Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1861-04-26
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 avril 1861 26 avril 1861
Description : 1861/04/26 (Numéro 116). 1861/04/26 (Numéro 116).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
46 ANNEE.--N. 116.
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ié les S"eV2(>^P|id^e]m "' Mrt "" t'>' 'V-• >C/ tTOUÎUNL^JL POXITîQUE« î I JlX
3 r Le' modë fè'^Jus sîîtfplë.featT'envbï dHmi hoMde poste ou &'un,effet 1 ' *,' 1 ? • ! s *
su£ Pa$S, fl'ordre aeV^ois-, à»îo£; *.,'''
■"' 111 1 ■ * ' rt e.iït-r - ry-f h >fxh • ■ - '» r~ .f- ««.>»
PARIS, 25 AVKIL.
* ;■{ .
' Une dépêché,annonce, la, ré^ Jfo iatioB
de Garibaldi avec M. de Cavoiir.et le.géné
ral Cialdini Oh voit' que les 1 cçlères pa
triotiques de l'ex-dic^ateiir ,de;SiciIe du
rent peu, et que, les rappels à l'ordre un
peu énergiques ne lui sont pas inutiles.''
" Garibaldi ne vient dé ïaire, ; d'ailleurs,
que ce que ses généraux avaient fait"avant
lui. Restent ses- volontaires, dont l'état de
vagabondage a été utilisé à la mise en scène
de la faraeusfe séance du Pariémenf. 'lt-se-
"rait bien ,à ïlésir^r conformément à
l'ordre du jour.lUcàsoU, Je gouvernement
se hâtât de régulariser là position de ces
hommes façîleVaux, entraînetoens 1 ^' 'la
révolution, • cbininé i(s i'.ont'été aiai exi<-
traînemens du- courage, ■ ; .
' 1 On ne saurait mieux comparer là liberté
de 'ces soldats. qu^ ; celle ^es iqsûfg'éâ
d'une ville ali lendemain ■ du rétablisse
ment de l'ordre;'Cédrat les paVés'de -1 l'é^
fcfieute. Que le gouvernement'de Tirrin iSisse
îïonc bien ' vite reposer ces pafés; que leâ
barricades de Ifinsunréctibh^isparaissenil
La Chambre anglaise a cominencé,.lj.dis
cussion du budget. L'opposition tory, s'est
révélée dès l'ouverture dés .débats,' èt "Tes
adversaires du cabinet : ont cherché dans
leurs rangs Fhémifle^ptf : pût r l& ïoieux, par
san caractère et par ses capacités, combat-;
tre avec autorité les plans financiers de
M. Gladstone. Le choix s'est porté'sur M.
fhomasBaring. ; ... "
Mais on paraît douter à Londres q'u6
Peiposé du- Chancelier de l'Echiquier ait
beaucoup à souffrir des* attaques' des to
ries. C'est en quelque sorte pour la forme
qiie l'opposition s'est constituée. Le parti
tory pourrait tout aii, plus livrer une ba
taille sérieuse sur la suppression- de la
taxe du papier, fet menacer ài ce moment
Kédiflce ministériel. Mais, si cettè -éven
tualité se produit, fe '• cabinet Pdlmfersxon
Saurait pas seulement pour lui,les pre
miers succès obtenus par les deux tiers au
moins des- calculs financiers de ^.' Glad
stone; il aurait encore l'adhésion de l'opi-
pipn publique, laqiiellej'sur la questton
du papier» s'est toujours montrée favoi-é,'
ble if un rappel des;droits.,Un échec dans
la.Chapbré, à propos de la suppression
de cette taxe, serait donc,,'pour'lé tninistè-
re, un triom'phe.d^ns le public.
o'a attend^ ïttadrid l'adjjidant-général
ide Guba,' chargépar. Je gouvernement de
Santaùa d'apporter les- conditions aux -
quéllps doit.se 'faire ranpëViao de la,Ré
publique Dominicaine. ■ : -r, -. • 1 -\j : r.-.
" If,{/mon poursuit ^qptre nous'la détende
des Capucins et* des ; Rédem ptQris.tes., iEile
Tio'uS dëmàhdè,d& répondre 1 ^ une sériede
questioii^ qiiîiLlÀi ^lail .de ^,0.^ p^fir;
plia tante, son'iCoùrageé ert salogique ^elle
iftv'oque 1 des.loîs qû'elltf "nô' cbnnaît pas et
des principes'qu'elle'torture à' sâ'gùis'e ;
d ne son avis sur tout celâ/S'illeidorin^
®" : iiôus\le 1 lisôutefcrns; ; s'il , ' ne le donne
» tla'9, no'ùs -le tiendrô^f pOuf/^ypcat '^}
» ne mauvaise cause,jqûi^é'sçrtjà leldébat
»'- parce' qu'il se sént battu'sd'ava'nce h>^ 3
Un Vérité l'A
faut faireie » pl pi gr^nd, pas de.- ses Obser
vations î II faut se défendr0j : etsii'6n' , sè
~jpUnipni,rt& Jainrë : P91»§ s f lpWi'ses
■prétentions, ^uteiteimposé ailence/et l'on
"doit së tàixe'l qu'elle com'thàTâde de répon-
jiîre,; et. l'on .doit pârleçC T " !,
- Mais ÏUniôn. lie sait donc pas qui "elle
est,, ni à qui elle pàrlç? Depuis quand pôn-
^e-'i-ellef^^-eVèriije^ te pquyçfir^agiquf
sur ses adversaires? — : Nous qui (sommes
^Iusf'humhleâfeypius:apoàesteg,,.nous-di-
¥;ons simplement à; la feuillé * légitimiste
4ue'nwi& n'avons que faire de rentrer tlai)^
■les'débats, correctionnels d'Hazebrouck,
îfii dé trahir le huis-clos de l'audience, où i
n», > "!• ft->i'rj, ,i — j»; |
g ■'stettuMW I -MTO ,-st 1
•des Capticins-ontj répondu idésaccusa»
tions de viol', ll'në npus squéie pas çlafâït-
tisigè de'réVeîller les l souvenirs'' de £§14 p>)
tels jtiûocèsuïueJ'^iMMi oublia, lans.doute,
car, sila mémoîrene lui'manquait pas, elle
ie prendrait pas si ,' màlliëurëuseHient. la
défense de reïigieur coupables.
X'i/nton prëtënd déîendre la liberté re
ligieuse; noué la" défendons mieux qu'elle
en attaquant la licence. L'Union prétend
défendre la liberté individuelle ; nous la
déféndonsroieuxqù'plleen déplorant les ; in-
pàrcé'ratidns viôleiite^ et. les détourneçaens
de giineurs. Enfin l'Union parle de droit
et de propriété; mai? c§s mots restent ya-
gqes da'nsi§à.bquç4e,/tandis que nous, nous
en précisons'lesens,en invoquant les droits
des faniilléàJ'ïeS dro'iîs^dé ïa société et les
droits de là réjjig^onl- Et q.uan d to 1#tesjès li
bertés dont parle l'Union ont <été violées,
qûand'toiïs les droits Qu'elle rappellent
été mëfeohniïs, quand la reljfgi'O.'h 'à été"Bx-
P° sée> ^W ,4 es Vwéc%a^ ! ^'par 1^
cpnduitf de q uelques-uns de ses serviteurs
indignes, H sied bien" vraiment à l K Un\on
d'e Vanter sqn défoûm^ntjiui-grands prin-,
pipes.. ino»a^blquêf^'elleinv()que sains
cesse! ~ ' ■ ■ \:" ■ ■ '
~" s 'SÎ c'est line discussion des lois en ma-,'
tière d'autorisation 'de ccfiiimunàuté que
v aujourd'hui. Le poiiU n'diis lé"dffeïïd.'Toute polémiqué sérieuse
doit cesser quand là cause en est une afr
faire de religieux expulsés pour des raisons
gue ri/mon n'ignore pas.' ! ; "" '•
On nous oppose, il est vrai, là réponse
d'un journal ultramontaln de Lille. JfAmi
de la Religion eritre à son tour dains le dé
bat, et nous interpelle'.'^-.Un dernieç moi
suffira : Nous tenons pour plus authenti
ques et plus sûrs nos rensçignemëns que
qeux ,de la feuille de Lille ; nous croyons
que nos lecteurs estimeront davantage nos
affirmations- que', lerâ dénégatiohs ( Intéres
sées dé nçs adversaires.I", ' '
- Et, d'ailleurs, que dit la fe«ilîe.-de Lille
sùr là^question =de droit? Le voici textuel- 4
liment : « Nous savons. très bîen tjue'^'s
». corporations dont il's'agit n'étaient pas
» légalement autorisées. » Eh bién'l qu'a
yons- nous dit aù'tTo chose7r-T Miais',pn
parle d'exceptions â la loi-en faveur, d'au
tres associations. Qu'ondïse : ces : excep
tions,,et nqifs* verrons-si, en m^pae témps ?
on-ne 1 sera pas-obligé d'avouer , qùe v les
corporations exceptionnellement- atttori*
séçs, font' égalèmerit exception,avec les Çaf
pucins et les RéHemptoristes atteints par ia
justice- au nom '^ -Ja^mîyrâteyavant que
l'administration. ..ne, les,,.eût ' f/'appés^au
nom de-la société et de la jeligion,*, ' -
■Il sé'pôut encore','cependantjqu6^ttt»o«i
pour avoir raison, àf^rnie ' que toutes 1 les
associations,reiigieusës,e'n France rip_va :
•ient .pas fnieui jjue lés-RéHepptoristea -de
Douai- • ourles"' Capucins d'Hazebrouck. -^».
f^ôUè atten^on^ ^éUe^çette ! ;pétite 'càlotn- 1 .
met 'v .1 j V j 1J,;' j.'.-th.'-» 'n--'" "
!■:• • ■ , ' ERNEST Dkçoîle./
. • ' : - ' a^ÉLï^RAPfiffi PRI\iE. ! . .
«'i . v.. .moi .if'mnù ar-j.".-.1 . Berlin,,2q,avril. -,
On mandé des' frontières dé la,.Pol#ghe en
dute d'aujourd'hui'i.-, 0 , ,, 1'
•« Lepriric» Gortscli^Jîoffià donné leeture au
conseil "d'administratiqu, 1 de / Varsoy^,, d'une
uo î * r i*. u/ . 'i i
.ye^ÎK 8fiteôjde vieience.i Le -typhus,des
gavages ç}an? la garnison de Varsovie. »»•»
Les pïisoniîjejs :PÏ>IÎtiques -, élaïgîs ^ulmola
4e:Ç}a«^ont éléciBinis' en état de-détention.
,Les,arrèstatitafisjsont nombreuses.dans les
provinces. s
■ a Une nouvelle -cireuïaire du directeur dies cul
tes, publiée par: ordre du prince-lieutenant,
enjoint aux gouverneurs civils d'arrêter-et de
nie.ttre en jugement les ecclésiàstiques quiy par
des prédications ott des cérémonies religieuses,
contribueraient à soulever les esprits.. -
. Qn annonce, un< manifeste impérial,-remer
ciant le prince Gortschakoff et l'armée et pro
mettant publi aux.Polonais. -
. '• '* Vienne,23 avril.
• Le bruit court qu'il y aurait 'upe'.ententè
entre la diète hongroise et - le : gouvernement.
, • ^ t. i;T ' Turin," lé 24 avrlli' y ;
) Les Nationalités disent que les militaires de
rarméè'in^ridion'ale en garnison à Mondovi
cnt,prûtesté«ontr«Ha-iettre-de Ciaidinii""* 4 " *
Des arrestations, ont été laites.
D'aprèsd'Jferfi^ii jj aurait itnélîoration dans
la situation de Naples. "
Tiirinyle 25 avril.
^ Garibaldi ig'esi complètementféconcilié a\ec
-M; de Gavour et le général Oaldini. U 'â en
uqç-entrevuelàvetf . Mi. i de Cavouir; puis ' ave»
£ialdini ,et -eBt ensuite'parti pour- la villa Pàî^
lavicini. . u,. ;i
, A . o Tuijin 1 i25-avriL.
- pfaple8, 24.--Le journal Xé.Peijp te $ Italie pur
iîlie la lettre adregséë par M. r Tfipotiau dire&-
teur devla Gazettr. de Turin. En voicï l'analyse :
l f-j.'Rf ; i'"/ - 11 1:1 II i- ' f!« -"•:rrru/f» «4*YCit*ùtâ&Pi} i
I;' • " ; , JM kttrti ou enhoU, Ij, i J , '.' ri '\>l ,'^1,63 aç^ejes dîép 1 sés ne «oni^aa-rendusi f
' - ,---i.,' r -'ri ■ ct-'n 0 -J .'t ' -i »*" • ■*: '
w C| ïj * -
qj « [i /il
c,T7f
■ l?:\ .Ino iup'^JTO'i-3
vU.0 '*■, \Lsb
.,'nû-T r..n. ,
■>n ,r; S-t ^
"J"l,VT!'"' -if ' "
' lèi'àteOiickÉ Sontféçués chez
' t " i^eNotre-Danie-des-Vif^ilr „ ...
