Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-03-09
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 09 mars 1860 09 mars 1860
Description : 1860/03/09 (Numéro 69). 1860/03/09 (Numéro 69).
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
MtyNNE E — N-69.
,,. AVBBIVX ï fim l fuî de Valois (Palais-Royàl); if 10!
> i . -f. * « 1 tf -- '' • - j'iT " '' V- < . " 1
VENDREDI/9 MARS 1860;
®0IS MOIS. t(i t* »
SIX^OIS; 7;.T.7.TT,'V
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NP u* mt« touHtpva, voir.Je-tableau
lit et 20de ohàfue moi*. ....
SuMiô le»!
Impr. L.BONIFA.ar, i.des BpnHnfam, tt.
JOtmm ïGlITIQUE, LITTERAIRE, UNIVERSEL.
• ' ' dft f4%^oStîoad\Hi •#«* - | .' ,* " ! >'<ïet letimim envois tfargeMMU, AMUAiwaiâ sont refusés; ..
, ', ^ rP ^ &lordra de ticiCTîSTRiTim du-jo^ P al /; ruadey\ I £',/• a V - V *AP»frétas.." . :./
Les'abonnémens date ni des i« et 16
-- de,chaque mois.
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. PARIS, 8MiVHS,
" 1 0 '' |JE * < ; t" , * Ïï U. ^
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"LES RÉFORMES DE L'AUTRICHE. :
I La paix 1 de Villafranca venait .à peine
d'être signée, lorsque l'empereur François- 1
Joseph fit connaître sa résolution de consa
crer tous les eflbrts de son gouvernement
développer, dans ses Etats, les sources dé
la prospérité nationale,' ' i .; ï ,
'-'Les ordonnances publiées par la Gazette
vfficielk de Vienne, et dQnt nous avons fait
^connaître à nos lecteurs les dispositions
principales, ont donc une haute portée:
car eJ.ies sont un premier acte venant réa-
4i§ftr la parole du souverain.
/ La France, qui n'a pas versé ^ son sang
|poùr humijier upe couronne, mais pour
.. yepgpr un droit méconnu, ne peut quaipr
èkutiir-à cette auguste initiative qui donne
eéâ ■ garanties à la fortune d'un grand pays
et consolide en même temps le pouvoir d'u
ne maison royale. »
■r Ainsi que le' disait récemment M. le mi
nistre. des affaires étrangères, dagis sa dépê-
çâe & M. le marquis de Moustier: a Après
td îe règlement des affaires d'Italie, le poli»
i'tique le plus pr^vpyapt ne peut aperce-
i yoir"£n "Europe d'intérêt de nature |i di-
» viser les deux empires; » et cette appré
ciation n'était pas inspirée par les circons
tances â M. Tbouvenel; elle n'était pas une
parole de courtoisie échangée entre deux ca-
bipsts poursuivant de graves négociations ;
car la même pensée avait été exprimée à la
veille même des hostilités dans une bro
chure justement célèbre : L'Empereur Na
poléon III et l'Italie. La brochure s'expri
mait en ces termes, qui méritent d'être rap-
pëlés aujourd'hui : « Noùs n'avons aucune
» hostilité contre l'Autriche. L'Italie est
» le seul motif de difficulté qui puisse exis-
» ter entrie elle et la France. Nous xespec-
» ' tons sa situation en Allemagne qui n'a rien
» à; craindre de nous, sur le Rhin. La'solu-
p tion de la question italienne aurait pour
V,. résultat d'effacer entre là France.et l'Au-
ip triche tout sujet de dissentiment. Ces
'»I deux puissances peuvent se rapprocher
» par. beaucoup d'intérêts communs j et ce ;
», n'est pas, trop :de. l'union de tous
» grands gouvçrçëmens de l'Europe pôjir î
'^iVjB^'^'^Qiù'plicatioDé de l'avenir. » j
, .J> qui-él s i}, .^ra j,aya3ït fe^uejTB^pour l'é-1
^^iiiBesft écrivain,-' restait également vrai, au j
i^dèmàip de li paix/pçiqr lp painistre et]
-'pour l'homme d'Etat. hapolifiquè française *
a su Êoblerdent répudrr les querelles de
race qui -ensanglantaient l'Europe et allai- i
•blis«aieRU peuples §anfc .auieti ùbu ty/par-1
4Fois, que la "satisfaction de rivalités pa'io-!
iiaic's. Nous 'privons donc rêqâj'a ^buijiia-
gSià. ç>g ^ sggçs' réformes saua ^manquer à
i'hoïiiie\îr, d&*-tio les (jlevdirs de notre patriotisme!.
'..tE 1 , t'râlleurs, da;.s la .fiossiitutioa de
-ï'Europpi rien de ce qui intéresse un grand I
;Etât nfe saurait être indifl^rent aux autres 1
nations. Il ne s'agit pas s sans doute, ici, de i
la solidarité des- princes et des couronnes, '
invoquée tr(ip Auvent comme une mçnace j
centre "l'indépendance des peuples; li' Fran-1
•ce a,brisé pour jamais ces vieilles théories! ]
■Maik.il reste, entre tous les empires, une so- ;
ïkjàijjté plus haute, que' tes progrès mêmè^
de la* science moderne cimentent chaque
jour; et qui nous apparaît à la fois compae '
un bienfait et un honneur.* -, , ,
-3 ' Ge n'est pas seulement^ en effet, au point
■ de-vue économique^ ^ùe ^oht^aïës (pg-pror?
fondes paroles prononcées par l'Empereur,
■en terminant le 'discours du trône : «Plus.
i un toëu^le est prospère, plus il concourt -
» , à la "prospérité des autres nations. », Oui : i
.tbhtcequi-se kit dans un pays, au profit de
la fortune-publique, de l'ordre intérieur,de !
la moralej âe's sentimens généreux et éle- !
«vésde la civilisation ; en un mot, tout ce.
qui rend le pouvoir plus national, et assure
à un «peuple* v'ii gquverneiQerit plus ^quita-1
île, exerce dans le monde une salutaire in-!
Huence/ et mériterait, à - ce seul titre, des :
encouragéméqs'et des éloges,
„. Cejte conviction , jusUtiée par l'histoire, [
^répond 'd'ailleurs 1 à * tous les instincts de la;
France, asseè fiére d etle-piê cne, de se^œV'
m
F£,U1LIETQH 0|1 CONSTITUTIONNEL, 9 MURS,
Le3 iirtfONCES sont reçues chez M. P anis , régisseur des 6-grands iournauxy
rite ! Nôtré-TD&mèHies-VittôlrM,?n. 40, (place de la Bourse.) . û*v 5 r.i. r :' t'y i.-» -m , ■. ■
i
CJJ
GARINE.
XVI.
"*4-"Vous^oiïà tout surpris! lui dit-le _ca-'
Ipijtaine.'.et moi aussi.. Je ne, devais passer
que demain;'nous sommes eh' avance de
.vingt-quatre heures,^et cela ppur des__rai-
. sons de 'service ' qu'if'ferait trop"*long dé
Vôusénumérer. ' s "
T -^-'.pt que, je ne- vous demande i>as ! ré
pondit Marius. " <
Aldr s, cela se trouve, à merveille ï mais
donnez-moi . un cigare ^t faites-moi. fdjre
une tasse de thé, ear je n'ai encore rien
'pris,d'aujourd'hui, et nous repartons, dans
une'heurel -
Pendant qu'on servait :
— Et Canne 1 demanda Marius.
.—• Oh l il y a du nouveau !
— Malheureux! et vous ne le dites pas.
— Je suis pourtant venu' tout exprès.
— Vous l'avez vue? .
No a, et j e ne crois poiat que personne
è présent la voie à Gothenbourg.
Vrés et de ^ grandeur, pour ae pas penser
'q^ë-Êà. gloire soit intéressée dans la fiibles-
, se des autres puissances et surtout d'une
natipn qui s'est montrée sa loyale ennemie*
Nous pouvons; donc librement reconnaî
tre, qu'il y a, dans les projets annoncés par
le journal officiel de Vienne, le germe d'im
portantes réformes venant dom*r satisfacT
tion à des vœux'populaires trop peu éçou-
tés, il faut le répéter, par la cour de Vienne
jusqu'à ce jour. ..v:
La composition nouvelle du conseil d'Em
pire et le développement que reçoit ,'cette
institution au point de vue des matières qui
y seront traitées, ' nous semblent; 1 de tout
point) vraiment dignes d'une attention sé
rieuse. .
D'un côté> l'empereur se réserve la fa
culté d'appeler à siéger daDs cette réu
nion-des conseillers extraordinaires pris
pârmi les grands dignitaires et lès capacités
reconnues; tandis que, d'un autre, il y
admet trente-sept membres choisis sur
une liste de candidats dressée par les Etats
provinciaux. Le dôuble élément désormais
compris dans ce conseil est donc d'accord
avec, le double intérêt de l'empire; il est
de nature è, fortifier le pouvoir, central, l'u
nité nationale, et & 4clairer-ie gouvernement
sur les intérêts,' sur les besoins, sur les
droits des pfotinces diverses qui'compo
sent la nation, Il a chance d'être le repré
sentant de la pensée générale de la mo
narchie , en même teihps .qu'il servira,
pour des populations si diverses et d'origi
ne et de langues et de mœurs, d'organe ac
crédité auprès dé la couronné. *; •
Ce conseil ; sera," sans doute, exclusive-
ment aristocratique ; mais, n'oublions pas
Çue> dans notre temps surtout, les aristo
craties ne'se maintiennent qu'en se dé
vouant & la défense des- intérêts nationaux.
A cette"assemblée doit appartenir Fexa-
men des questions suivantes : le budget de
l'Etat, les mesures de finances, les lois
d'intérêt général, les projets de'formatiori
d'Etats provinciaux pour les. différentes
parties de la monarchie^ la discussion
enfin de tous les autres objets que l'em
pereur voudra soumettre aux délibérations
du conseil. Le programme, résumé dans
<*s'quelques' lignes, comprend, au' fopd,
-;toutes les matières qui; intéressent le plus
Vivement la pr.çspCrité de l'Autrifilie. De pa
reilles mesure^ sincèrement appliquées,
pouïi - aieiit^âife(rtii5'"po^î , r lapacificatit®
de j la-"monarcbie.' ' ■ 1 -
' i Le const il'd'Empire formera-douc comme
liâe délégation au second $egré, ayant pour-
mis^ip^d'éWier #t de'débattre l'es grandes
questions• d.ari^le^quellg^.sj.trouve engagé
l'avenir du pays. Sjus une inspiration éle
vée, il pourra dèvénir une institution assez
analogue au conseiTTTEtat que Napoléon I er
avait réuni autour de "soà'tfône, conseil dont
les travaux occupent une si lârge place dëns
l'histoire, des quinze premières apnées de
notre siècle. , s a, ■
Quoi qu'il eq résulte, tes décrets dontnous
parlons, resteront comme. un ; témoigqage "
du loyal désir qu'éprouve François-Joseph
de doter l'empire de réformes salutaires;
d,è réconcilier ainsi entre eux et avec le
pouvoir, les peuples.divers qui Vivent sous
son gouvernement; de se montrer enfin,
digne, par. sa sollicitude, du trône que liii
orit légué'ses pèreg.,.' i •
Nul, mieux que l'empereur, ne saurait
apprécier la grandeur des ressources dont
peut disposer sa nation. Sous un pouvoir
éclairé, la diversité même de!rràcès; ! peut ;
âévenir un contrepôicis au lieu d'être' uh !
péril. Les nations généreuses se relèvent'
d'ailleurs bien vite 11 des épreuves qu'elles .»
ont trâvérs^; et.plus la tâche est grande, J
plûs.est grand,.pour le souverain, l'honneur
de l'a,ccomplir ou du moins de In tenter. :
,A, G randguiilot.
