Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-05-08
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 mai 1861 08 mai 1861
Description : 1861/05/08 (Numéro 128). 1861/05/08 (Numéro 128).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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AH •^NEE.'-"^. 428.
BUREAUX A PARIS: rue Ae Va:lois (Palâis-RoyaJ), V;10.
_ DES DKSAKïESEriS.ï
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: ,T%QisMois.v.,;.,.;r; .ïH m. S»
' srç MQIS. .:; v 7.;r.T:: , 32. fR. •
. :'W^..»..~;.v...7^7s 84,FR. ^
• roun les fui itbangbbs , Totr tableau
,,. publié -les ft et 20, de «bague m.ois.
Jmpr. L.BONIFACK. r. des Bon&Bnfans, 19.
, Le mode, d ' aboskejubht le plus simple «st L'envoi d'un boa
MlÎKàSEfil 8 MA1 lîilil. ^
'l£i( i -J}! 3—> 1 f! , 4'V> ■r fy't " 1 • "i ■ Vl~ )M8
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■H iMà&t- . iltoéL. - i 1 |S £ j
JOURNAL POIITIQUE, IIITTÉRAIRE,
^^œ^sDis 1 riîtis.
trois mois v..- 13 fr:
SIX MOIS....^6 FR.'
ijiu. "... ,il ' ' U tt"!
>m UN AN S2 FRJ '
^ UN NUMÉRO m CENTIMES!
, : surParis, ài'ordrede l' administeat^ur du journal,Tae'de'Valois j U' lOi
d'un effet ■ J
Les lettres ou d'argent MX wmkwsis sont r &M}
I
PARIS, 1 MAI.
Les (ternières. correspondances da Cons-
tantinople. nous apprennent que les dispo
sitions faVoraBles auxjPrincîpautés-ÎJnies,
qu'une dépêche, de Vienne prêtait il y a
quelques jours au gouvernement ottoman;
ontété réellement manifestées par la Por-
■ te. L'Europe,politique, est une fois encore
à iar veillé,de reprendre la question moldo-
.-vaîaque.
* "Nous.ne pensons pas qu'il y ait là, pour
elle rien qui ressemble à, une menace. On
a pu éprouver-quelque lassitude à ycir re
naître -sàns c.es$e les difficultés^ la ques
tion des .] Principautés; Danubiennes; mais
le fonds de-sympathie excitée par les po
pulations roumaines n'en a jamais été-al
téré. On fera donc ,, croyons-nous , en
Europe, bon accueil à- une démarche
de la Porto qui, aurait pour résultat de
donner enfin pleine satisfaction aux vœux
des peuples,moldo 7 ;y&laçues. .
. Ce,qui doi t. emp êcheiy.d'ailleurs, qu'on
redoute la reprise ;des disci^siojis diplo
matiques de-,1836 et de-4838,o'est l'initia
tive que prend la Pprle elle-même d'unô
solution-définitive. Consîantiridpte r été le
seul obstacle, on peut le;(li,re.a.iyourd'bui r
à lareiKmBaissancerabsolue.-îderl'autono-
ïmeruumaine} cet, obstacle, les, puissan
ces,wg^alaires,du traité.de Paris ont dû Je
foreer un £eu,*majs elles n'ont*ja#jai^,pu
le^vaiocre, Gçitfétaitfpas auieridemainde
la guerre'de €fimée,qu'il appartenait aux
gôu^vernepi.eBS-ïde -l'0.e(!id«nt/dedétruire
s,ur le - Danube les.drojrts;4^ne, r ppi§sance
dont.QHîav£yt pris la défense surlePrutb.
J\fais du .moment que l'pbstaKjle toçt^e
de lui-rinôme* que Gohstantinopleconsen t
volQPtairéïijent, à un ..sacrifice,r.svcjen
est un, —devant : lequel «lie., avait reculé
jadis, si obstinément, « la ( Situation change
complètement ? lajqiipstioi} rGumaine,n'est
p\uâ îqippsée à,fEupope ; t 'eliej8çt'^posée-de-
vant elley av,ec .-les ; terpies.de la'solutlon;
EttwUe-»cciiWBt5e}»îl'n'en<^bit^ftterttul-
fois..ToutesTécrimigatioiiS^eraient,'d'ail
leurs; iûutiles^ Il reste simplement à cons-
tater,#ne fois de pl3§; le trioippli^ inyinr
cible de la vérité avecJ'aide' du temps. La
Porte r.ecpriuâ,ît, ( aa,1^61.,ce quelle ne vou
lait pas ( -Voir>en;-i8S6; et ce qu'elle vit trop
en 1838; Il y^ peïte de. temps, mais enco
re cette perte r n'aura-t-elle pas été, eoqiplè-
te.,La., peup,le pnOl^oyalaque,. p,oliti'que-
mentuni- it y a.tr,ois aiis, n'a. pu^que^ga-:
gner à-ce que n.QUs appeUero£ia lippfen-i
tissage de l'union gbuvernemeçtale qu'il
vieni v d'ô c J'q.Ve-■ A la farçeur. d'une situation f.
que.tout 1 q monde avaytt j ugée provisoirepr
s'estiforùjAà la■ vie,.pq,rW«Jîtaire^il'-a
épfOWté • sa' cohstitution-Bquvelle, ; il .a; çx- f
péri^enté sesMs et|ugédam> leurs effets-
pratiques des-règlecetens-dont il redoute-
rait, peAt: être- au j our dliui l'application.,
■ j ®n^nïï4qt^s^ïoldo5yal^que^.|e'-'s.oîiC
initié ^ifieite ,-vie ? .poliiiqùe'ï modeEné^que;
quçlquestunspr>e§seiitaient pe]it-être^a)s "
quçla gra'riieo'Xfdj orilé-ignorait encore.
De son côté , la P^rte afait • une grande
école-bvec^ps feuàât^îjjés'danubiens^ .
a vu coûWWt.3è forgent'et se dénouent,
aux temps ofrÀous vivons; les liens eiitre
lès peuples' et -leur ;su?ef,ain ; élle/a.ipïP--
pjjisflùa ôes^^As'létai^t, d'autant ^lys^
solides qu'ils restaient môins tendus. On'
sait enftn aujourd'iiui^ .à-Constaatinoçle,
qye les jnéilleurs trsités -et lesjplus'd'ûra-
,bles.De sont,pas ceux qu'on imposerais
oewt qu'on coftsent librement .et sans près-?
si©n.' De telles s'exjpérjenpes-sont toujours
bonnes à" faire, et„plus.gue toute aulre
puissance,'ia Pgri'e.a intérêt à les faire au
temps où nous vivons.
Dn'ignore qacore^t VcpogHa et le lieu,'
désigné pour là réunion aè I^.Ciiftféfieneer;
dans laquelle le gouvernement ottoman
doit adliéreràl'union gouvernementale^des*
PrincipautésPfipubiépnes.,'Majsicéite éjio-i
gué semblç proch?^ine,|et l'on' désigne tan^
tôt Paris fit tantôt Constautinople. Laque?'
tion-de :lieu-n?est rien; la question de
temps est plus importante. '
- H est^d.ésirer en effet qu'aucun,incident
nejvienne îd'ici là, ; soit de Jassy, soit dé
Bacharest, troubler ce qui se prépare
Constantinpple. Déjà, on le sait, les deux
assemblées n)oJdo-valaques ont-voté leur,
réunion, en vue de l'examen'delà ques=
tion.- des.paysans. Cette manifestation ■ a
peut être, qu.elque qhose,de regrettable- en
soi. On ne saurait s'y arrêter, cependant,
pour infliger un blâme au gouvernement
du j»rince,Couza.
Ce dernier fait prouve au contraire tout
ce qu'il a fallu au prince, élu en 1858/ de
force et de courage pour résister .aux ef
forts des unionistes impatiens.Mesures sé
vères', lois rigoureuses, coups d'Etat, dis
solutions Rassemblées, changèmentde mi
nistère, Alexandre-Jean a eu-tout àt es-:
sayeret tout à-employer ; luiimême peut
attester ce.que ,coûte l'apprentissage de>la
souveraineté.. Fautes ou bienfaits ,■ tout
servie donc à'TEurope,- convoquée par là
Porte, à-jmieux d'appféciër la'situàtion.etiî
mieux>-la régler pour l'avenir.,
' Qu'on -mras .permette à - ce- propos - de.
,rappeler que, quant à nous, nous n'avons
jamais yarié dans notre opinion sur la
question danubienne. L'union>quer la Por
te veut reconnaître aujourd'hui, J nous l'a-;
vons.demandée, copjme nous- avons de
mandé plus tard au peuple rotomainidfac
cepter sans résistancé l'organisation ' pror
visoirejdes grandes puissances. Tsous 'fé-
lioiterofls d<«ic-,.sans Réserve, -le'gouver^
nenientrottoman tf une coivcessio-n qui'est
un'triomphe _pour lui; tious souhaitons
seulemenLde.Je voir s'inspirer .du^ même
esprit,do libéralisme.à' l'égard des autres^
province's -placéès -sous 'sa spzerainèté,
Quant aux populations danubiennes, nous
sommes heureux d'un évèneinentqui leur
fait unei place nouvelle sur la - scène ' poli-
tique^et-les appelle à justifier toutes les es-
péranqes misçs dans lajrestauratioii de la
vieille-racefroum&iHe. ns
Une dépêche de Cracovië affirme que les
nouvelles ordoflnances, dont la -publica
tion ost;a-îiendj.iê i^Yarsovie, ne contiens
hent-.auQune- ceSnGepsiem et ne font-que
rappeler les "progresses de ' l'ultâêe du 26
mtars. ' • ■ " •
•En'attendant les explications -qué dôit
i toene|;\'dâjâs 'ïq:' Ëûa&h're ' ilé? 'Députés
de .V^nne, -l'interpellation Muchfeld sur
I larHongr4e, -la Galiieie et, la" 1 Croatie, les
; membres de. cette. Chambre ,isq réunissent'
i en- <5opfèrences;*partjculiôrès-, et-, préparent,
j l'attitude-qu'ils ^doivent' irenfr. "devant Jes'
irésqlutipns dU'cabinet autrichien.'.Il 53-
iraît que la proposition .avait été,faiteiunt
1 momenfcde. conseiller ait ;go uvernemen t
d'emploi de 'la force pour obliger les, p.ro^'
ivînces.nonreprésentées, >le,t notamment, la
Hongrie,. à élire des-députés. Mais"* cette-
ipropositiott a- été adssitôt^repbtfsséë.^Ei^be!
qui concerne, la Hongrie-j Ja: majorité des
'députés présens aux^conférences a. résolu<
de -ne-prendrè "aucune décision parlemen-
jtair.e^déffiiitîVe,, ,ta,nt;ftue -la question'hon- v
Igroise demeurerait; pendante. ; I
1 ,La-question,du.-percement de.l'isthme
'deSuezj'^uiîrfSte goUr le'^abinét anglais.
jTombra d^Hamle't, a éte-portée dé nouveau •;
ilundi soirf^ ila-flhambre- des Lords. tUn
jdiscbars^'delord iWodèhouse est 'venu ' sa^-Ç
Itisfaire'la ^.pble assemblée. Le painistre. :
(anglais,adéclaré quale cahal de?Sueztétait
une o iinjossibilité. » Lémot^a déjà ser\"i, r
pais il'n'en"reste ,pas''moiùscurieux.
On.se. demande seulement comment une
:«iimpossibilitéf»iarrive à-tant passiontiet""-
dfts'esprits aussi positlfs'que les fesprits an- ;
glais. 'Les proinpteurs ;de': l'œuvre savent i
"d'ailleurs, eux-mêmes, tque ce v qu'ils fûnt
est impossible, et c'est jwurquoi l'Europo
entière les seconde dans leur audacieuse,
entreprise, ■ E rnest D réolxï:,
télégraphie prïvée.
: -' Londres; fr'njfcd.;
v DJtns ltt Chambre ! des : Lords; lord Wodgh'ô'u-
se, répondant à lord Cavnarvon; dit que le Ca
nal de Suez est une impossiblité; • L'Aftgletèr-
re. s'est ■ engagée à; protéger l'intégrité de la
T-urquie. La- Porte-n'a accordé*tfuemie contes-*
sion. Ily a de-grandes objections à - la- forma
tion druae compagnie .-qui; posséderait ; une
partie du territoire d'Egypte.