?.:o, • ' "> - 1 ^'Onnu r-BIBOlï
VENDRED1I26 AVRIL 1861.
n n " PABISi' 'Tfj.
.V'W ' r(j\m'inn'h ^ . s'i"'
: oo ; iiî nîi i "T" t "• ro
o. o.ù. ; .aaoïS'tMois.-»*^.- 13 IRi
7 U^IOMËReiâ6CDl.-r-^.î- ' V— cMVuJ'
ient
chaque
ï^éHssêur" des n 6rgr?nd^ journaux;
,.0 I
- Les-tboilné^àèrù datent «t'il
i.,0.i de chaque
ror'drç^'ps cette vilïp:. ,
"• ">> ! Lé f cb'£f',dè la ppUce]' M. de'Trept)W,li reçu
sd détnissicjir. Le;tréfeorpolonais, aura à ïoù r-
nir Sa ( pèps|^.'jiè^20y00O, .florins polonais'par
2' Leâ ifen'forts dfe'frijdpeS éontinuêrit. d'drfi-
,V,èr. L'année de Pologne est déjà forte de 30,000
^iomi^çs. ',Les troupes reçoivent J,a pale de cam-
pagnp'.* A cet èffet'on impôisera au pays irne
contribution de guerre ïjui sera/ 'dit-on, de 6 .
çiUlipns.defl9Finp-.». '
' Breslau, 25 avril.
On écrit de Varsovie lé 23 : ' - ,
'l&tbmt» Thomas Potdicfeyâ été appèlé au i
château pour entendre la. lecture du projet
sUr lé conseil d'Etat. Le lendemain/'ce fut le
tour de-Mr'©strt«fskiiiiJe surlendemain: celui
du «ûttite'Andréi Z&moïsHL On ignore la^dé-
terWination que, ce dernier a prise. >. r . i i
'< Les troupes'continuent & camper dans les
rues,-mais on' ja'entenâ, plus parler, de nou-,
sil. A ce sujet, M. Tripoti reproduit- les origi-
na;ux dedeux; dépéçliejs qui lui oût été "adres
sées par M. Bertani et Garibaldi : la première
enjoignant d'attendre, las ordres du dictateur;
ni deuxième, datée du.lendemain, prescrivant
de reçpvoir les Piémontais comme des frères.
.■-La Momrchia nationale du25 annonce qu'elle
sera 'l'interprète de la. joie pïiblique en an
nonçant: qu'hier: à 7;-heures'du soir, le géné
ral-.Garibaldi e,t M. dé.Cavour, rapproçhês par
une haute inlluence, eh,sont venus à débran
chés, explications et à une réconciliation com
plète. Le,..même,,soir, GaribalSi et Cialdini se
sont embrassésL fraternellement.
" ' ■ Napleê, 25 avril.
" Une manifestation a eu lieu hier soir dans
la,rue de Tolède, en faveur.de Garibaldi. il
p'y à pas .eu de désordres.
. A Turin, la rente a0/0 était à 74.2p. . '
Marseille, %\ -avril. ' ' ,
On parle de deux propositions émanant de
Constântinople et de Londres, dont serait sai
sie la Banque, de^rance-'^et-qui- permettraient
au» deux^grandes' .liaisons 'dé Marseille qui
ïmt'guspendu, : de reprendre leurs paiemen's.:;
" LB' situation de la place, s'améliore^ Jes ban
quiers. de Londres et de..Paris sont, venus hier
^u secours dé plusieurs' maisons grecques imr
portantes.,.. .i ,i ■■
î Uû programme "financier ottoman «réant
une banque pour favorise» la création Ide-'ca
naux, ;de - chenrins dè fer i la refonte, des înj-
ciçnnés' monnaies, et lé paiement 4'an«iiennes
Jettes ,de i'jEUtj^est ajccùeUU av<;e;laveur,,, -,
• j -- r - .- _ ; -Marselll^, 25a¥riL' '
"" Les'dépêches 'de Gdnstintinople du ^7 ap
portent une ' fcomipuntaîition officielle;, por
tant que )e .papier-mqnnaie sera limité à,'là
«otnme oè- ■ H^mfîWaH• aç'pia^i'es,
avec alnortiSsément,'^arahti sur' divers-rèvç-
aus: et soùs^la- feurveil iarice d'une commission
-mixte. La sult^n a,-repris, les travaux-dè-r-es-
taurâtioa de.son p^lais<- - =i i
v "Une dépêche Annonce que-les itroupe»- irré-
jgiilièreSiPntsbrûlérfinq, /villages de ; l'Herzégo-
.wine j les ambassadeurs réclament-des garan
tie». Omer 1 )Pach~4i L arri.ç.uides instructions .à cet
égard. .«Vu
Le* mouvement-d'émigration commence en
Syriej et l'nn assure que ,2,090 hommes de-ca
valerie turquje»i-vont s'embarquer pour Bey
routh. Le . gouvernement. ptfomaai xte„Ift _gro-
«vinte, d'Hors; maintient, én'errfquem'ént., la
-tranquillité?; ',,'; - ; J ':. Y Z'Z
" Le géiiéraï Hope (ïràntpst airlvè â îïàrseillè.
Venant'de'Chirie. , /•;, ; ^\ r J: "
■ :>■ ".-j- ■ tiidtmtwA -
La ' CorrespoTLaeneia 'annonce,que ^adjadant
général de Cuba ' est parti' ' le 28 'mars/.appor-
tant les conditions auxquelles doit sb faire la
^•éip cotpbration: dés Sui^iniualns îàM'E-piigufi.
i .ï ■ ; L -Tiitf oii.ju ^ .'. i -,.d;] i.{UaoasiBvUlitr;) '
?■ •rim.-i-i : '^! -i •* •'
; ' 'KEVIJE DE .JU'EMPEREtlH.'' ' '
! i ' j.i *»..-* t î» • " > '• -« ' ri i
* '• ,'AU BOIS BJE BOBtOfiNEï ; ■
. < rf.ïi iso ' i •*' < >t?
-■i La revue: passée* aujourd'hui par-1'jEmr
pere.ur- : au bodsude, Boulogne, sur le ter-
jf4ia : .de manœuvres,. ep, ; fa &0 de Bagatelle,
coinplétait Ja- rérie déh< r«vues des régir
mens, infanterie'/ artillerie/.et icayalerie,
qui composent le l".corps d'armée, - ! >■
- "Cette.-revue -se composait des-deux bri-
-gades de-cavalerie de réserve, faisant par
tie de la .division'de cavalerie du i"-corps
d'arkiçe; : la. brigade", dé .cavalerie légère,
"composée; des' 5 e .et'9° régirnens de^haér
sè.urs,,en gàrnison à Pariç, ayant été'.pas-
.sée fin re,vué,ipàr l'^mpereurj siir f la place
du-Carreusel,-,eti même temps,.que-lai.'"
division-dû 1 er corps d'armée. ■ -•
". Les -régimens; pj.é^ens-,aiUQurd'hui, à la;
revue "venaient tûus de ^Versailles. 1 .C'étaient!
les i" et 2 e régimens de carabiniers", ço/n-,
, ruiûdés par'la. général de brigade Joachiia 1
Ambert; et les 8 e et-^régimens decuiras-
•sierf-, commandés- par.le générai de brigaî
de Planhol Genestet. *
Ces deux brigades-étaient rangées avant
.quatre héyres sur la pelouse de ,l'ancien
itërràln des jcourses, entr'e .^gatelle "et le
.moulin du duc d'Hertfort, adossées à la
.rivière.,
. L'Emperpur est arrivé à quatre heures et
demie :sur le- terrain par les cascades. 15a
Majest'é était ^ 'cheval', accompagnée du
inarëcijiàl miriistré db la guerre et du mà-
•réchàl' MagnànV comriiandàrft du' 1 er corps
d'armée. L'Çmpereur.montait- un çheva'l
alezâïi plein d'ardeur., . ,V .
Le Prince IçopériaJi est venu, en calèche,
.en même temps.que l'Empereur. .^pn.rA.1-,
.tesse impériale.était escortée" pàr" ,tinVpi-
, j'gùèt "fle*lancièrij,, Lel..Priàcé fstyni'ohte : .,à|
.cheval,(àùfsitôt, et, accompagnée de son-
écuyer, Son Altesse ia marché fen avant de,
d'Empereur, qiii était'suivi'd'une "escorte
idë céntf-gârdes'. ' '/ '* ,î! r -' ;
s L'Énipetour, après avoff : passé dévant le
front de'chaque ligné, j,o,ujoursprécédé,àu
-Prince Impérial^ îa fait .une distribution; do ;
.décorations, peridant laguellâ l'impératri
ce est arrivée dahs^une Victoria à quatre;
chevaux, conduit&à laDomôn, et escortée'
par un piquet der lanciers. -Sa Majesté jpor- •
-taït un chapeau Wa'nc' et u^'e-^pne"de 1 Cou
leur claire.-S'a'sanïé^p'àràissait^parfàité. •
En- ce momeàt ! , tout le terrain qui n'é-'
«fëlt^as «coupéipariësrtîoilpes Où réservé
-pour les BtintEuvres^ "offrait l'aspect "e.
plus animée La foule des piétons "était énor
me;" de brillanst équipages encombraient
toutes 1 les allées carrossables;- le nombre
des ^avalierâ. était aussi très:considérable;
on y remarquait plusieurs personnages
.d'un rang élevé'et entre autres M. le comte
-de-Morny* Il y.avait aussi.plusieurs- , ama-
-zones>qui n'étaienè. pas les inoins empres
sées à'suivreiles manœuvres xiu'plus près
possible.' - v ■ " '
L'Empereur; ayant pris place à l'extré
mité'du champ de^manœuvres, a fait ex-é-
cuter des' chârgeê 1 â fond pàr Tégitpent, à
"la^ suite desquelles, les- troupes'se refor
maient derrière les régimens qui n'avaient
pas encore chargé.* 1 •
- Les- manœuvres- se_sont te?minées par
'une cbàrge'enligne par brigades,.dans,la
4w"eçtiqn 4uphamp'dea courses. - Arrivant
face de l'Empereuîiet-.de l ; topératiicer,
.elles s'arrêtaient à- quelques pas de Leurs
-Majestés,.-''' ,
Ces mbuvemens'ônt- été exécutés ayee
un entrain et-uue précision remarquables, i
"Le jeune Pritipe paraissait enthousiasmé
4e ce .tourbillon. dâ,p^nachç& ^ ,4e -mas
ques, d'armes«t:d&-cuy i &ssegj ou menaient '
-Se.refléter les ïayans du ïoleil (iouchanV. ;
- -Lextétilé s'estfait ensuite; au -trot j dans
lepius'bel ordre," ld général : de ; "diviSi^n
tf'AlIdrfVîJle^n téte et les généraux Ambert
et l de Planhol'• én.-avant deMeur "bfc'igade
•respect iye; Lès troupes 'poussaient 'de cha
leureux ri\ ats - eti'passant devant ,Leurs
Majestés et "devant Ie;PFinc;e Impériàl. ;' < 1 '
,,Un. temps'. inagn|'fiquë ,a feyçlrisé cette
"belle solennité militaire, qu.i s'i^t terçji,-
né^-à cinq-;heure^>u.Qf quarts-, . -Jr '■ r ' 'BONIFACE-DEMA&ÉT. "
LE BXJÇGÇ^ JDE 1863.
„ ' ' 3* ( ro' r, ;n r, 'p * H" ^-1 i
?z* •"t,'
Le .jâoplant totai des budgets, soit ep
recette^ -soit en r dépé»se ; • ne 1 'représente
.'pas'^., j>eàujéo L)'p : pr^ ' ujiesçiû'r^é^iêélîe'-
cjent-prélevée sur le Tcontribuable^iire-*
présente encore mfaihs 'unè'spjJija^e réèSUè-]
-mefnt-^a^ôe pu »r eçae par l'Etat.' f En-effet, !
^e - j,o ta['^t'..-gro ssi ,'j)ar : iin gràndjflopiVre
-d'articles''qui n'y soto,tinscrits-',qu,epour!
