Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-03-10
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 mars 1860 10 mars 1860
Description : 1860/03/10 (Numéro 70). 1860/03/10 (Numéro 70).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
*1
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PARIS : iruô de Valois {Palais-Royal)î n' 10}
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SAMEDI 10 MARS 1860;
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PARIS, 9 MARS,
*.•■ .,....-r t " . . ..flï ,;» ■*. ..■-, ■•♦.T..'
«LE SOfÉRiGE UNIVERSEIL, j
- -ET- l/OKDRE PUBLIC EUROPÉEN. .
1 La doctrine de la souvérçinété.nationale,'
s'exprimant par le suffrage universel/ que,;,
la France a proclamée, la première, dans le
Jûonde moderne çt .dontftÛe a fait, Wbajçe
sincère de ses institutions, est .invoquée; âu-
î&urd'hui contre la politique impériale," au
profit, de combinaisons contre lesquelles
elle n'a pas, sans doute,, à protester, majs
«fui se préparent eadehorsde sesinspirâ-
îions. Il est.donc du-devoir et.de la dignité
■4e" notre pays de montrer-les limites de ce
droit et d'en indiquer la^mesure en en dé
fendant la légitimité Nous devons savoir
.reconnaître, après^ l'application, que nous!
enavons faite nous-mêmes, 'quellësgât-kn-
tiés il. offre à l'indépendance inférieure des
■peuples- et "comment il ! pourrait déVeijïr
P5Ùç l'Europe., .par-: une faussa- extension, '
une causa d,e.troubles et d'iùcessanspériljî.
• En marquant ainsi, avec-netteté et fran
chise la juste étendue dé ces principes 1 ,
loin .-d'en diminuer la puissance * .nous- fortifierons,l'autorité,,<^ir; H ; V a,pfyis $épë-
a ril pqur le droit à être violé .par 1 • cçu^c -qui
l'exagèrent, qu'à être combattu $ar ceux
qui le proscrivent,. > -• j-- '<> . - ■>
.Ni l'un? ni l'aulre de ces extrémités ne
coBviennent au sens droit de -A^tre nation
- et à l'élévation dé gentimens "et. d'idées qui
préside aux conseils du gouvernement dô
l'Empereur. La Francpj.qui ajConsijtQré.ces
doctrines par la double élection de là dy
nastie napolépqiQ^ne, es.tp.lus que toute
autre intéressée à cequ'elles-ne deviennent
p2£une ttteqaçé a
droit de veiller à 1 ce; que «a ^propre cçiuse
né, soit pjjr compromise parades, èntraîne-
meng par des ambitions tpi'fejle a loya-
Iesçy/nt essayé de. contenir- et,d?éclairer..
* Lorsquei Napoléon I ,r en appelait"à la vo T
lonté. du peuple, ce n'était pas, devant l'his
toire, une po'pu ^personnelle ju'il cons
tatait, citait un;droit nouveau qu'il procîa*
mait, mais uq droit qqî nè: menàç^ijtDÙâ'
.. ' . ... . £ j ; _». ij , v.- ii . iJw& -i » >J -cw - ■» * ■■ 'Wi ' ' * ** -•
l'Europe, puisqu'il réconciliait. la France
a¥eç le* "çripeipff, de' l'â^toVité^ en relrem';
. pant l'hérédité' monarchique à ïa' isource vi -
vè 'dfeia, souveraîneté ■: * '
,T«el encore a été le caractêrtf 'du 'vote du
2 décembre i'éss. Le suff^gf ^§iv|i^r'e6^
la base des institutions xte^iî^Fftfnee ^rio^-
Véllejr ii ç'e§t S 1U1 1 (Jû^'l'Empî^eVrërey^^-y
a-di*'ans^ a dû,- dès^es premiers jours,-sa
Jé'êttiîûît^'él fea g?ândeuy mpra^.
^ponpidéré' au poio\ de^^weLd^ cel^l ions
internationales, Je-suffrage univçrefeliie&t-'ltf
mâp|§rje;ià plul'èclaiantift^J^iir* l'indé*
pèqdàp'Cié îpté'rieî«*e ! d'^s péûplés^ et le fes-'
ps4ï djes'yot'es-, à^i'iiiènaâsi^'impWj mx
puiéatnccs étrànlçèr^,'pani&'qiré^
n8e&tatîQ0;de.la volanté publique nïst, àu-».
delàdes firo ntîére?,- 'pi^nô - ^gfe^ioti,-ÎBtjifl;
pérO". v - " « .-Lu.ii Jvûi. •. ;
-•-GSest une des plus nobles conquêtes de* la
Fr'àiicé que"'d'avotr; ffii1; ïçÇo'qnâl'fr^ cé^tç;
ind-âpeadance dè '4'action d'Ua peuple lors^
qu'ejje yei^^W^ri^'yrj ,#îis, J d'ès.quîe
«ette'açtion dépasse,les frontière? des ÊtatsV
ejle doit se concilier avec les droits récon-
suèdes autres.nations,.âvôc riatérêt,supé+-
riétir''vieHi'éqailtbVe géti'éral, 'ji le/drçiitr
n&tional ..se trouve ■ alors 1 en {jrésencej du
droit public ei^ropéèn. : \ ~ *"■ 73
; Ua retour Rapide sur notre propre histoi-
remettrà dan? tèut ^ôQ'j'duf cette distinè-
tion. lîe t830.à 1881, la France, .qui cher-,
charte pour aïnsi ' dire, ! la ■ formulé de. sa
constitution politique moderne, a traversé
trois formes de gouvernement. Mais tous
cës ' Changèmens %ésont accomplis sansmo-
4,i^lèjr'Jâ : ^onfîgur^atioii hatiqÀàle;,ïùatériel-
lement parlant, rnolre> 'pays occupai, soiis
bes diyeiîs'régimes, uiie piaéé' ^le daps,le
nippî^J si nous pouvons iê-dirè /sâ pêïspo-
nalité extérieure nè §'était pas altérée j'ëlle
agirait simplement srçr èlle-même 'dansta
plëjjde^puissancè-de çônin^épendânce.ët de.
son droit., C'est encore •ainsi 'qu'€lle a* pu s
consàcrér un pouvoir glorieux 1 eï dtiràble
sans queJ'Éurope,se crût autorisée'à s'op
poser à toutes ces tentatives oii au rétablis-
sement d'une dynastienati'onale qui n'avàit
sûl^'d'aube proscription'.gu9 ceilç de,l'é-
.trail^eri t .. ir a .w L ■i- j,, fc',rs' r: ^ ;
En eût-il été de iùêmè,' nous lé deman
dons, sij-par-un-'TOfltttement yenu, soit de ?
la Fi-a^cj ç)lg-ïR%çj loit + 'dÊS .populations
voisines, nous""avions réçlamé e|i même
temps, sans* autre titre que la volonté na
tionale, àTést'et au jnidi, des agrandisse-
mens de territoire
La réponse est écrite à chacune des pa-
ges de là diplomatie européenne, depuis
trente jms. Elle ressqrt notamment duretés
duutrône de Belgique: auquel* un prince
îinançais avait été appelé. * ' i
"L'exemple de la' JFran'ee,, forlifié.pat,l'ad
hésion du sentiment public et par la sa
gesse- de nos jiommes d'Etat, prouve donc
ce que nous disions au commencement de :
cet: .àrticle, ç[uè le suffrage "universel, ex
pression* incontestable de la volonté publié
que à l'intérieur, n'à pas, par lui seul, uqe
vertu suffisante, pour changer les.conditians
de) l'iexercicede la souverdiietCilisqyÊi da,nà
ses rapports avec. Tétijanger. Le,. déj>la<^
ment de la baise du pouvoir' n'a ; pas
rnttdiflé ' les' obligations réciproques, et es
•peuples ou des g6'ùvéViïemçi/s. J 'Quel' que
soit 4e principe au nom duquel; 1 s'^xeite i
rautGrité.souxéraiàe,.la ; itfàditionJOu Uélsc-
lion; quelle que soit lk forttie dtî pouvoir 0 ,
, les nat^oDS, t>rit entre elles'ieis. mêmeè "de^
voirar Pa06'.quô ces changemens • 'essentiels
pourle^drbit côn^.tuti'oniiel çuikent exe'p)
cer^ae înfluenoe iarcée au^delà vdes from
tiè^e^-sûr lé droit iaterfiatîopal. ' J
Ou s'arrête,; là-souveçaineté,.«n un mot,
l'ijbàitëè l'acjjioii
du suffrage-iuiiivers«'E qui neiaufôit impo
ser,* 1 ériHbiit'ca,^, îiil i p<àitîqûe.fr^çàis^uij§
, solidarité^ r n^çessair^ dans dgs .actes jaussi
peu' conformés' &> ses cOngeil^'du'aù drôit
t fî#îc.3i'i%«rofipT ;: ■ /K" " ; L ' ■ •
iïbùvi 'x .» ««s - A» GfiJ^jDiiUUiLOTt .f
i n^WÎin^frappô' • >:
:• Diùn c6té>, (^est fe Srfe/é qtif nbus' repro-
c^-àVe^ne certainë aigreur, d'avbir^Ôïij
j ^|,l'é'pi5fipEALàû > ^aD(k*e-gMderàuxTcoi^
ï séquences possible^ et ptoehaidep; dans ons
cernaiJé'!"VpîB,"de là, âàrtriflfX^àiutiç^m^i'
r
4^olj^;dei.^ct^s ^uicMStafftât.iaçYià ^ etii
' mort r =abolir le^mariagé civil r ietG>,i3etc. La
révolution/ selon t;e jcfurnàÇ 'est' crta s'ourcë
dà 6ohcordat, la sôutç^l'de' "lâ'séparaTiôn
bijéh"' défçrhiipéè dg'tQlKês'^Te>". p çn^ t c s. I|.b"é(f
rale&».
Ea vérité !... ..., ._..-•
Nous avions cru, jusqu'à cé jonr, qde ; ii6-
tye cpas.titution^adnyQistfatiye, judiciaire, "
religieuse et 'militaire; que la création de
la magistraturej que l'organisation du cler-
gé?x(ub la séparation de i'Eg^se et de l'E- <
tat; que toutes ces grandes choses éntre-
.vués^tt comme ébauehées par les légfela- '
teurs ,,! dë ! : 8^y- âvaién^ 'été' sfngulièremeïit
•compromise's pat les réVoIùtionnàireè de £(3.
Nous avions cru, avpç beaucoup d'àùtjres,
que^^réunissantles êlëbàejps épars d'ûne so- :
ciétë"'dissouîe a et^le's^ combinant avec ses
propres xrémiOûsrfEïï^îîêTêïïr avait, pu
donner la vie à ^cette : oeuvre de 'la première •
Constituante. - ^ ,, . T * ' h }
' Sï l'EnS^ii'è' n'avait pas réparé les jerreiûa ,
et les crises dé Q3, {ioys,ja'auriops jamais' 5
vu reparaître M faucommencement de fce
siècle; et Si-SO'r n'aVait. été^forfifié, ajgïàndi ;
et complété par - le- preteià; Empire, l n6tfe |
n'auriotfs.bonsèi-vé',"chacunle'Sait^resté, ;
'aticuùë de ges «ion^uêtesr. ' T" i
^"VoitàT : g; 'dçrniçr pi^t Hhistoire ët lfl j
premier mot de h politique coatempo- |
rainô 1»' ->• i ^ j
-Ild«Àci'à l hosyeuX, dpui fèvolùtidhè: j
noys.gtjpriQ;o^ J'yp^'.am^ttissonsj:^ ]
tre" Nous soijiugè§, i^ea Qls jeç.Qnnais^s, <|je ]
là première, nous ne serons jamais les hom<- i
mes de la seccmdel j
bès^fô^Miuand on s'efforce de nous i
Irouver en contradiction-avec nous-mêmes; |
quand ,on 4nvp.que, -spit : paur. «ous^eoit. |
contre noi^ f yg. p^s§é dont çn définitive, ;
nous ne sommes pas solidaires, on est éga- 1
lement dans lé "faux. oKôuyel Epiménide,»
le Çwstityftflnn.el p]e se. réveille .pa* d'un
sommeïl a& trentcdeèx ans, -ët/' sàtis tenir
cbcSptede la différence des temps'«.'et :(Îbs
sltUatmnsTe 3p ë'etive??; bè ; sé dispose'nul
lement h des idées ànti-clériéales.' J f I ' - ■ - - - 14 '. K
ii J .J àjji fj
Malgré certaines apparences^ le àaà^r^
nous voulons le troîçé;;i),"^ plus'le Wpnfa
par .conséquent, notre rôle ; ii8 ;s®x«tit'npn
ply§ être le mêmër'Nptis 1 TfaV^ns 1 '{>as,;c#i-
me nos prédécBSsëurs, 'à combattre les>eB^
vahiësë'ibiéôs dvrt&;4ér&é>
du pouVbir. Nous avons h le prémunir con-
tre Içs suggesti.ong.égbï^es' des.'p^tis ;j por
tiques. Quand aous lui rappelons ales' le'"
fioiis,'<ï« piiSsé »;,'.'6é;tfè^t dè'notrê'jjaHi
unameflace, Dieunous engarde !c'estVfiÇ>
fet(4)Un.§.prjévoyànGe respectueùsç. '■■.?