Un journal vient de publier une adresse \
à l'Empereur,• signée par MM. Bailey et Du- j
tilleux, de i)owaj; ; ToÉin frères, de Caudry,; !
À.ndré Cbarperiiiëir, de Caudry; et Delattre, '
d'Inchy, en ^qualité de délégués des fabricant
de tullesunis, et voici les .conclusions- de
cette adresse: , ; ' • ■ • * • ,
« C'est le désespoiç dacs l'àme que noùs
— De grâce ! expliquez-vous, 1 ■
•— Eh bien 1 Canna n'es), plus chez son
oncleî ; ï
, — P^rtiç î , ''
— Comme vous je .dites ! , ;
— Depuis "longtemps? - j
- t - Depuis quatre ou cinq jours.'
4". Dit-on ou elle est allée î
— Pas à moi, dû moins ! ,
Alors, : vous,n'avez pas.de détails ?;
•r-^Ton; je sais seulement qufeUe est
beaucoup mie.ux. .
Marius respira avec ce sentiment indici-
Maintanant que Mandel lui avait ^itjout
ce "qu'il savait, maintenant qu'il avait lii;é
de lui tout ce qu'il en pouvait attendre, il
éprouvait,un impérieux besoin d'être seul.
Aussi, malgré sa Tsincère amitié pour le
jeune capitaine', ce ne fut pas sans un se
cret plaisir qu'il 1? vit tirer sa montre, re
garder l'heure, "prendra son 'chapeau et lui
sqrrcr là main,. en disant : A dieu} .il ne
^auïjpasqûon"m'àiteridef\ ""
' Marius était à ' la fois inqUiét. et satisfait.
Satisfait parce qu;il appranait que Cai;iue
éfàit. mieux" et qu'il pouvait espérer'voir ji|n
jour cette chère santé complètement "rétâ-
.i)lie ? f!t ,1'atne.chez elle aus^i saiae qu^ le
corps." idqûiet, parce qtfil ne savait glus où
elle, était, et qu^pqur ceujqUÎ wmeouJ m
^ertit^dèi est Eu
». vénoné Vo^s déclarer solennellement iâ? '
» jourd'hui 1 combien, nou^ sommes juste--'
» ment alarmés en présence de la situation
s que va nous faire le traité de commerce
», avec l'Angleterre, situation dans laquelle
» nous nè pourrons être .protégé? d'une
» manière efficace, surtout si' on abolit le
« droit de recherche â l'intérieur. Ce droit
# était déjà, longtemps avant .lé traité', la
« seule garaiitie sérieuse que nous eussions.
» contte l'enVahissetoent du marché fran-
» çais par les tullçs anglais. Que devien-
» dront nos économies si péDiblement amas-
» sées et converties "fen m.achijies'qui nè
" »",vont plus ç^oir aucune valeur ? Que de-
» viendront nos malheureux ouvriers avec
» leurs familles? Ils comptent 14,OOP; iadi- .
» vidus qui vont se" trouver sans pain, pour
» l'hiver prochain^ avant m^é que la fa-
» taie échéance sôilarrivée."Que.dèvièn:
» drons-nous n.ous-mêmes?.»
La seule réponse que nous voulions feire
quant à présent à ces singuli'èrès, exagéra
tions, est de reproduire, une pétition adres
sée au ministre de l'agriculture et dû com*
merce le Ûl décembre I8b9y e'est-à-dire un
mois environ ayaot la signâtitfÇf d,u traité dé
commerce,' par le président et les mambres
de la chambrq CQnsuUative de gaint-^iaiye- „
lès-Calais. On sait que ce point est précisé*
ment le centre de l'industrie des tulles^
- Nos lecteurs remarqueront combien les:
couclusiorçs de qette "'pétition,, qui", cè^tesj, '
n'a pas été écrite pour le besoin de la cause,
diffèrent de' celles des déléguée des fabricant
de tulles unis. Ce que la chambfe consulta*
1ive.de Saint-Pierre-lès-Cilais demande,: en
effet, c'êst que les droits prohibitifs ou ultra^
prdtécleurs sur les filés anglais soient
remplacés £ar des droits modéré^, qui, tout.
en protégeant efficacement la filature, per
mettent de lutter contre l'industrie anglai*
se, d'écarter le danger dont, la Belgique
nous menace, et de sauver notre industrie. ■
- Que pense l'Association pour la défense du
travail national delà pétition que nous re
produisons intégralement pour son édifi
cation ?. . . . «.... ' j
G; Z immer.
, A S. Exc. Jf, le ministre d« l'agricuiture, ...
s.;; du çomtwce et des ttqvaux publics, s :
Monsieur lemiawtre>.; .■ ■•<. ^
Ud avis inséré dâns^ le Moniteur de ,Calais et de „ i
eat^ean Jjstfir.ra;iaràie* auseia de-
la fabrique de iulle,. • ,-r i ,jj. .< **. j
l D'e grands industrUls belges, initiés déjà aux " i
opérations et à la -ve^éi des tulle? blancs, tont ;
appel à nos fabricans -eorimêmes. -• Ils fourni- j
ratent kmèilleait marchf qu'en France lès locauïi 3
la force matrice et'les! fils- Us se "chargent 'de i
fa confection, de la vente et des avances dé j
foçds, Vs ( o^rent, iii yn mot, toutes, les condt ]
tïobas qui assureùt le succès.. • î
•■Çc appelait à de3• fa"bri'çar>s coraprômi^où ]
découragés, e au 'milieu' d'urië cjçiso j
' puis deux ans, sera t il. lentendu ?t Somrnes- ;
rîc/us appelés à voir' de hos yeax là ^ décade^
'de cette iadustr.U.'du. tu^ ' ^turalisêe cb(i? I
nous au prix-de tant, d'efforts et de eacri^ce? ! i
' Nous le CtÈdfenpns,Monsieur lë minière, car. j:
nous avons'l^xpériegace et ndUs 'conflaisgôhs |
l'histoiré ' de' 1 ces déplacemens et (Je j ces'émij- -
gréions'de l'industrie. ' f
< En 1 7, trois ouvriers, anglais débarquaient |
en France ; ils s'associaient pour faire marcher i
en commun nk pétit métier (<);'"iis arriVaienjL |
rtaria un pays où Ift.tulle de coton môme était
inconnu. • |
..Hb«'avaient, ni Imétier, .ni coton, ni.acha- f
teurs; ils devaient exporter d'Angleterre leur j
méfier prohibé' à'ïa sortiôj' iV leur fallait^- j
caandeï a. la ' fraude' leur matière pretniè'ré» '
'qui'He seiaisait-qu'ep'Angleterre. 1
" Ç'és}t cepençtap't ç^etit métier, Monsieur'te
ministre, qui a dcÂné" naissance à.notre iEj- '
dustrie' tulllère, qui a fondé cette ville de Sainf l
Pierre auiourd^huVriv^edf^o^tiugbam-. , ', " \
■ Quelle ditfôrenee.eûtre^ces ouvriers .cbtcurs, ;
ce métier sans valeur, Ce produit in'eôûnu Pt \
ces fahricans^eilçes, initiés^ tçu^s iés dpèrar ■ \
tions de l'industrie tullière, venant enlever à î
une industrie perfectionnée ses' métiers, seb 1
■ouvriers, s'w.méçanici'ensj seç. âassinatêurs et î
juSqiî'à son goût;, : , 1 - ^ '
11 y a ^euy'âltjois ans^ deux fabritans {
glais dè^aint Pierre avaient porté.en Belgique J
leurs métiers à tulle. Cette défection partielJa
serait p^sséejinapsrçuè,^'!. qoto 'du] Aomtèur |
'■ 1 > jj '■ ji u - 1 f.-, - j , 'V ■ - . ,j *"* |
' - (I) Ce métier avait ,36 p,ou ces .déclarée; .ilsont
aujoutd^ol 48 PÔu|ies,,i*,T. "v {
; ll ne voulut point cependant; retourner ai
Gothepbou/g; il se disait^nop sans quelque
raison,-qu'il n'avait pas lç droitd!interroger
Teginer, de violenter sa conscience, et • dé
pénétrer peur ainsi .dire de force dans les
seCrets*le Ja famfll^,. ^'il pouvait espérer
apprendre quelque ebosé, c'était plutôt par
l'entre'mjsè du capitaine, ami4® la
ayant des relations- avec "tout, la paJ.s A Le
résultat de cette petite délibération inté
rieure fût que Marius resterait à Trollljat!a.
Seulement, car une crainte secrète l'agUail,
il n'avait plus cette certitude de vojr Ç irme,
qui avait si longtemps, sa forcé. Il terin'yaa
poûrtantsôn gr an diati leau .C'étâi,t un e sfm p (o
étude de paysage, mais d'une ïic^ure Ia/ge j
et puissaa.te, et qui sentait le tUi'ôu-
và pourtant —/était-ce .Ml unBj'idée d-a-
moureux ou upe idée d'arliâtè? — il trouva
qiié, saas une créature' humaine qui rani
mât de -yie, qui.la peuplât de.sa présence,
là uatùro étaii^ rréidajet vide.'
— Une figuré férait si' bien^ se disaiUl,
au pied do ce rocher, lâ où ie rayon, qui
s'avive eù ëfil'îûrant'Ia ètscade-trauSpâreute
fait .respleniir toul mQa.tab'eau !
1 Marius avait l'exécution prQmçte, et-l'on
ne pouvait pas dire, qu'il y. eut Iqin chez lui
dé ,]a pçxjséè â, l'acUon. Il prît sa pâtètte et
besoia de la voir/pour çecojina^ré? C'é-
, t^j^ye r qu'uùe fôisdéj S^S'la' doùçe lueur
j). jû —
de Caiais 'et de. Saint-Pierre n'était venue en dé
montrer toutes les conséquences., .. ■ -*" t V
^ Déjà, un fabricant de S lint-Pierre, membre
de la. chambre consultative, se dispose à.partir
pour- Bruxelles» Des fabricans anglais font
pressentir qu'ils ne seraient pas éloignés de .l'y.
Suivre avec leurs métiers; Nous savons, en ou
tre, que des ouvertures ont été faites au chef
d^une de nos plué 1 grandes fabri^es; m. ^
La Bélgique aurait sur nous des avantages
incontestable®. -Nous lie.parlerons.pas du bas
prix de ia houille;et, de la main-d'teuvre, nous
ne nous occuperons que du prix des. cotons..
• En^élgiqu^Ie ^toi^ p^ie, ; Uq.di;oit].dê, s .cen
times au kilogramme. En France, ie droit au
• kilogramme' èst de; 9 te, 60, ce; qui établit sur
un mètre de tulle une«diiférënce de-25 0/0.
Comment vendre à l'étranger 2S 0/0 plus
cher que. les. Anglais et les, Belges ?