"ordre-; ou^pàr-.sùitedlartiflçes/dq conjpti-,
Milité ; ' et.i'pa. c'ûriséijùent ,11 ;y aurait 1 hh i
«grand intérêt à présentée au çublic;le, ta- (
Tjleau des '' comptés' réèlsj débarMssés 'de j
tous, ces,-appendices ,Jïrqssi,ss.afl^ qui for- s
.ment,- qu'on ' nous- passe .-le. moty.somme
la crinoline du budget. 1 i •■> • ■ >
Lô regrettable.M. Bineau, ministre des
"financés, ^oriiyat. le premier la pensée, en
-1,852, ,de présenter Je. chiffre su, vrai à
côté du chiffre comptable, et il divisa tous
-les articles idu buget -en deuxscolonnes :
: _i° chaT^èë èt respôurces do l'Etat; 2°'re
cettes, et dépenses d'ordre et frais de recou
vrement. L'idéè; est simple et- just©; mais,
- côn^mé ' la" 'distinction entré 'les dépensps
d'ordre 'Tet'léi i fraii-.de .recou'vremeni ne
^çàsOxf ciai^éra^îi, qué ,dê l'cxamei^ ^ttep-i
iîf du budget 'généraux. >»iei;, et moyens,
tandis que,dans toiit le reste^des.'vblumi-j
neux' dôcumens qui composent lie 1 projet
de loi"annuel, ''elles sont confondues fpils
lin m'êi!nô l titre7 iferi résulté,!âux^yéùx.des:
lecteurs 1 superficiels ou inexpérimentés,!
l'étrange erreur-que nous avons déjà si
gnalée et qui est, plus, répandue qu'on''ne.
.Iffcroif. ' v
- * « < ' t *. * • « ' 4 " ' ' 1 v
"Le caractère des dépenses et des recet-i
tes',d'ordre, esf; facile à saisir i toute recette
.d'ôrdre est .upe recette qui estpoîtée au eré-
,dit .du budget, mais' qui«ntrâînè,"cOïntûe
^conséquence, l'inscription,'aû"débïï : 'd'ijne
-dépense'parlaquelie^ellë ^stannuléejet,
réçiproquemèpt^june ^ép.ensè. ^or"qnè,dépense,^uj r pqrt^é-^déhit^i bud-
'gçt, ést balancée à jÊO^ ^rédit par. «no re-
f ^(,té. porrélative y de .sorte., que j - dans les
djçux"cas,lé total du.budgétVdudébît^cnîn-
mè au crédit,; ! ée 'trouva. augméntè^d'tfne
jébmfhé;id^enti^uemént : ^r^Àl^j^saiis^ue:
le.ÇjQntribuaTile ni l^f^t^n ^eurs^t, ;
"centime. Ainsi v p,ar. ©kemple,',les .pensions'
civiles, outïe leis fond^.ordinaires du hii'd-
*H i Ji'?q"'l)011 <1
• bv&' coasidéraibleId5etûpî0yés , .' ? $ ^y'a' £5-
' ï£idt3h£8rtt pratique ni 1 ' pdlràqffé S rb'àià-
'tenircettêJ 'tôlVfasiori 1 ; ! iïry< ■ èn 'èui^Lit 'y au
eontràlrWi, fin'Wâ^rand S r là fkir^"diâpà*'
ràîtm',eh distiïigiiâiit nêltèMeht, 1 dan^t'oos
pî>rte âux dépenlses'' , ûne ; 8dmmè'tôtàle de
1 ;929;448',725;dont ei^'Wg^îS/C'est-à-diife
plus de 30 0/0, en'' sdnt-défal^aéâ dari^ les
: résumé^§ënérnux du budget sotis le' 1 tltw
collectif de « dépenses d'ôrdVe ^t ftâié-' de
perception.»Quels sont, daûs' lé'pubïiti;-îes
lecteurs assezatteotifs et'asséz curieux po^ilr
aller rechercher liâhs' ïe^'fabjeaû^^p^^l
qu'on appelle budget générajjjd^s.vêiè» ®t
: moyens,aa .p'art exacte de chacune -.de^ces
deux natures da^^épense^ N'ésWl "pâlià
craindie qu'ils ne prenaient cette dé^ign»-
_tian-coliective.au pied de la lettre, et qu'ils
a^ifiagineatique les frais de perception
absorbent la plaS'^rande partie; slâoH la
totalité, de cette^ , én6i , toe'-sôtt'iâé'^e î "6%
millions de francs' 1 1' 'tahdfs 1 l ^u'«eri'4 , éâïiié
"îres-fràis ' ile perceptio"fi ir rié 'SÔnf q'tiè"'He
-211^33,î73 fr:, les vraies.. déjet^s^s,d|or-
dre, les .dépensé^ fictive^ e^fil^y ç^Çjt^
;s%'léiraïtçmentdes^
s'élèveront ^13^^,obo,4"r-. paus-pexerta^e
1862. Eh bien ! pn voit inscrit au budget
-des recettes une somme.de 13,577,000 fr.
provenant de fetenués eiërcëessurfcs trai-
dé^èhses'des' pensions ' (è^yi^s.VLâ ^recette
et la dépense-s'annulent réciproqueiîfent;
.cependant, comme le budget àtenu comp
te des deux côtés de' cette ressource" 'spé
ciale, son' total 'apparéh't : s f esf grossf.de
13,577,000'fr';' ^ue^n'bht'pàs'^àyés Tes cpn-
'trlbùables; et qui ', né sérônt pas prélevés
^rlesressourjcés du trésôr.O'èsi.là l'exem-
ple^d'unqreeptte et d'une dépense-d'ordre
inscrites pour tenir compte tPaiïe TèSsour-
tee'èpéciaîe. : '. ; ;/ "'' -p '
^Maïs r ïl^a'"des càs ou l'écriture .d'ordre;
né représente mémepaSjdés ressources spé- i
ciales entrées-par une porte-et .sortîtes^>ar
-l'autre.-iElle^ne représente alors rien aQtre
chose qu^ûne sorte • dfifvirefiiehty un';pà|e-
-ffient'b'û'Uh'é'ïec^lte'flèïîvè^irèfctuèë pa.r le
trésor' s'urlui i hiémé 1 J ''qu : pàr 'un ïql'nistèfe
iujr,up,'a|it^é'.mini€lèr^plus grossi des
.dépençes/'et.dW recettes, d-'ordre^se' rart^e 1
pri'icisémen^naatts, cette catégorie. îidii's
ynnlnne p t ir)» r drt t^iBftr.tiaaBLmant, On sait ®
que Ja.néQessité'-die ^qwrveïp^-i^quilibre i
du budget a déterminé le gouvernement
à proposer la suspe^ëion de l'amortisse
ment pour l'e^ercipe d1862. Cecioldigeà pas
ser une. épritura double'. d'un a part le
service de-la;fde'tte pubîique cômpread îfe
'" L'essentiel, ^près^fqujt, M pst 'Jp\ s^vçi^
'^|lffaiiljûste'là ^o^lflè.deiïia^,^
rrmpô'tV^est ce que .nous a%j^s reab^rr
cher- "et cette recherche' ^ous ai^ènerà na,-
turçllement à^dtstinguer ^nti:? elïes^es
"sources en; r^Iue f jès ^diY^r^BS auiquelleg
s'alimente le jéyenu puiblïc. ,,
5V4.. « ff'fr>i',. — *<• •• J 1 •"* ^ *
' ïjni premier Jueu, .nou^,ieypiis mettre^
recettes comprend cette même çomme par-
U7- t i", r» < J'-rA
epipme-
»jirélévô^sur leS'TecetteSJgéhérales de 'l'Eifi-
jir^ '^'t^u'ICy, figq'r'è, ètis^ite ' ■copine'ves -
sourçft spéciale, ïtsë'tÈçxû^ê àu'il, est ço'mp-
qu'
dette publique ^tix ^ewfies généraux de
l'Etat. De cetseûï chef,"Te montant nomi
nal 1 dix 1 budget ést ^rc(sèiv ! taM'" S'W re
cette qu'à- r fa- 'dépense, 1 'd'une' ïo'mme'de
ji4%^8^oo;;r, , v '; . :, •,•♦,■■ \\r,1
' La'coiribinaison de toutes-'ces recettes et
dépenses'flçtiyps ou qui. ne font-que trà-
.v«rser. les caisses du trésor ""'comme elles '
■traverseraient les caisses d'un banquier
"çpm'mi'ssionfîaîre, '^ros's^t le' ^budget d'uVi
-boft-'l^er^» j v • f i !,v -f. r*iï - H ' - fc ' 1
! - "Mafé ce qu'on appelle les frais de recou
vrement ^ont r.éçtlepient^payés par les
s contribuables,, et 'tiLîn'BSt: pas absolument
exact de dire qu'ils ne font- pas'partie'des
'.charges .de rçtat, pjqjsque^l'état en appl^-
: que.le montant aux'émolujuenscd'un nooi-
ç6ff, i en î gualltè. joli de jprq^çié^re ,-,ou d'u-
suYmitfer^'ceïônt: ';
'"Ji\ Les,je7 t qn^s iv et le ; prix.,de vente.des
"domaines, montait t à. 9.3p^0j)0
pris Re vente d'objets ' • ! H b
Mobiliers" proveçan^rff^-.flai^ '< .
nistères " ' . 7.488.009
3° Les produits d'établjsse- ...% , >
mens spéciaux ré^Jp,u ftfferj- >
més par l'Etat , \ . " 1 u . 1^860^4)6-
4° Les nrociuits des forêts et ' ^ ' : iiT
.OT.'.lfiî < i;. .u.n;
de ia pêche j , . 41,01 i «ooo
5" Les produilf de .i'Algsérie 23.708^0t)0
4"-Les-pFotHaits divers, tels , f
que rentes de rîrftié^rêyerius ' ~ ' /*'',
d'établi?semens"Spëciàuiv ) eïc.. 8.651.700
l. 1 ïK\-.
Total des revends" r n&'pfbvé4 Tri) " ,
nant pas de 1'fifipôt' '' 1 -' 0,:!! ô2fi7ÎlMïfe
Viennent ensuite les quatre contribu
tions directes, qui â'élèventàié^'sOS^ÎjSlt,
(Hontïfi4^5&7,<)00 fr., affec^s 1 tfes'^énen-
-^s>èpëfcialê^He's'fJl ( u^'àùi- , 'pparfepie^
-et-aux^déperrse'S! Û't/rdrfeV^"^ 11 ^ reduil^e chiïÇré
refe^ contributions directes à 38V..Y41 . ! 4| ( Ç
>^)0a^.QUt y^ajduterhcfef'- !K ; _ £ ;
tains produitS'îdirect&ï'trèg'" rf "'"- v * ''
variés, la taxetsurles Mêiis' - "><
^da. jaaain-fflfiorte, les rede- ^ _ v
vances des mines, œtc; n '-. " 4.60Û.CÔ0
£-t\ AV! J'fiO
Total des impôts directs"': ^SSP.^itViilfe
, : Lçs ,-autres impôts, bien que géh v érâïe^>
jnehi-appelés impôts indirects, ont
quefoisun caràdïéfd m'MeY tfels s'diît, pâ'r
mxjemple^^ehregistremcnt, Jè' fiiWMè et
rect _ sur la propriété; dear produiv if èst
de fr. ' 358.962.000-
Les vrais'impôts dndirecls sont les im
pôts de consonîiiiation,-douanes, sels, bois-
.sonfr et-sueres, .savoir: r ' -
(. » 1° Douanes et sols^fr. ' 170.67^'.^fio
'2° Boissons - • 201.500.ÇI»
3° Taxe de consommation '
des sels pStçue bors du rayon
des douanes- - 9.834.000
'•fivDroîHle 'fabrication silr ' 1 ' iC
les'sueMB indigènes-. * 49.390.000
. r^Droits^divers. t .. 51.216iT)00
»r> «m. i-.
"{Ensemble 482.615:000
' Feuilleton du CoEstitutioimel, ST avrïl?
•ÎT'J' 1
Pn iiC'JÙ
ÏN AMOUR EN: LAPÔNIE
rjio\ ont) jt.ti , y, ri! ,f iir \ } i
*<■«'! onjï
■ *mîïïT ob
•ri. -r i ' _• [j>î."jOj£jrfl ' flO.
. ^ . i*jî i»X« ^ . 1 *t i> ! * 1( t i ! îi*
Lés Quèties, ! sê ! .rëgàrdèreh't; les;"ftÏÏs;l'4
nfiiKc 1 * la - 'fa rîilîl^ a vp.ft laVfiiip.lîfi ! l Nfti : -,ka p,l
" f .