* tefe Journaux- iég^tithiâtes féi^nènt de s^j:
méprendre. Us noûi acQu's^'i assurément
aveci-fialcul, d'irréligion Ji, et d ! iàipiété; D ( «
iïBél'^BÏîïï Prétèndraient-il's 'conSnil^è lï
caùse dë-léurâ ambitions politiques avec la
cause de lareligion ëlïê-même.î Nous^pnç
toutlieu de le cràindre^ét ïious i'avPns dit
franchemçnt. Nous'^jn^, ^ toajgf^' leïiré
dénégations, des icâthoiiïqu«& sineèrêsuet ^vé*
rîtableoàejat désintéresser ^
la ^e'ritt!,tPute : - '■ pu issanfâi «t. vraimentesoi
chrétienne; etî^personoô'.-plus.' que'. -neu'S-
ne^^efaît^déso^.de^^ir .^glfs^
puissance ; céleste,.. pactiser, av&c^ésrahcu-
ne? da l?.(terre:i' J
n>- ttoweoinptaDons ce-^|uë le catholiçismë
p 0 y rrait .p.er dr "I'àl l.iâiaçè^il'îï à "
quelconque ; nous ne comprenÔQs^pa&4<è
quLiljpomrait rgaMt.. *
Est-ce un crirnéî Nenus rêvons^our le olergé
ù^îôlë'i^haut^u^^œô.^
pl an«r àu- dessus - â«4ov^ es -nWdiasensions
ef, ^tputes no^^iiéTfeïfégf^t^piàlj^Ét^
' domto&S-pas , nous ne sauriens.trop^ré 3
pifôks&iëftX qui veulent confisquer sou
influenee moraleiatuprofit'Jda'teurintérêt
Si nous péchons d »i?s i pntrft a ppréciation,
ce n'estj>as, on en conviendra, .parce, que
nous voyons rabaisser ia mission du prêlre ;
danâ Ja so biété^modertie j maïsT btefî^' gKfcg
qûe,npus:vèûionaX'éle.v6rrN()us ne lui d&- ;
àand^-pas t d;êtrè-«<>lu6il-fd , êtr& J à' iiou8 ;
eÇpas'à:d'^u'frès^ f n.o*a^ 1 i\î deràahdôns.d 'èr ;
tré;ttpiis.tWouilui d^andWs> : par,i/oual
de l'Eglise qu^il personnifie, d-'énter l'es pièj- i
ges c^'^u^S ;i ^i i ' Atudf , ^enf's , éiî l seTvS i
i. cpmme d'un iagtrui^ie
- Entre., nous et nos contradicteursj ï'opi-
•Diotiimparliale jugera. 1
Àuj'ourd'hui; il nôug resté plus "qu'à
protester contre certains procédés de polé- ;
miqùe qui nous paraissent dépàsser-l'es bpr-1
nés de toute.convenante. ... - s-
Nous soinmes'âës punùcistes, il est vrai,
et, à ce titre, nous appartenons & la publi-i
cité,,.Q^el'pfli^isp.ui.e.iips^pipiopç, qu,aJ'on
coiàtrôle nos açtes; que y faitt'e de 'inieuxj
i'oft^ànÏQse à'railfér "^iotre 1 hbçï, èojlt %-
coret , ■ ■ '. - • ,■ ■ ' i-.' A
r Mais que l'on touche A notre heùneur et
à'èôtrë|>tôbité'politique, c'est trop! Nous
faisçtosilà^pajt deis entraîneinens àç l^ po-i
lémiquè;."on .doit fiire 1a part de nos" sus
ceptibilités personnelles. 11 '
'•îîou's demandons seulemebt à peux qui
fopJtgilVâutêmênt profession de leur indé-
pendatféô,' de'"ne pas contester la-iiôtre^;
ceux (jui j)rj tendent,''aVfc 'lïti^éjgitiràè' or-'
gîiêil, avoir'liés ço'nyictions,, "de vouloir
bien croire que nous eh avons''aussi.
- Nous 'les ^ilpjplion£ ép&b, ,§ti Ko,m dés;
, jettresj ftiinom dft notrê -«^mmune dignité^
de n.e ^>as faire que nos luttes quotidien-
nés Sescènderit; du't'emlïù (|e la"'jbl|ipî^u§,,
sur jin^utrp'terrain. "' j' ; ,V V,."" :
■/•' A.; Geanûçuillot. ■ '
-,
Oa lUTdans la Gazette de France : . |
<5 Dans tioire dérnièi'e'répqnsejaii^onsff
iutlpntiil, ^ri";,dâjt§ 'du^^ mars/lë 'npmià'p
M; GràndguiHôt s'^st trouvé, rapproché de
,qu^lques expressions,qui ont provoqué, chez
ce dernier,, d'honorables susceptibilités aux
quelles nous, ne .rgfusens pqs ,-nçlfe 'hom
mage..- ' i., ' ■ 's
. . b. Nous regretterions toute interprétation
qui pourrait-' être faite • de ces .expressions
contrairement à l'honneur de cet écrivain
politique, ce sens ne s'£■ étant rëellèmfent
pa$ attaché daiis notre esprit. '! \
"• "® A'cet éclalrbiésement ^rès, il, va sans
; dire que nousipaijQtenons, au sujet des vio
lences du Constitutionnel, le fond même de
notre critique; lea.traditions de la Gazette
de France n'étant pas moins éloignées de
toute défaillàhcë dâ^ns-la rigidité" aé' Vèa' li
gne, que de toute Jidstilité persbhnèllé con-
i tre les plus prononqés dé ( , ses, cobtradic-.
teurs.'» — Lelarge. " " •%.
- Nou^; avons u jCQgstat4, r^tan.présqu'una?
n^inp ayee,lequel les^électeursAdè Bressuirâ
oi^appelé M..-Leroux.à.-siégçriComme leut
député au- Corps- Législatif. • «i - - • *
- Sur-plus de 21,Q0ô votes inscrits,' 2S8séuL-
- lement ont été répartis efatre lès adversai
res- du, candidat * désigné. par* l'administra^
tioq à 1^/conïl'ancé du peuple, :, 20,893 voi|
ont'ainsi protesté de l'attacbementHe leur
noble pays "au gouvernemeût- de ' l'Empe
reur. • ' •' 9 K ' uy ~' ' J * < J
Mus sommes.heureux. de reconnaitre
daûs'ce résultat' j'effet d ; ancienQe% iijflûen-
,ces lf restées .pUigsa^tés. d"an,s^e^, ç,QUitrées f
pape, qu'el)es ,ont s^ mettra .leur popularité
au, ssrvice da la causa nationale. Le dévoù?
mént à l'Empereur à été, dans cette ttc<&-
r sion, une force nouvelle, comme il était la
meilleure preuve' dù dévoûînent au pays.
Leiïclergéi.de .l'arrondissement" dâ»Brës-
suirej-nationatèoratn'e l ; a été daitis toûs les
temjps le clergé français r u a ! montré,"dans
' cette ciréonstance, coîïïbiè'n ^pttt ,vaines les
: tentatives d^âgitatioii ^pojîtiôue fattés soujç
lç, prétexte d'un intérêt.rçjigleiix,, car Jl a
vgtè piivÂrtemèntiôiirflêf, candidat necoma
mandé,par,l'administratioa.t-i a
wp.iîi.i
' 11 ;a> • i ®ÈORGES~ ZlMMEk.
TELEGRAWIiÈÎ!i»RlVEË ;
. ; ' ■> t. »î* i.;./ «'Ï* .
, a , "h .. : \îettûè'j Î9 ; fiiar^ ; f '
lA Ga&Ue de Vienne annonce que^malgrd les
mesures de précaution qui avaient été prises,
le général-E-yBfct4ea»'#î(iat ''guhâdé-dan8 sa pri
son, en laissant des aveux pleins de repentir
sûr-les détournem^us qu'ii avait comtois; u
- m :■ a • i Turin/9'mars.' 1 "- - y
■ U'QpinioneA&Jza jouripiiblieia note,-en-date
du 2 mars {1 a(ire?sée jgar. M., le .€qmte 1 de ,Gar
votir' aù ché^àlier "N'gra,' li Paris,*" sur la quesi
tioa de Ja 'Savoie 'et dtfîCiCé:
La. nota, rappelle les déclarations contenues
l 'agrandissement'de la Sardaig^e ^'ssé "ja
mais constituer «urftdanger pour la ; Fraace 3 'à
laquelle les derniers événemeps rattachent le
gouvernement piémontais par. les liens de la
reconnaissanca 'et de l'amitié, ce ; gouverné-1
ment a: >t?op, ' -cependant, le : sentiment* de ce 1
, què'l'Italie'doit a ^Empereur pour lie pas prê
ter la plus sérieuse attention à- una demande!
^ul'repose suMéïespect de? vteux .deà pôpu-
latiens. >Le-gou•mamiel ne .consentirait jamais', même au
brix< des plus 'grAffflS avantages,' à. céder ou, ;
à éeHànger 'auoa&e'jpartîe; du territoire jqui>
■ lorméf depuis tant de '! siècles ^l'apanage *'gio-j
rieux deli biaison dè= Savoie. Mais il me sau
rait! s'empéeber de éprendre «ea xonsldéra-i
tion le changement que- leV derfiters' événe-
-mens de j l?ltatie Ont apparté dans la'situation
des^populattons -de la Savoie ét du eomté de
Nlce."Au moment où lë Piémont réclame pour!
les habitans de l'Italie centrale le droit 4e|
disposer d&'laur sort, li pourrait'^ bon 1 droit,
être entaché !dtrrepfoc&e: dîip3U6tice ! èt' dîilï-l
'fconfeéquenCô s'il' refusait aux 'Sujets du roi qui '
habitent^u^delà ' 'des Alperi'le droîtde- Mani
fester librement leur volontér' " . i - •
: i 1 Et quelque» 5 Vifs-ftue fdsèent Ks° t^g'rets dui
gouvernement de'Vitetér Emmaïniel srl^spro-^
vinces qui furent lè bôrcéâu'de là -moB^hie
de Savoie- demandaient leur- séparation nej
pourrai t, rftfnsp.r de.tecognaitreiavaleur d'une|
manifestation à laquetlele vote du Pdrlement!
&atlorjaliu^ffnBer(alt'tïBë^lale^- ! lëgàl& u ■ i
^ Les.dMaratiQûfe dftiJ, .Ttioaveuel, efl.ee qjji ;
touche les, grandes puissances et fa.Suisse.,
préviennent toute' fawé" Interprétation; et'se-
cprôtatronÀ'së-
ront dé naturé àîa^àni 1 ? bletf des diffitUltéS.
pe pelles,'déclar?itior}g,. ij^spiréçs.paï.Uft : senti- :
.ment élevé d'égflité et.de justice, ne perxnet-
■tent''- d'ailleurs pàS 1 aedoutèrque/dans tdus
-le» «as'," 4a "-Sardaigne ' et laTr&nce devraient
négpeier- l'effet ,.d'ayoir jôstrç: eUes.Ufte ligtoife
defroati^e,convenable. WlJ '
■., Madi ld. 8 mars,, 8 h., 2Q soir. ,
• Des fcabVla"s mispn'4 Service' deVaût Mélilla i
-ontteafllcfté et ; 0btfeù i ra !i pe¥tMsSi6ii l 'd , eùtrer 1
La Gazc«,fl pùblie des dispositions ayant,poup
"objet d'àtaéllorér les étUdëS'de'S travaux Vêtéo-
ïologiqtidi.b <'< * ■' - -i' " (Hàiia&ÉùÊitfr.)
