
un objet brillant, un sujet tombe dans un
état d'insensibilité générale auquel, on a
donné le nom de sommeil nerveux, ou
cataleptique. >: . i , » ,. ;
Déjà prédisposé par une curiosité habi
lement aiguisée, Jolibois, en ^'acquittant
consciencieusement.de sa tâche, subit ra
pidement l'influence alaquelle il était sou
mis ; en moins de quarante secondes iï
était envahi par une abolition si absolue
de toutes.les facultés vitales, que. l'abbé,,
suivant ses mérites, eût pu lui couper les
oreilles, le drôle .ne s'en fût pas. même
aperçu. , , .... . ;
Quand il le vit dans ce néant, M. de Li
vry le regarda durant un moment en lui
disant :
Notile mari de la Fillon, je ne m'étonne-
plùs dubeau chemin qu'elle a fait ; sans
doute, tu surveillais sa vertu comme tu
surveilles tes prisonniers d'État. A l'autre,
ajouta-t-il en.se détournant ayee dégoût.
Puis-il s'agenouilla et se recueillit dans
une courte prière.
Quand il se releva, il était transfiguré :
dans ses yeux étincelait comme ,1a foi de
son "art, auquel il, allait demander quel
que lumineuse inspiration.....
Après avoir levé l'appareil de la blessu-
rej,-.il la sonda résolument : préalablement
plongé par quelques passes magnétiques
dans l'inconscience de lui-même, le pa- j
mêmé^'âucun ,raeûibi;« (îu cabinet què'jlui cgt
yénup1a'co ; mmuni'catiQh dé'çés documens. ; J
• j'i'i'.r n., .,,Çppeflhagu^.ij23 a?ût. •, ;
. Le Folksthing n'a^pas encore terminé la dis
cussion des-questions financières^- , ...
.. Le prince Humbért est descendu à l'hôtel du
Phénix. li a reçu ce,ma J tia la yi§ite : du prince
royal, et a été reçu «cette après-midi par le roi
à Christianbourg. .. -v.
. , . bi, . Munich, 24 août.
La Gazette de Bavière dit qu'on n'a,pas enten-:
du parlera i Munich* ,,de l'intention attribuée
au Wurtemberg de se .mettre à .la tête du troi-
sièmegroupe«d'états et de,,présenter en leur
nom, à la Diète, des propositions importantes.
I ç'/c -i > ~ i ' - i m+ï.
itient, d'aucune façon, ne parut sensible,
iaux atroces douleurs que devait lui infli
ger, cette exploration violente et sans mer
ci. La science humaine suffit à l'habile
opérateur pour que d'un rapide coup d'œil:
il. entre vit ce qu'elle commandait. Ramas
sant le bistçuri, qpe Jolibois avait laissé
échapper, de ses mains et le poussant à.
fond, juste, à,l'endroit où il fallait, il fit
jaillir yrçe fusée d'un sang noir.ayant for
mé dépôt. Inévitablement quelques, ijis-
tâns plus tard', par son épanchément ia-
térieur^ cet abcès eût amené l'asphyxie^..
. Immédiatement soulagé par cette large
et bienfaisante ponction, le malade respira
plus librement, et aussitôt qu'au moyen de
quelques passes en sens contraire, il eut
été soustrait à la domination du sommeil
magnétique, il se dressa sur son séant et
reprit possession, de la vie en s'écriant .r •
— Que m'a-t-on fait ? où suis-je ?
r-Chez vous,. Monsieur le comte, ré
pondit. l'abbé et -grièvement blessé à la
suite, jii'un duel. , . ,, .
--. Mais vous-même', qui ôtes-vous? de
manda le malade à son sauveur.
: t - Je m'appelle l'abbé de Livry; ce nom
doit aider à vos souvenirs.
. -r-.L'abbé de Livry.?; répéta, Laval en
rassemblant tqutes les iorces.de saimé-.
moire.
— A qui, poursuivit l'abbé, vous deviez
rappelé -les améliorations 'iWipi
(1A<1 J _ . 1 t C
jdelaj chambre de
e ^I. Béhic. Il a
—portantes . dues à
son'initiative, notamment les '-lofs sur'lés su
cres, qaj-qpt.