'dboi^iir â'-cr"ôi|*ë qtfils àvaîfiti^ftït,urt4nàr-
îth'é' de 'dut'es mais, : 'avec leur t^rfible
àinr,' ils' sayHie'ntbien- qU'il^fallâit f l'çgàij-
dèr à deux,fois avant do mctnquiei' àlà pà-
TofB "donnée:''." ■ ' T " '
Paiçs'tu en argént, ( dit Wels, çom inè
•noîit'ienter bue deûxièmfe/ch'a'nce, iôu èd
p'Sipifef ?J' - •
' — Èn argent" dé ChHstiàriia;;répondit
Mibkaël,,eii'bèllfiê pièfces neuves, qiri m'ont
clé' données 'pâr'ûn 1 ;marchand "de; iîam-
inéifeét, ,; 'lbrs de moii dernier '--Voyage à
'Trôino. * ■ •- , 'r !: — oit ï c'est marché fait I- '
Le Quène-renjtra dans' sa'maison,, dont
"il ressortit bientôt "avec une sacoche gon
flée.L'argentfut èompt^,. lê^î parts'faites
e't distribuées à chacùri en'îin'clin-d'œi(.' '
- Et maintenant quë : Vas'-tti.'faire de là
Td'
: exprè""s pourn'avùir pas à té le-dire;'
Niels .répqndit par, un geste insouciant,~
que l'on eût pi\ traduirë^aihsi' : Au-fait',
tu peux la pendre pu la rôtir; la- chose
Toa'est'afcsë'z é^ali- » *'- .
' Les fiîx-lipmmes séldighèreht 'avec'leur
^àrt'dé^b'utîh. Qutelqûès^un^ èmportaiént
pëut-'ètreàvec' ! ë1I,ë • le' fem'ords "du ] cVînié
qu'ils vénaiéntJdp ôo'nîtnettVe. 'Otf' iie «ait
pâmais cé' qui sô'pàs^ef'aux 'profonds J rem
plis d ! — -•
turès
^'Vant
tête' dû côté ; ,dé la m&jsdri. 'Mickàël , dat)s
U ' IV» • a)^ir> ■ (*%£ ftVril f Ii • ' n'iklaMA
, a t» •
on un, pour m ^ecoîtae Jois.
' —. Eh i»ais l ripogt^ Mickaël assez du-
rement/Ujçe sjBmble que e,t'ai < put
tfUelléç ilfpé daigtikpa.s ménie'prendre gar-
"dç ! .' f Le géàh| avait tro'p' dé confiânCe dans
'sa 'force pour 'rédoûtér ufi \avorton cbétif
cottinfe:cë l Mag«'r; n,il
' "LéQuènjB, en rèhtraiit chez lui, trouva sa
petité'Laponhe àssisè aiip'rèsd^ la fêhêtre
"vijélille ' fèmme ,à,laqùelle ii avait cpnfi'é sa
^airde ayait pris line attitude dé défensive
hargneuse. C'est ainsi gue lfe chien prudent
se tient à distance du- gerfaut blessé, dont
il :vient d'éprouver le bec ët les grilles. ■
Mickaël s-'arrêta \1Umom8nt3 îr ie-î euil,
contemplant^ «vèc-une,' j.ittention'défiante
les dpùi personnages èhnemis. Sansâouté,
il connaissait de longue daté la dosé de
bieriveilMiice dont'la.vieille-était capable' 1 ;
'fsr', ^ns'inii^ie, il J !ui ï^ïfit d Hvm,' jelé ùii sêiir cuUp-
â'©il sur l'attiiude deS déûX, personnages,
pour se repère assez çxactenjent compte
» V 1 A i ' , _ tj' v'-ZK/OI f j f* i0
'de la scène qui venaït -Wàe pgsâer^'ntfé''
eux, ,
Hiii..yoyt)hs;fl[arig, ne tourméht'e pas'ûette
. énfaht ; : j'e~ sstig q uë : tu àïmés 1 d'brdinairè
jyi/l0 UiovUUA y UlUlg J u ^lluiAuUga.. UlU
vieille fé'ej'qbè''cette'petitè"n y ékt"pis utte
victime H^ué jjé ^Vméne, 'et' qué' j érite'nd^
^ue'tu la'tT^ës àVéé'doàcéur'ët'àihitié.' ; -
-lii^n'nê Sait'-Jaiûais^ôue ïài^poTi'r'lé
contentgrl /'dit'fràlf^ ' d ù& J fén l! tfè f mau>
qà'ir ! est impossible'de té' ^Vaïré/ 0 ' • r
,s ù_iii éii est ; .p f o'ùïlaîft'' à"'^iiî céîa : serait
bierVS^e,'m,\îfcmura.MîcTta&t-¥*demiWoii'i
«'n fft(/int' c ffi!s Vp.rtvVJti ir'.ftte 1 rie-Nnrrà J . p fnh-
ànÏÏoriCèf'Une réisoTutiotf implacable.' ; Ellè
paraissait profondément, indi/Téii'èntç à'totit
ce qyi : sé passait àutb'ur d'elle-!, ét'ell^^rvait -
^.c6uté : lé 'didlogùe "de :1 Mickaël et de- Kà-
"fig 1 , 1 coïnmB s'ilie fût à'gï d'une. autre que
d'elle-même. *■ 1
.■" Sur son maître, la f vieille femme quitta là pièce,
et di,sparut.par iine sorte de trou' pratiqué
-dans la murai' s entrât 3ux tron'.î ï arbre-
Tjue raiaTuvra^î; ùri lambeau d'éîojtfe : ,:;è"n
■guise dépdrtièrel
Quand;! se vit seul avecNorra, le géant
prit toyt à édup une cunterianc^presque
•embarrassée; 11 était 4naintenant l facil.é-dé
voir ;q(AP'jodjïH uh; rôle,:et * -que '««-/rôle
■»!.'! J. 4 1.1; b h • J >nvtî ; n ,v.'i . ii rvf «-* ïr»5 T I"* i .
T î M igrand courage? Le-*coîi^
—Voyons, Norra, dit-il en lui tendant
s'a-large patte, ,veux-tu faire la palx? Eri
vérité; j*ai du régr'et'a > té\6ir fâché'éj-'ét- jé
yoùdrai^ .qué ïWuà'fussî'ôrfà am^sr"<.'!'."
- ''Sa màiri tendue êhèrchàit tonjbuf'â celle
data jeune fille; .ma^sNorra tenait ; £6'u-
à, répondrè-"kUx ; .avàiifc'es ' j au : j Q ûêhè, 0 f çruîi
de sdK'côt'é, ' paraissait'-ïé^gné à ii'em-
ftmft'ua ■ -cli inl &i'no*) uimil r-i> «pn m'as
fiYée- tfu, mîïr: 'ne feduvàîtf plus : îûif»,/ 0 '*
Ce 'sil'éhci3'' deîsd'rràjetâif ffi^ssV' déda'i-
'gn'èuxy 'èPpeu t-â'trè' son kftîtrj d e',—ca'r' 'èlle
dissimulait habilement sa .crainte, — plus
^àutâinje .ëiiepr^ èt r plu» sâpel'bb; " - ■
''"■—'• Au -pidins,'-'parle-ÏDpi'J r «ontiniiâ''lè
géant," doi^tyac'cWritpnait.'Çde vêux-tu?
demande-moi ce,qué tu.^Sudrasl jé té l'àc-
'corderai. •' '• ' ?•' ' v: -; " r 1
Eh bien !. rëcohduis'-nioi' chez'm'on
père: '-" : « ' ' . ■-
7 — G'esV, i seiiie' "cliosè que'je nè' puisse
faiTï, ■' • "'. r - '• •;
— Aloiv, Ta-t-£tliî'ti&l33é : m!>.i''
'Il y avait une telle 'résôlutioj . une
telle énergie dans la voix, -dans le geste,
' dans l'expression dli- visâgé déNorrâj''que
: Mîc}tâëî 'côttiprit tolit de 'suite* à'quelle,
"érraiigé nature il' avait affan'e'.' 1P'rènédn--
, trait d'hab.mide pur mi les gens de %*tribli
de petits'courages"dans de gràiids :: 'eurpS :
:"cetté fois; au contraire} il trouvlit^dàns
: >' .rrr.r *0 ; ï:*'"'•?! ; r-.rn j-.)
(j*' 'j ^7 ? «3|
^hieve^ii^n^ttffiîûbeutëuxv-illa soup
çonnait opiniâtre, il se ; disait que peut-
être-fl né parviendrait pa^ r à'là ; vaihcré; i et
fl : ê'n ri épi 4 6utaitune sorté dë dépït d'autant
î'Ad^iMnnvfnKlnî'Kilfd Kn/v
cbttini§*on 1%'ût pu 'CroiPef ii f
p'étfdûei' IF était «en'guerre'èu :
véite'àVëè 'lë's Lapons ; 1 11 sè' ■' cf oyâit '(kMc
•çtiie^'bh-'Bt t'otiibèr j un ;! ]felieVôWî'Ôé ) - , lâitête
de Norra. jl aimait l'ériergiôipia'rtotitfiOfttl
ià'yebc'6ritrâit,"-'et tihëz -Ici ieuné^ftlfe' plus
ue jiàl'loiftt'Sëé : seritïûiêhs pOUPla ; jèïiflê
prisonnière s'agitaient turtiUltaëUsëni'ônt
•dân's son éœ'ùr, étil-ëôtété'âSsezembarras-
sé"d'ëxpliqueriiïi'-ïn6mé e'e qu'il épTôiiVait
pour eîlëp La -gentillesse^- la-'grâôé -piquan 1 - ■
fe dé^Norrâ àgîssaient-éliésavep'fme forée
d'autàçt plùè grSndë, qtfelle "était'mieux
r cachéè sôus'«ettéàiâture sauvage qui3i'a-
vait'jânïaiif v'éëu qu'aYêc'des-êtres vuîga'i-
: ï9s --et'grossiers? Cest ce qu'il éût peut-
être élédiffleile de décider. Quoi qu'ileà'fût,
-il su'se'titalf désarmé;*aVéc tout© sa r ftfrcé,
ïl tréittbîaîl J dévan1r cette" faiblé'sfeé», 4l lui
^ût sUfïï de ferinér-Iâ- ! Mâiû ï: poUM ? anéan-
-qa J îl;-dVt3Lît : pbât 'd'èlié. 'il voyait .
■qtfir liïi 'ift§pirau : ^ ; ùn& Sorte 11 ^d'àntipa'-
.''"-q fïsj ïi i Vf-j A*
'3^ .XTOTI
ci'àïg'nît '«dé '-Têdo'ùbilpr rirrftaîiôft'J âb l, )â
jeune fille , en s'approchant'-d î ôHd^ l il' ! f%.
cilla dbnë : aU J, 1i8Li d^Vaîiè'èr ^ : et'il : Vassit
à^aelque-distancef'j'Jbien 3 résWd à!}fdibïr
de bataillé s6nt rrtreiilênt :i 'd'adi i ôît;s' ! pléftfi-
f otëhtiâirës. 1 '"MlfcTtaël ; dëvâj {?«h : ràiref bfèiv
tôt la cruelle expérience.
: PtSur 'laPpftofièra Tdlk dé si'Vie if S'aper
çut qu'il n'était peut-êtrb r pas» tin èràna-
clerbjai éôfdôTihÊ lâ' moitjé'de sâ vigtreur
pour avoir un peu d'esprit, etil-S&'âiVtfvS!