Ainsi qu'^1 avait éljé convenu â la s^incé
de lundi dernier, la' Chambre des Commua
nés à ouvert îfâ discussion hier " jéudi sur
la motion,de M. Byng proposant ùné adres
sé d'approbation et de remer'cîment à la
reine au sujet du traité de commerce^
Cette J discussion' n'a pu ' être terminée
dans cette'séance ét a été renvoyée $ au-
- e an. »• - 1 -" " l ur ' ; " *c 1 • • iï"-'
jourdhUi. ' ; j...
... Dans leteours des débats, un membre dù
parti ' tô : ry a lâifuné nouvelle tentativ^dfi
détpyrner t'àfiténtibn da .l'a Chambré du
traité dé .' c'o'mtnerce, 1 poùr l'attirer sur la
quèstiori dé lit Sà^oie. Lord Vane Tempest
a pTOp'éèé jp'drtàït 4'ue. 14
L *£* M 1^.«M M j "MW % An
gnerirens ^édS'"' tdtréhanf'les" intenti'ons aS
la'Fïaù'c'e ^iki'Vatppôrt à'la Savoie". Il ne 1 pa- 1
raîf 'pàs'i ' d'àprès^-la J dépè&ié^ télégraplif-
que,, que l'on ait fait à cét' .àïnèiidemèiil,
l'hbnHôùr'delédisctite^^dànflcius lès fcas,
il n'a pas^tàrâé^tre^rétirë;" . . v , ^
• Qu'ant à M ihotion spéciale de M. Kïïïgla-
k«, ! qui J étâit ànnonc'é^^'otlr lundi, nous api :
pVenons ^ue", sur la d^tnaade J dè ll lord 'Jobti
Rûssèll; cë h députê J â 'cùnsénti ^l'ajdtikbi 1 . 1
Un'atafendemfent à cettë itiotion; émané de
Monckt'ob.'Milnés et dont .nôus'dohnons
le texte plus loin, se trdUVera dé même!
ajôùfné nécessairement. ■'
L LëÉf*joU)?ti^ux j ' d^ Londrès çobtinuent en
généràl-^blâtner'eh termeé 'éûérgiq[uës'ceë
tetitaïiVeà'dé ; discU'ssîd[isvàines etirritanteg
silir une 1 question; 1 où -l'-Aii'életSarrc ne 'petit
vouloir conformei* ses actès" au * langage ' dé
qdbl^uëS'éifétnbresdë^l'Oppesitioïr.'Lë'ZiiJ»^
ly-Pfetoi ^âir fetemplfe; dethiitidèr-aùX 1 tbîie's
sllâ^ei-aietit 1 îetix^mêines' ' à^èt étiuter.
leur u progràm'mé ."'Vëùléht-iTs '- co'iiibiùrë
pour j "là ^ SaVôïe ? 1 ^ S'il^'è^'' est^'^insi
ajbute-lejoirt'llal'ànglaiâ j^qù'ils -le''fasàtsït
et^comïnettétit^céf acté' dë suibidé' polïtï-
Cjue.-Màls si''terh'ëst foinlJ'lëuffprojét; leur
eonduitë ; 'è'd A ce mp^néht'ést mânifëstémënt
anti-patriotique; sinon lôjmBllëment' icrimi 4 *
nelle. Oé-Wieét doifé^ue dans le but de
ressaisii , 46-pôuvoir^-q«.'ils-ehercher.iient
étourdiment à briser l'alliance entre la
Francè i et'l*X'nglëtefre7 et "risqueraient une
guerre européenne!'»
Le Morning-Chrôkictei-ii'ièt pas moins sé
vère. IL attribue des ressentifflêfl^tou*
pergonpëjs. l'opposition d'uif des -orateurs
tories sur cette quèstièn dé/ia Savoie, et ^i-
'gDiil'g, c^èz lînjifttrg orateur, ' M. fcibglakç,
une ardeur ir'téflédhiô ët des plusdan^e'-
feiasés. ' a Eu Angleterre, 1 dit !lé ChronîpU,
nous *a^préci0ng à leur juste valeur-les
hommes et leur tactique. Espérons queysuf
le continent, le public est assez au courant
de nos débàt's pa'rlëtriënt'àirïs four s'en for
mer une idée vraie' : et lés juger tels qu'ils
•sont; » ' J " t ( , _ ■ Y ' 1 V' ?,
Re sort pas jie son .thème: Tan-
peiipù 1 dô- la Ssrçoie> ! quoiqu'on en puisse
ne yaut pas 'la peïne que VArigïe-
■ terre se brouille aVeb. laj- Françe , et d^
lQfS.il p.ftovieftt, dç Jfte\ , poiii^.parler. plus
-haut* qtî'pn-ne; Vfut ftgirt « Le b'otj 'séijs dè'fa
naliffa, dïtriî> pointaux gens
qui- pàrient"'àifî?> : sahë prêts à' M-
'Muf 1 I-lA e,7f.
r .. ^]t',éur, L }B. cœur'"'mais 'c'e^t ^
tout', ta faainfie' pëm.nQii?. dîr^ .ce que^disaitlp^t
TÇ^çHb^^li,§u y li.',Ho;njç -^'«'foitbien, ïtlQUr
sieùr,"protestez, eï rentrez chez vous* » iiotiçaihonorable .pour! une grande natioifc'de
tant: parler, qua'nd elle p«ut faire si peu?Tall«
estilareflexion'qu'on i a r aûfairé en* lifantxettà
coifrfespdMdncê. Léà Mpmmés; 4ç.',$ens ejj, 1^
geils diï'mbnae sp'sprpnt ^emaQaé s'il ne V%j
lâ^ pa:s u ml|ÇU#,>pi;è$'Qoiis étr/e. consultés
<}e ; g,iie'ûouf axions à .faim, : laisser. Je3 choses
ailes, toutea/geulea, etmôme'féliciter ;la Franc»;
-sur son agrandissement de territoire^ * Cette-
conduite «ût été aussi^in'atile que mesquine.
L&iFrahce riè ! së soufeié nt'aê nq£ élogç?f'nij4j
n^trç bKlmç. ^ ^.
• Les^ in1,eii^e|llatipnë- de M. 'Kipglak^.g^
peuvent pas plus abouliruquei la correspok»-
danëe diplptoàti|ù^'E^es ^e. ferài^^qu'a-
jdutéV dés paroles, ài: desn paroles^ C'est at
que le, Timei exprime à o sa façqn.ei^. qç
termes: ' c "
' ' «"At' Mbglfïluj ^ïpppse clft, wiissir" la'ïi&teie«
iojiineç,' d'àjaiiter. ies invectives > parlementai*
res aux iavectives vdiplomatiijuesi et de\ îai¥6
lire au
d&nc6«
but'!deflaâfiotio4i,—qiie L
S 1 . ^'''SOUtèite-'-twis' iès-,' gfjuvernemqna>
l'Ettfopë - W faire 'caotus t aux. remontran-i
ces,",si' fèrièsf-.lèjjr bQn,,;plâisir,j Que.,l'appel
soit 'eïiîèûdu où- ' M»» .HUnglake promet
une belle ^déchaïgae d'injures partit^
eii', sçfijri'èclôj
_. , tfees tfit/oaalè^ que ^l're^t, ICinglak»
iBgÛrojresnoiis^'l^'dièt^gfiOTanjjiiiie-ou le Gon|4
Législatif. dfe'Pàrlsxï>totestaatc0rttred'annexioii
du, -Srindft, oulduu v rayauaiôi^'0u-4e. r 'Ntfus' ,jfë
nonfeinquiéteiioasV'as dé répoàâre jkux critig
mrt8f iioÙB ; i i»a0serioW ndtre. chemin, en. lés
.-priant dà'^'ùivfë'ïte'ii&r.' ' » ' 4
' '• I
tio/i up uuy,,uyy
n,e i iia J Hiiartier J uaLonaros. Yja-til là de quoi
provotîuerune c ierre européenne où pérfJ
raient plvrs d'b-.itiâi'es qu.e n'en .contient ,1a
8i S 'oJ - v : ^u,
En 44finiU^i. [n-jTimes est d'àvis^qu'il na»
•soit'plus p'arW'dp cette* affairé. L'Angle^
tëïjpé''ai ^nti^y.^y t s^tîQn tacite,à tpût, cW
qui; a.'éièlaiiV/iuVlïfi: enrçste/là.^ousse^
rions 4enté» d'en^ l^^e autan^t. • >*«
-m .y» 1 1*^. MÀfel'f! MABTlis." 1
V
4Jj
P^LEMENÏ AÀ\UAIS.
CHAMBRE DES'jlORDS,—, SëanCi*^ 6 "Wrs.^ , ^
Le comte" Elhttbàrougi demanda raison qui,
avait fait omettre, dans ïa-^orrespoad, ^nce oonce^ri
nant l'aûtiëxftin ûela Savoie,, toutes j.ss coinmu- f .
cations avee reS'go'ùverùèmensiîe ftuss!.^ de P w î Ç
se et d'Aùtriche: Hvouèrait 1 savou'\a"quel
les vues du gouvernement ont été comnmi.\5uêf»
à la Prusse, 1 à i la Russie et ià.l'Autricne , et ? u •
été; fait des.déJtnarches.poui'iOBtenir leur,coopt< a J
i XI
HIULIEÏOS Da^^snîilllûtt«£t.îl Ô:MâRS^s4 aâjtbien
.Si vous aviez su !, , •• ■. .
segpoir, et, nç pouvant yous fluËifeç;
h
- -J
•X "i-W
.
..1) tîiî.
flfUK
L
.•. ..1
. v ■
XVI.
• V.y M-
(Suite.)"
.j- — ,.
"La ttUit vM-: jef-ne-dermis gttèrè.-Appuyé'
au balcondé- mît ^fenêtr^'tft -vous aperçus
dans le jardin 1 ; vous'm'e semtjlâtes bfeHè';
" comme un rêve, pensive tomme 1 lainaéî'stt^
cïttiëi triste comme la 1 doufeujr.'..,Qae 1 voti-
lëz-tôusf Carine? Je su s j jeune, ^n'-ai
jafti*iis aimé, moi ! : Jii;entis qu^ moQ-eœ'jr'
allait à vous. Ls /' ^ -hj
"Carine leva une^â'ti' vers -Maiiu?, com--
me poif lui l'iire sjgaa de ne^p'ts.ep dire
davantage.- •" -j
Le lendëmaw, contiOTla lé-jeuae-liom--
râë, qu'il n'étftit'pointsi fdtcilelendeoaain je vous vis r Dé ! ce-ntement, je 1
né pouvais détourner les yeux de ^otre cher
visage: H me'semblait que toutès les^fem 1 -^
mes 1 (Jtfe j'avais rencontrées jusque-là dis-'j
paraàssaîenl"de mes l 'Souyenurs^ -disparais- -
sàrent d-i 'monde. Vous étiez
mage charmante di la grâce, t'imrig^ra-^
dieuse de la beaute..: J'al!à!i= vousauner!
G '.pendant, Carine, chère ingrate, ri«»n de
moi ne vous touetiuit; 'ihus preuves d inté
rêt paraissaient vous irriter, et nia svmpa-
tliie-poiùcWUSf.iieosEmblait égalée que p^r
votre antipathie pour-moi,
— MoiI de l'antipathie;pour yousî 11 fal-
v^fes 1 {«y-
éûts; rérpQlÈidit Cariuè aVfiû';
uriè nigétiuité ; t6u : cb ! xTité'^ 1 U ! '<5lait dïfià "trop,,
tard».» Vous étiez parti.-~ ^
—*Et voùs m'avez regretté? dites efue yous
m'avez regretté ^ - - K - • ' J
— La maison me sembla bien grande îîé-
potïdit'Ciriiïfr; -J"-'*-'- -} - - u '
' Maîs:moi,* reprît 'Màriûs;' 'je' n'e ^drd^
pei'ddis -'pas tout •à'fâit > çà,i l 'jëT'etr6uva v isTO J - !
[tre souvenir et votr< nqm partotit... Le ca-
fpUaixi^' ûp i'Bdda; Pétrus;Mandely. était tuj
jamidë votre famille;^lsàv;ift;yo'tre : histoireX;
fjé-l 4 appris-p'ar-lui;—■ *' '
I tHic vive rougeur 'riotfvrit-;lë frdnt et lés'
■jouesde la j^uoe fille, et' elle se détoùrnî
suapeu; «n*murmuraul";iiRa : ëu;tô'rt rte vo>i$
lla'dire'! -- \ >•>. - i».