\ . Londres/ Bornai;
. . Dans la Chambre des Communes^ lord' John
Russell, répofldaHt à M. Grégory^-dif qu'il- est
impossible de-déclarer d'avance - si la percep
tion:'de droits sur les bateaux. 4 étrangers',laite
pour le Sud - par des battaus fédéraux"serait
contraire au droit international.. Gela dépend'
des oircon&tonces; mais une telle (perception
est. impraticable: La Confédération du Sud est
regardée par l'Angleterre comme partie'beîli-
gérante, ayant tous les- droits -des ielligérans.
Le douaire ,de ; la, priacesEc Aiice est €xé à
30,000 liv. st. • ■ ■;
. Londres^.7 mai.
L'office Reuter publie des nouvelles;de'Ro-
me du B, d'après lesquelles, l'adresse" des Ro
mains demandant à ÏEmpéreûr Nàpàléo^Té-
vacuation .de Rotae par les troufes.françaïaés,.
serait 'couvètte de millier? de J sîgnatures. ' L'es
feuilles signées; ajoute l'office Beuter, devront
Ôtreldépoiées-à l'a'mbafesa'de de'France jeudi.
Le'Pape a doùné un gra'ùd dîner aux gé'né-
r'âto français*et pontilitaUx. ■ . .
■^Dti brdre du"Paçe : a 'disèo^ts un'cercle;fo{ldé
à' Rohie par la Sôciété 'Catholique française.
., Cracovie; 6mai, '9;h. du-ïoir.
, Aojourd'hnii lesrordonnanees -du;gouverne
ment devaient-être; publiées' à Varsovie. Elles
ne contiennent aucune -nouvelle^Concession
et réitèrent seulement les promesses de l'uKase
du 26 mars. - .
L'état de. guerre continue.
•Vienne, 7 mai.
La 'Gazette autrichienne contient une lettre de
M^dePlener à. Mme de-Brucfe, 'attestant-l'inté
grité du caractère et Virréprocbable adminis-
tration du feu ministre M. de Rruck. .
Marseille,'7-mai.
,Des4ettres deiVaples'du>4 annoncent ^ue ie
bruit delà proclamation de la république à
Palerme-est démenti. Les démonstrations;des
garibaidiens commencèrent ie 29 -avril,'maïs -
1 association unitaire démocratique apaisa le
peuple. Lo,général €arini:prit le -cemmande-
ment de lai garde nationale. . . ; ^
Dans la ! poursuite des bandes de la Bàsili-
cate, les insurgés-rpris : Jes 'arjnes à Ih main
onV été la plupart• fuslllés.t L'arcbevêçpie "de
Santandcfea-et- trois -grands ; îpropriétaires ont
été arrètés.-Le& insuïgés ' de. Carbonsfra ayant
détruit un détachement de Piémontais, uie
colonne de soldats et. de gardes nationaux u
livré le bourg aux flammes... < ;
Un& lettre, rendue pub'ique, du- directeur-
des cul(< s-'au.- cardinfil arthevêque; ^desiNaplts;
reproche à ce prélat^d'enipétheri de .dîiie des
prières pour Victor-Emmanuel," et l'avertit
;qu'on;pourrait le-poursuivre pu-justice. • '
Les nouvelles de Rome. du, 4 itimoncent que
U.gouyeraeinent^a ordonnér-d'éloSgrier le-Com-;
te-Christen êt-deux .autres • otficiers,français, 'à
çause-des troubles des Abruzzes. , Le: Pape a;
invité à'diuer -toUS 'les généraux français et,
pontificaux. -
'Ee'5-O/o romain était à 70: .... t :
• ■: -Mi ';;.i J Madridy6mai.j>-
■Les séances des Coriès énl. été r suspeûdues;
les/députés 1 n'étant plus en nombre pour voter,
les'lois. - . . - ' • - .
ï)em,ain, î lti.?ministre de ia marine tt.^plu-
sieurs députés et journalistes doivent assister
Alicante à l'expérience officielle définitive
de là navigation soUs toarine de l'inVention de
M. Monturiol. ; -\Havas-îBullier.) '
cours de la. bourse.
co'Cits de cloTti^E, ,, le 6 / ^le 7 -hacsse. ba' issb
m 30 • ■ » ""
f£9 50^
ÏI6 50
3.0/Oaucômpt.
,—Fin du mois.
'4-1 /2 au compt,
Findu mois.
C9 25
"96 ^0
36 ^0
25
13
10
CyrràfyonAaz&t ^'pàïivMLiète. Âù. Cônsiitufionnel.
■ ■ Tùnîs] te Î6 àvrflv ; ..
Parmi les hotnbreu'sës brochures qui '
iotifrété liiililféès 'sûr ée qu'pn . .appelle la
qUestion J d'Oriént, îleh est où nous'avojas .
îvus'outenirque/leXoran ^s'o-pposeabsiolu-
Tdbnt-aux prdgr'ès, de là Civilisatiori euro-
fpéenn^, dans lès Etats sôumis au régime
de l'islamisme.
: C'est, à notre 'aVis, un arrêt susceptible '
'appel. Sîïrfs doute il doit j avoir, dq.î!s
îa religion musulmane,, .des entêtemeas
qifi ne tiennent compte d'aucurie..'des.n^- ?
cessit'és de leur'temps et qui .comprorâet-
teut leur prgpre^Q9.use.en ia represeutaat
comme inconciliable avec une force irré
sistible-: tfélfe des, idées modernes.
Mais das exemples prouvent,' ,a,u coii- ;
traire, qpfe là loi*religieuse, 'chez les îiiu-. "
f eBilleton 'dn Co3sUtuUq$EcI."t in^i.
UN AfiâM EX tiPOME
:XXX1. '
On sait .queioutes Ies*race's"du Nord at- '
tachent des idées reiigieusea d'Une nature'
partîcolière au spectacte deg hauts lieux :
souvent lés moittagwes ifur«nt potir eux,,
comme les autels de la natureappelant'
leui^culte, «fc devance préparés pûur Sleurs'j
sacrificES. Plus d'une'fois, lîiême en ces dé'r- '
niers t(5>mp?, OÎaf te «avait ;1es Lapoiis^*é- r
taioat:réunis sur les montagnes pour y ado-* !
rer, dansées enceintes:d& pierres qu'ils'
nomment: seïlkê\ assez'par-Éâilés âtix oroin-'
iechs -draidiquos, le gtajad-'clieu ^Jumakt/:
souverain-du^ciel,,représenté scus ta figu-,
re d'un homme partant une couronne de -
verroteries, Jia collier de clinquant, ct 'uno
tasse d'argent sur ■ses.génmîx 5 Aijeckeypm-ï-
sonnification de la forcé e.tdek ^onié, qiri :
n'a pour image qu'un troTiCid« bouleau, -
grossièrement façonné^doàt v Ia-(Mcin'eprésente sa -tête;' StourafPassk f .jjuf 'tîéutf
eous son pouvoir les oiseaux du oi ! el ; , lés-
poissons dt>ja mer, les bêles de la terre, et
SaraMa qui pi'éfude aux enfantemens, et
Jabbe-Akka , déesse" de -la-mort.
. Cette -première décodé sembla dond
au missionnaire d'un assez fâcheux augu
re, car i) devina tout de suite dans quelle,
disposition d'espritdevaitêirelemalade qui
la lésait. Il comprit imœédiatemftit qu'u
ne lutte allait êtreiri&vitabîe et .qu'il aurait
affaire à for.to partie; mais il jugeait trop
bien-les choses pour r.e pas voir que cette,
lutte il lui était impossible de ne. la point;
accepter; il ne lui restait donc plus.qu'une
Ressource c'était de la faire tourner à l'a
vantage de'l'ame qu'il vddlait sauver et de ;
la foule trop notabreuse qu'elle allait âvoit
pour témoins. Il, n^ avait plus à reculer
maintenant: tout un.peuple Kécoutait.
, —rPeckel, demanda;t-il au.mourant
d'une voix forte, crois-tu au Christ?
— Je crois'en tou§ les dieux, répondit
,1e Lapon.; \ -.
— Il n'y a'qu'im seul Dieu, .dit le mis
sionnaire d'une'ton ferme. n
— C'est-à-diré ,^ue tu , n'en ■■ connais
'qu'un, riposta lé moribond', décidé à se
'défendre pied à pied, avé.c une obstiuation
.qui p rut au pautro prêtée ;li'û des plus
épouvantables artifices dont le malin es-
"prit se.pût servir;pôur perdre une ame et
^n'égarer bien d'autres, *
• —Tu n'en connais qu'an, reprit Peckcl,
•jet il est fennemi des nôtres - : a\ànt votre
-arrivée dans nos pays, nous adorions,-nous
aimions tous les die\ix de ïw>s pères, et ils
bous protégeaient et ils. n nous rendaient
heureux : qu'a donc fait dé plus pour nous
le tièn, que t;o. dis si grand?
— V^vous a délivrés df r^rreûr!
— : 'n eût* mieux fait 3e ho'us délivrer de.
l'impôt. . ' - ,, " ' "
? Le prêtre;cono[niÇ|Ttfa de soupçonner qu'il
n'aurait rpoint,si aisément raison de cet.
ayeuglement volontaire, .,pi us dangereux
cent.fois qu'une naïve ignorance.
"•_a»^^«kel, reprît-il d'un ton .grave et
triste ,-je^e^tîe l'obâtinatîoh coupable
avec laquelle lu résistes ^Ja grâce de Dieu,
que je venais t'apporler. Ta vie a été lon
gue, ei nombreuses tes fautes: tâche d'en
diminuer le-poids par la sincérité de toti
repentir et de tes aveux ; .déclare devant
tousses hommes que ^Malheureusement tu
.as tiH)mpêsi déclare que tu ne crois ni au
sortilfigB, ni à la magie ni aux charmes. -
— Eii! comment veux-tu queje ne croie
point à ce quej'di pratiqué toute ma vie?
Demande ii ceux à qui j'ai prédit l'avenir,
à qui j'ai donnéj setou leur désii;, iou le
beau temps.ou la pluie, ou le calme ou la
tempête^ oui, demande-leur si mes sbrtl-
lèges spnt des ^mensonges, mes charmes
une imposture I
Le vieux Peckel parlait encore; quand
uns épouvantable quinte de -toux vint
ébranler sa frêle carcasse; comme un vent
d'orage une-maison-en ruine. .
Ôn crut qu'il allait passer^
- Norra s'approcha de lui; essuya.la sucur
de son front, et lui présenta une infusion
db feuilles d'angéliqde,
— Non! de l'eau-de-vie ! murmuri le
vieillard.
Cette .demande pouvait paraître étrange
delà part d'un mourant; mais , pendant
toute sa maladiej le Lapon n'avait -point
voulu d'autre remède que ce ;te"rrible exci
tant, qui, dans sa position critique,pouvait
devenir un toxique mortel. . *
Norra ût .ce que lui demandait son grand-
bère. Peckel trem.pa ,ses lèvres dans le
preuvage ar.de^t ; line, rougèur iaiblefinr
décjse, revin t d'à bord à sés p.oaimottes, que
bientôt envahit une nouvelle pâleur. ■.