était'Bien' rtfàThëu réUV "qtfdn rfé' pût,-pour,
-dë* l'Argent 1 ,' ( àpprèndre r, flii' ëoip âù Éo'atTn
à "parier wnime- fé tninfétré 1 qûf-'Vonaitide
■Éemps'eàtétnpS-'pïêcherlîEian'g'ile'aù'b&r'd
du lac quand, il faisait beauj-èS'dârïêÈys-
tèîn4jaard-quàfld : il- pftiîv&it." • Ltf dernière
•tfne telle ; facilité et' ung'gi' : taé'r<éilleu^è
«botodaneé^'Mïckael èûtcédé'ie pltis fa-
imeux ! de ses'-exploits,'sa grande'-Victoire
sur lôS-matelotsnisses'dontil âvait Culbuté
'Une - detni^douzàîne à lul 'tout -seul,: gari'g
&utres'aïm'es"-q0e'ses"réd , oùla'l>106 periû^i
Marsan cé moment,'ie& poings n'étaient
plus de- miseoc'étaic "av-éè^du-iniel/^t': ntî*
passée vinaigre j'-qu'itMlatt prendre
jy1,' i.'.u∈ J«f>v3-< -sv-os i>j;'ms'ré
: - 1. 1
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£T3cji 1101
tmm .rOff'J.
r~ "h ']j* { j/iT 'jï*} si oi*r»!xî'^r> s '*n*J
•' 1 moisMoiSi?;!.'.;' ! iS !J nlr'i *
. ; «'o jb W::J ixoi
-' -''• SU540IS»^.viV.V.v- iiS^ESLuM
;-"i.;'iit r/ > 'tfj J . *i n.t't i fKirt^iitui
UN 'ANL * * 4 i*J» i l'i •;<•«« 'j j $ _
- k.;^ t.:» 1 (,...■ w.|' k.tl J3 If-,i:>0*i /> Zfi
- f : ,J, i vî *u *ii& ^ s [*r»vi I*J j *£iu iut* Jiog
c - #ôur'l«j pays ÊTnAKeVs'i, voir le tà&i&u 1 " ;D;;£n
puMîé ,J - - u Jr:s - "■«•>"■■>"»
gin'isfc r -Br;duB-GB t aoilinlaijiiin&i,'I fènqcriLj M sep
litHIaut'h t-t ali
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>'f. ï.; 'j ■ r.''
laid i-'-v. ,:••! i-$ij
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3c s ui .i ; vus 1/3 sit> I.',-tn »i m; ii.i: .'■ » >• t>*p
ié les S"eV2(>^P|id^e]m
3 r Le' modë fè'^Jus sîîtfplë.featT'envbï dHmi hoMde poste ou &'un,effet 1 ' *,' 1 ? • ! s *
su£ Pa$S, fl'ordre aeV^ois-, à»îo£; *.,'''
■"' 111 1 ■ * ' rt e.iït-r - ry-f h >fxh • ■ - '» r~ .f- ««.>»
PARIS, 25 AVKIL.
* ;■{ .
' Une dépêché,annonce, la, ré^ Jfo iatioB
de Garibaldi avec M. de Cavoiir.et le.géné
ral Cialdini Oh voit' que les 1 cçlères pa
triotiques de l'ex-dic^ateiir ,de;SiciIe du
rent peu, et que, les rappels à l'ordre un
peu énergiques ne lui sont pas inutiles.''
" Garibaldi ne vient dé ïaire, ; d'ailleurs,
que ce que ses généraux avaient fait"avant
lui. Restent ses- volontaires, dont l'état de
vagabondage a été utilisé à la mise en scène
de la faraeusfe séance du Pariémenf. 'lt-se-
"rait bien ,à ïlésir^r conformément à
l'ordre du jour.lUcàsoU, Je gouvernement
se hâtât de régulariser là position de ces
hommes façîleVaux, entraînetoens 1 ^' 'la
révolution, • cbininé i(s i'.ont'été aiai exi<-
traînemens du- courage, ■ ; .
' 1 On ne saurait mieux comparer là liberté
de 'ces soldats. qu^ ; celle ^es iqsûfg'éâ
d'une ville ali lendemain ■ du rétablisse
ment de l'ordre;'Cédrat les paVés'de -1 l'é^
fcfieute. Que le gouvernement'de Tirrin iSisse
îïonc bien ' vite reposer ces pafés; que leâ
barricades de Ifinsunréctibh^isparaissenil
La Chambre anglaise a cominencé,.lj.dis
cussion du budget. L'opposition tory, s'est
révélée dès l'ouverture dés .débats,' èt "Tes
adversaires du cabinet : ont cherché dans
leurs rangs Fhémifle^ptf : pût r l& ïoieux, par
san caractère et par ses capacités, combat-;
tre avec autorité les plans financiers de
M. Gladstone. Le choix s'est porté'sur M.
fhomasBaring. ; ... "
Mais on paraît douter à Londres q'u6
Peiposé du- Chancelier de l'Echiquier ait
beaucoup à souffrir des* attaques' des to
ries. C'est en quelque sorte pour la forme
qiie l'opposition s'est constituée. Le parti
tory pourrait tout aii, plus livrer une ba
taille sérieuse sur la suppression- de la
taxe du papier, fet menacer ài ce moment
Kédiflce ministériel. Mais, si cettè -éven
tualité se produit, fe '• cabinet Pdlmfersxon
Saurait pas seulement pour lui,les pre
miers succès obtenus par les deux tiers au
moins des- calculs financiers de ^.' Glad
stone; il aurait encore l'adhésion de l'opi-
pipn publique, laqiiellej'sur la questton
du papier» s'est toujours montrée favoi-é,'
ble if un rappel des;droits.,Un échec dans
la.Chapbré, à propos de la suppression
de cette taxe, serait donc,,'pour'lé tninistè-
re, un triom'phe.d^ns le public.
o'a attend^ ïttadrid l'adjjidant-général
ide Guba,' chargépar. Je gouvernement de
Santaùa d'apporter les- conditions aux -
quéllps doit.se 'faire ranpëViao de la,Ré
publique Dominicaine. ■ : -r, -. • 1 -\j : r.-.
" If,{/mon poursuit ^qptre nous'la détende
des Capucins et* des ; Rédem ptQris.tes., iEile
Tio'uS dëmàhdè,d& répondre 1 ^ une sériede
questioii^ qiiîiLlÀi ^lail .de ^,0.^ p^fir;
plia tante, son'iCoùrageé ert salogique ^elle
iftv'oque 1 des.loîs qû'elltf "nô' cbnnaît pas et
des principes'qu'elle'torture à' sâ'gùis'e ;
d ne son avis sur tout celâ/S'illeidorin^
®" : iiôus\le 1 lisôutefcrns; ; s'il , ' ne le donne
» tla'9, no'ùs -le tiendrô^f pOuf/^ypcat '^}
» ne mauvaise cause,jqûi^é'sçrtjà leldébat
»'- parce' qu'il se sént battu'sd'ava'nce h>^ 3
Un Vérité l'A
faut faireie » pl pi gr^nd, pas de.- ses Obser
vations î II faut se défendr0j : etsii'6n' , sè
~jpUnipni,rt& Jainrë : P91»§ s f lpWi'ses
■prétentions, ^uteiteimposé ailence/et l'on
"doit së tàixe'l qu'elle com'thàTâde de répon-
jiîre,; et. l'on .doit pârleçC T " !,
- Mais ÏUniôn. lie sait donc pas qui "elle
est,, ni à qui elle pàrlç? Depuis quand pôn-
^e-'i-ellef^^-eVèriije^ te pquyçfir^agiquf
sur ses adversaires? — : Nous qui (sommes
^Iusf'humhleâfeypius:apoàesteg,,.nous-di-
¥;ons simplement à; la feuillé * légitimiste
4ue'nwi& n'avons que faire de rentrer tlai)^
■les'débats, correctionnels d'Hazebrouck,
îfii dé trahir le huis-clos de l'audience, où i
n», > "!• ft->i'rj, ,i — j»; |
g ■'stettuMW I -MTO ,-st 1
•des Capticins-ontj répondu idésaccusa»
tions de viol', ll'në npus squéie pas çlafâït-
tisigè de'réVeîller les l souvenirs'' de £§14 p>)
tels jtiûocèsuïueJ'^iMMi oublia, lans.doute,
car, sila mémoîrene lui'manquait pas, elle
ie prendrait pas si ,' màlliëurëuseHient. la
défense de reïigieur coupables.
X'i/nton prëtënd déîendre la liberté re
ligieuse; noué la" défendons mieux qu'elle
en attaquant la licence. L'Union prétend
défendre la liberté individuelle ; nous la
déféndonsroieuxqù'plleen déplorant les ; in-
pàrcé'ratidns viôleiite^ et. les détourneçaens
de giineurs. Enfin l'Union parle de droit
et de propriété; mai? c§s mots restent ya-
gqes da'nsi§à.bquç4e,/tandis que nous, nous
en précisons'lesens,en invoquant les droits
des faniilléàJ'ïeS dro'iîs^dé ïa société et les
droits de là réjjig^onl- Et q.uan d to 1#tesjès li
bertés dont parle l'Union ont <été violées,
qûand'toiïs les droits Qu'elle rappellent
été mëfeohniïs, quand la reljfgi'O.'h 'à été"Bx-
P° sée> ^W ,4 es Vwéc%a^ ! ^'par 1^
cpnduitf de q uelques-uns de ses serviteurs
indignes, H sied bien" vraiment à l K Un\on
d'e Vanter sqn défoûm^ntjiui-grands prin-,
pipes.. ino»a^blquêf^'elleinv()que sains
cesse! ~ ' ■ ■ \:" ■ ■ '
~" s 'SÎ c'est line discussion des lois en ma-,'
tière d'autorisation 'de ccfiiimunàuté que
v
doit cesser quand là cause en est une afr
faire de religieux expulsés pour des raisons
gue ri/mon n'ignore pas.' ! ; "" '•
On nous oppose, il est vrai, là réponse
d'un journal ultramontaln de Lille. JfAmi
de la Religion eritre à son tour dains le dé
bat, et nous interpelle'.'^-.Un dernieç moi
suffira : Nous tenons pour plus authenti
ques et plus sûrs nos rensçignemëns que
qeux ,de la feuille de Lille ; nous croyons
que nos lecteurs estimeront davantage nos
affirmations- que', lerâ dénégatiohs ( Intéres
sées dé nçs adversaires.I", ' '
- Et, d'ailleurs, que dit la fe«ilîe.-de Lille
sùr là^question =de droit? Le voici textuel- 4
liment : « Nous savons. très bîen tjue'^'s
». corporations dont il's'agit n'étaient pas
» légalement autorisées. » Eh bién'l qu'a
yons- nous dit aù'tTo chose7r-T Miais',pn
parle d'exceptions â la loi-en faveur, d'au
tres associations. Qu'ondïse : ces : excep
tions,,et nqifs* verrons-si, en m^pae témps ?
on-ne 1 sera pas-obligé d'avouer , qùe v les
corporations exceptionnellement- atttori*
séçs, font' égalèmerit exception,avec les Çaf
pucins et les RéHemptoristes atteints par ia
justice- au nom '^ -Ja^mîyrâteyavant que
l'administration. ..ne, les,,.eût ' f/'appés^au
nom de-la société et de la jeligion,*, ' -
■Il sé'pôut encore','cependantjqu6^ttt»o«i
pour avoir raison, àf^rnie ' que toutes 1 les
associations,reiigieusës,e'n France rip_va :
•ient .pas fnieui jjue lés-RéHepptoristea -de
Douai- • ourles"' Capucins d'Hazebrouck. -^».
f^ôUè atten^on^ ^éUe^çette ! ;pétite 'càlotn- 1 .
met 'v .1 j V j 1J,;' j.'.-th.'-» 'n--'" "
!■:• • ■ , ' ERNEST Dkçoîle./
. • ' : - ' a^ÉLï^RAPfiffi PRI\iE. ! . .
«'i . v.. .moi .if'mnù ar
On mandé des' frontières dé la,.Pol#ghe en
dute d'aujourd'hui'i.-, 0 , ,, 1'
•« Lepriric» Gortscli^Jîoffià donné leeture au
conseil "d'administratiqu, 1 de / Varsoy^,, d'une
uo î * r i*. u/ . 'i i
.ye^ÎK 8fiteôjde vieience.i Le -typhus,des
gavages ç}an? la garnison de Varsovie. »»•»
Les pïisoniîjejs :PÏ>IÎtiques -, élaïgîs ^ulmola
4e:Ç}a«^ont éléciBinis' en état de-détention.
,Les,arrèstatitafisjsont nombreuses.dans les
provinces. s
■ a Une nouvelle -cireuïaire du directeur dies cul
tes, publiée par: ordre du prince-lieutenant,
enjoint aux gouverneurs civils d'arrêter-et de
nie.ttre en jugement les ecclésiàstiques quiy par
des prédications ott des cérémonies religieuses,
contribueraient à soulever les esprits.. -
. Qn annonce, un< manifeste impérial,-remer
ciant le prince Gortschakoff et l'armée et pro
mettant publi aux.Polonais. -
. '• '* Vienne,23 avril.
• Le bruit court qu'il y aurait 'upe'.ententè
entre la diète hongroise et - le : gouvernement.
, • ^ t. i;T ' Turin," lé 24 avrlli' y ;
) Les Nationalités disent que les militaires de
rarméè'in^ridion'ale en garnison à Mondovi
cnt,prûtesté«ontr«Ha-iettre-de Ciaidinii""* 4 " *
Des arrestations, ont été laites.
D'aprèsd'Jferfi^ii jj aurait itnélîoration dans
la situation de Naples. "
Tiirinyle 25 avril.
^ Garibaldi ig'esi complètementféconcilié a\ec
-M; de Gavour et le général Oaldini. U 'â en
uqç-entrevuelàvetf . Mi. i de Cavouir; puis ' ave»
£ialdini ,et -eBt ensuite'parti pour- la villa Pàî^
lavicini. . u,. ;i
, A . o Tuijin 1 i25-avriL.
