Titre : Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1860-02-23
Contributeur : Véron, Louis (1798-1867). Rédacteur
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Description : 23 février 1860 23 février 1860
Description : 1860/02/23 (Numéro 54). 1860/02/23 (Numéro 54).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
45 "ANNEE — BP 54.
(HtlAOX A tiMit r rtrda (TaUMlenQ,' r Wi , •> i
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JEUDI 23 FEVRIER 1860.
tBOKMENS PESTtKMBTKBESJS ' -."
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, k«i» ui tAta tTKAnosu, voir le tablent
'. publié le» y et so de chaque mçli. - ç ...
fiapï. L. FONIFAGBi, *. des Bons-EHîanj, 11.
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POLITIQUE,; tITTÉRAIRE; UNIY
^"'. X; V^V V'j .'r'-V'l r •
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u objj , y - - Les articles; déposés ne sont pas.rendue..; f "~:V-,'/ ./'. j
'"- ' r, ;' T ' ■ ft^OME^ÉNS DEJÂBÏS.
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: ' * UN N0MÉRO >:2O ; EENTIMESJ:
i'r;\ t,'< no*; i?;-c
' siLes gboimeimèiis. datent «M* 5
» ■.:. ■ decbaqua mois^/ 5 ;;.';
i. JCes* akhûmcis sont réçuas'chez M.; P aios , régisseur des 6.grands Journmï>.
a '■• ru0 Notrq-Daiafe-des-Victoi rea, h . 40,.(çlapa-da^la Bourse.) ».■
f - * -
. PARIS, 22 FEVRIER.
Nous avons déjà entretenu • plusieurs fois,
nos lecteurs de la partie du' pfogramtùej
• économique du 8 jjsinïier, qui-concerne lai
mise en ( 'valeàç des. marais .et terraiDs com-r
: munaux . Si nous > revenons aujourd'hui sur
-ce sujet, tfêst, que nous avons ■des'ra.isoijst
de penser, qu'-oû pe. se rend pajs exactecaeuti
«compte, dans certairies localités, du caraç-'
tère et de la portée des mesures qui doi
vent être prises .pour, réalisçr lés vues géné-'
reuses de l'Empereur. ... , ,. :
On a, craint .de voir dans la loi projetée
•une menace contre ^ la propriété et l'in-
"déperidance communales. Il a existé^daia
: le-passé; ; un projet de loi- sur'.la taatièw
.ré,. auquel on pouvait avec foydemgbt
^ adresser ..^ë reproché i/o'ist Cèlui'. qui fut
; présenté à la^CUambre dès,- députés par
• ie gouvernement du r A Louis- Philippe, 1
■ quelques jours ayant la' révolution né fé-
. vrier. En effet, d'aprèà ce projet, que xious
avons sous las. yeux, les préfets devaient
' désigner les'bip^ tommunaux, livrés,
. jouissance commun qu'il leur paraîtrait
.utile dâ- teiettre: en culture et k d*af fenrier ;
• puis ^ -^pr^s . enquête et délibération dq
. municipaliQtéressé,,celui-ciépjii un avis négatif, l'amodiatiod des biens
'.Résignés -pouv«riit«4tre prescrite par Une on
, 'donnance rendue -dans la "forme des règle-!
mens d'administration publique. Comme
• on le voit, il ne s'agissait de rien .moins qué
\de dépouillel'ies communes, relativement
à leurs biens incuites, du droit de gestion
••> que leur attribue la loi du 18 juillet 1837,
et de substituer un droit d'action et de coer-
' cition â lai simple tutelle qu'exerce I çjjqu-
voir central sur les administrations muni?
cipales. . - . '
Tel n'est pas le but et tels ne seront pas-
. les effets du projet de loi qui sera présenté
au Corps Législatif à l'ouvértuïè de'îaipro+
> «haine session. » Des renseignemens pirisés à
bonne source nous mettent à même d'en+
' trer dans ijuelques explications de nature à
• lever les doutes qui semblent exister à cet
-.-égard. On avu, daû^le ràpport ministériel,
: que les biens communaux non boisés et
• livrés à la jouissance communei offrent nn^
^ étendue, de-2;700j000 hectares epyiron. Uoe
distinctioii, qui ressort de différences inhéi
rentes à la coafiguralion, à la nature et aut
,f-vastes espaceï dé terres ; in"cull'és. ' :
f'f ; Il'eç"e.st,'(et-c'eit ià plus grande .parfip,
dans desquelles il sufflçait .de pratiquer fe.-i
' plus siulples opérations da. draiaag^ de ré !
pandre-jde's éc'grais ^et-.de passer ia chirrtiQ
. çourdesconvprtir on prairieg'ôti';en chanip*
" d r un bon-rapport. Les commundux'cle ceiîté
catégorie .sont donc d^s aujourd'hui suscep»
" tibles de' culture et- ciîafferjnag^ «Pourquoi
. cependant ne les amodient-on presque mil»!
• le part et continuent-ils d'êtrte 'abandonné*
và la 5 fiépaiSsance,.7pxode #e jayitisance qui
;.non. : 3.eplemènt est trèi>peu fructueux,>m$ii
qui ne profite-qu'à ceux de's ' membres 1
la familleicômittwnaîe ^i^ut dei bestiaux f
•' Gela.tient udïquç.tneà't,' iio'ù^ l'avons déjî
l'inertie, ftMi défaut ^d'initiative «et
. fermeté de» conseils municipaux, ' souvehi
- aussij à ce q*ue les .considératidç^ djintérêk
" privé dominent leurs;.délibération& éniCettç
- matière; ti> =• ' y-f» ï c. k a»' o. jk- i. î , { i
-Un pareil état de chOsfe's "est'assurfm'enjt
trè's : rçgrei table'. Miis^o^ne pourrait lè iair^
cesser à bref délai /qu'en armant r&dinitilss-
: tration supérieure c du " droit de^çpnfraixidrç
; lesoop^'mùûes,' sqiit £ amodie r; comme le proposait en-1848,^ soit à' vendre léixri
îf
fi rAs>
■■ •. ■■■ par J ' • J J. • . V?. •,> *-! j ;.t- J.
biens. NOUS lie croyons pas qu'iUsoit, quantj
à présent du moins, dans là pensée du gfeu-i
vemment^r-dr^ppoîter^cefte "'a.S^'èafion:
fondamentale à la loi' tiiùùieîp'alé dé 1837.!
Nous ne regretterions pas/pour notre part,j
qu'on- allât jusque là. Toutefois, nous com4
prenons ;les raiionsj tiPéés " du respect"dest'
droits 1 et?d«s s'uscëptibijités des copatnunep,f
-,qui portent le ; gouvernement à a'arrêterà,,
-moitié chemin dans la Voie 'où il 's'enga4
ge; et cela d'autant mieux qu'i) y* a, en 'deçà'
de cette -limite, un bien, et un bien im4
.mense à réaliser. " ' "•
Eh effet, une portion; notable des biens;
communaux se compose de terres vaines et;
vagues qui ne peuvent 'être rendûè» pro{
près à la culture qu'au moyen de travaux
.d'ensemble tels queroutes.agricoles, canàuxi
et fossés, rectittcation et resserrement- de
cours d'eau, éxti*action de rochers,- ètc.Doit-i
on espérer que lés communes s'ebgagenti
jamaisîausSî'dispendieuêest/Ce serait.coniftèr;sui[
^impossible. Icj, la cause , dé^'inactioA - des
conseils municipaux n'est,jas seulement
leur mauvais vwldir, mais" bien une im-i
puissànce' ! réell6, ! absolue,- 1 Les comintmes!
ne£0ï)tpas moins,impùissantesà de'sséchçr
à l'jâda.de leurs propres ressources le&'ma-i
rais-quVlle? possèdent, 'eVdOnt- on fixe' l'é
tendue.^ 58i000 l hectares environ/ çt elles
tenteraient vâinçment de se servir de la loi
, du 16 septembre 1807; les concessionnaires
leur feraient- défaut,.parce-que cette 'légist
lation 'est devenue lp, source ' 'd'iaextfi-
cablès difficultés toutes les fois,qu'on en
a fait-usage dans-le passé. '- • i
Ëh bienl c'est aux marais et à- cette por
tion la plus; aride des propriétés communa
les dont nous venons de parler, que le gou^
vernement j si nous sommes bien informé;
compte appliquer seulement le système qui
fonctionne avec tant de sûccès daùsles lapf
des de Gascogne. La loi'«annoncée par le
rapport des trois ministres, si elle est adop
tée par le'Corps Législatif, apportera donc,
aux /çommunesuu.bienfaitexem^tde tout
' mélange. Sans les déposséder .d'aucun droit;
■ sans enchaloer'leur liberté- pour 1a gestipn
de ceux de. leurs biens dont il ne tient- qu'il
elles de tirer un meilleur- parti qu'elles ne-
font,ieile leur assurera le concours de tous
les moyens d'act oa;dout dispose l'Etat etjài
ses", finances .pour, J,es, ; enriçhir* Goiqçpent
n'acçueilliir^ieptrellesypaâ-, aveo. reconnais^
sance ùn acte de tutelle empreint de tant de
'biënveillaûce et'de sollicitude? ' . r "- ; i
; v. F.P eévost. r
-trr-
; _r.' tj .
"Kàrsç311e„è^ février. ' 5
rr-rr
VTT
Florence, il févtiôr. — Le comité électoral ;
recommande uniauément l'annexion: le prô- ,
,'gRimîûe de M.-RW«ao)i est.-bien arrête; on dis- .
. tribue une proclamation, démocratique de M. 1
Guérazfci *q[ul est cerpbattue par lê journal du '
gouvernement'la Nation; -
Le payï est, du reste, càlme'. et îl attend
. avec aoxiéie yne solution. ' ' s. ••• t
Les 'journaui parlant., de démonstrations -
ctintraires au gouvernement pontifical qui au
raient eu lieu dans les Marchés. / '
1 Mairid; 20 février, 8"h. 20 m., ioif.
- A la date d'hier, on' n'ayait pas encore reçu
4t Tétouan dapropûsitjion» da paijt.de >ltpaft-
de§ Marocains. Ç.a, assure qaë. le maréchal
O'Donnell leur a donné Jusqu'au'23 'courant
pour, formuler . leur r. résolution,, .Un, , grand
nombre d'i3raélit'es' et dé irïuâulinans' ont as
sisté 4 la première messe dite, dans le nau-i
ipfe 4 ,, "
cation de Notre-Datne-des-Victoires. "
veau tempfe 4 ,catiiolj3ue consacré sous l'invtt-
Suivant les dernières nouvelles, la ville de
Tanger étftit presque, déserté. ' i : {
- - •MadriJj 21 février, 1 h.' 68 m. soif.
Les nouvelles du;, Portjagalrapprennent que
le gouvernement a annoncé aux'cortès la pré-
.sentation.d'une série- dft projets da loîs.ayant
pour but de former un système complet aréco-
nomie politique. ' , L i
' Rien de nouveau"d'Afrique.. ^ . j
• -t • ■ . (Bavas-Huilier.)' i
L'amendement, de 'M. Disraeli portaît.
' s TELEGRAPHIE .'PRIVEE
,* ' - ■' 1 =-Lon^res, 22 février.--'
. Loitorîif'rjflf-Pasf iiublie une.l«ttce:)de. M-Mi-
chel iC^ôvailiQr, ,r< folaut li8 objectibua soûle
en Apglel0nô,:cautre., l'articià . relatif aux charbons-anglais. ' ,n. ... (f
j j- «.h ' v,-.-.;,-.-; Vioané,-22 'février.—
fiazeltt (ie Wennajapprend que les droits
de possession deg.i>raé!itea, dans les provinees
npa #àaommée3 dans dq décret d'hier, seront
réglés- :pac .les, assemblées représentatives dè
ce^jovinjccs.qui serontxànvoquées plus, tard,
.-i.- ; "- 11 i*.- ^ '-BerftDy^l février. ', • i
- D ? après la Nôwellé'Guette tie Prass«; le cabK
-net d« SaintPéterefioTjrgf^aurait fait partir
pour Paris dés propositions à' : l'eiRit' : d'e' iéuïiif
UQô conférencé dès 'cinq 'grandes 'pùissancèsL
" et la^russe-Se sefùtjoifite.àxes proposition^.
-Tttriny2-2Jévrier!
Des nouvelles-4e Milan,- du 22, mercredi,
, publient - le ,-«ompte-repiU> dfun& -fête, donnée
• nier .pas la société d'iL- Giardino. Cette fêta i
été splendide. Le roi, les ministres etie ebrp#
. diplomatique, y assistaient., fl j-
* ,,'Lè roi ésft al l é'a^jonr/}S)ul chasser â-Monça j
Qr ^ A Pntmim tDr/innio
. s ii yiJ -■
une discqssioa lort longue^ mais-qur n'a i
pob? nous qu'un médiocre intérêt: • -- , vî
, , L^chefde l'Opposition, affectant do crain- j
,dre que le Parlement n'eût ,p^si.,l'occasion ï
de députer ,d'AJné^ manière assez, complète '
,1e traité de conynerce, demandait, que ce--
traité fût soumis, à .part et dans: son en
semble, aux - délibérations de la Chambre j
avant que celle-ci .ne se prononçât-en.ee- |
mité sur les questions spéciales de douane i
qu'il soulève. Pans l'intention du'-ministère '
: et (d'après -l'ordre dh jourji la Chambre de- ?
i vait, en effet, se former-en comité sur les !