, - Nous ne voulons,' du reste, Monsieur le mi;
nistte,, nous présenter devant vous qu'ave^
des ohifEres. ••• . ; ' "
Nous entrons dans tous les secrets de la fa-
bricatioa. I^ous avpns pris une. fabrique de if
métiers; Nous avons calculé ce qu'elle: payait
en main-d'œuvre; en cotons, en frai^ généraux;-
combien elle foisaît en un ah' de' racks (2) de
tul^e ,"quel était enfin'le bénéfice annubi; dâ
'ce^,\2 métiçrs. "Nous en mettons ç^-jciût^e.ta^
bleau détaillé) ét "nous en âfiirmoos L'exaçtir
•tiidt.' ! '' '' ■" " ; _ •- ° •"s" 0 "'-
: Nous y joignons le"Tableau comparatif dq-
prix des cotons anglais avec les cotons frah-
çais, et nous arrivons à constater : - : -
- 1° Que la différence du prix, entre' les cotons
anglais et les coton-3 français constitue sur le
rack de tulle une différence en notre dé^yeuf
de as. 0/0; '
2° Que la bénéfice d'une fabrique, considérée
.comme une dés mieux et' des plus économie
•quement dirigées, travaillant vingt-quatre heu
res par jour, est nul'. ' , ;
.. D,e Éorte qiie si nous pénétrons .dans l'inté
rieur, de la plupart des fabriques qui n'ont
point i'importancé et la tenue'de celle-ci,^
ne travaillent que douze à" quinze heures, et
qui augmentent; par conséquent, la somme
de leurs . frais généraux, nous, constateront
qu'avec lai crise et lé; régime actuel> ces^fabrË-
ques marchent & la ruine. ' ; "*
, il y a.cinq,an^ les .Anglais, avaient' aban
donné, la fabrication des tulles de coton pour
se livrer presque' exclusivement k celle, doS
tulles de sole. Aussi lâss, 18S6, f8&7, avàientr
ils été pour nous des années prospères: Nous
avions noué des relations avec l'Allemagne,
l'Italie, la Belgique, etc. • ; : 1 %
Mais'les-émbams financiers .des Etats-Unis
t •leà/^dè^rç^ i: dô, 1 'fc^i^ : dô 'drio^éjè^t d'Italie
sont-venus cbànger' -îesi.dispositions' de nos
•voisins^ 'les' "Angl»iS*"ont alia!ndojinjS la soie et ;
. • se .sont -rejetés tout-^'coÙR sui; le."tïs?û„de
coton. 1 •' i. «i -j !, •» fi *i u t
• ' Reflcoi|trpt ( dê Jipu.veavi la^cohcUrrencé' an'-
glaisé, qui peut vendre â$&0/0. meilleur mar
ché que nous;; repoussés âl'étranger;réduits à!
ce J marché' ir^Uçais '^èn prp^l^-môçiB^à,- li '
soufiietuncev et-devenu -'dâôrmaiMusutfisànt»
ûofuâ sommes tombés dans' cette' cr&ê' ! de ■ 19SS {
qiii 'dju,rè encorè J et : qui nfr'pa^y-j pifs j aivôl'r. ;de !
«■terme. •. -.mî»'«.wii-ia-ca-.s
'par' PMjtb.djs i cet'état- dc|cfise,.la Befgi- :
l'ài/ià dp' ijos v ouivrifirfj de-nô'^ métiej -Sj, i
de nos Mécaniciens!, ; imp'anté chez'e-lîe lli lav j
brîcaltôû d'eà "tùlîeSj hbn-ffettfotaè'ù'f é|3s'^6usi
fdit une concurrence éc-ra^m.te et;filifi' eî/.e et
à l^éffranger, r mais 'encore -elle yifiût', à l'aide £
de la''fraudé si facile à la; firàûtï^re de; terre-, "
npus .disputer ce marchéi français ■ d^jà^, trop '
petit: r :' ! > yi'/"' 1 j; v ■'
» Noua n^, vo,yops, ; I(iqu^'u.rie, miriiètre^gpfun
remède .à cetto> situation- .périlleuse. .C'est ,1'at- ;
baifesemèkt des dirôitg 1 éu^ ïfesi'cOtonç; anglais; i
c'est la possibilité délluMwi ayee/ïes. A'^jgljài? ;
- sur tous les marchés.oi.'t/w • <*• . : .!->rrso ,
I^e'iiroitéjtablj ën ,1834,S^'lêÈi cotons à'tulle,
protégeait justement une .industrie, n'ai^santç.;
matf.il n*avàit , .pas'pour but' ! de'' : créer «t"de;
^er^'ét|der ùnj ^riyil^è^: sa^véu^'.de'làhscr |
à sà merci. lés indks.tries, qu'ellej : alimBûté,, Le ;
gàuvérûètaifent ^évoyàit qu'un ^oiiifffcétte'in-!
jàustrb'privllégiè'e, forte' dë.ise^'progTè^'é)! de
sonr expérience^ permettrait un abaissement'
progressif de icaë drcntg-proteçteurs. • 1,7 •'
Le gouvéweinô'ntliavaû', jug4 ^ceite/époqûej
qué lçrdrôit'de;8 fr. 80'c. par kilog^était suf-
ïlsani' t Çe, drn® 170, qùifsit celui^dont',nous.nous, servons!
"le plus. •••' * • -..t-... ..i> t i -..i -,
- Après vingt-cinq ans ae protection, lès in
tentions du gouvernement sont-elles remplies, '
"alors que'le n^'170. est baissé, qu'il est; au-|
taurd'hûl 9.|
i fr: eoîqur legrèvent à l'eutrée^constituent, sur «
ce numéro le'clrbit'énorme de B7.0/0?,' ,:) 1 • ■ . |
(2) fa rac'k est notre ïirfesure défabrlque*„il:équt-
vau) à 5)5' centimètres en. mo'iepne; "" -, *
de la lampe de famille, eu face même .du
modèle charmant, il avait ' feu la joie: d'es- i
.quisser. Le costume pittoresque des Dàlé- ;
cariiénues ailaîtf si bieti'cl'îtilleûrs 'à là, oa-i
turè du paysage', au 'milieu duquel il la pla
çait! Il était, pour'ainsi dire,' naturelle-1
s meut-invité à l'y, placèr.' Le beau visage,'
1 q.ue pljUS.d'ut^e ' foi?, .comme en" §é jouant,:
ses.crayons avaient r reproduit, semblait re
naître de lui-même avec bonheur.
, M î ^ s cette fois ce u'était plus la jeune fille]
| étiolée,"souffrante, allanguiè'. Cmit urie;
I nouvelle parjne, pleine de jeunesse et de!
Vie, et portant sur le visage' la flénr bril
lante de là santé. C'était Carine telle qu'elle;
eût' été' si Ià/destinée, cruelle, ét l'hooimel
; méchant rfeiissent flétriIàfièur de sa beautél
' dès. la premier rnatin da son printemps. * s !
tfàhglade n'était' pôin'V un * peihtrè his-t
loirè, et je ne 'jgreraisf point qu'un fcntiqùe
n'eût eu'q.uet,que chose à reprocher à' l'en-j
sembler du' personnage".'-Mais on 1 sentait
pourtant da[ii3 àbn œuvre je he sais quell^
pà^sipu et 'Quelle sincérité quë l'art, seul nç
donne point. ' '' 1
, La tête étf^t charMaUtle : elle laissait 3ei
viner une.à'diè,.et l'expression'doUnait^ la
physionomie une valeur c^ntt6is'|)lûfegraoi-
ae que celle'des traitsl En 'somme, l'^irtisté
'ie fut paà" Éaoins satisfait (jûél'â'maiit 'r Tu^
et l'autre, av^iept raisbji. 1 ' * ;1 t
; ■ Il avait fâifle tableau ' sur place et d'a r
'. grès naître';; lé portrait, cheahii, pt dp
-éfent&t; jkfap. jpèii'^ue cet état^de choses con-.
tinuè, le droit surpassera la'matière.
Mais, que ser,a-ce doncj kpiisieui^leministre,!
quand vous aiirei jeté un?coup d'cêil sur le ta
bleau comparatif, ci-annexé, et que vous aurez
réconnu que le 170 njus est vendu 64 0/0 plus
; cher qu'en Angleterre, et qu'il y. a une diffé
rence de iOO 0/0 sur les numéros prohibés,
f Nous ne voulons pas, néanmoins, Monsieur
le ministre, être accusés d'égoïsmej nous corn-,
prenons eiï faveur de là filature française cer
taine protection que nous; réclamerions: pour
nous-mêmes et nous ûe demandonspas, com
me en Belgique, où il existe cependant des fi
latures de cotons l'entière levée du dr' Nous nous, bornerons à jdeman'ler que le
droitsoit'de.:: : v ! i. ?, u,.u, »
. 0 fr. 80 le kii. > sufie8,n < "- 30, à 100 inclus.
1. . - . d° ". . •. IflHB 160
% ; : d° . n'p à, 240 .
4 d° • . 230 et au-dessus,
de droit/juste et modéré,-tout en protégeant
efficacement la fllàture, ' nous- permettrai^ de
lutter contré Hndûstrie''anglaise, dfêcarter le
danger dônt lai ;Belgique' nous; menace,' de sau
ver notre industrie: J1 ' ;
Confiam dâÛS 'votre sollicitude,' Monsieur le
ministre, nous*fioinifies,^ av^'c le plus profond-:
regpect," de Votre. E^cdeiléiic^l^ trèSjhpWble's
et tr^s obéjssanX sàryiteùri/. "V
Les membres delà chambre consultative
de. Saint-Pierre. s
' caillette , prés'dentj è. watré,
A. VALDELIEVHE, CH. SEBGEANTj
N L. FOUBEy ftAGBERT, VAILLANT,
\ CJ^PELLE, BRUXEÉLÊ, L. CORDIEB,
CH. COBDnSÉ. "
, assez sJg'aiflcatifs, surtout quand on pense queF
| l'éhdion s'est faite dans cette partie de la Yen-*
f dée où les anciennes influences ont coaservélft
f plus d'action. Il faut remarquer aussi quô le dé- :
; partemént des-Deux-Sèvres fait partie du dio
cèse k la téte,duquel est placé MgT Pie, évêque
de Poitiers. ,* • ; « , i
Désespérant dé faire prévaloir un candidat,
on avait essayé d'ofgàniser l'abstention en
• faisant appel aux passipîï^eUgieùscs, maW
eette tentative a complètemèïît échoué'. ,'î
f , ' TïXEGRAPHIE PRIVEE
f " ' • V j s Londres, 8 mars. .
f ' Le Times dit que, mal gré les protestations de
i l'AngleteîTej là France agira au; sujet *dc, la
Sivoie comme elle l'entend. v Et,! ajoute le 2V;
i méSj?est iliionorablei-pouï une . grande nation
de tant -parier et de si peu,agir? Aussi aurait-it
, mieux vilu laifser aller^ les chb^, t ét, même
\ féliçiler la France sixT'^bri agrafl[FïSUc^' s'pçisupé peu deuos'llôges ou de Aotrçf
fb^âiSé'apropoS de là Savoie. I ; * c ;î
:• ;Le^me's plaisanté éhsuitè la dernière mo*-
j tion -TO Mî 'Kiàgiakéi doBt la discussion, dit-il;
1 produira'autant d'eiïoti.'.aur le gouvernement,
français qu'en produirait sur Je gouvernement
v aUglaiSiUne discussion du ^ménSê, genré, qui
aurait ; lieu au sçin de la diète gerjûSJuque ou
dû v CprpsL|gisla^f de^rancé tau sujé^é'l^Uj
ièxipu du
• Qu'importe, aû SdrplUs;l'Atiglètérre què
la France acdûièrë tin petit pays de montagnes
doit lapopulation eat à-peineégale à celledea
faubourgs de Londres du côté de là Tour ?. Una
pareille acquisition"! oei .vaut certes pas unes
guerîe européenne,'' dans - Quelle.; il périrai|
plUs; dfc monde que la Savoie ne compte de pqt
pulation. Que si. la France sfavance jus^u att
Rhin, c'est à. l'Allèmagttè, à ; y veiller. Et les
Anglais ûe sont êd" ( ce momentvexés quë parc'e
qu'ils croient-avoir*été trompés;mialB ; en résu
mé; ce n'ést pas là une raison suffisante pour
provoquer dés exfdicationsqui pourraient ame-
nerla guerre, K jv - i--; ; v -•
" '!» ;'.u" ; 'i tondrtS/ à mars. •"
Aujoûrd'hui, dans la Chambre des. commu-
, t . ne?, lord John BusseM annonce qu'il déposera
dont la Chambre fut saisie dans-sa dernière ^demain la correspondance: relative à la Savoie,
session et que ses nombreux travaux l'en-^ S. S.' demande à, Mi Kinglake d'ajourner sa
proposition portée à l'prdre du jour de lundi,
M. Klnglake,consent' à ajourner sa proposit
Le Corps Législatif a reçu* dans sa séance
du 2 mars/'communication d'un projet'de
loi relatif à l'établissement de chemins de
fer en Algérie. Ce- projet' de loi modifie
quelques-unes ' des dispositions du projet
nombreux travaux
péchèrent d'examiner.