- pfaple8, 24.--Le journal Xé.Peijp te $ Italie pur
iîlie la lettre adregséë par M. r Tfipotiau dire&-
teur devla Gazettr. de Turin. En voicï l'analyse :
l f-j.'Rf ; i'"/ - 11 1:1 II i- ' f!« -"•:rrru/f» «4*YCit*ùtâ&Pi} i
I;' • " ; , JM kttrti ou enhoU,
' - ,---i.,' r -'ri ■ ct-'n 0 -J .'t ' -i »*" • ■*: '
w C| ïj * -
qj « [i /il
c,T7f
■ l?:\ .Ino iup'^JTO'i-3
vU.0 '*■, \Lsb
.,'nû-T r..n. ,
■>n ,r; S-t ^
"J"l,VT!'"' -if ' "
' lèi'àteOiickÉ Sontféçués chez
' t " i^eNotre-Danie-des-Vif^ilr „ ...
?.:o, • ' "> - 1 ^'Onnu r-BIBOlï
VENDRED1I26 AVRIL 1861.
n n " PABISi' 'Tfj.
.V'W ' r(j\m'inn'h ^ . s'i"'
: oo ; iiî nîi i "T" t "• ro
o. o.ù. ; .aaoïS'tMois.-»*^.- 13 IRi
7 U^IOMËReiâ6
ient
chaque
ï^éHssêur" des n 6rgr?nd^ journaux;
,.0 I
- Les-tboilné^àèrù datent «t'il
i.,0.i de chaque
ror'drç^'ps cette vilïp:. ,
"• ">> ! Lé f cb'£f',dè la ppUce]' M. de'Trept)W,li reçu
sd détnissicjir. Le;tréfeorpolonais, aura à ïoù r-
nir Sa ( pèps|^.'jiè^20y00O, .florins polonais'par
2' Leâ ifen'forts dfe'frijdpeS éontinuêrit. d'drfi-
,V,èr. L'année de Pologne est déjà forte de 30,000
^iomi^çs. ',Les troupes reçoivent J,a pale de cam-
pagnp'.* A cet èffet'on impôisera au pays irne
contribution de guerre ïjui sera/ 'dit-on, de 6 .
çiUlipns.defl9Finp-.». '
' Breslau, 25 avril.
On écrit de Varsovie lé 23 : ' - ,
'l&tbmt» Thomas Potdicfeyâ été appèlé au i
château pour entendre la. lecture du projet
sUr lé conseil d'Etat. Le lendemain/'ce fut le
tour de-Mr'©strt«fskiiiiJe surlendemain: celui
du «ûttite'Andréi Z&moïsHL On ignore la^dé-
terWination que, ce dernier a prise. >. r . i i
'< Les troupes'continuent & camper dans les
rues,-mais on' ja'entenâ, plus parler, de nou-,
sil. A ce sujet, M. Tripoti reproduit- les origi-
na;ux dedeux; dépéçliejs qui lui oût été "adres
sées par M. Bertani et Garibaldi : la première
enjoignant d'attendre, las ordres du dictateur;
ni deuxième, datée du.lendemain, prescrivant
de reçpvoir les Piémontais comme des frères.
.■-La Momrchia nationale du25 annonce qu'elle
sera 'l'interprète de la. joie pïiblique en an
nonçant: qu'hier: à 7;-heures'du soir, le géné
ral-.Garibaldi e,t M. dé.Cavour, rapproçhês par
une haute inlluence, eh,sont venus à débran
chés, explications et à une réconciliation com
plète. Le,..même,,soir, GaribalSi et Cialdini se
sont embrassésL fraternellement.
" ' ■ Napleê, 25 avril.
" Une manifestation a eu lieu hier soir dans
la,rue de Tolède, en faveur.de Garibaldi. il
p'y à pas .eu de désordres.
. A Turin, la rente a0/0 était à 74.2p. . '
Marseille, %\ -avril. ' ' ,
On parle de deux propositions émanant de
Constântinople et de Londres, dont serait sai
sie la Banque, de^rance-'^et-qui- permettraient
au» deux^grandes' .liaisons 'dé Marseille qui
ïmt'guspendu, : de reprendre leurs paiemen's.:;
" LB' situation de la place, s'améliore^ Jes ban
quiers. de Londres et de..Paris sont, venus hier
^u secours dé plusieurs' maisons grecques imr
portantes.,.. .i ,i ■■
î Uû programme "financier ottoman «réant
une banque pour favorise» la création Ide-'ca
naux, ;de - chenrins dè fer i la refonte, des înj-
ciçnnés' monnaies, et lé paiement 4'an«iiennes
Jettes ,de i'jEUtj^est ajccùeUU av<;e;laveur,,, -,
• j -- r - .- _ ; -Marselll^, 25a¥riL' '
"" Les'dépêches 'de Gdnstintinople du ^7 ap
portent une ' fcomipuntaîition officielle;, por
tant que )e .papier-mqnnaie sera limité à,'là
«otnme oè- ■ H^mfîWaH• aç'pia^i'es,
avec alnortiSsément,'^arahti sur' divers-rèvç-
aus: et soùs^la- feurveil iarice d'une commission
-mixte. La sult^n a,-repris, les travaux-dè-r-es-
taurâtioa de.son p^lais<- - =i i
v "Une dépêche Annonce que-les itroupe»- irré-
jgiilièreSiPntsbrûlérfinq, /villages de ; l'Herzégo-
.wine j les ambassadeurs réclament-des garan
tie». Omer 1 )Pach~4i L arri.ç.uides instructions .à cet
égard. .«Vu
Le* mouvement-d'émigration commence en
Syriej et l'nn assure que ,2,090 hommes de-ca
valerie turquje»i-vont s'embarquer pour Bey
routh. Le . gouvernement. ptfomaai xte„Ift _gro-
«vinte, d'Hors; maintient, én'errfquem'ént., la
-tranquillité?; ',,'; - ; J ':. Y Z'Z
" Le géiiéraï Hope (ïràntpst airlvè â îïàrseillè.
Venant'de'Chirie. , /•;, ; ^\ r J: "
■ :>■ ".-j- ■ tiidtmtwA -
La ' CorrespoTLaeneia 'annonce,que ^adjadant
général de Cuba ' est parti' ' le 28 'mars/.appor-
tant les conditions auxquelles doit sb faire la
^•éip cotpbration: dés Sui^iniualns îàM'E-piigufi.
i .ï ■ ; L -Tiitf oii.ju ^ .'. i -,.d;] i.{UaoasiBvUlitr;) '
?■ •rim.-i-i : '^! -i •* •'
; ' 'KEVIJE DE .JU'EMPEREtlH.'' ' '
! i ' j.i *»..-* t î» • " > '• -« ' ri i
* '• ,'AU BOIS BJE BOBtOfiNEï ; ■
. < rf.ïi iso ' i •*' < >t?
-■i La revue: passée* aujourd'hui par-1'jEmr
pere.ur- : au bodsude, Boulogne, sur le ter-
jf4ia : .de manœuvres,. ep, ; fa &0 de Bagatelle,
coinplétait Ja- rérie déh< r«vues des régir
mens, infanterie'/ artillerie/.et icayalerie,
qui composent le l".corps d'armée, - ! >■
- "Cette.-revue -se composait des-deux bri-
-gades de-cavalerie de réserve, faisant par
tie de la .division'de cavalerie du i"-corps
d'arkiçe; : la. brigade", dé .cavalerie légère,
"composée; des' 5 e .et'9° régirnens de^haér
sè.urs,,en gàrnison à Pariç, ayant été'.pas-
.sée fin re,vué,ipàr l'^mpereurj siir f la place
du-Carreusel,-,eti même temps,.que-lai.'"
division-dû 1 er corps d'armée. ■ -•
". Les -régimens; pj.é^ens-,aiUQurd'hui, à la;
revue "venaient tûus de ^Versailles. 1 .C'étaient!
les i" et 2 e régimens de carabiniers", ço/n-,
, ruiûdés par'la. général de brigade Joachiia 1
Ambert; et les 8 e et-^régimens decuiras-
•sierf-, commandés- par.le générai de brigaî
de Planhol Genestet. *
Ces deux brigades-étaient rangées avant
.quatre héyres sur la pelouse de ,l'ancien
itërràln des jcourses, entr'e .^gatelle "et le
.moulin du duc d'Hertfort, adossées à la
.rivière.,
. L'Emperpur est arrivé à quatre heures et
demie :sur le- terrain par les cascades. 15a
Majest'é était ^ 'cheval', accompagnée du
inarëcijiàl miriistré db la guerre et du mà-
•réchàl' MagnànV comriiandàrft du' 1 er corps
d'armée. L'Çmpereur.montait- un çheva'l
alezâïi plein d'ardeur., . ,V .
Le Prince IçopériaJi est venu, en calèche,
.en même temps.que l'Empereur. .^pn.rA.1-,
.tesse impériale.était escortée" pàr" ,tinVpi-
, j'gùèt "fle*lancièrij,, Lel..Priàcé fstyni'ohte : .,à|
.cheval,(àùfsitôt, et, accompagnée de son-
écuyer, Son Altesse ia marché fen avant de,
d'Empereur, qiii était'suivi'd'une "escorte
idë céntf-gârdes'. ' '/ '* ,î! r -' ;
s L'Énipetour, après avoff : passé dévant le
front de'chaque ligné, j,o,ujoursprécédé,àu
-Prince Impérial^ îa fait .une distribution; do ;
.décorations, peridant laguellâ l'impératri
ce est arrivée dahs^une Victoria à quatre;
chevaux, conduit&à laDomôn, et escortée'
par un piquet der lanciers. -Sa Majesté jpor- •
-taït un chapeau Wa'nc' et u^'e-^pne"de 1 Cou
leur claire.-S'a'sanïé^p'àràissait^parfàité. •
En- ce momeàt ! , tout le terrain qui n'é-'
«fëlt^as «coupéipariësrtîoilpes Où réservé
-pour les BtintEuvres^ "offrait l'aspect "e.
plus animée La foule des piétons "était énor
me;" de brillanst équipages encombraient
toutes 1 les allées carrossables;- le nombre
des ^avalierâ. était aussi très:considérable;
on y remarquait plusieurs personnages
.d'un rang élevé'et entre autres M. le comte
-de-Morny* Il y.avait aussi.plusieurs- , ama-
-zones>qui n'étaienè. pas les inoins empres
sées à'suivreiles manœuvres xiu'plus près
possible.' - v ■ " '
L'Empereur; ayant pris place à l'extré
mité'du champ de^manœuvres, a fait ex-é-
cuter des' chârgeê 1 â fond pàr Tégitpent, à
"la^ suite desquelles, les- troupes'se refor
maient derrière les régimens qui n'avaient
pas encore chargé.* 1 •
- Les- manœuvres- se_sont te?minées par
'une cbàrge'enligne par brigades,.dans,la
4w"eçtiqn 4uphamp'dea courses. - Arrivant
face de l'Empereuîiet-.de l ; topératiicer,
.elles s'arrêtaient à- quelques pas de Leurs
-Majestés,.-''' ,
Ces mbuvemens'ônt- été exécutés ayee
un entrain et-uue précision remarquables, i
"Le jeune Pritipe paraissait enthousiasmé
4e ce .tourbillon. dâ,p^nachç& ^ ,4e -mas
ques, d'armes«t:d&-cuy i &ssegj ou menaient '
-Se.refléter les ïayans du ïoleil (iouchanV. ;
- -Lextétilé s'estfait ensuite; au -trot j dans
lepius'bel ordre," ld général : de ; "diviSi^n
tf'AlIdrfVîJle^n téte et les généraux Ambert
et l de Planhol'• én.-avant deMeur "bfc'igade
•respect iye; Lès troupes 'poussaient 'de cha
leureux ri\ ats - eti'passant devant ,Leurs
Majestés et "devant Ie;PFinc;e Impériàl. ;' < 1 '
,,Un. temps'. inagn|'fiquë ,a feyçlrisé cette
"belle solennité militaire, qu.i s'i^t terçji,-
né^-à cinq-;heure^>u.Qf quarts-, . -Jr
LE BXJÇGÇ^ JDE 1863.
„ ' ' 3* ( ro' r, ;n r, 'p * H" ^-1 i
?z* •"
Le .jâoplant totai des budgets, soit ep
recette^ -soit en r dépé»se ; • ne 1 'représente
.'pas'^., j>eàujéo L)'p : pr^ ' ujiesçiû'r^é^iêélîe'-
cjent-prélevée sur le Tcontribuable^iire-*
présente encore mfaihs 'unè'spjJija^e réèSUè-]
-mefnt-^a^ôe pu »r eçae par l'Etat.' f En-effet, !