■actes de douane et examiner les résolutions
' que le chancçlier de l'échiquier avjit à pro- i
posér relativement aux réduçtipnsi çt aboli- i
tions, de droits-comprises dans^leUraité. j
Suivant M. Disraeli, ceftaiûs articles du
traité, n'affectant pàsles'douanes, pareièm- t
Ele rarticie « relàtit à ; i'exportation 'riii : char- t
on„ pouvaient, à i'abri de, cette, .fi'çon 9e j
, procéder, échapper au contrôle efficace du
Parlementa Si l'acte des douanes passe,'a -i
idit l'orateur tory, on pourra' considérer que i
Ma sanction du Parlement, exigée-par dn {
des articles du traité,' aura été ' donnée ; et j
alors cotfiment la'.Chsmbre sera-t-c'lle saisie a
,desrqiiestions étrangères' à Ja législation I
■ douanière?-'■ ■ ■■ ?- I *»' - •'* ;
L4-deèsus> la-Chambre est entrée "dans !
sources de polémique, .une .mmutiense j
érudition. La précédent du traitéde.commer- {
celconclu avec ~4a :France par William Pitt i
ayant ét& invoqué, la procédure- parlemen- "j
"taire suivie alors a été' contradictoirpment- !
étudiée "datfç|e pln/grànd.détài), etlàChapi- |
brp.Â^û enfèndr^' 5 la .leçturé/d'extrais des
prdç§s-vprb^uï dé 1787,. ejhùm$l. pour .'ja )
çirconf tanc*é> Aux, y eux ' de,M< Gla'diione, il i
résultait:de, toutes cas investigations bisto^i- i
quesj que si'leministére avait.péché, c'était, t
contrairement à la thèfô de M. Disraeli, par i
une tropvrigourfiusQ'imituikju.du précédent i
de~M.-Pitt, ; t ,. ■ j'.v ... I
iLa^discussiOn, "après de longs développe- j
dé. Le ; traité déplaityp^ Que lie .lattaque
Von a^orâ • OuvertémpV M.\à .l'^id^i' ql.fjpe
estime-que la -politique du ( jminisière est t
''mativïise, que, le traite ést:piauvfy^, ( ^tiè .le .
budget ' o^t mauvais, ( pourquoi, ne p)is le
.".dire toui^aùt ët ne' pas jprése^ep ^un^ jno- s
tiôn formulée' éri"ternies clairs et(,dé,nature I
, à.,.pyojfoq^er un fiébat ^ur.le foçtjl/môme I
-JU~.
âe la qii'estion^, ' " ' !:,. ^ ,
^, Eofin,. !prd John Russeil^t-lord Palmers-,
..ton ont établi que le système de leurs ad- 1
" Versaires se'4rQUvait en côntra'diSîTon avec
"les principes, mêiHes-de la cohstft'ution' aiï-
. glaise et que la marche proposée par lé-mi
nistère était la seule logique et éonstitu-
tionnellë. La Parlement aura la Tâculté de r
discuter amplement les articles du traité]
, qui-exigent sa sanction, et il pourra. ensuH
te proposer sur. le .traité. lui-même une (
adresse à la couronné; »» > ]
La Chambre, satisfaite de ces explications,:
" a repqusséla motion de M. Disraeli par une,
• majorité de 63 voix. Comme le dit Ie-Jiri»f8,i
le chef de l'Opposition n'a pas compris le;
. véritable esprit qui 'apime la, Chambra désr
. Gommunesi ..Celle-ci sait fort bien' qû'éllei 1
possède en-réalité le pouvoir,' et'que C'esti
elle qui-discute, décida ét gouverne com,me>
il lui plaît ; anssfcjn'esbelle guèrai(di?posée|
à s'arrèter^ unepurequerelle-de mots, j
' Lé Morning-Ppst , d^ aon côté; ; s'exprime,
en, te,s, termes.sur ce' premier yotè fa,vor^i
^ble au ministère : " ' .• - . « »-'* i
~ kLa Chambte'dés Communes a irépoussé l'a-!
mendemeat^^.M. PiïraQliupar une rD^jQ^ité l
. d§ 63 vois sue une.assemblée de 827 reprégen- {
tans. .Ce n'est.point seulement un triomphe' de,
. parti, e'est i'aveu > d^uûe détermination ' bien,
'prise dè'faverjfèrpàrâfe jrrand^et libérales' me-.
- ter, le;bjxe lM.Ù ^ulemen,t jusqu'ici oflàvait puj
pourvoir .aux nécessités de ia'\ie. et-dié doaaçi?
. l'assurance a un fidèle allié que la Chambre
-des €ommimtes d'Angfeterrè est ïéaolue à sou-|'
^Jlenir «a - souveraine dana l'observation loya-:
, le. d'un traité sérieusement .et loyalement con-,
..ClU^ . . T
< Mais nous n'affirmerons pas. de là même
: manière que la.tentative d'bier soir aifcié.t^
autre ..chose de la part de l'opposition qn'una
- irancBUvxe, d'un parti qui ne ..cherche qu'à
: renverser sesAdversalrés^.Les attaques simul-1
. tanées, faites dans. 'lesvdeux Ghambres'con4
. tre. le (gouvernement par. lord; Derby< et par
; M,".Disraeli,,,1a violence du langage des deux
, champions de. l'opposition. nous, en sont une;
t preuve évidentes, IL faut espérer. ..que . l?é«
. chec çssuyé par ce-que l'on appelle les conser-
j vateura, sera une leçon pour eux, et qu'ilj
aura pour, résultat d'imprimer un; caractère^
plus chevaleresque aux fi4ures_discussions sur,
.'le traité de çomm,3rçp.' ( T ' ' 'j^ .
i Le Gleba s'applaudit aussi du vote de lub-j
d', lequel peut être regardé; dit-il, « comme
l ; avant - coureur d'un, plu» grand, triomphet
- qui> à la fin de la semaine> sera remporté
pajr une politique nationale^large et éclai-j
; r^e.. M.^Disraelj, ajoute ce journal, cri reh-j
.'dant sêçvice à.tbut le monde, ,a porté'.ynj
jt grand préjudice à lni-même çt à son partis
. Hier son,, la ; Chambre, des Communes-a
' commencé comme.nous- l'aviôns prévu,.'la,
* discussion de 1 l'amendement 'de 'M. Duoanô
.légèrement;mo-iiflé; Aucun grandiibm d'o--
.raieur ne. nouj est signal'é.par la dépêche
rend - compté succinc'ement 'de'c^tte
qui
.séance.
Le débat a, du reste, été ajoura
v ^tlieqîtdtr-jeudi ^ 4t.' 3 MiiiÈ MAïtriirt
i • m. l'.t ™" * u u! '
PARLEMENT AXGLAIS. »
chambre des loï^ D !}..-t: Séance-. dk 21 février. ,
Lo"d ,Granyi 1$. litjune lettre qull-a-reçue deiMi
, coiîbe.t^^.atiarg^ 4'ajiadirés (^ florence, affirmant
quiil.h'ji J^cqais, .curçme. cela, à "été dit tons'là
. discussion^ assisté, à'unë'réception ttfflclellë dô'M;
départ i
l "-' cfliMBBB dbs X0MMiàNBS."i-5-AT. Wi Arift«aiiTï'once 1 qu'il 'prêsenterà-un aménj-
demetit au budget, proposant de fixer l'tneome tex
: & agence pavillvre, au> dieu de ilo pence, «omme
Je; demande le gouvernement,
-bra.a'a^ptoïter stiuelçpias urodlflcàtionSi, au. -traiié.
.conQlu ay«o la France» Dsna le cas- où.'la Gnamore i
SiS -voudraii pas consentir. à> toutesLles* modiûca -i
tlons douanières prdposées par le g^verneBienv
célui ci s'est-il réservé le'firOit dopodtfl&rle trai-^
té^én.conséquence? ' VL ' " , : . \ {
' Palmerston répond que le Parlement a'-lô;
drojt d'agir avec: le traité, telon qu'il le jugerai
convenable ; la. France, comme l'Angleterrej peuti
prop'oser modlfioutions, que i autre, .parti®,)
.après exameq, acceptera ou rejettera, j . . • . i
Sir James, Gra/iam yat ùne motioji d orare a pro-*
pos'de -'L'aiftendenjent ànnqlîcô pat' M,, Duogne.
Cet'horiorable membre s'est proposé de présenter
gon ! amendement en comité sur les lois de' doua-
jn.e s niais ;o6mme;l'amendement a trait plus., spe-
dalemenià l'income-tax. 8ir, Jomes firaham pense
qu'jl serait contraire à, y ordre dô ie présenter dans
Je comité..-. v
Lb'rd Pafmérs i/n. est " d'avis que 1 aîC8fid .mem !
soit présenté sur la m'crtîoir; de formation, en. co-,
? ^ - ■ ■ -• - *■ - j
La'motioii de formation «n comité est «(loi s pré-
9GIlté6 I ' < " r '■ fji* yv . .
j M , Ducanê présenté alors Vàmendeiilent sûfv'ànt:
'o Cette Chambre, désirant exonérer le ^commerce,
du pays 1 de-tous les droits'ae douane dont, on/p eut
sagement se dispenser, ne^ croit pa^-'-donyënable
d'ajouteFjitx dèflcit dyà existant.en diminuant loi
.revenu oraimiJ$,\efc n'estîpas.disposée, à,.-.trQB>per
l'attente ,dp p^ya .en ■ rendaut,nécessaire uhq a^g-
meq.tatiQri co,osidérale,(Je ilfncotne tax. » -, ,
' l 'orateur^ en*'proposant cèf amendement, .n est
'mû-par aucunintéret de par.tr. Il le propose payee
qu'il fejoiti'qué l^budgeî eït aussi eoniralre anx
règles, d'une bonne politique, ' qu'il-seralt-injuste
dans son exécutiam Mi Ducane attaque 1 la. budget
sur'plusieurs points-'iEtt piaiaier Ijpuj jl çoropli-
querait les dilflcultés financières ; de , l Angleterrj ;
ensuite, il rapporte les;, droits sur le vin; at.le pa
pier.' au moyen.d'ùfaenûgméiitation.injustû,sur.
Tinootne-tax f enfla 1 , !! fait J "
ll : 4îput lui assurer les bienfaits de là paix.' Mais
il n'a -pas la inoindre envie'd'employer notre
eharbs® contre nous et n!a conçu aucun dessein
BinistrôGontrel 'Angleterj'e.fApplaudisseraensOTMlô
ont l'uipHirt'"""- 1 " KllT T'f flt lq Elus.îiaturelle.
IEcout6z ( rire^O Quant 4 ld niarcn© tiuo nous
Wons suivie, ôllK^ 4 °?iî à ^conforme auxwé-
'céflens établis pat Bfc Jitt;,. Çest ainsi , que doiveiit
"agir des-hommés d'Ëtef* 'honnêtes. Mais ' venir
' embarrasser la Chambre d'Cjne pure ? question d» v
forme, lni soumettre le traîi$ article par aruclê,
éela jerait absurde contraire JasXîonstitution,
indigne d'un grand' parti, et la Cliivjnbre,.] en gui?
convaincu, n'y voudrait jamais, consentir.- ., :
lord"PalmersUn. — Soumettip .successivement
toutes les clauses du traité au contrôle au, m-
-lement sarait contraire aux principes ;Wnday
mentaux de la constitation anglaise; le ministère
'veut donner à la Cfiambre l'occasion, de formuler
son opinion sur le traité, comme le ût, .en J.187»
Wi îitt. Le -très honorable' M. , Disraeli,, qui sans
'-doùtè.avait ses tues,acherché à distraire 1 attention
de la Chambre; et ii a fait un lou? discours sur le
budget; cë'discours était spirituelle' nen discon-
viens pas. mais il n'était pas dans la qubSlion. j&ne.
suivrai-pas' cet ôtemple,; etgei ne veux nuljeinen^
traiter ici la question dn 'budget. Quand
ment sera venu, mon vrèsi Honorable ann.leÇft^u-
cçlier de l'échiquier défendra son bndget. J.9 P4-
rat'seulement qu 'en sir, 0 a ^"
menta, ltû-môme;le défici{ pour des bbjets _ sem-
'blables 'à'ceux'quënousavojiflBn v? e ' et eia
il alla même jusqu'à créer-Un ap*oit. •
i •nwic-.u". siuiu. u uu. i.uyR de- lourdes
sur'le pays,Wourle plaisir dé consacrer un trAitéi
favorable-à trn»! seule partie. L'oràïaur fait remar-j
,quer A ia,Chaoabrejqu'e-l'adoption de çe budget
constituerait-L'anuée prochaine; lléojaiqgter.'en om
d'ôicit de'lîmillions délivrés,; . ,,. ■ . ... '
service'^élégràphimjé Havas-Bulliér|
nous, appotte c en .o^tré. ps rençeigaemens
suivans.-: ;i ll . - .... - J. |
• Londres, 21 févriers !