Le gouvernement a^mis à profit le temps
écoulé entre les deuï sessions, et les mo
difications apportées au projet primitif se
résument ainsi :
1 1° Suppressiôn de la clause relative à Fin-
troduction en franchise ^ des fers étrangers
destinés à la construbtion des chemins • ■ '
2° Révision des tarifs, dans le but de les
Téduire et de les mettre plus en rapport avec
les besoins du pays ;
* 3° Léger changement dans le tracé du
chemia dfe fer-detonstantine, et'prolonge'-
inent jusqu'à la 1 merdes chemins de- Blidah
à Alger et de Saint-Denis-du-Sigî à Oratf; 1
4° Concession-d'un'e-subveBtion de-l'Etat,
«t nouvelle fixation du capital sur lequel de*
vra porter le maximum de la-garantie d'in>-
térêt à 1 Assurer è la compagnie-'concession.'-
naire.- • • • • > ■ ■ 1 ■
Les chemins concédés sofjt'.r la ligne de
lâ'ïner à Cofis'antinè /qui devra 'être* èxé-
■cutéè ènr -^qufttre'flns}'<.iligae d'Alger à Bli'-
dahi'lbrminé^en un an,'et la ligne dè 1 Saint-
Denis du Sig "à Orao , exécutable en trois
ans. -n •> 1 - i >;-i . ■
' L'Etat paiera aux concessibnnâires une
subvention de ©millions, composées l'pout-
1,^00,00.0 fr.' "db' isttyaleur des* travaux exé
cutés eiH858, sur les lotids dè ; l'Ktat, entre
Alger et Blidah; , 2° pour le surplus; de trois
annuités de 1,300,000 fr; chacune, paydbles
à pariir du l w -jànvïerl8'62V" : ■:
;,!l I3e l ministre de l'Algérie 1 ft des' colonies
s'engage en outre à garantir au nom de l'B-
tatj'toendànt toute-la-durée' de* la< • confces- i
sionydelanianière'qu'il jugérala plus'pro"-
pre à concilier les intérêts-dp'l'Etat et ceux,
des cônoessionuairesj un'interêf de 9> 0/G, j
arridrtifesemërit compris!, sur le capital* 'em> '
ployé'par eux à l'exécùtionides travaux, j
"sans toutefois que le capital garanti puisse,
en aucun cas, eicédeHa somme de.58 mil
lions. ■ > '--i r - - 1 ' - ,i •• ' 1
La durée -de cdncession pour l'ensemble *
des lignes est fixé à quatre-vingt-dix-neuf'
fl ns. j .{a .^ bnest D réom . ic . '
On lit iîms la Patrie : -
Une élection au Corps Législatif,.qui, dans
.'les circpnstances actuelles,, avait, une certaiqa
importance, vient d'avoir lieu dans le dépar
tement .des t ides Deux-S.èvres ; par .suite du dé-1
cès de M. de Lenardière>.la circonscription de
Bressuire avait à inommer un député. . ,
- Voici les-résultats. deTélection .-,
Electeurs inscritSj 26,000.
Nombre des votans;'2i, 153. •
M. Leroux; candidat du gouvernement, aob-
tenU. 20,898 voix. ! ■ - ' ' ;
Le^ voix données à d'autres candidats s'élè-
"ventà2S8.- '■ •' " -j
Aux élections précédentes, M. de Lenardière
< n'avait obtenu quô 14,030 voix. Ces chiffres sont
O ' « f .. ! 1
MammsBmmamaimBBBÊBimm
tion.
, ' ■ Londres, 8 mars.
Le Bohmian apporte des nouvelles de New-
York du 28. Le ftew-York-Herald communique
le projet d'acquisition du Mexique. 11 dit qu'il
est probable que le général Houston est main
tenant en, route pour Rio-Grando, suivi de
grandes forces pour mettre à exécution es
projet. '■ • 1 . . >
" Francfort , 8 mars.
- Dans la séance de la diète ont été acceptées
les propositions présentées par le commissaire
chargé de lfea^raeq, de; question holstei-
noi^^
. JLe-représeataai-dtt DJnémardr 4 «"protesté
contre toute restriction des- droits de son sou 1
verain; fcontré là faculté accordée aux Cham-
bres bo'steinoises de'prendre des décisions et
contre cellé d'exercôr le pouvoir exécutif.
•11* déclare quel le gouvernement danois pré
férerait renoncervi. l'interméilairp des délé
gués et >se mettre., en. rappprt direct avec Içs
Chambres.,. .
. ^ 14■i^ïètft'. a déciOf, dae le protocole de. la
séancescrait'publié.' " '
i , J.fj . . ii.i 'i. ■>> • ;
i,|x. j v'- Turin, 8 mars.
.L'Orme, Jar\S;^p^(iiftîUàro d^ujourd'huJ,
afflrmftaue/.dans sanpte.d'u 2, inKTs relative à
.lac $avoie;,ïï". l^Ç'oràte do C*avour 'exprime •l'à'f-
fe Woii que legbiïvcnrment dû- foi porte à cts
fit-bvincei/'iiis'î^'gué! fldè't r etf'mémR tempsau
pririèipe ^^1 soutient en Italie,' il déclare dfe
son'devqir4'iqte»rogêr.leâ populations sous les
focme3 établiesipar-ie Parlementise réservant
le8uç[ue9tiQns relatives -aux, roôntières et aujc
garanties à. donner à,la,. Sa voie; .. . 'î
i. " ' J Marseille, 8-mars.
Constantinople, 29 février .^Toutes les lettres
parlent de mésintelligences èntre les minis
tres et. annoncent uu cljancernent, prochain.
L'emprunt "forcé, déguisé sois *lè nom de : cotr-
sationj. augmente larritation ^çs provinces;
des soulèvemerls sont probables au printemps.
Les Européens 1 réclament contre l'impôt sur les
loyers et»les pénalités violant? leurs immuni
tés. Uestçositifjque lai Porte, outre le, rappel
Aesîrédifs, vatordonner un double recrutement,
dans la préyision d'événemèns. Le. corps dés
ulémas a protesté secrètement.auprès 'au sul
tan contre la prise àe'Tétouàii et obtenu une
lettre 'd'ericourageméat "èt des' subsides pour
le Maroc. 1 ■
■ - ■ Madrid, ,7 mars, 9 h, 10. soir, i
Ge soir, l'armée n'est pas en communicatiou
avec la Péninsule & cause dq mauvais temps.
Un navire porteur nde chameaux a sombré
dans les; eaux de Ceuta. Là divisiorfdu général
Echague.a été. incorporée dans l'armée princi
pale "d'opérations. (Hams-Bullier.) :
LETTRES DU MAROC.
- Ti'l } - } '*i J f - i N
' - : >! Tétouan, 24 février I8b0. ,
. Depuis ma dernière lettre, Mme la diû-
chesse de Tétouan est venue faire une visite
à son mari ; elle» est arrivée de/nuit et a été
•reçue aux portes de la ville par une dépu
ration juive et quelques musulmans; elle , a
parcouru à pied, au bras dur général Priip,
Peut être résultait-il de ce travail en par
tie double un certain désaccord dans l en-1
semble;; quelques retouches étaient : encore
nécessaires '^oùr* obtenir ' cette' : ' harmonie
générale, sans laquelle il n'y k point Ij de
peintWe parfaite; Il'y avait'un moyen bienl
simïile d'arriver au résultat désirée tfétaitl
de remettre le tableau- devautie 'site mêmej
qu'il avait: voulu rëproduire, et de'donner
au personûagé, en même temps qu'au ciel,
aux arbres et aux rochers cê dernier'coup
dé pinceau, ces retouches suprêmes; 'qui
fijnt disparaître-' les ; légers défauts' d'uae|
cedvre ? 4es changent même' en qualités, et!
imposent J â la'totlë achevée et parfaite «lé
cachet d'une puissante unité. ■ • * « 1 î ' j
Marius fit donc porter $on tableau ,à 1:
place même d ; où il avait pris son point d
vué. u ' : "• ! h
-ut
: C'était précisément dans une des jolie$
petites îles de Trollhatta,' jointes au rivage
par un' de: ces ponts aipestres "qui tremblen)t
et résonnent souè lef pied dupâssantr Un^
fois arrivé daUs'l'île,'on pénétrait jusqu'au
promontoire où il s'était établi, viè-à-vis dé
'la plus belle des cinq 1 Cascades, ensuivant
un sentier abrûptë, içOntournaut un massif
.épais d'arbres -verU ; : qui < ne • laissattpas-voir
à dix 1 paè devant Soi. 1 Ce sèntièr aboutissait
"à une' e^pècè 'de' rocher drpit comme une
mtiraille. Derrière ItfTodhér, 1 il-y avait une
petite esplanade, d'où-lâ vue s'étendait au
Imri,' sur ie '^cours 1 du torrent et sUr-l'en-
v ' ,J \Sl i i, «»l. 1 -»•<«. •« t * s " » f !
semble majestueux d«s" cataractes.
; Lepaysan> chez qui logeaît Marius, con
naissait» cette place pour y avoir souvent
tjisposé le siège; la toilet et le chevalet; de
•son hôte.' 1 ij ' .
C'était ce que l'artiste appelait sou atelier
! en plein vent. -
. If yenvoya son tableau; pour la dernière-
fois.
L'honnête laboureur, ne sachant .trop
quelle inclinaison^donner à la toile, se con
tenta de da placer le- long du rocher, met
tant au pied du chevalet tout dressé la pa
lette et la-boîte aux.couleurs. Puis il rentra
chez lui, • laissant tout à la garde de Di$p,
qui^fiUfflt presque.toujours à notre sûreté...
«là du moins où-les hommes nes v ont pas trpp* -
nombreux. > ■ ■
- Marius^ était resté au logis plus tard que
de'coùtdme. D'abord, Mandel l'avait un peu
retepu ; puis .it avait mis A> jour sa ccutbs-
pondapee avec sa famille; indignement né
gligée depuis "son arrivée en Suèdê; eufiuil
lui Testait peu de chose à faire' : ces der
nières heures de travail étaient pour lui un
plaisir, et il en retardait l'instant, comme
pour en jouir plus long-temps. r, •
— Cependant, v.ers. midi; il cacheta ses let
tres,ferma ses millps, dit au pays&u -.dio.lui
faiçe son compte, et ■ de revenir .à. quatre
heures chercher son - tableau. Rïus il prit le
chemin des cascades.' . i. ;,
» H erra quelque temps sur les hords. du tor
rent, remplissant son ame .du grand spec-
,,. AVBBIVX ï fim l fuî de Valois (Palais-Royàl); if 10!