^e - j,o ta['^t'..-gro ssi ,'j)ar : iin gràndjflopiVre
-d'articles''qui n'y soto,tinscrits-',qu,epour!
"ordre-; ou^pàr-.sùitedlartiflçes/dq conjpti-,
Milité ; ' et.i'pa. c'ûriséijùent ,11 ;y aurait 1 hh i
«grand intérêt à présentée au çublic;le, ta- (
Tjleau des '' comptés' réèlsj débarMssés 'de j
tous, ces,-appendices ,Jïrqssi,ss.afl^ qui for- s
.ment,- qu'on ' nous- passe .-le. moty.somme
la crinoline du budget. 1 i •■> • ■ >
Lô regrettable.M. Bineau, ministre des
"financés, ^oriiyat. le premier la pensée, en
-1,852, ,de présenter Je. chiffre su, vrai à
côté du chiffre comptable, et il divisa tous
-les articles idu buget -en deuxscolonnes :
: _i° chaT^èë èt respôurces do l'Etat; 2°'re
cettes, et dépenses d'ordre et frais de recou
vrement. L'idéè; est simple et- just©; mais,
- côn^mé ' la" 'distinction entré 'les dépensps
d'ordre 'Tet'léi i fraii-.de .recou'vremeni ne
^çàsOxf ciai^éra^îi, qué ,dê l'cxamei^ ^ttep-i
iîf du budget 'généraux. >»iei;, et moyens,
tandis que,dans toiit le reste^des.'vblumi-j
neux' dôcumens qui composent lie 1 projet
de loi"annuel, ''elles sont confondues fpils
lin m'êi!nô l titre7 iferi résulté,!âux^yéùx.des:
lecteurs 1 superficiels ou inexpérimentés,!
l'étrange erreur-que nous avons déjà si
gnalée et qui est, plus, répandue qu'on''ne.
.Iffcroif. ' v
- * « < ' t *. * • « ' 4 " ' ' 1 v
"Le caractère des dépenses et des recet-i
tes',d'ordre, esf; facile à saisir i toute recette
.d'ôrdre est .upe recette qui estpoîtée au eré-
,dit .du budget, mais' qui«ntrâînè,"cOïntûe
^conséquence, l'inscription,'aû"débïï : 'd'ijne
-dépense'parlaquelie^ellë ^stannuléejet,
réçiproquemèpt^june ^ép.ensè. ^or
'gçt, ést balancée à jÊO^ ^rédit par. «no re-
f ^(,té. porrélative y de .sorte., que j - dans les
djçux"cas,lé total du.budgétVdudébît^cnîn-
mè au crédit,; ! ée 'trouva. augméntè^d'tfne
jébmfhé;id^enti^uemént : ^r^Àl^j^saiis^ue:
le.ÇjQntribuaTile ni l^f^t^n ^eurs^t, ;
"centime. Ainsi v p,ar. ©kemple,',les .pensions'
civiles, outïe leis fond^.ordinaires du hii'd-
*H i Ji'?q"'l)011 <1
• bv&' coasidéraibleId5etûpî0yés , .' ? $ ^y'a' £5-
' ï£idt3h£8rtt pratique ni 1 ' pdlràqffé S rb'àià-
'tenircettêJ 'tôlVfasiori 1 ; ! iïry< ■ èn 'èui^Lit 'y au
eontràlrWi, fin'Wâ^rand S r là fkir^"diâpà*'
ràîtm',eh distiïigiiâiit nêltèMeht, 1 dan^t'oos
pî>rte âux dépenlses'' , ûne ; 8dmmè'tôtàle de
1 ;929;448',725;dont ei^'Wg^îS/C'est-à-diife
plus de 30 0/0, en'' sdnt-défal^aéâ dari^ les
: résumé^§ënérnux du budget sotis le' 1 tltw
collectif de « dépenses d'ôrdVe ^t ftâié-' de
perception.»Quels sont, daûs' lé'pubïiti;-îes
lecteurs assezatteotifs et'asséz curieux po^ilr
aller rechercher liâhs' ïe^'fabjeaû^^p^^l
qu'on appelle budget générajjjd^s.vêiè» ®t
: moyens,aa .p'art exacte de chacune -.de^ces
deux natures da^^épense^ N'ésWl "pâlià
craindie qu'ils ne prenaient cette dé^ign»-
_tian-coliective.au pied de la lettre, et qu'ils
a^ifiagineatique les frais de perception
absorbent la plaS'^rande partie; slâoH la
totalité, de cette^ , én6i , toe'-sôtt'iâé'^e î "6%
millions de francs' 1 1' 'tahdfs 1 l ^u'«eri'4 , éâïiié
"îres-fràis ' ile perceptio"fi ir rié 'SÔnf q'tiè"'He
-211^33,î73 fr:, les vraies.. déjet^s^s,d|or-
dre, les .dépensé^ fictive^ e^fil^y ç^Çjt^
;s%'léiraïtçmentdes^
s'élèveront ^13^^,obo,4"r-. paus-pexerta^e
1862. Eh bien ! pn voit inscrit au budget
-des recettes une somme.de 13,577,000 fr.
provenant de fetenués eiërcëessurfcs trai-
dé^èhses'des' pensions ' (è^yi^s.VLâ ^recette
et la dépense-s'annulent réciproqueiîfent;
.cependant, comme le budget àtenu comp
te des deux côtés de' cette ressource" 'spé
ciale, son' total 'apparéh't : s f esf grossf.de
13,577,000'fr';' ^ue^n'bht'pàs'^àyés Tes cpn-
'trlbùables; et qui ', né sérônt pas prélevés
^rlesressourjcés du trésôr.O'èsi.là l'exem-
ple^d'unqreeptte et d'une dépense-d'ordre
inscrites pour tenir compte tPaiïe TèSsour-
tee'èpéciaîe. : '. ; ;/ "'' -p '
^Maïs r ïl^a'"des càs ou l'écriture .d'ordre;
né représente mémepaSjdés ressources spé- i
ciales entrées-par une porte-et .sortîtes^>ar
-l'autre.-iElle^ne représente alors rien aQtre
chose qu^ûne sorte • dfifvirefiiehty un';pà|e-
-ffient'b'û'Uh'é'ïec^lte'flèïîvè^irèfctuèë pa.r le
trésor' s'urlui i hiémé 1 J ''qu : pàr 'un ïql'nistèfe
iujr,up,'a|it^é'.mini€lèr^plus grossi des
.dépençes/'et.dW recettes, d-'ordre^se' rart^e 1
pri'icisémen^naatts, cette catégorie. îidii's
ynnlnne p t ir)» r drt t^iBftr.tiaaBLmant, On sait ®
que Ja.néQessité'-die ^qwrveïp^-i^quilibre i
du budget a déterminé le gouvernement
à proposer la suspe^ëion de l'amortisse
ment pour l'e^ercipe d1862. Cecioldigeà pas
ser une. épritura double'. d'un a part le
service de-la;fde'tte pubîique cômpread îfe
'" L'essentiel, ^près^fqujt, M pst 'Jp\ s^vçi^
'^|lffaiiljûste'là ^o^lflè.deiïia^,^
rrmpô'tV^est ce que .nous a%j^s reab^rr
cher- "et cette recherche' ^ous ai^ènerà na,-
turçllement à^dtstinguer ^nti:? elïes^es
"sources en; r^Iue f jès ^diY^r^BS auiquelleg
s'alimente le jéyenu puiblïc. ,,
5V4.. « ff'fr>i',. — *<• •• J 1 •"* ^ *
' ïjni premier Jueu, .nou^,ieypiis mettre^
recettes comprend cette même çomme par-
U7- t i", r» < J'-rA
epipme-
»jirélévô^sur leS'TecetteSJgéhérales de 'l'Eifi-
jir^ '^'t^u'ICy, figq'r'è, ètis^ite ' ■copine'ves -
sourçft spéciale, ïtsë'tÈçxû^ê àu'il, est ço'mp-
qu'
dette publique ^tix ^ewfies généraux de
l'Etat. De cetseûï chef,"Te montant nomi
nal 1 dix 1 budget ést ^rc(sèiv ! taM'" S'W re
cette qu'à- r fa- 'dépense, 1 'd'une' ïo'mme'de
ji4%^8^oo;;r, , v '; . :, •,•♦,■■ \\r,1
' La'coiribinaison de toutes-'ces recettes et
dépenses'flçtiyps ou qui. ne font-que trà-
.v«rser. les caisses du trésor ""'comme elles '
■traverseraient les caisses d'un banquier
"çpm'mi'ssionfîaîre, '^ros's^t le' ^budget d'uVi
-boft-'l^er^» j v • f i !,v -f. r*iï - H ' - fc ' 1
! - "Mafé ce qu'on appelle les frais de recou
vrement ^ont r.éçtlepient^payés par les
s contribuables,, et 'tiLîn'BSt: pas absolument
exact de dire qu'ils ne font- pas'partie'des
'.charges .de rçtat, pjqjsque^l'état en appl^-
: que.le montant aux'émolujuenscd'un nooi-
ç6ff, i en î gualltè. joli de jprq^çié^re ,-,ou d'u-
suYmitfer^'ceïônt: ';
'"Ji\ Les,je7 t qn^s iv et le ; prix.,de vente.des
"domaines, montait t à. 9.3p^0j)0
pris Re vente d'objets ' • ! H b
Mobiliers" proveçan^rff^-.flai^ '< .
nistères " ' . 7.488.009
3° Les produits d'établjsse- ...% , >
mens spéciaux ré^Jp,u ftfferj- >
més par l'Etat , \ . " 1 u . 1^860^4)6-
4° Les nrociuits des forêts et ' ^ ' : iiT
.OT.'.lfiî < i;. .u.n;
de ia pêche j , . 41,01 i «ooo
5" Les produilf de .i'Algsérie 23.708^0t)0
4"-Les-pFotHaits divers, tels , f
que rentes de rîrftié^rêyerius ' ~ ' /*'',
d'établi?semens"Spëciàuiv ) eïc.. 8.651.700
l. 1 ïK\-.
Total des revends" r n&'pfbvé4 Tri) " ,
nant pas de 1'fifipôt' '' 1 -' 0,:!! ô2fi7ÎlMïfe
Viennent ensuite les quatre contribu
tions directes, qui â'élèventàié^'sOS^ÎjSlt,
(Hontïfi4^5&7,<)00 fr., affec^s 1 tfes'^énen-
-^s>èpëfcialê^He's'fJl ( u^'àùi- , 'pparfepie^
-et-aux
refe^ contributions directes à 38V..Y41 . ! 4| ( Ç
>^)0a^.QUt y^ajduterhcfef'- !K ; _ £ ;
tains produitS'îdirect&ï'trèg'" rf "'"- v * ''
variés, la taxetsurles Mêiis' - "><
^da. jaaain-fflfiorte, les rede- ^ _ v
vances des mines, œtc; n '-. " 4.60Û.CÔ0
£-t\ AV! J'fiO
Total des impôts directs"': ^SSP.^itViilfe
, : Lçs ,-autres impôts, bien que géh v érâïe^>
jnehi-appelés impôts indirects, ont
quefoisun caràdïéfd m'MeY tfels s'diît, pâ'r
mxjemple^^ehregistremcnt, Jè' fiiWMè et
rect _ sur la propriété; dear produiv if èst
de fr. ' 358.962.000-
Les vrais'impôts dndirecls sont les im
pôts de consonîiiiation,-douanes, sels, bois-
.sonfr et-sueres, .savoir: r ' -
(. » 1° Douanes et sols^fr. ' 170.67^'.^fio
'2° Boissons - • 201.500.ÇI»
3° Taxe de consommation '
des sels pStçue bors du rayon
des douanes- - 9.834.000
'•fivDroîHle 'fabrication silr ' 1 ' iC
les'sueMB indigènes-. * 49.390.000
. r^Droits^divers. t .. 51.216iT)00
»r> «m. i-.
"{Ensemble 482.615:000
' Feuilleton du CoEstitutioimel, ST avrïl?
•ÎT'J' 1
Pn iiC'JÙ
ÏN AMOUR EN: LAPÔNIE
rjio\ ont) jt.ti , y, ri! ,f iir \ } i
*<■«'! onjï
■ *mîïïT ob
•ri. -r i ' _• [j>î."jOj£jrfl ' flO.
. ^ . i*jî i»X« ^ . 1 *t i> ! * 1( t i ! îi*
Lés Quèties, ! sê ! .rëgàrdèreh't; les;"ftÏÏs;l'4
nfiiKc 1 * la - 'fa rîilîl^ a vp.ft laVfiiip.lîfi ! l Nfti : -,ka p,l
" f .