I — Ah ! Carine adoréb, ne rougis pas de :
; ta "vertu, ne- roUg»s pas ^e- la nobl^seet du
dévoilent généreux de ton aniç," è^àerra- Ma 1 '
ritis'avéc un élatf'dontiln'éfaH" plù?nr)altre J ^
peu de lemoaes 'oht "plus sàùffert ^'ïe'toi *'
auëune n'a -étés : plus-'indignement trâmé^ '
mais^ ne regretté' point • ce^'preuves .'dont.'
tfrçs'sortie plus : p'prë' ét : pms^grandej'er
dont le-èiél; permetfrapeut-êtr^ 1 'quti^'fp./t»'
récoHHiënse^î 0 '1 "
- -Carine, un-'pttt lr<\ublé'e de-la Téh^menée;
du jeune hèrrrojô' set- ard^nt^l-mg-ige"
de-la- •pMsioi qaç-pé^ so^né rie ltii;'ilvai,r eit-f
core- fdit' er-^ndrejMiHHne^reHibla'; ué'lougf'
Icjs'sôn agitait4out-'son corps ; màisMl^nîo"^
saitv* pluii " înterroifipte celui disait ! sîf
bieil".- Kiu -' j iu -iiay
— Ah! continua Marius, je serit'is bientôt
^ue ma vie était changée, qu'elle n'était
; ;-.i £[-jlj ht'L. ii A
-plus: en^Gtîû^flffVfrasret qu'àioutpriï-'
ja devais vpusjevoir..^ , ■
, "Peuf-êtrë .ayidz-'y^us ' antepdu, dTrç, chez
vqtre'qpçlë-.qû^je vo^I^ii visiter. ^ Nordj
et "m'aV^nGer. ^u^si Joui jquç p0;Sii>le.koij,s t
ëfes lalîtudès tërriblesi 9Ù pe,^ a.pe*ul§£rpi"d t
sp.saisitd^foif.s, el'.lentëmç^t'glàcè,, ngtre
egéur., ' J " I- ". - ; %.
! Oui, c'ejt là .que je voulais àll'ér , pour ,
; mieux ^ouâ'fuir- M'ais, agré's avoir «nte^du,
1 votre,Iiîst§ : re,'ce n'était,plu^ lgpôle, qypj§;
çlierchrfis,^c , étov,pu^r / ', ' ; ," n . {, t ,
vJé 'pt^iiMaidèiae mè'mettrai terré etf
id répriUa!, routp de Gothqnboyrg.,.> mai?;
: lenrémentî Jà.hii, vimlais uas i âriivej^rop :
'tôt'..'.^avai^-je, hela^-Vi vquà'déAi-ie^moA-'
retour,! Comment, yo.u-iabqrd^r, vous ; quj.
• paraissiez si résolue! a| me "fiju ? (Comment
vpù^ parler,' '[{iPqe .voujif-jç jp<)ia}t
m*p'jteadccj Itme 1 èppg^aiCde^'àdrg#^;
fà.V'ôti'é'jîjict^; U y."a dûs, .il(,>s§§.,qu > il 1 _Uiït c
s|vôiçtair,ç 6 ^i on. i éJ ]p,e u ta v ou e f $ ctJJ.%
qii.i'les înJârpraîgu^js'telleipent u.n aptîUpil.iévère"
fiij, .i61 > ;i;.Une jourï&e de' G *t^3n|>ourg.,jâ<
vouiûstiiré'.une dernière Jidii |.e. J esp'éraigij
(Tube. tiçOn,-â ù, a^nfraûfxe^j'efiji^pir^lg'^i
ixouvel'ïs" Pour tromper mes cnryus>
peiguis ces arbres, ces bf»is, ces torrent,
ces rocher?, qui peuj,;ê/Ee avaient vu passer
jadis votre sereine beaute et votre jeunesse
insouciante. Paig-j'é^oquaûniçs gp^venirs,..
vdus vtS^eï, ajouta-t il en Wofyrani "te* £01^
bJLeau. s'ils sont .présepg .et '.iidèles ; : dans
moit 1 cèiivçç^ J vous 'ay^ rëjip\xy^ voir^j
— .Cent fois plus belfeim Canne^se^re-,
Q^ent,ll^tté^ du. p.éti.t 'chif^jiiùvje
rr "t- 1 . aftiz -a • - f sJf
xhLâ ï~zïr. WiilZuci -o uj a .i ià :
"îlsiïs; "contîiÉiuâ^t^ellefpmir pëmjre ainsi,
iiJ&W^avftir beaucoup de. talents . j- i.»
ài-y/ ^en, il suffit de beaucoup aimerai-sr.: Obi ne,me difes riefl." t,--i.u
-. mParçe amiîO.us savez tout^nlestrce. pas,
Carine îy-pajm qua vous savez que je vous
- aime,i • u r, ^ .j.,- .
. ; .Une.faible rougeur colora les joues pâles
de la-jeune.-fillei On eût;dit ce-premier
rayon rpse, de. raurpre c qui vient .toucher,
sur. la cime.des. monts,.la4)lanche.ur imma
culée des neiges. . ,■ • a ù ll. \
— Jamais^! n^parlez, jamais .ainsi l.
— Toujours au .contrairej -je veux toa-».
jours répéter fie mot-là : Je„vx)U& aimp^Cai
nnp. Lie^ous aiffle J, iLfaui.quft'je vous ac-,
costuma,àl eynteïidre^aj ... L i 0:.^.
i—Et si.jp.oei puis p^s.yxépoadrèj!
. tt 4â,».e wjis deavande rien, ; fU la jeune
hç*mcfta»ïien qnp.d.evous iwssfiraime^.dai
"vous.laisser,pansoler.-.v Pendant si-bngtv
teçjps vous avez donné sans - reeevoink.l-
Quandj Ji. présent,, vous .recevriez sans;, dont
~ ncr*— Vous croyez donc que ja, puis être in»
gratej»;. -, . .
je ne vous-défends'pas dal'itre.l
.a. : r'
ber sa tête blonde et pâle" sur l'épaule du
jeune homme, . j .<-
•—Cariné,. murmurait' celui-ci en effleu
rant ses beau® jchevaux-idu souffle et du bai?
ser,- €arinej veux-tu- êtra mat femma devant,
les hsmmes et devant Diëu, piourJoujoursl
— Ah1-cUt-elle,-iice tserait 'trop, de bon^
heur, et je>ne letoérite^pas. 1 »•►'' i m.- wl
^11 se laissa glisser'it ses pieds, et posant la.
; têtasur-ses genoux-'!)--1. i if. .-(■■■ >
Cejn'astKpas- pour!4oi;qua- je te- prie,"
lui dit - il, c'est pour.-moi'l' po'qis moi,
qui t ne t peux-plus vivrèr loin da torpeur
moi-qui ne, séparé; plus ma destinée de la
tienna ; pour moi qui veui te faire un ave<-
, nir^sirbeauy ■ que» 'le - souvenir dirpassè.ne
se présentera. plus. jamaisiA ta^pensée !.^>.:â
Carine dégagea une deeses mains; et lai
posa sur le front de Marius, en murmurant:
Ah!, mon Dieu! il iûéisemble que je sens
j mon cœur renaître ! pourrais-je jam&is por
ter tant de.bosfeeûr.?3^ ^ 1 1 ' • *
— Le bonheur rend fort Lrépliqua Ma-.
: rius; demain^i, tnoùs^partirons.' ensemble
pour'-.Lilla-Edet, et j'irai>-të ^demander à.
ton .pèreo n *■ - ; >- ■- <•
-i- Mon père-n'est plus à-Lilla»Ede(i ; -nous
Croyez-moi, .d'ailleurs : celui..qui. aime ia avons quitté^cettriste séjour'.qui-nous rap
mieu^ fttoujoui^-la plus, belle part; ne soaa x -- J -* J -
ge? pa^.:^ims plai{id«e> you^eyriezplutôt .
iû enviée., ^ ^ 1, 4 ;>:" ( -•)}. *k .' *
•r-^ Ami. cher et généreux ? comme»t pour?-
râis-jg famaisj.vpus jeojerfiejr.jassez?r - . -,u.
r-^jgft oubUant.la passéi en vousc confiant,
à l'ayeniç, et À moi,-ma cjièrp Caripej en vousi
per^étt^ni d'étr# heureuse.,v>i ->1*
Ktoriù§|, avajtirpprig^imaio da-ila jeune;
fille qui, qettçuois, ne ilui fut .point ôtèë : il:
s'ètaitiapproçhé-d'elle^ ,ët. leurs -têtes se,
touchaient .presque. Marius, passantsén brait
a^tour^alâ, taijû^ de fiarinPr l'ftttica^jco.nks»
lui-,X^n§.Rp séuifeitElu?;} çlle.laiasaitonîti
àtii',-'' u v"ï ■" *■> b'.Jt'A
pelait'iâ>-tousadesi pensées, çruelles-; il de*
meure maintenant a un mille d'ici dans^un
; petit gaard (i) qu'jli exploite^ .etiil sera heu
reux de-vdus voir. Maâsil croira comme moi
que tout ee.qui m'ariive^stam réve-Ilb . ;
Bn^éve qui n'aura^point de-réveil, «fit
l'artiste en. serrant - les mains "' de j lâ belle
j Suédoise" et ; en plongeant .de longs regards.
daaS'Seâ'-yeux. *-• : :<.< j .■■■.. ; jl--.
Mai^comma«il s'aperçut que, daps cettft
pauvreiame si longtemps ployéesous de faix
du chagrin, l'idée ^tristaata -reprenait bieâ
vi.'ii '«i i ■ i' Ji "J.lVi JjuJj ; .îu ^ è
-(lî-Nem ^nôriquç défl tgtmès «uédoite&.'c* • <-1
iî.'. irJ-.l l*.i XjiS Jjùj t C' « JmIa . Vi . mJ '
.v .i 1 rilvite le dessus, et qu il voulait, à tout prix,
; ladistraire, il sp résigna à, ne.plus lui paw
j ler dé.sen amour, et il lui démandace qu'elù
! le.avait fait depuià qu'il avait, quitté la mai^
sondesonpncic..- < h
; - 1 Je vous ai regretté, répondit-elle avec
; une- adorable naïveté. * x. ' ■ v
Et.se reprenant tout-» à coup, non sans
rougir un pei\: : .■>- .s
d— Cs.n'est pas cela que .-je voulais direji
fit-elle, j'ai-été- bienaisade vous voir parti®!,
j •— L'un est! précisément (le contraire dç>
, l'autrey fit Marius en souriant, «t je ne sais.
. plus.ce que je dois croire. ^
. i-nNi moi non plus! répondit ,1a jeune filifc
avec un mouvement d'épaule. Mais que les
hommes sont donc?, insupportables de vou^
noir comprendre ce qu'on ne veut pas l i expliquer! Oui, j'étais à. la.-fois triste.^efi
; joyeuse dexous voir partir, jayéuse-parceÉ;
que votçe présence me gênait; . parce quçi
je sentai^ que j'allais -vous aimer, et que ja
ne.voulais-pas.iu.-. -. y c <. - ri
elle-cachai. sa,.têtje dans ses mains, .jy
^Triste ! continua-t-elle, parce qu'il ma
semblait-^e, jeaausi.a4mais déjà. i - «v
-Leç- .yeux^dauMariuS' brillèrent des plus
doucea larmee qui aient jamais'mouilléjlcs
paupières d'un»nomme. , ....
-rr- Maintenant^du moins, dites-moi tout^
•fit-y c .à!!la'jeunp fille, je.ïeux tout savoir..*
A*antmendépaxti aprèsmeo arrivée, pen»
' dant mon.abseacp... tout... tout t-b
.^—i-Moia -Dieul Itout - n'est. .pn?s^ue, rien î
répondit Carine;«mue de la tendi esse 'tiro^
fonde qu'elle .voyait en lui. Sachez seules
ment queavoùsrn» me fûtes: jamais indiffé
rente X» . . i. .* 1 • . • . O -> i.J .. .* V.; -
1 Dès la.-première foi? que-je sfous.\is,.vxms
me parûtes-, affectueux eUhon; raes juge-
mens étaient bien, désintéressés, ûârijerÉwL
croyais à jamais exclua. du. monde et. de. la;
L-'. : . ^-1 . .li.oi ^
M
.4* ANNEE —N- TO.