> i . -f. * « 1 tf -- '' • - j'iT " '' V- < . " 1
VENDREDI/9 MARS 1860;
®0IS MOIS. t(i t* »
SIX^OIS; 7;.T.7.TT,'V
■JW,A!ï f
b* b*<%t
NP u* mt« touHtpva, voir.Je-tableau
lit et 20de ohàfue moi*. ....
SuMiô le»!
Impr. L.BONIFA.ar, i.des BpnHnfam, tt.
JOtmm ïGlITIQUE, LITTERAIRE, UNIVERSEL.
• ' ' dft f4%^oStîoad\Hi •#«* - | .' ,* " ! >'<ïet letimim envois tfargeMMU, AMUAiwaiâ sont refusés; ..
, ', ^ rP ^ &lordra de ticiCTîSTRiTim du-jo^ P al /; ruadey\ I £',/• a V - V *AP»frétas.." . :./
Les'abonnémens date ni des i« et 16
-- de,chaque mois.
:(
£
. PARIS, 8MiVHS,
" 1 0 '' |JE * < ; t" , * Ïï U. ^
■, . -■ •" < '
"LES RÉFORMES DE L'AUTRICHE. :
I La paix 1 de Villafranca venait .à peine
d'être signée, lorsque l'empereur François- 1
Joseph fit connaître sa résolution de consa
crer tous les eflbrts de son gouvernement
développer, dans ses Etats, les sources dé
la prospérité nationale,' ' i .; ï ,
'-'Les ordonnances publiées par la Gazette
vfficielk de Vienne, et dQnt nous avons fait
^connaître à nos lecteurs les dispositions
principales, ont donc une haute portée:
car eJ.ies sont un premier acte venant réa-
4i§ftr la parole du souverain.
/ La France, qui n'a pas versé ^ son sang
|poùr humijier upe couronne, mais pour
.. yepgpr un droit méconnu, ne peut quaipr
èkutiir-à cette auguste initiative qui donne
eéâ ■ garanties à la fortune d'un grand pays
et consolide en même temps le pouvoir d'u
ne maison royale. »
■r Ainsi que le' disait récemment M. le mi
nistre. des affaires étrangères, dagis sa dépê-
çâe & M. le marquis de Moustier: a Après
td îe règlement des affaires d'Italie, le poli»
i'tique le plus pr^vpyapt ne peut aperce-
i yoir"£n "Europe d'intérêt de nature |i di-
» viser les deux empires; » et cette appré
ciation n'était pas inspirée par les circons
tances â M. Tbouvenel; elle n'était pas une
parole de courtoisie échangée entre deux ca-
bipsts poursuivant de graves négociations ;
car la même pensée avait été exprimée à la
veille même des hostilités dans une bro
chure justement célèbre : L'Empereur Na
poléon III et l'Italie. La brochure s'expri
mait en ces termes, qui méritent d'être rap-
pëlés aujourd'hui : « Noùs n'avons aucune
» hostilité contre l'Autriche. L'Italie est
» le seul motif de difficulté qui puisse exis-
» ter entrie elle et la France. Nous xespec-
» ' tons sa situation en Allemagne qui n'a rien
» à; craindre de nous, sur le Rhin. La'solu-
p tion de la question italienne aurait pour
V,. résultat d'effacer entre là France.et l'Au-
ip triche tout sujet de dissentiment. Ces
'»I deux puissances peuvent se rapprocher
» par. beaucoup d'intérêts communs j et ce ;
», n'est pas, trop :de. l'union de tous
» grands gouvçrçëmens de l'Europe pôjir î
'^iVjB^'^'^Qiù'plicatioDé de l'avenir. » j
, .J> qui-él s i}, .^ra j,aya3ït fe^uejTB^pour l'é-1
^^iiiBesft écrivain,-' restait également vrai, au j
i^dèmàip de li paix/pçiqr lp painistre et]
-'pour l'homme d'Etat. hapolifiquè française *
a su Êoblerdent répudrr les querelles de
race qui -ensanglantaient l'Europe et allai- i
•blis«aieRU peuples §anfc .auieti ùbu ty/par-1
4Fois, que la "satisfaction de rivalités pa'io-!
iiaic's. Nous 'privons donc rêqâj'a ^buijiia-
gSià. ç>g ^ sggçs' réformes saua ^manquer à
i'hoïiiie\îr, d&*-tio
'..tE 1 , t'râlleurs, da;.s la .fiossiitutioa de
-ï'Europpi rien de ce qui intéresse un grand I
;Etât nfe saurait être indifl^rent aux autres 1
nations. Il ne s'agit pas s sans doute, ici, de i
la solidarité des- princes et des couronnes, '
invoquée tr(ip Auvent comme une mçnace j
centre "l'indépendance des peuples; li' Fran-1
•ce a,brisé pour jamais ces vieilles théories! ]
■Maik.il reste, entre tous les empires, une so- ;
ïkjàijjté plus haute, que' tes progrès mêmè^
de la* science moderne cimentent chaque
jour; et qui nous apparaît à la fois compae '
un bienfait et un honneur.* -, , ,
-3 ' Ge n'est pas seulement^ en effet, au point
■ de-vue économique^ ^ùe ^oht^aïës (pg-pror?
fondes paroles prononcées par l'Empereur,
■en terminant le 'discours du trône : «Plus.
i un toëu^le est prospère, plus il concourt -
» , à la "prospérité des autres nations. », Oui : i
.tbhtcequi-se kit dans un pays, au profit de
la fortune-publique, de l'ordre intérieur,de !
la moralej âe's sentimens généreux et éle- !
«vésde la civilisation ; en un mot, tout ce.
qui rend le pouvoir plus national, et assure
à un «peuple* v'ii gquverneiQerit plus ^quita-1
île, exerce dans le monde une salutaire in-!
Huence/ et mériterait, à - ce seul titre, des :
encouragéméqs'et des éloges,
„. Cejte conviction , jusUtiée par l'histoire, [
^répond 'd'ailleurs 1 à * tous les instincts de la;
France, asseè fiére d etle-piê cne, de se^œV'
m
F£,U1LIETQH 0|1 CONSTITUTIONNEL, 9 MURS,
Le3 iirtfONCES sont reçues chez M. P anis , régisseur des 6-grands iournauxy
rite ! Nôtré-TD&mèHies-VittôlrM,?n. 40, (place de la Bourse.) . û*v 5 r.i. r :'
i
CJJ
GARINE.
XVI.
"*4-"Vous^oiïà tout surpris! lui dit-le _ca-'
Ipijtaine.'.et moi aussi.. Je ne, devais passer
que demain;'nous sommes eh' avance de
.vingt-quatre heures,^et cela ppur des__rai-
. sons de 'service ' qu'if'ferait trop"*long dé
Vôusénumérer. ' s "
T -^-'.pt que, je ne- vous demande i>as ! ré
pondit Marius. " <
Aldr s, cela se trouve, à merveille ï mais
donnez-moi . un cigare ^t faites-moi. fdjre
une tasse de thé, ear je n'ai encore rien
'pris,d'aujourd'hui, et nous repartons, dans
une'heurel -
Pendant qu'on servait :
— Et Canne 1 demanda Marius.
.—• Oh l il y a du nouveau !
— Malheureux! et vous ne le dites pas.
— Je suis pourtant venu' tout exprès.
— Vous l'avez vue? .
No a, et j e ne crois poiat que personne
è présent la voie à Gothenbourg.
Vrés et de ^ grandeur, pour ae pas penser
'q^ë-Êà. gloire soit intéressée dans la fiibles-
, se des autres puissances et surtout d'une
natipn qui s'est montrée sa loyale ennemie*
Nous pouvons; donc librement reconnaî
tre, qu'il y a, dans les projets annoncés par
le journal officiel de Vienne, le germe d'im
portantes réformes venant dom*r satisfacT
tion à des vœux'populaires trop peu éçou-
tés, il faut le répéter, par la cour de Vienne
jusqu'à ce jour. ..v:
La composition nouvelle du conseil d'Em
pire et le développement que reçoit ,'cette
institution au point de vue des matières qui
y seront traitées, ' nous semblent; 1 de tout
point) vraiment dignes d'une attention sé
rieuse. .
D'un côté> l'empereur se réserve la fa
culté d'appeler à siéger daDs cette réu
nion-des conseillers extraordinaires pris
pârmi les grands dignitaires et lès capacités
reconnues; tandis que, d'un autre, il y
admet trente-sept membres choisis sur
une liste de candidats dressée par les Etats
provinciaux. Le dôuble élément désormais
compris dans ce conseil est donc d'accord
avec, le double intérêt de l'empire; il est
de nature è, fortifier le pouvoir, central, l'u
nité nationale, et & 4clairer-ie gouvernement
sur les intérêts,' sur les besoins, sur les
droits des pfotinces diverses qui'compo
sent la nation, Il a chance d'être le repré
sentant de la pensée générale de la mo
narchie , en même teihps .qu'il servira,
pour des populations si diverses et d'origi
ne et de langues et de mœurs, d'organe ac
crédité auprès dé la couronné. *; •
Ce conseil ; sera," sans doute, exclusive-
ment aristocratique ; mais, n'oublions pas
Çue> dans notre temps surtout, les aristo
craties ne'se maintiennent qu'en se dé
vouant & la défense des- intérêts nationaux.
A cette"assemblée doit appartenir Fexa-
men des questions suivantes : le budget de
l'Etat, les mesures de finances, les lois
d'intérêt général, les projets de'formatiori
d'Etats provinciaux pour les. différentes
parties de la monarchie^ la discussion
enfin de tous les autres objets que l'em
pereur voudra soumettre aux délibérations
du conseil. Le programme, résumé dans
<*s'quelques' lignes, comprend, au' fopd,
-;toutes les matières qui; intéressent le plus
Vivement la pr.çspCrité de l'Autrifilie. De pa
reilles mesure^ sincèrement appliquées,
pouïi - aieiit^âife(rtii5'"po^î , r lapacificatit®
de j la-"monarcbie.' ' ■ 1 -
' i Le const il'd'Empire formera-douc comme
liâe délégation au second $egré, ayant pour-
mis^ip^d'éWier #t de'débattre l'es grandes
questions• d.ari^le^quellg^.sj.trouve engagé
l'avenir du pays. Sjus une inspiration éle
vée, il pourra dèvénir une institution assez
analogue au conseiTTTEtat que Napoléon I er
avait réuni autour de "soà'tfône, conseil dont
les travaux occupent une si lârge place dëns
l'histoire, des quinze premières apnées de
notre siècle. , s a, ■
Quoi qu'il eq résulte, tes décrets dontnous
parlons, resteront comme. un ; témoigqage "
du loyal désir qu'éprouve François-Joseph
de doter l'empire de réformes salutaires;
d,è réconcilier ainsi entre eux et avec le
pouvoir, les peuples.divers qui Vivent sous
son gouvernement; de se montrer enfin,
digne, par. sa sollicitude, du trône que liii
orit légué'ses pèreg.,.' i •
Nul, mieux que l'empereur, ne saurait
apprécier la grandeur des ressources dont
peut disposer sa nation. Sous un pouvoir
éclairé, la diversité même de!rràcès; ! peut ;
âévenir un contrepôicis au lieu d'être' uh !
péril. Les nations généreuses se relèvent'
d'ailleurs bien vite 11 des épreuves qu'elles .»
ont trâvérs^; et.plus la tâche est grande, J
plûs.est grand,.pour le souverain, l'honneur
de l'a,ccomplir ou du moins de In tenter. :
,A, G randguiilot.