. Tout le monde comprit que c'en était
{ait delui^ etlfl ministre j voulant aumoins
fue le dernier moment signalât.un retour
la vérité, et, selon la belle parole de l'E
criture, « qu'il mourût dans le Soigneur, »
lui dit en se penchant vers lui :
tféèt
le ) 'progrès J et c'est" fort heureux pour
les Etats, de l'islam."En effet, tout 1 ce rnii
se
godvèïnemèiîs, ù'e peuvent se cbosôUder
aujourd'hui rqu^ên -transigeant avec la ré-
vôluti6n,^)ris>e 'daris/îa VJiqntîe"aç,e r eptiçija
du [ nj[Ot. Ce''qui'est Vrai, à cét'égârdj.'de's
moïiafchies' temporelles^ l'est encore- çlus
"'-s-ci
ét'du jour ; où*r'eUes cessent'd 'étreiCe qu'if
y a de: meilleur et de• 'plus -parfait, elles
n'ont plus de râispn ni*de";mo'yeïvd'être. " !
fefeOr/e^ 1 ce rnbrneiit^il'ée jfaif dans ù;ipays
musulman-une réforme complète dansde
sens libéralyet nous ne voyons pas que lé
âouvéraïn ; iJUil > ilccpmplit"soit ; mp,ins.a'ttkr[
ché'tibur'cela à la religion .du -prbpliète. :
Il s'agit du:beylickile Tunis^ou l'on n'a
pas cru qu'il fût contraire.^ religion dë
reçorinaître le'drd|t ijles peuplés à un gou-
yerneméht'régulier et à une "bonne : admi-
nistration.de la •) ustice. _
Çertës,'les predép'eàâéùrs 'du b'eV actuel
n'avaien t -pas cessé d'être noâs - mu 'sul--
mans, parce que l'un d'euxy rendant hom
mage aux idées no'uyeire's^abgUssàit/dès
l'abnée 1816, l'esclavage fies bla,rics d'ans
ses Etants et iparco qu'un autre étendait iés
bienfaits de cet àffranchisselffient la f^icé ;
nqire, aldrs était encore, jçainte-,
nue len: servitude, mëm e dans nos colo
nies. -
Ce-so'u veraîn ;n!a^>âs viqîé 'dàVàiïtagp les
principes 3ë Iq. r'éligion^ahométànp lor's-
qu'il a posé, avant la fi'p àe son règne-, les
règles générales : crune co'nstitùtiû'n 'très li-
b'&râle. . r< ^ (>
Cette constitution., :1e bey dé .Tunis ac
tuellement -ré&n'ant l'a non-seutement-j\i-
rée et promulguée, ainsi que nous avons
eu^ocoasipn.'dç vous l'écrire, mais encore
iKyiént de la complétër et de ia développer
très largement. _ . ; ,
Le b&y -n'a pas dfsrfmûlè lés hiptlfs qui
l'ont Wort,é, à tiietltfg luï-î^êmè des /bor
nes à l'exercice de son autorité. S. A. a
cité dans le préâtnbrrle deS'co'dôs il'O'UVeàux
ces paroïes dé î|i-tô!,ïhihoii]iét^ïïe ;. ,i'jùgé
» les hommes d'àprès la uistlce v n'é telais-
» S.e pas guider par la passions car elle t'é-
» loigiïerait ! de la loi dé Dieu. » Et.plus
loin il ajoutq : ps(.dLu4evi)i^'dii .legisr '
» lâteur aesesoumettre IuL-même «-ice qu'il
» a ordonné Bt d'éviter ce qu'il a défendu,
» coïiformément à l'axïom'e de lildràlê a'd-
» giis par }a religion et la philosophie :
». désirer aux-autres ce qu'on désire à soi-
» même, et no pas faire aux autres ce
» qu'en ne veut pas qu'il s'oit^fait-à soi-
» mémo. » ; '
D'où il résulte que la religion mahomé-
tanéy'coïfciliable avec, des réformés^ peut
aussi fort bien «'allier avçc la philoso
phie. -1, ~
te b,ey„j3n ^ôutë, poiif, ; .cô'hs{icrer^iàlî-
berté. des cultes , pour garantir liabi -
tâns de ses Etats la liberté etla. sûreté in^
diyiduelie. t ,
'Autrefois, touVmu^ulmWétâitïiQldat-.et
lè t(uiip&.de,.sop:^fy , xice: .ôLalt -indéfini..,Ce.
système.-est rèmplaeé par.reiiragaau sort,
et la durée ;du .service est-déterminée;-Le
pacte fondïmentaLdj^pose, .eo Qutre,Jlue
tous,les sujets du-beylick pourront possé
der des biens.immeubles etqu'ilà on au-;
lonl la disposition pleine et entière. .'/j
- Laliberté^du bomiiierç'e et dè l'industrie';
trouve sa place dçms pét'te cpnstituiion, e| ;
ctest ufi houv^,noipm^ge rendd ri aiiddub]ê;
princTpe de là liberté individuêllé',et dê la-
propriété.,-, ô
.L'ordre de.successiony le droit et les -de*..
voirs.da chef de l'Etat, la liste civile dii
souverain et des membres de f â famille -
sont l'objet, dé dis'pp r àitiojis ;iUférées dans '
un codé pôlitiqiië et administratif joint àii;.
pacte fondamental. • n "
On y a prévù rotganis^lioti : d'o gôpver-
nett}fe,nt : des ministres. rê's|>onsy)les ,dé-;
vant le iTey et djéV^bfuiipdn^elL^UBr^ipeiV
un cobseil.suprême .chargé .-,(le sauveRgar^,
der les droits «Lu chef de l'Etat.,-Ce conseil-
est composé . vingt cjfoAsis .pa^mi^lesionctionnaire?,' las
deux autres, tiers .pçtrrni les; potables du/
pays. Ûn litàj l'article.59.;: « Les fonctions ?
» ,de membi-e.-du conseil, suprême sont -
» -gratuitefe, leuis services étant pour la
» patrie.» - ' . *
Un chapitre -est ;rës^rv5 à fa, défmUibp
; de la-responsabilité des fonctiôtjriflirés. La
i,loi'ipréVoit ■ aussi'lii form'iïlîôn régulière
d'un budget annuel, le^conseij , $uprêm e
faif-âiit à lâ fôis' fonction de corps légis- i
lalif, pour.lo, vo,te.r,^t ■; de^couç des comp- i
4j tes pour contrôler- les dépenses. > • •
i*f *■ »» f» f r 1 »v », !
m
rr—
— Peckel, ! : tu vas mourir : recommandé
ton ame au Christ 1 , , • ., v
- — Au Christ et' à Jdmafa ! niurmurâ le
vieillard, 1 d'une-voix faible comme un
soupir. . "'■ • _ ■'.
Ce futla dèrriière parole qu'il prononça
en ce monde. Une.minute après,,il fût pris
d'une agitation cbnvulslv,e : de idiigs fri£
sons passèrent' sur lui,et le secouerent
un soubresaut violent le fit bondir à moi
tié hors ,de sa coyche, sur faouéllo il, re-
tombalourdemept. il ouvrit tout grands ses;
:yeuxque depuis longtempsil tenait àdemi-
l'«rmés : jl regarda le sdleil. alors aiirdes-
sus de sa tête, aùmiliëu-de sa' carrière
céleste; ilcliérclîà du regard lii.cime délai
montagnëj étincëlaat sous spri diaclême dé'
neige argèntée f ; lès muscles d'e sa.poitri!
.ne èe gooflèréfit, 11 vdulût aspirer une
boull'ée d'air ; mais l'air même ne pouvait
plus passer à travers sa go'fgë Crisp'éô, lé
souffle maiiquà.à ses p'oumons; e"t il • dè-.'
meura un momeiit comme pâmé, il revint
cependant à liii."
; Olaf s'était reculé de quelqilë? pas, re
cueilli dâri.s Iîï prièr.e; • Il comprenait qQ'-û*
ne plus l.on'gde pèrSîâtân'ce était iuutile, et
que ses exhortations mal venues âùrSiept
un résultat tout cdiitrâire à celui qii'jl «é
proposait, c'èst-à-dire qu'il ne ferait qù'îr-
Lil j :.- .1 L-Ji-t 4 -1. ' ■ L'.'i t
Les uoanemens datent des i" et 16
■ «j , , ;• de chaque mois.
Les annonces saut féç,ùe& jçpez M."Pisij^,'règIssèur dés 6 grands jouniaui;
rue Notra-Dame-des-Yictoires, n* 40 (place delà Bourse), - /
D'ailleurs, tout-sujet tunisien^i^cllmikT |
sible à tous les emplois^ et le code porte la ■
sollicitude 'jusqu'à "foLder.'pour eux Une
caisse, (fe retraité?. . 1 <
L'ensemble de cette constitution si libé-
rale n'àuralt pâs été ^iomplet si'le -pacte,
fon'daii'ental n ^tàblissait eh outre l'égali
té de, tous les sujets devantlaloi et devant
l'impôt.. ■ - . r ;•
'--Oa;a.d^ait ; ]pû çr'aindr.e "enfin que - la- loi:
religieuse lie fît, obstacle à l'établissement
d'une, magistrature civile, le clergé musul
man étantinvesti généralement du priyi-
lège d'adiriiiilstrèr. la justice., Pduitant le
SQu'vërain'dés vEtats-désunis n'a:point -hé-,
sité à faire-une r jufete'part aux intérêts re- 1
ljgieux et aux drpits de.'l!Etàt en .c'onser-
vant les'tribunaux.eeclésiastlques pour le
jugemeii't de,certaines causes entre les mu
sulmans, irfais en .constitùatit un tribunal,
dè poljce co^rfectjùûnfille, un tribunal .cirf
vil.^t. çriminel, un .tribunal; d'appel^ ; un
tribunal de commerce, un copseil ,de guer-
rerfyur jugérles affaires iftilitatrés. .
.'Ce 4u'il ^'a de ipliiS; curieux peut-être, à;
connaître'dans cet.ensemble de réformes,;
o'est fe code civil et criminel. II. est cpm-;
plé't e'tJriè.po'ntie(pJ pas moïns. dè 66^ arti
cles^ (je code ,acQordë aux. accusés desga-.
ranties très satisfaisaîites. Il pourvoit à la'
•proriipte le^p^d.itiQ'n des procès; il déte^-,
mipe le^ .peines applicables à chaque cas;
particulier, et aucune loi de ce genre n'est
plus douce en aucua pays. On n'y trôuve
aucune .tijàce .de ços jshâtimens corporels.
qui .dégra'dent l'humanité dans les pays
orientàik et malheureusement aussi dans;
quelques Etats chrétiens., ...... , ....
;Pa?,upeseyle préscripUoji ne comporte la
peine de,là bastonnade, qui est si libérale- '
ment appliquée ailleurs. Noùs . t ne répon
drions p!^s que d^çi.à quçlquÇjtemp^ irjuç^»
g'ç ne contïnue.a l'emporter sur la loi ; mais.
c'e8tbeaucoup sâûs dqufe que cette peine hé
'soit pas lé^àletaeht ri8côqnû,e et qu'aucun
tribunal ne puisse légitimement y recou
rir.. . r.-- • ■
. La peine de mort ( y est ; très rarement
prévue. Les m.ôè'ufô. du p'àys admètteht ce ;
qk'on a]ppellj3;«le prix du sang».. Le meur
trier peut racheter sa tête si les parens de
lâ viçtimé 'çonsefttént à rècevdir l'indemr
:nité : stipUléé.au cédé iPénal. Toutlcfois, la
justice de l'Etat ne perd pas se^|droits et
impose les travaux forpés à temps fiu cri
minel qui a puyp le t prixjdd,. sàn^ô-.,. ;
.,Les,précautions prises pour ménager la
réputation des accusés sont.remarqiiables.
On -lit à l'aftitib 81 : « L'agent de -lu fjprce
p. py^Jique, inuni ,de .l'éciût du„ » (oiar^dàtd'^iueuer)-, dira a l'accusé, en
i> lui„ en' donnant 'connaissance : — « Lé
j»-'tribmial ■yjjji^.'denijuidé pour, répond re.à.
io cette accusation- »—Si ràc'ciisé consept.
p ià suivre l'agent^ celui-ci l'accompagnera
jp- sans lui mèlire l r ÇL main dessus ni blesser
» ysbn.qujbu^pipprè. .h
I Telles s-out les principales dispositions
fl'un code de lois que l'oit ne saurait trop
recommander aâx sympathie! 'de. l'fcurope
civilisée. On serait,tenté .d'en exagérer l'é
loge. si on le comparait k ce qui -existe ou
plutôt'à ce qui n'existe pds ailleurs. Lô
princft Mohapiqd-el-Sadacli,, jeu publiant
pes codes, a.cerlainem"eiit honoré son rè-
gHo, et il s'est asSufé Une pl-ice daïSsl'hiS-
ïqire de la .régénération d L \ l'Ojrieiit. li a
pjôiwp s ) ur.tout i que,.sa rêligion-ne repousse
paâ'les réformes et il a rendu par là nu
véritable service à tous les gouvernemens
ihusulmans.^^ t , c <7 t
: Ijt'^st, dû.;'ëste, sous 1'inv.qcalidn, du .ICor,
faii que se trouve placé le pacte fondamen-r
ta! 0^ l'op remarqué ces paroles : «0 Dieu!
f îa'c'cordé-nous ton aide, ton assistant ét
» 13 miséricorde. iJFajs que cette œuyro
|> (produise ses fruits ; nous te demandons
9 ton appui pour cptte tâclig et te rendons
? grdices, pour la mission ,-que-tu nous as
?' confiée. Nous avons promulgué cet acte
danslecjuel: lions-avons vu l'utilité pour
# la prospérité du pays, avec la bénédic-
» tion du Roran. » ... ; ,
Pour «trait : t. Bonifies.