- Mi Ducane, développe, et ^Hiti_ent,pon l .a,men-i
dement. 11; blâme il.a; réduction",des., droits . sue
les vins, et' il çondàinne le budget. , '
JI. Beniink appuie l'amendement. , ]
''M.' Gower "défend lè"'budget edé traité de
commerce !qn| est, conforme'/aux' principes; di^
libro-écha'nge,,' " " - ■
'M. Montague,âéîeni l'amendement. , ;
if. Baxter, défend lè budget qui parait dignô
dé sir Robert Peel; ' j
• ' Londres, '22 février. î
Plusieurs antres orateurs parlent encore pouij
et contre l'amendement de M. Ducane. j
La discussion est ajournée^jeudi prochain»
i Nous reproduisons les passages intéreg-
'de g: M; .avsit poun ...
• jet de lui'notifier que, dans W ; es 'où l'Italie céni
c traie serait annexée àuPiénibftVi#gonvernement
français considérerait comme «de nécessité 11a-
- gr&ndlssenent deaon territoirar da -côté de la,âa)
voitf.,Le secrétaire d'ttat. des^afiaires étrangère!
peut-il déposer sur le bureau de la Chambrai»
dépèche ou se trouve contenue oette communif
cation. — j
Lord ifQhtivQutsell.g—, L'honorable ■ représentant
de Bridgewater (M. Kinglake) a annonce une mo-
-tion-sur le jnôme ~suj s t. Cette motion est renvoyée
à huitaine, et je crois devolrremettre ma réponse
<> au'mftnie motnèàt- <. H > .- s .. t y., t ;
tt M. Bail denjaudes'ilesiau pouvoir de laCliamj-
sans du débat qui a précédé le vpte sur ,l'a-j
f mèn'dementldé M, Di^ieli," daiis ,1a séà^ca
du 20 da la Chambre des Comoiujiésj i ^ F
1.' Le , , châhèfili ' ei , r ïfe, 7'^rtî'gi«!p i '-nia"que Disraeli
. ait produit iin seul précédent historique qui eût
, l dû.,.ser ,Vu , '.iàu .gotLvernorti'ent'.dè.ièglo dé coùdqn
. te. Le .'teôs, 'honorable. geQtlepaant'.ai.faif obser-l
ver que par l'article 14, "la,", traité ,p,e: .devait
.point-êtee,mis en .yigueur, avànt.dVv.oir reçu lai
; .aânetign. législative', de' là; Gradde-Hretagre. Loiq
de soustraira 1 le traité à J la .fconnâlssànoe d'o^Ja
. Chambre'ides .communes"; l • .gouvernement, l'a
basé sur le,précédente M. Pitt, en tenant comp^
'te*du changement de situation .;$t;.dé^ législation
.qui a ,eu lieu depuis çptte époque'. " j
;.. J'ai,pru^ditle chancelier .de.-l,'échlquiôr, enten^
, drev.mQtt",,nonjûrabla,.aini dire que nou$,aurioni
..dOl ;Separ'er J 'leé,'dispositions . du traité,des «tan-
'gémens "fînàîïciers de l'année; c'est à dire qu'ai,
commencement de février neus 'aurions dû ré -j
duire les droits sur les-virts français et supprimer
les r dro|ts-, sur i . d'AUtr.es i a^tidei>/(Je 1^ JRème proJ
vën'anee.' - ' ' . j
La marche que nous avons adoptée, a/ spéciale-
■iménlj- exclusivement, • eu égard a. la convenance
publique.-Kousrallons proposer jaii Parlement., de
ido'nnei: sa. sanction; à' ua û-aité .avec la Fraucej
rleqûeli> comprend ; des diUûinutions de droits qui
ne sontrguèia au-desaouajde -amUlion^ de .liv,:£t!
ceun: chiffre de
revènnUqui -dépasse.) Jant i.solfc-peu 1 millfou
• sterlingo Eth bien ! je . désim javoto qu'elle eût
iété -ia positioDsbdu'i gouvernement yrs'il se fût
-présentei&u.Parlement./ surtout ,en>~cette; année
1860, ou enntoute autre année,>-jet qu'il- eût;dit ;
Nous VDU8idenaandons -.de,; diminuer , les taxes, à
'.concuxreuce de t prôs ide ? millions sterl^ de renonj
. oe^à nn«ftvenui de .plutb de.4 million st. ; mais
inous iie pouvons enoore voua idire quelles seront
les Combinaisons financières, de l'année. Voilà
ipoioquon-uous avons réuai le.traitô. s^iejbudget]
■etio'estiSB'qmijustifle >oette' réunion» c. i 3 j
im lord John flwisWivtrL'Etnpereur des Français a vu
-dansce^ayslestimmensesn avantages; du ^ibre- 1
-échange et 11, veut en taire jonir sliFrance-ausBiipuissantft-.pendantia pain qu'elle es
lorte pendanlblfc guerre;-il la : veut riohe j-il- veu
.1 extension- et do; : .pxospéritôi.deii soa -;commerce
(Correspondante farticulièTe d» Constitiitionnel.)
* - ; J ,' , ( Turin,.20 fâ\;ri>?r r .
. Il se présente: un jaouveau temps «d'ajrêt
dans ïiî question de l'annexion. On^rio- «eut
si îa pubiicatien'dti mdtiif^, aux/peupla»
de l'Italie r.eïî.trale nour^ avoMieu-dans lc *
. son .dépaEt poùriMila.^ï ou tous., les membres
du corps diplomatique ^0 S0Q ^ rendus- d a-
près l'invitation da roi. L^n cournerde ca
binet expédié de Saint -Pétersbourg, et venu
par la voie de Vienrie, est ai" nv é ces . 1°^
derniers, porteur de dépêches
didé du, d^part immédiat 1 de'ûf. £ j
berg'péUr Milan. Un/co\irrier àiv'lw».
Londres Vpeu.'prè? en mêm.e., temp^ H ?JA°
des 'dépêches,; pour. M. Hudsoiij,..miOi §ir ®
anglais. . ' ' 't ■
Voici quel serait le; contenu, de ces dépê
ches, selon ce. qu'en disent ;des, personnes
- ordinairement très bien rensèign èes. La
cour de Sairi^James exhorterait notre gou-
' vemement à ne rien, faire /avec précipita
tion et à atteridré i5 fi^de/oeitapspourô^-
lers'di'plôm'atique^.La cour,.de SaiAt-Pé-
.tersboargj tracerait ,'à son SJWQyi*' d ; unç Ja-
çon très nette,et; très positivé» ligne. 4e
conduite à suivre dans le cas dtî la publica
tion du manifeste. Cette.ligne dé"conduite,
qui ne serait pas en hài'fflonie parfaite avec-
dos-vues de M. de Gavouxypourrài<î\Cntraver
^ môm'pritanétoént racc6mpli3?emeii^4lu P r0 ".
gramme du président du éon&'iT" '' V '
Les'populations de l'ItalieVgpbtralè
ront'-éllesse sonmettre'À ces'nouveaux dé
blais? C'est"une quéstiônfort épineuse.ToJir
.mqn «ompte,- je redoute quelque éclat im
prévu À»- eôtétdes R'imagnes et-même du-
^.royaume «ie Naples-. Quant à la Tofecane les
partis commfitfcent' à prendre' dés Allures
très-vives--«t tèl' es que si l'on Vent/conset-
- ver daùs; cette prbVinciJe pi'es^ge. âu Pié-
^naont,' ^1 '.p^yrrà paîîaffie.jndispe^çiible do
"prendre- q^élque'spréôaiitions.^iai prQc}a-
mation:du roi Stait; conçue'dansicet esprit,
%ét. voulait atteindre ce-bht'r'enooutag'er les
;.populatioDS ' â'ivoter avec l^cbMan'ce cpiè,'
quelle que soit leur délibéi'.^ioti^' le Çié-
r. mon.i'a'les méyens èî la vplonté^la ijiet-
"tre èi èxécuHoii. v
. - Si,, ep Vue dés nduveite^^'cçmppcations,
.pe màûiféste '^ufe tout ie .mdiïtk^ àttena.avec
'.impatience ne pouvait voir lè jour avantjes
élecUons,--il paraît certain que la v^ause de
l'annexion en resterait tout au-moio^ affai-
blie dans sou unanimité,à moins que la^r'ôg-
sion étrangère ne fût si évidente (Jii'elle vlnt
'à exciter une.réaction soudaine dans l'esprit
des populations. 1 - , , m ';' : , dpnàto.
s j - l. I : ijimw—— .11 -n-' v
r . . Nouvelles. de l'Extérieur., «
'!> \ . I
ITALIE.
" v enise ; 1 5'ïévrier. j —Le hoùveau gouverneur
'tfe Veniïe, lë chevalier de Toggenïtirg, est at-
...... t -Ski . ' c " o
FÉUllifeTOM 1)U çbNST!TUTIÔNNEl, 2î FÉVRIER,
ni,. »i' M vi"
t
CABINE.
'h-u
if.
Marius Dangladoiest un garçon d'humeur
vive et gaieijqui n'a.pas Uonte. d'.êLce.jeûna
et & qui l'on n'aurait-jamais songé ,à dire j
Dorfntz i niol'Vos'viàgt ! ans^si:foûg n'en faites '! -I
• riën!
car il ^e5,emp1oy^it .le,mieia ^Oïsfl)lfi., n 'est
; vrai qtie'.ses vingt, .aûs eijt ayaiqni yiflgt-
nînn l/ii 1 »*» /4'onc 'nna ' nhi
iC 1111 m u n ait? ACUtiJUluUt C v 4v ^vUVUtO Wl VCj
où la nature a largement' répandu l»s"apUn
tudes pour saisir et les facultés pour ren
dre le Leau; NoùsTavons.,.déjà'4it,. Marius
était MàiSeillai*. ,, A :
• Marseille est: rempli'dé nemtres, d-jjnu-
sicieQs et d6",P0èt^s éJ dbnt les ptod'ucfibps
arlisUqùesrévèient une facilité reïû^rqua-i
-blé: M ms , ën général, les Ma^eillais tant de
l'art 1 en faisaDt àulfe ch"o c 'e'. l Plus ils ont rp-f
çu dè'la nature,—une ndture'généFgi se jtis,
qu'à" la prodigalité,—moins ilsio ; .gènt A lui
UiULl t. V . y « v J
avec là semence coufiêe a'ux 'ortdéés et 'aux
solpHs/les Marseillais ' ne songent point } à
pousser jusqu'au biiut cette forte çutture
sans laquelle tablante humaine.n'arrive
p'oi'nt jr'soh épanouissement çoçùp!ét'ét, : ne
do'uûéjaÈtiàis ni toutè fa fleur ni;'îout soui
fruit.' " ■ 'i .
"âlariiis^fiis'd^in 1 arn;iteur ( qui fiyait un
comptoir à la'Caunebicri;, iiiîc '^illa 'fet r .la
.Prado,et utiè'biis'tide àvé,c.'én poSli ù feu
"tout près dies gçrgrs d QUiouleSj'avait mon
tré'dès l'enfance ia.pjus tbinire" d'assez
granr'ès'dispôsitionâ péouï le;dt^in. A. 'Mx
ans, il-faisàit'des nez ét des orpilles ; à huit
anB/il^ffrit'îUU'oall à son père le jour de
fêter-On-sJ réjouit-dan,s4a-famille- de-eet-t-ar
lent naissant, etlesgrands parens, envoyant
ce.tçarj^ot studieux, set4i$aieqt qu'un jouç
ce feerait un caissier modèle. j
;• Quand U ent.-quioze ans; pn commença à
trouver ,qu'il jiç^inajt trop, et o,n yo.ulut>lui
retirer les crayons eUuidonneroiqe pliime,
Il abandonna bien.ses crayons- mais cei&|
pour prendre des pinecaux. On ne fait p.as
lès. additioqs avec: ie • carmin,. X'outrerîmef
et la terre dç.Siçnoe. LalamillQ.commença
à çonopvcjijr des mqui^iUdas série ysgs.Q uàojd \
à dix-huit ans, M anus déclara qu'il vou-:
lait.T&Jfe. art^te-,' Çuto.unej d.éeolationi
Ce, n'était pas -pojir jcela ,que son père l'ayaii
-opéé et.inis au,mou^.e 1-j Le-bravp-homme
était prmàteur.:: il avait; destiuéj.SQn ti^aii
-longeons It.posiédait - dans dix comptoirs
des capitaux qui Uui' .rapportaient.ua beau
d^niert.Cela valaU;mi«M que-de baiboujl*
1er, de la, toile A Menaces, .det'-mses, prières]
supplications, 1 tout.fut .employé pour faire
renou,cç£ ,Afôriu8 >au chevalet,,-et àda l^î'
te à codeurs. Mais.il 'ftvait, une-,det ces,vol
cations, décidées , ,.qui résistent à tout,
et. que...yien.^'ébranle,i : s il.,continua de
peindrp ;ilipeigaitjto.ujours.etitpefgtiitbtenl
Il eut .-dos-;supeés,>mème ..dflus-son- paye!