Un journal vient de publier une adresse \
à l'Empereur,• signée par MM. Bailey et Du- j
tilleux, de i)owaj; ; ToÉin frères, de Caudry,; !
À.ndré Cbarperiiiëir, de Caudry; et Delattre, '
d'Inchy, en ^qualité de délégués des fabricant
de tullesunis, et voici les .conclusions- de
cette adresse: , ; ' • ■ • * • ,
« C'est le désespoiç dacs l'àme que noùs
— De grâce ! expliquez-vous, 1 ■
•— Eh bien 1 Canna n'es), plus chez son
oncleî ; ï
, — P^rtiç î , ''
— Comme vous je .dites ! , ;
— Depuis "longtemps? - j
- t - Depuis quatre ou cinq jours.'
4". Dit-on ou elle est allée î
— Pas à moi, dû moins ! ,
Alors, : vous,n'avez pas.de détails ?;
•r-^Ton; je sais seulement qufeUe est
beaucoup mie.ux. .
Marius respira avec ce sentiment indici-
Maintanant que Mandel lui avait ^itjout
ce "qu'il savait, maintenant qu'il avait lii;é
de lui tout ce qu'il en pouvait attendre, il
éprouvait,un impérieux besoin d'être seul.
Aussi, malgré sa Tsincère amitié pour le
jeune capitaine', ce ne fut pas sans un se
cret plaisir qu'il 1? vit tirer sa montre, re
garder l'heure, "prendra son 'chapeau et lui
sqrrcr là main,. en disant : A dieu} .il ne
^auïjpasqûon"m'àiteridef\ ""
' Marius était à ' la fois inqUiét. et satisfait.
Satisfait parce qu;il appranait que Cai;iue
éfàit. mieux" et qu'il pouvait espérer'voir ji|n
jour cette chère santé complètement "rétâ-
.i)lie ? f!t ,1'atne.chez elle aus^i saiae qu^ le
corps." idqûiet, parce qtfil ne savait glus où
elle, était, et qu^pqur ceujqUÎ wmeouJ m
^ertit^dèi est Eu
». vénoné Vo^s déclarer solennellement iâ? '
» jourd'hui 1 combien, nou^ sommes juste--'
» ment alarmés en présence de la situation
s que va nous faire le traité de commerce
», avec l'Angleterre, situation dans laquelle
» nous nè pourrons être .protégé? d'une
» manière efficace, surtout si' on abolit le
« droit de recherche â l'intérieur. Ce droit
# était déjà, longtemps avant .lé traité', la
« seule garaiitie sérieuse que nous eussions.
» contte l'enVahissetoent du marché fran-
» çais par les tullçs anglais. Que devien-
» dront nos économies si péDiblement amas-
» sées et converties "fen m.achijies'qui nè
" »",vont plus ç^oir aucune valeur ? Que de-
» viendront nos malheureux ouvriers avec
» leurs familles? Ils comptent 14,OOP; iadi- .
» vidus qui vont se" trouver sans pain, pour
» l'hiver prochain^ avant m^é que la fa-
» taie échéance sôilarrivée."Que.dèvièn:
» drons-nous n.ous-mêmes?.»
La seule réponse que nous voulions feire
quant à présent à ces singuli'èrès, exagéra
tions, est de reproduire, une pétition adres
sée au ministre de l'agriculture et dû com*
merce le Ûl décembre I8b9y e'est-à-dire un
mois environ ayaot la signâtitfÇf d,u traité dé
commerce,' par le président et les mambres
de la chambrq CQnsuUative de gaint-^iaiye- „
lès-Calais. On sait que ce point est précisé*
ment le centre de l'industrie des tulles^
- Nos lecteurs remarqueront combien les:
couclusiorçs de qette "'pétition,, qui", cè^tesj, '
n'a pas été écrite pour le besoin de la cause,
diffèrent de' celles des déléguée des fabricant
de tulles unis. Ce que la chambfe consulta*
1ive.de Saint-Pierre-lès-Cilais demande,: en
effet, c'êst que les droits prohibitifs ou ultra^
prdtécleurs sur les filés anglais soient
remplacés £ar des droits modéré^, qui, tout.
en protégeant efficacement la filature, per
mettent de lutter contre l'industrie anglai*
se, d'écarter le danger dont, la Belgique
nous menace, et de sauver notre industrie. ■
- Que pense l'Association pour la défense du
travail national delà pétition que nous re
produisons intégralement pour son édifi
cation ?. . . . «.... ' j
G; Z immer.
, A S. Exc. Jf, le ministre d« l'agricuiture, ...
s.;; du çomtwce et des ttqvaux publics, s :
Monsieur lemiawtre>.; .■ ■•<. ^
Ud avis inséré dâns^ le Moniteur de ,Calais et de „ i
eat^ean Jjstfir.ra;iaràie* auseia de-
la fabrique de iulle,. • ,-r i ,jj. .< **. j
l D'e grands industrUls belges, initiés déjà aux " i
opérations et à la -ve^éi des tulle? blancs, tont ;
appel à nos fabricans -eorimêmes. -• Ils fourni- j
ratent kmèilleait marchf qu'en France lès locauïi 3
la force matrice et'les! fils- Us se "chargent 'de i
fa confection, de la vente et des avances dé j
foçds, Vs ( o^rent, iii yn mot, toutes, les condt ]
tïobas qui assureùt le succès.. • î
•■Çc appelait à de3• fa"bri'çar>s coraprômi^où ]
découragés, e au 'milieu' d'urië cjçiso j
' puis deux ans, sera t il. lentendu ?t Somrnes- ;
rîc/us appelés à voir' de hos yeax là ^ décade^
'de cette iadustr.U.'du. tu^ ' ^turalisêe cb(i? I
nous au prix-de tant, d'efforts et de eacri^ce? ! i
' Nous le CtÈdfenpns,Monsieur lë minière, car. j:
nous avons'l^xpériegace et ndUs 'conflaisgôhs |
l'histoiré ' de' 1 ces déplacemens et (Je j ces'émij- -
gréions'de l'industrie. ' f
< En 1 7, trois ouvriers, anglais débarquaient |
en France ; ils s'associaient pour faire marcher i
en commun nk pétit métier (<);'"iis arriVaienjL |
rtaria un pays où Ift.tulle de coton môme était
inconnu. • |
..Hb«'avaient, ni Imétier, .ni coton, ni.acha- f
teurs; ils devaient exporter d'Angleterre leur j
méfier prohibé' à'ïa sortiôj' iV leur fallait^- j
caandeï a. la ' fraude' leur matière pretniè'ré» '
'qui'He seiaisait-qu'ep'Angleterre. 1
" Ç'és}t cepençtap't ç^etit métier, Monsieur'te
ministre, qui a dcÂné" naissance à.notre iEj- '
dustrie' tulllère, qui a fondé cette ville de Sainf l
Pierre auiourd^huVriv^edf^o^tiugbam-. , ', " \
■ Quelle ditfôrenee.eûtre^ces ouvriers .cbtcurs, ;
ce métier sans valeur, Ce produit in'eôûnu Pt \
ces fahricans^eilçes, initiés^ tçu^s iés dpèrar ■ \
tions de l'industrie tullière, venant enlever à î
une industrie perfectionnée ses' métiers, seb 1
■ouvriers, s'w.méçanici'ensj seç. âassinatêurs et î
juSqiî'à son goût;, : , 1 - ^ '
11 y a ^euy'âltjois ans^ deux fabritans {
glais dè^aint Pierre avaient porté.en Belgique J
leurs métiers à tulle. Cette défection partielJa
serait p^sséejinapsrçuè,^'!. qoto 'du] Aomtèur |
'■ 1 > jj '■ ji u - 1 f.-, - j , 'V ■ - . ,j *"* |
' - (I) Ce métier avait ,36 p,ou ces .déclarée; .ilsont
aujoutd^ol 48 PÔu|ies,,i*,T. "v {
; ll ne voulut point cependant; retourner ai
Gothepbou/g; il se disait^nop sans quelque
raison,-qu'il n'avait pas lç droitd!interroger
Teginer, de violenter sa conscience, et • dé
pénétrer peur ainsi .dire de force dans les
seCrets*le Ja famfll^,. ^'il pouvait espérer
apprendre quelque ebosé, c'était plutôt par
l'entre'mjsè du capitaine, ami4® la
ayant des relations- avec "tout, la paJ.s A Le
résultat de cette petite délibération inté
rieure fût que Marius resterait à Trollljat!a.
Seulement, car une crainte secrète l'agUail,
il n'avait plus cette certitude de vojr Ç irme,
qui avait si longtemps, sa forcé. Il terin'yaa
poûrtantsôn gr an diati leau .C'étâi,t un e sfm p (o
étude de paysage, mais d'une ïic^ure Ia/ge j
et puissaa.te, et qui sentait le tUi'ôu-
và pourtant —/était-ce .Ml unBj'idée d-a-
moureux ou upe idée d'arliâtè? — il trouva
qiié, saas une créature' humaine qui rani
mât de -yie, qui.la peuplât de.sa présence,
là uatùro étaii^ rréidajet vide.'
— Une figuré férait si' bien^ se disaiUl,
au pied do ce rocher, lâ où ie rayon, qui
s'avive eù ëfil'îûrant'Ia ètscade-trauSpâreute
fait .respleniir toul mQa.tab'eau !
1 Marius avait l'exécution prQmçte, et-l'on
ne pouvait pas dire, qu'il y. eut Iqin chez lui
dé ,]a pçxjséè â, l'acUon. Il prît sa pâtètte et
besoia de la voir/pour çecojina^ré? C'é-
, t^j^ye r qu'uùe fôisdéj S^S'la' doùçe lueur
j). jû —
de Caiais 'et de. Saint-Pierre n'était venue en dé
montrer toutes les conséquences., .. ■ -*" t V
^ Déjà, un fabricant de S lint-Pierre, membre
de la. chambre consultative, se dispose à.partir
pour- Bruxelles» Des fabricans anglais font
pressentir qu'ils ne seraient pas éloignés de .l'y.
Suivre avec leurs métiers; Nous savons, en ou
tre, que des ouvertures ont été faites au chef
d^une de nos plué 1 grandes fabri^es; m. ^
La Bélgique aurait sur nous des avantages
incontestable®. -Nous lie.parlerons.pas du bas
prix de ia houille;et, de la main-d'teuvre, nous
ne nous occuperons que du prix des. cotons..
• En^élgiqu^Ie ^toi^ p^ie, ; Uq.di;oit].dê, s .cen
times au kilogramme. En France, ie droit au
• kilogramme' èst de; 9 te, 60, ce; qui établit sur
un mètre de tulle une«diiférënce de-25 0/0.
Comment vendre à l'étranger 2S 0/0 plus
cher que. les. Anglais et les, Belges ?