SUREA UX Â
f\ *\ (* F, - L$ * «f • r
PARIS : iruô de Valois {Palais-Royal)î n' 10}
t» '• '■»'• M"WT-& M » m" £*~ " '•£*• • »>* i* - ■ 6 .. *• •> "-"jr « ;»*■!. -* •*» jf«IÏ _£■
F >u >f ■> >• ' î ^. ' /*#v? H ' a ' i*'< *>, * »* F-
SAMEDI 10 MARS 1860;
TROIS ÏIOB.ÎTfîjiViï;
J>IX MOIS,«iTtMiiMitfl
Ui< * , U& i £
„• ■> ■• r=- i
*fra *»f *fwtmH«HU,'voir'i„
rjublié les s et sq de chaque
>■ -, à lord ™ de i ADMiaiSTBiTipn,^ Journal, raô 4» Valois, n'W^u ^ - # —
^>'1 '*3- ? -T' • ■>' ■ :• " ' . A . . ~
» "■ - ; î - ... >„•.- "... .- v. - - «►«.&;-' '-«fc* iWftfS
PARIS, 9 MARS,
*.•■ .,....-r t " . . ..flï ,;» ■*. ..■-, ■•♦.T..'
«LE SOfÉRiGE UNIVERSEIL, j
- -ET- l/OKDRE PUBLIC EUROPÉEN. .
1 La doctrine de la souvérçinété.nationale,'
s'exprimant par le suffrage universel/ que,;,
la France a proclamée, la première, dans le
Jûonde moderne çt .dontftÛe a fait, Wbajçe
sincère de ses institutions, est .invoquée; âu-
î&urd'hui contre la politique impériale," au
profit, de combinaisons contre lesquelles
elle n'a pas, sans doute,, à protester, majs
«fui se préparent eadehorsde sesinspirâ-
îions. Il est.donc du-devoir et.de la dignité
■4e" notre pays de montrer-les limites de ce
droit et d'en indiquer la^mesure en en dé
fendant la légitimité Nous devons savoir
.reconnaître, après^ l'application, que nous!
enavons faite nous-mêmes, 'quellësgât-kn-
tiés il. offre à l'indépendance inférieure des
■peuples- et "comment il ! pourrait déVeijïr
P5Ùç l'Europe., .par-: une faussa- extension, '
une causa d,e.troubles et d'iùcessanspériljî.
• En marquant ainsi, avec-netteté et fran
chise la juste étendue dé ces principes 1 ,
loin .-d'en diminuer la puissance * .nous-
a ril pqur le droit à être violé .par 1 • cçu^c -qui
l'exagèrent, qu'à être combattu $ar ceux
qui le proscrivent,. > -• j-- '<> . - ■>
.Ni l'un? ni l'aulre de ces extrémités ne
coBviennent au sens droit de -A^tre nation
- et à l'élévation dé gentimens "et. d'idées qui
préside aux conseils du gouvernement dô
l'Empereur. La Francpj.qui ajConsijtQré.ces
doctrines par la double élection de là dy
nastie napolépqiQ^ne, es.tp.lus que toute
autre intéressée à cequ'elles-ne deviennent
p2£une ttteqaçé a
droit de veiller à 1 ce; que «a ^propre cçiuse
né, soit pjjr compromise parades, èntraîne-
meng par des ambitions tpi'fejle a loya-
Iesçy/nt essayé de. contenir- et,d?éclairer..
* Lorsquei Napoléon I ,r en appelait"à la vo T
lonté. du peuple, ce n'était pas, devant l'his
toire, une po'pu ^personnelle ju'il cons
tatait, citait un;droit nouveau qu'il procîa*
mait, mais uq droit qqî nè: menàç^ijtDÙâ'
.. ' . ... . £ j ; _». ij , v.- ii . iJw& -i » >J -cw - ■» * ■■ 'Wi ' ' * ** -•
l'Europe, puisqu'il réconciliait. la France
a¥eç le* "çripeipff, de' l'â^toVité^ en relrem';
. pant l'hérédité' monarchique à ïa' isource vi -
vè 'dfeia, souveraîneté ■: * '
,T«el encore a été le caractêrtf 'du 'vote du
2 décembre i'éss. Le suff^gf ^§iv|i^r'e6^
la base des institutions xte^iî^Fftfnee ^rio^-
Véllejr ii ç'e§t S 1U1 1 (Jû^'l'Empî^eVrërey^^-y
a-di*'ans^ a dû,- dès^es premiers jours,-sa
Jé'êttiîûît^'él fea g?ândeuy mpra^.
^ponpidéré' au poio\ de^^weLd^ cel^l ions
internationales, Je-suffrage univçrefeliie&t-'ltf
mâp|§rje;ià plul'èclaiantift^J^iir* l'indé*
pèqdàp'Cié îpté'rieî«*e ! d'^s péûplés^ et le fes-'
ps4ï djes'yot'es-, à^i'iiiènaâsi^'impWj mx
puiéatnccs étrànlçèr^,'pani&'qiré^
n8e&tatîQ0;de.la volanté publique nïst, àu-».
delàdes firo ntîére?,- 'pi^nô - ^gfe^ioti,-ÎBtjifl;
pérO". v - " « .-Lu.ii Jvûi. •. ;
-•-GSest une des plus nobles conquêtes de* la
Fr'àiicé que"'d'avotr; ffii1; ïçÇo'qnâl'fr^ cé^tç;
ind-âpeadance dè '4'action d'Ua peuple lors^
qu'ejje yei^^W^ri^'yrj ,#îis, J d'ès.quîe
«ette'açtion dépasse,les frontière? des ÊtatsV
ejle doit se concilier avec les droits récon-
suèdes autres.nations,.âvôc riatérêt,supé+-
riétir''vieHi'éqailtbVe géti'éral, 'ji le/drçiitr
n&tional ..se trouve ■ alors 1 en {jrésencej du
droit public ei^ropéèn. : \ ~ *"■ 73
; Ua retour Rapide sur notre propre histoi-
remettrà dan? tèut ^ôQ'j'duf cette distinè-
tion. lîe t830.à 1881, la France, .qui cher-,
charte pour aïnsi ' dire, ! la ■ formulé de. sa
constitution politique moderne, a traversé
trois formes de gouvernement. Mais tous
cës ' Changèmens %ésont accomplis sansmo-
4,i^lèjr'Jâ : ^onfîgur^atioii hatiqÀàle;,ïùatériel-
lement parlant, rnolre> 'pays occupai, soiis
bes diyeiîs'régimes, uiie piaéé' ^le daps,le
nippî^J si nous pouvons iê-dirè /sâ pêïspo-
nalité extérieure nè §'était pas altérée j'ëlle
agirait simplement srçr èlle-même 'dansta
plëjjde^puissancè-de çônin^épendânce.ët de.
son droit., C'est encore •ainsi 'qu'€lle a* pu s
consàcrér un pouvoir glorieux 1 eï dtiràble
sans queJ'Éurope,se crût autorisée'à s'op
poser à toutes ces tentatives oii au rétablis-
sement d'une dynastienati'onale qui n'avàit
sûl^'d'aube proscription'.gu9 ceilç de,l'é-
.trail^eri t .. ir a .w L ■i- j,, fc',rs' r: ^ ;
En eût-il été de iùêmè,' nous lé deman
dons, sij-par-un-'TOfltttement yenu, soit de ?
la Fi-a^cj ç)lg-ïR%çj loit + 'dÊS .populations
voisines, nous""avions réçlamé e|i même
temps, sans* autre titre que la volonté na
tionale, àTést'et au jnidi, des agrandisse-
mens de territoire
La réponse est écrite à chacune des pa-
ges de là diplomatie européenne, depuis
trente jms. Elle ressqrt notamment duretés
duutrône de Belgique: auquel* un prince
îinançais avait été appelé. * ' i
"L'exemple de la' JFran'ee,, forlifié.pat,l'ad
hésion du sentiment public et par la sa
gesse- de nos jiommes d'Etat, prouve donc
ce que nous disions au commencement de :
cet: .àrticle, ç[uè le suffrage "universel, ex
pression* incontestable de la volonté publié
que à l'intérieur, n'à pas, par lui seul, uqe
vertu suffisante, pour changer les.conditians
de) l'iexercicede la souverdiietCilisqyÊi da,nà
ses rapports avec. Tétijanger. Le,. déj>la<^
ment de la baise du pouvoir' n'a ; pas
rnttdiflé ' les' obligations réciproques, et es
•peuples ou des g6'ùvéViïemçi/s. J 'Quel' que
soit 4e principe au nom duquel; 1 s'^xeite i
rautGrité.souxéraiàe,.la ; itfàditionJOu Uélsc-
lion; quelle que soit lk forttie dtî pouvoir 0 ,
, les nat^oDS, t>rit entre elles'ieis. mêmeè "de^
voirar Pa06'.quô ces changemens • 'essentiels
pourle^drbit côn^.tuti'oniiel çuikent exe'p)
cer^ae înfluenoe iarcée au^delà vdes from
tiè^e^-sûr lé droit iaterfiatîopal. ' J
Ou s'arrête,; là-souveçaineté,.«n un mot,
l'ijbàitëè l'acjjioii
du suffrage-iuiiivers«'E qui neiaufôit impo
ser,* 1 ériHbiit'ca,^, îiil i p<àitîqûe.fr^çàis^uij§
, solidarité^ r n^çessair^ dans dgs .actes jaussi
peu' conformés' &> ses cOngeil^'du'aù drôit
t fî#îc.3i'i%«rofipT ;: ■ /K" " ; L ' ■ •
iïbùvi 'x .» ««s - A» GfiJ^jDiiUUiLOTt .f
i n^WÎin^frappô' • >:
:• Diùn c6té>, (^est fe Srfe/é qtif nbus' repro-
c^-àVe^ne certainë aigreur, d'avbir^Ôïij
j ^|,l'é'pi5fipEALàû > ^aD(k*e-gMderàuxTcoi^
ï séquences possible^ et ptoehaidep; dans ons
cernaiJé'!"VpîB,"de là, âàrtriflfX^àiutiç^m^i'
r
4^olj^;dei.^ct^s ^uicMStafftât.iaçYià ^ etii
' mort r =abolir le^mariagé civil r ietG>,i3etc. La
révolution/ selon t;e jcfurnàÇ 'est' crta s'ourcë
dà 6ohcordat, la sôutç^l'de' "lâ'séparaTiôn
bijéh"' défçrhiipéè dg'tQlKês'^Te>". p çn^ t c s. I|.b"é(f
rale&».
Ea vérité !... ..., ._..-•
Nous avions cru, jusqu'à cé jonr, qde ; ii6-
tye cpas.titution^adnyQistfatiye, judiciaire, "
religieuse et 'militaire; que la création de
la magistraturej que l'organisation du cler-
gé?x(ub la séparation de i'Eg^se et de l'E- <
tat; que toutes ces grandes choses éntre-
.vués^tt comme ébauehées par les légfela- '
teurs ,,! dë ! : 8^y- âvaién^ 'été' sfngulièremeïit
•compromise's pat les réVoIùtionnàireè de £(3.