Des . agjîns sont arrivés- d'Amériqtt^
f esesia -pour ^acheter, des canons rayés d'ar*
trong, Clay et 1 Blackejy- et- 200,000 fusils et -v.
volvers. On dit. que-M. Sôward, le ministre'
américain, a; adressé-une note à'M. Tessarà/le:
ministre espagnol, dans laquelle il -protesta
contre l'expédition > espagnols à Saint-uonlin-
gue, et lui rappelle la bonne foi de ee gouver
nement dans toutes ses relations avec l'Espa-.
gne;.Gapiesde.cette.-protestation ont' été're
mises aux envoyés anglais et français. {Eoqpress.)
— On écrit "de Dublin, samedi soir, au Mor-
nifig-Foét du 6 ijtai : ,
■ « Lo maiiifeste promis des 27 prélats roma
nistes occupe ce matin six colonnes, de leurs
journaux. c 'est presque d'un bout à l'autre"
une lamentation sur la triste, situation ,des
t Wi
Nouvelles de
TExtérleup.
"-/U ->
MAnmn. n ir>;.i
ESPAGNE.
Le • gouvernement .eèpa-
par
îiowià- don'c à Jï^vô'^uer pou : r lui', dfà'ns
iino.prièfe'sileriuièu.Sfcij.la' source éterriéllë.
ae toute misériçor'def éf de tout p'ardan.'
, Cèpetidafit une faîbfè élince]le se rallu-
ma dans l'œil éteint; le patn'àrchedés Rilps
tendit une de ses mains vers Nepto, l'au
tre vers Norra; il essaya de les réunir:
mais les forces lui manquèrent, et avant
nieniui! de l'armée. La fabrication sera faite
c'oiiîonntfment au* mailèie .espae-ii<*l.
' ^(C^rèsp(mdènc^a.■
' que de chaque côté cos. deux mains se fus-
' sen t'touchées, lès Sien nés avaient perdu la
forçe d'etrèindre;.... , r .
v Norra ;s'âgènouiII;vi)rès de lui, ferma
•sjes yeux, et baisa..pieusement son front
(|u.e l'ombre sinistre-envahissait déjà. Aus
sitôt les.Lapons-, qui se trouvaient autour
del^ tetite, commencèrent à pçusser des
cris plaintifs et des lamentations funèbres.
Cependant Johansen leur imposa silence,
et/pâr quelques paroles émues,'il s'efforça
dîai.tôiruer le mauvais, effet -qu'avait,pu
•.p'ro'duife sxjr les assièlans la regrettable
opiniâtreté du vieux chef. . .
'L'es deux jours feuivaiis furent consacrés
îii s'es funérailles, li eiait assez raro.qu'u.n
LÀpon uiaurû't juste à .point pour se faite
èntéi'TÇr pendant.que le' ministre, etajt de
passage dan ti'arriya.it .que longtemps après le décès.,
et cfuând il allait murinu'rèr des prières
sur là tômbe, Iè gazon et les fleurs la,cou 7
vtài'ent déjà' : '4u'elq\ies brins de " mousse
avaient fai£. oublier Je défunt, : ôluf eut
.donc raison de prétex ter le rang que Pec
pas -S opposer tout-a-iait a certaines pr ,
tiques,-souvenir d-a's vieilles coutumes laV
pônne.s;^ il rie puï pas empêcher que . le
mort, re"yètu de sps habi'ts préfèrçs/np,fut
place-(ia4s.sojr traîneau comme ^autre
fois, les.rois dâ la mer daijs.lcur,barque fa-
iv'-'-L.» .Si. i- l: _ .1 1
a feu'^oufv'suîivenTr à ses premiers be
soins dans'l'autre monde. Mais sa présen
ce eut du moins pour effet d'atténuer un
peu ce qu'il y eût eu peut-être de trop
w ««Mit.uvucmwb ^ stéréotypée
Après leurs .complimens de condoléance à Éa
Sain teté, Lcuk Grandeurs réprouvent, rejettent
et- dénoncent le système national : le Trinity-
..collège, les collèges royaux, les écoles subven
tionnées, la SQcieté.des- missions évangéliques.
etc., etc.; en un mot, toutes les institutions,
quelles -qu'elles soient, .sans en excepter la loi
des pauvres, et; celle qui régit les rapports du
propriétaire et du tenancier. »
,—X'Acadéini,e. royale des Arts a célébré saif ;
mçdi.p^r un banquet, l'ouverture de son^x-
posi,tioq v Sur rinyitîktion.du cODseil et du ppé»" >
sideat, si,r,Charles JSasttake, tput .ce que la ca-,
.pitftlexenfenne de sommités en divers genres
s'était. donné rendez-vous. dans, les salons de
TraWgar-Square. Parmi les discours pronon »
cés à cette occasion, nous remarquons ceux 3e
lord.^EJgra et de sir Hope Grant, dont voici'
quelques extraits : ' ^
.Je suis -p ai'ticulièrement .sensible, dit lord-iEI-
gm, a 1 honneur que vous, me faites de boire à
ina .santé; j'en; peux,, conclure-, que, dans votre
jugement, je .ne suis pas un barbare as?ez incoi*
ngible.pour être incapable d'éprouver rioflnence'
civilisatrice que répand bnt sur nous ces œuvres
d'art dont:nous sommes entourés. Et puisque l'ai
osé aborder une question aussi- brùlaute, me pèr-
mettrez-yous de faire un pas de plus et-de vous
assurer que pewonne n'a plus regret! é que moi la
destruction, avant tout pillage, de ces'.-résideuces *
;et de ces Kiosques que Ion a décorés de ce titre - '
palais. d'Eté de l'empereur de Chine? Cette mesu
re, je l'ai reconnue nécessaire ; sans cela -il fallait
nous imposer ainsi-qu'à la Chine, la calamité d'u
ne autre aunée. de guerre, pour exprimer les sentl-
mens djindignatioia.pourmn crime -atroce et qui
laissé .sans .châtiment, eût mis en. jeu içl vie de
tous tes Européens dans ces coatrées. . '
: Ces sentimens étaient partagés par l'armée an
glaise. J'en appelle sur ce point, à mon vaillant
ami, ici posent, qui a su conduire nos soldats
triomphalement.à .'Pékin avec tant• d'honnëùi'
poi)fc lui et _pour. ciujc-■ qu il conmiandait. Je ne
;cpiii£is pas d djouter diiprès de v,. 11 s ; Messieurs, quq
telles ,élatent .aiibbi les îiiécs du pays-tout entier
J'ai,vu qu'il était tsin^s -le choisir cutte. J'indull
genco que .pouvait conseill-r une sensibilité as-ez
naturelle ét l'accomplissement d'un pénible de
voir. , -r, ■ V
j;es pn-o.les lord Rlgin ont été appuyées
l>ar sir.Hope C^rdnt A la^ sutto dc.quolQues ré—
11 xions îivorables à rarnieê française et à b(s
cliefs :
Ou,doit bien supposer-, dit-il,.q-ie j'avais un>rôié
jdifQcile a r»mp'ir. : mais l'urbanilé; la cordialité» "
»es ; rappjrls txceUejis ijuVntretenaient pour nous
le sérierai Mpiitauban;et s.rn éla'-inajorm'oatièn-
du-la;tàctie aisée. (Applaudissement.) J'ai la con
fiance que le général fiauç us peut en'due autant
de l^armee,anglaise. (Appliiudiss^mens. ) .
; Messieurs, la paix . a eie conclue grâce, am ta.
lens, çiu.,cS,Exp, lord liigin, .et- a«x. «ljbrls du baron-, <>os. '
(Applandissuineus.) Espérons qu'elle sera durable,
hes CUiHoi.. out vu que nous pouvions aussi bien
ponib itlrô sur t«rre que sur- mer ; ie compte que'
nous n'aurons plus désormais de difficultés en trai- •'
tant avec eux. - ' »
t. QUaut^ co tju i 1 i t, lord Eîgm de la destruction -
(lu pnl.ais d Eté,- je uoib dire que, dans mon naie et
conscience, je regarde cet acte comme ayant étô
pue mesure necessaue (applaudissemens). pour
punir un crime abominablo.qui avaitété commi=-
nous lavons approuvée, mes soldats et moi, et
nous.avons, aide de tout notre pouvoir à son exé-
cation. (Applaudissemens prolongés.)
eu AMURE DES Louus. — Séance du < mai.
, r.e co.ute de Carnarvwi demande copie de la cor-
respondanoe échangée,entre le gouvernement et le
çuusulgônéral en fcgypta et des autres communica
tions entre le gouverueuioul de la reine et les k&u-
vernemens turc et-français relaUvementaucanat de
Suez. Le noble lord pense que la icouslructioa .
a un tel-canal est Liiigleterre, et au,.point de vue ..politique et au
,ponitdo vue commercial;mais qu'.il v a de» diffi
cultés presque insuimont.ihles.dans l'-eséoution-.pi'
quen conséHueyce il est à, regretter qu'on'ait
nus, de ? 1 argent dans = une telle .entreprise Mais
ÊQnime. des considérations politique sont atta- '
9.hées s i,ce projetj il .pense que le..devoir diïKoii»'
yeinenient est de donner toutes les* explications .
possibles,, de .«wntrer quel e. politique il a sut-
Vie., M. de Lçsseps ;a persuadé au vice roi S»
se .endie responsable dans une très futo 'fyrû-
portion , 011 s engageant non-seulement personnel- ■
lément,.mais aussi pes successeurs, en /soite auV
l'on peut dire que 11 c'e Ussepsiient le gouvera»
ipent égj ptieu. Le gouvernement francafs est- tris
miéressé daiis,ld quebtion, et bien que i e n 0 ) lo
lord no veuille pas ei.traver le commerce e la '
Brance, il ne pense point cependant qu'elle doit <
de VE^ypte. Commereo el S0uii ^vienco aux dépens '
La séance coulinue.
CHAM11UE DES COMMUEES.— séaice du 6 w Mi.
M Gnçoiy demande au seciéta-re d'Etat des af-
* 1ïf~P'p.»' >-v;r i/; *
dangeivùx.p.our, li foi, .toujours fragile de
ia.tnpu, daris ces cérémonies, qui rappâ-
}aienj;,le3,p.lùs tpauvaises époques de-. la -
Laponje, et il put du moin^ y superposer
chrétiens et roveptlicjucr ios droits
d une religion si facile à oublier. .
Le naiS;t»ioun{iira demeuraquelques jours
encore dans-la tribu,: il voulait voir com- "
inejtit.s'jarraugeraieiit Jes ..affaires de la
succession; jil voulait surtout assister Nor
ra de sts epuseils ;'il e 3 pérait qu'elisécou-
teiaU ses, ^vis, avant do prendre un parti
décibil j il pensait, du reste, uuo la gravite
des,, c,i rcous tan ces non moine que. lacotn-
înuiiautc; plus, élroito. encore de leurs in
térêts rjppu^bcrait laj'Minj, lilie de son *
ÇO o ai p. Lf; iniçiis ira-1 u tuirieii T , q u i n'a vai t
jatpais çonfcssé, ne,- connaissait -pas - le
-CÇ2UI, -des, ,fçtnuïo5,,Noji!o,i>rit-, sans aucu-. -
ne 'ippofcjtion-, !a direclion de la Uibu Qne
.(^A'Ç.d-pôji'o a\.«i»t conservée jusqu'au
^W'tlpr.jour; il lui huccodacomme sosuc-
cè.ieni ^o.us les princes que l'on appelle -
leguiiîies. . . .« . . • 1 ■
Le ioi est jpovt, vive le roi.! .• .. ♦-
f En: re le nouveau cbef et la i^tne fille il
n y, eut aucune ispece île partage; celui-
q Çionîw autant de générosité qu'elle de
desiutériisspmenf. Jamais héritiers n ; a-
vaitot teit pleuve d'une pareille indicé-
,reuçe, Ciiç^.. Xoi j a , c&tto -indiffômt&o était
, sincère;,p*uit-('lr3 .chez Xepto u'étaitee
ii .?' 1 .®/./.®..résultat d'un huiiiki.calcul :-peut-
.. otje se.dîsai.tTilq.ue l'avenir réaliewait Min •
jonrJ.es rê\es du ; à quoi bon, aioys
, divisej;.,ce. qu'il, faudrait un.jour-réiutfi^i*
fût, tien,, ni. dans ..su-parole-■■
m dans ta conduito, ne pouvait norter le "
moindre ombrage aux susceptibilités les
plus délicates de la jeune'fille. ,
il vivait près d'elle, comme il eût vécu
"L * *
AH •^NEE.'-"^. 428.