, - Nous ne voulons,' du reste, Monsieur le mi;
nistte,, nous présenter devant vous qu'ave^
des ohifEres. ••• . ; ' "
Nous entrons dans tous les secrets de la fa-
bricatioa. I^ous avpns pris une. fabrique de if
métiers; Nous avons calculé ce qu'elle: payait
en main-d'œuvre; en cotons, en frai^ généraux;-
combien elle foisaît en un ah' de' racks (2) de
tul^e ,"quel était enfin'le bénéfice annubi; dâ
'ce^,\2 métiçrs. "Nous en mettons ç^-jciût^e.ta^
bleau détaillé) ét "nous en âfiirmoos L'exaçtir
•tiidt.' ! '' '' ■" " ; _ •- ° •"s" 0 "'-
: Nous y joignons le"Tableau comparatif dq-
prix des cotons anglais avec les cotons frah-
çais, et nous arrivons à constater : - : -
- 1° Que la différence du prix, entre' les cotons
anglais et les coton-3 français constitue sur le
rack de tulle une différence en notre dé^yeuf
de as. 0/0; '
2° Que la bénéfice d'une fabrique, considérée
.comme une dés mieux et' des plus économie
•quement dirigées, travaillant vingt-quatre heu
res par jour, est nul'. ' , ;
.. D,e Éorte qiie si nous pénétrons .dans l'inté
rieur, de la plupart des fabriques qui n'ont
point i'importancé et la tenue'de celle-ci,^
ne travaillent que douze à" quinze heures, et
qui augmentent; par conséquent, la somme
de leurs . frais généraux, nous, constateront
qu'avec lai crise et lé; régime actuel> ces^fabrË-
ques marchent & la ruine. ' ; "*
, il y a.cinq,an^ les .Anglais, avaient' aban
donné, la fabrication des tulles de coton pour
se livrer presque' exclusivement k celle, doS
tulles de sole. Aussi lâss, 18S6, f8&7, avàientr
ils été pour nous des années prospères: Nous
avions noué des relations avec l'Allemagne,
l'Italie, la Belgique, etc. • ; : 1 %
Mais'les-émbams financiers .des Etats-Unis
t •leà/^dè^rç^ i: dô, 1 'fc^i^ : dô 'drio^éjè^t d'Italie
sont-venus cbànger' -îesi.dispositions' de nos
•voisins^ 'les' "Angl»iS*"ont alia!ndojinjS la soie et ;
. • se .sont -rejetés tout-^'coÙR sui; le."tïs?û„de
coton. 1 •' i. «i -j !, •» fi *i u t
• ' Reflcoi|trpt ( dê Jipu.veavi la^cohcUrrencé' an'-
glaisé, qui peut vendre â$&0/0. meilleur mar
ché que nous;; repoussés âl'étranger;réduits à!
ce J marché' ir^Uçais '^èn prp^l^-môçiB^à,- li '
soufiietuncev et-devenu -'dâôrmaiMusutfisànt»
ûofuâ sommes tombés dans' cette' cr&ê' ! de ■ 19SS {
qiii 'dju,rè encorè J et : qui nfr'pa^y-j pifs j aivôl'r. ;de !
«■terme. •. -.mî»'«.wii-ia-ca-.s
'par' PMjtb.djs i cet'état- dc|cfise,.la Befgi- :
l'ài/ià dp' ijos v ouivrifirfj de-nô'^ métiej -Sj, i
de nos Mécaniciens!, ; imp'anté chez'e-lîe lli lav j
brîcaltôû d'eà "tùlîeSj hbn-ffettfotaè'ù'f é|3s'^6usi
fdit une concurrence éc-ra^m.te et;filifi' eî/.e et
à l^éffranger, r mais 'encore -elle yifiût', à l'aide £
de la''fraudé si facile à la; firàûtï^re de; terre-, "
npus .disputer ce marchéi français ■ d^jà^, trop '
petit: r :' ! > yi'/"' 1 j; v ■'
» Noua n^, vo,yops, ; I(iqu^'u.rie, miriiètre^gpfun
remède .à cetto> situation- .périlleuse. .C'est ,1'at- ;
baifesemèkt des dirôitg 1 éu^ ïfesi'cOtonç; anglais; i
c'est la possibilité délluMwi ayee/ïes. A'^jgljài? ;
- sur tous les marchés.oi.'t/w • <*• . : .!->rrso ,
I^e'iiroitéjtablj ën ,1834,S^'lêÈi cotons à'tulle,
protégeait justement une .industrie, n'ai^santç.;
matf.il n*avàit , .pas'pour but' ! de'' : créer «t"de;
^er^'ét|der ùnj ^riyil^è^: sa^véu^'.de'làhscr |
à sà merci. lés indks.tries, qu'ellej : alimBûté,, Le ;
gàuvérûètaifent ^évoyàit qu'un ^oiiifffcétte'in-!
jàustrb'privllégiè'e, forte' dë.ise^'progTè^'é)! de
sonr expérience^ permettrait un abaissement'
progressif de icaë drcntg-proteçteurs. • 1,7 •'
Le gouvéweinô'ntliavaû', jug4 ^ceite/époqûej
qué lçrdrôit'de;8 fr. 80'c. par kilog^était suf-
ïlsani' t Çe, dr
"le plus. •••' * • -..t-... ..i> t i -..i -,
- Après vingt-cinq ans ae protection, lès in
tentions du gouvernement sont-elles remplies, '
"alors que'le n^'170. est baissé, qu'il est; au-|
taurd'hûl 9.|
i fr: eoîqur legrèvent à l'eutrée^constituent, sur «
ce numéro le'clrbit'énorme de B7.0/0?,' ,:) 1 • ■ . |
(2) fa rac'k est notre ïirfesure défabrlque*„il:équt-
vau) à 5)5' centimètres en. mo'iepne; "" -, *
de la lampe de famille, eu face même .du
modèle charmant, il avait ' feu la joie: d'es- i
.quisser. Le costume pittoresque des Dàlé- ;
cariiénues ailaîtf si bieti'cl'îtilleûrs 'à là, oa-i
turè du paysage', au 'milieu duquel il la pla
çait! Il était, pour'ainsi dire,' naturelle-1
s meut-invité à l'y, placèr.' Le beau visage,'
1 q.ue pljUS.d'ut^e ' foi?, .comme en" §é jouant,:
ses.crayons avaient r reproduit, semblait re
naître de lui-même avec bonheur.
, M î ^ s cette fois ce u'était plus la jeune fille]
| étiolée,"souffrante, allanguiè'. Cmit urie;
I nouvelle parjne, pleine de jeunesse et de!
Vie, et portant sur le visage' la flénr bril
lante de là santé. C'était Carine telle qu'elle;
eût' été' si Ià/destinée, cruelle, ét l'hooimel
; méchant rfeiissent flétriIàfièur de sa beautél
' dès. la premier rnatin da son printemps. * s !
tfàhglade n'était' pôin'V un * peihtrè his-t
loirè, et je ne 'jgreraisf point qu'un fcntiqùe
n'eût eu'q.uet,que chose à reprocher à' l'en-j
sembler du' personnage".'-Mais on 1 sentait
pourtant da[ii3 àbn œuvre je he sais quell^
pà^sipu et 'Quelle sincérité quë l'art, seul nç
donne point. ' '' 1
, La tête étf^t charMaUtle : elle laissait 3ei
viner une.à'diè,.et l'expression'doUnait^ la
physionomie une valeur c^ntt6is'|)lûfegraoi-
ae que celle'des traitsl En 'somme, l'^irtisté
'ie fut paà" Éaoins satisfait (jûél'â'maiit 'r Tu^
et l'autre, av^iept raisbji. 1 ' * ;1 t
; ■ Il avait fâifle tableau ' sur place et d'a r
'. grès naître';; lé portrait, cheahii, pt dp
-éfent&t; jkfap. jpèii'^ue cet état^de choses con-.
tinuè, le droit surpassera la'matière.
Mais, que ser,a-ce doncj kpiisieui^leministre,!
quand vous aiirei jeté un?coup d'cêil sur le ta
bleau comparatif, ci-annexé, et que vous aurez
réconnu que le 170 njus est vendu 64 0/0 plus
; cher qu'en Angleterre, et qu'il y. a une diffé
rence de iOO 0/0 sur les numéros prohibés,
f Nous ne voulons pas, néanmoins, Monsieur
le ministre, être accusés d'égoïsmej nous corn-,
prenons eiï faveur de là filature française cer
taine protection que nous; réclamerions: pour
nous-mêmes et nous ûe demandonspas, com
me en Belgique, où il existe cependant des fi
latures de cotons l'entière levée du dr
droitsoit'de.:: : v ! i. ?, u,.u, »
. 0 fr. 80 le kii. > sufie8,n < "- 30, à 100 inclus.
1. . - . d° ". . •. IflHB 160
% ; : d° . n'p à, 240 .
4 d° • . 230 et au-dessus,
de droit/juste et modéré,-tout en protégeant
efficacement la fllàture, ' nous- permettrai^ de
lutter contré Hndûstrie''anglaise, dfêcarter le
danger dônt lai ;Belgique' nous; menace,' de sau
ver notre industrie: J1 ' ;
Confiam dâÛS 'votre sollicitude,' Monsieur le
ministre, nous*fioinifies,^ av^'c le plus profond-:
regpect," de Votre. E^cdeiléiic^l^ trèSjhpWble's
et tr^s obéjssanX sàryiteùri/. "V
Les membres delà chambre consultative
de. Saint-Pierre. s
' caillette , prés'dentj è. watré,
A. VALDELIEVHE, CH. SEBGEANTj
N L. FOUBEy ftAGBERT, VAILLANT,
\ CJ^PELLE, BRUXEÉLÊ, L. CORDIEB,
CH. COBDnSÉ. "
, assez sJg'aiflcatifs, surtout quand on pense queF
| l'éhdion s'est faite dans cette partie de la Yen-*
f dée où les anciennes influences ont coaservélft
f plus d'action. Il faut remarquer aussi quô le dé- :
; partemént des-Deux-Sèvres fait partie du dio
cèse k la téte,duquel est placé MgT Pie, évêque
de Poitiers. ,* • ; « , i
Désespérant dé faire prévaloir un candidat,
on avait essayé d'ofgàniser l'abstention en
• faisant appel aux passipîï^eUgieùscs, maW
eette tentative a complètemèïît échoué'. ,'î
f , ' TïXEGRAPHIE PRIVEE
f " ' • V j s Londres, 8 mars. .
f ' Le Times dit que, mal gré les protestations de
i l'AngleteîTej là France agira au; sujet *dc, la
Sivoie comme elle l'entend. v Et,! ajoute le 2V;
i méSj?est iliionorablei-pouï une . grande nation
de tant -parier et de si peu,agir? Aussi aurait-it
, mieux vilu laifser aller^ les chb^, t ét, même
\ féliçiler la France sixT'^bri agrafl
fb^âiSé'apropoS de là Savoie. I ; * c ;î
:• ;Le^me's plaisanté éhsuitè la dernière mo*-
j tion -TO Mî 'Kiàgiakéi doBt la discussion, dit-il;
1 produira'autant d'eiïoti.'.aur le gouvernement,
français qu'en produirait sur Je gouvernement
v aUglaiSiUne discussion du ^ménSê, genré, qui
aurait ; lieu au sçin de la diète gerjûSJuque ou
dû v CprpsL|gisla^f de^rancé tau sujé^é'l^Uj
ièxipu du
• Qu'importe, aû SdrplUs;l'Atiglètérre què
la France acdûièrë tin petit pays de montagnes
doit lapopulation eat à-peineégale à celledea
faubourgs de Londres du côté de là Tour ?. Una
pareille acquisition"! oei .vaut certes pas unes
guerîe européenne,'' dans - Quelle.; il périrai|
plUs; dfc monde que la Savoie ne compte de pqt
pulation. Que si. la France sfavance jus^u att
Rhin, c'est à. l'Allèmagttè, à ; y veiller. Et les
Anglais ûe sont êd" ( ce momentvexés quë parc'e
qu'ils croient-avoir*été trompés;mialB ; en résu
mé; ce n'ést pas là une raison suffisante pour
provoquer dés exfdicationsqui pourraient ame-
nerla guerre, K jv - i--; ; v -•
" '!» ;'.u" ; 'i tondrtS/ à mars. •"
Aujoûrd'hui, dans la Chambre des. commu-
, t . ne?, lord John BusseM annonce qu'il déposera
dont la Chambre fut saisie dans-sa dernière ^demain la correspondance: relative à la Savoie,
session et que ses nombreux travaux l'en-^ S. S.' demande à, Mi Kinglake d'ajourner sa
proposition portée à l'prdre du jour de lundi,
M. Klnglake,consent' à ajourner sa proposit
Le Corps Législatif a reçu* dans sa séance
du 2 mars/'communication d'un projet'de
loi relatif à l'établissement de chemins de
fer en Algérie. Ce- projet' de loi modifie
quelques-unes ' des dispositions du projet
nombreux travaux
péchèrent d'examiner.