Nous avions cru, avpç beaucoup d'àùtjres,
que^^réunissantles êlëbàejps épars d'ûne so- :
ciétë"'dissouîe a et^le's^ combinant avec ses
propres xrémiOûsrfEïï^îîêTêïïr avait, pu
donner la vie à ^cette : oeuvre de 'la première •
Constituante. - ^ ,, . T * ' h }
' Sï l'EnS^ii'è' n'avait pas réparé les jerreiûa ,
et les crises dé Q3, {ioys,ja'auriops jamais' 5
vu reparaître M faucommencement de fce
siècle; et Si-SO'r n'aVait. été^forfifié, ajgïàndi ;
et complété par - le- preteià; Empire, l n6tfe |
n'auriotfs.bonsèi-vé',"chacunle'Sait^resté, ;
'aticuùë de ges «ion^uêtesr. ' T" i
^"VoitàT : g; 'dçrniçr pi^t Hhistoire ët lfl j
premier mot de h politique coatempo- |
rainô 1»' ->• i ^ j
-Ild«Àci'à l hosyeuX, dpui fèvolùtidhè: j
noys.gtjpriQ;o^ J'yp^'.am^ttissonsj:^ ]
tre" Nous soijiugè§, i^ea Qls jeç.Qnnais^s, <|je ]
là première, nous ne serons jamais les hom<- i
mes de la seccmdel j
bès^fô^Miuand on s'efforce de nous i
Irouver en contradiction-avec nous-mêmes; |
quand ,on 4nvp.que, -spit : paur. «ous^eoit. |
contre noi^ f yg. p^s§é dont çn définitive, ;
nous ne sommes pas solidaires, on est éga- 1
lement dans lé "faux. oKôuyel Epiménide,»
le Çwstityftflnn.el p]e se. réveille .pa* d'un
sommeïl a& trentcdeèx ans, -ët/' sàtis tenir
cbcSptede la différence des temps'«.'et :(Îbs
sltUatmnsTe 3p ë'etive??; bè ; sé dispose'nul
lement h
ii J .J àjji fj
Malgré certaines apparences^ le àaà^r^
nous voulons le troîçé;;i),"^ plus'le Wpnfa
par .conséquent, notre rôle ; ii8 ;s®x«tit'npn
ply§ être le mêmër'Nptis 1 TfaV^ns 1 '{>as,;c#i-
me nos prédécBSsëurs, 'à combattre les>eB^
vahiësë'ibiéôs dvrt&;4ér&é>
du pouVbir. Nous avons h le prémunir con-
tre Içs suggesti.ong.égbï^es' des.'p^tis ;j por
tiques. Quand aous lui rappelons ales' le'"
fioiis,'<ï« piiSsé »;,'.'6é;tfè^t dè'notrê'jjaHi
unameflace, Dieunous engarde !c'estVfiÇ>
fet(4)Un.§.prjévoyànGe respectueùsç. '■■.?
* tefe Journaux- iég^tithiâtes féi^nènt de s^j:
méprendre. Us noûi acQu's^'i assurément
aveci-fialcul, d'irréligion Ji, et d ! iàipiété; D ( «
iïBél'^BÏîïï Prétèndraient-il's 'conSnil^è lï
caùse dë-léurâ ambitions politiques avec la
cause de lareligion ëlïê-même.î Nous^pnç
toutlieu de le cràindre^ét ïious i'avPns dit
franchemçnt. Nous'^jn^, ^ toajgf^' leïiré
dénégations, des icâthoiiïqu«& sineèrêsuet ^vé*
rîtableoàejat désintéresser ^
la ^e'ritt!,tPute : - '■ pu issanfâi «t. vraimentesoi
chrétienne; etî^personoô'.-plus.' que'. -neu'S-
ne^^efaît^déso^.de^^ir .^glfs^
puissance ; céleste,.. pactiser, av&c^ésrahcu-
ne? da l?.(terre:i' J
n>- ttoweoinptaDons ce-^|uë le catholiçismë
p 0 y rrait .p.er dr "I'àl l.iâiaçè^il'îï à "
quelconque ; nous ne comprenÔQs^pa&4<è
quLiljpomrait rgaMt.. *
Est-ce un crirnéî Nenus rêvons^our le olergé
ù^îôlë'i^haut^u^^œô.^
pl an«r àu- dessus - â«4ov^ es -nWdiasensions
ef, ^tputes no^^iiéTfeïfégf^t^piàlj^Ét^
' domto&S-pas , nous ne sauriens.trop^ré 3
pifôks&iëftX qui veulent confisquer sou
influenee moraleiatuprofit'Jda'teurintérêt
Si nous péchons d »i?s i pntrft a ppréciation,
ce n'estj>as, on en conviendra, .parce, que
nous voyons rabaisser ia mission du prêlre ;
danâ Ja so biété^modertie j maïsT btefî^' gKfcg
qûe,npus:vèûionaX'éle.v6rrN()us ne lui d&- ;
àand^-pas t d;êtrè-«<>lu6il-fd , êtr& J à' iiou8 ;
eÇpas'à:d'^u'frès^ f n.o*a^ 1 i\î deràahdôns.d 'èr ;
tré;ttpiis.tWouilui d^andWs> : par,i/oual
de l'Eglise qu^il personnifie, d-'énter l'es pièj- i
ges c^'^u^S ;i ^i i ' Atudf , ^enf's , éiî l seTvS i
i. cpmme d'un iagtrui^ie
- Entre., nous et nos contradicteursj ï'opi-
•Diotiimparliale jugera. 1
Àuj'ourd'hui; il nôug resté plus "qu'à
protester contre certains procédés de polé- ;
miqùe qui nous paraissent dépàsser-l'es bpr-1
nés de toute.convenante. ... - s-
Nous soinmes'âës punùcistes, il est vrai,
et, à ce titre, nous appartenons & la publi-i
cité,,.Q^el'pfli^isp.ui.e.iips^pipiopç, qu,aJ'on
coiàtrôle nos açtes; que y faitt'e de 'inieuxj
i'oft^ànÏQse à'railfér "^iotre 1 hbçï, èojlt %-
coret , ■ ■ '. - • ,■ ■ ' i-.' A
r Mais que l'on touche A notre heùneur et
à'èôtrë|>tôbité'politique, c'est trop! Nous
faisçtosilà^pajt deis entraîneinens àç l^ po-i
lémiquè;."on .doit fiire 1a part de nos" sus
ceptibilités personnelles. 11 '
'•îîou's demandons seulemebt à peux qui
fopJtgilVâutêmênt profession de leur indé-
pendatféô,' de'"ne pas contester la-iiôtre^;
ceux (jui j)rj tendent,''aVfc 'lïti^éjgitiràè' or-'
gîiêil, avoir'liés ço'nyictions,, "de vouloir
bien croire que nous eh avons''aussi.
- Nous 'les ^ilpjplion£ ép&b, ,§ti Ko,m dés;
, jettresj ftiinom dft notrê -«^mmune dignité^
de n.e ^>as faire que nos luttes quotidien-
nés Sescènderit; du't'emlïù (|e la"'jbl|ipî^u§,,
sur jin^utrp'terrain. "' j' ; ,V V,."" :
■/•' A.; Geanûçuillot. ■ '
-,
Oa lUTdans la Gazette de France : . |
<5 Dans tioire dérnièi'e'répqnsejaii^onsff
iutlpntiil, ^ri";,dâjt§ 'du^^ mars/lë 'npmià'p
M; GràndguiHôt s'^st trouvé, rapproché de
,qu^lques expressions,qui ont provoqué, chez
ce dernier,, d'honorables susceptibilités aux
quelles nous, ne .rgfusens pqs ,-nçlfe 'hom
mage..- ' i., ' ■ 's
. . b. Nous regretterions toute interprétation
qui pourrait-' être faite • de ces .expressions
contrairement à l'honneur de cet écrivain
politique, ce sens ne s'£■ étant rëellèmfent
pa$ attaché daiis notre esprit. '! \
"• "® A'cet éclalrbiésement ^rès, il, va sans
; dire que nousipaijQtenons, au sujet des vio
lences du Constitutionnel, le fond même de
notre critique; lea.traditions de la Gazette
de France n'étant pas moins éloignées de
toute défaillàhcë dâ^ns-la rigidité" aé' Vèa' li
gne, que de toute Jidstilité persbhnèllé con-
i tre les plus prononqés dé ( , ses, cobtradic-.
teurs.'» — Lelarge. " " •%.
- Nou^; avons u jCQgstat4, r^tan.présqu'una?
n^inp ayee,lequel les^électeursAdè Bressuirâ
oi^appelé M..-Leroux.à.-siégçriComme leut
député au- Corps- Législatif. • «i - - • *
- Sur-plus de 21,Q0ô votes inscrits,' 2S8séuL-
- lement ont été répartis efatre lès adversai
res- du, candidat * désigné. par* l'administra^
tioq à 1^/conïl'ancé du peuple, :, 20,893 voi|
ont'ainsi protesté de l'attacbementHe leur
noble pays "au gouvernemeût- de ' l'Empe
reur. • ' •' 9 K ' uy ~' ' J * < J
Mus sommes.heureux. de reconnaitre
daûs'ce résultat' j'effet d ; ancienQe% iijflûen-
,ces lf restées .pUigsa^tés. d"an,s^e^, ç,QUitrées f
pape, qu'el)es ,ont s^ mettra .leur popularité
au, ssrvice da la causa nationale. Le dévoù?
mént à l'Empereur à été, dans cette ttc<&-
r sion, une force nouvelle, comme il était la
meilleure preuve' dù dévoûînent au pays.
Leiïclergéi.de .l'arrondissement" dâ»Brës-
suirej-nationatèoratn'e l ; a été daitis toûs les
temjps le clergé français r u a ! montré,"dans
' cette ciréonstance, coîïïbiè'n ^pttt ,vaines les
: tentatives d^âgitatioii ^pojîtiôue fattés soujç
lç, prétexte d'un intérêt.rçjigleiix,, car Jl a
vgtè piivÂrtemèntiôiirflêf, candidat necoma
mandé,par,l'administratioa.t-i a
wp.iîi.i
' 11 ;a> • i ®ÈORGES~ ZlMMEk.
TELEGRAWIiÈÎ!i»RlVEË ;
. ; ' ■> t. »î* i.;./ «'Ï* .
, a , "h .. : \îettûè'j Î9 ; fiiar^ ; f '
lA Ga&Ue de Vienne annonce que^malgrd les
mesures de précaution qui avaient été prises,
le général-E-yBfct4ea»'#î(iat ''guhâdé-dan8 sa pri
son, en laissant des aveux pleins de repentir
sûr-les détournem^us qu'ii avait comtois; u
- m :■ a • i Turin/9'mars.' 1 "- - y
■ U'QpinioneA&Jza jouripiiblieia note,-en-date
du 2 mars {1 a(ire?sée jgar. M., le .€qmte 1 de ,Gar
votir' aù ché^àlier "N'gra,' li Paris,*" sur la quesi
tioa de Ja 'Savoie 'et dtfîCiCé:
La. nota, rappelle les déclarations contenues
l 'agrandissement'de la Sardaig^e ^'ssé "ja
mais constituer «urftdanger pour la ; Fraace 3 'à
laquelle les derniers événemeps rattachent le
gouvernement piémontais par. les liens de la
reconnaissanca 'et de l'amitié, ce ; gouverné-1
ment a: >t?op, ' -cependant, le : sentiment* de ce 1
, què'l'Italie'doit a ^Empereur pour lie pas prê
ter la plus sérieuse attention à- una demande!
^ul'repose suMéïespect de? vteux .deà pôpu-
latiens. >Le-gou
brix< des plus 'grAffflS avantages,' à. céder ou, ;
à éeHànger 'auoa&e'jpartîe; du territoire jqui>
■ lorméf depuis tant de '! siècles ^l'apanage *'gio-j
rieux deli biaison dè= Savoie. Mais il me sau
rait! s'empéeber de éprendre «ea xonsldéra-i
tion le changement que- leV derfiters' événe-
-mens de j l?ltatie Ont apparté dans la'situation
des^populattons -de la Savoie ét du eomté de
Nlce."Au moment où lë Piémont réclame pour!
les habitans de l'Italie centrale le droit 4e|
disposer d&'laur sort, li pourrait'^ bon 1 droit,
être entaché !dtrrepfoc&e: dîip3U6tice ! èt' dîilï-l
'fconfeéquenCô s'il' refusait aux 'Sujets du roi qui '
habitent^u^delà ' 'des Alperi'le droîtde- Mani
fester librement leur volontér' " . i - •
: i 1 Et quelque» 5 Vifs-ftue fdsèent Ks° t^g'rets dui
gouvernement de'Vitetér Emmaïniel srl^spro-^
vinces qui furent lè bôrcéâu'de là -moB^hie
de Savoie- demandaient leur- séparation nej
pourrai t, rftfnsp.r de.tecognaitreiavaleur d'une|
manifestation à laquetlele vote du Pdrlement!
&atlorjaliu^ffnBer(alt'tïBë^lale^- ! lëgàl& u ■ i
^ Les.dMaratiQûfe dftiJ, .Ttioaveuel, efl.ee qjji ;
touche les, grandes puissances et fa.Suisse.,
préviennent toute' fawé" Interprétation; et'se-
cprôtatronÀ'së-
ront dé naturé àîa^àni 1 ? bletf des diffitUltéS.
pe pelles,'déclar?itior}g,. ij^spiréçs.paï.Uft : senti- :
.ment élevé d'égflité et.de justice, ne perxnet-
■tent''- d'ailleurs pàS 1 aedoutèrque/dans tdus
-le» «as'," 4a "-Sardaigne ' et laTr&nce devraient
négpeier- l'effet ,.d'ayoir jôstrç: eUes.Ufte ligtoife
defroati^e,convenable. WlJ '
■., Madi ld. 8 mars,, 8 h., 2Q soir. ,
• Des fcabVla"s mispn'4 Service' deVaût Mélilla i
-ontteafllcfté et ; 0btfeù i ra !i pe¥tMsSi6ii l 'd , eùtrer 1
La Gazc«,fl pùblie des dispositions ayant,poup
"objet d'àtaéllorér les étUdëS'de'S travaux Vêtéo-
ïologiqtidi.b <'< * ■' - -i' " (Hàiia&ÉùÊitfr.)