BUREAUX A PARIS: rue Ae Va:lois (Palâis-RoyaJ), V;10.
_ DES DKSAKïESEriS.ï
* * ■ ' . ' *
i V j mmm 1
: ,T%QisMois.v.,;.,.;r; .ïH m. S»
' srç MQIS. .:; v 7.;r.T:: , 32. fR. •
. :'W^..»..~;.v...7^7s 84,FR. ^
• roun les fui itbangbbs , Totr tableau
,,. publié -les ft et 20, de «bague m.ois.
Jmpr. L.BONIFACK. r. des Bon&Bnfans, 19.
, Le mode, d ' aboskejubht le plus simple «st L'envoi d'un boa
MlÎKàSEfil 8 MA1 lîilil. ^
'l£i( i -J}! 3—> 1 f! , 4'V> ■r fy't " 1 • "i ■ Vl~ )M8
i 111 "4sr j
>* w i i
t t -i
-7 aynL y ?*r%r
• 1%"p ! | mbm* r4"'sW'
■H iMà&t- . iltoéL. - i 1 |S £ j
JOURNAL POIITIQUE, IIITTÉRAIRE,
^^œ^sDis 1 riîtis.
trois mois v..- 13 fr:
SIX MOIS....^6 FR.'
ijiu. "... ,il ' ' U tt"!
>m UN AN S2 FRJ '
^ UN NUMÉRO m CENTIMES!
, : surParis, ài'ordrede l' administeat^ur du journal,Tae'de'Valois j U' lOi
d'un effet ■ J
Les lettres ou d'argent MX wmkwsis sont r &M}
I
PARIS, 1 MAI.
Les (ternières. correspondances da Cons-
tantinople. nous apprennent que les dispo
sitions faVoraBles auxjPrincîpautés-ÎJnies,
qu'une dépêche, de Vienne prêtait il y a
quelques jours au gouvernement ottoman;
ontété réellement manifestées par la Por-
■ te. L'Europe,politique, est une fois encore
à iar veillé,de reprendre la question moldo-
.-vaîaque.
* "Nous.ne pensons pas qu'il y ait là, pour
elle rien qui ressemble à, une menace. On
a pu éprouver-quelque lassitude à ycir re
naître -sàns c.es$e les difficultés^ la ques
tion des .] Principautés; Danubiennes; mais
le fonds de-sympathie excitée par les po
pulations roumaines n'en a jamais été-al
téré. On fera donc ,, croyons-nous , en
Europe, bon accueil à- une démarche
de la Porto qui, aurait pour résultat de
donner enfin pleine satisfaction aux vœux
des peuples,moldo 7 ;y&laçues. .
. Ce,qui doi t. emp êcheiy.d'ailleurs, qu'on
redoute la reprise ;des disci^siojis diplo
matiques de-,1836 et de-4838,o'est l'initia
tive que prend la Pprle elle-même d'unô
solution-définitive. Consîantiridpte r été le
seul obstacle, on peut le;(li,re.a.iyourd'bui r
à lareiKmBaissancerabsolue.-îderl'autono-
ïmeruumaine} cet, obstacle, les, puissan
ces,wg^alaires,du traité.de Paris ont dû Je
foreer un £eu,*majs elles n'ont*ja#jai^,pu
le^vaiocre, Gçitfétaitfpas auieridemainde
la guerre'de €fimée,qu'il appartenait aux
gôu^vernepi.eBS-ïde -l'0.e(!id«nt/dedétruire
s,ur le - Danube les.drojrts;4^ne, r ppi§sance
dont.QHîav£yt pris la défense surlePrutb.
J\fais du .moment que l'pbstaKjle toçt^e
de lui-rinôme* que Gohstantinopleconsen t
volQPtairéïijent, à un ..sacrifice,r.svcjen
est un, —devant : lequel «lie., avait reculé
jadis, si obstinément, « la ( Situation change
complètement ? lajqiipstioi} rGumaine,n'est
p\uâ îqippsée à,fEupope ; t 'eliej8çt'^posée-de-
vant elley av,ec .-les ; terpies.de la'solutlon;
EttwUe-»cciiWBt5e}»îl'n'en<^bit^ftterttul-
fois..ToutesTécrimigatioiiS^eraient,'d'ail
leurs; iûutiles^ Il reste simplement à cons-
tater,#ne fois de pl3§; le trioippli^ inyinr
cible de la vérité avecJ'aide' du temps. La
Porte r.ecpriuâ,ît, ( aa,1^61.,ce quelle ne vou
lait pas ( -Voir>en;-i8S6; et ce qu'elle vit trop
en 1838; Il y^ peïte de. temps, mais enco
re cette perte r n'aura-t-elle pas été, eoqiplè-
te.,La., peup,le pnOl^oyalaque,. p,oliti'que-
mentuni- it y a.tr,ois aiis, n'a. pu^que^ga-:
gner à-ce que n.QUs appeUero£ia lippfen-i
tissage de l'union gbuvernemeçtale qu'il
vieni v d'ô c J'q.Ve-■ A la farçeur. d'une situation f.
que.tout 1 q monde avaytt j ugée provisoirepr
s'estiforùjAà la■ vie,.pq,rW«Jîtaire^il'-a
épfOWté • sa' cohstitution-Bquvelle, ; il .a; çx- f
péri^enté sesMs et|ugédam> leurs effets-
pratiques des-règlecetens-dont il redoute-
rait, peAt: être- au j our dliui l'application.,
■ j ®n^nïï4qt^s^ïoldo5yal^que^.|e'-'s.oîiC
initié ^ifieite ,-vie ? .poliiiqùe'ï modeEné^que;
quçlquestunspr>e§seiitaient pe]it-être^a)s "
quçla gra'riieo'Xfdj orilé-ignorait encore.
De son côté , la P^rte afait • une grande
école-bvec^ps feuàât^îjjés'danubiens^ .
a vu coûWWt.3è forgent'et se dénouent,
aux temps ofrÀous vivons; les liens eiitre
lès peuples' et -leur ;su?ef,ain ; élle/a.ipïP--
pjjisflùa ôes^^As'létai^t, d'autant ^lys^
solides qu'ils restaient môins tendus. On'
sait enftn aujourd'iiui^ .à-Constaatinoçle,
qye les jnéilleurs trsités -et lesjplus'd'ûra-
,bles.De sont,pas ceux qu'on imposerais
oewt qu'on coftsent librement .et sans près-?
si©n.' De telles s'exjpérjenpes-sont toujours
bonnes à" faire, et„plus.gue toute aulre
puissance,'ia Pgri'e.a intérêt à les faire au
temps où nous vivons.
Dn'ignore qacore^t VcpogHa et le lieu,'
désigné pour là réunion aè I^.Ciiftféfieneer;
dans laquelle le gouvernement ottoman
doit adliéreràl'union gouvernementale^des*
PrincipautésPfipubiépnes.,'Majsicéite éjio-i
gué semblç proch?^ine,|et l'on' désigne tan^
tôt Paris fit tantôt Constautinople. Laque?'
tion-de :lieu-n?est rien; la question de
temps est plus importante. '
- H est^d.ésirer en effet qu'aucun,incident
nejvienne îd'ici là, ; soit de Jassy, soit dé
Bacharest, troubler ce qui se prépare
Constantinpple. Déjà, on le sait, les deux
assemblées n)oJdo-valaques ont-voté leur,
réunion, en vue de l'examen'delà ques=
tion.- des.paysans. Cette manifestation ■ a
peut être, qu.elque qhose,de regrettable- en
soi. On ne saurait s'y arrêter, cependant,
pour infliger un blâme au gouvernement
du j»rince,Couza.
Ce dernier fait prouve au contraire tout
ce qu'il a fallu au prince, élu en 1858/ de
force et de courage pour résister .aux ef
forts des unionistes impatiens.Mesures sé
vères', lois rigoureuses, coups d'Etat, dis
solutions Rassemblées, changèmentde mi
nistère, Alexandre-Jean a eu-tout àt es-:
sayeret tout à-employer ; luiimême peut
attester ce.que ,coûte l'apprentissage de>la
souveraineté.. Fautes ou bienfaits ,■ tout
servie donc à'TEurope,- convoquée par là
Porte, à-jmieux d'appféciër la'situàtion.etiî
mieux>-la régler pour l'avenir.,
' Qu'on -mras .permette à - ce- propos - de.
,rappeler que, quant à nous, nous n'avons
jamais yarié dans notre opinion sur la
question danubienne. L'union>quer la Por
te veut reconnaître aujourd'hui, J nous l'a-;
vons.demandée, copjme nous- avons de
mandé plus tard au peuple rotomainidfac
cepter sans résistancé l'organisation ' pror
visoirejdes grandes puissances. Tsous 'fé-
lioiterofls d<«ic-,.sans Réserve, -le'gouver^
nenientrottoman tf une coivcessio-n qui'est
un'triomphe _pour lui; tious souhaitons
seulemenLde.Je voir s'inspirer .du^ même
esprit,do libéralisme.à' l'égard des autres^
province's -placéès -sous 'sa spzerainèté,
Quant aux populations danubiennes, nous
sommes heureux d'un évèneinentqui leur
fait unei place nouvelle sur la - scène ' poli-
tique^et-les appelle à justifier toutes les es-
péranqes misçs dans lajrestauratioii de la
vieille-racefroum&iHe. ns
Une dépêche de Cracovië affirme que les
nouvelles ordoflnances, dont la -publica
tion ost;a-îiendj.iê i^Yarsovie, ne contiens
hent-.auQune- ceSnGepsiem et ne font-que
rappeler les "progresses de ' l'ultâêe du 26
mtars. ' • ■ " •
•En'attendant les explications -qué dôit
i toene|;\'dâjâs 'ïq:' Ëûa&h're ' ilé? 'Députés
de .V^nne, -l'interpellation Muchfeld sur
I larHongr4e, -la Galiieie et, la" 1 Croatie, les
; membres de. cette. Chambre ,isq réunissent'
i en- <5opfèrences;*partjculiôrès-, et-, préparent,
j l'attitude-qu'ils ^doivent' irenfr. "devant Jes'
irésqlutipns dU'cabinet autrichien.'.Il 53-
iraît que la proposition .avait été,faiteiunt
1 momenfcde. conseiller ait ;go uvernemen t
d'emploi de 'la force pour obliger les, p.ro^'
ivînces.nonreprésentées, >le,t notamment, la
Hongrie,. à élire des-députés. Mais"* cette-
ipropositiott a- été adssitôt^repbtfsséë.^Ei^be!
qui concerne, la Hongrie-j Ja: majorité des
'députés présens aux^conférences a. résolu<
de -ne-prendrè "aucune décision parlemen-
jtair.e^déffiiitîVe,, ,ta,nt;ftue -la question'hon- v
Igroise demeurerait; pendante. ; I
1 ,La-question,du.-percement de.l'isthme
'deSuezj'^uiîrfSte goUr le'^abinét anglais.
jTombra d^Hamle't, a éte-portée dé nouveau •;
ilundi soirf^ ila-flhambre- des Lords. tUn
jdiscbars^'delord iWodèhouse est 'venu ' sa^-Ç
Itisfaire'la ^.pble assemblée. Le painistre. :
(anglais,adéclaré quale cahal de?Sueztétait
une o iinjossibilité. » Lémot^a déjà ser\"i, r
pais il'n'en"reste ,pas''moiùscurieux.
On.se. demande seulement comment une
:«iimpossibilitéf»iarrive à-tant passiontiet""-
dfts'esprits aussi positlfs'que les fesprits an- ;
glais. 'Les proinpteurs ;de': l'œuvre savent i
"d'ailleurs, eux-mêmes, tque ce v qu'ils fûnt
est impossible, et c'est jwurquoi l'Europo
entière les seconde dans leur audacieuse,
entreprise, ■ E rnest D réolxï:,
télégraphie prïvée.
: -' Londres; fr'njfcd.;
v DJtns ltt Chambre ! des : Lords; lord Wodgh'ô'u-
se, répondant à lord Cavnarvon; dit que le Ca
nal de Suez est une impossiblité; • L'Aftgletèr-
re. s'est ■ engagée à; protéger l'intégrité de la
T-urquie. La- Porte-n'a accordé*tfuemie contes-*
sion. Ily a de-grandes objections à - la- forma
tion druae compagnie .-qui; posséderait ; une
partie du territoire d'Egypte.