- Mais>.çhacun. d^ses.triompbes,.éi,ait,uu. -cha^
grin-de pliis. pour-le. malheureux père ! Les
eloges quûii'pn lesaitjd^y^ 1 '!ui;(du ; talent
desojçi lil^augfnentjwei^sofi d^e»poir. Cha|
que compbrpent lui. enfboç^t-.uu pAiguard
4ufts le cœ.ir. ; »■ u <-s. - /; u
• — Ci pptitMirius. a bien.di tiïeut,lui
(ii.-aitjm dp ses confrères jSi la.Dour?p._ . |
I, -r- Ce coquin là me fer.a mouriii répon4
dait brusquement Danglade,tn tournant
; -le,dos audàcheux.-.. - èr . i,n ,-i i>
Cependant, jq'iaojd .il /eût obtenu iamé-
;dai,lle d'or,;du prix de quinze c^ntSj|rajacs ?
dans lin concours; ouvert- par-, la. Société
artistique des Bouçhes-du-RUÔneyla vanité
,pat««-n^lle; se .sentit .-doucement remuée. ^1
. est vrai qu» personne n'en sut rien, Lorsque,
,l'année suivaate, ".^larius eut vendu deux
,mUia.francsaiVpercl* d®^Phocéansupeper
titè toije,.grande^comme les dejix maing^Jé
.pégociant finit par convenir dans, l'intimité
.'qu',â tout prendre, ia peinture',n'4teiïp u §,iinè
i mftuvaise; a part^!pt qué>, ^i.0% .pouvait,^
r
4ake -en- grandrla-eommerce -des tableauj,»-
arriverait peut-être à donnerutrijxm inven- ~
taire-! » . : i,i J
A partir de ce momentj jet devait les in- j
tentioas.si énergiquem,enî exprimée^ do.sQn j
fils,M..-DaBglade r .qui -iaimaiti-ftlariusjà sa.j
mamèrei-maisî <ïui i'aûnait véritablement,
ne-j'é^ta plus que pour la former et„apr.ès >
l'avoir encore un peu éprouvé par des;refus !
dont la.rigueur allait moHiPgant.de,jour en j
jour, il finit par se rendre, #Lper»U ! |i.Ma- f
,rius de suivra sou pesc^ant Le. bonheur
n'est.il point là T . . i.u.»- J -I ., ;
)<>/.S^emejpti41, faut^conveniç que cet-ejt- j
ceUenttnégpciaut était destiné à subir.toutjes s
les tribulatious. Son fils, un fils de banquier! f
ae saoontoniait pajs d'être pgiutre, il .était
paysagiste., - « ,• ^
, Le paysage,- on le sait,< est la, partie la j
plus délicate, la ( -,pjns -réserve , de. l'art, là j
plus;inacçe,;sible a i^ tiœpHuité et h la eau- !
.deuf!.buurgeoises» II'ne*",révèle sps'Charmes i
•qu'uuxiniués,-et les. cache vQlomiers .à l'm- f
dustpie et tau, commerce. Bien des gens, I
quaad-.i!» s'achètent,, un .tableau,.airnsnt à j
yojr que les:.personnages eu chair^Mn os, ;
babiUé>-cs)mmd euxj,pu àpeu.près,y joueot, '
y mangent,^ danspnt^s'-yment, s'y marieflt; i
en unmot, qUitlsyti^sentquelqqe chose qui |
se voie, qtn. se comprenne,*,qui,se-devine. \
jC tLSi ce que les altistes, dans ijeur langue ;
piUoresq^ie-'H-itaagée,- apprillent si, {ji^u f
est ce quittait 1e mtf\ix'. à Monsieur toùf le
mo*4*/Mais,pour sen «ir le charme .4® l'aube l
ou du crépuscule dans k-s grands Jiois, ; le |
.frémissement- l (, loi murmure, du rubiseau,
qui coule ,gous les saules;.pour, percevoir'
. Ics h^rmonie.^à .la f^is.secrèîes et présentes I
da la> nature, i.U'iUt être plugjqu'unbomme : ]
il-faut èfreun poèt-e»espèce-wre..
Marius ne se «ou tentait donc, pas d'être |
peiotre > ejrconïtati.ce aggravante|. ilr était ;
5 paysagiste, et".-comme, s'il, devait"pousser!
jusqu'au boqt ççs-Vioguliérs contrastes entre j
sa. naissigpçe f.t,sa .destinée, -au- milieu,de |
toqs ces modèles, arides, crayep^ylésôfés, j
.brûlQspar le.soleil, mai3,b"a lj ix. pouft^nt,
ique.pçé^fAteà chaque pa-> cette. G+et/uçpçir- ï
(mnée qui^'appelle la Pr.çiyeneQi cet.-enfant :
du Midi.avait, pjfes que pas l'insJlinct, le|
-^sentiment, l'amour,, la divination,—Uu - voy'agé' en -Suisse^^eTavitril'faillii
. tomber en, extase lorsqu'il jll?i. dQ Martigny
..'à'-Çhamonix,par. le,coI,j(le Balcne. il cofh-|
- pritla»na^ure;6dpestre,,c»mme iLji .'^é don -j
né à peu d'hommes de la comprendre .; il
frémissait à vec lésoramèatjixnpirâ deS 'gràtidâ
.sapins; la neige lui donnait des /éblouisse-!
"inens pleins ; aç. charmes ;",il., ti;ouvaitj,'ùn{|
v.olupt^ suprême dans le vertige qui vous
. pren.d^au bordi des abîmes;jil av£tit envie de
; d^ceiylre,dans,les," vertes profondeurs de M
i.mer déglacei- u ' •*"
,s ( .»ll revint chèzlui dan^ ^ 4'at; r d'ëxalta-î
' tion fébrile : iln^était pas ar,tistç, seulement
. le .pinceau à la* main; il sentait. tout .jjive|
ment, fit l'$nth4usiasmç, dq,' b^u
lait le sang! ' . - * , :
* Comme-son pèrè était riene, et que/l'on
savait qu'il n'avait,pas besoin d'argent, ort
.,acheta iSes ,tableaux , ; e 't : pn ies-payabien. Lé
pèrë'de Mà^us .n'était pôim'Àyare; m£iis il
était.négociant.,C'estasgez Sire,que le prof
1 — je j croire (gie
so^ejaplçe^
e le ramena,tout
; à fait àfspn. lUs, dont, à vrai diçe,.il.ne Js'é-
tait jamais senti éloigné.,' '/■'
•a v Sur ces entrefaites, il,vint â M îrseille un
. ami de M.' Danglade. C'était /un marchand
. de bpis jlafîord, un des' hommes. les./plus
considérables de la SuèdeCIl avait us compj-
toir à Stockholmy.une usine à Motaîapour
.,1e» fei - # f ,et;Qciers, r et des chantiers à Chrisi
pitiansand avec une, scierie ,mécanique- "Le
père de Marius et lui se,.coixuài$saient de-
v puis nombre d'années,- et, ils avaient .formé
. une de ces liaisons aflectupuses, comme ; il
'^.pn»apàrfois ehtje négôciàbs pour fûi'l^a,-
- térêt n'est pas tout. Lé vieux.Suédoîs sè prit
pour le.jeune Marseillais d'une amitié,âs^ez
vive. :r . > - -, ;f * ,
i; r- J'ai une fille, ^ui est belle, ,diMl à son
ami; puisque votre fils, aimé les sapips, le
gràmt et la neige ; envOyez-lé.çh'ez nous : il
aura de quôi se satisfaire.^Qustnt ' à la ûlle,.
jnotus! ces, cboses-là doivent venir 'toutes
. seules ou ne pas' venir, du. ^uU^j ■!
i L'affaire fut conclue" comme lin marche à
.ia..>nr:,..i..';. "s * -:-r. ;j
ieraiU'biveren Suède. L'hiver,-c'est le ? vrai,
moment 4e visïter-les payâ-du Nord.
jQue.fair.e d'ici, làî'On était au printemps,
, et.le's mois .d'été, sjont.^ien, longs sousça
midi brûlant. Marius, qui ne .songeait pas à
l'amour, mais qui avaitTa peinture ^n.tèté,;
n'eût pas demandé çiîeûx'qde de/pâ^tir suri
ïe-charnpiqiptteà tfarrifer .'qûçplqs'tardj
U eût- commepcé cè,.^toijj.^'Europe, "qii'uq
artiste dpijL- { fàire à^mqms.une fois.dans'sa
,vie. Mais'fl| pôrpiut inflexible:,il aimait sonj
.fljs'à sa manière, surtout depuis qu'il son-!
geait à leujvprochaine séparation, ^et il'.jaé
"voulut point lui faire^grâce 4'uîiè ,minute.
Se^ikment iHui4onna un professeur,dçjuén
duis,;pQÙr. qujUjpût fairala co'iif à sa fiancée
dans sa' propre langue,/cp,' 5'u.i, est toujours
un avantage.,/ u l } ' ; / * s .; j,
; .,iCfactions dé*M# rs éille laissaient',ce,cber rp-
jelon i[iidi^érerit;qu'il négUg*ë,ait.Je poste à
feu,,.,ou H iç^ lïpuges -Messieurs; dé ..son âge
vont.aUéndrç r> lés grives qïiî .sè perchept
sur la dernière cime des sapin'a, .ét ' qu,'il
a.vaiç dédaig^é.,d'alle]; aux v^gôe;à fusiller les
caillèp à/l«|ur jp^énuèr pVs^ge,.!i,liCoinprit
qu'il devait peu,t-,êtrç- faire des cohcestionis;
et, sans lpijçi^n^aisser,deviner, pourlè, eq. O t
ment, dç'se? projets' dp/uiariâ^e, 'il liii, sigiia
.«a feuille de, route pour p.irti^ vers les pre
miers jounide juillet., Marius,'.suFfisamtne'nt
lesté de lettres dé crédit et de ces rôcoçif
mandations auxquelles,1? Nordiai^teulours
honneÙE r traversàd'Europe, à petites jourj-
npes, et arjtva à Çothenbourg aprèi un
de la ville
i plus ar--,
, »•
■5 3 -
• lïi:/ £ ; J ro -,- : ;
'* * v ' p »*; .Le déjeûner v ,dç. la .famille Tegner" avait;
lieu tous les'jours à dix-heures,, invariable
ment,' Karl r joan étajt forigalisïè,/et,, pour!
la plhs/b^ÎQ d'es.froii/^QÙrpniîpf què'le'rpi v
. l'acciomplissement de .cet important .devoir.
Il se promenait de long en -large devau-t la
porte^e,la.phambrg .où,, l'en avait conduit
, Mari.qs, ,et,/i:e.nsult,aht , .de! l'œil un chronô-'
mètre, re£lé t que l'aiguillé allait m.arquer la dernière mi
nute ayant,dix'heurés,Jil ^ntri chez le jeune
"héminé'. .
.. — you's êtes.prêtî/lui çù.t-il : - c'es>î à mer
veille ! ^I^jen n'^V^filsaia. cernée .de chan
ger, i;he'ui^ dé §es,.r:ep ?s. L'esto^nac est
<^é ^es.r'pi)^, L'gstoimac est sacré
çomoae ^e'màlbéur.,
Us descendions ^
. "X'hérlçge du veslibiïle, 'la pendiil,e' du âa-
ilon,— une-belle pendule de Boule, rappor
tée, de France à I époque dé cette; révolution
qui a dispersé, dans le,monde nos arts' 'com-"
me, nps idées; — Otle cartel de la J salla- à-
màngér'sonnèrênt en mêmé,t"emp5/ et avèc
une prégision qui eût fait" honneur à r la
mordre marine .d'uhamiral, le premier coup
de dix heures; qpand les deux homm.es
mirent le: piè'd sur la dêrnière marche de
l'escalier."
.Au (même rfloinent, l'a'rèspectàlîlé' dârùe
Brigilie^Tegner apparut à l'entrée du vesti
bule. ' ■'
-™'Arrivez~doh(îi chèr$' amie, dit le 'né
gociant, avec le'geste, d'un Louis Xiy bour
geois, nous avons failli 'attendre !, " r*
j— Je /siiis oepçndant sortie " de l'église
a |ànt la Tin du, Service" et pendant l'instruc-
tion ;du .révérend Oxen; répondît Mme Te-
gQer d 'une voix soumise, et je ne pense jïis
être en faute ! r ' '
' — Alors, à
été aussi ponctuelle gîte nous,
ma chère, j'oubliais de' vijus présenter*no-
I.A.. •*.
£abïe'l, £i toutefois Ulrique a
A propos,
,tre. hôte,'M. Mariûs'Dsùaglà'dej un ami de
■cet...excellent Wâldstrpm,"notre cô'nsul à
Sfarseille. , " \- J1
/ " — Monsieur, j'e suis" votre smànte ! dit
Mme .Tegner. en faisaut; au jeune hbmme
une révérence 'cérémonieuse èt gourmée.
Mme ^Brigitte .Tègô'er/ s'assit alors dans
une espèce„de 'fauteuil ênb'ois/s'çulpté, dont
le dossier dépasiait.sa t-ètè d'ùîié coudée,
et," avec upe ; pontes^e', dontj pe'nt-êtréj la
dignité n'êtait-pas'exeippve/d'hn bén"d'é/gé-
cheresse,
place à sa
JÎ îa j;„i,i*.vi,-i3 r e m ia^b J J.'aai d'à3 t 3".yt ^3. >?< --.3; f
) if/
.-0In.--.9i
(HtlAOX A tiMit r rtrda (TaUMlenQ,' r Wi , •> i
t{ ' r i \ tf " * JL 4 f £?» I ^ j* ï i# ' « - <* - 51 îfcv,-.-»3 , *1-«" k -'A*»-» k r v-l
JEUDI 23 FEVRIER 1860.
tBOKMENS PESTtKMBTKBESJS ' -."