Ainsi qu'^1 avait éljé convenu â la s^incé
de lundi dernier, la' Chambre des Commua
nés à ouvert îfâ discussion hier " jéudi sur
la motion,de M. Byng proposant ùné adres
sé d'approbation et de remer'cîment à la
reine au sujet du traité de commerce^
Cette J discussion' n'a pu ' être terminée
dans cette'séance ét a été renvoyée $ au-
- e an. »• - 1 -" " l ur ' ; " *c 1 • • iï"-'
jourdhUi. ' ; j...
... Dans leteours des débats, un membre dù
parti ' tô : ry a lâifuné nouvelle tentativ^dfi
détpyrner t'àfiténtibn da .l'a Chambré du
traité dé .' c'o'mtnerce, 1 poùr l'attirer sur la
quèstiori dé lit Sà^oie. Lord Vane Tempest
a pTOp'éèé jp'drtàït 4'ue. 14
L *£* M 1^.«M M j "MW % An
gnerirens ^édS'"' tdtréhanf'les" intenti'ons aS
la'Fïaù'c'e ^iki'Vatppôrt à'la Savoie". Il ne 1 pa- 1
raîf 'pàs'i ' d'àprès^-la J dépè&ié^ télégraplif-
que,, que l'on ait fait à cét' .àïnèiidemèiil,
l'hbnHôùr'delédisctite^^dànflcius lès fcas,
il n'a pas^tàrâé^tre^rétirë;" . . v , ^
• Qu'ant à M ihotion spéciale de M. Kïïïgla-
k«, ! qui J étâit ànnonc'é^^'otlr lundi, nous api :
pVenons ^ue", sur la d^tnaade J dè ll lord 'Jobti
Rûssèll; cë h députê J â 'cùnsénti ^l'ajdtikbi 1 . 1
Un'atafendemfent à cettë itiotion; émané de
Monckt'ob.'Milnés et dont .nôus'dohnons
le texte plus loin, se trdUVera dé même!
ajôùfné nécessairement. ■'
L LëÉf*joU)?ti^ux j ' d^ Londrès çobtinuent en
généràl-^blâtner'eh termeé 'éûérgiq[uës'ceë
tetitaïiVeà'dé ; discU'ssîd[isvàines etirritanteg
silir une 1 question; 1 où -l'-Aii'életSarrc ne 'petit
vouloir conformei* ses actès" au * langage ' dé
qdbl^uëS'éifétnbresdë^l'Oppesitioïr.'Lë'ZiiJ»^
ly-Pfetoi ^âir fetemplfe; dethiitidèr-aùX 1 tbîie's
sllâ^ei-aietit 1 îetix^mêines' ' à^èt étiuter.
leur u progràm'mé ."'Vëùléht-iTs '- co'iiibiùrë
pour j "là ^ SaVôïe ? 1 ^ S'il^'è^'' est^'^insi
ajbute-lejoirt'llal'ànglaiâ j^qù'ils -le''fasàtsït
et^comïnettétit^céf acté' dë suibidé' polïtï-
Cjue.-Màls si''terh'ëst foinlJ'lëuffprojét; leur
eonduitë ; 'è'd A ce mp^néht'ést mânifëstémënt
anti-patriotique; sinon lôjmBllëment' icrimi 4 *
nelle. Oé-Wieét doifé^ue dans le but de
ressaisii , 46-pôuvoir^-q«.'ils-ehercher.iient
étourdiment à briser l'alliance entre la
Francè i et'l*X'nglëtefre7 et "risqueraient une
guerre européenne!'»
Le Morning-Chrôkictei-ii'ièt pas moins sé
vère. IL attribue des ressentifflêfl^tou*
pergonpëjs. l'opposition d'uif des -orateurs
tories sur cette quèstièn dé/ia Savoie, et ^i-
'gDiil'g, c^èz lînjifttrg orateur, ' M. fcibglakç,
une ardeur ir'téflédhiô ët des plusdan^e'-
feiasés. ' a Eu Angleterre, 1 dit !lé ChronîpU,
nous *a^préci0ng à leur juste valeur-les
hommes et leur tactique. Espérons queysuf
le continent, le public est assez au courant
de nos débàt's pa'rlëtriënt'àirïs four s'en for
mer une idée vraie' : et lés juger tels qu'ils
•sont; » ' J " t ( , _ ■ Y ' 1 V' ?,
Re sort pas jie son .thème: Tan-
peiipù 1 dô- la Ssrçoie> ! quoiqu'on en puisse
ne yaut pas 'la peïne que VArigïe-
■ terre se brouille aVeb. laj- Françe , et d^
lQfS.il p.ftovieftt, dç Jfte\ , poiii^.parler. plus
-haut* qtî'pn-ne; Vfut ftgirt « Le b'otj 'séijs dè'fa
naliffa, dïtriî> pointaux gens
qui- pàrient"'àifî?> : sahë prêts à' M-
'Muf 1 I-lA e,7f.
r .. ^]t',éur, L }B. cœur'"'mais 'c'e^t ^
tout', ta faainfie' pëm.nQii?. dîr^ .ce que^disaitlp^t
TÇ^çHb^^li,§u y li.',Ho;njç -^'«'foitbien, ïtlQUr
sieùr,"protestez, eï rentrez chez vous* »
tant: parler, qua'nd elle p«ut faire si peu?Tall«
estilareflexion'qu'on i a r aûfairé en* lifantxettà
coifrfespdMdncê. Léà Mpmmés; 4ç.',$ens ejj, 1^
geils diï'mbnae sp'sprpnt ^emaQaé s'il ne V%j
lâ^ pa:s u ml|ÇU#,>pi;è$'Qoiis étr/e. consultés
<}e ; g,iie'ûouf axions à .faim, : laisser. Je3 choses
ailes, toutea/geulea, etmôme'féliciter ;la Franc»;
-sur son agrandissement de territoire^ * Cette-
conduite «ût été aussi^in'atile que mesquine.
L&iFrahce riè ! së soufeié nt'aê nq£ élogç?f'nij4j
n^trç bKlmç. ^ ^.
• Les^ in1,eii^e|llatipnë- de M. 'Kipglak^.g^
peuvent pas plus abouliruquei la correspok»-
danëe diplptoàti|ù^'E^es ^e. ferài^^qu'a-
jdutéV dés paroles, ài: desn paroles^ C'est at
que le, Timei exprime à o sa façqn.ei^. qç
termes: ' c "
' ' «"At' Mbglfïluj ^ïpppse clft, wiissir" la'ïi&teie«
iojiineç,' d'àjaiiter. ies invectives > parlementai*
res aux iavectives vdiplomatiijuesi et de\ îai¥6
lire au
d&nc6«
but'!deflaâfiotio4i,—qiie L
S 1 . ^'''SOUtèite-'-twis' iès-,' gfjuvernemqna>
l'Ettfopë - W faire 'caotus t aux. remontran-i
ces,",si' fèrièsf-.lèjjr bQn,,;plâisir,j Que.,l'appel
soit 'eïiîèûdu où- ' M»» .HUnglake promet
une belle ^déchaïgae d'injures partit^
eii', sçfijri'èclôj
_. , tfees tfit/oaalè^ que ^l're^t, ICinglak»
iBgÛrojresnoiis^'l^'dièt^gfiOTanjjiiiie-ou le Gon|4
Législatif. dfe'Pàrlsxï>totestaatc0rttred'annexioii
du, -Srindft, oulduu v rayauaiôi^'0u-4e. r 'Ntfus' ,jfë
nonfeinquiéteiioasV'as dé répoàâre jkux critig
mrt8f iioÙB ; i i»a0serioW ndtre. chemin, en. lés
.-priant dà'^'ùivfë'ïte'ii&r.' ' » ' 4
' '• I
tio/i up uuy,,uyy
n,e i iia J Hiiartier J uaLonaros. Yja-til là de quoi
provotîuerune c ierre européenne où pérfJ
raient plvrs d'b-.itiâi'es qu.e n'en .contient ,1a
8i S 'oJ - v : ^u,
En 44finiU^i. [n-jTimes est d'àvis^qu'il na»
•soit'plus p'arW'dp cette* affairé. L'Angle^
tëïjpé''ai ^nti^y.^y t s^tîQn tacite,à tpût, cW
qui; a.'éièlaiiV/iuVlïfi: enrçste/là.^ousse^
rions 4enté» d'en^ l^^e autan^t. • >*«
-m .y» 1 1*^. MÀfel'f! MABTlis." 1
V
4Jj
P^LEMENÏ AÀ\UAIS.
CHAMBRE DES'jlORDS,—, SëanCi*^ 6 "Wrs.^ , ^
Le comte" Elhttbàrougi demanda raison qui,
avait fait omettre, dans ïa-^orrespoad, ^nce oonce^ri
nant l'aûtiëxftin ûela Savoie,, toutes j.ss coinmu- f .
cations avee reS'go'ùverùèmensiîe ftuss!.^ de P w î Ç
se et d'Aùtriche: Hvouèrait 1 savou'\a"quel
les vues du gouvernement ont été comnmi.\5uêf»
à la Prusse, 1 à i la Russie et ià.l'Autricne , et ? u •
été; fait des.déJtnarches.poui'iOBtenir leur,coopt< a J
i XI
HIULIEÏOS Da^^snîilllûtt«£t.îl Ô:MâRS^s4 aâjtbien
.Si vous aviez su !, , •• ■. .
segpoir, et, nç pouvant yous fluËifeç;
h
- -J
•X "i-W
.
..1) tîiî.
flfUK
L
.•. ..1
. v ■
XVI.
• V.y M-
(Suite.)"
.j- — ,.
"La ttUit vM-: jef-ne-dermis gttèrè.-Appuyé'
au balcondé- mît ^fenêtr^'tft -vous aperçus
dans le jardin 1 ; vous'm'e semtjlâtes bfeHè';
" comme un rêve, pensive tomme 1 lainaéî'stt^
cïttiëi triste comme la 1 doufeujr.'..,Qae 1 voti-
lëz-tôusf Carine? Je su s j jeune, ^n'-ai
jafti*iis aimé, moi ! : Jii;entis qu^ moQ-eœ'jr'
allait à vous. Ls /' ^ -hj
"Carine leva une^â'ti' vers -Maiiu?, com--
me poif lui l'iire sjgaa de ne^p'ts.ep dire
davantage.- •" -j
Le lendëmaw, contiOTla lé-jeuae-liom--
râë, qu'il n'étftit'pointsi fdtcile
né pouvais détourner les yeux de ^otre cher
visage: H me'semblait que toutès les^fem 1 -^
mes 1 (Jtfe j'avais rencontrées jusque-là dis-'j
paraàssaîenl"de mes l 'Souyenurs^ -disparais- -
sàrent d-i 'monde. Vous étiez
mage charmante di la grâce, t'imrig^ra-^
dieuse de la beaute..: J'al!à!i= vousauner!
G '.pendant, Carine, chère ingrate, ri«»n de
moi ne vous touetiuit; 'ihus preuves d inté
rêt paraissaient vous irriter, et nia svmpa-
tliie-poiùcWUSf.iieosEmblait égalée que p^r
votre antipathie pour-moi,
— MoiI de l'antipathie;pour yousî 11 fal-
v^fes 1 {«y-
éûts; rérpQlÈidit Cariuè aVfiû';
uriè nigétiuité ; t6u : cb ! xTité'^ 1 U ! '<5lait dïfià "trop,,
tard».» Vous étiez parti.-~ ^
—*Et voùs m'avez regretté? dites efue yous
m'avez regretté ^ - - K - • ' J
— La maison me sembla bien grande îîé-
potïdit'Ciriiïfr; -J"-'*-'- -} - - u '
' Maîs:moi,* reprît 'Màriûs;' 'je' n'e ^drd^
pei'ddis -'pas tout •à'fâit > çà,i l 'jëT'etr6uva v isTO J - !