\ . Londres/ Bornai;
. . Dans la Chambre des Communes^ lord' John
Russell, répofldaHt à M. Grégory^-dif qu'il- est
impossible de-déclarer d'avance - si la percep
tion:'de droits sur les bateaux. 4 étrangers',laite
pour le Sud - par des battaus fédéraux"serait
contraire au droit international.. Gela dépend'
des oircon&tonces; mais une telle (perception
est. impraticable: La Confédération du Sud est
regardée par l'Angleterre comme partie'beîli-
gérante, ayant tous les- droits -des ielligérans.
Le douaire ,de ; la, priacesEc Aiice est €xé à
30,000 liv. st. • ■ ■;
. Londres^.7 mai.
L'office Reuter publie des nouvelles;de'Ro-
me du B, d'après lesquelles, l'adresse" des Ro
mains demandant à ÏEmpéreûr Nàpàléo^Té-
vacuation .de Rotae par les troufes.françaïaés,.
serait 'couvètte de millier? de J sîgnatures. ' L'es
feuilles signées; ajoute l'office Beuter, devront
Ôtreldépoiées-à l'a'mbafesa'de de'France jeudi.
Le'Pape a doùné un gra'ùd dîner aux gé'né-
r'âto français*et pontilitaUx. ■ . .
■^Dti brdre du"Paçe : a 'disèo^ts un'cercle;fo{ldé
à' Rohie par la Sôciété 'Catholique française.
., Cracovie; 6mai, '9;h. du-ïoir.
, Aojourd'hnii lesrordonnanees -du;gouverne
ment devaient-être; publiées' à Varsovie. Elles
ne contiennent aucune -nouvelle^Concession
et réitèrent seulement les promesses de l'uKase
du 26 mars. - .
L'état de. guerre continue.
•Vienne, 7 mai.
La 'Gazette autrichienne contient une lettre de
M^dePlener à. Mme de-Brucfe, 'attestant-l'inté
grité du caractère et Virréprocbable adminis-
tration du feu ministre M. de Rruck. .
Marseille,'7-mai.
,Des4ettres deiVaples'du>4 annoncent ^ue ie
bruit delà proclamation de la république à
Palerme-est démenti. Les démonstrations;des
garibaidiens commencèrent ie 29 -avril,'maïs -
1 association unitaire démocratique apaisa le
peuple. Lo,général €arini:prit le -cemmande-
ment de lai garde nationale. . . ; ^
Dans la ! poursuite des bandes de la Bàsili-
cate, les insurgés-rpris : Jes 'arjnes à Ih main
onV été la plupart• fuslllés.t L'arcbevêçpie "de
Santandcfea-et- trois -grands ; îpropriétaires ont
été arrètés.-Le& insuïgés ' de. Carbonsfra ayant
détruit un détachement de Piémontais, uie
colonne de soldats et. de gardes nationaux u
livré le bourg aux flammes... < ;
Un& lettre, rendue pub'ique, du- directeur-
des cul(< s-'au.- cardinfil arthevêque; ^desiNaplts;
reproche à ce prélat^d'enipétheri de .dîiie des
prières pour Victor-Emmanuel," et l'avertit
;qu'on;pourrait le-poursuivre pu-justice. • '
Les nouvelles de Rome. du, 4 itimoncent que
U.gouyeraeinent^a ordonnér-d'éloSgrier le-Com-;
te-Christen êt-deux .autres • otficiers,français, 'à
çause-des troubles des Abruzzes. , Le: Pape a;
invité à'diuer -toUS 'les généraux français et,
pontificaux. -
'Ee'5-O/o romain était à 70: .... t :
• ■: -Mi ';;.i J Madridy6mai.j>-
■Les séances des Coriès énl. été r suspeûdues;
les/députés 1 n'étant plus en nombre pour voter,
les'lois. - . . - ' • - .
ï)em,ain, î lti.?ministre de ia marine tt.^plu-
sieurs députés et journalistes doivent assister
Alicante à l'expérience officielle définitive
de là navigation soUs toarine de l'inVention de
M. Monturiol. ; -\Havas-îBullier.) '
cours de la. bourse.
co'Cits de cloTti^E, ,, le 6 / ^le 7 -hacsse. ba' issb
m 30 • ■ » ""
f£9 50^
ÏI6 50
3.0/Oaucômpt.
,—Fin du mois.
'4-1 /2 au compt,
Findu mois.
C9 25
"96 ^0
36 ^0
25
13
10
CyrràfyonAaz&t ^'pàïivMLiète. Âù. Cônsiitufionnel.
■ ■ Tùnîs] te Î6 àvrflv ; ..
Parmi les hotnbreu'sës brochures qui '
iotifrété liiililféès 'sûr ée qu'pn . .appelle la
qUestion J d'Oriént, îleh est où nous'avojas .
îvus'outenirque/leXoran ^s'o-pposeabsiolu-
Tdbnt-aux prdgr'ès, de là Civilisatiori euro-
fpéenn^, dans lès Etats sôumis au régime
de l'islamisme.
: C'est, à notre 'aVis, un arrêt susceptible '
'appel. Sîïrfs doute il doit j avoir, dq.î!s
îa religion musulmane,, .des entêtemeas
qifi ne tiennent compte d'aucurie..'des.n^- ?
cessit'és de leur'temps et qui .comprorâet-
teut leur prgpre^Q9.use.en ia represeutaat
comme inconciliable avec une force irré
sistible-: tfélfe des, idées modernes.
Mais das exemples prouvent,' ,a,u coii- ;
traire, qpfe là loi*religieuse, 'chez les îiiu-. "
f eBilleton 'dn Co3sUtuUq$EcI."t in^i.
UN AfiâM EX tiPOME
:XXX1. '
On sait .queioutes Ies*race's"du Nord at- '
tachent des idées reiigieusea d'Une nature'
partîcolière au spectacte deg hauts lieux :
souvent lés moittagwes ifur«nt potir eux,,
comme les autels de la natureappelant'
leui^culte, «fc devance préparés pûur Sleurs'j
sacrificES. Plus d'une'fois, lîiême en ces dé'r- '
niers t(5>mp?, OÎaf te «avait ;1es Lapoiis^*é- r
taioat:réunis sur les montagnes pour y ado-* !
rer, dansées enceintes:d& pierres qu'ils'
nomment: seïlkê\ assez'par-Éâilés âtix oroin-'
iechs -draidiquos, le gtajad-'clieu ^Jumakt/:
souverain-du^ciel,,représenté scus ta figu-,
re d'un homme partant une couronne de -
verroteries, Jia collier de clinquant, ct 'uno
tasse d'argent sur ■ses.génmîx 5 Aijeckeypm-ï-
sonnification de la forcé e.tdek ^onié, qiri :
n'a pour image qu'un troTiCid« bouleau, -
grossièrement façonné^doàt v Ia-(Mcin'e
eous son pouvoir les oiseaux du oi ! el ; , lés-
poissons dt>ja mer, les bêles de la terre, et
SaraMa qui pi'éfude aux enfantemens, et
Jabbe-Akka , déesse" de -la-mort.
. Cette -première décodé sembla dond
au missionnaire d'un assez fâcheux augu
re, car i) devina tout de suite dans quelle,
disposition d'espritdevaitêirelemalade qui
la lésait. Il comprit imœédiatemftit qu'u
ne lutte allait êtreiri&vitabîe et .qu'il aurait
affaire à for.to partie; mais il jugeait trop
bien-les choses pour r.e pas voir que cette,
lutte il lui était impossible de ne. la point;
accepter; il ne lui restait donc plus.qu'une
Ressource c'était de la faire tourner à l'a
vantage de'l'ame qu'il vddlait sauver et de ;
la foule trop notabreuse qu'elle allait âvoit
pour témoins. Il, n^ avait plus à reculer
maintenant: tout un.peuple Kécoutait.
, —rPeckel, demanda;t-il au.mourant
d'une voix forte, crois-tu au Christ?
— Je crois'en tou§ les dieux, répondit
,1e Lapon.; \ -.
— Il n'y a'qu'im seul Dieu, .dit le mis
sionnaire d'une'ton ferme. n
— C'est-à-diré ,^ue tu , n'en ■■ connais
'qu'un, riposta lé moribond', décidé à se
'défendre pied à pied, avé.c une obstiuation
.qui p rut au pautro prêtée ;li'û des plus
épouvantables artifices dont le malin es-
"prit se.pût servir;pôur perdre une ame et
^n'égarer bien d'autres, *
• —Tu n'en connais qu'an, reprit Peckcl,
•jet il est fennemi des nôtres - : a\ànt votre
-arrivée dans nos pays, nous adorions,-nous
aimions tous les die\ix de ïw>s pères, et ils
bous protégeaient et ils. n nous rendaient
heureux : qu'a donc fait dé plus pour nous
le tièn, que t;o. dis si grand?
— V^vous a délivrés df r^rreûr!
— : 'n eût* mieux fait 3e ho'us délivrer de.
l'impôt. . ' - ,, " ' "
? Le prêtre;cono[niÇ|Ttfa de soupçonner qu'il
n'aurait rpoint,si aisément raison de cet.
ayeuglement volontaire, .,pi us dangereux
cent.fois qu'une naïve ignorance.
"•_a»^^«kel, reprît-il d'un ton .grave et
triste ,-je^e^tîe l'obâtinatîoh coupable
avec laquelle lu résistes ^Ja grâce de Dieu,
que je venais t'apporler. Ta vie a été lon
gue, ei nombreuses tes fautes: tâche d'en
diminuer le-poids par la sincérité de toti
repentir et de tes aveux ; .déclare devant
tousses hommes que ^Malheureusement tu
.as tiH)mpêsi déclare que tu ne crois ni au
sortilfigB, ni à la magie ni aux charmes. -
— Eii! comment veux-tu queje ne croie
point à ce quej'di pratiqué toute ma vie?
Demande ii ceux à qui j'ai prédit l'avenir,
à qui j'ai donnéj setou leur désii;, iou le
beau temps.ou la pluie, ou le calme ou la
tempête^ oui, demande-leur si mes sbrtl-
lèges spnt des ^mensonges, mes charmes
une imposture I
Le vieux Peckel parlait encore; quand
uns épouvantable quinte de -toux vint
ébranler sa frêle carcasse; comme un vent
d'orage une-maison-en ruine. .
Ôn crut qu'il allait passer^
- Norra s'approcha de lui; essuya.la sucur
de son front, et lui présenta une infusion
db feuilles d'angéliqde,
— Non! de l'eau-de-vie ! murmuri le
vieillard.
Cette .demande pouvait paraître étrange
delà part d'un mourant; mais , pendant
toute sa maladiej le Lapon n'avait -point
voulu d'autre remède que ce ;te"rrible exci
tant, qui, dans sa position critique,pouvait
devenir un toxique mortel. . *
Norra ût .ce que lui demandait son grand-
bère. Peckel trem.pa ,ses lèvres dans le
preuvage ar.de^t ; line, rougèur iaiblefinr
décjse, revin t d'à bord à sés p.oaimottes, que
bientôt envahit une nouvelle pâleur. ■.