Le gouvernement a^mis à profit le temps
écoulé entre les deuï sessions, et les mo
difications apportées au projet primitif se
résument ainsi :
1 1° Suppressiôn de la clause relative à Fin-
troduction en franchise ^ des fers étrangers
destinés à la construbtion des chemins • ■ '
2° Révision des tarifs, dans le but de les
Téduire et de les mettre plus en rapport avec
les besoins du pays ;
* 3° Léger changement dans le tracé du
chemia dfe fer-detonstantine, et'prolonge'-
inent jusqu'à la 1 merdes chemins de- Blidah
à Alger et de Saint-Denis-du-Sigî à Oratf; 1
4° Concession-d'un'e-subveBtion de-l'Etat,
«t nouvelle fixation du capital sur lequel de*
vra porter le maximum de la-garantie d'in>-
térêt à 1 Assurer è la compagnie-'concession.'-
naire.- • • • • > ■ ■ 1 ■
Les chemins concédés sofjt'.r la ligne de
lâ'ïner à Cofis'antinè /qui devra 'être* èxé-
■cutéè ènr -^qufttre'flns}'<.iligae d'Alger à Bli'-
dahi'lbrminé^en un an,'et la ligne dè 1 Saint-
Denis du Sig "à Orao , exécutable en trois
ans. -n •> 1 - i >;-i . ■
' L'Etat paiera aux concessibnnâires une
subvention de ©millions, composées l'pout-
1,^00,00.0 fr.' "db' isttyaleur des* travaux exé
cutés eiH858, sur les lotids dè ; l'Ktat, entre
Alger et Blidah; , 2° pour le surplus; de trois
annuités de 1,300,000 fr; chacune, paydbles
à pariir du l w -jànvïerl8'62V" : ■:
;,!l I3e l ministre de l'Algérie 1 ft des' colonies
s'engage en outre à garantir au nom de l'B-
tatj'toendànt toute-la-durée' de* la< • confces- i
sionydelanianière'qu'il jugérala plus'pro"-
pre à concilier les intérêts-dp'l'Etat et ceux,
des cônoessionuairesj un'interêf de 9> 0/G, j
arridrtifesemërit compris!, sur le capital* 'em> '
ployé'par eux à l'exécùtionides travaux, j
"sans toutefois que le capital garanti puisse,
en aucun cas, eicédeHa somme de.58 mil
lions. ■ > '--i r - - 1 ' - ,i •• ' 1
La durée -de cdncession pour l'ensemble *
des lignes est fixé à quatre-vingt-dix-neuf'
fl ns. j .{a .^ bnest D réom . ic . '
On lit iîms la Patrie : -
Une élection au Corps Législatif,.qui, dans
.'les circpnstances actuelles,, avait, une certaiqa
importance, vient d'avoir lieu dans le dépar
tement .des t ides Deux-S.èvres ; par .suite du dé-1
cès de M. de Lenardière>.la circonscription de
Bressuire avait à inommer un député. . ,
- Voici les-résultats. deTélection .-,
Electeurs inscritSj 26,000.
Nombre des votans;'2i, 153. •
M. Leroux; candidat du gouvernement, aob-
tenU. 20,898 voix. ! ■ - ' ' ;
Le^ voix données à d'autres candidats s'élè-
"ventà2S8.- '■ •' " -j
Aux élections précédentes, M. de Lenardière
< n'avait obtenu quô 14,030 voix. Ces chiffres sont
O ' « f .. ! 1
MammsBmmamaimBBBÊBimm
tion.
, ' ■ Londres, 8 mars.
Le Bohmian apporte des nouvelles de New-
York du 28. Le ftew-York-Herald communique
le projet d'acquisition du Mexique. 11 dit qu'il
est probable que le général Houston est main
tenant en, route pour Rio-Grando, suivi de
grandes forces pour mettre à exécution es
projet. '■ • 1 . . >
" Francfort , 8 mars.
- Dans la séance de la diète ont été acceptées
les propositions présentées par le commissaire
chargé de lfea^raeq, de; question holstei-
noi^^
. JLe-représeataai-dtt DJnémardr 4 «"protesté
contre toute restriction des- droits de son sou 1
verain; fcontré là faculté accordée aux Cham-
bres bo'steinoises de'prendre des décisions et
contre cellé d'exercôr le pouvoir exécutif.
•11* déclare quel le gouvernement danois pré
férerait renoncervi. l'interméilairp des délé
gués et >se mettre., en. rappprt direct avec Içs
Chambres.,. .
. ^ 14■i^ïètft'. a déciOf, dae le protocole de. la
séancescrait'publié.' " '
i , J.fj . . ii.i 'i. ■>> • ;
i,|x. j v'- Turin, 8 mars.
.L'Orme, Jar\S;^p^(iiftîUàro d^ujourd'huJ,
afflrmftaue/.dans sanpte.d'u 2, inKTs relative à
.lac $avoie;,ïï". l^Ç'oràte do C*avour 'exprime •l'à'f-
fe Woii que legbiïvcnrment dû- foi porte à cts
fit-bvincei/'iiis'î^'gué! fldè't r etf'mémR tempsau
pririèipe ^^1 soutient en Italie,' il déclare dfe
son'devqir4'iqte»rogêr.leâ populations sous les
focme3 établiesipar-ie Parlementise réservant
le8uç[ue9tiQns relatives -aux, roôntières et aujc
garanties à. donner à,la,. Sa voie; .. . 'î
i. " ' J Marseille, 8-mars.
Constantinople, 29 février .^Toutes les lettres
parlent de mésintelligences èntre les minis
tres et. annoncent uu cljancernent, prochain.
L'emprunt "forcé, déguisé sois *lè nom de : cotr-
sationj. augmente larritation ^çs provinces;
des soulèvemerls sont probables au printemps.
Les Européens 1 réclament contre l'impôt sur les
loyers et»les pénalités violant? leurs immuni
tés. Uestçositifjque lai Porte, outre le, rappel
Aesîrédifs, vatordonner un double recrutement,
dans la préyision d'événemèns. Le. corps dés
ulémas a protesté secrètement.auprès 'au sul
tan contre la prise àe'Tétouàii et obtenu une
lettre 'd'ericourageméat "èt des' subsides pour
le Maroc. 1 ■
■ - ■ Madrid, ,7 mars, 9 h, 10. soir, i
Ge soir, l'armée n'est pas en communicatiou
avec la Péninsule & cause dq mauvais temps.
Un navire porteur nde chameaux a sombré
dans les; eaux de Ceuta. Là divisiorfdu général
Echague.a été. incorporée dans l'armée princi
pale "d'opérations. (Hams-Bullier.) :
LETTRES DU MAROC.
- Ti'l } - } '*i J f - i N
' - : >! Tétouan, 24 février I8b0. ,
. Depuis ma dernière lettre, Mme la diû-
chesse de Tétouan est venue faire une visite
à son mari ; elle» est arrivée de/nuit et a été
•reçue aux portes de la ville par une dépu
ration juive et quelques musulmans; elle , a
parcouru à pied, au bras dur général Priip,
Peut être résultait-il de ce travail en par
tie double un certain désaccord dans l en-1
semble;; quelques retouches étaient : encore
nécessaires '^oùr* obtenir ' cette' : ' harmonie
générale, sans laquelle il n'y k point Ij de
peintWe parfaite; Il'y avait'un moyen bienl
simïile d'arriver au résultat désirée tfétaitl
de remettre le tableau- devautie 'site mêmej
qu'il avait: voulu rëproduire, et de'donner
au personûagé, en même temps qu'au ciel,
aux arbres et aux rochers cê dernier'coup
dé pinceau, ces retouches suprêmes; 'qui
fijnt disparaître-' les ; légers défauts' d'uae|
cedvre ? 4es changent même' en qualités, et!
imposent J â la'totlë achevée et parfaite «lé
cachet d'une puissante unité. ■ • * « 1 î ' j
Marius fit donc porter $on tableau ,à 1:
place même d ; où il avait pris son point d
vué. u ' : "• ! h
-ut
: C'était précisément dans une des jolie$
petites îles de Trollhatta,' jointes au rivage
par un' de: ces ponts aipestres "qui tremblen)t
et résonnent souè lef pied dupâssantr Un^
fois arrivé daUs'l'île,'on pénétrait jusqu'au
promontoire où il s'était établi, viè-à-vis dé
'la plus belle des cinq 1 Cascades, ensuivant
un sentier abrûptë, içOntournaut un massif
.épais d'arbres -verU ; : qui < ne • laissattpas-voir
à dix 1 paè devant Soi. 1 Ce sèntièr aboutissait
"à une' e^pècè 'de' rocher drpit comme une
mtiraille. Derrière ItfTodhér, 1 il-y avait une
petite esplanade, d'où-lâ vue s'étendait au
Imri,' sur ie '^cours 1 du torrent et sUr-l'en-
v ' ,J \Sl i i, «»l. 1 -»•<«. •« t * s " » f !
semble majestueux d«s" cataractes.
; Lepaysan> chez qui logeaît Marius, con
naissait» cette place pour y avoir souvent
tjisposé le siège; la toilet et le chevalet; de
•son hôte.' 1 ij ' .
C'était ce que l'artiste appelait sou atelier
! en plein vent. -
. If yenvoya son tableau; pour la dernière-
fois.
L'honnête laboureur, ne sachant .trop
quelle inclinaison^donner à la toile, se con
tenta de da placer le- long du rocher, met
tant au pied du chevalet tout dressé la pa
lette et la-boîte aux.couleurs. Puis il rentra
chez lui, • laissant tout à la garde de Di$p,
qui^fiUfflt presque.toujours à notre sûreté...
«là du moins où-les hommes nes v ont pas trpp* -
nombreux. > ■ ■
- Marius^ était resté au logis plus tard que
de'coùtdme. D'abord, Mandel l'avait un peu
retepu ; puis .it avait mis A> jour sa ccutbs-
pondapee avec sa famille; indignement né
gligée depuis "son arrivée en Suèdê; eufiuil
lui Testait peu de chose à faire' : ces der
nières heures de travail étaient pour lui un
plaisir, et il en retardait l'instant, comme
pour en jouir plus long-temps. r, •
— Cependant, v.ers. midi; il cacheta ses let
tres,ferma ses millps, dit au pays&u -.dio.lui
faiçe son compte, et ■ de revenir .à. quatre
heures chercher son - tableau. Rïus il prit le
chemin des cascades.' . i. ;,
» H erra quelque temps sur les hords. du tor
rent, remplissant son ame .du grand spec-
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