; v 4 :î f ïn.jr v • e - >i* ~ , , r > t / / r n
. n »* ' , k « ♦ - * r * çf t * , » ! *
, TROIS MOIS.r.,^TïîK. |6 FR t
/. six MOis.^^rr.TritTî 32 i 1 1}
: w tW'ZïZiiïïz tts : : , m. J IÂ l.i. Â l ^\ 11
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.. ^ ^ ...
.-JL# modo n'ispimaMiNT le plûs simple, est Feffwid'un bon da posté oud'un ejfot • I
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' "" "; i> j
*« rrj » # v, *■ »*<»S ^ O r ,{ > cVJ J
, k«i» ui tAta tTKAnosu, voir le tablent
'. publié le» y et so de chaque mçli. - ç ...
fiapï. L. FONIFAGBi, *. des Bons-EHîanj, 11.
V >»
i is '-h 'î Zflf* j
POLITIQUE,; tITTÉRAIRE; UNIY
^"'. X; V^V V'j .'r'-V'l r •
'* ■ '"'/à»"- tiOfit ira 'fatioïi fton iFftuLHCôa t**< r#/w^«J ! : - |
u objj , y - - Les articles; déposés ne sont pas.rendue..; f "~:V-,'/ ./'. j
'"- ' r, ;' T ' ■ ft^OME^ÉNS DEJÂBÏS.
//•S^IIpgS
*- ■ .1
: ' * UN N0MÉRO >:2O ; EENTIMESJ:
i'r;\ t,'< no*; i?;-c
' si
» ■.:. ■ decbaqua mois^/ 5 ;;.';
i. JCes* akhûmcis sont réçuas'chez M.; P aios , régisseur des 6.grands Journmï>.
a '■• ru0 Notrq-Daiafe-des-Victoi rea, h . 40,.(çlapa-da^la Bourse.) ».■
f - * -
. PARIS, 22 FEVRIER.
Nous avons déjà entretenu • plusieurs fois,
nos lecteurs de la partie du' pfogramtùej
• économique du 8 jjsinïier, qui-concerne lai
mise en ( 'valeàç des. marais .et terraiDs com-r
: munaux . Si nous > revenons aujourd'hui sur
-ce sujet, tfêst, que nous avons ■des'ra.isoijst
de penser, qu'-oû pe. se rend pajs exactecaeuti
«compte, dans certairies localités, du caraç-'
tère et de la portée des mesures qui doi
vent être prises .pour, réalisçr lés vues géné-'
reuses de l'Empereur. ... , ,. :
On a, craint .de voir dans la loi projetée
•une menace contre ^ la propriété et l'in-
"déperidance communales. Il a existé^daia
: le-passé; ; un projet de loi- sur'.la taatièw
.ré,. auquel on pouvait avec foydemgbt
^ adresser ..^ë reproché i/o'ist Cèlui'. qui fut
; présenté à la^CUambre dès,- députés par
• ie gouvernement du r A Louis- Philippe, 1
■ quelques jours ayant la' révolution né fé-
. vrier. En effet, d'aprèà ce projet, que xious
avons sous las. yeux, les préfets devaient
' désigner les'bip^ tommunaux, livrés,
. jouissance commun qu'il leur paraîtrait
.utile dâ- teiettre: en culture et k d*af fenrier ;
• puis ^ -^pr^s . enquête et délibération dq
. municipaliQtéressé,,celui-ci
'.Résignés -pouv«riit«4tre prescrite par Une on
, 'donnance rendue -dans la "forme des règle-!
mens d'administration publique. Comme
• on le voit, il ne s'agissait de rien .moins qué
\de dépouillel'ies communes, relativement
à leurs biens incuites, du droit de gestion
••> que leur attribue la loi du 18 juillet 1837,
et de substituer un droit d'action et de coer-
' cition â lai simple tutelle qu'exerce I çjjqu-
voir central sur les administrations muni?
cipales. . - . '
Tel n'est pas le but et tels ne seront pas-
. les effets du projet de loi qui sera présenté
au Corps Législatif à l'ouvértuïè de'îaipro+
> «haine session. » Des renseignemens pirisés à
bonne source nous mettent à même d'en+
' trer dans ijuelques explications de nature à
• lever les doutes qui semblent exister à cet
-.-égard. On avu, daû^le ràpport ministériel,
: que les biens communaux non boisés et
• livrés à la jouissance communei offrent nn^
^ étendue, de-2;700j000 hectares epyiron. Uoe
distinctioii, qui ressort de différences inhéi
rentes à la coafiguralion, à la nature et aut
,
f'f ; Il'eç"e.st,'(et-c'eit ià plus grande .parfip,
dans desquelles il sufflçait .de pratiquer fe.-i
' plus siulples opérations da. draiaag^ de ré !
pandre-jde's éc'grais ^et-.de passer ia chirrtiQ
. çourdesconvprtir on prairieg'ôti';en chanip*
" d r un bon-rapport. Les commundux'cle ceiîté
catégorie .sont donc d^s aujourd'hui suscep»
" tibles de' culture et- ciîafferjnag^ «Pourquoi
. cependant ne les amodient-on presque mil»!
• le part et continuent-ils d'êtrte 'abandonné*
và la 5 fiépaiSsance,.7pxode #e jayitisance qui
;.non. : 3.eplemènt est trèi>peu fructueux,>m$ii
qui ne profite-qu'à ceux de's ' membres 1
la familleicômittwnaîe ^i^ut dei bestiaux f
•' Gela.tient udïquç.tneà't,' iio'ù^ l'avons déjî
l'inertie, ftMi défaut ^d'initiative «et
. fermeté de» conseils municipaux, ' souvehi
- aussij à ce q*ue les .considératidç^ djintérêk
" privé dominent leurs;.délibération& éniCettç
- matière; ti> =• ' y-f» ï c. k a»' o. jk- i. î , { i
-Un pareil état de chOsfe's "est'assurfm'enjt
trè's : rçgrei table'. Miis^o^ne pourrait lè iair^
cesser à bref délai /qu'en armant r&dinitilss-
: tration supérieure c du " droit de^çpnfraixidrç
; lesoop^'mùûes,' sqiit £ amodie r; comme le proposait en-1848,^ soit à' vendre léixri
îf
fi rAs>
■■ •. ■■■ par J ' • J J. • . V?. •,> *-! j ;.t- J.
biens. NOUS lie croyons pas qu'iUsoit, quantj
à présent du moins, dans là pensée du gfeu-i
vemment^r-dr^ppoîter^cefte "'a.S^'èafion:
fondamentale à la loi' tiiùùieîp'alé dé 1837.!
Nous ne regretterions pas/pour notre part,j
qu'on- allât jusque là. Toutefois, nous com4
prenons ;les raiionsj tiPéés " du respect"dest'
droits 1 et?d«s s'uscëptibijités des copatnunep,f
-,qui portent le ; gouvernement à a'arrêterà,,
-moitié chemin dans la Voie 'où il 's'enga4
ge; et cela d'autant mieux qu'i) y* a, en 'deçà'
de cette -limite, un bien, et un bien im4
.mense à réaliser. " ' "•
Eh effet, une portion; notable des biens;
communaux se compose de terres vaines et;
vagues qui ne peuvent 'être rendûè» pro{
près à la culture qu'au moyen de travaux
.d'ensemble tels queroutes.agricoles, canàuxi
et fossés, rectittcation et resserrement- de
cours d'eau, éxti*action de rochers,- ètc.Doit-i
on espérer que lés communes s'ebgagenti
jamaisî
^impossible. Icj, la cause , dé^'inactioA - des
conseils municipaux n'est,jas seulement
leur mauvais vwldir, mais" bien une im-i
puissànce' ! réell6, ! absolue,- 1 Les comintmes!
ne£0ï)tpas moins,impùissantesà de'sséchçr
à l'jâda.de leurs propres ressources le&'ma-i
rais-quVlle? possèdent, 'eVdOnt- on fixe' l'é
tendue.^ 58i000 l hectares environ/ çt elles
tenteraient vâinçment de se servir de la loi
, du 16 septembre 1807; les concessionnaires
leur feraient- défaut,.parce-que cette 'légist
lation 'est devenue lp, source ' 'd'iaextfi-
cablès difficultés toutes les fois,qu'on en
a fait-usage dans-le passé. '- • i
Ëh bienl c'est aux marais et à- cette por
tion la plus; aride des propriétés communa
les dont nous venons de parler, que le gou^
vernement j si nous sommes bien informé;
compte appliquer seulement le système qui
fonctionne avec tant de sûccès daùsles lapf
des de Gascogne. La loi'«annoncée par le
rapport des trois ministres, si elle est adop
tée par le'Corps Législatif, apportera donc,
aux /çommunesuu.bienfaitexem^tde tout
' mélange. Sans les déposséder .d'aucun droit;
■ sans enchaloer'leur liberté- pour 1a gestipn
de ceux de. leurs biens dont il ne tient- qu'il
elles de tirer un meilleur- parti qu'elles ne-
font,ieile leur assurera le concours de tous
les moyens d'act oa;dout dispose l'Etat etjài
ses", finances .pour, J,es, ; enriçhir* Goiqçpent
n'acçueilliir^ieptrellesypaâ-, aveo. reconnais^
sance ùn acte de tutelle empreint de tant de
'biënveillaûce et'de sollicitude? ' . r "- ; i
; v. F.P eévost. r
-trr-
; _r.' tj .
"Kàrsç311e„è^ février. ' 5
rr-rr
VTT
Florence, il févtiôr. — Le comité électoral ;
recommande uniauément l'annexion: le prô- ,
,'gRimîûe de M.-RW«ao)i est.-bien arrête; on dis- .
. tribue une proclamation, démocratique de M. 1
Guérazfci *q[ul est cerpbattue par lê journal du '
gouvernement'la Nation; -
Le payï est, du reste, càlme'. et îl attend
. avec aoxiéie yne solution. ' ' s. ••• t
Les 'journaui parlant., de démonstrations -
ctintraires au gouvernement pontifical qui au
raient eu lieu dans les Marchés. / '
1 Mairid; 20 février, 8"h. 20 m., ioif.
- A la date d'hier, on' n'ayait pas encore reçu
4t Tétouan dapropûsitjion» da paijt.de >ltpaft-
de§ Marocains. Ç.a, assure qaë. le maréchal
O'Donnell leur a donné Jusqu'au'23 'courant
pour, formuler . leur r. résolution,, .Un, , grand
nombre d'i3raélit'es' et dé irïuâulinans' ont as
sisté 4 la première messe dite, dans le nau-i
ipfe 4 ,, "
cation de Notre-Datne-des-Victoires. "
veau tempfe 4 ,catiiolj3ue consacré sous l'invtt-
Suivant les dernières nouvelles, la ville de
Tanger étftit presque, déserté. ' i : {
- - •MadriJj 21 février, 1 h.' 68 m. soif.
Les nouvelles du;, Portjagalrapprennent que
le gouvernement a annoncé aux'cortès la pré-
.sentation.d'une série- dft projets da loîs.ayant
pour but de former un système complet aréco-
nomie politique. ' , L i
' Rien de nouveau"d'Afrique.. ^ . j
• -t • ■ . (Bavas-Huilier.)' i
L'amendement, de 'M. Disraeli portaît.
' s TELEGRAPHIE .'PRIVEE
,* ' - ■' 1 =-Lon^res, 22 février.--'
. Loitorîif'rjflf-Pasf iiublie une.l«ttce:)de. M-Mi-
chel iC^ôvailiQr, ,r< folaut li8 objectibua soûle
en Apglel0nô,:cautre., l'articià .
j j- «.h ' v,-.-.;,-.-; Vioané,-22 'février.—
fiazeltt (ie Wennajapprend que les droits
de possession deg.i>raé!itea, dans les provinees
npa #àaommée3 dans dq décret d'hier, seront
réglés- :pac .les, assemblées représentatives dè
ce^jovinjccs.qui serontxànvoquées plus, tard,
.-i.- ; "- 11 i*.- ^ '-BerftDy^l février. ', • i
- D ? après la Nôwellé'Guette tie Prass«; le cabK
-net d« SaintPéterefioTjrgf^aurait fait partir
pour Paris dés propositions à' : l'eiRit' : d'e' iéuïiif
UQô conférencé dès 'cinq 'grandes 'pùissancèsL
" et la^russe-Se sefùtjoifite.àxes proposition^.
-Tttriny2-2Jévrier!