. Tout le monde comprit que c'en était
{ait delui^ etlfl ministre j voulant aumoins
fue le dernier moment signalât.un retour
la vérité, et, selon la belle parole de l'E
criture, « qu'il mourût dans le Soigneur, »
lui dit en se penchant vers lui :
tféèt
le ) 'progrès J et c'est" fort heureux pour
les Etats, de l'islam."En effet, tout 1 ce rnii
se
godvèïnemèiîs, ù'e peuvent se cbosôUder
aujourd'hui rqu^ên -transigeant avec la ré-
vôluti6n,^)ris>e 'daris/îa VJiqntîe"aç,e r eptiçija
du [ nj[Ot. Ce''qui'est Vrai, à cét'égârdj.'de's
moïiafchies' temporelles^ l'est encore- çlus
"'-s-ci
ét'du jour ; où*r'eUes cessent'd 'étreiCe qu'if
y a de: meilleur et de• 'plus -parfait, elles
n'ont plus de râispn ni*de";mo'yeïvd'être. " !
fefeOr/e^ 1 ce rnbrneiit^il'ée jfaif dans ù;ipays
musulman-une réforme complète dansde
sens libéralyet nous ne voyons pas que lé
âouvéraïn ; iJUil > ilccpmplit"soit ; mp,ins.a'ttkr[
ché'tibur'cela à la religion .du -prbpliète. :
Il s'agit du:beylickile Tunis^ou l'on n'a
pas cru qu'il fût contraire.^ religion dë
reçorinaître le'drd|t ijles peuplés à un gou-
yerneméht'régulier et à une "bonne : admi-
nistration.de la •) ustice. _
Çertës,'les predép'eàâéùrs 'du b'eV actuel
n'avaien t -pas cessé d'être noâs - mu 'sul--
mans, parce que l'un d'euxy rendant hom
mage aux idées no'uyeire's^abgUssàit/dès
l'abnée 1816, l'esclavage fies bla,rics d'ans
ses Etants et iparco qu'un autre étendait iés
bienfaits de cet àffranchisselffient la f^icé ;
nqire, aldrs était encore, jçainte-,
nue len: servitude, mëm e dans nos colo
nies. -
Ce-so'u veraîn ;n!a^>âs viqîé 'dàVàiïtagp les
principes 3ë Iq. r'éligion^ahométànp lor's-
qu'il a posé, avant la fi'p àe son règne-, les
règles générales : crune co'nstitùtiû'n 'très li-
b'&râle. . r< ^ (>
Cette constitution., :1e bey dé .Tunis ac
tuellement -ré&n'ant l'a non-seutement-j\i-
rée et promulguée, ainsi que nous avons
eu^ocoasipn.'dç vous l'écrire, mais encore
iKyiént de la complétër et de ia développer
très largement. _ . ; ,
Le b&y -n'a pas dfsrfmûlè lés hiptlfs qui
l'ont Wort,é, à tiietltfg luï-î^êmè des /bor
nes à l'exercice de son autorité. S. A. a
cité dans le préâtnbrrle deS'co'dôs il'O'UVeàux
ces paroïes dé î|i-tô!,ïhihoii]iét^ïïe ;. ,i'jùgé
» les hommes d'àprès la uistlce v n'é telais-
» S.e pas guider par la passions car elle t'é-
» loigiïerait ! de la loi dé Dieu. » Et.plus
loin il ajoutq : ps(.dLu4evi)i^'dii .legisr '
» lâteur aesesoumettre IuL-même «-ice qu'il
» a ordonné Bt d'éviter ce qu'il a défendu,
» coïiformément à l'axïom'e de lildràlê a'd-
» giis par }a religion et la philosophie :
». désirer aux-autres ce qu'on désire à soi-
» même, et no pas faire aux autres ce
» qu'en ne veut pas qu'il s'oit^fait-à soi-
» mémo. » ; '
D'où il résulte que la religion mahomé-
tanéy'coïfciliable avec, des réformés^ peut
aussi fort bien «'allier avçc la philoso
phie. -1, ~
te b,ey„j3n ^ôutë, poiif, ; .cô'hs{icrer^iàlî-
berté. des cultes , pour garantir liabi -
tâns de ses Etats la liberté etla. sûreté in^
diyiduelie. t ,
'Autrefois, touVmu^ulmWétâitïiQldat-.et
lè t(uiip&.de,.sop:^fy , xice: .ôLalt -indéfini..,Ce.
système.-est rèmplaeé par.reiiragaau sort,
et la durée ;du .service est-déterminée;-Le
pacte fondïmentaLdj^pose, .eo Qutre,Jlue
tous,les sujets du-beylick pourront possé
der des biens.immeubles etqu'ilà on au-;
lonl la disposition pleine et entière. .'/j
- Laliberté^du bomiiierç'e et dè l'industrie';
trouve sa place dçms pét'te cpnstituiion, e| ;
ctest ufi houv^,noipm^ge rendd ri aiiddub]ê;
princTpe de là liberté individuêllé',et dê la-
propriété.,-, ô
.L'ordre de.successiony le droit et les -de*..
voirs.da chef de l'Etat, la liste civile dii
souverain et des membres de f â famille -
sont l'objet, dé dis'pp r àitiojis ;iUférées dans '
un codé pôlitiqiië et administratif joint àii;.
pacte fondamental. • n "
On y a prévù rotganis^lioti : d'o gôpver-
nett}fe,nt : des ministres. rê's|>onsy)les ,dé-;
vant le iTey et djéV^bfuiipdn^elL^UBr^ipeiV
un cobseil.suprême .chargé .-,(le sauveRgar^,
der les droits «Lu chef de l'Etat.,-Ce conseil-
est composé .
deux autres, tiers .pçtrrni les; potables du/
pays. Ûn litàj l'article.59.;: « Les fonctions ?
» ,de membi-e.-du conseil, suprême sont -
» -gratuitefe, leuis services étant pour la
» patrie.» - ' . *
Un chapitre -est ;rës^rv5 à fa, défmUibp
; de la-responsabilité des fonctiôtjriflirés. La
i,loi'ipréVoit ■ aussi'lii form'iïlîôn régulière
d'un budget annuel, le^conseij , $uprêm e
faif-âiit à lâ fôis' fonction de corps légis- i
lalif, pour.lo, vo,te.r,^t ■; de^couç des comp- i
4j tes pour contrôler- les dépenses. > • •
i*f *■ »» f» f r 1 »v », !
m
rr—
— Peckel, ! : tu vas mourir : recommandé
ton ame au Christ 1 , , • ., v
- — Au Christ et' à Jdmafa ! niurmurâ le
vieillard, 1 d'une-voix faible comme un
soupir. . "'■ • _ ■'.
Ce futla dèrriière parole qu'il prononça
en ce monde. Une.minute après,,il fût pris
d'une agitation cbnvulslv,e : de idiigs fri£
sons passèrent' sur lui,et le secouerent
un soubresaut violent le fit bondir à moi
tié hors ,de sa coyche, sur faouéllo il, re-
tombalourdemept. il ouvrit tout grands ses;
:yeuxque depuis longtempsil tenait àdemi-
l'«rmés : jl regarda le sdleil. alors aiirdes-
sus de sa tête, aùmiliëu-de sa' carrière
céleste; ilcliérclîà du regard lii.cime délai
montagnëj étincëlaat sous spri diaclême dé'
neige argèntée f ; lès muscles d'e sa.poitri!
.ne èe gooflèréfit, 11 vdulût aspirer une
boull'ée d'air ; mais l'air même ne pouvait
plus passer à travers sa go'fgë Crisp'éô, lé
souffle maiiquà.à ses p'oumons; e"t il • dè-.'
meura un momeiit comme pâmé, il revint
cependant à liii."
; Olaf s'était reculé de quelqilë? pas, re
cueilli dâri.s Iîï prièr.e; • Il comprenait qQ'-û*
ne plus l.on'gde pèrSîâtân'ce était iuutile, et
que ses exhortations mal venues âùrSiept
un résultat tout cdiitrâire à celui qii'jl «é
proposait, c'èst-à-dire qu'il ne ferait qù'îr-
Lil j :.- .1 L-Ji-t 4 -1. ' ■ L'.'i t
Les uoanemens datent des i" et 16
■ «j , , ;• de chaque mois.
Les annonces saut féç,ùe& jçpez M."Pisij^,'règIssèur dés 6 grands jouniaui;
rue Notra-Dame-des-Yictoires, n* 40 (place delà Bourse), - /
D'ailleurs, tout-sujet tunisien^i^cllmikT |
sible à tous les emplois^ et le code porte la ■
sollicitude 'jusqu'à "foLder.'pour eux Une
caisse, (fe retraité?. . 1 <
L'ensemble de cette constitution si libé-
rale n'àuralt pâs été ^iomplet si'le -pacte,
fon'daii'ental n ^tàblissait eh outre l'égali
té de, tous les sujets devantlaloi et devant
l'impôt.. ■ - . r ;•
'--Oa;a.d^ait ; ]pû çr'aindr.e "enfin que - la- loi:
religieuse lie fît, obstacle à l'établissement
d'une, magistrature civile, le clergé musul
man étantinvesti généralement du priyi-
lège d'adiriiiilstrèr. la justice., Pduitant le
SQu'vërain'dés vEtats-désunis n'a:point -hé-,
sité à faire-une r jufete'part aux intérêts re- 1
ljgieux et aux drpits de.'l!Etàt en .c'onser-
vant les'tribunaux.eeclésiastlques pour le
jugemeii't de,certaines causes entre les mu
sulmans, irfais en .constitùatit un tribunal,
dè poljce co^rfectjùûnfille, un tribunal .cirf
vil.^t. çriminel, un .tribunal; d'appel^ ; un
tribunal de commerce, un copseil ,de guer-
rerfyur jugérles affaires iftilitatrés. .
.'Ce 4u'il ^'a de ipliiS; curieux peut-être, à;
connaître'dans cet.ensemble de réformes,;
o'est fe code civil et criminel. II. est cpm-;
plé't e'tJriè.po'ntie(pJ pas moïns. dè 66^ arti
cles^ (je code ,acQordë aux. accusés desga-.
ranties très satisfaisaîites. Il pourvoit à la'
•proriipte le^p^d.itiQ'n des procès; il déte^-,
mipe le^ .peines applicables à chaque cas;
particulier, et aucune loi de ce genre n'est
plus douce en aucua pays. On n'y trôuve
aucune .tijàce .de ços jshâtimens corporels.
qui .dégra'dent l'humanité dans les pays
orientàik et malheureusement aussi dans;
quelques Etats chrétiens., ...... , ....
;Pa?,upeseyle préscripUoji ne comporte la
peine de,là bastonnade, qui est si libérale- '
ment appliquée ailleurs. Noùs . t ne répon
drions p!^s que d^çi.à quçlquÇjtemp^ irjuç^»
g'ç ne contïnue.a l'emporter sur la loi ; mais.
c'e8tbeaucoup sâûs dqufe que cette peine hé
'soit pas lé^àletaeht ri8côqnû,e et qu'aucun
tribunal ne puisse légitimement y recou
rir.. . r.-- • ■
. La peine de mort ( y est ; très rarement
prévue. Les m.ôè'ufô. du p'àys admètteht ce ;
qk'on a]ppellj3;«le prix du sang».. Le meur
trier peut racheter sa tête si les parens de
lâ viçtimé 'çonsefttént à rècevdir l'indemr
:nité : stipUléé.au cédé iPénal. Toutlcfois, la
justice de l'Etat ne perd pas se^|droits et
impose les travaux forpés à temps fiu cri
minel qui a puyp le t prixjdd,. sàn^ô-.,. ;
.,Les,précautions prises pour ménager la
réputation des accusés sont.remarqiiables.
On -lit à l'aftitib 81 : « L'agent de -lu fjprce
p. py^Jique, inuni ,de .l'éciût du„
i> lui„ en' donnant 'connaissance : — « Lé
j»-'tribmial ■yjjji^.'denijuidé pour, répond re.à.
io cette accusation- »—Si ràc'ciisé consept.
p ià suivre l'agent^ celui-ci l'accompagnera
jp- sans lui mèlire l r ÇL main dessus ni blesser
» ysbn.qujbu^pipprè. .h
I Telles s-out les principales dispositions
fl'un code de lois que l'oit ne saurait trop
recommander aâx sympathie! 'de. l'fcurope
civilisée. On serait,tenté .d'en exagérer l'é
loge. si on le comparait k ce qui -existe ou
plutôt'à ce qui n'existe pds ailleurs. Lô
princft Mohapiqd-el-Sadacli,, jeu publiant
pes codes, a.cerlainem"eiit honoré son rè-
gHo, et il s'est asSufé Une pl-ice daïSsl'hiS-
ïqire de la .régénération d L \ l'Ojrieiit. li a
pjôiwp s ) ur.tout i que,.sa rêligion-ne repousse
paâ'les réformes et il a rendu par là nu
véritable service à tous les gouvernemens
ihusulmans.^^ t , c <7 t
: Ijt'^st, dû.;'ëste, sous 1'inv.qcalidn, du .ICor,
faii que se trouve placé le pacte fondamen-r
ta! 0^ l'op remarqué ces paroles : «0 Dieu!
f îa'c'cordé-nous ton aide, ton assistant ét
» 13 miséricorde. iJFajs que cette œuyro
|> (produise ses fruits ; nous te demandons
9 ton appui pour cptte tâclig et te rendons
? grdices, pour la mission ,-que-tu nous as
?' confiée. Nous avons promulgué cet acte
danslecjuel: lions-avons vu l'utilité pour
# la prospérité du pays, avec la bénédic-
» tion du Roran. » ... ; ,
Pour «trait : t. Bonifies.