[tre souvenir et votr< nqm partotit... Le ca-
fpUaixi^' ûp i'Bdda; Pétrus;Mandely. était tuj
jamidë votre famille;^lsàv;ift;yo'tre : histoireX;
fjé-l 4 appris-p'ar-lui;—■ *' '
I tHic vive rougeur 'riotfvrit-;lë frdnt et lés'
■jouesde la j^uoe fille, et' elle se détoùrnî
suapeu; «n*murmuraul";iiRa : ëu;tô'rt rte vo>i$
lla'dire'! -- \ >•>. - i».
I — Ah ! Carine adoréb, ne rougis pas de :
; ta "vertu, ne- roUg»s pas ^e- la nobl^seet du
dévoilent généreux de ton aniç," è^àerra- Ma 1 '
ritis'avéc un élatf'dontiln'éfaH" plù?nr)altre J ^
peu de lemoaes 'oht "plus sàùffert ^'ïe'toi *'
auëune n'a -étés : plus-'indignement trâmé^ '
mais^ ne regretté' point • ce^'preuves .'dont.'
tfrçs'sortie plus : p'prë' ét : pms^grandej'er
dont le-èiél; permetfrapeut-êtr^ 1 'quti^'fp./t»'
récoHHiënse^î 0 '1 "
- -Carine, un-'pttt lr<\ublé'e de-la Téh^menée;
du jeune hèrrrojô' set- ard^nt^l-mg-ige"
de-la- •pMsioi qaç-pé^ so^né rie ltii;'ilvai,r eit-f
core- fdit' er-^ndrejMiHHne^reHibla'; ué'lougf'
Icjs'sôn agitait4out-'son corps ; màisMl^nîo"^
saitv* pluii " înterroifipte celui disait ! sîf
bieil".- Kiu -' j iu -iiay
— Ah! continua Marius, je serit'is bientôt
^ue ma vie était changée, qu'elle n'était
; ;-.i £[-jlj ht'L. ii A
-plus: en^Gtîû^flffVfrasret qu'àioutpriï-'
ja devais vpusjevoir..^ , ■
, "Peuf-êtrë .ayidz-'y^us ' antepdu, dTrç, chez
vqtre'qpçlë-.qû^je vo^I^ii visiter. ^ Nordj
et "m'aV^nGer. ^u^si Joui jquç p0;Sii>le.koij,s t
ëfes lalîtudès tërriblesi 9Ù pe,^ a.pe*ul§£rpi"d t
sp.saisitd^foif.s, el'.lentëmç^t'glàcè,, ngtre
egéur., ' J " I- ". - ; %.
! Oui, c'ejt là .que je voulais àll'ér , pour ,
; mieux ^ouâ'fuir- M'ais, agré's avoir «nte^du,
1 votre,Iiîst§ : re,'ce n'était,plu^ lgpôle, qypj§;
çlierchrfis,^c , étov,pu^r / ', ' ; ," n . {, t ,
vJé 'pt^iiMaidèiae mè'mettrai terré etf
id répriUa!, routp de Gothqnboyrg.,.> mai?;
: lenrémentî Jà.hii, vimlais uas i âriivej^rop :
'tôt'..'.^avai^-je, hela^-Vi vquà'déAi-ie^moA-'
retour,! Comment, yo.u-iabqrd^r, vous ; quj.
• paraissiez si résolue! a| me "fiju ? (Comment
vpù^ parler,' '[{iPqe .voujif-jç jp<)ia}t
m*p'jteadccj Itme 1 èppg^aiCde^'àdrg#^;
fà.V'ôti'é'jîjict^; U y."a dûs, .il(,>s§§.,qu > il 1 _Uiït c
s|vôiçtair,ç 6 ^i on. i éJ ]p,e u ta v ou e f $ ctJJ.%
qii.i'les în
fiij, .i61 > ;i;.Une jourï&e de' G *t^3n|>ourg.,jâ<
vouiûstiiré'.une dernière Jidii |.e. J esp'éraigij
(Tube. tiçOn,-â ù, a^nfraûfxe^j'efiji^pir^lg'^i
ixouvel'ïs" Pour tromper mes cnryus>
peiguis ces arbres, ces bf»is, ces torrent,
ces rocher?, qui peuj,;ê/Ee avaient vu passer
jadis votre sereine beaute et votre jeunesse
insouciante. Paig-j'é^oquaûniçs gp^venirs,..
vdus vtS^eï, ajouta-t il en Wofyrani "te* £01^
bJLeau. s'ils sont .présepg .et '.iidèles ; : dans
moit 1 cèiivçç^ J vous 'ay^ rëjip\xy^ voir^j
— .Cent fois plus belfeim Canne^se^re-,
Q^ent,ll^tté^ du. p.éti.t 'chif^jiiùvje
rr "t- 1 . aftiz -a • - f sJf
xhLâ ï~zïr. WiilZuci -o uj a .i ià :
"îlsiïs; "contîiÉiuâ^t^ellefpmir pëmjre ainsi,
iiJ&W^avftir beaucoup de. talents . j- i.»
ài-y/ ^en, il suffit de beaucoup aimerai
-. mParçe amiîO.us savez tout^nlestrce. pas,
Carine îy-pajm qua vous savez que je vous
- aime,i • u r, ^ .j.,- .
. ; .Une.faible rougeur colora les joues pâles
de la-jeune.-fillei On eût;dit ce-premier
rayon rpse, de. raurpre c qui vient .toucher,
sur. la cime.des. monts,.la4)lanche.ur imma
culée des neiges. . ,■ • a ù ll. \
— Jamais^! n^parlez, jamais .ainsi l.
— Toujours au .contrairej -je veux toa-».
jours répéter fie mot-là : Je„vx)U& aimp^Cai
nnp. Lie^ous aiffle J, iLfaui.quft'je vous ac-,
costuma,àl eynteïidre^aj ... L i 0:.^.
i—Et si.jp.oei puis p^s.yxépoadrèj!
. tt 4â,».e wjis deavande rien, ; fU la jeune
hç*mcfta»ïien qnp.d.evous iwssfiraime^.dai
"vous.laisser,pansoler.-.v Pendant si-bngtv
teçjps vous avez donné sans - reeevoink.l-
Quandj Ji. présent,, vous .recevriez sans;, dont
~ ncr*
gratej»;. -, . .
je ne vous-défends'pas dal'itre.l
.a. : r'
ber sa tête blonde et pâle" sur l'épaule du
jeune homme, . j .<-
•—Cariné,. murmurait' celui-ci en effleu
rant ses beau® jchevaux-idu souffle et du bai?
ser,- €arinej veux-tu- êtra mat femma devant,
les hsmmes et devant Diëu, piourJoujoursl
— Ah1-cUt-elle,-iice tserait 'trop, de bon^
heur, et je>ne letoérite^pas. 1 »•►'' i m.- wl
^11 se laissa glisser'it ses pieds, et posant la.
; têtasur-ses genoux-'!)
Cejn'astKpas- pour!4oi;qua- je te- prie,"
lui dit - il, c'est pour.-moi'l' po'qis moi,
qui t ne t peux-plus vivrèr loin da torpeur
moi-qui ne, séparé; plus ma destinée de la
tienna ; pour moi qui veui te faire un ave<-
, nir^sirbeauy ■ que» 'le - souvenir dirpassè.ne
se présentera. plus. jamaisiA ta^pensée !.^>.:â
Carine dégagea une deeses mains; et lai
posa sur le front de Marius, en murmurant:
Ah!, mon Dieu! il iûéisemble que je sens
j mon cœur renaître ! pourrais-je jam&is por
ter tant de.bosfeeûr.?3^ ^ 1 1 ' • *
— Le bonheur rend fort Lrépliqua Ma-.
: rius; demain^i, tnoùs^partirons.' ensemble
pour'-.Lilla-Edet, et j'irai>-të ^demander à.
ton .pèreo n *■ - ; >- ■- <•
-i- Mon père-n'est plus à-Lilla»Ede(i ; -nous
Croyez-moi, .d'ailleurs : celui..qui. aime ia avons quitté^cettriste séjour'.qui-nous rap
mieu^ fttoujoui^-la plus, belle part; ne soaa x -- J -* J -
ge? pa^.:^ims plai{id«e> you^eyriezplutôt .
iû enviée., ^ ^ 1, 4 ;>:" ( -•)}. *k .' *
•r-^ Ami. cher et généreux ? comme»t pour?-
râis-jg famaisj.vpus jeojerfiejr.jassez?r - . -,u.
r-^jgft oubUant.la passéi en vousc confiant,
à l'ayeniç, et À moi,-ma cjièrp Caripej en vousi
per^étt^ni d'étr# heureuse.,v>i ->1*
Ktoriù§|, avajtirpprig^imaio da-ila jeune;
fille qui, qettçuois, ne ilui fut .point ôtèë : il:
s'ètaitiapproçhé-d'elle^ ,ët. leurs -têtes se,
touchaient .presque. Marius, passantsén brait
a^tour^alâ, taijû^ de fiarinPr l'ftttica^jco.nks»
lui-,X^n§.Rp séuifeitElu?;} çlle.laiasaitonîti
àtii',-'' u v"ï ■" *■> b'.Jt'A
pelait'iâ>-tousadesi pensées, çruelles-; il de*
meure maintenant a un mille d'ici dans^un
; petit gaard (i) qu'jli exploite^ .etiil sera heu
reux de-vdus voir. Maâsil croira comme moi
que tout ee.qui m'ariive^stam réve-Ilb . ;
Bn^éve qui n'aura^point de-réveil, «fit
l'artiste en. serrant - les mains "' de j lâ belle
j Suédoise" et ; en plongeant .de longs regards.
daaS'Seâ'-yeux. *-• : :<.< j .■■■.. ; jl--.
Mai^comma«il s'aperçut que, daps cettft
pauvreiame si longtemps ployéesous de faix
du chagrin, l'idée ^tristaata -reprenait bieâ
vi.'ii '«i i ■ i' Ji "J.lVi JjuJj ; .îu ^ è
-(lî-Nem ^nôriquç défl tgtmès «uédoite&.'c* • <-1
iî.'. irJ-.l l*.i XjiS Jjùj t C' « JmIa . Vi . mJ '
.v .i 1 ril
; ladistraire, il sp résigna à, ne.plus lui paw
j ler dé.sen amour, et il lui démandace qu'elù
! le.avait fait depuià qu'il avait, quitté la mai^
sondesonpncic..- < h
; - 1 Je vous ai regretté, répondit-elle avec
; une- adorable naïveté. * x. ' ■ v
Et.se reprenant tout-» à coup, non sans
rougir un pei\: : .■>- .s
d— Cs.n'est pas cela que .-je voulais direji
fit-elle, j'ai-été- bienaisade vous voir parti®!,
j •— L'un est! précisément (le contraire dç>
, l'autrey fit Marius en souriant, «t je ne sais.
. plus.ce que je dois croire. ^
. i-nNi moi non plus! répondit ,1a jeune filifc
avec un mouvement d'épaule. Mais que les
hommes sont donc?, insupportables de vou^
noir comprendre ce qu'on ne veut pas l
; joyeuse dexous voir partir, jayéuse-parceÉ;
que votçe présence me gênait; . parce quçi
je sentai^ que j'allais -vous aimer, et que ja
ne.voulais-pas.iu.-. -. y c <. - ri
elle-cachai. sa,.têtje dans ses mains, .jy
^Triste ! continua-t-elle, parce qu'il ma
semblait-^e, jeaausi.a4mais déjà. i - «v
-Leç- .yeux^dauMariuS' brillèrent des plus
doucea larmee qui aient jamais'mouilléjlcs
paupières d'un»nomme. , ....
-rr- Maintenant^du moins, dites-moi tout^
•fit-y c .à!!la'jeunp fille, je.ïeux tout savoir..*
A*antmendépaxti aprèsmeo arrivée, pen»
' dant mon.abseacp... tout... tout t-b
.^—i-Moia -Dieul Itout - n'est. .pn?s^ue, rien î
répondit Carine;«mue de la tendi esse 'tiro^
fonde qu'elle .voyait en lui. Sachez seules
ment queavoùsrn» me fûtes: jamais indiffé
rente X» . . i. .* 1 • . • . O -> i.J .. .* V.; -
1 Dès la.-première foi? que-je sfous.\is,.vxms
me parûtes-, affectueux eUhon; raes juge-
mens étaient bien, désintéressés, ûârijerÉwL
croyais à jamais exclua. du. monde et. de. la;
L-'. : . ^-1 . .li.oi ^
M
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