Des nouvelles-4e Milan,- du 22, mercredi,
, publient - le ,-«ompte-repiU> dfun& -fête, donnée
• nier .pas la société d'iL- Giardino. Cette fêta i
été splendide. Le roi, les ministres etie ebrp#
. diplomatique, y assistaient., fl j-
* ,,'Lè roi ésft al l é'a^jonr/}S)ul chasser â-Monça j
Qr ^ A Pntmim tDr/innio
. s ii yiJ -■
une discqssioa lort longue^ mais-qur n'a i
pob? nous qu'un médiocre intérêt: • -- , vî
, , L^chefde l'Opposition, affectant do crain- j
,dre que le Parlement n'eût ,p^si.,l'occasion ï
de députer ,d'AJné^ manière assez, complète '
,1e traité de conynerce, demandait, que ce--
traité fût soumis, à .part et dans: son en
semble, aux - délibérations de la Chambre j
avant que celle-ci .ne se prononçât-en.ee- |
mité sur les questions spéciales de douane i
qu'il soulève. Pans l'intention du'-ministère '
: et (d'après -l'ordre dh jourji la Chambre de- ?
i vait, en effet, se former-en comité sur les !
■actes de douane et examiner les résolutions
' que le chancçlier de l'échiquier avjit à pro- i
posér relativement aux réduçtipnsi çt aboli- i
tions, de droits-comprises dans^leUraité. j
Suivant M. Disraeli, ceftaiûs articles du
traité, n'affectant pàsles'douanes, pareièm- t
Ele rarticie « relàtit à ; i'exportation 'riii : char- t
on„ pouvaient, à i'abri de, cette, .fi'çon 9e j
, procéder, échapper au contrôle efficace du
Parlementa Si l'acte des douanes passe,'a -i
idit l'orateur tory, on pourra' considérer que i
Ma sanction du Parlement, exigée-par dn {
des articles du traité,' aura été ' donnée ; et j
alors cotfiment la'.Chsmbre sera-t-c'lle saisie a
,desrqiiestions étrangères' à Ja législation I
■ douanière?-'■ ■ ■■ ?- I *»' - •'* ;
L4-deèsus> la-Chambre est entrée "dans !
sources de polémique, .une .mmutiense j
érudition. La précédent du traitéde.commer- {
celconclu avec ~4a :France par William Pitt i
ayant ét& invoqué, la procédure- parlemen- "j
"taire suivie alors a été' contradictoirpment- !
étudiée "datfç|e pln/grànd.détài), etlàChapi- |
brp.Â^û enfèndr^' 5 la .leçturé/d'extrais des
prdç§s-vprb^uï dé 1787,. ejhùm$l. pour .'ja )
çirconf tanc*é> Aux, y eux ' de,M< Gla'diione, il i
résultait:de, toutes cas investigations bisto^i- i
quesj que si'leministére avait.péché, c'était, t
contrairement à la thèfô de M. Disraeli, par i
une tropvrigourfiusQ'imituikju.du précédent i
de~M.-Pitt, ; t ,. ■ j'.v ... I
iLa^discussiOn, "après de longs développe- j
dé. Le ; traité déplaityp^ Que lie .lattaque
Von a^orâ • OuvertémpV M.\à .l'^id^i' ql.fjpe
estime-que la -politique du ( jminisière est t
''mativïise, que, le traite ést:piauvfy^, ( ^tiè .le .
budget ' o^t mauvais, ( pourquoi, ne p)is le
.".dire toui^aùt ët ne' pas jprése^ep ^un^ jno- s
tiôn formulée' éri"ternies clairs et(,dé,nature I
, à.,.pyojfoq^er un fiébat ^ur.le foçtjl/môme I
-JU~.
âe la qii'estion^, ' " ' !:,. ^ ,
^, Eofin,. !prd John Russeil^t-lord Palmers-,
..ton ont établi que le système de leurs ad- 1
" Versaires se'4rQUvait en côntra'diSîTon avec
"les principes, mêiHes-de la cohstft'ution' aiï-
. glaise et que la marche proposée par lé-mi
nistère était la seule logique et éonstitu-
tionnellë. La Parlement aura la Tâculté de r
discuter amplement les articles du traité]
, qui-exigent sa sanction, et il pourra. ensuH
te proposer sur. le .traité. lui-même une (
adresse à la couronné; »» > ]
La Chambre, satisfaite de ces explications,:
" a repqusséla motion de M. Disraeli par une,
• majorité de 63 voix. Comme le dit Ie-Jiri»f8,i
le chef de l'Opposition n'a pas compris le;
. véritable esprit qui 'apime la, Chambra désr
. Gommunesi ..Celle-ci sait fort bien' qû'éllei 1
possède en-réalité le pouvoir,' et'que C'esti
elle qui-discute, décida ét gouverne com,me>
il lui plaît ; anssfcjn'esbelle guèrai(di?posée|
à s'arrèter^ unepurequerelle-de mots, j
' Lé Morning-Ppst , d^ aon côté; ; s'exprime,
en, te,s, termes.sur ce' premier yotè fa,vor^i
^ble au ministère : " ' .• - . « »-'* i
~ kLa Chambte'dés Communes a irépoussé l'a-!
mendemeat^^.M. PiïraQliupar une rD^jQ^ité l
. d§ 63 vois sue une.assemblée de 827 reprégen- {
tans. .Ce n'est.point seulement un triomphe' de,
. parti, e'est i'aveu > d^uûe détermination ' bien,
'prise dè'faverjfèrpàrâfe jrrand^et libérales' me-.
- ter, le;bjxe lM.Ù ^ulemen,t jusqu'ici oflàvait puj
pourvoir .aux nécessités de ia'\ie. et-dié doaaçi?
. l'assurance a un fidèle allié que la Chambre
-des €ommimtes d'Angfeterrè est ïéaolue à sou-|'
^Jlenir «a - souveraine dana l'observation loya-:
, le. d'un traité sérieusement .et loyalement con-,
..ClU^ . . T
< Mais nous n'affirmerons pas. de là même
: manière que la.tentative d'bier soir aifcié.t^
autre ..chose de la part de l'opposition qn'una
- irancBUvxe, d'un parti qui ne ..cherche qu'à
: renverser sesAdversalrés^.Les attaques simul-1
. tanées, faites dans. 'lesvdeux Ghambres'con4
. tre. le (gouvernement par. lord; Derby< et par
; M,".Disraeli,,,1a violence du langage des deux
, champions de. l'opposition. nous, en sont une;
t preuve évidentes, IL faut espérer. ..que . l?é«
. chec çssuyé par ce-que l'on appelle les conser-
j vateura, sera une leçon pour eux, et qu'ilj
aura pour, résultat d'imprimer un; caractère^
plus chevaleresque aux fi4ures_discussions sur,
.'le traité de çomm,3rçp.' ( T ' ' 'j^ .
i Le Gleba s'applaudit aussi du vote de lub-j
d', lequel peut être regardé; dit-il, « comme
l ; avant - coureur d'un, plu» grand, triomphet
- qui> à la fin de la semaine> sera remporté
pajr une politique nationale^large et éclai-j
; r^e.. M.^Disraelj, ajoute ce journal, cri reh-j
.'dant sêçvice à.tbut le monde, ,a porté'.ynj
jt grand préjudice à lni-même çt à son partis
. Hier son,, la ; Chambre, des Communes-a
' commencé comme.nous- l'aviôns prévu,.'la,
* discussion de 1 l'amendement 'de 'M. Duoanô
.légèrement;mo-iiflé; Aucun grandiibm d'o--
.raieur ne. nouj est signal'é.par la dépêche
rend - compté succinc'ement 'de'c^tte
qui
.séance.
Le débat a, du reste, été ajoura
v ^tlieqîtdtr-jeudi ^ 4t.' 3 MiiiÈ MAïtriirt
i • m. l'.t ™" * u u! '
PARLEMENT AXGLAIS. »
chambre des loï^ D !}..-t: Séance-. dk 21 février. ,
Lo"d ,Granyi 1$. litjune lettre qull-a-reçue deiMi
, coiîbe.t^^.atiarg^ 4'ajiadirés (^ florence, affirmant
quiil.h'ji J^cqais, .curçme. cela, à "été dit tons'là
. discussion^ assisté, à'unë'réception ttfflclellë dô'M;
départ i
l "-' cfliMBBB dbs X0MMiàNBS."i-5-AT. Wi Arift«aiiTï'once 1 qu'il 'prêsenterà-un aménj-
demetit au budget, proposant de fixer l'tneome tex
: & agence pavillvre, au> dieu de ilo pence, «omme
Je; demande le gouvernement,
-bra.a'a^ptoïter stiuelçpias urodlflcàtionSi, au. -traiié.
.conQlu ay«o la France» Dsna le cas- où.'la Gnamore i
SiS -voudraii pas consentir. à> toutesLles* modiûca -i
tlons douanières prdposées par le g^verneBienv
célui ci s'est-il réservé le'firOit dopodtfl&rle trai-^
té^én.conséquence? ' VL ' " , : . \ {
' Palmerston répond que le Parlement a'-lô;
drojt d'agir avec: le traité, telon qu'il le jugerai
convenable ; la. France, comme l'Angleterrej peuti
prop'oser modlfioutions, que i autre, .parti®,)
.après exameq, acceptera ou rejettera, j . . • . i
Sir James, Gra/iam yat ùne motioji d orare a pro-*
pos'de -'L'aiftendenjent ànnqlîcô pat' M,, Duogne.
Cet'horiorable membre s'est proposé de présenter
gon ! amendement en comité sur les lois de' doua-
jn.e s niais ;o6mme;l'amendement a trait plus., spe-
dalemenià l'income-tax. 8ir, Jomes firaham pense
qu'jl serait contraire à, y ordre dô ie présenter dans
Je comité..-. v
Lb'rd Pafmérs i/n. est " d'avis que 1 aîC8fid .mem !
soit présenté sur la m'crtîoir; de formation, en. co-,
? ^ - ■ ■ -• - *■ - j
La'motioii de formation «n comité est «(loi s pré-
9GIlté6 I ' < " r '■ fji* yv . .
j M , Ducanê présenté alors Vàmendeiilent sûfv'ànt:
'o Cette Chambre, désirant exonérer le ^commerce,
du pays 1 de-tous les droits'ae douane dont, on/p eut
sagement se dispenser, ne^ croit pa^-'-donyënable
d'ajouteFjitx dèflcit dyà existant.en diminuant loi
.revenu oraimiJ$,\efc n'estîpas.disposée, à,.-.trQB>per
l'attente ,dp p^ya .en ■ rendaut,nécessaire uhq a^g-
meq.tatiQri co,osidérale,(Je ilfncotne tax. » -, ,
' l 'orateur^ en*'proposant cèf amendement, .n est
'mû-par aucunintéret de par.tr. Il le propose payee
qu'il fejoiti'qué l^budgeî eït aussi eoniralre anx
règles, d'une bonne politique, ' qu'il-seralt-injuste
dans son exécutiam Mi Ducane attaque 1 la. budget
sur'plusieurs points-'iEtt piaiaier Ijpuj jl çoropli-
querait les dilflcultés financières ; de , l Angleterrj ;
ensuite, il rapporte les;, droits sur le vin; at.le pa
pier.' au moyen.d'ùfaenûgméiitation.injustû,sur.
Tinootne-tax f enfla 1 , !! fait J "
ll : 4îput lui assurer les bienfaits de là paix.' Mais
il n'a -pas la inoindre envie'd'employer notre
eharbs® contre nous et n!a conçu aucun dessein
BinistrôGontrel 'Angleterj'e.fApplaudisseraensOTMlô
ont l'uipHirt'"""- 1 " KllT T'f flt lq Elus.îiaturelle.
IEcout6z ( rire^O Quant 4 ld niarcn© tiuo nous
Wons suivie, ôllK^ 4 °?iî à ^conforme auxwé-
'céflens établis pat Bfc Jitt;,. Çest ainsi , que doiveiit
"agir des-hommés d'Ëtef* 'honnêtes. Mais ' venir
' embarrasser la Chambre d'Cjne pure ? question d» v
forme, lni soumettre le traîi$ article par aruclê,
éela jerait absurde contraire JasXîonstitution,
indigne d'un grand' parti, et la Cliivjnbre,.] en gui?
convaincu, n'y voudrait jamais, consentir.- ., :
lord"PalmersUn. — Soumettip .successivement
toutes les clauses du traité au contrôle au, m-
-lement sarait contraire aux principes ;Wnday
mentaux de la constitation anglaise; le ministère
'veut donner à la Cfiambre l'occasion, de formuler
son opinion sur le traité, comme le ût, .en J.187»
Wi îitt. Le -très honorable' M. , Disraeli,, qui sans
'-doùtè.avait ses tues,acherché à distraire 1 attention
de la Chambre; et ii a fait un lou? discours sur le
budget; cë'discours était spirituelle' nen discon-
viens pas. mais il n'était pas dans la qubSlion. j&ne.
suivrai-pas' cet ôtemple,; etgei ne veux nuljeinen^
traiter ici la question dn 'budget. Quand
ment sera venu, mon vrèsi Honorable ann.leÇft^u-
cçlier de l'échiquier défendra son bndget. J.9 P4-
rat'seulement qu 'en sir, 0 a ^"
menta, ltû-môme;le défici{ pour des bbjets _ sem-
'blables 'à'ceux'quënousavojiflBn v? e ' et eia
il alla même jusqu'à créer-Un ap*oit. •
i •nwic-.u". siuiu. u uu. i.uyR de- lourdes
sur'le pays,Wourle plaisir dé consacrer un trAitéi
favorable-à trn»! seule partie. L'oràïaur fait remar-j
,quer A ia,Chaoabrejqu'e-l'adoption de çe budget
constituerait-L'anuée prochaine; lléojaiqgter.'en om
d'ôicit de'lîmillions délivrés,; . ,,. ■ . ... '
service'^élégràphimjé Havas-Bulliér|
nous, appotte c en .o^tré. ps rençeigaemens
suivans.-: ;i ll . - .... - J. |
• Londres, 21 févriers !