i$:digpj.£é4u,jpàys ,ri; - i-- 1 • «
' ■■, M. B'e^^c ; a rappelé que .Marseille fut, pen
dant jdouzéJabpcieifses.années, le siège de,son
activité etqu'il. Rapprit, ici,, ^pratiquer-,les
grandes affaires. "Nous approchons, a-.t-il.ajour
jé K ^Ly,|i}ome9t o^. les «droits, dé douanes .se-
iorivcalcûlés„uniquement en .vue de l'intérêt
fiscal,Itestpàhâter raçjièvement du réseau,ferré
par,désalignés -secondaires, offrant aux- entrer
preneurs;plus de iacilités pour des établisse-
mens. d'êxploitation. : M. Béhic a annoncé une
nouvelle . législation des> sociétés commercial
les* ltexteii^ion.. -de. la.liberté -d'association, la
Solution prochaine, de, l'enquête sur la marine
parchânde, et dé,l'enseignement professionr
nel.' Iïa terminé par , les paroles que l'Empe
reur prononça en 1860 sur les grandeurs de
$IarseJIlè* paroles magnifiques qui,,dit-il, mar
queront daps; votre histoire. -• ,
ï , , i; La Correspondencia demande l'augmentation
des 'droits d'entrée sur les tissùs étrangers
pour atténuer les effets de. la crise en Cata
logne. ■ •' — ■' ' -
i La sEpoca répond qu'il vaudrait mieux dé
grever- les matières premières. ■
• {Ilavas-Bullier.)
v
* B>:
Voici les dépêches g.iie nous recevons ce
soif,: jimHji; j.'-ifi'Mivt,- '
..Lpniïres yi 25 août, soir.
» v, : ;;KW i fi' 2a août, soir.
4-? - - P bçbdomWM» fle -1^ Banque d'An-
gleterre don^ le^ré^ult^ls aiii vans ;
AugmentâUon i ftésscvMes bWfits, 653,855,
liv, st.; ; wcaispe métallique.',, 103,90? liv. st.:
compte du Trésôr, TÏ2,?^£fIiv. st. ',
-Piniinutiop ,;^mptes particuliers,' 23G.2S3
hy. st.; portofeui% ,633,226 liv. st. -
ii " "'x"' ^ oodres > 23 août, soir.
Il a-été déposé»aujourd'hui 80,000liv. st. à
la Banque d'Angleterre.
. L'argent, «st trè^ abondant sur le marché.
;
Des dépèches officielles confédérées, en date
de,,Mobile S aoûty, annoncent la reddition du
£art Gaines ipar;,le cqlonel Anderson; malgré
l'ordre ..positif - du général Pagei de.ne pas , sa
rendue. Toute»la flotte confédérée à l'exception
î'ïmijvaisseau-,a été coulée, t jetée à la côte ou
capturée par les.fédéraux-, ;
-iLe GOjfps . de Sheridan s'avance dans la vallée
de-la Sheûandoah, contre- les confédérés.
-.LeiSUiccès d'Averill à Moorefield* (Virginie) est
ConfirflKi.w i. ' ■ . . i
- Lej ministre de4a guerre, général Stanton,
n'a pas. donné; sa démission, ainsi que le
WefiU&jqt Je Times l'avaient annoncé.
, 1 Le®au'VSerneur ,dePensylvanie a recomman
dé la, législature, de, voter l'armement de
15,000 hommes de milice; pour la défense spé
ciale, de, cet,Etat. j, ; .
Un meeting très nombreux a .été tenu à
New-Yorkipour nommer Mac-Clellan candidat
à, la présidence. .Suivant le Herald, cent mille
personnes y, assistaient. On y a Yoté des réso
lutions blâmant la politique de M. Lincoln et,
recommandant la nomination de Mac-Clellan
sur le plattform (programme) constitutionnel.
,Or^233. . .....
■ r.,) j.j i- ; ■ ■■ . -, Dresde, 25 août.
On mande de Kiel au Journal at Dresde :
Le mémoire demandé par la Diète, à l'appui
des droits de succession du duc Frédéric est
parti hier pour Francfort.
W'-fe^tamont 1 4e-.Louis XIV, qu'au
illau de cela vous avez traîtreusement dè^
roljé à, Ml^ Chausseraie.,
r- Ah! oui, fit le comte se reconnaissant
dans son lit tout maculé de sang, je me»
rappelle ; un insolent jeune homme contre
qui je me suis battu; il m'avait audacieu-
sement insulté.; ,
, .»-* Il en avait le droit, et le ciel a été
juste, répondit l'abbé avec autorité, vous
aviez traité avec la dernière des lâchetés
une fem»me, une amie. ..
Ce piot de lâcheté ranima puissamment
les esprits vitaux chez celui qu'il venait de
cingler comme un coup de cravache :
, —: Prêtre, s'écria-t-il, pas de mots pa
reils! Ignorez-vous que je suis gentil
homme? v .
. —r Vous voyez cet homme, reprit M. de
Livry en.lui montrant Jolibois,,je l'ai an
nulé par Un acte de ma volonté, et main
tenant e'est un automate" dont je puis
jouer à mon plaisir., : ,
Et„comme démonstration de cet assert
vissement sans limite, il prit le bras du
surveillant qu'il étendit horizontalement»
Contre les lois de la pesanteur, et suivant
celles de la* catalepsie, le bras du dormeur
garda la position impossible qui venait de
lui être^donnée;. j, ■. ■
— Cet homme machine , poursuivft
l'abbé, savez-vous ce qu'il faisait là? De-
V
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