'dboi^iir â'-cr"ôi|*ë qtfils àvaîfiti^ftït,urt4nàr-
îth'é' de 'dut'es mais, : 'avec leur t^rfible
àinr,' ils' sayHie'ntbien- qU'il^fallâit f l'çgàij-
dèr à deux,fois avant do mctnquiei' àlà pà-
TofB "donnée:''." ■ ' T " '
Paiçs'tu en argént, ( dit Wels, çom inè
•noîit'ienter bue deûxièmfe/ch'a'nce, iôu èd
p'Sipifef ?J' - •
' — Èn argent" dé ChHstiàriia;;répondit
Mibkaël,,eii'bèllfiê pièfces neuves, qiri m'ont
clé' données 'pâr'ûn 1 ;marchand "de; iîam-
inéifeét, ,; 'lbrs de moii dernier '--Voyage à
'Trôino. * ■ •- , 'r !: — oit ï c'est marché fait I- '
Le Quène-renjtra dans' sa'maison,, dont
"il ressortit bientôt "avec une sacoche gon
flée.L'argentfut èompt^,. lê^î parts'faites
e't distribuées à chacùri en'îin'clin-d'œi(.' '
- Et maintenant quë : Vas'-tti.'faire de là
Td'
: exprè""s pourn'avùir pas à té le-dire;'
Niels .répqndit par, un geste insouciant,~
que l'on eût pi\ traduirë^aihsi' : Au-fait',
tu peux la pendre pu la rôtir; la- chose
Toa'est'afcsë'z é^ali- » *'- .
' Les fiîx-lipmmes séldighèreht 'avec'leur
^àrt'dé^b'utîh. Qutelqûès^un^ èmportaiént
pëut-'ètreàvec' ! ë1I,ë • le' fem'ords "du ] cVînié
qu'ils vénaiéntJdp ôo'nîtnettVe. 'Otf' iie «ait
pâmais cé' qui sô'pàs^ef'aux 'profonds J rem
plis d ! — -•
turès
^'Vant
tête' dû côté ; ,dé la m&jsdri. 'Mickàël , dat)s
U ' IV» • a)^ir> ■ (*%£ ftVril f Ii • ' n'iklaMA
, a t» •
on un, pour m ^ecoîtae Jois.
' —. Eh i»ais l ripogt^ Mickaël assez du-
rement/Ujçe sjBmble que e,t'ai < p
tfUelléç ilfpé daigtikpa.s ménie'prendre gar-
"dç ! .' f Le géàh| avait tro'p' dé confiânCe dans
'sa 'force pour 'rédoûtér ufi \avorton cbétif
cottinfe:cë l Mag«'r; n,il
' "LéQuènjB, en rèhtraiit chez lui, trouva sa
petité'Laponhe àssisè aiip'rèsd^ la fêhêtre
"vijélille ' fèmme ,à,laqùelle ii avait cpnfi'é sa
^airde ayait pris line attitude dé défensive
hargneuse. C'est ainsi gue lfe chien prudent
se tient à distance du- gerfaut blessé, dont
il :vient d'éprouver le bec ët les grilles. ■
Mickaël s-'arrêta \1Umom8nt3 îr ie-î euil,
contemplant^ «vèc-une,' j.ittention'défiante
les dpùi personnages èhnemis. Sansâouté,
il connaissait de longue daté la dosé de
bieriveilMiice dont'la.vieille-était capable' 1 ;
'fsr', ^ns'in
â'©il sur l'attiiude deS déûX, personnages,
pour se repère assez çxactenjent compte
» V 1 A i ' , _ tj' v'-ZK/OI f j f* i0
'de la scène qui venaït -Wàe pgsâer^'ntfé''
eux, ,
Hiii..yoyt)hs;fl[arig, ne tourméht'e pas'ûette
. énfaht ; : j'e~ sstig q uë : tu àïmés 1 d'brdinairè
jyi/l0 UiovUUA y UlUlg J u ^lluiAuUga.. UlU
vieille fé'ej'qbè''cette'petitè"n y ékt"pis utte
victime H^ué jjé ^Vméne, 'et' qué' j érite'nd^
^ue'tu la'tT^ës àVéé'doàcéur'ët'àihitié.' ; -
-lii^n'nê Sait'-Jaiûais^ôue ïài^poTi'r'lé
contentgrl /'dit'fràlf^ ' d ù& J fén l! tfè f mau>
qà'ir ! est impossible'de té' ^Vaïré/ 0 ' • r
,s ù_iii éii est ; .p f o'ùïlaîft'' à"'^iiî céîa : serait
bierVS^e,'m,\îfcmura.MîcTta&t-¥*demiWoii'i
«'n fft(/int' c ffi!s Vp.rtvVJti ir'.ftte 1 rie-Nnrrà J . p fnh-
ànÏÏoriCèf'Une réisoTutiotf implacable.' ; Ellè
paraissait profondément, indi/Téii'èntç à'totit
ce qyi : sé passait àutb'ur d'elle-!, ét'ell^^rvait -
^.c6uté : lé 'didlogùe "de :1 Mickaël et de- Kà-
"fig 1 , 1 coïnmB s'ilie fût à'gï d'une. autre que
d'elle-même. *■ 1
.■" Sur
et di,sparut.par iine sorte de trou' pratiqué
-dans la murai' s entrât 3ux tron'.î ï arbre-
Tjue raiaTuvra^î; ùri lambeau d'éîojtfe : ,:;è"n
■guise dépdrtièrel
Quand;! se vit seul avecNorra, le géant
prit toyt à édup une cunterianc^presque
•embarrassée; 11 était 4naintenant l facil.é-dé
voir ;q(AP'jodjïH uh; rôle,:et * -que '««-/rôle
■»!.'! J. 4 1.1; b h • J >nvtî ; n ,v.'i . ii rvf «-* ïr»5 T I"* i .
T î M igrand courage? Le-*coîi^
—Voyons, Norra, dit-il en lui tendant
s'a-large patte, ,veux-tu faire la palx? Eri
vérité; j*ai du régr'et'a > té\6ir fâché'éj-'ét- jé
yoùdrai^ .qué ïWuà'fussî'ôrfà am^sr"<.'!'."
- ''Sa màiri tendue êhèrchàit tonjbuf'â celle
data jeune fille; .ma^sNorra tenait ; £6'u-
à, répondrè-"kUx ; .avàiifc'es ' j au : j Q ûêhè, 0 f çruîi
de sdK'côt'é, ' paraissait'-ïé^gné à ii'em-
ftmft'ua ■ -cli inl &i'no*) uimil r-i> «pn m'as
fiYée- tfu, mîïr: 'ne feduvàîtf plus : îûif»,/ 0 '*
Ce 'sil'éhci3'' deîsd'rràjetâif ffi^ssV' déda'i-
'gn'èuxy 'èPpeu t-â'trè' son kftîtrj d e',—ca'r' 'èlle
dissimulait habilement sa .crainte, — plus
^àutâinje .ëiiepr^ èt r plu» sâpel'bb; " - ■
''"■—'• Au -pidins,'-'parle-ÏDpi'J r «ontiniiâ''lè
géant," doi^tyac'cWritpnait.'Çde vêux-tu?
demande-moi ce,qué tu.^Sudrasl jé té l'àc-
'corderai. •' '• ' ?•' ' v: -; " r 1
Eh bien !. rëcohduis'-nioi' chez'm'on
père: '-" : « ' ' . ■-
7 — G'esV, i seiiie' "cliosè que'je nè' puisse
faiTï, ■' • "'. r - '• •;
— Aloiv, Ta-t-£tliî'ti&l33é : m!>.i''
'Il y avait une telle 'résôlutioj . une
telle énergie dans la voix, -dans le geste,
' dans l'expression dli- visâgé déNorrâj''que
: Mîc}tâëî 'côttiprit tolit de 'suite* à'quelle,
"érraiigé nature il' avait affan'e'.' 1P'rènédn--
, trait d'hab.mide pur mi les gens de %*tribli
de petits'courages"dans de gràiids :: 'eurpS :
:"cetté fois; au contraire} il trouvlit^dàns
: >' .rrr.r *0 ; ï:*'"'•?! ; r-.rn j-.)
(j*' 'j ^7 ? «3|
^hieve^ii^n^ttffiîûbeutëuxv-illa soup
çonnait opiniâtre, il se ; disait que peut-
être-fl né parviendrait pa^ r à'là ; vaihcré; i et
fl : ê'n ri épi 4 6utaitune sorté dë dépït d'autant
î'Ad^iMnnvfnKlnî'Kilfd Kn/v
cbttini§*on 1%'ût pu 'CroiPef ii f
p'étfdûei' IF était «en'guerre'èu :
véite'àVëè 'lë's Lapons ; 1 11 sè' ■' cf oyâit '(kMc
•çtiie^'bh-'Bt t'otiibèr j un ;! ]felieVôWî'Ôé ) - , lâitête
de Norra. jl aimait l'ériergiôipia'rtotitfiOfttl
ià'yebc'6ritrâit,"-'et tihëz -Ici ieuné^ftlfe' plus
ue jiàl'loiftt'Sëé : seritïûiêhs pOUPla ; jèïiflê
prisonnière s'agitaient turtiUltaëUsëni'ônt
•dân's son éœ'ùr, étil-ëôtété'âSsezembarras-
sé"d'ëxpliqueriiïi'-ïn6mé e'e qu'il épTôiiVait
pour eîlëp La -gentillesse^- la-'grâôé -piquan 1 - ■
fe dé^Norrâ àgîssaient-éliésavep'fme forée
d'autàçt plùè grSndë, qtfelle "était'mieux
r cachéè sôus'«ettéàiâture sauvage qui3i'a-
vait'jânïaiif v'éëu qu'aYêc'des-êtres vuîga'i-
: ï9s --et'grossiers? Cest ce qu'il éût peut-
être élédiffleile de décider. Quoi qu'ileà'fût,
-il su'se'titalf désarmé;*aVéc tout© sa r ftfrcé,
ïl tréittbîaîl J dévan1r cette" faiblé'sfeé», 4l lui
^ût sUfïï de ferinér-Iâ- ! Mâiû ï: poUM ? anéan-
-qa J îl;-dVt3Lît : pbât 'd'èlié. 'il voyait .
■qtfir liïi 'ift§pirau : ^ ; ùn& Sorte 11 ^d'àntipa'-
.''"-q fïsj ïi i Vf-j A*
'3^ .XTOTI
ci'àïg'nît '«dé '-Têdo'ùbilpr rirrftaîiôft'J âb l, )â
jeune fille , en s'approchant'-d î ôHd^ l il' ! f%.
cilla dbnë : aU J, 1i8Li d^Vaîiè'èr ^ : et'il : Vassit
à^aelque-distancef'j'Jbien 3 résWd à!}fdibïr
de bataillé s6nt rrtreiilênt :i 'd'adi i ôît;s' ! pléftfi-
f otëhtiâirës. 1 '"MlfcTtaël ; dëvâj {?«h : ràiref bfèiv
tôt la cruelle expérience.
: PtSur 'laPpftofièra Tdlk dé si'Vie if S'aper
çut qu'il n'était peut-êtrb r pas» tin èràna-
clerbjai éôfdôTihÊ lâ' moitjé'de sâ vigtreur
pour avoir un peu d'esprit, etil-S&'âiVtfvS!
était'Bien' rtfàThëu réUV "qtfdn rfé' pût,-pour,
-dë* l'Argent 1 ,' ( àpprèndre r, flii' ëoip âù Éo'atTn
à "parier wnime- fé tninfétré 1 qûf-'Vonaitide
■Éemps'eàtétnpS-'pïêcherlîEian'g'ile'aù'b&r'd
du lac quand, il faisait beauj-èS'dârïêÈys-
tèîn4jaard-quàfld : il- pftiîv&it." • Ltf dernière
•tfne telle ; facilité et' ung'gi' : taé'r<éilleu^è
«botodaneé^'Mïckael èûtcédé'ie pltis fa-
imeux ! de ses'-exploits,'sa grande'-Victoire
sur lôS-matelotsnisses'dontil âvait Culbuté
'Une - detni^douzàîne à lul 'tout -seul,: gari'g
&utres'aïm'es"-q0e'ses"réd , oùla'l>106 periû^i
Marsan cé moment,'ie& poings n'étaient
plus de- miseoc'étaic "av-éè^du-iniel/^t': ntî*
passée vinaigre j'-qu'itMlatt prendre
jy1,' i.'.u∈ J«f>v3-< -sv-os i>j;'ms'ré
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