- Mi Ducane, développe, et ^Hiti_ent,pon l .a,men-i
dement. 11; blâme il.a; réduction",des., droits . sue
les vins, et' il çondàinne le budget. , '
JI. Beniink appuie l'amendement. , ]
''M.' Gower "défend lè"'budget edé traité de
commerce !qn| est, conforme'/aux' principes; di^
libro-écha'nge,,' " " - ■
'M. Montague,âéîeni l'amendement. , ;
if. Baxter, défend lè budget qui parait dignô
dé sir Robert Peel; ' j
• ' Londres, '22 février. î
Plusieurs antres orateurs parlent encore pouij
et contre l'amendement de M. Ducane. j
La discussion est ajournée^jeudi prochain»
i Nous reproduisons les passages intéreg-
'de g: M; .avsit poun ...
• jet de lui'notifier que, dans W ; es 'où l'Italie céni
c traie serait annexée àuPiénibftVi#gonvernement
français considérerait comme «de nécessité 11a-
- gr&ndlssenent deaon territoirar da -côté de la,âa)
voitf.,Le secrétaire d'ttat. des^afiaires étrangère!
peut-il déposer sur le bureau de la Chambrai»
dépèche ou se trouve contenue oette communif
cation. — j
Lord ifQhtivQutsell.g—, L'honorable ■ représentant
de Bridgewater (M. Kinglake) a annonce une mo-
-tion-sur le jnôme ~suj s t. Cette motion est renvoyée
à huitaine, et je crois devolrremettre ma réponse
<> au'mftnie motnèàt- <. H > .- s .. t y., t ;
tt M. Bail denjaudes'ilesiau pouvoir de laCliamj-
sans du débat qui a précédé le vpte sur ,l'a-j
f mèn'dementldé M, Di^ieli," daiis ,1a séà^ca
du 20 da la Chambre des Comoiujiésj i ^ F
1.' Le , , châhèfili ' ei , r ïfe, 7'^rtî'gi«!p i '-nia"que Disraeli
. ait produit iin seul précédent historique qui eût
, l dû.,.ser ,Vu , '.iàu .gotLvernorti'ent'.dè.ièglo dé coùdqn
. te. Le .'teôs, 'honorable. geQtlepaant'.ai.faif obser-l
ver que par l'article 14, "la,", traité ,p,e: .devait
.point-êtee,mis en .yigueur, avànt.dVv.oir reçu lai
; .aânetign. législative', de' là; Gradde-Hretagre. Loiq
de soustraira 1 le traité à J la .fconnâlssànoe d'o^Ja
. Chambre'ides .communes"; l • .gouvernement, l'a
basé sur le,précédente M. Pitt, en tenant comp^
'te*du changement de situation .;$t;.dé^ législation
.qui a ,eu lieu depuis çptte époque'. " j
;.. J'ai,pru^ditle chancelier .de.-l,'échlquiôr, enten^
, drev.mQtt",,nonjûrabla,.aini dire que nou$,aurioni
..dOl ;Separ'er J 'leé,'dispositions . du traité,des «tan-
'gémens "fînàîïciers de l'année; c'est à dire qu'ai,
commencement de février neus 'aurions dû ré -j
duire les droits sur les-virts français et supprimer
les r dro|ts-, sur i . d'AUtr.es i a^tidei>/(Je 1^ JRème proJ
vën'anee.' - ' ' . j
La marche que nous avons adoptée, a/ spéciale-
■iménlj- exclusivement, • eu égard a. la convenance
publique.-Kousrallons proposer jaii Parlement., de
ido'nnei: sa. sanction; à' ua û-aité .avec la Fraucej
rleqûeli> comprend ; des diUûinutions de droits qui
ne sontrguèia au-desaouajde -amUlion^ de .liv,:£t!
ce
revènnUqui -dépasse.) Jant i.solfc-peu 1 millfou
• sterlingo Eth bien ! je . désim javoto qu'elle eût
iété -ia positioDsbdu'i gouvernement yrs'il se fût
-présentei&u.Parlement./ surtout ,en>~cette; année
1860, ou enntoute autre année,>-jet qu'il- eût;dit ;
Nous VDU8idenaandons -.de,; diminuer , les taxes, à
'.concuxreuce de t prôs ide ? millions sterl^ de renonj
. oe^à nn«ftvenui de .plutb de.4 million st. ; mais
inous iie pouvons enoore voua idire quelles seront
les Combinaisons financières, de l'année. Voilà
ipoioquon-uous avons réuai le.traitô. s^iejbudget]
■etio'estiSB'qmijustifle >oette' réunion» c. i 3 j
im lord John flwisWivtrL'Etnpereur des Français a vu
-dansce^ayslestimmensesn avantages; du ^ibre- 1
-échange et 11, veut en taire jonir s
lorte pendanlblfc guerre;-il la : veut riohe j-il- veu
.1 extension- et do; : .pxospéritôi.deii soa -;commerce
(Correspondante farticulièTe d» Constitiitionnel.)
* - ; J ,' , ( Turin,.20 fâ\;ri>?r r .
. Il se présente: un jaouveau temps «d'ajrêt
dans ïiî question de l'annexion. On^rio- «eut
si îa pubiicatien'dti mdtiif^, aux/peupla»
de l'Italie r.eïî.trale nour^ avoMieu-dans lc *
. son .dépaEt poùriMila.^ï ou tous., les membres
du corps diplomatique ^0 S0Q ^ rendus- d a-
près l'invitation da roi. L^n cournerde ca
binet expédié de Saint -Pétersbourg, et venu
par la voie de Vienrie, est ai" nv é ces . 1°^
derniers, porteur de dépêches
didé du, d^part immédiat 1 de'ûf. £ j
berg'péUr Milan. Un/co\irrier àiv'lw».
Londres Vpeu.'prè? en mêm.e., temp^ H ?JA°
des 'dépêches,; pour. M. Hudsoiij,..miOi §ir ®
anglais. . ' ' 't ■
Voici quel serait le; contenu, de ces dépê
ches, selon ce. qu'en disent ;des, personnes
- ordinairement très bien rensèign èes. La
cour de Sairi^James exhorterait notre gou-
' vemement à ne rien, faire /avec précipita
tion et à atteridré i5 fi^de/oeitapspourô^-
lers'di'plôm'atique^.La cour,.de SaiAt-Pé-
.tersboargj tracerait ,'à son SJWQyi*' d ; unç Ja-
çon très nette,et; très positivé» ligne. 4e
conduite à suivre dans le cas dtî la publica
tion du manifeste. Cette.ligne dé"conduite,
qui ne serait pas en hài'fflonie parfaite avec-
dos-vues de M. de Gavouxypourrài<î\Cntraver
^ môm'pritanétoént racc6mpli3?emeii^4lu P r0 ".
gramme du président du éon&'iT" '' V '
Les'populations de l'ItalieVgpbtralè
ront'-éllesse sonmettre'À ces'nouveaux dé
blais? C'est"une quéstiônfort épineuse.ToJir
.mqn «ompte,- je redoute quelque éclat im
prévu À»- eôtétdes R'imagnes et-même du-
^.royaume «ie Naples-. Quant à la Tofecane les
partis commfitfcent' à prendre' dés Allures
très-vives--«t tèl' es que si l'on Vent/conset-
- ver daùs; cette prbVinciJe pi'es^ge. âu Pié-
^naont,' ^1 '.p^yrrà paîîaffie.jndispe^çiible do
"prendre- q^élque'spréôaiitions.^iai prQc}a-
mation:du roi Stait; conçue'dansicet esprit,
%ét. voulait atteindre ce-bht'r'enooutag'er les
;.populatioDS ' â'ivoter avec l^cbMan'ce cpiè,'
quelle que soit leur délibéi'.^ioti^' le Çié-
r. mon.i'a'les méyens èî la vplonté^la ijiet-
"tre èi èxécuHoii. v
. - Si,, ep Vue dés nduveite^^'cçmppcations,
.pe màûiféste '^ufe tout ie .mdiïtk^ àttena.avec
'.impatience ne pouvait voir lè jour avantjes
élecUons,--il paraît certain que la v^ause de
l'annexion en resterait tout au-moio^ affai-
blie dans sou unanimité,à moins que la^r'ôg-
sion étrangère ne fût si évidente (Jii'elle vlnt
'à exciter une.réaction soudaine dans l'esprit
des populations. 1 - , , m ';' : , dpnàto.
s j - l. I : ijimw—— .11 -n-' v
r . . Nouvelles. de l'Extérieur., «
'!> \ . I
ITALIE.
" v enise ; 1 5'ïévrier. j —Le hoùveau gouverneur
'tfe Veniïe, lë chevalier de Toggenïtirg, est at-
...... t -Ski . ' c " o
FÉUllifeTOM 1)U çbNST!TUTIÔNNEl, 2î FÉVRIER,
ni,. »i' M vi"
t
CABINE.
'h-u
if.
Marius Dangladoiest un garçon d'humeur
vive et gaieijqui n'a.pas Uonte. d'.êLce.jeûna
et & qui l'on n'aurait-jamais songé ,à dire j
Dorfntz i niol'Vos'viàgt ! ans^si:foûg n'en faites '! -I
• riën!
car il ^e5,emp1oy^it .le,mieia ^Oïsfl)lfi., n 'est
; vrai qtie'.ses vingt, .aûs eijt ayaiqni yiflgt-
nînn l/ii 1 »*» /4'onc 'nna ' nhi
iC 1111 m u n ait? ACUtiJUluUt C v 4v ^vUVUtO Wl VCj
où la nature a largement' répandu l»s"apUn
tudes pour saisir et les facultés pour ren
dre le Leau; NoùsTavons.,.déjà'4it,. Marius
était MàiSeillai*. ,, A :
• Marseille est: rempli'dé nemtres, d-jjnu-
sicieQs et d6",P0èt^s éJ dbnt les ptod'ucfibps
arlisUqùesrévèient une facilité reïû^rqua-i
-blé: M ms , ën général, les Ma^eillais tant de
l'art 1 en faisaDt àulfe ch"o c 'e'. l Plus ils ont rp-f
çu dè'la nature,—une ndture'généFgi se jtis,
qu'à" la prodigalité,—moins ilsio ; .gènt A lui
UiULl t. V . y « v J
avec là semence coufiêe a'ux 'ortdéés et 'aux
solpHs/les Marseillais ' ne songent point } à
pousser jusqu'au biiut cette forte çutture
sans laquelle tablante humaine.n'arrive
p'oi'nt jr'soh épanouissement çoçùp!ét'ét, : ne
do'uûéjaÈtiàis ni toutè fa fleur ni;'îout soui
fruit.' " ■ 'i .
"âlariiis^fiis'd^in 1 arn;iteur ( qui fiyait un
comptoir à la'Caunebicri;, iiiîc '^illa 'fet r .la
.Prado,et utiè'biis'tide àvé,c.'én poSli ù feu
"tout près dies gçrgrs d QUiouleSj'avait mon
tré'dès l'enfance ia.pjus tbinire" d'assez
granr'ès'dispôsitionâ péouï le;dt^in. A. 'Mx
ans, il-faisàit'des nez ét des orpilles ; à huit
anB/il^ffrit'îUU'oall à son père le jour de
fêter-On-sJ réjouit-dan,s4a-famille- de-eet-t-ar
lent naissant, etlesgrands parens, envoyant
ce.tçarj^ot studieux, set4i$aieqt qu'un jouç
ce feerait un caissier modèle. j
;• Quand U ent.-quioze ans; pn commença à
trouver ,qu'il jiç^inajt trop, et o,n yo.ulut>lui
retirer les crayons eUuidonneroiqe pliime,
Il abandonna bien.ses crayons- mais cei&|
pour prendre des pinecaux. On ne fait p.as
lès. additioqs avec: ie • carmin,. X'outrerîmef
et la terre dç.Siçnoe. LalamillQ.commença
à çonopvcjijr des mqui^iUdas série ysgs.Q uàojd \
à dix-huit ans, M anus déclara qu'il vou-:
lait.T&Jfe. art^te-,' Çuto.unej d.éeolationi
Ce, n'était pas -pojir jcela ,que son père l'ayaii
-opéé et.inis au,mou^.e 1-j Le-bravp-homme
était prmàteur.:: il avait; destiuéj.SQn ti^aii
-longeons It.posiédait - dans dix comptoirs
des capitaux qui Uui' .rapportaient.ua beau
d^niert.Cela valaU;mi«M que-de baiboujl*
1er, de la, toile A Menaces, .det'-mses, prières]
supplications, 1 tout.fut .employé pour faire
renou,cç£ ,Afôriu8 >au chevalet,,-et àda l^î'
te à codeurs. Mais.il 'ftvait, une-,det ces,vol
cations, décidées , ,.qui résistent à tout,
et. que...yien.^'ébranle,i : s il.,continua de
peindrp ;ilipeigaitjto.ujours.etitpefgtiitbtenl
Il eut .-dos-;supeés,>mème ..dflus-son- paye!