Des . agjîns sont arrivés- d'Amériqtt^
f esesia -pour ^acheter, des canons rayés d'ar*
trong, Clay et 1 Blackejy- et- 200,000 fusils et -v.
volvers. On dit. que-M. Sôward, le ministre'
américain, a; adressé-une note à'M. Tessarà/le:
ministre espagnol, dans laquelle il -protesta
contre l'expédition > espagnols à Saint-uonlin-
gue, et lui rappelle la bonne foi de ee gouver
nement dans toutes ses relations avec l'Espa-.
gne;.Gapiesde.cette.-protestation ont' été're
mises aux envoyés anglais et français. {Eoqpress.)
— On écrit "de Dublin, samedi soir, au Mor-
nifig-Foét du 6 ijtai : ,
■ « Lo maiiifeste promis des 27 prélats roma
nistes occupe ce matin six colonnes, de leurs
journaux. c 'est presque d'un bout à l'autre"
une lamentation sur la triste, situation ,des
t Wi
Nouvelles de
TExtérleup.
"-/U ->
MAnmn. n ir>;.i
ESPAGNE.
Le • gouvernement .eèpa-
par
îiowià- don'c à Jï^vô'^uer pou : r lui', dfà'ns
iino.prièfe'sileriuièu.Sfcij.la' source éterriéllë.
ae toute misériçor'def éf de tout p'ardan.'
, Cèpetidafit une faîbfè élince]le se rallu-
ma dans l'œil éteint; le patn'àrchedés Rilps
tendit une de ses mains vers Nepto, l'au
tre vers Norra; il essaya de les réunir:
mais les forces lui manquèrent, et avant
nieniui! de l'armée. La fabrication sera faite
c'oiiîonntfment au* mailèie .espae-ii<*l.
' ^(C^rèsp(mdènc^a.■
' que de chaque côté cos. deux mains se fus-
' sen t'touchées, lès Sien nés avaient perdu la
forçe d'etrèindre;.... , r .
v Norra ;s'âgènouiII;vi)rès de lui, ferma
•sjes yeux, et baisa..pieusement son front
(|u.e l'ombre sinistre-envahissait déjà. Aus
sitôt les.Lapons-, qui se trouvaient autour
del^ tetite, commencèrent à pçusser des
cris plaintifs et des lamentations funèbres.
Cependant Johansen leur imposa silence,
et/pâr quelques paroles émues,'il s'efforça
dîai.tôiruer le mauvais, effet -qu'avait,pu
•.p'ro'duife sxjr les assièlans la regrettable
opiniâtreté du vieux chef. . .
'L'es deux jours feuivaiis furent consacrés
îii s'es funérailles, li eiait assez raro.qu'u.n
LÀpon uiaurû't juste à .point pour se faite
èntéi'TÇr pendant.que le' ministre, etajt de
passage dan
et cfuând il allait murinu'rèr des prières
sur là tômbe, Iè gazon et les fleurs la,cou 7
vtài'ent déjà' : '4u'elq\ies brins de " mousse
avaient fai£. oublier Je défunt, : ôluf eut
.donc raison de prétex ter le rang que Pec
pas -S opposer tout-a-iait a certaines pr ,
tiques,-souvenir d-a's vieilles coutumes laV
pônne.s;^ il rie puï pas empêcher que . le
mort, re"yètu de sps habi'ts préfèrçs/np,fut
place-(ia4s.sojr traîneau comme ^autre
fois, les.rois dâ la mer daijs.lcur,barque fa-
iv'-'-L.» .Si. i- l: _ .1 1
a feu'^oufv'suîivenTr à ses premiers be
soins dans'l'autre monde. Mais sa présen
ce eut du moins pour effet d'atténuer un
peu ce qu'il y eût eu peut-être de trop
w ««Mit.uvucmwb ^ stéréotypée
Après leurs .complimens de condoléance à Éa
Sain teté, Lcuk Grandeurs réprouvent, rejettent
et- dénoncent le système national : le Trinity-
..collège, les collèges royaux, les écoles subven
tionnées, la SQcieté.des- missions évangéliques.
etc., etc.; en un mot, toutes les institutions,
quelles -qu'elles soient, .sans en excepter la loi
des pauvres, et; celle qui régit les rapports du
propriétaire et du tenancier. »
,—X'Acadéini,e. royale des Arts a célébré saif ;
mçdi.p^r un banquet, l'ouverture de son^x-
posi,tioq v Sur rinyitîktion.du cODseil et du ppé»" >
sideat, si,r,Charles JSasttake, tput .ce que la ca-,
.pitftlexenfenne de sommités en divers genres
s'était. donné rendez-vous. dans, les salons de
TraWgar-Square. Parmi les discours pronon »
cés à cette occasion, nous remarquons ceux 3e
lord.^EJgra et de sir Hope Grant, dont voici'
quelques extraits : ' ^
.Je suis -p ai'ticulièrement .sensible, dit lord-iEI-
gm, a 1 honneur que vous, me faites de boire à
ina .santé; j'en; peux,, conclure-, que, dans votre
jugement, je .ne suis pas un barbare as?ez incoi*
ngible.pour être incapable d'éprouver rioflnence'
civilisatrice que répand bnt sur nous ces œuvres
d'art dont:nous sommes entourés. Et puisque l'ai
osé aborder une question aussi- brùlaute, me pèr-
mettrez-yous de faire un pas de plus et-de vous
assurer que pewonne n'a plus regret! é que moi la
destruction, avant tout pillage, de ces'.-résideuces *
;et de ces Kiosques que Ion a décorés de ce titre - '
palais. d'Eté de l'empereur de Chine? Cette mesu
re, je l'ai reconnue nécessaire ; sans cela -il fallait
nous imposer ainsi-qu'à la Chine, la calamité d'u
ne autre aunée. de guerre, pour exprimer les sentl-
mens djindignatioia.pourmn crime -atroce et qui
laissé .sans .châtiment, eût mis en. jeu içl vie de
tous tes Européens dans ces coatrées. . '
: Ces sentimens étaient partagés par l'armée an
glaise. J'en appelle sur ce point, à mon vaillant
ami, ici posent, qui a su conduire nos soldats
triomphalement.à .'Pékin avec tant• d'honnëùi'
poi)fc lui et _pour. ciujc-■ qu il conmiandait. Je ne
;cpiii£is pas d djouter diiprès de v,. 11 s ; Messieurs, quq
telles ,élatent .aiibbi les îiiécs du pays-tout entier
J'ai,vu qu'il était tsin^s -le choisir cutte. J'indull
genco que .pouvait conseill-r une sensibilité as-ez
naturelle ét l'accomplissement d'un pénible de
voir. , -r, ■ V
j;es pn-o.les lord Rlgin ont été appuyées
l>ar sir.Hope C^rdnt A la^ sutto dc.quolQues ré—
11 xions îivorables à rarnieê française et à b(s
cliefs :
Ou,doit bien supposer-, dit-il,.q-ie j'avais un>rôié
jdifQcile a r»mp'ir. : mais l'urbanilé; la cordialité» "
»es ; rappjrls txceUejis ijuVntretenaient pour nous
le sérierai Mpiitauban;et s.rn éla'-inajorm'oatièn-
du-la;tàctie aisée. (Applaudissement.) J'ai la con
fiance que le général fiauç us peut en'due autant
de l^armee,anglaise. (Appliiudiss^mens. ) .
; Messieurs, la paix . a eie conclue grâce, am ta.
lens, çiu.,c
(Applandissuineus.) Espérons qu'elle sera durable,
hes CUiHoi.. out vu que nous pouvions aussi bien
ponib itlrô sur t«rre que sur- mer ; ie compte que'
nous n'aurons plus désormais de difficultés en trai- •'
tant avec eux. - ' »
t. QUaut^ co tju i 1 i t, lord Eîgm de la destruction -
(lu pnl.ais d Eté,- je uoib dire que, dans mon naie et
conscience, je regarde cet acte comme ayant étô
pue mesure necessaue (applaudissemens). pour
punir un crime abominablo.qui avaitété commi=-
nous lavons approuvée, mes soldats et moi, et
nous.avons, aide de tout notre pouvoir à son exé-
cation. (Applaudissemens prolongés.)
eu AMURE DES Louus. — Séance du < mai.
, r.e co.ute de Carnarvwi demande copie de la cor-
respondanoe échangée,entre le gouvernement et le
çuusulgônéral en fcgypta et des autres communica
tions entre le gouverueuioul de la reine et les k&u-
vernemens turc et-français relaUvementaucanat de
Suez. Le noble lord pense que la icouslructioa .
a un tel-canal est
,ponitdo vue commercial;mais qu'.il v a de» diffi
cultés presque insuimont.ihles.dans l'-eséoution-.pi'
quen conséHueyce il est à, regretter qu'on'ait
nus, de ? 1 argent dans = une telle .entreprise Mais
ÊQnime. des considérations politique sont atta- '
9.hées s i,ce projetj il .pense que le..devoir diïKoii»'
yeinenient est de donner toutes les* explications .
possibles,, de .«wntrer quel e. politique il a sut-
Vie., M. de Lçsseps ;a persuadé au vice roi S»
se .endie responsable dans une très futo 'fyrû-
portion , 011 s engageant non-seulement personnel- ■
lément,.mais aussi pes successeurs, en /soite auV
l'on peut dire que 11 c'e Ussepsiient le gouvera»
ipent égj ptieu. Le gouvernement francafs est- tris
miéressé daiis,ld quebtion, et bien que i e n 0 ) lo
lord no veuille pas ei.traver le commerce e la '
Brance, il ne pense point cependant qu'elle doit <
de VE^ypte. Commereo el S0uii ^vienco aux dépens '
La séance coulinue.
CHAM11UE DES COMMUEES.— séaice du 6 w Mi.
M Gnçoiy demande au seciéta-re d'Etat des af-
* 1ïf~P'p.»' >-v;r i/; *
dangeivùx.p.our, li foi, .toujours fragile de
ia.tnpu, daris ces cérémonies, qui rappâ-
}aienj;,le3,p.lùs tpauvaises époques de-. la -
Laponje, et il put du moin^ y superposer
chrétiens et roveptlicjucr ios droits
d une religion si facile à oublier. .
Le naiS;t»ioun{iira demeuraquelques jours
encore dans-la tribu,: il voulait voir com- "
inejtit.s'jarraugeraieiit Jes ..affaires de la
succession; jil voulait surtout assister Nor
ra de sts epuseils ;'il e 3 pérait qu'elisécou-
teiaU ses, ^vis, avant do prendre un parti
décibil j il pensait, du reste, uuo la gravite
des,, c,i rcous tan ces non moine que. lacotn-
înuiiautc; plus, élroito. encore de leurs in
térêts rjppu^bcrait laj'Minj, lilie de son *
ÇO o ai p. Lf; iniçiis ira-1 u tuirieii T , q u i n'a vai t
jatpais çonfcssé, ne,- connaissait -pas - le
-CÇ2UI, -des, ,fçtnuïo5,,Noji!o,i>rit-, sans aucu-. -
ne 'ippofcjtion-, !a direclion de la Uibu Qne
.(^A'Ç.d-pôji'o a\.«i»t conservée jusqu'au
^W'tlpr.jour; il lui huccodacomme sosuc-
cè.ieni ^o.us les princes que l'on appelle -
leguiiîies. . . .« . . • 1 ■
Le ioi est jpovt, vive le roi.! .• .. ♦-
f En: re le nouveau cbef et la i^tne fille il
n y, eut aucune ispece île partage; celui-
q Çionîw autant de générosité qu'elle de
desiutériisspmenf. Jamais héritiers n ; a-
vaitot teit pleuve d'une pareille indicé-
,reuçe, Ciiç^.. Xoi j a , c&tto -indiffômt&o était
, sincère;,p*uit-('lr3 .chez Xepto u'étaitee
ii .?' 1 .®/./.®..résultat d'un huiiiki.calcul :-peut-
.. otje se.dîsai.tTilq.ue l'avenir réaliewait Min •
jonrJ.es rê\es du ; à quoi bon, aioys
, divisej;.,ce. qu'il, faudrait un.jour-réiutfi^i*
fût, tien,, ni. dans ..su-parole-■■
m dans ta conduito, ne pouvait norter le "
moindre ombrage aux susceptibilités les
plus délicates de la jeune'fille. ,
il vivait près d'elle, comme il eût vécu
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