- Mais>.çhacun. d^ses.triompbes,.éi,ait,uu. -cha^
grin-de pliis. pour-le. malheureux père ! Les
eloges quûii'pn lesaitjd^y^ 1 '!ui;(du ; talent
desojçi lil^augfnentjwei^sofi d^e»poir. Cha|
que compbrpent lui. enfboç^t-.uu pAiguard
4ufts le cœ.ir. ; »■ u <-s. - /; u
• — Ci pptitMirius. a bien.di tiïeut,lui
(ii.-aitjm dp ses confrères jSi la.Dour?p._ . |
I, -r- Ce coquin là me fer.a mouriii répon4
dait brusquement Danglade,tn tournant
; -le,dos audàcheux.-.. - èr . i,n ,-i i>
Cependant, jq'iaojd .il /eût obtenu iamé-
;dai,lle d'or,;du prix de quinze c^ntSj|rajacs ?
dans lin concours; ouvert- par-, la. Société
artistique des Bouçhes-du-RUÔneyla vanité
,pat««-n^lle; se .sentit .-doucement remuée. ^1
. est vrai qu» personne n'en sut rien, Lorsque,
,l'année suivaate, ".^larius eut vendu deux
,mUia.francsaiVpercl* d®^Phocéansupeper
titè toije,.grande^comme les dejix maing^Jé
.pégociant finit par convenir dans, l'intimité
.'qu',â tout prendre, ia peinture',n'4teiïp u §,iinè
i mftuvaise; a part^!pt qué>, ^i.0% .pouvait,^
r
4ake -en- grandrla-eommerce -des tableauj,»-
arriverait peut-être à donnerutrijxm inven- ~
taire-! » . : i,i J
A partir de ce momentj jet devait les in- j
tentioas.si énergiquem,enî exprimée^ do.sQn j
fils,M..-DaBglade r .qui -iaimaiti-ftlariusjà sa.j
mamèrei-maisî <ïui i'aûnait véritablement,
ne-j'é^ta plus que pour la former et„apr.ès >
l'avoir encore un peu éprouvé par des;refus !
dont la.rigueur allait moHiPgant.de,jour en j
jour, il finit par se rendre, #Lper»U ! |i.Ma- f
,rius de suivra sou pesc^ant Le. bonheur
n'est.il point là T . . i.u.»- J -I ., ;
)<>/.S^emejpti41, faut^conveniç que cet-ejt- j
ceUenttnégpciaut était destiné à subir.toutjes s
les tribulatious. Son fils, un fils de banquier! f
ae saoontoniait pajs d'être pgiutre, il .était
paysagiste., - « ,• ^
, Le paysage,- on le sait,< est la, partie la j
plus délicate, la ( -,pjns -réserve , de. l'art, là j
plus;inacçe,;sible a i^ tiœpHuité et h la eau- !
.deuf!.buurgeoises» II'ne*",révèle sps'Charmes i
•qu'uuxiniués,-et les. cache vQlomiers .à l'm- f
dustpie et tau, commerce. Bien des gens, I
quaad-.i!» s'achètent,, un .tableau,.airnsnt à j
yojr que les:.personnages eu chair^Mn os, ;
babiUé>-cs)mmd euxj,pu àpeu.près,y joueot, '
y mangent,^ danspnt^s'-yment, s'y marieflt; i
en unmot, qUitlsyti^sentquelqqe chose qui |
se voie, qtn. se comprenne,*,qui,se-devine. \
jC tLSi ce que les altistes, dans ijeur langue ;
piUoresq^ie-'H-itaagée,- apprillent si, {ji^u f
est ce quittait 1e mtf\ix'. à Monsieur toùf le
mo*4*/Mais,pour sen «ir le charme .4® l'aube l
ou du crépuscule dans k-s grands Jiois, ; le |
.frémissement- l (, loi murmure, du rubiseau,
qui coule ,gous les saules;.pour, percevoir'
. Ics h^rmonie.^à .la f^is.secrèîes et présentes I
da la> nature, i.U'iUt être plugjqu'unbomme : ]
il-faut èfreun poèt-e»espèce-wre..
Marius ne se «ou tentait donc, pas d'être |
peiotre > ejrconïtati.ce aggravante|. ilr était ;
5 paysagiste, et".-comme, s'il, devait"pousser!
jusqu'au boqt ççs-Vioguliérs contrastes entre j
sa. naissigpçe f.t,sa .destinée, -au- milieu,de |
toqs ces modèles, arides, crayep^ylésôfés, j
.brûlQspar le.soleil, mai3,b"a lj ix. pouft^nt,
ique.pçé^fAteà chaque pa-> cette. G+et/uçpçir- ï
(mnée qui^'appelle la Pr.çiyeneQi cet.-enfant :
du Midi.avait, pjfes que pas l'insJlinct, le|
-^sentiment, l'amour,, la divination,
. tomber en, extase lorsqu'il jll?i. dQ Martigny
..'à'-Çhamonix,par. le,coI,j(le Balcne. il cofh-|
- pritla»na^ure;6dpestre,,c»mme iLji .'^é don -j
né à peu d'hommes de la comprendre .; il
frémissait à vec lésoramèatjixnpirâ deS 'gràtidâ
.sapins; la neige lui donnait des /éblouisse-!
"inens pleins ; aç. charmes ;",il., ti;ouvaitj,'ùn{|
v.olupt^ suprême dans le vertige qui vous
. pren.d^au bordi des abîmes;jil av£tit envie de
; d^ceiylre,dans,les," vertes profondeurs de M
i.mer déglacei- u ' •*"
,s ( .»ll revint chèzlui dan^ ^ 4'at; r d'ëxalta-î
' tion fébrile : iln^était pas ar,tistç, seulement
. le .pinceau à la* main; il sentait. tout .jjive|
ment, fit l'$nth4usiasmç, dq,' b^u
lait le sang! ' . - * , :
* Comme-son pèrè était riene, et que/l'on
savait qu'il n'avait,pas besoin d'argent, ort
.,acheta iSes ,tableaux , ; e 't : pn ies-payabien. Lé
pèrë'de Mà^us .n'était pôim'Àyare; m£iis il
était.négociant.,C'estasgez Sire,que le prof
1 — je j croire (gie
so^ejaplçe^
e le ramena,tout
; à fait àfspn. lUs, dont, à vrai diçe,.il.ne Js'é-
tait jamais senti éloigné.,' '/■'
•a v Sur ces entrefaites, il,vint â M îrseille un
. ami de M.' Danglade. C'était /un marchand
. de bpis jlafîord, un des' hommes. les./plus
considérables de la SuèdeCIl avait us compj-
toir à Stockholmy.une usine à Motaîapour
.,1e» fei - # f ,et;Qciers, r et des chantiers à Chrisi
pitiansand avec une, scierie ,mécanique- "Le
père de Marius et lui se,.coixuài$saient de-
v puis nombre d'années,- et, ils avaient .formé
. une de ces liaisons aflectupuses, comme ; il
'^.pn»apàrfois ehtje négôciàbs pour fûi'l^a,-
- térêt n'est pas tout. Lé vieux.Suédoîs sè prit
pour le.jeune Marseillais d'une amitié,âs^ez
vive. :r . > - -, ;f * ,
i; r- J'ai une fille, ^ui est belle, ,diMl à son
ami; puisque votre fils, aimé les sapips, le
gràmt et la neige ; envOyez-lé.çh'ez nous : il
aura de quôi se satisfaire.^Qustnt ' à la ûlle,.
jnotus! ces, cboses-là doivent venir 'toutes
. seules ou ne pas' venir, du. ^uU^j ■!
i L'affaire fut conclue" comme lin marche à
.ia..>nr:,..i..';. "s * -:-r. ;j
ieraiU'biveren Suède. L'hiver,-c'est le ? vrai,
moment 4e visïter-les payâ-du Nord.
jQue.fair.e d'ici, làî'On était au printemps,
, et.le's mois .d'été, sjont.^ien, longs sousça
midi brûlant. Marius, qui ne .songeait pas à
l'amour, mais qui avaitTa peinture ^n.tèté,;
n'eût pas demandé çiîeûx'qde de/pâ^tir suri
ïe-charnpiqiptteà tfarrifer .'qûçplqs'tardj
U eût- commepcé cè,.^toijj.^'Europe, "qii'uq
artiste dpijL- { fàire à^mqms.une fois.dans'sa
,vie. Mais'fl| pôrpiut inflexible:,il aimait sonj
.fljs'à sa manière, surtout depuis qu'il son-!
geait à leujvprochaine séparation, ^et il'.jaé
"voulut point lui faire^grâce 4'uîiè ,minute.
Se^ikment iHui4onna un professeur,dçjuén
duis,;pQÙr. qujUjpût fairala co'iif à sa fiancée
dans sa' propre langue,/cp,' 5'u.i, est toujours
un avantage.,/ u l } ' ; / * s .; j,
; .,iCfactions dé*M# rs éille laissaient',ce,cber rp-
jelon i[iidi^érerit;qu'il négUg*ë,ait.Je poste à
feu,,.,ou H iç^ lïpuges -Messieurs; dé ..son âge
vont.aUéndrç r> lés grives qïiî .sè perchept
sur la dernière cime des sapin'a, .ét ' qu,'il
a.vaiç dédaig^é.,d'alle]; aux v^gôe;à fusiller les
caillèp à/l«|ur jp^énuèr pVs^ge,.!i,liCoinprit
qu'il devait peu,t-,êtrç- faire des cohcestionis;
et, sans lpijçi^n^aisser,deviner, pourlè, eq. O t
ment, dç'se? projets' dp/uiariâ^e, 'il liii, sigiia
.«a feuille de, route pour p.irti^ vers les pre
miers jounide juillet., Marius,'.suFfisamtne'nt
lesté de lettres dé crédit et de ces rôcoçif
mandations auxquelles,1? Nordiai^teulours
honneÙE r traversàd'Europe, à petites jourj-
npes, et arjtva à Çothenbourg aprèi un
de la ville
i plus ar--,
, »•
■5 3 -
• lïi:/ £ ; J ro -,- : ;
'* * v ' p »*
lieu tous les'jours à dix-heures,, invariable
ment,' Karl r joan étajt forigalisïè,/et,, pour!
la plhs/b^ÎQ d'es.froii/^QÙrpniîpf què'le'rpi v
. l'acciomplissement de .cet important .devoir.
Il se promenait de long en -large devau-t la
porte^e,la.phambrg .où,, l'en avait conduit
, Mari.qs, ,et,/i:e.nsult,aht , .de! l'œil un chronô-'
mètre, re£lé t
nute ayant,dix'heurés,Jil ^ntri chez le jeune
"héminé'. .
.. — you's êtes.prêtî/lui çù.t-il : - c'es>î à mer
veille ! ^I^jen n'^V^filsaia. cernée .de chan
ger, i;he'ui^ dé §es,.r:ep ?s. L'esto^nac est
<^é ^es.r'pi)^, L'gstoimac est sacré
çomoae ^e'màlbéur.,
Us descendions ^
. "X'hérlçge du veslibiïle, 'la pendiil,e' du âa-
ilon,— une-belle pendule de Boule, rappor
tée, de France à I époque dé cette; révolution
qui a dispersé, dans le,monde nos arts' 'com-"
me, nps idées; — Otle cartel de la J salla- à-
màngér'sonnèrênt en mêmé,t"emp5/ et avèc
une prégision qui eût fait" honneur à r la
mordre marine .d'uhamiral, le premier coup
de dix heures; qpand les deux homm.es
mirent le: piè'd sur la dêrnière marche de
l'escalier."
.Au (même rfloinent, l'a'rèspectàlîlé' dârùe
Brigilie^Tegner apparut à l'entrée du vesti
bule. ' ■'
-™'Arrivez~doh(îi chèr$' amie, dit le 'né
gociant, avec le'geste, d'un Louis Xiy bour
geois, nous avons failli 'attendre !, " r*
j— Je /siiis oepçndant sortie " de l'église
a |ànt la Tin du, Service" et pendant l'instruc-
tion ;du .révérend Oxen; répondît Mme Te-
gQer d 'une voix soumise, et je ne pense jïis
être en faute ! r ' '
' — Alors, à
été aussi ponctuelle gîte nous,
ma chère, j'oubliais de' vijus présenter*no-
I.A.. •*.
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A propos,
,tre. hôte,'M. Mariûs'Dsùaglà'dej un ami de
■cet...excellent Wâldstrpm,"notre cô'nsul à
Sfarseille. , " \- J1
/ " — Monsieur, j'e suis" votre smànte ! dit
Mme .Tegner. en faisaut; au jeune hbmme
une révérence 'cérémonieuse èt gourmée.
Mme ^Brigitte .Tègô'er/ s'assit alors dans
une espèce„de 'fauteuil ênb'ois/s'çulpté, dont
le dossier dépasiait.sa t-ètè d'ùîié coudée,
et," avec upe ; pontes^e', dontj pe'nt-êtréj la
dignité n'êtait-pas'exeippve/d'hn bén"d'é/gé-
cheresse,
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